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8R 15462 i897-1898

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Année2
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~–-–––1.

BtBUOTHËQUE
DE PHILOSOPHIECONTËMPOBA!NE
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L'ANNEE

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SOCtOLOGtQUt;
SOUSLADtRECTtON
MBLtÊE
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PfefttMtr de MeM~e
ÉMtLE
OURKHEtM
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t la Faenttt
DURKHEIM
dos )eHrM do t'UnivertM do BMdMttit

ATM LA COt.t.ABOttAT«MtM MM.

HtCHARO. ''MUttr )~<M


BOUOt.6, < cenMMectt t )'t]ntTtKtt«t M"B))!tM)<t
LAPtC, )e<<)Md< ceeMMttMt t t'UetnntH <)e)<«tMt
Ë. L6VY, thMtt<<t<««tM4hFtet)M<)ed«))t<t'A!t
FAUOOMMET, fOUOAULT, WUB6aT, MAU99, MUFFAMO. PAXOO), 9'MtAttO
pMfMMtM ttt<)t<t do )Tt))ttntjt<

DEOXIEME ANNÉE (i897 1898)


). MtMO)M9
OtttQtMAUX
B. Bttthhetm. – P~ h) <<~t<i«et de< yt~HCM~xM
~f~ttM.
B. Mnbettcm. Manftft. – BMa< M)' la sotMft W
la /!M)e«<Mt<<t<Mc~cf.
)). – AWALYSES
DM travttuit du t" juittet )t9~ au 30 Juta KM.' .Seete.
<M~ ~)t~M<e, <tHo«'M~, Me)-a~«W<<~t«, ef~f.
«tHf, ~MMom~Mt. Na~ctea~ M~a~. – Z~feM.

PAH1S
ANOENNBUBMAtMtEGERMER BAtLUËttE NT C"
FEUX ALCAN, ËDtTEUR
<08, COULBVAXD SAtNT-OBBMAtM, i08

1099
L'ANNÉE

SOCIOLOGrIQUE
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j. L r

1 /r~ <
UHRAnUi-: FMIJXALCAX

AUTRES TRAVAUX DE M. ÉMtLE DURKHEtM

De ta division du travail social, t vulumetn.S". i893. ? fr. 60


Les B~los de la méthode soctologiquo. i volume in-<a.
'MU. Zfr.60
Lo Suicide (étudesociotugiquc).
) vot. iM.8".<89~ 7 fr. 80

C. BOUGLÉ.– Les sciences sociales en Allemagne, les


méthodes aotuelles.ivo).in-t2,i895. Zff.SO
P. LAPtE. – Les ChdUsattonstunisiennes <MuM!t.M~Ks,
tsRAK-
USTES, étudede psychoto~iesocittte.
EuROt'KESs). vol. in-<2,
<M8. Sh..&0
P. LAP1E.– La justice par l'État, étudede mocatcsociate.i vot.
in-t3, i8!'B 2 fr. 60
G. HtCHARD.– Le Socialismeet la science sociale, i vo).
in.)2, 2"éd. t8M 2 fr. SO

~VBEt'X. tttt'HtHtttt)! t))t CH.~t.ES BtStttSSEY


L'ANNÉE

SOCIOLO&IQUE
t'UHUKK.SOUSL
ÉM!LEDURKWE)M
Pt'ut'e~fcut' de Mciof")!)e A ta t''acnttc d<*a tcttrc" <)e t'Uttivet~ito
(IcBurdcttUï.

.t\)!CLA':()).t..U"'MTt'Mht:MM.

RICHARD, docteur t.. kttre<


COUQLÈ, tHt)tre~ccouf~rcKPC< t t'tthcn'ttr de Motttptttivf;
LAPIE, tmitM do <'ooffn't)M< !t i'Uxht'r'iitf de «omet
Ë. LËWY. r)ttt)!t'c«Mr< i) ht t'MNtttdedmttd'Ai).;
FAUCONNET, FOUCAULT,
HUBERT, MAUSS, MUFFANO, PAROO), F. SWANO,
~M'fe"<fUf<apn~t de t't tmcfii~.

DEMttME ANt~E «[897-1898)

1. MÉMOIRESORIGINAUX
K. B«f)<h<')m. – ~f ff< (/t'/f«<7fu« <~ ;)/«'«aMMM
''<("/tftM.
M. Mnbft et M. M<tn«'). – A'««f w<' la ft«<«<f f<
~<f/Ottt'<M'/KM<ft'<t'<
Il. ANALYSES
Uce trMtux du )" juittet tXi)TaH :iUjuin )K9!).ot-te.
/of/<c~t'MAff/f,<f/<jy'f<w, M««vf/t'< y<««/)'/«< t'«M)t'
M<< <'('attOK«'~Mf. ~«t'/)/M~«y/tfmtt'fft/f. ~<MtW.

PAHIS
AXOEXSE HBHAHUH GHHMKKBAtLHËXE MTC-<
FEUX ALCA)!, ~OMEUR
<08, OOtiHYAHUS.UKT-UKHXAtX,<08

t8<t)a
ToMdroitst~M<<<.
PRÉFACE

Nous avons dit )'an dernier quel était notre programme;


nous n'avons donc pas a t'exposer de nouveau. Le très tavo-
rabte accueil qui a été fait a notre tentative a, d'ailleurs,
prouvé que nous avons été très génératement compris.
H y a cependant quelques points sur lesquels (te~&xpUea*
tions cotnptcmentaires ne seront pas sans utilité.
On peut à volonté nous reprocher ou de n'être pas .assez
complets, ou tie t'être trop et d'élargir outre mesure tes cudres
de la sociologie.Quand,, contme il arrive encore trop souvent,
on ne voit dans 'ta sociologie qu'une discipline purement
phitosophique, une métapttystque des sciences sociales, tes
travaux très définis que nous analysons peuvent sembler
n'être pas à !eur place. Mais notre~principat objectif est pré-
cisément de feagir contre cette manière d'entendre et de pra-
tiquer la sociologie. Ce n'est pas que nous songions nier <
l'existence d'une sociologie géuérate -qui serait comme 'ta <
partie ptntosophique de notre science nous reconnaissons <
même volontiers que la sociologie, à ses débuts, ne pouvait
pas et ne devait pas avoir d'autre caractère. Mais!e tnqmont t
est venu pour elle de sortir de ces généralités et de se spécia-
liser. Elle ne se confondra pas pour cela avec les techniques
speeiutes qui existent depuislongtemps, ou, du moins, elle ne
se confondra avec elles qu'après les avoir transformées. Car
elle ne peut manquer d'y introduire un esprit nouveau. C'est
d'abord la notion de types et de lois qui en est encore trop
souvent absente. Beaucoup de ces disciplines, en enet. res-
sortissent à ta littérature et à l'érudition plutôt qu'a la;
science; elles visent surtout à conter et à décrire des faits'
particuliers plus qu'à constituer des genres et des espèces et!
H ~t~'ACH

.At~t.tÎM~t.
il établir des rapports. tf.t..––t~–'
Maisce que ta sociologieapporte sur-
tout avec elle, c'est le sentiment qu'entre tous ces fuits, si
divers, qu'étudient jusqu'à présent des speeiatistes indépen-
dants les uns des autres, il existe une étroite parenté. Xon
seutement ils sont solidaires au point de ue pouvoir être
compris si on tes isole tes uns des autres, mais ils sout, au
fond, de même nature ce sont des manifestations diverses
d'une même réatite qui est ta reaiité sociale. C'est pour<}uoi,
non seutement le juriste doit être nu courant de la science
des religions, l'économiste au courant de )a science des
mœurs, etc.. mais encore toutes ces dinerentes sciences.
ayant pour objet des phénomènes de même espèce, doivent
pratiquer une même méthode.
Le principe de cette méthode, c'est que les faits religieux,
juridiques, moraux, économiques, doivent tous être traites
) conformément à leur nature, c'est-à-dire comme des faits
sociaux. Soit pour les décrire, soit pour les expliquer, H faut
tes rattacher u un milieu social détermine, à un type dctiui de
société, et c'est dans les caractères constitutifs de ce type
qu'il faut aller chercher les causes déterminantes du phé-
nomène considère. f)r, la plupart do ces sciences sont
encore fermées a cette manière de voir. La science (tes reli-
gions parle le plus gcneratemMnt des croyances et des pru'
tiques religieuses comme si elles ne tenaient à aucun système
social. Les lois de l'économie politique sont d'une telle géné-
ralité qu'elles sont indépendantes de toutes conditions de
temps et de lieu, partant de toutes formes cotteetives ou ne
voit dans t'échange, la production, ta valeur, etc., qu'un pro-
duit do mobiles très simples, communs à toute t'humattH.6.
La science comparée du droit est peut être ta seule qui soit
orientée dans un sens dînèrent par exempte, on a signai
des rapports entre certaines institutions domestiques et cer-
taines formes d'organisation sociale. Encore ces rapproche.
ments sont-ils restés très fragmentaires et sont-ils poursuivis
sans beaucoup de suite et de méthode.
ti y a donc ta une uinvre a tenter qui est urgente et vrai-
ment sociotogique U. faut travailler à faire de toutes ces
sciences spéciales autant (le branches déjà sociologie. Mais
pour cela, il est indispensable d'entrer ctroitement en contact
avec elles, de se mêler à leur vie afin de ta renouveler. Il faut
aborder le détail des faits, non pour en prendre une vue som-
maire, suggestive d'hypothèses philosophiques, mais pour les
t'MXt'AUK tu

étudier en eux-mêmes, pour)n))fr)<at'f)t<'t'&


chercher tocfnmrtfnn~t.~
à les comprendre. A 1.
à les
réduire eu types et en lois qui les expriment aussi
adéqua-
tement que possible, et cela dans un esprit
soeioiogiquo.
Ainsi s'explique et se justifie la nature, parfois très
spéciate,
des ouvragesque nouscomprenonsdaus nos analyses. – Mais,
par ceia tacmoque nous avons cet objectif, nous ne pouvons
songer à être complets dans le sens absolu du mot. Les tech.
niques particulières ont l'habitude d'enregistrer les faits qui
les intéressent, snns se préoccuper de savoir
quel en est l'in-
térét proprement scientifique, c'est.ù-dire dans
quelle mesure
ils sont susceptibles d'acheminer a une toi généraie. L'inves-
tigation des spéciatistes.ne se porte pas toujours sur les choses
qui ont le plus de valeur explicative, précisément parce que
l'explication n'est pas le but déterminant de leurs recherches.
!i serait donc inutile et fâcheux de faire ici un relevé
complet
do tous les travaux qui paraissent chaque année dans ces
différentsdomaines; tes seuls qui méritent d'être retenus sont
ceux oit il est traité de questions qui semblent
appeler des
maintenantta réflexion sociologique. Toutefois, comme toute
sélectionexposea des exclusions regrettables, nous
préférons,
en généra), étendre le cercle de nos choix plutôt
que le
restreindre avec excès; comme il est impossible de garder la
juste limite, il vaut mieux pécher un peu par ptéthore que
par indigence.
Sous l'influencedela sociologie, la classification des sciences
spéciaies et leurs relations mutuelles sont appelées &se trans-
former 0) même temps que l'esprit et )a méthode de chacune
d'elles. Jusqu'à présent, en effet, elles se sont constituées
indépendamment tes unes des autres. La matière sociale n'a
donc pas été répartie entre elles d'une manière
méthodique,
d'après un plan rénéchi mais leurs frontières réciproques se
sont déterminées sous l'influence des causes les
plus contin-
gentes, parfois même les plus fortuites. H en est résulté des
confusioaset des distinctions aussi irrationnelles les unes
que
les autres. Des phénomènes très disparates sont souvent reu-
nis sous une même rubrique et des phénomènes de même
nature partagés entre des sciences différentes. Ce
qu'on
appelle en Allemagne du nom intraduisible de Mh~'AxH~
comprend a lafoisdes études sur les m'nurs, sur les croyances
et les pratiques religieuses, sur l'habitation, sur lu farniHe.
sur certains faits économiques la CM<f«~M<tte/t<f n'est pas
moins cntnpréhensive. Inversement, la demotogie et la géo-
M PtOh'ACB

