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Introduction
1. Un paysage urbain et naturel peu lisible
1.1. Des éléments forestiers proches du site mais constitués d’entités fortement disjointes
Bassin de rétention des eaux de pluie, secteur de l’Orme Pomponne/jardins familiaux (Avenue Paul Langevin)
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
secteur d’étude
«empreintes» boisées
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1. Un paysage urbain et naturel peu lisible
1.1. Des éléments forestiers proches du site mais constitués d’entités fortement disjointes
Le territoire de l’Agglomération
s’étend sur trois entités topo-
graphiques : le plateau, qui
couvre plus des deux tiers du
territoire, les coteaux du Val de
Seine et la rive gauche de la
vallée de Seine. Cependant,
ces entités constitutives du re-
lief ne sont perceptibles qu’en
quelques endroits particuliers
du territoire et, de plus, elles
ne communiquent pas entre
elles. Sur le site, on ne sent
pas particulièrement que l’on
est sur le plateau car les for-
mes naturelles du terrain sont
très atténuées par l’urbanisa-
tion existante et la proximité de
la vallée de la Seine est peu
sensible.
secteur d’étude
vallée
coteaux (40-75m)
plateau (75-80m)
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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
1.2. Un territoire
très fragmenté
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1. Un paysage urbain et naturel peu lisible
1.2. Un territoire très fragmenté
L’Aunette
végétal aménagé
prairies délaissées
masses boisées
délaissés de voiries
potagers
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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
Ce morcellement du paysage
et du territoire est renforcé par
la présence de coupures dues
aux infrastructures routières et
ferroviaires, nombreuses sur le
site.
grosses infrastructures
moyennes infrastructures
échangeurs
infrastructures propres
infrastructures ferrées
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1. Un paysage urbain et naturel peu lisible
1.2. Un territoire très fragmenté
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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
Boulevard de l’Europe
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1. Un paysage urbain et naturel peu lisible
1.2. Un territoire très fragmenté
Entrée de l’autoroute face à l’usine Lu, accès par l’Avenue Pierre Brossolette (2)
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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
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1. Un paysage urbain et naturel peu lisible
1.2. Un territoire très fragmenté
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habitats résidentiels
patrimoine
Le site d’étude est constitué
de l’assemblage aléatoire de
train
tissus morphologiquement très
contrastés. Ces morceaux de
tissus urbains et paysagers fa- bus
masses boisées
délaissés de voiries
potagers
empreintes liquides
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1. Un paysage urbain et naturel peu lisible
1.3. Un tissu urbain constitué d’objets construits juxtaposés
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1. Un paysage urbain et naturel peu lisible
1.3. Un tissu urbain constitué d’objets construits juxtaposés
Grand Ensemble du Plateau, vue du Pré aux Vaches Secteur d’activités de l’Orme Pomponne
Grand ensemble du plateau, vue de l’entrée de l’autoroute Secteur d’activités des Terres St Lazare
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Un site ponctué d’objets des repères perceptibles de sans logique, sur un terre-plein
loin sur le plateau agricole, sont bétonné au milieu d’une friche.
Ici et là, sur le site, sont implan- aujourd’hui concurrencés par
tés des bâtiments ou surfaces les hautes formes bâties qui - L’Afpa, le plus visible de tous
caractéristiques (parking) po- barrent l’horizon (le Grand en- les bâtiments implantés sur le
sés comme des objets au mi- semble de Ris ou, dans l’autre site quand on arrive de l’auto-
lieu des friches, sans lien autre sens, le talus autoroutier et les route, fait figure d’un objet que
que routier entre eux. Leur tem- pylônes électriques). Posés l’on aurait délibérément cher-
Jardins familiaux (1)
poralité et leurs usages sont sur un sol dont la topographie ché à isoler ;
différents, et il n’existe aucune a été fortement bouleversée,
lisibilité évidente dans leur lo- ils sont mis dans une situation - le bâtiment de Sofinco, si-
gique d’implantation (aucune d’instabilité qui ruine leur cré- tué le long du boulevard de
axialité, aucune construction dibilité. Rendues à l’état d’ob- l’Europe, bien qu’il présente
de perspective…). Et aucun de jets par l’effacement de leur une facture architecturale inté-
ces objets n’est assez fort pour contexte, ces constructions an- ressante, est lui aussi implanté
constituer un repère qui puisse ciennes ne sont même pas, du de manière hasardeuse par
rapport au boulevard ; ferme du domaine d’Orangis (2)
remédier à la désorientation fait de leur état très dégradé,
évoquée précédemment. porteuses d’une signification
évoquant positivement la pré- - Enfin, les jardins familiaux,
- Le bâtiment de la gare, dont sence du passé. Le paysage qui auraient pu constituer un
on s’attendrait qu’il crée une qu’elles offrent n’est même pas élément de recomposition du
référence spatiale forte sur le celui de belles ruines ; il témoi- paysage, semblent eux aussi
site encore si peu construit, gne d’un total désintérêt pour vouloir se couper du monde,
semble vouloir disparaître en la mémoire du lieu ; et ne pas vouloir se soucier de
s’enfonçant dans le sol. La ce qui se passe alentour. Alors
bâtiment de l’AFPA (3)
gare est plus repérable par - Le collège, équipement vi- qu’ils constituent un lieu socio-
son vaste parking que par le vant s’il en est, semble lui logiquement riche, une micro
bâtiment, en partie enterré, qui aussi vouloir ne pas être vu et organisation urbaine façonnée
permet d’accéder aux trains ; se dissimuler derrière la végé- par la relation d’intimité qu’y
tation sauvage qui occupe la nouent ses usagers, ces jar-
- Les bâtiments des ancien- partie en friche du site ; dins sont disposés en enclave
nes fermes et du château du et ajoutent leur part à la dis-
domaine d’Orangis, dont on - Les bâtiments du Lycée continuité spatiale du site.
Gare Bois de l’Epine (4)
devine qu’ils constituaient jadis professionnel sont plantés,
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1. Un paysage urbain et naturel peu lisible
1.3. Un tissu urbain constitué d’objets construits juxtaposés
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bâtiments de Sofinco (5)
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Le Plan (6)
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ENJEUX 1 1 – Dans un espace complè- 2 – Dans un espace cou- 3 – La “coulée verte“ peut-
tement désordonné, com- pé de son environnement elle avoir un sens et consti-
ment introduire une lisibilité, urbain (notamment par tuer un support pour créer
une cohérence spatiale ? les infrastructures), com- une continuité, donner une
ment créer des liens ? qualité ?
