ST Drezery - Phase 1 - Diagnostic

1.
Le contexte paysager et environnemental

1.1. Entités paysagères : le relief
1 . Le contexte paysager et environnemental p.3
1.1. Entités paysagères : le relief p.4
1.2. Entités paysagères : l’eau p.10
1.3. Espaces naturels et biotopes à protéger p.16
1.4. espaces boisés et agricoles p.22
2 . Un développement urbain peu maîtrisé p.29
2.1. L’étalement urbain p.30
2.2. Des parcelles souvent vastes et des dents creuses parsemées p.34
2.3. Des besoins en équipements qui restent à préciser p.36
2.4. Un équipement commercial concentré dans le centre ancien p.37
2.5.Des déplacements axés autour de la voiture p.38
2.6.Des entrées de villes « inégales » p.46
3 . Urbanisation et extensions urbaines p.55
Premières idées
SOURCES p.73
1
2
DÉFINITION D’UN PROJET URBAIN POUR LE VILLAGE DE ST DREZERY
1. Le contexte paysager et environnemental
3
1.1. Entités paysagères :

le relief
Le village de Saint-Drézéry
se situe à environ 20 kilo-
mètres au nord est de Mont-
pellier dans un paysage de
douces collines plantées de
garrigues et de cultures. Il
a été construit au bas de la
pente d’un petit puech, entre
le ruisseau du Bérange et le
Courbessac, à la limite de
la Plaine et de la zone des
puechs et des collines, à une
altitude de 95m. Au sud du
village s’étend la plaine culti-
vée de Lunel-Mauguio, au
nord les reliefs boisés domi-
nés par le puech des Mour-
gues.
« Le relief est un des élé-

ments constitutif du paysage
de St Drezery. Les Puechs et
les collines ponctuent l’ouest
et le nord du territoire com-
munal et forment les limites
du paysage. Le point le plus
4
haut de la commune étant le grand territoire tels que le
Puech du Mas de Carrat au Puech des Mourges depuis
Sud, qui culmine à 48 m le Devois, ou le château de
NGF» (cf. volet paysager du Montlaur sur une colline du
POS) Bois de Montlaur. Depuis le
Du village, on aperçoit des secteur des Mazes, on aper-
éléments caractéristiques du çoit au loin le Pic St Loup. 2
Vieux village
Le Pic St Loup, vue du secteur des Mazes (1)
Puech des Mourges et château de Montlaur, vue du Trial (2)

5
Le relief aurait pu être une

limite à l’urbanisation du vil-
lage qui, logiquement, aurait
pu s’étendre sur la plaine.
Les risques d’inondation ont
sans doute pesé pour qu’il
s’étale à l’Ouest du centre
ancien, en suivant la D 8 en
direction de Montpellier, là où
le relief est plus prononcé.
Le village semble ainsi avoir
3 1 « boudé » la zone de la plaine
2 qui a conservé ses grandes
étendues de cultures.
5
L’analyse du relief met en
évidence quatre zones dis-
tinctes sur la commune :
- une zone située au Nord
du
Devois;
- une zone qui referme le vil-
lage
à l’Ouest;
4 - la zone des Mas, au Sud;
- enfin, la plaine cultivée, à
l’Est.
Les zones de relief prononcé
6
Le Trial : une butte boisée qui créée un espace tampon visuel sur le village (1)
Un relief prononcé qui permet des vues sur le Devois et le lointain (2)
- La première zone, au nord du Devois, est principalement

composée de vignes et de quelques oliveraies. Ce relief coupe
visuellement ce secteur du village, et ouvre une vue sur le loin-
tain (notamment sur le Puech des Mourges et le château de
Montlaur) et sur l’ouest du village (le lotissement du Devois).
7
- La seconde zone caracté-

ristique referme le village à
l’Ouest sur le seul élément de
relief véritablement marqué
qui limite l’urbanisation. C’est
un lieu de ballade agréable
au milieu de la garrigue, dans
une zone boisée classée,
avec des cadrages ponctuels
sur les vignes, les cours d’eau
en contre-bas et les collines
au loin.
- Au Sud, les Mas sont per-

chés sur deux sommets en
vis à vis. Le vallon entre ces
deux éléments importants du
patrimoine donne une qua-
lité certaine au lieu ; le relief
est très perceptible depuis le
Chemin des Grives.
- A l’Est, la plaine cultivée,

séquencée par les haies et
les « rubans verts » des ri-
pisylves qui créent plusieurs
plans visuels successifs,
s’étend au lointain jusqu’aux
L’Enclave de la Garrigue, avec sa zone boisée classée et les vues dégagées sur les étendues de vignes et les collines (3)
collines basses qui ferment
l’horizon.
8
Le secteur des Mazes, un vallon aux qualités paysagères prononcées (4)
Le secteur des Roubines, zone de plaine avec différents plans visuels et les douces collines au loin (5)
9
1.2. Entités paysagères

l’eau
Un paysage hydraulique
effacé en zone bâtie
« Les ruisseaux ont trouvé

naturellement leurs lits aux
pieds des bassins versants
que constituent les flancs
des puechs et coulent en
contournant ces derniers
du Nord-ouest vers le sud-
est.» (cf : volet paysager du
POS)
Plusieurs cours d’eau par-

courent le territoire commu-
nal de St Drezery. Le Béran-
ge au nord de la commune
est le ruisseau principal. Il
est alimenté par le Cour-
bessac qui passe au sud
du vieux village, rejoint par
le Devois. Le ruisseau des
Mazes « referme » le sec-
teur des Roubines au sud.
L’eau, une entité paysagère effacée par les infrastructures et le bâti
10
1.2. Entités paysagères : l’eau
Si la présence de végétation caractéristique aux abords (bambous, ripisylves…) les rend
bien repérables ponctuellement sur la commune, notamment dans la plaine des Roubines à
l’Est, ils sont par contre quasi inexistants à l’intérieur des lotissements. Au bord des routes
leur présence est signalée par les franchissements plantés de bambous.
Ces cours d’eau structurent la commune visuellement, mais pour l’instant, aucun aménage-
ment de mise en valeur, de promenade de berge, n’a été envisagé, et l’enjeu serait d’offrir
une continuité visuelle et structurante de ces éléments identitaires.
Le Devois franchi par le RD118
Le Courbessac, secteur des Roubines Le Bérange, à proximité de l’ancienne coopérative