graphie, qui sont si étroitement en rapport l'une avec l'autre,


commencent seulement à se pénétrer mutuellement. tt im-
porte doueque des divisions nouvelles se substituent à celles
"qui sont en usage. Mais, pour ceta, il faut que toutes ces dis-
ciplines particutiéres soient rapproci~ées. mises en contact,
afin qu'on puisse apercevoir queUes sont celles qui s'appel-
lent et qui tendent les unes vers les autres, quelles sont celles
qui peuvent utilement rester distinctes. On peut donc s'at-
tendre à ce que ia sociologie détermine une redistribution
nouvelle, plus méthodique, des phénomènes dont s'occupent
ces diverses études et ce n'est pas un des moindres services
qu'elle est destinée à rendre. Car nenj~est.plus.cqntraire aux
progrès de la science qu'une mauvaise classification des pro~
Mêmes qu'elle traite. Seulement, il résulte de cette situation
une difitcuttéde plus pour l'économie intérieure det'.ttt~e.
Car comme, présentement,tes travaux dont nous allons rendre
compte n'ont pas été faits pour rentrer dans les cadres d'une
sociologie rationnellement organisée, il est impossible de tes
disposer dans un ordre qui soit parfaitement satisfaisant. On
peut atténuer l'inconvénient, non le supprimer.
En tête de ces analyses, on trouvera, cette année comme
l'an dernier, celles qui concernent la sociologie religieuse. On
s'est étonne de l'espèce do primauté que nous avons ainsi
accordée à cette sorte de phénomènes mais c'est qu'ils sont
le germe d'où tous les autres – ou, tout au moins, presque
tous les autres sont dérivés. La religion contient en elle,
des le principe, mais à l'état confus, tous leséléments qui, en
se dissociant, en se déterminant, en se combinant de mille
)! manières avec eux-mêmes, ont donné naissance aux diverses
manifestations de la vie collective. C'est des mythes et des
légendes que sont sorties la science et la poésie; c'est de l'or-
Nemantique religieuse et des cérémonies du cuite que sont
venus les arts plastiques; le droit et la morale sont nés des
pratiques rituelles. On ne peut comprendre notre représenta*
tion du monde, nos conceptions philosophiques sur l'âme,
sur l'immortalité, sur la vie, si l'on ne connaît les croyances
religieuses qui en ont été la forme première. La parenté a
commencé par être un iien esaentieiiementreligieux !a peine~
le contrat, le don, l'hommage sont des transformations du
sacrifice expiatoire, contractuel, communiel, honoraire, etc.
Tout au plus peut-on se demander si l'organisation écono-
mique fait exception et dérive d'une autre source; quoique
f'K~AMB v

nous ne le pensions pas, nous accordons que la question doit


être réservée. tt n'en reste paa moins qu'une multitude de
problèmes changent complètement d'aspect du jour o&Fona
reconnuleurs rapports avecta sociologiereligieuse. C'est donc
do ce côté que doivent se porter les etïorts. ti n'est paa, d'ail.
leurs, de science sociate f(ut soit p)us susceptible de progrès
rapides; car les matériaux réunis sont d'ores et déjà très abon-
dants et murs pour une élaboration sociologique. Voilà pour-
quoi les deux mémoires que nous publions plus loin ressor-
tissent à cette même science. Cette coïncidence n'a rien de
fortuit. Mai~il nous a pai'u qu'il était utile d'appeler sur ces
recherches l'attention des aociotogues, de faire entrevoir com-
bien riche est la matière et tous les fruits qu'on en peut
attendre.
Peut-être, il est vrai, les sociologues pressés trouveront-ils
cette procédure inutilement compliquée. Pour comprendre les
phénomènes sociaux d'aujourd'hui dans la mesure nécessaire
pour eu diriger l'évolution, ne suffit-il pas de les observer tels
qu'ils sont donnés dans notre expérience actuelle et n'est-ce
pas faire une œuvre de vaine érudition que de se mettre a la
recherche de leurs origines les plus etoignees? – Mais cette
méthode rapide est grosse d'iXusious. On ne connatt pas la
réalité sociale si on ne t'a vue que du dehors et si t'on en
iguore lu substructure. Pour savoir comment elleest faite, il
faut savoir comment elle s'est faite, c'est-à-dire avoir suivi
dans l'histoire la manière dont elle s'est progressivement
composée. Pour pouvoir, avec quelques chances de succès,
dire ce que sera, ce que doit être la société de demain, il est
indispensable d'avoir étudie les formes sociales du passé
le plus lointain. Pour comprendre le présent, il faut eu sortir
Maissi, sur ce point, nous ne pouvions déférer aux obser-
vations qui nous out été faites, it en est d'autres que nous

(t Mm!jjicnentend)),t'importante<)«<'n~us attribuuMaiMta )aoofio.


)of:ieretitfieusc tUM-unptucnt
M'httpthjtte quelardt)ji..Kdui\-H,dan5 lestoci~.
tés <n-(ue)!M.j'er je mf-tner ûk' <)u':tutrpf"i.En un sen: !n cunt'tut!t')tt
e<'ntrain- serait)))usfondée.t'nTist'tnentpar'-cfjuetn r<'t)~i.)n estmtfnit
f))ed~itde
pri)Mitif, en
plus ptus cedt'rta ptaceauxf"noeas"fM)p!! nou-
velles()))'<;)!)'
a cnjtcndft'c!t'uor t'<m)))ryttdrt- ces f"nnc)!n~M\'t')te!,
il
fnntles mtt'u-herah-tt)-!)originesrcti~'c~sea, tt)!U!isans)osc~nf~udrc avec
)Mfaitsr<!iij:icMX proprementdits. th-tn~tx-,chf-xt'inditidn,defe queta
temationestte fnitprimitifd'ut )c<)f~ucHt'tt!! itt)c))p)'tuc))M
Mptrieurei
tonto'rtic!par\i<!de~)MbiMi~'ns. il liesuit pasquet'etpritd'una'tutt''
ct))tiv< tujtmnt'hut surtout,nex'dtfaitttue<tescnsatit'ns.Au'-«ntmit-c,t'im.
portaufe detcurrôle ditxixncHntpfurct)net'intcHijtcnee sedcYetoppe.
Vt )'KKt-CH

avons6te heureuxde mettreà profit.Aussino croyons-nous


pas nous tromper en disantque le présentvolumeest sensi-
btementen progrèssur ftonatue.Leuombrodestravauxana-
tyses est beaucoupplus considéruble.Nous nous sommes
eRofeesd'enreudrele classementaussirationnelqueposstbte.
NousavousmêmeconstitueunesectioneutieretnentuouveUe
(Morphologie sociale)sur t'importancede laquellenous nous
permettonsd'appelerl'attentiondu lecteur. Huun,un Index
alphabétiquedes matièresa étéajouteat'ouvrageet eu rendra
le maniementplus commode.D'autresam6)iorationsseront,
sans doute, possiblesdans l'avenir.?!ou8ne nousferons pas
fautede les rechercheret nousaccueilleronsavecempresse-
ment cellesqu'on voudrabiennoussuggérer.

E. J).
L'ANNEE SOCI OLOGIQUE
1898

PREMIERE
PARTIE
M6MORES
ORIGINAUX

))HL.\ Di~'ixmox
h!SI'nt'X<tMt'~HSHHLI(.tËLX
)'"f~.f;!))t.)!))CttK))Kn)

Puisque la sociotogie reiigieuse traite des faits rc-iigioux.


elle doit commencer par les dennir. Nous disons
li/ils ~t.
~<f«.r,et Hou/« ;'<<(«) t':n' )n n'tigion est ttt) tout de pheno-
mëoes religieux, et le tout ne peut ctre détint
ftu'Mprestes
parties. !)':)ineurs, il y uue multitude de nMttifcstatious
retigieuses qui ne ressortissent couenne t-c)isio)iproprement
dite; il y a, toute société. des croyances et des pratiques
epurses, individuelles ou locales, qui ne soot intégrées dans
aucun système détermine.
Cette définition initiale ne saurait 6vi(temmentavoir
pour
objet d'exprimer l'essence de )a chose tiennie. Elle ne peut que
délimiter le cercle (les faits sur lesquels va porter la recherche,
indiquer à quelssignes ou iesreconnait et par on ils se distin-
guent de ceux avec lesquels ils ponrraipntetre confondus.
Maisquoique cette opération preiiminaire ne touche
pas direc-
tement au fond des choses, elle est indispensable si t'on veut.
savoir avec quelque précision de quoi l'on
parle. Pour qu'elle
soit utile, il n'est même pas nécessaire qu'etie donne des a
pré.
sont des résultats rigoureusement définis, t) ne
peut être
question do trouver d'ombtee les frontières exactes qui deiimi-
2
S! L'AXS~E SOCtOLOOQUE. tttCS

tent le domainedu religieux, si tant est qu'il y en ait. Nous


ne pouvons que reconnaître en gros le terrain, eu prendre une
première vue, dégager et caractériser uu groupe important de
phénomènes qui doit appeler avant tout autre l'attention du
savant. Si modeste que soit le problèmeainsi pose, on verra
que lu manière dont on le résout n'est pas sans influence sur
Fomentation generate de lascience.
C'estdirequc, pour procédera cette définition, uous devrons
commencer par laisser complètement de cote ridée plus ou
moins flottante que chacun de nous peut se faire de la reli-
gion car c'est le (ait religieux tui-meme qu'ii s'agit d'at-
teindre, uon la manière dont nous nous le représentons. it
faut sortir do nous-mêmes et nous mettre en face des choses.
La muthode pour y parvenir est, d'uiiiours, fort simpleet nous
l'avons assez souvent exposée pour qu'il u'y ait pas lieu de
la justifier a nouveau. Si, parmi tes faits sociaux, il s'en
rencontre qui présentent en commun des caractère? immé-
diatement apparents, et si ces caractères ont une suffisante
aiïinite avec ceux que counote vaguement, dans la langue
commune, le mot de religieux, nous les réunirons sous cette
même rubrique uous en feronsainsi un groupe distinct, qui
se trouvera tout natureitement défini par les caractères
mêmes qui aurjnt servi à le constituer. Sans doute, il sera
possible que le concept ainsi forme ne coïncide pas de tous
points !)vccla notion qu'on se fait couramment de la religion.
Mais il n'importe car notre but n'est pas simplement de pré-
ciser le sens usuel du mot. mais de nous donner un objet
do recherche qui puisse être traite par les procèdes ordi-
uatires de la science. Or, pour cela, il faut et il suffit qu'il
puisse être reconnu et observé du dehors et qu'il comprenue
tous les faits susceptibles de s'éclairer les uns les autres,
mais ceux-lu seulement. Quant a la faculté que nous nous
accordons de conserver néanmoins le terme vulgaire, elle se
justifie sans peine du moment que les divergences ne sont pas
assez importantes pour rendre nécessaire la création d'ua
mot nouveau ·
Puisque cette définition doit s'appliquer à tous les faits qui
présentent les mêmes caractères distinctifs, nous n'uvons pas
à faire de choix entre eux, selon qu'ils appartiennent aux

(t) V. l'exposé())«!)
completdecetteregtede méthodedansnos n~ttt
<<<
f«M)~</<.sociol.,p. 43et BUtv.
tt. OUKKHEtM.– tt~'tXtTtOX DE!! PHt~'OMÈ'OMnELtGtEUX 3

espèces sociales supérieures ou bien, au contraire, aux formes


les plus humbtes do la civilisation. Les uns et les autres
doiventêtre réunis dans ta même formuie.s'iis ont les mêmes
caractéristiques. Une telle promiscuité répugue, i) est vrai,
à certains esprits. Ne voyant dans tes rotigions des peuples
primitifs que des superstitions grossières, iis se refusent &
les rapprocher trop étroitement des cultes idéalistes desj
peuples civilisés. Tout au moins, dit-on, ce que tes pre-j
mieres peuvent avoir de proprement religieux n'y est encore
qu'à l'état rudimentairo. C'est un germe indistinct qui ne se
détermine qu'en se développant. Si donc t'en veut arriver
à en connattre la nature véritable, c'est au plus huut point
possible de son évolution qu'il faudra t'observer; c'est aux
formes les plus épurées du christianisme, et non pas a la
magie puérite des Australiens ou des froquois, qu'il faut
demander les éléments de la définition cherchée. C'est seu-
lement quand la tw«'t' ~<«M a un) été définio de cette ma-
nière qu'il sera possible de revenir aux autres, pour y dis-
tinguer ce qu'elles peuvent contenir de religieux – Mais
a quel sigue rcconnaitt'a-t-on qu'une rctigion est supérieure
aux autres A ce qu'elle est plus réccuto? Mais le maho-
jnétisnto est postérieur au christianisme. A ce qu'elle pré-
sente mieux tes caractères de ta religiosité ? Mais pour pou-
voir s'en assurer, il faut déjà connuitre ces caractères; on
tourne dans un ccrcte. En réa)!té, les déunitions que fou
établit par cette méthode ne font jamais qu'exprimer, sous
forme abstraite, tes préjugés confessionnets des savants qui
les proposent; elles sont donc dénuées de toute vaieur scien-
tifique. Si nous voûtons arriver à des résultats plus imper-
sonnets et ptusobjectifs, il faut avoir soin do mettre a l'écart
toute prénotiuu et laisser les choses se classer, pour ainsi
dire, d'ctios-momes, selon leurs ressemblances et leurs dif-
férences,a quelque époque de l'histoire qu'elles se rapportent
et de quelquemaniérequ'cties affectent notre sensibilité incli-
viduelle.
Mais, avant d'appliquer nous-méme ces principes, il n'est
pas sans intérêt d'examiner quelques-unes des définitions qui
sont le plus en usage.

0) V. K. CaM, Me ~t'oMfoMo/Mtf/xx),), j). 40. Cetteph'ûcfttjjatit'tt


théologiqueet confeMionnetIcest. d'alllours, ttase:!gëncmte da<Mtrente
anthropologiqueanglaise. V. tgatemeat le livre de Je\'ea<.
4 L'AXXKK~OOLOC~CH.~f!!