L’impression dominante sur Un second enjeu porte sur le Un troisième enjeu concerne
le site étant celle d’un grand rapport du site avec les trois le projet de “coulée verte“ qui
désordre, un premier enjeu villes proches. S’il doit s’urba- figure sur différents plans d’ur-
pourrait être de donner une li- niser, il importe de rattacher ce banisme à grande échelle. Si
sibilité, une cohérence spatiale territoire déconnecté aux en- cette idée peut acquérir un
aux différentes entités qui y sembles urbains qui l’environ- sens - car il n’y a pour l’heure
sont actuellement installées et, nent. Comment le relier lisible- guère de continuité verte évi-
dans le même mouvement, aux ment à la ville de Ris Orangis dente reliant les massifs fo-
entités qui viendront s’ajou- dont les limites communales restiers de Sénart et de Saint
ter. Nul doute que l’exercice pour l’essentiel l’englobent ? Eutrope -, elle pourrait consti-
exige la remise à plat de tout Comment le relier au quartier tuer un support pour créer à
ce qui désorganise spatiale- du Canal, à Courcouronnes, travers le site et au-delà, une
ment le site, à commencer par dont il est physiquement pro- continuité. Pour qu’une telle
les infrastructures routières qui che ? Et à la ville d’Evry, qu’on liaison ordonne le site et y ap-
sillonnent cet endroit. ne semble atteindre qu’à l’ex- porte une qualité, on ne saurait
trémité du boulevard de l’Eu- se limiter à un “couloir vert“ as-
rope qui n’est qu’une bretelle surant une relation purement
d’autoroute ? fonctionnelle.
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2. le contexte urbain
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point de convergence
convergence ferrée
convergence bus
convergence automobile
grands axes
convergence automobile
axes moyens
convergence piétonne
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2. le contexte urbain
2.1. les liaisons urbaines
point de convergence
non convergence
grands axes
non convergence
axes moyens
parcours de replis
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2. le contexte urbain
2.1. les liaisons urbaines
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- Autoroutiers : l’autoroute A6
- Routiers : la Nationale 7 et la
Francilienne N446.
- Ferrés : la ligne du RER D,
longeant l’A6.
voie ferrée
axes structurants
voies de desserte
voies secondaires
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2. le contexte urbain
2.1. les liaisons urbaines
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PIETONS : distance de parcours entre la gare Bois de l’Epine PIETONS : distance de parcours entre l’hôpital du Canal et PIETONS : distance de parcours entre le quartier Bois Sau-
et les centres villes les centres ville vage et les centres ville
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2. le contexte urbain
2.1. les liaisons urbaines
Bois Sauvage
varie entre 20 et 47 minutes.
Evry 20
Pour le secteur de l’Hôpital et Ris Orangis 2 33
du Bois Sauvage, il est quasi Ris Orangis 1 46
Hôpital
Evry 21
Temps de marche (minutes)
la Gare est le plus éloigné des Ris Orangis 2 35
Courcouronnes 3
marche).
Evry 30
Gare
BUS : distance du parcours entre les trois secteurs choisis
Ris Orangis 2 35
et les centres ville
Ris Orangis 1 47
En bus, les centres sont rela-
0 10 20 30 40 50
tivement accessibles, mais on
relèvera que pour le centre Temps de marche entre les trois secteurs choisis et les centres ville, calculé avec une
d’Evry, les lignes 402 et 405 vitesse piétonne moyenne de 4 km/h.
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voie ferrée
axes structurants
voies de desserte
voies secondaires
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2. le contexte urbain
2.2. des équipements rayonnants
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Le Plan, bien qu’il soit devenu un équipement culturel majeur de la L’Afpa (Association nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes) est un
vie de l’agglomération, est installé sur le site de manière très confi- organisme d’intérêt général qui constitue lui aussi un équipement rayonnant puisqu’il
née. Peu visible, difficilement accessible, (mais c’est peut-être ce qui accueille 250 stagiaires en moyenne par jour, arrivant de toute la région, en train, en
a contribué à son attrait comme lieu d’expression d’une culture qui voiture ou en bus. L’Afpa accompagne les demandeurs d’emploi et les salariés tout
se veut parfois contestataire et marginale…), il rayonne pourtant bien au long de leur vie professionnelle, pour favoriser leur accès à un emploi durable par
au-delà des limites de l’agglomération. À la fois entreprise d’insertion des formations qualifiantes mais également par les entreprises et les branches pro-
par l’économie et lieu culturel, son audience est presque régionale fessionnelles (services liés à l’orientation en formation professionnelle, à la formation
avec une fréquence de 50 à 60 concerts par an et une capacité de professionnelle, à la certification et la validation des compétences, à l’accompagne-
600 places. Prolongeant la démarche qui semble celle adoptée de ment, à l’ingénierie). En partenariat avec les associations spécialisées, l’AFPA se
longue date sur le site où, on l’a dit, des “objets“ construits sont po- mobilise pour améliorer la formation des personnes handicapées. Nul doute que les
sés sans aucun souci de l’urbanité qu’ils pourraient engendrer, un détestables conditions d’accès, notamment à pied depuis la gare, ne permettent en
projet de reconstruction de cet équipement, près de l’Afpa est sur le aucun cas à une personne en fauteuil roulant d’accéder au centre.
point d’être établi. La démarche est d’autant plus regrettable que cet
équipement pourrait constituer une des pierres d’angle, rapidement
construite, d’un projet urbain modifiant la donne sur le site.