11
Le risque d’inondation
Le relief très marqué du-

département (partant dela
Méditerranée et montant-
progressivement versles
Cévennes) influe sur le cli-
mat et les conditions mé-
téorologiques que l’on y
rencontre. Eté très sec suivi
d’un automne aux pluies
abondantes. Le départe-
ment est soumis aux pluies
cévenoles.
Ce phénomène provoquant
de fortes précipitations en
peu de temps est lié à la
configuration géographique
du Massif Central qui joue
un rôle de barrière orogra-
phique, obligeant ainsi les
basses couches atmos-
phériques et les nuages
chargés d’humidité pous-
sés par les vents marins du
sud-est à une ascendance
forcée, qui provoque un re-
froidissement de l’air et par
conséquent des pr cipita-
tions importantes. Orienté
sud-ouest/ nord est, il forme
Zones classées au PPRI aussi une limite entre les
masses d’air chaud et hu-
aléas très importants mide d’origine méditerra-
aléas importants néenne et les masses d’air
atlantiques plus froides.
12
Ces deux phénomènes en catastrophe naturelle
conjugués sont à l’origine (dernière crue majeure).
de précipitations intenses à
caractère orageux caracté-
risées par leur puissance et
leur rapidité d’évolution. POS et PPRI
Le territoire communal à été Entre le PPRI et le POS, les

classé en aléa fort face au zones à aléas forts et les
risque inondation dans le zones inondables ne coïn-
Dossier Départemental des cident que partiellement.
Risques Majeurs (DDRM). C’est le règlement le plus
En effet, le site est particu- restrictif qui est donc appli-
lièrement vulnérable à ce cable. On compte dans le
type de danger. Le com- PPRI un plus grand nombre
mune dispose d’un Plan de zones considérées inon-
de Prévention des Risques dables et inconstructibles
Inondation (PPRI) dans le- dans le secteur des Roubi-
quel sont repérées les zones. Plus au centre du villa-
nes inondables du territoire ge, le POS classe certaines
(zones inconstructibles). zones inondables qu’on ne
retrouve pas dans le PPRI,
Les cartes ci-jointes mon- et inversement, la zone dé-
trent les principales zones finie par le PPRI est à cer-
inondables de la région (en tains endroits plus large.
rouge) ainsi que les por- La zone inondable au Zones classées inondables au POS
tions de cours d’eau de la sud le long du ruisseau aléas très importants
commune qui doivent faire des Riaux est plus large
l’objet d’aménagements (re- dans le POS que le PPRI. aléas importants
calibrage essentiellement). zones inodables (POS)
Il est à noter que la com-
mune a déjà connu en
septembre 2003 une crue
par débordement de cours
d’eau, par ruissellement et
par coulée de boue qui a
fait l’objet d’un classement
13
1
2
7 1
3 4 6
2
5
Situation des coupes de requalibrage des cours d’eau, étude 1997
Requalibrage des cours

d’eau
4
Un étude hydraulique a été
effectuée en octobre 1997
par la direction Départe-
mentale de l’Hérault, afin de
définir le requalibrage des
cours d’eau présents sur 5
la commune, suite à une
étude en amont des risques
d’inondations. Actuellement
aucun cours d’eau n’a été
requalibré. Cette étude est
à prendre en compte dans
les futurs aménagements. 7 6
14
Rejet et pollution : une ré- Cette zone de protection
glementation stricte s’applique à l’ensemble du
bassin versant de l’étang
Le territoire communal se de l’Or**. Elle favorise la
partage en deux bassins protection de l’étang qui est
versants (Vidourle et Etang fortement soumis au risque
de l’Or). Toutefois, l’impact d’eutrophisation (eau de-
du bassin versant du Vi- venant turbide, changeant
dourle sur la commune est de couleur et devenant
minime car il ne concerne impropre à la vie aquati-
qu’une faible partie du ter- que). Ce phénomène ést
ritoire et le site ne possède encouragé par l’accroisse-
pas de cours d’eau impor- ment des activités humai-
tant (au sens hydrologique nes sur le bassin versant.
du terme) se déversant
dans ce bassin. Cette directive impose des
normes de rejet dans le mi-
Les caractéristiques du lieu naturel notamment pour
bassin sont typiques de cel- l’azote et le phosphore.
le du littoral méditerranéen Malgré cela, il semble que
avec un étiage sévère, des la seule application des nor-
débits moyens très faibles mes de rejets des stations
et des crues d’automne d’épuration ne suffise pas
parfois violentes. Enfin, il à améliorer de façon signi-
est à noter que la période ficative l’état de l’étang de
d’étiage s’accompagne d’un l’Or. Seule une réduction
assèchement d’une grande conjointe des apports ur-
partie du réseau hydrogra- bains et agricoles seraient
phique. suceptible à améliorer cet
état (La partie Sud du bas-
Le territoire se situe en « sin versant étant déjà clas-
zone sensible » à la pollu- sée en « zone vulnérable »).
tion au titre de la directive
CEE portant sur les « Eaux
résiduaires urbaines* ».
15
1.3. Espaces naturels

et biotopes à protéger
La diversité du milieu na-

turel
La commune est située

dans un cadre environne-
mental remarquable com-
posé d’espaces naturels
présentant un intérêt écolo-
gique spécifique.
Elle se situe notamment sur