Dans son M<'<7f/t«'f~!<!/'<.s'cjCMf'c~M <'f/~<ot)stp. tf;, Max


Mutteradunné la dcfinitiou suivante:'La roti~ion est une
fucutté de l'esprit qui.rend t'hommeeapabip de saisir t'i)t-
fiui sous des nums différents et des déguisementscttan~eants.
Sans cette htcutté.nuite religion ne serait possible, pas mOne
le cuite le lrlus dorade (i'id')teset de fétiches, et, pour peu que
nous promus l'oreille, nous pouvons entendre dans tonte
rotigiou un geunsseniOtt de t'esprtt, le bruit d'un ellort pour
coucevoir l'incoueovubte. pour exprimer t'inexprimatjtOt uno
aspiration versrittnni. Ditnsun ouvraseutteneur', il tniun-
tient cette définition dans ce qu'eite a d'essentiel. La reUgion
consisterait donc en un système de croyances et de pratiques,
rotatives & un KMfto<~«W,intpenetrabte aux sens comme il ta
raison elle se dt'fhnritit par son objet, qui serait le niOnc
partout, et cet objet, ce serait le mystère, t'inconnaissaM'
I'iocomp)'L'))e))si))tc.C'est a cette tneme conclusion qu'arrive
Spencer et, avec lui, toute t'ecote a~ufMticistu: Les religions,
diamétralement opposées par leurs dugtncs oniciets, s'accor-
dent cependant,(lit-il, :<reconnaitretacitetnentqneie monde,
avec tout ce qu'il contient et tout ce qui l'entoure, est Mn
mystère qui veut une expiicittion H elies consistent donc
essentiellement dans < ta croyance a t'omniprésence de
quelque chose qui passe t'inteitigcnce'
Mais, outre que ces fonnutes sont bien vagues, elles ont te
tort de prêter aux peuples primitifs, et même aux couches
inférieures de ta popntution citez les peuples les plus avancés'
une idée qui leur est complètement étrangère. Sans doute,
quand nous les voyons attribuer à des objets insignifiants des
vertus extraordinaires, peupler t'universde principes étranges,
faits d'éléments si disparates qu'iisen sont irrepresentaMes,
doués de je ne sais quelle ubiquité inintelligible, nous trou-

«) Ot't.f/t'Mf
<<T<)/);)<'M~)~/f'~< tWf;if«)M,Paris,)te)nw<U<); 1870,p.St.
Ont'(:t)<M)u';)-!t 'hnsrftR'
<jUt;, ut
<)6fi<)it!~n dan:cettes qui suh'ft. c'est
tttrfOiftonqui '<) <)(;nni'non te fuith')i);icux.t)n supposeque touten.'ti-
~ion est une rcaUtf<m': c f'otf'ursnetteutcnt <)Mcnnht~et qu'euena
laissepasde fait reU~icux fn dt-i~n's(t'e)te;conceptionf)uiosttoind~trc
attcfjoutcaoxfttit!
(-2.<fMt;c~:))'iMc)~.tr. ff.. p. M-SU.– CHU-, t. p. 60et euh'.
K. ))L'KtiUK)M.
– ));!t'')\'tT)')S
OK~t'ttHKMt&SHt
HKt.tUtKt.'XS
vous volontiers A ces conceptions un air de mystère. H nous
semble que des hommes n'ont pu se résignera (tes idées aussi
déconcertantes pour nutre raison <)uep:u' impuissance d'eu
trouver qui fussent ptus rntionneitt's. Hn reatite, pourtant,
ces explications qui nous surprmuK'nt paraissent au primitif
tes plus simples du monde. i) n'y voit pas une sorte d't<<f<))M
/<~<nù taqtteiic t'inteitigence ne recourt qu'en désespoir de
cause, tuais ta manière ta plus itt)U)'diate de se représenter
ft de comprendre ce qu'ii observe autom' de lui. t'uur lui, il l
n'y a aucun mit'acieùce qu'on puisse, de ia voix ou du geste,
commander aux déments, tn'reter ou précipiter les mouve-
ments des astres, susciter la pluie en imitant le bruit qu'elle
fait en tombant, etc. Aussi, dans certains cxs, te premier venu
peut-il exercer cet onpire sur les ciioses, quelque énorme
qu'il soit à nos yeux il sutnt de connaitre les recettes elli-
caees Si,dansd'autrescirconstances, ou ne peutreussirqu'a
condition de h)ire intervenir certainsetres particuliers, prêtres,
sorciers, devins, etc., c'est que ces personnages privilégiés
sont directement en communication avec des sources d'éner-
gies exceptionnellement intenses. Mais ces énergies n'ont rien
de speciatetnent mystérieux. Cesont des forces, comme celles
que le savant conçoit aujourd'hui et auxqueites il rapporte
les phénomènes qu'il étudie. Sansdontf.eiies ont une manière
dinerente do se comporter cites ne se laissent pas manier et
discipliner d'après tes mêmes procèdes. Maistes unes et les
autres sont daus ta nature et à ta disposition des hommes,
quoique tous ne soient pas en état de s'en servir.
itien ioinde voir du surnaturel partout, le primitif n'en voit ¡
nulle part. En eïïet, pour qu'il put en avoir l'idée, il lui fau-
drait avoir aussi l'idée contraire, dont ta précédente n'est que
la négation it faudrait qu'il eut te sentiment de ce qu'est un
w~'etM<Mf< et il n'est rien do moins primitif. C'est une con-
ception qui suppose que nous sommes arrivés à nous repré-
senter les choses comme liées entre elles suivant des rapports
nécessaires, appelés lois; nous disons alors d'un événement
qu'it est naturel quand il est conforme à celles do ces lois qui
sont connues ou, tout au moins, quand ii netes contredit pas,
et nous le qualifions de surnature) dans le cas contraire.
Mais cette notion de lois nécessaires est d'origine relative-
ment récente; il est des règnes de la nature d'où elle est

')) V.FfMer,':oMMBot~A,p. 13et iuiv.


M L'AXXKEMC)Om(!~CH.MM

encore presque complètement absoute et surtout il n'y a


qu'une petite minorité d'esprits qui en soient fortement péné-
trés. Par conséquent, pour quelqu'un qui est resté étranger à
la culture scicntitique. rien n'est en dehors do ta nature,
parce que, pour lui, il n'y a pas de nature. 11multiplie incons-
ciemment les miracles, non qu'il se seute entouré do mystères,
mais. au contraire, parce que les choses n'ont pas do secrets
pour lui.
Aussi ce qui est miracle pour nous ne t'est-it pas pour lui.
Comme son entendement n'est pas encore formé (car t'enton-
demettt Ut:se forme qu'avec et par lu science), c'est avec sou
imagination qu'ii pense le monde. Or l'imagination, dans in
mesure uù e!tecstabandonm''ca eiic-méme.procede librement
&ses combinaisons, sans rien sentir qui la gcno car les états
intérieurs qu'elle éiabore, à savoir )cs images, sont faits d'une
matière tellement inconsistaute et plastique, les contours en
sont tellement indécis et flottants qu'ils se plient docilement
à tous les caprices du sujet. Ceiui-ci n'a donc aucun mal les
disposer dans l'ordre le plus conformeà ses désirs, a ses habi-
tudes, aux exigences de sa pratique; c'est dire qu'ii n'a aucun
mai à expHquer. Si i'intciiigence humaine a réellement des
limites, ii n'en sait rien car it ne )es a pas atteintes. Ce qui
nous donne cette impression de la limite, de la borne rosis.
tante, c'est t'enort que nous sommes obliges de faire quaud,
ayant entin compris qae, pour connaître les choses, il fautt
sortir de nous-mêmeset nous mettre à ieurecoie,nous travail-
tons u'nous en saisir, u tes ramèneranous, et que nous les sen-
tons pourtant nous échapper en partie. Cettepeine, cette sout-
franco, ces explications lahorieuses et incomplètes, l'homme
ne les connait qu'une fois parvenu à un certain degré de
développement montai. Supposons réalisée, pour un instant
la science la plus parfaite que puisse rêver l'idéaliste le plus
intransigeant imaginons le monde tout entier traduit en cou'
cepts ctairs et définis, l'our quiconque posséderait cette-
science intégraie, il n'y aurait évidemment plus de mystère
dans l'univers toute ta réalité lui apparaîtrait en pleine
lumière, puisqu'elle serait réduite tout entière en un sys-
tème de notions maniables, qu'il tiendrait, pour ainsi dire,
dans le creux de la maiu. Eh bien, un esprit tout à fait in-
culte se trouve dans un état analogue pour des raisons oppo-
sées. Pour lui aussi, tout s'explique aisément, car, pour lui
aussi, l'univers ou, du moins, la partie do l'univers qui l'in-
K.t)CK)())K)M.
– Pf!t'tX!TMX
)))!< PH)~XOM~)!it
nK).)at)!rx 7
((''rosseest toute exprimée en un système d'états intérieurs
dont il disposeavec la même facilité. Sans doute, ta substance
de ces deux esprits est très dinérente. L'un est fait exclusive-
ment de vagues et confuses Images; l'autre, d'idées etairos. Le
premier a conscience que la nature lui cède parce qu'il l'a
conquise; le second ne sent pas qu'elle lui résiste, parcequ'il
ne l'u pas encore abordée. Mais, en un sens. te résultat, est te
même pour i'un comme pour l'autre, le mystère n'existe
pas.
Ainsi l'idée du mystère n'a rien d'originel. Ktte n'est pas
donnée & t'honnie, mais c'est t'homme qui t'a forcée de ses
propres mains. It l'a construite progressivement en m'hue
temps que contraire; car elles se supposentt'une l'autre
et ne peuventpas évoluer séparément. Aussi ne joue-t-ette un
ro)e important que dans un petit nombre de retirions très
avancées,et encore n'en est-elle pas le tout. On ne peut doue
en f.tire la caractéristique d''s phénomènes religieux sans
exclure arbitrairement de la définition la plupart df's faits a
définir. C'est singulièrement restreindre te domaine de la
religion que de le réduire à ne comprendre que quelques
dogmes ciu'utiens.

Une autre définition. plus popuifurc encore, exprime la


religion en fonction de l'idée do Dieu. La reiiition, dit
M. Reviiie, est ia détermination de ia vie humaine par le
scntintentd'un iiot unissant l'esprit humain a l'esprit mysté-
rieux dont il reconnaît ta domination sur le monde et sur
iui-mome et auquel il aime Il se sentir nui'. Le mot de
mystère se retrouve, il est vrai, dans cette formule comme
dans ta précédente mais il n'y joue qu'un rôle secondaire et
en pourrait être retiré. Ce qu'elle a de vraiment essentiel, c'est
qu'elle fait consister la retigion dans une sorte d'éthique
supérieure, ayant pour objet do régler les rapports de
l'homme avec certains êtres, de nature surhumaine, dont il
est censé dépendre. Ce sont les divinités.
Au premier abord, la proposition paratt incontestable
comme un truisme. L'idée de Dieu et l'idée de religion sont.
eu cnet, si étroitement tiées dans nos esprits qu'elles nous
semblent inséparables et, d'un autre côté, nous sommes accou-
tumés à nous représenter tout dieu comme une puissance

à <'AM<<M)W
(t)PfO<~<)M~))M desX~MMX,
p. 3t.
K t.A'<HK~CH)t.Uti)~'L'K.)M)t

qui domine t'humnx'et qui lui fuit la loi. 11 n pourtant des


religions tout e))tiere.<quine répondent pas a cette détioition.
Hn premier lieu, s'en faut que les dieux aient toujours
étécutx.'us de cette manière; i'ttontmc, très souvent, les traite
sur le pied de la plus parfaite égalité. Sans doute, il dépend
(feux Utidsils ne dépendent pas moins de lui. it :t iwsoin de
leur euncours, mais ils ont besoin de ses sacrifices. Aussi,
quand il n'est pas content de leurs services, leur snpprime-
t-il toute offrande; il leur coupe les vivres. Les rotations
qu'i) soutient avec eux sont d'ordre contractuel et ont jtour
hase le <~ «f f~M. t'ne fois que te sauvage :t oflert a son
fétiche ses offrandes selon ses moyens, en retour, il exige très
fennement ia prestation réciproque. C'est ()ue, quoique
Krandc que soit sa peur du feticiK', cependant i) nefaut pas
se représenter )c rapport qui existe entre eux comne si le
sauvage était neeessairentent et dans tous les cas soumis à
sou fétiche, comme si le fétiche était au-dessus du SMUvage.
Ce n'est pas un être dénature supérieure a sou adorateut;
c'est un sauvage lui aussi et qui doit être, le cas échéant,
truite comme tel Aussi, se refuse-t-ii & faire de bonne
votontc ce :[u'on lui demande, malgré les prières qu'ou lui
adresse et les dons qu'on lui présente Ators, it faut le con-
traindre en le maltraitant par exempte, si la chasse n'a
pas ctC heureuse, on lui donne fe fouet. Ce n'est pas toute-
fois qu'on doute de sou pouvoir; car, une fois la puuitioli
infligée, on se récoucilieavec lui, ou i'habitie de nouveau, on
lui (ait de nouvettes offrandes. On suspecte seulement sa
bonne volonté et onespère qu'une correction opportune te fera
revenir il de meilleures dispositions. Eu Chine, quand le pays
sounre d'une sécheresse trop prolongée, on construit un
énorme dragon de papier qui représente le dieu de la pluie
et on le porte soiennettement en procession mais, si la pluie
ue vient pas, on t'accable d'injures et on le met en pièces En
pareil cas, les Comanchesfouettent un esclave qui est censé
représenter te dieu. Une autre manière de forcer le dieu de
la pluie à sortir de souinaction est d'aller le troubler dans ses
retraites pour celaou jette des pierres dans le lac sao'eou il
est censé séjourner

(t) Scht)ttM,f'e/<f/<fw«Nt,
p.):M.
(2.fluc,/'t'm/w<'c/oftc' ). !<i8
~;(<oM<'MB«M.!yA,t,)i).
H.))(H(;f)H)M.–t'Hnxt'm)~MKS)'m!\)mj::XtH)t)!t.h,)KL- !)