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2. le contexte urbain
2.2. des équipements rayonnants
Le Collège
Le Plan
L’AFPA
Le Lycée Professionnel
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2. le contexte urbain
2.3. opérations ANRU et intentions de projet
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Des projets sur ou aux d’ensemble du site est, on l’a pourrait permettre d’en juger.
abords du site qui pour- dit, un non-sens dans la me-
raient, pour certains, jouer sure où cet équipement serait D’autres équipements tels qu’une caserne de pompiers, une déchetterie, le CEM
un rôle déterminant de nature à jouer un rôle clé TICE (Centre d’Exploitation et de Maintenance du réseau TICE) doivent ou peu-
dans le projet et le programme vent s’implanter sur le site d’étude. Leur impact sera loin d’être négligeable, notam-
Plusieurs projets sont en cours d’aménagement urbain qui de- ment sur le plan visuel. Sur le plan circulatoire, la sortie des véhicules d’urgence de
de réflexion sur le secteur vraient s’y développer. (Inver- la caserne des pompiers, à l’extrémité du site propre, n’est pas considérée comme
d’étude ou à proximité immé- sement, cette déconnexion ne incompatible avec le passage des bus, et ce de même si le CEMTICE était implanté
diate, certains pouvant avoir un garantit pas la bonne intégra- sur le site. Ce Centre d’exploitation et de maintenance, occupant une emprise de 40
impact déterminant sur le deve- tion urbaine de cet équipement 000 m2, génèrerait 350 à 400 emplois.
nir de la zone et inversement. dans l’ensemble appelé à se
développer sur le site).
Le Plan, on l’a vu, devrait être
prochainement déplacé et Le projet visant à transformer
agrandi non loin de son em- l’ancienne usine Lu en centre Déchetterie
placement actuel (le déplace- commercial est également à
ment est justifié par la vétusté l’ordre du jour. Bien que physi-
des locaux non conformes quement proche du site d’étu- Le Pré aux
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2. le contexte urbain
2.3. opérations ANRU et intentions de projet
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2. le contexte urbain
2.3. opérations ANRU et intentions de projet
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2.4. Quel devenir pour la zone d’étude ? Le fait que le secteur qui envi-
ronne la gare du Bois de l’Epi-
sur 38 ha, qui ne verra pas le
jour (à la place, l’hôpital Louise
ne soit resté à l’écart du projet Michel, plus petit, sera construit
urbain de la Ville nouvelle alors en bordure du quartier du Ca-
Une zone qui paraît oubliée par le projet urbain de la Ville nouvelle qu’il est, par définition, extrê- nal, à Courcouronnes). Entre
mement bien desservi tant par temps, la commune de Ris
la route que par les transports Orangis sortira de l’Etablisse-
en commun, constitue, on l’a ment public de la Ville nouvelle
dit, une énigme. Certes, ce et remettra en question le sort
secteur n’occupe pas une po- des emprises acquises par l’or-
sition centrale dans ce projet ganisme public. La commune
(le centre principal était prévu y implantera les équipements
ailleurs, à Evry) et il est situé scolaires dont elle aura besoin
au fond du territoire de la com- que l’on connaît aujourd’hui, le
mune de Ris Orangis, laquelle collège et le lycée profession-
ne s’est jamais véritablement nel. Au fil du temps, la commu-
intégrée au projet de Ville nou- ne préfèrera se concentrer sur
velle. Il n’en reste pas moins la ville existante et adopter une
que la vacuité des emprises démarche de développement
foncières acquises de longue de la ville sur elle-même.
date par EPEVRY (puis trans-
férées à l’AFTRP), si près Aujourd’hui encore, la zone
d’une gare RER, surprend. Sud est considérée par la
commune comme une « zone
Au demeurant, il semble que en attente », dont l’urbanisa-
la gare, construite en même tion ne devrait être envisagée
temps qu’était créée la Ville que lorsque les importantes
nouvelle en 1975, devait à l’ori- opérations du Dock des Al-
gine être le point central d’une cools (600 logements) et de
urbanisation progressive de la la Clinique de l’Essonne (100
zone. Alentour devait s’implan- logements) seront achevées.
ter un CHU, centre hospitalier
les espaces «libres» de la Ville nouvelle s’étendant
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2. le contexte urbain
2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?
Le foncier
Région = 13 599 m2
Ris Orangis = 33 041 m2
SDIS = 14 635 m2
Privés = 42 629 m2
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Le parcellaire vide
Le parcellaire bâti
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2. le contexte urbain
2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?
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2. le contexte urbain
2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?
Surfaces gelées
Surfaces à terme
urbanisables
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Le règlement d’urbanisme
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2. le contexte urbain
2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?
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2. le contexte urbain
2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?
Château et ferme du
Centre artisanal du domaine d’Orangis
Domaine d’Orangis
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2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?
Réseaux aériens
Transmissions radioéléctri-
ques
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Ouvrages d’Art
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2. le contexte urbain
2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?
n° Nature Type
Voie portée Voie franchie gestionnaire, propriétaire Observations
identifiant d'ouvrage d'ouvrage
C1 Pont RN44 Voie SNCF P.R.A.D. DDE, SNCF, MOO=Etat-Epevry Réalisation 173
Buse BA,
C7 A6 Ecoute s'il Pleut
d:2000
DDE, Concessionnaire
EI26 Pont Voie en site propre Bd de l'Europe RD1 Dalle BA UTTE, Services communaux
EI34 Pont RN44 Avenue de l'Aunette DDE, Services communaux Ne figure pas au fichier DDE
R1 Aqueducs A6 Aqueducs de la Vanne et du Loing Voute DDE, SAGEP, MOO=Etat Réalisation 15
Canalisation eau
R3 potable
Voie SNCF Canalisation eau potable
R9 Pont RN44 Nord A6, RN440, RN441 PSIBA DDE, MOO=Etat Réalisation 15
R11 Pont Bretelle RN104 direction Versailles RN449 direction A6 Paris PRAD DDE, MOO=Etat Réalisation 174
R13 Passerelle Vois piétonne ou cyclable Voie en site propre SNCF, Services communaux
R17 Pont Voie en site propre Voie SNCF SNCF, Services communaux
R21 Pont RN446 AV Ambroise Croizat PSIDP DDE, MOO=Etat-Epevry Réalisation 174
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Le bruit
catégorie 1
catégorie 2
catégorie 3
catégorie 4
catégorie 5
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2. le contexte urbain
2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?
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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
Le nouveau SDRIF identifie sur la commune de Ris-Orangis des es-
paces ayant vocation à être en totalité ouverts à l’urbanisation d’ici
2015 (50% au moins de leur superficie devait déjà l’être en 2003 !).
Ces espaces figuraient en zones NA dans le POS approuvé le 20
juin 1991.