un axe migratoire majeur à
l’échelle nationale. Aussi, la
partie Nord du territoire de
Saint-Drézéry appartient à
une Zone Importante pour la
Conservation des Oiseaux,
la ZICO des Hautes Garri-
gues du Montpelliérais. Elle
a pour fonction d’assurer la
Les axes de migrations des oiseaux conservation et la gestion
Source DIREN des espèces répertoriées.
16
1.3. Espaces naturels et biotopes à protéger
rentrer dans le champs de Certaines portions de ri-
l’obligation de réaliser une pisylve des cours d’eau
évaluation d’incidence dans particulièrement dévelop-
la mesure où ils sont sus- pés possèdent une valeur
ceptibles d’affecter de façon écologique remarquable :
notable le site, compte tenu ces milieux constituent une
de la distance, de la topo- composante importante de
graphie, de l’hydrologie, du l’équilibre des écosystèmes
fonctionnement des éco- aquatiques dans un envi-
systèmes, de la nature et de ronnement exclusivement
l’importance du projet, des agricole. Les ripisylves sont
caractéristiques du site et également des zones d’ac-
de ses objectifs de conser- cueil et de refuge pour de
vation. Toutefois, les opéra- nombreuses espèces ani-
tions uniquement soumises males et végétales ainsi que
à un régime de déclaration des zones de repos pour les
(ex : défrichements) échap- oiseaux migrateurs. Certai-
pent au champs de l’éva- nes ripisylves sont même
luation des incidences. classées en ZNIEFF et / ou
Natura 2000 : les ripisylves
Certains sites faisant partie de la Bénovie, du Bérange,
de la ZICO et présentant un du Lez, du Lirou et du Vi-
intérêt écologique excep- dourle.
Localisation des ZNIEFF et ZICO
tionnel possèdent en plus
Source DIREN
ZNIEFF un classement spécifique
en Zone Naturelle d’Inté-
rêt Ecologique Faunistique
Le territoire de Saint-Dré- et Floristique (ZNIEFF).
zéry est bordé à l’Ouest Ces sites se caractérisent
par la « Zone de Protection par la présence d’espèces
Spéciale » du réseau Na- d’oiseaux très rares et de
tura 2000. La proximité de biotopes favorables à leur
ce site peut apporter cer- nidification (Deves de Pe-
taines contraintes. En effet, ret, pic Saint-Loup, plaine
les projets situés hors d’un de Salinellles, puech des
site Natura 2000 peuvent Mourgues).
17
Zone humide
Une zone humide à été

répertorié sur le territoire
communal en bordure du
Bérange, mais elle ne béné-
ficie à ce jour d’aucune me-
sure de protection. Ceci est
dommage car les zones hu-
mides sont des milieux éco-
logiquement remarquables
qui accueillent une grande
diversité d’espèces végéta-
les et animales spécifiques.
Ces milieux jouent un rôle
important en participant à
la régulation du régime des
eaux et à leur épuration. La
dégradation de ces zones
peut favoriser les risques
d’inondation ou de séche-
resse accrus, la réduction
de l’épuration naturelle des
eaux et la dégradation du
milieu naturel.
Localisation des zones humides

Source DIREN
18
On peut se demander pour-
quoi cette zone humide ne
s’étire pas plus sur la com-
mune, le long des cours
d’eau, et quelles peuvent
être les réelles mesures à
prendre pour protéger un
tel milieu.
Enjeux
- Préserver l’habitat ainsi

que les zones de reproduc-
tion des espèces protégées
- Conserver et entretenir les

espaces boisés, les zones
de garrigues ainsi que les
ripisylves (créer d’autres
espaces protégés?)
- Préserver les zones humi-

des (en créer d’autres?)
Localisation des zones humides présenties sur le territoire de St Drezery
Zones humides DIREN
Zones humides préssenties

19
Ripisylves visible du cours d’eau le Devois à proximité de la RD118
Secteur des Roubines, un paysage structuré par des « rubans » de

ripisylves
Secteur des Roubines, une végétation luxuriante à certains endroits

20
Le régime des vents Le risque incendie
La situation géographique Les feux de forêts sont très

du département (entre les fréquents dans la région
vallées de l’Aude et du Rhô- Languedoc-Roussillon, et
ne) le protège relativement particulièrement dans le
des vents forts d’Ouest et secteur de Saint-Drézéry.
du Nord (Mistral) qui ne Les communes limitrophes
touchent que l’extrémité du territoire sont majoritai-
Est du département (vent rement classées à risque
moins violent que dans la fort dans le Dossier Dépar-
vallée du Rhône mais très temental des Risques Ma-
fréquent. jeurs (DDRM). Malgré cela,
Saint-Drézéry est classée
En revanche le départe- en risque faible ou nul dans
ment est très exposé à la le même DDRM. Cette dif-
Tramontane (vent sec de férence de classement peu
Nord Ouest très fréquent en s’expliquer par l’environne-
hiver et au printemps) qui ment et la géographie du
souffle sur l’ensemble du site.
département. Les vents ve-
nant du Sud et de l’Est (Ma- En effet, la commune ne dis-
rin et Grec) sont plus rares pose pas de grands espa-
mais souvent très violents ces boisés ou de garrigues Localisation des zones à risques d’incendie
et associés à des passages susceptibles de favoriser Source DIREN
perturbés en Méditerranée. la propagation d’un éven-
tuel feu de forêt. De plus, la
zone urbanisée du village faible ou nul, elle ne dis-
est relativement regroupée pose pas de PPRif, ce qui Enjeux
(pas d’urbanisation diffuse ne permet pas de délimiter
Ensoleillement entourée d’espaces natu- d’éventuelles zones à ris- - Limiter l’embroussaillement et entretenir les espaces boi-
rels) et en partie encerclée ques. Néanmoins, les zo- sés
La ville de Montpellier par le Bérange. nes à traiter avec la plus - Favoriser l’activité agricole (entretien du milieu naturel / cou-
compte en moyenne 2700 grande attention seront les pure entre les espaces boisés)
heures d’ensoleillement par La commune étant clas- zones boisées et les friches - Entretien des chemins d’accès pour favoriser la circulation
an. sée en zone à risque bordant le village. des véhicules de pompiers
21
1.4. Espaces boisés et

agricoles
Espaces boisés peu nom-

breux situés pour l’essen-
tiel sur les reliefs
Pour l’essentiel, trois es-

paces boisés proches du
village s’accrochent sur les
reliefs:
- La bande boisée du Pei-

routenque épouse la pente
raide du coteau Ouest du
village et continue de l’autre
côté de la route départe-
mentale 118 avec le secteur
boisé du Puech Haut ;
- Le boisement du puech
Aury, composé de la Com-
bette et de la Lèque au sud,
est morcelé de champs et
de vignes ;
- Sur le site du Trial, le boi-

sement est très réduit et
morcelé par de récentes
plantations d’oliviers. C’est
le seul boisement qui s’in-
Des zones boisées parsemées, pour certaines très vulnérables sère dans le village. Il ac-
cueille une activité de VTT.
22
1.4. Espaces boisés et agricoles
Zones boisées
Zones boisées classées
Alignements de platanes
Haies
Ripisylve
1
Des zones classées et de nombreux éléments végétaux caractéristiques, mais pour beaucoup isolés et vulnérables
23
« En application du code - d’un Plan Simple de Ges- Dans ce classement s’ajou-