Ou pourrait multiplier les exemptes où t'eu voit que


i'i'onmo ne MH fait souvent pas une h'fs haute idée des dieux
qu'ii adore.C'est ce que prouve aussi la facilité avec laquelle
il s'attribue à iui-môme ou confère ;'(sessembiat~iesun carac-
to'c divin. Les Hommes-Dieuxsont, en effet, très fréquents
dans tes sociétcs inférieures il faut si peu (te chose pour
avoir droit a cette dignité qu'elle est (jue)que peu prodiguée.
Dansl'Inde, quiconque est un peu remarquabie parsavaieur,
par sa forceou par quoique autre qualité porsouneiie, obtient
(aciiemout les honneurs de la divinisation, l'armi tesTodas,
ia laiterie est considérée comme un sanctuaire aussi te lai'
tierqui en estcha)'j;e est-it regarde comme U)tdieu. Au'i'onkin,
il arrive très souvent qu'un gueux, un mendiant, arrive &
persuader aux habitants du vitta~o qu'il est leur dieu protec-
teur. On dit de l'ancienne religion des t-'idjicns qu'elle u'eta-
t)iif pas une ti{;ne do démarcation bien nette entre les dieux et
les hommes'. – La manière dont te primitif se représente le
monde explique, d'aiiteurs, cette conception de la divinité.
Aujourd'hui, comme uous savons mieux ce qu'est ta nature et
ce que nous sommes, nous avons conscience de notre peti-
tesse et de notre faiblesse en face des forces cosmiques. Par
conséquent, nous ne pouvons pas concevoir qu'un être ait sur
eties l'empireque nous prêtons u ta Divinité, sans le doter
d'un pouvoir supérieur aicelui que nous possédons, sans le
mettre infiniment au-dessus de nous, sans nous sentir sous
sa dépendance. Mais tant qu'on ne connaît pas suffisamment
la force de résistance des choses, tant qu'on ne sait pas que
leurs manifestations sont nécessairement prédéterminées par
leur nature, il ue semble pas qu'il faille une puissance bien
extraordinaire pour leur faire ta toi.
Ainsi, a supposer que l'idée do Dieu fut rcettemont te
centre où viennent aboutir tous les phénomènes religieux,
pour qu'elle pût servira définir ta retigiou, encore faudrait-it
avoir donne do Dieu lui-même une autre définition. Mais il
y a plus; it est inexact que cette idée ait, dans toutes les mani-
f~tatious de la vie religieuse, le rùle prépondérant qu'on lui
uttrillue.
En efïet, il y a des religions d'où toute idée de Dieu est
absente. Tel est te bouddhisme, dont tout io programme tient
dans les quatre propositions suivantes, appelées par les

f);~MfM«e~/t,t,M-~(!.
)0 M9i!
t.X'<ÈH SOCtut-Cuit~CR.

fidèles tes quatre nobtes vérités i° //<'jr~~H<'f tle /« </OM<<'<«'.


H\ister, c'est souffrit'. Tout est dans un perpétuel écoulement
en nous et autour de nous. Or, il ne peut y «voir do bonheur
ta oui'insecuritc est continuette. La feticite ne peut. consister
que dans ta possession tranquitte et assurée do quoique chose
qui dure. Doncta vie ue peut être que soutïrance parce qu'eiïe
est toute instabilité. /.« <'««.«'~c h ~<<?t«'. C'est te désir
qui grandit par sa satisfaction même. Puisque ta vie, c'est
ta douteur, la cause (te la douleur, c'est le vouloir vivre,
c'est t'amour de l'existence. /.« <'c.«<w!)f/f </o<~<'t< Etic
est obtenue par ta suppression du désir. 4' /.« M«'f/<;«wt<«/
ci<'c< j"<<'<<s<(~i.H!jc comprcud trois étapes, tt y a d'abord
ta droiture qui tient essenticiiement dans les cinq précepte:.
suivants ne pas tuer d'être vivant, ne pas prendre ce qui ne
nous appartient pas. ne pas touchera ta femmed'un autre, ne
pns dire ce qui n'est pas ta vérité, ne pas boire do Hqueur
enivrante. Le second stade est ta méditation par laquelle te
bouddhiste se détourne du monde extérieur pour se replier
sur iui-tueme s et j;<utn'rpar avancedans tccatntedcson moi
ta cessation du perissabtc M.Hafin.au-dessusde tu méditation.
il y a ta sagesse, c'est-ù-dire ta possession des quatre vérités.
Ces trois étapes traversées on arrive au terme du chemin;
c'est h) délivrance, ie salut parte Nirvana
Tels sont les dop;m''s essentiels du bouddhisme. On voit
qu'il n'y est question d'aucune divinité. C'est par lui-mômeet
sans aucun secours extérieur que le saint se délivre de lu
souffrance. Au lieu de prier, au lieu de se tourner vers un
être supérieur lui, dont il impiore t'assistanco, il se replie
sur tui-mOnc et médite et l'objet de sa méditation n'est pas
ia bonté, ta gloire, ta i;randeur d'un dieu, c'est sou moi en
lequel il s'absorbe par le fait même do sa méditation. Ce n'est
pas à dire qu'it nie de frout l'existence d'êtres appelés tudra.
Agni, Taruna, mais il estime qu'en tout cas, s'ils existent, H
ne teur doit rien; car leur pouvoir ne peut s'étendre que sur
les biens du monde, qui, pour lui, sont sans valeur, Il est
donc athée en ce sens qu'il se désintéresse de la question de
savoir s'il y a ou non des dieux. D'ailleurs, alors même qu'il
y en aurait et de quelque puissance qu'ils fussent armés, le
saint. le délivre s'estime supérieur à eux car ce qui fait la
dignité des êtres, ce n'est pas l'étendue de l'action qu'ils

(t) Otdenberg.le MoMMAo,


p. 9tt et suh'.
K. UUtKttKtM. – )))!t')!<moX MK< fHtSx~M&XKS MKUCtKCX

exercent sur les choses ni l'intensité de la vie qu'ils mènent i


c'est exclusivement Io degré de leur avancement sur le che-
min du salut.
Uneautre grande religion de t'tndc, leJaïnisme. présente te
même caractère. Les deux doctrines ont, d'ailleurs, la même
conception du mondecl tu même philosophie de la vie. L'une
et l'autre ofïrent aux hommes un ideat tout humain attein-
dre Fêtât de sagesse et de béatitude réalise, suivant les uns,
par )c Uuddtta et, suivant les autres, pur le Jina. « Comme les
Uouddhistcs, les Jaïnistes sont attices. Ils n'admettent pas
l'existence d'un créateur le tnonde est éternel et il nient
expressément qu'il puisse y avoir un être parfait de toute
éternité'. Sans doute, comme tes tJouddhistcs du Nord,
certainsjaînistes revinrent ù une sorte de déisme; te Jina (ut
comme divinisé, mais ils se mettaient ainsi en contradiction
avec teurs écrivains les plus autorises.
Si cette indifférence pour te divinest absolue dans io )}oud-
dhisme et dans le Jaïnisme, c'est qu'elle était déjà en germe
dans icBrahmanismo d'où l'une et l'autre religion sont dérivées.
Kn enet, lu !net!tpt)ysi()uebrahmaniste consiste trës souvent,
suivantle mol deM.Bart))," dans uneexpiicationft'ancttcment
matérialiste et athée de t'univers*. tt est vrai que, le plus
generatcment, cite afiecte ia forme pantiteistiquo; mais ce
panthéisme est de tctie nature qu'il se résout presque complè-
tement en athéisme, ii affirme t'identite fondament:'ie des
choses,l'unité de t'être mais cet être unique n'est pasun prin-
cipe qui déborde l'homme de tous tes eûtes, qui t'cnvetoppoet
le dépasse de toute son immansite, (nu, par suit.e, attire natu-
rettementt'amour ou impose l'adoration. C'est simplement ta
substancedont chacun de nous est fait et qui se répète partout
identique à elle-même; c'est ce qu'il y a de durable et decons-
tant en nous. Aussi, pour parvenir à ta sagesse, qui consiste u
se retirer de ta multiplicité éphémère en vue de retrouver ce
fond un et immuable, il nous suffit de nous concentrer sur
nous-mêmeset do méditer. L'etan vers ta divinité est remplace
par un retourde l'individu sur soi. Aussi l'idée de Dieu est-cité
absente de ta conduite et de la morale « Quand le Bouddhiste.
dit Oldenberg, s'engage dans cette grande entreprise d'ima-
giner un monde de salut où l'homme se sauve lui-même et de

<t6.
(t) Baft)),MeftaHafc'MO/Mf/ta.p.
(2)&)<<)pM)'edMMt~<<tetMM, V).SM.
)~ )/AXX)iKS!)t:)Nt.t~CH.tMS

créer unorciiKion sans Dieu. iaspecutatioobraiunanique a


déjà pn'parc'ie terrain pour ct-tte tentative. La notion dn h)
divinité a reculé pas Mpas, les figures (les anciens dieux s'ef-
facent paHssautesJeih'ainnatt'~ne dans son eternetie quié-
tude. très )umt au-dessus du mundo terrestre, et. en ttchors de
lui. ne reste piusqu'uoe sente pcrsonneaprendre une part
p
actiniaJa~rande<t-'nvredciade)ivrauce:c'estt'))on)me'
Aussi iel}r:thn)aue(jui est arrive a cet état se t-t'~arde-t-ii
comme i't'~ai des dieux; même, dit Tietc, les solitaires
péuiteuts se f-onsidcrcntcomme leur étant supt'rieurs enpuis-
sance et en dinnité*
Ces cas sontparticuiitTument frappants; mais il en existe
bien d'autres qui seraient restes moins inaperçus si l'on avait
pris soin de préciser un peu le sens du ntut dieu. Si, en etïet,
ou veut s'entendre sui-njetncet ne pas confondre sous ta même
rubrique les choses tes ptusdinereutes, il ne {{Httpas étendre
cette expression il tout ce qui inspire, d'une manière Un pou
marquée, ce sentiment speciat qu'on est convenu d'appeler le
respect ruti~icux. Un dieu n'est pus simplement un objet
eminetoment sacre les temptes, les instruments du cuite,
les prêtres qui y président, etc., ne sont pas des dieux, t'n trait
notamment distingue les dieux des autres êtres religieux
c'est que chacun d'eux t'unstitnc une individuatite sui ~<'K<
<M.Ce n'est pas nue sorte de choses est général, une espèce
animale, végétale on mineraie: c'est tel animal, tel astre,
telle pierre, tel esprit, tette personnaiite mytitique. Ht c'est
parce qu'i) est cet arhre-)a, cette ptante-Ia, ce héros légen-
daire, ffu'H est un dieu et qu'il est ce dieu. Le caractère ou
les caractères qui eu (ont unedivinité et auxquels s'adressent
les pratiques retigiouses ne lui sont pas communs avec
d'autres êtres.' il les possède en propre. Du moins, s'its se
retrouvent aiiteurs, c'est toujours a un moindre degré et d'une
autre manière il M'eucommunique jamais que des reuots et
des parcelles. Co sont mémo ces attributs caractéristiques
qui le constituent essentiellement, qui sont le fond de la
substance divine. Le pouvoir de faire jaillir les feux du ciel,
c'était tout Xeus comme le pouvoir de présider à ia vie des

(lj J!i'HC~<<~<M«'/<w<t'f)cf< )'e~<c'MM,Vt,p. il.


des;v/~<'uMt,
(2;//M~u"'<' p. n5.
(3)Bieneuteodu.)'m)!!nevnutnn-! p.miiffque'-h'KtueDieu,Jupitero«
nn notre,M'définitt'ar ")' attributet nu ~e)tt:"x tait ancontrairecomme
lesnttributxteeplusdiverspemcMtfuitiunncr en utteut~nMdt-
et a'Mtti)'
H.U)')tKH):)M.–~)Xm'tX))):<PH~)È'<HSjtM).)Hrx 'tH
i
champs, c'était tout C~-s. Un dieu, c'est doue une puissance
de produire certaines maoih'stations, plus ou moins ctaire-
m''))td('tinies.ntais)'apj'ortt-<'s toujours a un sujet particu-
lier et détermine.Quand,au coatrairc.ccttonu~ne
propriété,
:tieudes'in''arner ainsi dans un individu,rpsteditfuse dans
"nectusseindetertninCedecito'.cs.iiyasimptetm'ntdet
objets sacres, par opposition aux objets profanes, mais pas
(te dieu. Pour qu'un dieu snconst.itue dans ce cas, il faut
q"c ta vertuoitscurc qui confère aux premiers de ces objets
leur nature reti~icusc en soit d~aKee. conçue a part et subs-
tautiatisee.Peu importe, d'aitteurs.fju'ette soit ima~i née sous
les espèces d'un pur esprit, ou qu'etie soit ottaeb<e à un
su))strat materiet; ressentie), c'c'.t qu'ettesoitindh-iduatisee.
Xuusne sougeous pas, sans doute, a présenter ces quelques
remarques comme une vcritabic définition. Eites sussent,
cependant.amnntrer quêta notion de ta divinité, )oin d'être
ce qu'if y a ()e tondamentat dansia vie reti~ieuse, n'en
es), en
re:))ite, qu'un épisode'.ef'ondaire.C'Mt te produit d'un pro-
cessus specia) en vertu duquet un ou des ('aractt'resreti~ieux
se concentrent et se eonct'ctiseut sous ta fonne d'une indivi-.
duaHte plus ou moin<{d~nnip. Or il peut très bien arriver'
que cette concrétisationn'ait, pas Heu. C'csUe cas d<! toutes
les pratiques qui constituent te cuite totenuque.Le
tuten),en
cfTet,ce n'est pas tel ou têt membre de l'espèce animale ou
végétale qui sert d'embtetne au groupe; c'est toute t'espeeo
indistinctement. Dans un ctan qui a pour totetn le toup,
tous les loups sont e~atement Vt'))t''res,ceux qui existent
aujourd'hui, comme ceux qui existaient hier, comme ceux
qui ua:tront demain.Les mêmes honneurs leur sont t'endusaà
tousmd)tïeremment.Hn'yi)done)àniundieu,uIdes
dieux, mais une vaste catégorie de choses &acrees. Pour
qu'on put prononcer te mot de dieu, il faudrait que le prin-
cipe commun à tous ces êtres particuUers s'en fut SL-pare,et
que, hypostasie sous une forme quetcunque, il fut devenului-
meme le centre du cutte. U est vrai que certaines penptades
se sont etevecs ù t'idee d'uu être tabuieux d'où seraient des-
cendus, à la fois, et le ctan et l'espèce adoptée comme totem.
Mais cet ancêtre eponyme n'est l'objet d'aucuns rites spé-
ciaux it ne joue pas de rote actif et personnet daus ta via

vioit)'.f:'MtshxptctHent
poursimptiacrt'cx))osu'jue ))dKssMxpoiu)~
un
M!'<'))-)neMt<tire.
t4 ).'A!<'<H)! <M<
MCtOMOtQCK.