Le SDRIF privilégie des logements et des services autour de la gare
du Bois de l’Epine (commerces, tertiaire, bureaux…). La CA privilé-
gie les activités. Le SDRIF définit aussi la densité de l’urbanisation.
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2. le contexte urbain
2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?
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Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
L’AFTRP, propriétaire de la plupart des terrains du site d’étude, s’in- Evry, Ris Orangis et Courcouronnes partagent une volonté commune de
téresse de près à leur devenir, l’Etat exerçant une forte pression pour densifier l’urbain sur leur territoire. Entre 2007 et 2013, la construction d’au
qu’il y soit construit des logements. moins 500 logements par an (en accord avec les prévisions du SDRIF) est
L’AFTRP a lancé plusieurs études sur ces emprises, dont une ré- un objectif repris par la Communauté d’agglomération. Ce qui varie d’une
cemment sur le secteur du croissant longeant le boulevard de l’Euro- commune à l’autre, ce sont les modalités et les lieux où cette densification
pe, un des objectifs consistant à dégager des ressources financières peut s’opérer.
pour équilibrer l’opération lancée sur le quartier du Bois Sauvage.
L’étude n’a pas permis de conclure et la destinée de la zone reste
donc ouverte (depuis 25 ans, elle est dédiée à de l’activité). Une
autre étude concernant l’implantation du futur Plan a été élaborée en
mai 2006, mais le site envisagé par l’AFTRP (site jouxtant le parking
de la gare Bois de l’Epine) n’a pas été retenu par la commune de Ris
Orangis.
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2. le contexte urbain
2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?
La commune de Courcouronnes, par la voix de son Maire, approuve l’éven- La Ville de Ris Orangis reste relativement réservée quant à l’urbanisation
tualité d’une urbanisation sur le secteur en soulignant le manque de loge- des terrains de “l’entrée Nord“ (cependant, elle pousse à y implanter le nou-
ments afin de faciliter le parcours résidentiel des habitants (freiné par le veau Plan). La principale raison évoquée est que des projets comportant
manque actuel de petits logements) notamment des jeunes et des person- d’importants programmes de logements sont déjà lancés, ailleurs, sur le
nes âgées. Le Maire adhère aux orientations du SDRIF concernant l’im- territoire communal (Dock des Alcools : 600 logements prévus ; Clinique :
plantation de logements autour de la gare, implantation valable aussi pour 100 logements). Cette réserve, on l’a vu, ne date pas d’aujourd’hui, la com-
le secteur de l’Hôpital. mune tenant depuis longtemps ses distances avec la Ville nouvelle sur le
C’est d’ailleurs principalement ce secteur qui intéresse le Maire de Cour- “front arrière“ (la ville tourne le dos au secteur de la gare), et cette réserve
couronnes, dans la mesure où, après la démolition de l’Hôpital, il offre des prend peut-être plus de force aujourd’hui du fait de l’intention clairement af-
potentialités pour construire de nouveaux logements et pour ouvrir le quar- fichée par la commune de s’ouvrir sur la Seine. Enfin, nouvelle venue dans
tier du Canal sur l’avenue de l’Europe (idée déjà formulée dans la cadre du l’Agglomération, il se peut que la commune craigne d’être dépossédée de
dossier ANRU sur le quartier du Canal). la maîtrise d’une partie de son territoire.
Le PLU de Ris Orangis envisage cependant l’urbanisation à moyen terme
Concernant la voie de tram-train (voir ci-après le chapitre 3 consacré aux du site d’étude en précisant que « le potentiel de développement doit être
déplacements), le Maire de Courcouronnes se déclare non favorable au maîtrisé pour que se constitue progressivement une armature urbaine ré-
tracé qui longe le quartier du Canal au Nord, car il y voit le renforcement fléchie, articulée avec des réserves foncières et notamment à l’entrée de
de la coupure créée par le RER. Il est à l’inverse favorable au tracé qui ville. Les entités patrimoniales (châteaux, fermes et espaces naturels) et
suit la Francilienne et desservirait le secteur de l’ancienne usine Lu et de les équipements sont considérés comme des points d’ancrage ». C’est
l’Hippodrome. pourquoi, dit le PLU, ce secteur en devenir concentre des projets impor-
tants pour la commune :
- la réhabilitation du château d’Orangis et de la ferme,
- la construction de la caserne de pompiers au domaine d’Orangis,
- la construction de la salle de rock «Le Plan» à l’Ouest, près de la gare,
- le redimensionnement ou déplacement d’une aire de l’accueil des gens
du voyage,
- le réaménagement de l’avenue de l’Aunette qui pourrait être lié au au
passage de la “Coulée verte“),
- la construction de la déchetterie et l’implantation d’un refuge animalier
(pour le compte de l’association « chiens-chats») sur la ZAC de l’Orme
Pomponne.
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Evry
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2. le contexte urbain
2.4. quel devenir pour la zone d’étude ?
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3. les déplacements
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
Le secteur d’étude regroupe plusieurs modes de déplacements. Les voies primaires ont un Les voies de desserte : ce
C’est même, en l’état, sa caractéristique essentielle du fait de la pré- trafic très dense. À la hauteur sont des voies fonctionnelles,
sence de la gare qui, avec la gare de bus, constitue un authentique de Ris Orangis, sur l’Auto- qui desservent la gare d’Oran-
“pôle d’échange“ pour reprendre le terme consacré en matière de route A6, on compte 177 000 gis Bois de l’Epine. À l’heure
transports des personnes. Piétons, automobiles, bus et RER se croi- véhicules/jour dans les deux de pointe du matin en direc-
sent en permanence à cet endroit ; leurs flux se superposent, s’ali- sens. À l’heure de pointe du tion de la gare, et à l’heure de
mentent, se confrontent. matin et du soir, l’axe est sa- pointe du soir en direction de
turé. On compte 34 800 véhi- l’A6, l’Avenue Irène et Frédéric
cules/jour sortant de l’A6 vers Joliot Curie et l’Avenue de la
le boulevard de l’Europe et 13 Résistance sont saturées.