de l’urbanisme, les POS et tion approuvé te le parc public du centre
aujourd’hui les PLU peu- ancien de Saint Drézéry
vent classer les bois, forêts, - de catégories de coupes ainsi qu’une parcelle boi-
parcs, arbres isolés, haies définies par arrêté préfec- sée située dans la plaine
et plantations d’alignement toral (AP du 18 septembre au nord-est de la ville. Des
comme espaces boisés à 1978). » (source : http://www.ain. ensembles végétaux spéci-
conserver, à protéger ou à pref.gouv.fr) fiques sont également pro-
créer. Le classement inter- tégés tels :
dit tout changement d’affec- - les platanes de la D54 et
tation ou tout autre mode La dénomination « espa- de la D158
d’occupation du sol. ces boisés classés » (EBC) - la ripisylve localisée le long
Ce classement entraîne le s’appliquent à certaines du Bérange et ponctuelle-
rejet de droit des demandes parties des boisements ci- ment sur ses affluents.
de défrichement. Il soumet tés ci-dessus. Y sont ex- La plus part des boisements
les coupes à autorisation clus: sont situés au POS en zone
préalable, sauf si elles sont ND, non constructible. Ce-
prévues dans le cadre : - La partie sud du boise- pendant, le boisement du
ment du puech Aury. Trial, y compris sa partie
- d’un aménagement fores- classée, se situe en zone
tier en forêt domaniale ou - La majorité des terrains 1NA qui ouvre le site à l’ur-
communale boisés du Trial banisation future.
(1) Zone boisée classée isolée sur le Trial

24
Un Paysage viticole iden- Elles se trouvent cependant
titaire mais en déclin. plus éloignées des zones
habitées :
Dans une région historique- - A l’ouest, le long de
ment viticole, la culture de l’affluent du Vallongue ;
la vigne sur la commune de - Au sud, autour du
Saint Drézéry a façonné le mas du Puech haut ;
village. - Au nord au lieu dit
les châtaigniers.
A proximité immédiate des
habitations les parcelles Conséquemment aux re
cultivées se dispersent ir- tructurations de la filière,
régulièremlent au Sud et à la coopérative viticole de
l’Ouest. Cependant, sur le Saint-Drézéry a fermé de
coteau du Devois au Nord nièrement. Ce bâtiment
du village, une importante modeste, proche de l’e trée
zone de culture regroupe Nord du village, offre par
26 ha de vigne. Clairement son emplacement et sa fa-
visible depuis la zone habi- çade typique de coopér tive,
tée, elle marque fortement un rappel de cette vocation
l’image du quartier. viticole. Un projet préser-
vant ces caractéristiques
Dans un secteur où près de est à élaborer.
60% des surfaces agricoles
sont consacrées à la vigne,
Vignes et oliveraies : un paysage identitaire qui a tendance à disparaître de grandes entités viticoles
sont présentes sur la com-
mune (source : Analyse
vignes
des espaces agricoles et
oliveraies naturels de l’agglomération
de Montpellier, décembre
2003).
25
La plaine de Roubines, de nombreux champs de vignes
Secteur du Trial, des vignes qui créent une qualité identitaire au lieu
Secteur des Roubines, les cultures céréalières

26
L’olivier, une évolution du la beauté singulière d’un
regard tronc tortueux et unique. En
ce début d XXIème siècle,
on assiste aujourd’hui à
Après un regard unique- l’augmentation des parcel-
ment agricole sur l’olivier, les cultivées, et les actions
celui-ci s’est transformé au de rénovation d’anciennes
cours du XXème siècle. En oliveraies se multiplient.
effet, dans les années 1970 Aujourd’hui, l’olivier remplit
et surtout 1980-1990, suite ces deux fonctions, l’orne-
aux arrachages répétés, se ment et la production.
Secteur du Trial, des plantations d’oliviers abandonnées
met en place une mode or- Sur la commune de St Dre-
nementale: on commence à zery, on repère plusieurs
se rendre compte de la va- oliveraies abandonnées,
leur paysagère de cet arbre. particulièrement sur le sec-
Cette prise de conscience teur du Trial, qui façonnent
intervient en même temps une réelle identité au lieu.
que les grands aménage- Dans ce même secteur,
ments urbains sur la côte. des jeunes oliviers viennent
Cette mode a pour but de d’être plantés, notamment
vendre aux touristes un Sud sur des parcelles définies
typique, stéréotypé : lavan- par le SCOT.
de, pierres sèches, oliviers, On retrouve quelques olive-
cigales, pins… D’où la mul- raies encore « en service »
tiplication des espaces verts sur le secteur des Mazes au
dans lesquels apparaît l’oli- sud. Les Mazes, un paysage ponctué d’oliveraies
vier. A ce moment, l’olivier
envahit littéralement les es-
paces verts de l’ensemble
du Sud de la France, jusqu’à
frôler la surreprésentation
dans certaines communes.
Pour les particuliers, c’est
le caractère esthétique qui
prime, avec son feuillage
vert-argenté et pérenne, Jeunes oliviers récemment plantés sur le Trial
27
Classement AOC, un fort Le classement en AOC n’est

potentiel qui ne freine pas pas un frein à l’urbanisation
l’urbanisation puisque l’on remarque des
constructions sur différents
Saint Drézéry se situe dans espaces classés, principa-
l’un des trois secteurs de lement :
l’agglomération Montpel- - Le quartier des Manelly au
liéraine ayant la plus forte sud ;
production en AOC. Ses - Le lotissement du Devois
nombreuses parcelles clas- au nord,
sées en AOC ne sont pour- - La butte du Trial.
tant pas toutes consacrées
à la culture de la vigne. Ces parcelles construites
Nombreuses sont en friche, devraient en toute logique,
boisées ou bien accueillent ne plus bénéficier de l’ap-
des cultures céréalières. pellation AOC.
Par conséquent un potentiel
non négligeable existe pour
le développement d’une
activité vinicole de qualité.
Rappelons que la durée
d’amortissement d’une par-
celle de vigne est d’environ
15 ans (source : Analyse des
espaces agricoles et naturels
Vignes et classement AOC de l’agglomération de Mont-
pellier, décembre 2003).
vignes
parcelles classées en AOC Par ailleurs, des espaces
classés AOC le sont aussi
en « espace boisé classé ».
Des choix devront être faits
car certains espaces boisés
remarquables d’un point de
vue paysager, se doivent
d’être maintenus en l’état.
28
2. Un développement urbain peu maîtrisé
29
1.1. L’étalement urbain
Un étalement le long des