religieuse du groupe; ce n'est pas lui qu'où invoque ce n'est


pus lui dont ou recherche ou dout on redoute ht présence,
C'est simplement une manière pour tes esprits de se figurer
l'unité de l'espèce totemisee et les rapports de parenté que )o
clan est ccnsc soutenir avec elle.Bien loin qu'une telle repré-
sentation soit &la base même du totémisme, elle n'a été evi'
demment forgée qu'après coup pour permettre aux hommes
de s'expliquer un système de pratiques préexistantes.
On en pourrait dire autant des cultes agraires. Usant, pour
but d'assurer ic renouvellement régulier de la végétation
sous toutes ses (ormes, arbres fruitiers et autres, plantations
de toute sorte. Or il s'en faut queles opérations diverses qui
constituent ces cultes se soicat toujours adressées a des
dieux. Très souvent, c'est sur ia végétation etto.ntcmc. sur le
sol qui la porte et qui la nourrit, que s'excrce directement
Faction religieuse, sans qu'aucun intermédiaire divin soit
invoque pur le fidèle. Le principe d'où est censée dériver ia
vie (te ia foret ou celle du chaatp ne réside ni dans tel bou-
quel de blé, ni dans têt arbre, ni dans telle personnalité
idéale, distincte de tous les arbres et de tous les champs par-
ticuliers il est diffus dans toute l'étendue des champs et des
bois Ce n'est pus uu dieu, c'est simplement un caractère
commun a toute une classe de choses, dont ii ne s'est dégage
que progressivement pour devenir une entité divine*. l,
fi n'y a pas de religion, d'aitieurs, où il ne se rencontre
des rites dont l'eftieacitu est indépendante de tout pouvoir
divin. Le rite agit par lui-mOne, en vertu d'une action sym-
pathique; il suscite comme mécaniquement le phénomène
qu'on se propose de produire. Cen'est ni une Invocation, ni
une prière adressHe a un être de la bonne grâce duquel ie
résultat dépend. Mais ce résultat est obtenu par le jeu auto-
matique de l'opération rituelle. Tel est ie cas notamment des
sacrifices dans la religion védique. < Le sacrifice, dit M. Ber-
guigne, exerce une influence directo sur les phénomènes
célestes'' »; il est tout-puissaut par lui-même et sutts «MCMHf
fM~'cctt/fOK</<cf)tt'.C'est lui, par exemple, qui brisa les
portes de la caverne oit étaient enfermées les aurores et qui

(t) Yoir)MfaitsdatM~tunntttfdt.MMtt'hit)'ot,M<M'w<<r<'M.Lon-
drc!!t8U7,a)ta)y!<5!<:i
u~txe, au tu)ue1.p. i!tX.
{Ï)Y.plusbas,dansle nMituoireMrtesMfitice, )M<Mvetoppcmettt«)ui
eouccrnottlesMcriticM agraires.
)it)tff )<;<<~tOM p. )2:
t'M/tf/W.
E. UUMKftHM. U~'tXtTtON t)E< t't))!xt)MÊ:<(M HH~nHOX t5

lit jaillir la lumière du jour (p. t33); ce sont des hymnes


appropriées qui ont fait couler sur ta terre, <*<M«~'t< les
..<<«'M~,tas eaux du ciel tp. i3~. « Aucun texte no témoigne
mieux de lu conscience d'uue action magique de i'homme
sur les euux du ciel que le vers x, M, 1 où cette croyance est
exprimceen termes généraux, appiicahtes it i'homme actuel,
aussi bien qu'à ses ancêtres rects un mythologiques /t<o-
<'««/« «t<<'nw/t'/<'A'«f«)t<,N).t~'«<7~<r <f<u«Mf, il «y</<'<fo/cf
/(' p<'0/!<(~ /M<Kt'~OM, il <«'M< <'<'c0«<('«t('0ff/<~t'«~«/M.1
La pratique de certaine!! austérités le tneme pouvoir que
les c6reu)onies du sucrifice. Il y a plus Le sacrinco est si
bien le principe pur exccHencequ'on lui mpporte non seute-
tttfnt t'oriëino desitommes, mais eucorc celle des dieux. Une
telle conception peut à bon droit p!tr:)!tre étrange. Ët)o s'ex'
ptiquo cependant conune une des dfrniures conséquences de
t'idce de la toute-puissance du sacrifice Aussi, dans toute
ta première partie du travaii de M. Hcr~ai~ne, n'ust-ii ques-
tion que de sacrifices où les divinités ne jouent aucun roic.
Si d'ailleurs, nous empruntons notre exempte à la religion
védique, ce n'est pas que te fait lui soit spécial il est, au
contraire, d'une très grande ~eueratite. Dans tout cuite, il yIl
des pratiques qui agissent parettps-memes, par une vertu qui
leur est propre, et sans qu'aucun dieu s'intercale entre l'indi-
vidu qui exécute le rite et le but poursuivi. C'est ce qui
explique l'importance primurdiuie attachée par presque tous
les cuites & tu partie matcridte des cérémonies. Ce torma-
lisme religieux, forme prcmicre, très vraisembiubtemeut, du
formalisme juridique, vient d.f ce que ta formuie à pronon-
cer, les mouvements à exécuter, ayant en eux-meates ta
s'jurce do leur enicacite, la pcrdrait:ut uecessaifemont s'ils
n'étaient pas exactement conformes au type consacre par le
succès.
Kn résume, ta distinction des choses en sacrée;, et en pro-
fanes est très souvent indépendante de toute idée de dieu.
Cette idée n'a donc pu être le point do repère originel d'après
lequel cette distinction s'est faite; mais elle s'est formée
ultérieurement, pour introduire dans la masse confuse des
choses sacrées un commencement d'organisation. Chaque
dieu est, en effet, devenu une sorte de centre autour duquel
gravitait une portion du domaine religieux, et ces diuerontes

(t) Op.< p. )3'),)38,tM.


1C ).'AX\KK.<Ut:ft))."t!)tjt'H.)~

sphères d'itttlucnce divine se sont eUes-m~mes coordonnées


et subordoou'~es progressivement les unes aux autres.)~)
uotion de iadivinitea ainsi }oue, dans ta vif reU~teusedes
ppupies,unrùieassei!ana)<'sneuce)uidoi'idt'edu)))"idans
ta vie ))!<yc)Hque de t'iodividu: c'est un principe do grou-
pen)fnt et d'unification. Mais de tnentequ'ii existe des pito-
nomeuespsycitoio~iques qui ne sont attribues!') aucun moi.
il y a des phénomènes reUj~ieuxqui ne sont rattaches a aucun
(tieu. On s'explique mieux maiutcnant commput il peut y
avoir des retirions athées. teiies (}ue le Houditisme et le Jaf-
nisme. C'est que. pour des raisons diverses, cette organisa-
tion n'y a pas été nécessaire. ii s'y trouve des choses suintes
~'anratK'hissement de ta douteur e~t chose sainte comme
toute lu vie qui y préparer ntaisettes ne sont rapportées a
aucun être divin connue a leur source.

!t

Le tort commun de toutes ces définitions est de vouloir


exprimer d'onbiec le contenu de ia vie religieuse. Of, outre
que ce couteuu varie intiuiment suivant les temps et tes
sociétés, il ne peut être détermine que tentonent et progres-
sivement a mesure que ta science avance; c'est Fobjet même
de la soeioto~ie reti~ieuse que d'arriver ù le connattre, et,
par conséquent, il ne saur.tit fournir ta matière d'une défi.
uitiou initiate. Seuie. la forme extérieure et uppat'ento des
-x
pheuomèncs reH~ieux est inxnediatementaccessibie a t'ohset'-
vation c'est donc a elle qui) faut nous adresser. J
Il y a une catégorie de faits reH~ieux qui passe pour être
particutierement caractéristique de ia reiigion et qui, par
suite, semble devoir nou-;ojïrir ce que nous cherchons c'est
le cuite. Mais. quand on essaie de définir le cuite, on s'aper.
çoit que, par iui mentt*et si on ne le rapporte pas à quoique
autre chose, it n'a rieu de speciuque. U consiste, en e)!et, en
pratiques, c'est a-dire en manières d'agir définies. Or, il
n'est pas de pratiques sociales qui ne présentent )a même
détermination il faudrait donc indiquer ce qui singularise
les premières. Dira-t-ou qu'eiies sont, au moins pour !a pitt-
part, ohti~atoires? Mais ie droit et la morale ne sont pas
d'une autre nature. Comment donc distinguer les prescrip-
i'.))))t);ttK)M.– t')!ct'«TtOXM:<)')t)!'<f)Mi'<t:-)(K).)f!)Kt' )7

tiens rituettes des maximes moraies et juridique!!? Certains


ont cru pouvoir tes différencieren disant que les unes regient
les rapports des hommes entre eux, tes outres, les rapports
des itommcsavec les dieux. Mais nous venons do voir qu'il y
a (tes cuites qui ne s'adressent pas u des dieux. La distinction
est même d'autant pius irréatisabte que, jusque des temps
récents, ia morale religieuse et ia moraie humaine, le droit
)a!que et !e droit divin n'ont fait qu'un. Dans une multitude
de sociétés, tes ottenses envers nos sembtubtes ont etc regar-
dées comme des offenses envers la divinité. Même aujour-
d'hui, pour le croyant ectaire, ta pratique des devoirs envers
)e prochain fait partie du cuite; c'est )a meiitcure manière
d'honorer Dieu. Un échappe, il est vrai, li tous ces inconvé-
nients, si !'on dit d'une manière générale que te cuite, c'est
ieusembio des pratiques qui concernent les (-Ao.wt««f)'
<'ars'ii y Il des rites sans dieux, tes objets auxquels ils se
rapportent sont toujours, par df(initio)), de nature religieuse.
Seulement on ne tait ainsi que ronptaccr un mot pur un
autre et cette substitution n'apporte, par eite-mOne, aucune
ctart' Car encore faudrait-ii savoir eu quoi consistent ces
choses sac)'t''< et comment on tes reconnaît. C'est précisé-
ment )e probtOne qui nous occapo. Le poser dans des tenues
diiterents, ce n'est pas ie résoudre.
Atais voici un groupe de phénomènes qui est irréductible
a tout autre. Certaines commuuaatcs qui, parfois, se confondent
avec ta société politique, mais, parfois, s'en distinguent, pré-
sentent toutes ce m~necaractère les membres dont elles sont
formées, non seulement adhèrent a une foi eonmune, mais
sont tenus d'y adhérer. Xon seulement i'Israeiite croit que
iahveh est Dieu.qu'ii est ie Dieu unique, te createurdu monde.
je révélateur df la Loi mais il doit y croire, it doit croire
paiement que iahveh a sauve ses ancêtres de l'esclavage d'K-
i;ypte, comme l'Athénien doit croire qu'Athènes a cto fondée
parAthent'ct ne pas mettre en doute tes mythes fondamen-
taux de la Cite. comme t'Iroquois doit admettre que son ctan
est descendu de tei ou tei anima), comme te Chrétien doit
accepter ies dogmesessentiels de son i~iise. Ces croyances
varient en uature et en importance. Parfois, t'objet auquei
elles attacitent la foi du ndeie est un être purement idcat,
construit de toutes pièces parfois, c'est une rcatitc concrète,
directement observable, et l'obligation de croire porte seuie.
meut sur certaines propriétés qui hti sout attribuées. Tantôt,
Ë.UcMMHM.–AM~'sncio).,<?!).
t8 L'<)!t:St)t:Mt.t'(!t<;CK.t!M!
elles forment un credo savant et systématise tantôt. elles se
réduisent à quelques articles très simples. Ici, cites sont
d'ordre moral, constituent unedoctrine de la vie 'bouddinsmo,
christianisme); fit, elles sont purement cosmogoniques ou
historiques. Dans le premier eus, on tes appelle ptus spe'
ciatemeut des dogmes. dans le second, des tnytttes ou des
légendes retinieuses. Mais, sous toutes ces formes, elles pré-
sentent la même purticutaritc distiuL'tive ht société qui ies
professene permet pas :'tses membresde les nier.
Cette interdiction n'est pus toujours sanctionnée pM' dex
peiues proprement dites. Danstoute religion commune ù une
société déterminée', il y a des croyances dont ta négation ne
constitue pas des crimes expressément punis. Mais, même
dans ce cas, il y a toujours une pression exercée par la
société sur ses membres pour empêcher qu'ils ne devient de
la foi commune. Quiconque tend il s'en écarter, même sur
ces points secondaires, est plus ou moins btam~, touu à dis-
tance, exilé a t'interieur. Les dissidents ue jouissent jamais
que d'une toientuee très relative. Ce qui montre bien à quel
point ce caractère impératif est inhérent & tout ce qui est
opinion religieuse, c'est que, partout, les dogmes essentiels
sont protèges contre les audacesde la critique par les châ-
timents les ptus sévères. La où ta société religieuse ne tait
qu'un avec h) société politique, c'est au nom de l'état, et
souvent même c'est par i'Htat que ces peines sont appliquées.
Là où les deux communautéssont dissociées, il y a des peines
proprement religieuses qui sont entre les mains de l'autorité
spirituelle et qui vont de l'excommunication à la pénitence.
Mais il y a toujours un parallélisme exact entre le caractère
religieux des croyances et t'iatensité do la rept'ession qui eu
impose le respect c'est-à-dire que plus elles sont religieuses,
plus elies sont obligatoires. Cette obligation tient donc bien
à leur nature et peut, par suite, servir à les dôHnir.
Ainsi les représentations d'ordre religieux s'opposent aux
autres comme les opinions obligatoires aux libres opinions.
A cette dinèrence entre les représentations en correspond une
autre entre leurs objets. Des mythes, des dognies sont des
états mentaux sui generis que nous reconnaissons aisément,
sans qu'il soit même nécessaire d'en donner une déunitton