000 sortant vers l’avenue Irène
et Frédéric Joliot Curie. Les voies urbaines : l’Avenue
Pierre Brossolette qui pénètre
Les voies de transit : la Route dans Ris Orangis jusqu’à la
de Mennecy, qui fait liaison en- RN7, l’Avenue de l’Aunette qui
tre l’A6 et la RN7, est emprun- part du quartier Bois sauvage
tée par 34 800 véhicules par à Evry et la Rue du Plessis
jour. Le trafic y est un peu plus Briard qui débouche du quar-
dense que sur la RN7. L’axe tier du Canal de Courcouron-
est saturé en heure de pointe nes, sont des axes saturés en
du matin dans les deux sens heure de pointe du matin et du
mais le trafic y est plus fluide soir.
en heure de pointe du soir.
Sur le boulevard de l’Europe
et l’échangeur qui le dessert,
le trafic est dense mais l’axe
Autoroute A6, vue du pont, Avenue Irène et Frédéric Joliot Curie n’est pas saturé en heure de
pointe.
70
3. les déplacements
3.1. les déplacements automobiles
4%<S<75% pr
RN 446 2 00 40<vitesse<60 27 700
S<4% dans C
74%<S<117%
Avenue Irène et Frédéric Joliot rond point d
1 200 40<vitesse<60 13 000
Curie 4%<S<75% en
et la Fran
74%et 117% en
Avenue de la resistance 2 00 40<vitesse<60 Gare du Bois de
dans l'au
74%<S<117% d
entre le collège e
Avenue de l'Aunette non classée 40<vitesse<60
S<50% entre le c
Brosso
Rue du Plessis Briard (tronçon
entrant dans le quartier du non classée 40<vitesse<60 4%<S<75% dan
Canal)
74%<S<117% d
Avenue Pierre Brossolette 00 40<vitesse<60 13 000 entre rond poin
caractéristiques des voies principales
carrefour du Pr
voies primaires
voies de transit
voies de desserte
voies urbaines
71
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
Boulevard de l’Europe, carrefour avec l’Avenue l’Orme à Martin Boulevard de l’Europe, carrefour avec l’avenue l’Orme à Martin
72
3. les déplacements
3.1. les déplacements automobiles
73
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
74
3. les déplacements
3.1. les déplacements automobiles
75
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
trafic saturé
trafic dense
trafic fluide
76
3. les déplacements
3.1. les déplacements automobiles
77
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
Requalification du Boulevard de
l’Europe en boulevard urbain
Elargissement de la
Francilienne Requalification de la RN446
en boulevard urbain
78
3. les déplacements
3.1. les déplacements automobiles
79
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
Le RER
80
3. les déplacements
3.2. les déplacements en transport en commun
81
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
82
3. les déplacements
3.2. les déplacements en transport en commun
Polarisation
83
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
4%
50%
45% 41%
Origine
40%
Marche à pied Ris Orangis
35%
Bus + Car
30% Train/RER
Voiture (garée)
25% Voiture (dépose)
2 roues
20%
Autre mode
15% Mode non précisé
10% Origine
3,0% 4,20%
5% 0,40% 0,17%
1,15%
0,12%
Evry
0%
Pourcentage
Origine
Modes de rabattement, sept.2005
Courcouronnes
Comparaison Comparaison
Villes d'origine des Nombre de
Pourcentage Gare Val de Gare Grand
voyageurs voyageurs
Ris Bourg
Ris Orangis 2 373 59% 2,60% 12,00%
Courcouronnes 951 23,70% 0,16%
Evry 562 14% 0,40% 7,00%
Bondoufle 4 1,20%
Le Plessis Pate 17 0,42%
Lisses 17 0,42%
Bretigny sur Orge 10 0,25%
Ste Geneviève des Bois 7 < 0,2%
Grigny 6 < 0,2%
Melun 5 < 0,2%
Juvisy sur Orge 5 < 0,2%
Arpajon 4 < 0,2%
Athis Mons 1 < 0,2%
Corbeil Essonne 1 < 0,2%
Soisy sur Seine 1 < 0,2%
Villeneuve St Georges 1 < 0,2%
Crosnes 1 < 0,2%
Vigneux sur Seine 1 < 0,2%
4 011
Villes d’origine des voyageurs, étude de programmation commerciale « secteur Dock des Alcools », AFTRP/Orchestra, sept.2005
84
3. les déplacements
3.2. les déplacements en transport en commun
Rabattement à pied
85
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
Le BUS les lignes 402, 404, 405, 406, de l’Epine fonctionne plutôt
413, 418, mais les fréquences bien, et peut faire face à une
Un réseau en étoile autour sont jugées insuffisantes par augmentation de trafic. Aucun
de la gare, qui reste incom- les utilisateurs (fréquence en aménagement ne semble pré-
plet heure creuse inférieure à 30 vu sur celle-ci dans les 10 ans
min). Par ailleurs, malgré la à venir. L’évolution constatée
La gare d’Evry-Courcouronnes densité du réseau, certaines depuis 5 ans de +4 à +5 % par
est le plus gros pôle d’échange zones de l’agglomération res- an est supposée se poursui-
de l’agglomération : 8 lignes de tent mal desservies, en parti- vre dans ces futures années,
bus dont 3 en départ-terminus culier les zones d’emploi à l’in- « résultant de fortes incitations
et le RER D convergent à cet térieur des Terres St Lazare et tarifaires, améliorations de la
endroit. La gare du Bois de de la zone d’activité de l’Orme qualité de service, renforce-
l’Epine est considérée comme Pomponne. Il semble d’ailleurs ment simultané de l’offre, en-
un noeud important au même que les salariés de ces zones jeux environnementaux favo-
titre que la gare du Bras de Fer. d’activités arrivent de la gare rables aux TC, dynamique de
Plusieurs correspondances de de Grigny, ou en voiture. la décentralisation des TC vers
bus s’effectuent à la gare rou- Requalifiée il y a 10 ans, le SMITEC » (note de TICE,
tière du Bois de l’Epine, entre la gare routière de Bois avril 2007). Dans les cinq pro-
chaines années, la fréquenta-
tion aura augmentée de 25 %
(sur la base de 4 %/an) et dans
les 10 ans de 50 %. L’accrois-
sement de fréquentation de la
ligne du RER D est supposée
tendancielle (par l’amélioration
du service) et ne modifie pas
la croissance tendancielle de
la fréquentation et de l’offre du
réseau TICE.