voies historiques et sur
les reliefs à l’ouest
Historiquement, le village
s’est implanté à proximité du
croisement des deux routes
principales, au commence-
ment de la plaine mais à
l’abris des inondations, les
mas, fermes agricoles, se
localisant sur le sommet
des collines.
carte de St Drezery, 1951
30
Dans la période de l’après

guerre jusqu’à la fin des an-
nées 70, le nombre des im-
plantations reste modeste.
Cependant, les nouvelles

habitations ne s’établis-
sent pas dans le prolonge-
ment du centre ancien mais
s’éparpillent, pour l’essen-
tiel, le long de la RD118 en
direction de Montpellier.
C’est le début de l’étale-

ment urbain.
31
La décennie des années 80

voit s’accélérer le rythme de
cet étalement. Le quartier
du Pouzade à l’Ouest de la
RD54, tandis qu’une autre
partie renforce l’installation
le long de la RD158. La dis-
persion loin du centre an-
cien est confirmée.
32
Au cours des quinze der-
nières années le village se
densifie sans réelle maîtrise
de son développement mal-
gré la réalisation de lotisse-
ments pavillonnaires (ex : le
quartier du Devois).
Les conséquences de ce
développement non plani-
fié se traduisent par la pré-
sence de nombreux terrains
vierges mitant le village, un
manque de liaison piétonne,
une absence de commer-
ces et d’équipements dans
les nouveaux quartiers, une
consommation très impor-
tante de foncier et la créa-
tion d’importants réseaux.
carte de St Drezery actuelle
33
1.2. Des parcelles sou-

vent vastes parsemées
de parcelles vides
Une densité hétérogène,

avec un centre compact et
une zone Sud peu dense
A l’exception du centre an-

cien et sans que cela soit une
règle, on note une tendance
à la réduction de la taille des
parcelles à mesure que le vi
lage s’étend.
Ainsi, le nouveau lotissement
au Nord du village offre des
parcelles de moins de 1000
m², comme le quartier du
D vois ou celui autour de la
RD54 au Sud . Le reste du vil-
lage présente de vastes par-
celles pouvant atteindre plus
de 6000 m² qui s’insèrent
dans un tissu urbain distendu
et morcelé.
C’est dans la partie Sud du
triangle fromé par le RD 54 et
la RD 8 que les surfaces de
parcelles sont les plus impor-
Le parcellaire tantes, et on remarque que le
découpage parcellaire s’est
Parcelles +4000m2 fait de manière assez aléa-
Parcelles 1000-2000m2
toire. La taille des parcelles
Parcelles 3000-4000m2 Parcelles 0-1000m2
peut se justifier par l’absence
Parcelles 2000-3000m2 Parcelles centre ancien
34
2.2. Des parcelles souvent vastes et des dents creuses parsemées
d’assainissement collectif et
un terrain argileux qui absor-
be mal les eaux.
Les dents creuses
C’est dans ce même triangle

Sud que l’on retrouve le plus
de dents creuses, de délais-
sés entre les parcelles bâties.
Ces dents creuses se clas-
sent en trois catégories :
- Les petites dents creuses,

qui sont entourées de près
par les parcelle bâties. Il n’y a
pas de grande possibilité de
parcellisation ( ou 2 parcelles
à créer). La construction de
maisons individuelles paraît
s’imposer.
- Les moyennes dents creu-

ses : elles s’imbriquent sou-
vent entre les parcelles bâties
ou sont formées de plusieurs
petites parcelles. Les possibi-
lités d’occupation sont moins
restreintes (construction de
maisons individuelles ou d’un
habitat intermédiaire). Classification des dents creuses
- Les grandes dents creuses:

Petites « dents creuses »
regroupent plusieurs parcel-
les; elles donnent la possi- Moyennes « dents creuses »
bilité de construire des loge- Grandes dents creuses
ments collectifs.
35
fants viennent y jouer après La commune envisage dans

l’école. les années à venir de com-
L’autre lieu de rencontre est pléter ses équipements avec
le stade. Les jeunes viennent la construction d’un restau-
y jouer au foot, se retrouver rant scolaire, d’un gymnase
Station d’épuration près de l’abris bus pour discu- et l’extension de l’école (4
Ancienne coopérative actuelle ter…les parents qui attendent classes). Pour cela, elle pos-
les enfants sortant de l’école sède plusieurs terrains derriè-
se rejoignent sur le parking à re l’école et a inscrit au POS
Plateau sportif proximité de celle-ci. une large zone réservée pour
des équipements. Cette zone
zone commerciale Ces espaces sont regroupés s’étend jusqu’au Chemin de
Ecoles projetée
station d’épuration dans ou à proximité imm diate la Lavande.
projetée du centre et il n’existe aucun .
Extension de l’école lieu public aménagé dans les
Restaurant scolaire et gymnase quartiers plus éloignés. Actuellement insuffisante, la
station d’épuration va être
détruite et remplacée par une
station plus grande prévue
pour 4000 habitants, et sur
Les équipements existants et projetés laquelle se rajoutera dans le
Les équipements temps un module pour 2000
Equipements habitants supplémentaires. A
2.3. Des besoins en équi- Les écoles, le terrain de foot, proximité immédiate de la sta-
Plateau central pements qui restent à la salle Georges Brassens tion actuelle, le POS reserve
préciser un emplacement pour une
Équipements projetés
Ces équipements s’organi- éventuelle extension ; cette
Zone non aedificanti sent dans un même îlot, ils zone n’aura plus lieu d’être
Espaces publics créent une sorte d’espace de avec la nouvelle station.
Emplacements réservés
transition entre le centre an-
Le village possède peu d’es- cien et les extensions situées
paces publics bien aména- à l’Ouest. La restructuration
gés. Le Parc du château est et la mise en valeur de cet îlot
un lieu de rencontre entre les a fait l’objet d’une étude en
anciens du village, les ama- 2002 et d’un projet en cours
teurs de pétanques et les en d’achèvement.
36
2.4. Un équipement commercial concentré dans le centre ancien
2.4. Un équipement com- complété de logements aidés

mercial concentré dans à l’étage (250m2 de loge-
le centre ancien ments, 3 à 4 logements).
L’étude réalisée en 2002 pré-