<jt)<'de* n')i){)OM<'otu-
(t) Onvoitfjoe nousne pMtfMpourt'inotont
tte*
munesAun groupe.Xousparleronsplusbas religionsindMdueHM.
K. orKKttMM. – t)~')~)THt'! MM )'H)!fU!tÈ'iM )tK).Hi)HL'X t;tt,)

scientifique. et qui (te sauraient ~tre confondus avec les pro-


duits de nos conceptions privées. Ils n'ont pas les mêmes
caractères, n'ayant pus in même origine. t.es uns sont des tra-
ditions que t'individa trouve toutes faites et auxquelles il
cottfut'mercspectucusetnentsa pensée: les autres sont notre
tbuvre et, t'ottf cette raison. n'enchidnent pas notre tiberté.
t)cs choses <)t)ip.u't'tcttnent A notro esprit pitr des voies si dit.
fercntes ne peuvent nous t)p)Mr:)ttr<< sous te tn6me aspect.
Ton!e tt'ixtition iusptre uu respect très particutier et ce res- ~M~
pect se conuxuuifjno neccss!ure)nent a son objet, quet qu'i) w
t<~)'<<
soit. reei ou ideaL C'est pnurquoi nous seotons ditus ces êtres .<t< ~X
dont ies )u.vt))cset les dogmes nous ensei~teut l'existence ou
))ousdecriveut ta tmture, quet~ue ettose d'auguste qui tes
met a part. La mamere speciate dont nous Hppreuous à les
c')))tt!t!treles sépare de ceux que uous connaissous par les
profedes ordinaires de ta repr)''setttatioa enipirique. Voita
()'où vieutcette division des choses en sacrées et en profaues
(jui est a ta irnsede toute orf;anisation re)i)tieuse. Ou a dit, il
est vrai, que le trait distincUCdu sacre se trouv.)it dans t'iN-
teusite exceptioonette des eoer~iesqu'it est censé revetor.
Maisce qui prou vet'insufjisattce de cette caracturistiquo, c'est
qu'it est des forces naturettes. extraordiuairetnettt intenses,
auxquelles nous ne reconnaissons pas un caractëre religieux,
et qu'inversement il est des objets reti~ieux dont les vertus
actives sont assez faibtes; uneanmtette, un rite d'importance
secondairesont choses religieuses sans rien avoir de terribte.
Le sacré se distingue donc du profane par une différence, nou
simplement do grandeur, mais de qualité. Ce u'est pas seu-
lement une torce te<nporette dont t'abord est redoutable &
cause des enets qu'ette peut produire; c'est autre chose. La
ligne de démarcation qui sépare ces deux mondes vient de
ce qu'ils no sont pas de mêtne nature, et cette duatite n'est que
l'expression objective de celle qui existe dans nos represen-
tations.
Cette (ois, nous sommes en présence d'un groupe de phé-
nomènes suMsammeut déterminé. Aucune confusion n'est
possible avec le droit et ta morate; des croyances obligatoires
sont tout autre chose que des pratiques obligatoires. Sans
doute, les unes et les autres sont impérativos par définition.
Mais les premières nous obligent. & certaines manières de
penser, les secondes à certaines manières de se conduire. Los
unes nous astreignent a certaines représentations, les autres
).'AX<(É'!M"~<)M)if(~'t!.M<M!

a certaines actions. H y a donc entre elles toute tu difK'renco


qu'il y a entre penser et a(;ir. entre tes (onctions représenta-
tives et les fonctions motrices ou pratiques. D'un autre côte,
si la science est, elle aussi, faite de représentations, et de
reprfsentutions collectives, les représentations qui ta. eous-
tituent se distin{!ucnt des prCcedentes en <'e qu'elles ne sont
pas expressément obligatoires. tt est sensé d'yct-oirc; mais
on n'y est pas moralement ni juridiquement tenu. Mémoit
en est bien peu qui puissent être mises complètement ~u-
dessus du doute. !i est vrai qu'entre lu science et lu, foi
religieuse il existe des intermédiaires: ce sont les croyances
communes do toute sorte, rotatives à des objets laïques en
apparence, tels que if drapeau, lu patrie, telle forme d'organi-
sation politique, tel liéros ou tel événement historique, etc.
Elles sont obligatoires en quelque sens, par cela seul qu'elles
sont communes: car ta communauté ne tolère pas sans résis-
tance qu'un les nie ouvertement. Hsemble donc qu'elles ren-
trent dans ta définition précédente. Mais c'est qu'en efTet
elles sont, dans une certaine mesure, indiscernables des
croyances proprement religieuses. La patrie, la dévolution
française, Jeanne d'Arc, etc., sont pour nous des choses
sacrées auxquelles nous ne permettons pas qu'ou touche.
L'opinion publique ne toterc pas volontiers qu'on conteste la
supériorité moratc de la démocratie, la rcatite du .progrès,
l'idée d'fgatiK', de même que le chrétien ne laisse pas mettre
en discussion ses dogmes fondamentaux. Du moins, si entre
ces deux sortes de croyances collectives il y a des dinorences,
elles ne peuvent être aperçues que par rapport à un troi-
sième ordre de-faits dont il va maintenant être question.
Les croyances ne sont pas, en ofict, les seuls phënomoMes
qu'on doive appeler religieux; ii y a, en outre, les pratiques.
Le. culte est un eK'mcnt de toute religion, non moins essen-
tiel que la foi. Si nous n'avons pu en faire le premier élément
de notre définition, c'est que, considéré en tui-meme et dans
ses caractères intrinsèques, il est indistinct de la morale et
du droit. Les pratiques religieuses sont des manières d'agir
définies et obligatoires, comme les pratiques morales et juri-
diques; elles ne s'en différencient que parieur objet. Or, au
début de notre recherche, tout moyen nous manquait pour
pouvoir dire ce que cet objet a do spécifique. C'est cotte ques-
tion que nous venons de résoudre. Nous savons maintenant
ce que sont tes choses religieuses. Ce qui tes distingue
K. M.XKHKtM. – n~-tXtTMK BKA )'t));SOM~XM HHUtitRt'X ~t1

,~I..n 1.1.
d'entre toutes 1.· _.Y_m 1-
les autres, c'est w
la mauiet'e v
dont eues sont
représentées dans )es esprits nous oc sommes pus libres
d'y ct-oire.oudeu'ypaseroireites états tneutnuxqui nous les
donnent s'imposent a nous oMi~atoit'emcnt. La pttysionomio
des pmtittues correspondantes se trouve parceta mémod6ter.
u)in<je.C(K)ut empêche de les contondre avec les autres
pra-
tiques obligatoires, c'est qae les êtres, sur iesquets eues agis.
sent ou sont censées u~ir. ne. sont connus de nous qu'à tra-.
vers ces représentations collectives très particuiieros
qu'un
appette des mythes et des dogmes et dont uous avons dit plus
hnut ta earacteristique.H en est autrement de
t'ethique. ~«M<
/« ««'.fMf'coAf//t' M'« ~«A-</f t-«/'(/<-<<'n'/M/«'«.c,cUen'a à sa
bitse ui tnytnotogio ni cosmogonie d'aucune sorte',
{ci, le
sysit-itit-(te .regks qui prcdctet'nuneut tit conduite n'est pas
lié a uu système de restes qui prcdetennineut lu
pensée.
t'uisque donc les pratitjues re)i~ieuses sont a ce point so)i-
d:)ircs des croyances religieuses, elles u'en peuvent t'-tre sepa-
rées par lu science et doivent ressortirauue même <-tude.Les
unes et tes autres ne sunt que deux aspects dinercms d'une
metne rfatité, Les pratiques traduisent tes croyances eu mou-
voneuts et ics.croyances ne sont souvent qu'une
interpréta-
tion des pratiques. C'est pourquoi, h's t-euaissaut dans une
même définition, nous dirons On appette phcuomenes reU.
Kicuxles croyances oh!igatoires ainsi que tes pratiques rela-
tives aux objets donnes dansées croyance! 1-
ii y a pourtaut un caractère des ptteuomenes religieux
que
cette forutuie ne atet pas assez est évidence. Elle moutre bien
comment les pratiques sont solidaires des croyauces; elle ue
fait pas t-essorttr assez )a sotidarite inverse
qui n'est pas
;).)))nii!dMM)a mc!uremt huuMah-repuscem'orc!!ur<)m-))jue
parexemptesurcetteidvefjuc h pwsoutxttitchumaineest ctn.t..doifthe, M.-rce
tmrc(-))ueUe a f-tet-rct-cparMeu,ta moratcccinc<)~)'chu.jue.d'ctrp)a
)t)urate Ii [truprcutcttt[xtrter.p~urdevenirt<ncpartie<ruculte.
~i Cetted<-t)t)ttion pemK'tde dittit~uertes rites pn'prctneutreligieux
desr)tt-xprftp)-t-u)eut t:m.distinctionradi.-ate~t itupo~ibtcen
ma!<if))tes.
SfHK qu'Uy a desritesreligieux<)uiiiontma~i))uc!t. et cn nombre
't arrivetrc!!«.uvent<)u'f.nsuUicited'uu dieu r~Mu~nt Hratu)
"u Moy<-n .)M'nd~ire
d'utMt-C)-eunm;c qui itnitccet <cnctnent tes H'tetMtMbo.
tt'juctu'nt peut-etropas d'autreurittine.~taisil y a de*rites <juiliet~ttt
<)UM )u<tf{«tucB ce st'Mtceux<)uine portcutm surdesdieux ni ourdes
.')h)!!M !)M.-r<;e<.
c't:st.a.diregluiue iittttts.didftit-es
d'aucuneft-oyanfeub)i-
t<atu)M. Tel e!t tOtw&tement.Xiln ttatMetteni le tuatheureuxqu'on
Ycxtatteindre«'ont de <-anM-tj-re socre,et, tr<-x({enerntemettt.le sorcier
ne fait intervenirni diviniténi de)tton. oMu.btabteest censé MMiter
de tui.Mfntole semMaItte, toecMti'jttonent.
).'AXXKtiSOC)0).0(!)~).'K.tMS
moins récite. Ou peut se demander, eu effet, st des croyances
qui n'aboutissent pas ildes pratiques sont vraiment religieuses.
lai religion «'est exclusivement ni une philosophie obliga-
toire ni une discipline pratique cite est i'uuo et l'autre à ta
fuis. La pensée et l'action y sont étroitement unies, au point
(t'être inséparables. R)ie t'on'esnond a uu stade du développe-
ment social ail ces deux fonctions ne se sont pas encore dis-
sociées et constituées a part l'une de l'autre, mais se trouvent
encore tetiement confonduesi'une dans t'autrequ'ii est impos-
sible de marquer entre elles une ligne de démarcation très
tranchée. Les donnes ne sont pas depnrs états spéculatifs, de
simples phénomènes d'idéation. Ils seretient toujours et direc-
tement a des pratiques définies le dogme de ta transsubstan-
tiation il ta communion chn'tienne, celui de ta Trinité aux
tètes et aux prières qui s'adressent au Dieu triple et un, etc.
Voiia par ou ils sedistinpnent des croyances communesd'or-
dre iaïque, comme ta foi au progrès, en ta démocratie, etc.
C'est que ces croyances, tout en exerçant une action très géué-
raie sur la conduite, ne sont pas tiécsa dosmanièresd'agir défi-
nies, qui les expriment. Sansdoute, onne peut croire fortement
au progrès sans que ta façon dont on se comporte dans ta vie
s'en ressente; cependant, il n'y a pas de pratiques précises
attachées a cette idée. C'est une foi à laquelle ne. correspond
pas de culte. Nous trouvons ici un phénomène inverse de celui
que nous observions tout a l'heure, à propos de l'éthique. Les
préceptes du droit et de la morale sont identiques &ceux de
la religion, sauf qu'ils no reposent pas sur un système de
croyances obligatoires Les croyances collectives, qui ne sont
pas religieuses, sont de tous points semblables aux dogmes
proprement dits, sauf qu'eites ne se traduisent pas avec la
même nécessité en un systèmede pratiques déterminées. Nous
proposerons donc finalementla définition suivante Les pM-
HO~HM</<7<! n'X'M. fOMMffHf 0<'M~O!'t'M,COH-
fHCfO)/f<MC<'<
M<'JM</e~Y<<~t«' </('Mt'('~M< se t'HppOr~f d objets donnés
~<!<M cMcro~MfM'. – Quant &la religion, c'est un ensemble,

)) Cettedennitionse tienttegatedhtNttce des deuxtMofietcentMiree


'jui se partagentn<-tMet)en<e))tluscirllcedesreligions.U'apr&B les t)M,
c'est le mythequi seraitle phtnonenereligieuxCMentiet;d'aprA:les
nutrfi!.ce sernitle rite.Mai!il estclair<)u'itne peuty avoirde riteM))"
mythe;carunrite xupp.ozc neccMairetuent quedes chosessontrepreMtt-
CMcotnntcsacr~caet cette représentation ne peut être que mythique.
Mais.d'unantrecutu,itfautrwonnattre que,dansles retigioMinferieuKt,
les rites sont déjàdéveloppe!, et déterminés alorsque les mythesMnt
K. ))t-))K)tK)M.U~'tXtTfO.f
))K'!P)f){Xf)M&XR<
)tHf.XJ))!L'X
23
pinson moins organise et systématise. de phénomènes de ce
genre.