86
3. les déplacements
3.2. les déplacements en transport en commun
le réseau de bus
87
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
88
3. les déplacements
3.2. les déplacements en transport en commun
89
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
90
3. les déplacements
3.2. les déplacements en transport en commun
91
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
trottoirs en bordure
cheminements protégés
cheminements désolés
sentiers sauvages
franchissements
cheminements dangereux
92
3. les déplacements
3.3. les cheminements doux
Quand on sait, comme cela a cadre d’opération ANRU. Amé- Des pistes cyclables inexis- voies considérées comme fai-
été indiqué précédemment, que liorer les cheminements sur le tantes sant parti du réseau de pistes
la moitié des accès à la gare se site d’étude contribuerait donc cyclables partagent les trot-
font à pied, on mesure à quel directement au succès de Les pistes cyclables sont peu toirs avec les piétons (ex. de
point la question des transports ces opérations. À l’inverse, le présentes sur le site et, quand l’Avenue Irène et Frédéric Jo-
en commun est ici mal traitée. maintien en l’état de ces che- ils existent, les aménagements liot Curie).
Certains de ces cheminements minements, pour la population ne sont pas toujours pratica-
se raccordent à des quartiers de ces quartiers qui les em- bles (qualité de revêtement,
alentours du site (quartier du prunte quotidiennement, serait stationnements VP gênants,
Canal, du Bois sauvage) objets incompréhensible. mauvais entretien, absence
de réaménagements dans le de jalonnement…). Certaines
Sentier sauvage menant à l’AFPA Sentier sauvage le long du Ru de l’Écoute s’il Pleut
93
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
Cheminement désolé entre le Grands ensemble du plateau et les jardins familiaux Cheminement désolé entre la gare Bois de l’Epine et l’avenue de l’Aunette
Cheminement désolé menant à la gare Bois de l’Epine Cheminement protégé, mais non aménagé, le long de l’avenue de l’Aunette
94
3. les déplacements
3.3. les cheminements doux
Cheminement potégé mais peu aménagé, secteur des Terres St Lazare Cheminement potégé entre le quartier du Canal et la gare Bois de l’Epine, Rue du Plessis Briard
Cheminement protégé le long du Boulevard de l’Europe Cheminement protégé, mais plutôt désolé, secteur Orme Pomponne
95
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
Cheminement protégé entre les jardins familiaux et l’Avenue Paul Langevin, secteur Orme Pomponne
Franchissements : passage étroit de l’Orme Pomponne jusqu’à St Eutrope Franchissements : passerelle reliant l’hôpital du Canal et le boulevard de l’Europe
96
3. les déplacements
3.3. les cheminements doux
Trottoirs empruntés quotidiennement par les élèves du collège, Rue du Temple Trottoir et piste cyclable, Avenue Irène et frédéric Joliot Curie
Traversée dangereuse du site prpre, empruntée par les stagiaires de l’AFPA Cheminements dangereux le long du site propre
97
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
liaisons douces
intercommunales
projet de liaisons douces
intercommunales
liaisons douces
départementales
projet de liaisons douces
départementales
points difficiles
98
3. les déplacements
3.3. les cheminements doux
Le Schéma directeur des Intentions de projets des – qui sera, pour cet équipe- L’axe pénétrant dans Bois
circulations douces liaisons douces ment, utilisée principalement le Sauvage
soir – n’est guère garantie.
Dans le cadre du projet ANRU
le Schéma directeur des cir- L’accessibilité au futur sur le site du Bois Sauvage,
culations douces vise à déve- “Plan“ L’axe piéton du quartier du la voie du site propre, qui pro-
lopper l’utilisation des modes Canal longe l’Avenue de l’Aunette,
doux et l’intermodalité sur le Dans le cadre de la construc- est remise à niveau avec la rue
périmètre de la Communauté tion du nouveau “Plan“, le Dans le cadre de l’opération Emile Roux (un carrefour à feu
d’agglomération en aména- projet suggère d’améliorer les ANRU du Canal, un projet donne la priorité aux bus). À
geant et en créant des voies liaisons piétonnes jusqu’à la d’axe fédérateur piéton a été l’entrée du quartier, deux voies
réservées et protégées de gare. Un premier tracé les fait envisagé entre les 3 quartiers perpendiculaires partant du
la circulation automobile. Ce passer le long de la voie ferrée, internes au Canal qui commu- site propre sont aménagées :
projet s’intègre dans les diffé- un second traverse la friche en niquent mal ensemble : Cette elles permettent de créer un
rents dispositifs de promotion éliminant la voie en S du site liaison relierait la gare de Bois axe nord/sud jusqu’au Parc
de circulation douce à l’échelle propre. Dans les deux cas de de l’Epine, au Nord, à celle des Loges et la rue du Bois
de l’Ile de France, régionale, figure, la qualité de la liaison d’Evry-Courcouronnes, à l’Est. Sauvage. .
départementale, intercommu-
nale… Il doit permettre de re-
lier les différentes communes
de l’Agglomération entre elles
grâce à l’aménagement des
voies, la mise en place d’une
signalétique spécifique et la
construction d’aire de station-
nement. Approuvé fin 2004,
ce schéma doit se traduire par
des travaux d’aménagement
en 2006-2010.
99
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
La première fonction présente Le premier enjeu concerne les Le second enjeu concerne les Le troisième enjeu concerne
sur le site d’étude est, de loin, conditions d’accès piétonniers infrastructures de transport. le développement du pôle
celle qui concerne les dépla- à la gare et aux équipements Actuellement leur accumula- d’échange. La très bonne ac-
cements. Tous les modes ter- qui l’environnent, la plupart tion chaotique transforme le cessibilité de la gare depuis
restres y sont présents, le site étant dans un état difficilement site en une sorte de champ de l’autoroute A6 crée l’opportuni-
est placé à l’une des sorties admissible pour une ville di- manœuvre. té pour que la gare RER assu-
de l’autoroute vers Evry et Ris gne de ce nom. La gare assu- re plus que sa fonction actuelle
Orangis, et la gare du Bois rant une fonction de desserte, L’enjeu consisterait à remode- de desserte locale. Ce chan-
de l’Epine est un authentique les quartiers riverains sont au ler ces infrastructures et à les gement d’échelle pourrait être
“pôle d’échange“ entre piétons, premier chef concernés. Amé- traiter comme des espaces un argument pour remodeler le
voitures, bus et RER. liorer les conditions d’accès à publics, de manière à donner pôle d’échange et lui conférer
la gare, aux équipements sco- forme à un projet urbain un caractère plus avenant.
laires et de formation profes-
sionnelle et, demain, à l’équi-
pement culturel du nouveau
“Plan“, apparaît donc comme
un geste nécessaire. Sans
lui, la crédibilité de l’étude
et du projet d’aménagement
qui en résultera serait nulle.