Les commerces sont regrou- voit une surface de 430 m2
pés dans le vieux village et de commerces.
s’évèreront nettement insuf-
fisants en regard de l aug- Il est envisagé par ailleurs
mentation du nombre d’ha- de créer une zone artisanale
bitants prévue du nombre à l’entrée du ville au sud, en
connexion directe avec le
Projets de commerces
d’habitants lors de l’extension
du village. RD54.
Dès maitenant, la commune
zone artisanale ?
s’apprête à créer un espace
regroupant les commer-
ces existant dans un nouvel
ensemble situé le long de
l’avenue de a Méditerranée,
Les zones commerciales existantes et projetées
Commerces existants
Projet d’une zone de commerces (surface de 430 m2)
37
Hiérarchie des voies et

réserves foncières
Voies historiques
Voies de desserte
Voies internes
Réserves foncières
Parking existant
Parking projeté
38
2.5. Des déplacements axés autour de la voiture
RD118 1
1
La RD118, un voie assez large à l’ouest du village qui peut permettre
des aménagements.
Hiérarchisation des Ces voies font partie du

voies grand maillage qui irrigue les
alentours du territoire, ce qui
explique qu’elles soient rela-
La RD118 et la RD54 tivement empruntées (4 000
véhicules transitant chaque
Ces voies sont très marquan- jour sur la RD 118) :
tes dans le paysage urbain de - la RD118 rejoint le Lien au
St Drezery qu’elles découpent Sud-Ouest et les villages de
en croix. Elles ont joué un rôle St-Jean-De-Cornies et Bau-
décisif dans son urbanisation lieu au nord-est;
extensive (cf précédemment - la RD54 en direction de
les différents étapes de l’ex- Sussargues au Sud et Mon-
tension). taud au Nord.
2
39
3 4
3
La RD118 dans le vieux village : une voie étroite où l’on a des
problèmes de circulation aux heures de pointes (4000 véhicules/
jours). Un feu alterné est envisagé au niveau du bar.
RD118
4
40
5
5
La RD54, au nord est bordée de près par des alignements de pla-

tanes. La voie est étroite et les bas côtés sont très peu aménagés,
limites abandonnés.
RD54
6
41
7
8
Chemin des grives
La largeur du chemin des Azerolles varie selon les sections. A cer-

tains endroits, deux voitures ont bien du mal à se croiser
Le chemin des grives, une Roubines lorsqu’on arrive de

voie d’accès aux Roubines Montpellier. L’aménagement
des secteurs des Mazes de-
vrait conduire à revoire le rôle
Le chemin de Azerolles qui de cette voie.
dessert le triangle Sud du vil-
lage est une petite route dont
la largeur varie en fonction
des sections. A certains en-
droits, deux voitures ont du
mal à se croiser. Elle longe
les mas en sinuant sur la
topograhie, entre maisons
individuelles et espaces en
friche. Cette route est un
8
accès direct au secteur des
42
Stationnement
Un parking public entoure le

plateau sportif. Celui-ci n’est
pas aménagé et très peu
9 10
planté. Son intégration à l’e
vironnement par des planta-
tions, des cheminements pié-
tons est indispensable.
Les stationnements le long du plateau sportif sont

très succinctement aménagés (9).
L’emplacement réservé pour le futur parking près du cimetière à l’est du village (10).
43
Des cheminements piétons discontinus
Cheminements piétons
Réserves foncières
Déplacements piétons village. L’absence d’aména- quartiers, le piéton utilise la

gements piétonniers est parti- chaussée pour se déplacer,
culièrement marquent sur les les véhicules ayant une vites-
La configuration urbaine deux axes structurants du vil- se modérée. Les piétons empruntent facilement les
de Saint-Drézéry favorise lage que sont la RD158 et la voies internes aux lotissements pour cir-
aujourd’hui grandement les RD54, comme l’a soulignée Il est à noter que du foncier culer, mais celles-ci se terminent bien sou-
déplacements en voiture l’étude d’Olivier Kauffmann. est réservé pour des futurs vent en cul de sac et ne communiquent
même pour de courtes dis- Dans les voies des- cheminements piétonniers. pas entre elles pour offrir une réelle conti-
tances à l’intérieur même du servant l’intérieur des nuité de cheminements.
44
Le long de la RD 8, des amé- L’absence d’alternative à la Des cheminements sé-

nagements très succincts ont voiture défavorise et fragi- quencés le long de la
été réalisés pour lise une partie de la popula- RD118 mettant le piétons
les piétons, mais ils restent tion n’ayant pas accès à ce en danger sur plusieurs
sections
ponctuels et n’assurent pas mode de transport (person-
de continuité. On trouve très nes âgées, enfants..) et les
peu d’aménagements piétons familles aux revenus trop
sur la RD58 et ceux existants modestes pour s’offrir une
sont très étroits et semés voiture.
d’embûches. Le piéton se re-
trouve sans cesse confro té à
des obstacles
(platanes, fossés) et à la vi-
tesse excessive des voitu-
res qui le frôlent. L’absence Objectif :
de commerces de proximité - Créer un réseau de cheminement piétonnier
ainsi que les faibles possi- et cyclable à l’échelle du village
bilités d’utilisation de trans- - Mettre en place des systèmes de voiture
ports en commun (2 lignes de partagées (en s’appuyant notamment sur le
bus viennent d’être suppri- dynamisme sein des nouveaux quartiers urba-
mées...) rendent l’utilisation nisés)
de la vo ture prépondérante. - Mettre en place un système de voiture-taxi
favorable aux personnes ayant des difficultés
à se déplacer.
45
L’entrée Nord du village par la