Si formel (me soit te caractère ptx'tequet la retision vient


d'êtredéfinie.))tient ('troitement au fond des choses. Aussi.
une fois cette définition admise, ta science des retirions se
trouve, par cela seul, orientée dans un sens détermine et
qui en fait une science vraiment sociotogique.
En puet, ce qui caractérise les croyances comme les
pra.
tiques religieuses, c'est qu'elles sont obligatoires. Or tout ce
-e
qui est oMigatoire est d'or)g;ne soc~tf.. Car uneo))TIgationi
implique un commandement et, par cons'q))o)t, une auto-
rite qui commande. Pour que ('individu soit tenu de confor-
mer sa conduite à certaines règles, il faut que ces rentes
emaneut d'une autorité morale qui tes lui
impose et pour
qu'elle les lui impose. il fuut qu'elle le domine. Autrement,
d'où lui viendrait l'ascendant nécessaire pour faire
pHer les
votontes? Nous ne déferons spontanément a des ordres
que
s'ils viennent de quelque chose de plus etcv~ que nous. Mais.
si l'on s'interdit de dépasser le domaine de
l'expérience, il
a
n'y pas de puissance morale au dessus de l'individu, saut
celle du groupe auquel il appartient. Pour ta connaissance
empirique, le seul être pensant qui soit plus grand que
l'homme, c'est la société. Elle est infiniment supérieure à
chaque force individuelle, puisqu'elle est une synthèse
forces individuelles. L'état de perpéluelle de,
dépendance où'
nous sommes vis-à-vis d'elle nous inspire pour elle uu senti-
ment de respect t-eti~ieux. C'est donc elle qui prescrit au
ttd&toles dogmes qu'it doit croire et les rites qu'il doit
obser-j
ver; et s'il en est ainsi, c'est que rites et dogmes sont son
'Buvre. [¡'

'ittcurerudimentaire-).o'aincMM. it [Mirait
cément peuprotmbtequ'ily
ait des mythcitt)Mine MoentanUttitirps d M)F«n9 )i)< )t y n entreces
'ieoxjtort~tt
de fait!)une étroiteef'nnexit)'.t'et)t-tre in disfMMton
vient-
elleenpartiedoce qn'nMréservele mot de mythespourlesrcprëMnta.
bon! rt.'tjgifUMit
d~vetupt~c!) et plus ou ntuinitiivstcmfttisee!.
Cettere!.
tri<'tionMtt~itime.si t\'n veut maisalors,it faudrait unautremotpour
dMgnerlesrepresentatinn: retifticuiiea
plussimples,quinese distinguent
'tc!'mythesproprementdits quepar teur tt<o)n<)recomptexite.
24 ttM8
t.'A\<);H;.t)t:)t)).x)i)~')i.
C'est donc un
uo corothm'e
cot'othm'cde
de notre
uoh'e dénnition
duthntiun oue
que lah religion
upour origine, non des sentiments individucts, mois des états
de l'âme collective et qu'elle varie comme ces états. Si elle
était fondée dans lu constitution de l'individu, etto ne se pré-
senterait pas à lui sous cet aspect coercitif; des manières
ou de penser qui sont directement seton ta ponte de
nos dispositions natureites ne sauraient nous apparaître
comme investies d'une autorité supérieure a celle que nous
nous attribuons. Par conséquent, ce n'est pas dans ta nature
immaine en ~enerattju'it faut idterchercht'r ta cause detor-
tninante des pttenonteues retigieux c'est dans lu nature des
sociétés auxquelles ils se t'apportent, et s'its ont evotue au
cours de l'histoire, c'est que l'organisation sociale ette-tuente
s'est trunsfut'mee. t)u coup. tes ttteories traditionuettes qui
croient découvrir la source de la reti);iosite dans des senti-
ments privés, connueta crainte r''vere))tie)te qu'inspireraient
a chacun de nous soit le jeu des grandes forces cosmiques
soit le spectacle de certains phénomènes naturets connnolu
tnort, doivent nuus devenir ptus que suspectes. Ou peut dès
maintenant préjuger avec quelquo assurance que les
recherches doivent être conduites dans un tout autro esprit.
Le problème se pose eu termes sociologiques. Les forces
devant tcsquettcs s'incline le croyant ne sont pas de simples
énergies physiques, telles qu'elles sont données aux sens )
et à t'imaginution ce sont des forces sociales. KHes~ont te I~
produit direct de sentiments collectifs qui ont été amenés à
i
prendre uu revêtement materie). Quels sont ces sentiments, 1
quelles causes sociales les ont éveillés et tesout déterminés
à s'exprimer sous telle ou telle forme, a quelles fins sociales
répond l'organisation qui prend ainsi naissance Telles
sont les questions que doit traiter ia science des reHgioMS;
et. pour les résoudre, ce sont tes conditions de l'existence
collective qu'il faut observer.
De ce point de vue, la religion, tout ou couservaut, par
rapport aux raisons individuelles, cette transcendance qui la
caractérise, devient quelque chose de narturel et d'explicable
pour l'intelligence humaine. Si elle émane de l'individu, elle
constitue un mystère incompréhensible. Car puisque, par
définition, elle exprime les choses autrement qu'elles ne sont,
elle apparaît comme uuo sorte de vaste haUndcattou et de
fantasmagorie dont l'humanité aurait été la dupe et dont on
n'aperçoit pas la raison d'être. On comprend que, dans ces
H. M);M){))t!)M. )));F)\n)uf ))HS )'))H.\o)t(:X~ MHt.n.tHt-X ?

conditions, certains penseurs aient cru devoir eu chercher


t originepremière dans le sommeit et dans le rêve car elle
fait rcctiement t'effot d'une sorte de sou~e, tautôt fiant et
tantôt sombre, qu'aurait vécu t'itunumitu. Seulement, on lie
s'exptiqt.e pas aiors que i'experience ne soit pas venue rapi.
dément apprendre aux hommes do quetie erreur ils étaient
tt's victimes. Atais admettex que ia religion soit essentiel-
t'-ment nue chose sociale, et ces difficultés s'évanouissent. U
n'y a plus a se demander pourquoi les choses a t'existexco
tk'stjueiies ciio nous demande do croire uut Un aspect si
dt'coucertaot pour ies. raisons individueiies; c'est tout sim-
plement que ht représentation qu'elle nous en o)îre n'est, pas
i'wuvre de ces raisons, mais de l'esprit collectif Or il .est
naturel que cet esprit se représente ta réalité autrement que
ne fait io nôtre, puisqu'il est d'une autre nature. La société
a sa tnauiere d'être qui lui est propre; donc. sa manière de
penser. Elle ses passions, ses habitudes, ses besoins qui ue
sont pas ceux des particuliers et qui marquent de leur
empreinte tout ce qu'eite conçoit. H n'estdonc pas surprenant
que nous, individus, nous ne nous retrouvions pas dans ces
conceptions qui lie sont pas nôtres et qui ne nous expriment
pas. C'est pourquoi elles uut un air mystérieux qui nous
troubie. Mais ce mystère n'est pas inhérent il l'objet, môme
qu'eties représentent, II est du tout entier a notre ignorance.
C'est un mystère provisoire comme ceux que toute science
dissipe progressivement a mesure qu'eiie avauce. t) vient
uniquement de ce que la religion appartient à un monde où
la science humaine commence seulement à pénétrer et qui
est encore pour nous l'inconnu. Mais que nous arrivions a
trouver les lois de t'ideatiou collective, et ces représentations
étranges perdt'ont leur étraugete.
Et ainsi prend tout aou sens cette distinction des choses
en sacrées et eu profanes que l'ou trouve dans toutes les reli-
rions. Les choses sacrées; ce sont celles dont ta société elle-
meme a élaboré la représentation il y entre toute sorte d'é-
tats collectifs, de traditions et d'émotions communes, de sen-
timents qui se rapportent à des objets d'intérêt générai, etc.,
et tous ces éléments sont combinés d'après les lois propres
de la meotatitô sociale. Les choses profanes, uu contraire, ce

()) Faot-i)enforc r<'p~ter(jue.pur )A.nouxd~i~no))*scutenx'ot):)


'nMi&M <tMi dont pensentles hommes,~uMdils pensentcollecti-
'y<'M<-Mt
vement ?1
~(! f.'A\'XKf!Sn(:H)MtB')f'K.<M)!
sont celles que chacun de nous construit
construtt avec les données
don) de
ses senset de son expérience; les Muesque nous en a vousont
pour matière des impressions iudividueties toutes nues, et de
là vit'nt qu'elles n'ont pas a nos yeux le mémo prestige que
les précédentes. Nous n'y mettons et u'y voyons non de plus
que ce <)ue nous fait saisir l'observation empirique. – Ot'
ces deux sortes d'états mentaux constituent deux espèces de
phénomènes inteth'ctueii!, puisque les uns sont produits par
un seul cerveau et un seul esprit, les autres par une pluralité
de cerveaux et d'esprits, agissant et réagissant les uns sur tes
nutres. Cette duatite du temporc) et du spirituel n'est donc
pas uue invention sans raison et sans fondement dans lu
reatite; elle cxpritne en un langage symbolique la dualité de
l'individuel et du social, de ia psyctiotogieproprement dite 1
et de la sociologie. Voiia pourquoi, pendant longtemps, t'ini-
tiation aux choses sacrées était en mémo temps i'operation
pat' taquciie s'iK'cotnptissait Ja socialisation de l'individu.
L'homme, en entrant dans ia vie religieuse, prenait du même
coup une autre nature, devenait un autre homme.
On objectera qu'il y a des croyances et des pratiques qui
semblent bien être religieuses et qui, pourtant, sont en partie
le fruit de spontanéités individuelles. En enet, il n'y a pas de
sociétés religieuses ou, à côté des dieux dont l'adoration est
imposée &tout le monde, il n'y en ait d'autres que chacun se
crée librement, pour son usage personnel. Dès le principe, à
côté du totem collectif que tout le c!an vénère, it. y ate';
totems prives que chacun choisit a son gré et qui, pourtant,
sont l'objet d'un véritable cuite. De même aujourd'hui, il
n'est guère de croyant qui ne conçoive plus ou moins <)sa
façon le Dieu commun et no modifie pour cela, sur tels ou
tels points particuliers, la conception traditionnelle. Certains
mêmes se refusent il reconnaître d'antre divinité que celle
dont une iibre méditation a pu les amener à poser t'exis-
tencc et, dans ce cas, Ils sont les propres législateurs du
culte qu'ils observent. Hnfin, alors même que le fidèle
s'adresse au Dieu qu'adore la communauté, il ne s'en tient
pas toujours aux pratiques qui lui sont rigoureusement
prescrites; il s'en impose d'autres, il s'astreint de lui-même
à des sacrifices ou à des privations que la loi religieuse ne

()) Xappetut)!
'j)«j,par tMyfhoh'gie,nouaentendonsla stienee de)t
h'scrYont
«tcntatitomdividtK'ttc, te not))
deaodoh'giopource quiregarde
ta mentfHttM
collective.
K. M'XKHKtM. – t~UXtUOX Xti~ t')))!«)M~XKS KH).)(!)HrX 2'?