100
4. dynamique et intégration urbaine
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
4.1. Economie
région (61,73 %). À l’inverse,
avec 17,03 % du total, l ’indus-
trie représente une part très
supérieure à celle observée
Un important pôle d’emploi en Essonne (7,34 %) et en Ile
de France (7,54 %). Toutes les
Avec ses 100 000 habitants et zones d’activités sont des zo-
ses grands équipements, l’ag- nes d’intérêt communautaire.
glomération d’Evry est un des
noyaux durs de l’économie de À proximité immédiate du site
l’Essonne. Avec près de 60 000 d’étude, deux secteurs d’activi-
emplois, elle s’affirme comme tés sont présents :
un grand pôle d ’emploi au sud
de l ’Ile de France et un pôle - le parc d’activités des Ter-
économique à l’échelon na- res Saint Lazare, qui longe la
tional avec un grand nombre limite communale de Grigny,
d’entreprises parmi lesquelles accueille des entreprises et
la SNECMA, Carrefour, AC- des activités de proximité ;
COR, et des secteurs de poin-
te avec le CNES, Génopole, - le parc d’activités de l’Orme
Ariane, AFM… Pomponne, qui longe l’auto-
Au total, les secteurs d’activi- route, est principalement dédié
tés présents sur le territoire de aux activités logistiques.
la Communauté d’agglomé-
ration (elles y occupent 680 Ces deux parcs, qui forment
ha) accueillent 5 500 établis- une bande continue, imposent
sements privés ou publics. La leur contrainte au site d’étude,
moitié d’entre eux appartien- notamment pour ce qui concer-
nent au tertiaire. Cependant, ne l’accès des véhicules utili-
cette branche d’activité est taires.
mieux représentée dans le dé-
partement (56,01 %) et dans la zones d’activités
102
4. dynamique et intégration urbaine
4.1. économie
Terres St Lazare
L’Orme Pomponne
Bois Sauvage
Un tissu économique diver-
sifié
103
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
Activités commerciales
zones d’activités
104
4. dynamique et intégration urbaine
4.1. économie
À l’initiative de la Communau-
té d’agglomération, différents Les parcs d’activités et les offres fon-
105
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
Quelles perspectives pour développer l’of- Le développement économi- l’une des formes adéquates et comportant un potentiel de
fre en matière d’activités ? que est une des compétences pourrait être celle du parc d’ac- croissance significatif » (note
stratégiques de la Commu- tivités accueillant des PME/ de travail TICE, avril 2007).
nauté d’agglomération, ne se- PMI dans de petites construc-
rait-ce que pour les ressour- tions, comme on en trouve le
ces financières qu’il procure. long de la route de Mennecy. R e c h e r c h e
L’implantation d’activités sur
le site d’étude est donc une L’implantation d’activités
hypothèse digne d’intérêt (le L o g i s t i q u e de recherche n’est pas en-
zonage d’une grande partie du visagée sur le site, la zone
site va d’ailleurs dans ce sens ; L’activité logistique, déjà bien Léonard de Vinci sur Evry
voir carte de la Mission de Dé- présente, n’est pas privilé- leur étant déjà réservée.
veloppement Economique). giée sur ce secteur au motif
Si cette hypothèse devait qu’elle génère peu d’emplois,
prendre corps, quels types consomme beaucoup d’es- C o m m e r c e
d’activités seraient suscepti- pace et procure peu de taxe
bles de s’implanter sur le site ? professionnelle. C’est cepen- Si l’implantation d’activités
dant dans ce secteur que la commerciales sur le site d’étu-
demande est la plus forte et où de ne paraît pas a priori absur-
T e r t i a i r e l’implantation du CEMTICE est de compte tenu de la très bon-
mise très en avant par TICE et ne desserte dont il dispose, il
En matière d’activités tertiai- la Communauté d’Aggloméra- importe cependant de mesurer
res, il semble qu’il y ait actuel- tion, qui soulèvent des enjeux qu’un tel programme, dès lors
lement un manque d’offre au doubles : « une économie sur qu’il entrerait en concurrence
sud d’Orly. D’ailleurs, sur le les haut-le-pied et donc des avec le centre commercial
territoire de l’agglomération, coûts d’exploitation du réseau d’Evry, aurait peu de chances
l’offre de bureaux est insuffi- de l’ordre de 0,8 M€/an » et d’aboutir. Les vicissitudes du
sante et les bureaux existants, une taxe professionnelle cu- projet commercial imaginé sur
ayant vieillis, semblent ne plus mulée (TICE + TRANSEVRY) le site de l’ancienne usine Lu
correspondre à la demande. de 476 k€/an (base 2006) et le démontrent sans ambiguïté.
Si des activités tertiaires une taxe foncière cumulée de
(semi-tertiaires, plutôt) de- 43 k€/an, pérennisées sur le
vaient s’implanter sur le site, territoire de l’Agglomération
106
4. dynamique et intégration urbaine
4.2. les équipements
107
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
108
4. dynamique et intégration urbaine
4.3. population et habitat
population, avec une tendance il est considéré comme « quar- Ferme du Temple
109
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
PLH, 2005
110
4. dynamique et intégration urbaine
4.3. population et habitat
111
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
112
4. dynamique et intégration urbaine
4.3. population et habitat
113
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
Type de logements
PLH, 2005 Densité par logements
PLH, 2005
114
4. dynamique et intégration urbaine
4.3. population et habitat
Perspectives et orientations
115
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
ENJEUX 4
Le dynamisme de la Ville bien placé sur le territoire de L’espace d’étude, acces- La question, sur ce site, est
nouvelle se poursuit. Il faut l’agglomération pour accueillir sible, bien desservi par les moins celle du “quoi“ (quel
construire des logements, des logements, des équipe- TC, offre une opportunité. programme), que celle du
rénover les équipements, ments, des activités… Mais c’est un lieu hostile, “comment“.