RD54 est caractéristique des
villages de la région montpe-
liéraine. On longe des éten-
dues de vignes et au second
plan, on aperçoit le clocher de
l’église qui domine le village,
environné de quelques toitu-
res noyées dans la végéta-
tion. Malgré leur discontinuité
les alignements de platanes
Des alignements de platanes caractéristiques, mais inégaux (unilatéral puis bilatéral) qua-
lifient frotement l’entrée dans
Alignements de platanes
le village.
46
2.6. Des entrées de villes « inégales »
47
48
Sur la RD à l’Est, l’alignement

de platane nous guide jus-
qu’au centre du village. Après
le premier virage, on aperçoit
la coopérative, qui sert de re-
père.
49
50
Au sud de la RD54, Une longue allée de platanes guide majes-

tueusement jusqu’à l’entrée du village.
51
52
A l’ouest de la RD118, le décor est plutôt dérisoire,

avec des bas côtés en friche. Les habitations ne
sont pas réellement visibles et ne permettent pas
de cerner l’entrée dans le village. On ne sais pour
ainsi dire pas trop où l’on arrive...
53
54
3. Densification et extension urbaine

(Premières idées)
55
Le Chemin des Grives, une

voie dont le rôle est à redé-
finir
Le Chemin des Grives doit,

dans le cadre de l’extension
du village, faire l’objet d’une
attention particulière. Son
statut actuel de voie de des-
serte devrait évoluer : l’ur-
banisation de ses abords et
l’aménagement du secteur
des Roubines vont en faire
une voie assez empruntée,
qui délestera une partie du
trafic de la RD118.
56
Finir le village
Actuellement, le Chemin des
Grives est plutôt étroit. Sa lar-
geur est de 7 m en comptant
les accotements, avec 4m en
moyenne de chaussée (par-
fois moins). Dans son état
actuel, il n’est pas possible
d’y faire passer un trafic im-
portant de véhicules.
Le POS prévoit d’élargir cette

voie, mais dans une pers-
péctive qui ne prend pas en
compte le projet d’extension.
Deux scénarios sont envisa-
gés pour faire de ce «che-
min» une voie de desserte
confortable. Ces deux scé-
narios mettent en évidence le
besoin d’une reflexion sur le
plan circulatoire à l’échelle de
la commune.
57
Extension sud : élargis-

sement du Chemin des
Grives
scénario 1 : Voie à double

sens, plantée, emprise de
15,50 m de large
Un premier scénario prévoit

un élargissement à 15,50 m.
Cette nouvelle voie serait à
double sens, avec un terre
plein planté qui séparerait un
cheminement piétonnier et
une piste cyclable à double
sens.
En ne plantant que d’un seul
côté, en limitant au maximum
la largeur de la chaussée
(5,50 m), on cherche à mini-
miser les acquisitions fonciè-
res nécessaires.
58
Finir le village
Projection en plan de l’em-
prise nécessaire à l’élargis-
sement et au retraitement du
Chemin des Grives (scénario
1, emprise 15,50 m).
On observe que les zones
réservées inscrites au POS
sont très insuffisantes.
59
60
Finir le village
liaison à la RD54, 1er cas de figure
liaison à la RD54, 2ème cas de figure

61
Extension sud : élargis-

sement du Chemin des
Grives
scénario 2 : Voie à sens

unique, plantée, emprise de
13 m de large
Un autre scénario consiste-

rait à traiter la voie en sens
unique sur une partie de son
linéaire. Cette voie mesure-
rait 13 m, avec un terre plein
planté séparerant le chemi-
nement piétonnier et la piste
cyclable de la chaussée.
62
Finir le village
Ce dispositif exige de créer
une autre voie fonctionnanat
dans le sens de circulation
inverse. Elle serait reliée au
Chemin des Grives par des
voies perpendiculaires pour
créer des boucles de circu-
lation internes et assurer la
liaison avec la RD118.
Cette nouvelle voie permet-

trait d’épaissir l’extension
sud.
63
Un maillage de voies traver-

santes serait mis en place afin
de relier le RD118, le Chemin
des Grives et la nouvelle voie
créée.
64
Finir le village
Du fait de la présence du
mas des Mazes, il n’est pas
envisageable de prolonger
ce dispositif à l’Ouest, jus-
qu’à la jonction avec la RD54.
Ce scénario n’apporte donc
qu’une solution partielle au
problème des acquisitions
foncières.
65
Le renforcement du
maillage viaire et des che-
minements piétonniers
L’aménagement des dents

RD54 creuses doit permettre de ren-
forcer le maillage existant en
créant une continuité qui faci-
lite les déplacements piétons
et offre différentes possibilités
d’accès aux véhicules.
Dans le secteur des Roubi-

nes, un nouveau maillage irri-
guerait l’extension à partir du
maillage existant, avec une
voie principale qui relierait le
chemin des Azerolles (conti-
nuité du Chemin des Grives)
et la RD54.
66
Finir le village
67
Scénario A
Le Chemin des Grives est en

partie à sens unique et forme
une boucle de circulation
avec la nouvelle voie créée
au Sud des Mazes.
La partie Est de la voie qui re-
joint la RD 54 reste à double
sens.
68
Finir le village
Scénario B
La partie Sud de la RD54 et

la partie Est de la RD118 sont
mises à sens unique, ce qui
permet de récuperer une par-
tie de la chaussée pour des
aménagements cyclables et
piétonniers.
69
Quel avenir pour le plateau

sportif?
Dans la perspective du surc-

croît de population attendu
pour les 20 prochaines an-
nées, il convient de s’interro-
ger sur le devenir du plateau
sportif.
Cette grande emprise située
en très près du centre du
village pourrait accueillir un
apport conséquent de log-
ments ce qui aurait le dou-
ble avantage, et de conforter
le centre ancien, et d’alléger
le programme de l’extension
périphérique. Cela permettrait
de ne pas développer l’urba-
nisation que par l’étalement
urbain, comme cela s’est fait
depuis 30 ans.
Financièrement, cette vaste

emprise, si elle accueillait un
programme dense, procure-
rait à la collectivité des recet-
tes importantes sans doute
utiles pour équilibrer le bilan
global de l’extension urbaine.
70
Finir le village
Un espace central
La création d’un espace

central dans le secteur des
Roubines prenant appui sur
la ripisylve, permettrait d’ac-
cueillir des équipements (no-
tamment les équipements
sportifs actuellement dans
l’îlot central) a, les espaces
publics entre et de créer un
lien avec le centre du village
et le quartier des Mazes.
Cet espace pourrait égal-
meent accueillir des bassins
de rétention des eaux de
pluie.
71
72
SOURCES
Règlements
- Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté d’Agglomération de Montpellier, document d’étape, Projet d’aménagement et de développement durable 21 décembre 2004
- Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté d’Agglomération de Montpellier, document d’étape, Diagnostic et rapport de synthèse, septembre 2004
- POS de St Drezery , échelle 1/2000 et 1/5000e, POS approuvé par DCM le 20 décembre 2000, modifié par DCM le 12 avril 2007 + zonage des routes et réservations
- Plan d’Occupation des Sols, St Drezery, Règlement ll3, approuvé le 20 décembre 2003
- Plan d’Occupation des Sols, St Drezery, Emplacements reservés, approuvé le 20 décembre 2003
- Plan d’Occupation des Sols, St Drezery, Note sur les réseaux, approuvé le 20 décembre 2003
Zonage assainissements, éch.1/5000e, 28 novembre 2000
- St Drezery, le volet paysager du POS, phase 1 : diagnostic et propositions pour POS ; phase 2 : étude thématique du vieux village et proposition pour POS, Olivier Kauffman, Florence
Durville, juin 1998
Etudes
- Etude pour le réaménagement du centre ville de St Drezery, SCP d’architectes Denis Boyer-Gibaud_François Percheron
- Requalification des départementales, dossier de synthèse, Olivier Kaufman, février 2003
- Présentation du projet de restructuration et de mise en valeur des équipements sportifs et scolaires et des espaces publics associés au Centre du village, Mairie de St dRezery, octobre
2002
- Etude préliminaire « projet de réaménagement du cimetière », Atelier 02, juin 2004
- Ananlyse des espaces agricoles et naturels de l’Agglomération de Montpellier, Unités paysagères, systèmes de productions agricoles, valeurs économiques et pratiques sociales, UMRIn-
novation Montpellier, P.Thinon, F. Jarrige, B.Nougarèdes, G.Pariset, décembre 2003
- Etude hydrolique générale des secteurs urbanisés, présentation, méthodes et résultats, DDE Hérault, octobre 1997
Développement durable/Environnement
- Développement durable, villes, régions…, agir localement, Ed.Alternatives économiques, HS Oratique n°29, mai 2207
- Carte des axes de migration : Atlas régional éolien concernant l’avifaune (réalisé en 2000 – mise à jour en 2005) – Edité par « Méridionalis » Union d’associations naturalistes du Langue-
doc Roussillon
- Carte des risques inondation et incendie : Préfecture de l’Hérault – Dossier départemental des risques majeurs – 2004
- Carte des zones humides : Contours des zones humides – DIREN Languedoc Roussillon – Date de validité 01/01/1996 – Mise à jours tous les 10 ans
- ZICO : Contours des ZICO – DIREN Languedoc Roussillon – Date de validité : 16/09/2003
- ZNIEFF : Contours des ZNIEFF – DIREN Languedoc Roussillon – Date de validité : 16/06/2003
- Zone de protection spéciale Natura 2000 : Contours des zones de protections spéciales – DIREN Languedoc Roussillon – Date de validité : 21/06/2006
Population/habitat
- Enquête annuelle de recensement, INSEE, 2005
- Programme Local de l’Habitat, modification 2007-2012, Urbanis, 16 mai 2007
73

ST Drezery - Phase 1 - Diagnostic

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1.

Le contexte paysager et environnemental

1 . Le contexte paysager et environnemental p.3

1.1. Entités paysagères : le relief p.4

1.2. Entités paysagères : l’eau p.10

1.3. Espaces naturels et biotopes à protéger p.16

1.4. espaces boisés et agricoles p.22

2 . Un développement urbain peu maîtrisé p.29

2.1. L’étalement urbain p.30

2.3. Des besoins en équipements qui restent à préciser p.36

2.4. Un équipement commercial concentré dans le centre ancien p.37

2.5.Des déplacements axés autour de la voiture p.38

2.6.Des entrées de villes « inégales » p.46

3 . Urbanisation et extensions urbaines p.55

1. Le contexte paysager et environnemental

1.1. Entités paysagères :

« Le relief est un des élé-

Le Pic St Loup, vue du secteur des Mazes (1)

Puech des Mourges et château de Montlaur, vue du Trial (2)

Le relief aurait pu être une

Les zones de relief prononcé

- La première zone, au nord du Devois, est principalement

- La seconde zone caracté-

- Au Sud, les Mas sont per-

- A l’Est, la plaine cultivée,

Le secteur des Mazes, un vallon aux qualités paysagères prononcées (4)

1.2. Entités paysagères

« Les ruisseaux ont trouvé

Plusieurs cours d’eau par-

L’eau, une entité paysagère effacée par les infrastructures et le bâti

Le Devois franchi par le RD118

Le Courbessac, secteur des Roubines Le Bérange, à proximité de l’ancienne coopérative

Le relief très marqué du-

Le territoire communal à été Entre le PPRI et le POS, les

Situation des coupes de requalibrage des cours d’eau, étude 1997

Requalibrage des cours

1.3. Espaces naturels

La diversité du milieu na-

La commune est située

Elle se situe notamment sur

Une zone humide à été

Localisation des zones humides

- Préserver l’habitat ainsi

- Conserver et entretenir les

- Préserver les zones humi-

Zones humides DIREN

Zones humides préssenties

Ripisylves visible du cours d’eau le Devois à proximité de la RD118

Secteur des Roubines, un paysage structuré par des « rubans » de

Secteur des Roubines, une végétation luxuriante à certains endroits

La situation géographique Les feux de forêts sont très

1.4. Espaces boisés et

Espaces boisés peu nom-

Pour l’essentiel, trois es-

- La bande boisée du Pei-

- Sur le site du Trial, le boi-

« En application du code - d’un Plan Simple de Ges- Dans ce classement s’ajou-

(1) Zone boisée classée isolée sur le Trial

La plaine de Roubines, de nombreux champs de vignes

Secteur des Roubines, les cultures céréalières

Classement AOC, un fort Le classement en AOC n’est

2. Un développement urbain peu maîtrisé

1.1. L’étalement urbain

Un étalement le long des