accueillir des nouvelles ac- grevé de nuisances, éloigné
tivités. Mais c’est aussi un site hostile, des centres urbains.
frappé de nuisances, environ- L’enjeu urbain, sur ce site, n’est
La Communauté d’agglomé- né d’infrastructures ingrates, Mais c’est aussi un site hostile, pas seulement de définir le
ration hérite, même s’il s’est éloigné des centres urbains. frappé de nuisances, environ- programme à construire, mais
considérablement atténué, du C’est aussi un site où l’habi- né d’infrastructures ingrates, d’intervenir sur la forme de la
dynamisme de la Ville nou- tude a été prise d’y mettre ce éloigné des centres urbains. ville de manière à transformer
velle. Ce dynamisme a permis, que l’on ne veut pas installer C’est aussi un site où l’habi- ce lieu hostile en un espace
sur le plan du dynamisme éco- ailleurs, un lieu où la qualité ur- tude a été prise d’y mettre ce accueillant.
nomique, l’implantation d’un baine n’a jamais été de mise. que l’on ne veut pas installer
grand nombre d’entreprises ailleurs, un lieu où la qualité ur-
et, sur le plan du peuplement, baine n’a jamais été de mise.
l’arrivée d’un grand nombre
d’habitants dans un cadre en-
tièrement neuf.
La Communauté d’aggloméra-
tion continue de se développer
car elle dispose encore de ter-
rains sur lesquels l’urbanisa-
tion peut se poursuivre.
Le site d’étude est un des lieux
où ce développement pourrait
se déployer. Très bien desser-
vi, très accessible, il constitue
un endroit particulièrement
116
Synthèse
Sources
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
SYNTHÈSE
Géographiquement, c’est un
espace qui se laisse mal défi-
nir : ses limites sont floues, dis-
cutables, sa forme est contour-
née, hasardeuse (cf. carte du
“périmètre d’intervention“). Il
est si vague, si morcelé que
l’on peut se demander s’il n’est
pas constitué de l’addition
de plusieurs sites déployant,
chacun, les facettes diverses
d’un problème particulier. Faire
émerger de ces facettes une
problématique globale qui ne
soit pas pure construction in-
tellectuelle s’avère malaisé.
118
synthèse
s’implanter un “équipement structurant“ (un grand hôpital) qui n’a été rem- et même, demain, des liens avec la Région, par le biais du nouveau PLAN,
placé par rien. Cet espace marque un vide de l’histoire urbaine locale, une cet équipement dont l’audience s’étend bien au-delà de l’agglomération
panne dans la logique rigide (technocratique), qui a édifié la Ville nouvelle. évrienne.
Urbanistiquement, cet espace délaissé n’est pas, comme habituellement, Comme c’est un espace qui frôle plusieurs quartiers d’habitat souvent
hors la ville, sur ses franges, mais il est cerné par elle. Il troue l’aggloméra- enclavés, on peut, grâce à lui, leur donner une ouverture et renforcer
tion urbaine et l’aspire par l’intérieur. Il crée une discontinuité forte dans le l’impact des aménagements prévus par les diverses opérations qui y sont
territoire urbanisé. Pour les quartiers d’habitat de Ris Orangis, de Courcou- menées au titre de l’ANRU.
ronnes ou d’Évry installés sur ses bords, cet espace est un non-lieu où l’on
doit, si l’on peut, éviter d’aller. Comme c’est un espace très accessible par la route et très bien desservi
par les transports en commun, qui dispose d’emprises foncières publiques
Bien que personne n’y habite, mais parce qu’il est “en ville“ et qu’il accueille importantes, il offre de réelles commodités et potentialités pour accueillir
une gare, cet espace vide est très fréquenté. Les habitants qui le traversent un programme d’activités, de logements, de commerces, d’équipements…
chaque jour (notamment les jeunes pour aller au collège ou au lycée), les Enfin, comme c’est un espace très fréquenté, très visible, tout ce qui s’y
usagers qui empruntent les transports en commun, les professionnels en réalisera bénéficiera d’une large audience. C’est donc un espace privilé-
formation qui vont à l’AFPA et, demain, les spectateurs qui se rendront au gié pour que s’exprime une “volonté commune“ entre les Villes, la Com-
PLAN, ces milliers de gens forment une population qui se confronte quo- munauté d’agglomération, le Département, … l’Etat. C’est un espace où
tidiennement au caractère inconfortable, insécurisant, démoralisant de cet un projet commun peut faire la démonstration que l’œuvre inachevée du
espace inaménagé. centralisme étatique trouve un heureux aboutissement dès lors qu’il est
porté par des collectivités locales soucieuses, avant tout, de la “qualité“ de
Enfin, paysagistiquement, cet espace est un désastre. Haché par les in- leur développement.
frastructures routières et ferroviaires, barré par les lignes à haute tension,
parsemé de bâtiments sans attaches, envahi par d’anciens champs pas- Dès lors, plus qu’une “entrée de ville“, cet espace pourrait marquer l’en-
sés irrémédiablement à l’état de friche, ponctué d’anciens beaux bâtiments trée dans une nouvelle ère de développement urbain.
passés, eux, irrémédiablement à l’état de ruine, cet espace donne l’image
du laisser-aller, pour ne pas dire du dépotoir. On n’y trouve pas la moindre
intention de composition spatiale témoignant de l’habituelle attention géné-
reuse, civilisatrice, généralement accordée au cadre urbain.
Comme c’est un espace “entre“, on peut, par son entremise, créer des liens.
Des liens entre les villes riveraines ; des liens entre la gare et le territoire ;
119
Entrée Nord de l’Agglomération d’Evry, Diagnostic, mai 2007
120
sources
121
Communauté d’Agglomération Évry Centre Essonne
Place de l’Agora BP 62
91002 Evry Cedex
Tél. 01 69 91 58 58
Fax. 01 60 77 33 68
web.agglo@agglo-evry.fr
Chemin Faisant
38 rue Croix des petits champs
Tél. 01 42 61 49 02
Fax. 01 42 86 04 91
cheminfaisant@free.fr
SEGIC Ingénieurie
ZAC Des Godets
7 rue des petits buissons
91370 Verrières Le Buisson
Tél. 01 69 30 66 66
Fax. 01 60 11 30 50