impérativement. – Mais
Inmn nnc
pas imn.nliu.f \L,i.a
t'échonc si 1.tous ces faits
L.il~ ~r.l
sont
incontestables et quoique t'apport qu'ils soutiennent avec
ceux dont nous avons parte jusqu'ici, ils demandent néan-
moins Iien être distingués. Si l'ou ne veut pas s'exposer à de
graves méprises, il (aujt se garder de confondre une religion
libre, privée, facultative, que i'un se fait a soi-même comme
ou t'entend, avec une religion que l'on reçoit de la tradi.
tion. qui est fuite pour tout un groupe et que Fou pratique
obligatoirement. Doux disciplines aussi différentes ne sau-
raient répondre aux mêmes besoins l'une est tournée tout
entière vers l'individu, l'autre vers la société.
Il reste vrai pourtant qu'ii y a entre elles quelque
pareuté. i)e part et d'autre, en effet, ou trouve également des
dieux, des ch.osessacrées, et le commerce que nous nouons
soit avec les uns soit avec tes autres est sensiblement le
même dans les deux cas ce sont toujours des saeriftces, des
offrandes, des prières, des tustrations etc. Mais si. pour cette
raison, il convient d'intégrer ces faits dans la définition géné-
raie des phénomènes religieux, ce ne peut être qu'à titre
secondaire. D'abord, il est certain que. de tout temps et dans
tout pays, Je gros des faits religieux a été formé par ceux que
nous avons définis eu premier lieu. Les croyances et les pra-
tiques individueiies*ont toujours été peu de chose à côté des
croyances et des pratiques collectives. De plus. s'ii y a entre
ces deux sortes de religions un rapport de.filiation, comme
il est vraisemblable « ~<<M'<,c'est évidemment la foi privée
qui est dérivée de la foi publique. Uneffet, la religion obliga-
toire ne saurait avoir des origines individuelles, par défini-
tion pour ainsi dire l'obligation qui lit caractérise serait
iuexplicable si elle, n'émanait pas de quelque autorité supé-
rieure a l'individu. Au contraire, la dérivation inverse se
conçoit sans peine. L'individu n'assiste pas en témoin passif
à cette vie religieuse qu'il partage avec son groupe. JI se la
représente, y rénéchi.t, cherche Mia comprendre et, par cela
même, la dénature. En la pensant, if !a pense à sa façon et
f'individuaiise partieiiement. Ainsi, par la force des choses, if
y a dans toute Église presque autant d'hétérodoxes que de
croyants, et ces hétérodoxies se multiplient et s'accentuent à
())Nousparlonsdescrnyanrcsstrictementindividuettes, etnondet-enei
'~)isunt communea à de petit*groupesau sein de )'~Us< La reiigiou
d'ungroupe,ntOnepetit,est encorecoitecth'e telle, ta retiffion
dome*-
ti<)ue.
? ).'AXX)!(! soOOMCt~fK. ))!9S. – ).K< )')t)5xuM~XK!i HKt.t'UHt'X

mesure que les intelligences s'iudividualiiient davantage. II


est mêmeinéyitabte que le fidéi''on vieune. par imitation,ait
se construire ù iui-mémo et pour sou usage propre unsystetue
analogue a celui qu'ii voit fonctionner sous ses yeux dans
Ilutérot de la sociét* c'est pourquoi il imagine des totems,
des dieux, des génies qui soient faits exciusivemcntpour lui.
Cette religion intime et personnette n'est donc que l'aspect
subjectif do la religion extérieure, impersounetieet publique.
Kt pour admettre cette conception, it n'est pas du tout néces-
saire d'imaginer que ces deux rciigiou~ correspondent deux
phases historiques, distinctes et successives. Seioa toute
vraisemblance, cites sont sensiblement contemporaines. L'in'
dividu, en etîet, est atfecte par les états sociaux qu'U con-
tribue ù eiaburer, nu moment Même ot')il les élabore. Ils te
pénètrent a niesure qu'ils se formeut et il les dénature a
mesure qu'ii en est pénètre. 11n'y a pas ta deux temps dis-
tincts. Si absorbe qu'il soit dans lu société, il garde toujours
quelque personnalité; tu vie sociale a laquelle il collabore
devient donc chex lui, a l'instant même où elle se produit, le
germe d'une vie intérieure et persouneHe qui se développe
paraiieiemeut a la première. Du reste, il u'y a pas de formes
do l'activité collective qui ne s'individualisent de cette
manière. Chacun de nous a sa moraie personnelle, sa tech-
nique persouneiie, qui, tout eu dérivant do la morale com-
mune et de la technique generate, en diuerent.
Ainsi, pour faire a ces faits ia ptace qui tour couvieutdans
l'ensemble des phénomènes religieux, il suftira (t'ajouter a la
définition que nous avons proposée plus haut les mots sui-
vants .S<t/M«/Mt'rtW<CM«~C~f t~«/t'M<M)< ~<-
/~t<'MOM«~«"'
~<'M.t'<Mc<'<~<Uf('<f <'f ~'<«~«M/f«'t<~«<!CM qui COMCet'MfHt
<<M o~/< .«M</«Nt'f! fM (/M<M~sntM ~'A'fMf~ Cette correc-
tion laisse intactes les conclusions méthodologiques aux-
quelles nous étions arrivés. 11reste que la notion du sacré
est d'origine sociale et ne peut s'expliquer que sociologique-
meut. Si elle pénétre les esprits individuels et s'y développe
d'une manière originale, c'est par uue sorte de contre-coup.
Les formes qu'elle y prend ue peuvent se compreudre si ou
ne les t'attache aux institutions publiques dont elle ne sont
que le prolongement.
Il

ESSAI
SUHLAXATt'HE
KTLAt-'OKHTtOK DUSACHH-'iCE
t'MM.\t.U):'iKt))Ct}H)<Tt'tMw;t:t.MAUSS

Nous nous sommes proposé da!ts ce travait (te deHnir !a


nature et tu fonction sociale du sacrifice. L'entreprise serait
ambitieuse si elle n'avait ('te préparée par )cs rechorcites des
Ty)o)',des KoLertson Smith et des i''ntzer. Noussa voustout ce
que nous leur devons. Maisd'autres études nous permettent de
proposer une théorie din'erentedeia ieuret qui uouspara!tptus
comprettonsive.Nous ne sougeons pas d'aitieursAta présenter
autrement que connue uue hypothèse provisoire sur un
sujet aussi vaste et aussi complexe, des informations nou-
veiiesue peuvent manquer de nous amener, dans t'aveuir, à
modinernos idées uctuoHes.Mais, sous ces réserves expresses,
nous avons pense qu'il pourrait être utHe de coordonner ics
faits dont nous disposons et d'en donner une conception
d'ensctnbte.
L'histoire des conceptions anciennes et populaires du sacri-
fice don, du sacrifice nourriture, du sucrince contrat et l'étude
des contre-coups qu'oHes peuvent avoir eu sur le rituel, ne
nous arrêtera pas, que! qu'eu puisse être t'interet. Lesthéories
du sacrifice sont vieiUes comme les retirions; mais, pour en
trouver qui aient un caractère scientifique, il faut descendre
jusqu'à ces dernières années. C'est a t'ecolo authropotogiquc
et surtout à ses représentants anglais que revient te mérite
do les avoir etaborees.
Sous i'iuspiration paranete de Bastian, de Spencot' et dé
Uarwin, M.Ty!or', comparant des faits onpruntes a des races
)<.Ct't't/tM<<o<t/j<'tM)~'rc,n,<:ha)'.xv)<t.
30 L'AXXt:H.«tt:t()).U't'):.))'M!

.S..l_1!v.n··v_f.
et a uescm)tsauonsunter''nœs,m)agtna une genèse des tonnes
duMtennce. L<;sacrifice, scion cet auteur, est originairement
un don.que )e sauvage (ait li des êtres Kurnaturets qu'il tui
faut s'attaciter. Puis, quand h's dieux grandirent et s'eioi-
gtierent de t'homme. la nécessite (te continuer a k'ur trans-
mettre ce don lit naître tes rites sarriticiets, destinés Il faire
parvenir jusqu'à ces êtres sjtiritneis les choses spirituuUsees.
Au don succéda i'itontmage ou le fideie n'exprima plus aucun
espoir de retour. i)e lit pour que le sacriftcedevint abnégation
et renoacement.ii n'y avait qu'un pas; tevottttion <ttf)insipas-
ser le rite, des présents du sauvage, au sacrifice desoi. – Mais
si cet'e théorie décrivait bien les phases du devetoppement
mot'iti du phénomène, elle n'en expliquait pas )e mécanisme.
HUeue faisait en somme que reproduire en un tannage défini
ies vieilles conceptionspopu!airei<.Sans(toute, parctte-meme,
elle avait une part de vente historique. H est certain que les
sacrifices furent j~'neratctnent, a ()uct([ue degré, des dons'1
conférant au fidèle des droits sur son dieu. Hsservirent aussi à
nourrir les divinités. Mais it ne suffisait pas de constater le
fait;iHattattctn'eMdfc compte.
En reatite, tt. Smith fut le premier qui tenta une expli-
cation raisonnee du sacrifice. Hétait inspire par ta découverte
récente du totémisme Demême que l'organisation du clan
totémitlue lui avait explique lit famille arabe et sémitique',
de même, il voulut voirdans les proUques du culte totemique
ta souche du sacrifice. Dans te totémisme, te totem ou te dieu
est parent de ses adorateurs; ils ont même citait' et même
sang le rite a pour objet d'entretenir et de garantir cette vie
commune qui les auime et l'association qui les lie. Au besoin,
il rétablit l'unité. L' atJiaHcepar iesang Met !e « repas en
commun M sont tes moyens les plus simples d'atteindre ce
résultat. Or le sacrifice ne se distingue pas de ces pratiques

(t) Voirunebrochureunpeutuperficiette Je M.~itiisch.Me?«"<< .<<«/<'«


<~ 0/)/)'<-A«~M<, –
Kief,t)!U. A cettethe"riese s«ttt, a)tfottd, Otft'e~'
siveutetttraU~'tteales deuxauteur;)qui ont udfeMe&Mob.Stnith tôt
ntus furteacritiques Witkcn.(OtwffMe .Yo-Mx-f!'Afar<e
</m0/ Ue
t:id~,iMt, p. M~ s.).), M.~ritticr. /tet'.<<'MM<.<<MM~ t~.titOSt
(V.Cutnptcrendu.[))U!tiuit<).
(2)Art..SMcn/tcf, iu t'<tc'/c/o~a<f<t«
t<'</MHM«-«.– H~f~ioM e/' .SfMtt~.
(GiaTordLectures,t" édit.)))UO, ï' Mit.Htt.)
(ï) Articlede Ma):LetttMm M«M< «K</~KtM)ft<)t'<'<)~ (~ <))faA<~ /<e-
«««'. )tM9,tX!0;.
(i) <f<M/«'~
«ttf/.MMf-<<t.<M .tf-ott'a,)Mt. CamMdge.
tt. ttt'UHKTMTM.M~s.–M'<.U<)'H).H~<:)UF)CK ~)

aux yeux de Il. Smith.C'était pour iui un rep!)8oil les fideios,


en mangeant le totem, se t'assimitaieut, s'assimilaient lui,
s'aiiiaient entre eux ou avec hu. Le meurtre sacrificiei n'avait
d'autre objet que de permettre la consommation d'uu animai
sacre et, par conséquent, interdit. Uu sacritice communiei
Il. Smith déduit tes sacrifices expiatoires ou propitiatoires,
c'est-à-dire les ~(«-t</« et les sacrifiées-dons ou honoraires.
L'expiation n'est, suivitot lui, quête n'tabtissemetttde
t'aitiance rompue; or, ie sacrifiéetotémi<tueavait tousieseftcts
d'un rite expiatoire. !t retrouve, d'ailleurs, cette vertu dans
tous les sacrifices, même après i'eflacement totat du toté-
misme.
«estait A expliquer pourquoi la victime, primitivement
partagée et tnau);ee par les fidctes, était f;eneratement détruite
tout entière daus tes;)««'«~. C'est que, à partir du moment où
tes ancienstotems fureut supptautes par les auhnaux domes-
tiques dans le cuite des peuples pasteurs, ils ne figurèrent
plus dans les sacrifices que rarement, et lors de circons-
lances particutieremcnt graves. l'iu' suite, ils apparurent
comme trop sacres pour que les profanes pussent y toucher
les prêtres seuls eu mangeaient, ou bien on faisait tout
dispa-
raltre. Dans ce cas, t'extreme sainteté de lu victime Huit par
se tourner en impureté; le caractère ambigu des choses
sacrées, que R. Smith avait si admirablement mis en lumière,
lui permettait d'expliquer facilement comment une telle
transformation avait pu se produire. D'un autre côté, quand
la parenté des hommes et des bêtes eut cesse d'être intelli-
gible aux Sémites, le sacrifice humain remplaça le sacrifice
animai car il était désormais le seul moyeu d'établir un
échange direct du sang eutre le cian et le dieu. Mais alors
les idées et les coutumes qui protégeaient dans la société la
viedes individus, en proscrivant l'anthropophagie, firent tom-
ber en désuétude le repas sacrificiel.
D'autre part, peu à peu, le caractère sacré des animauxdo.
mestiques, profanés quotidiennement pour ia nourriture de
l'homme, alla lui-même en s'euaçant. La divinité se détacha
de ses formes animales. La victime, en s'éloignant du dieu,
se rapprocha do l'homme, propriétaire du troupeau. C'est
alors que, pour s'expliquer l'oiïrande qui en était faite, on se
la représenta comme un don do l'homme aux dieux. Ainsi
prit naissance le sacrince don. Eu même temps, la similitude
des rites de la peine et du rite sacrificiel, t'eHusionde
s))))};
m
? L'Aient:MnuLuUWM.tSM

qui se retrouvait de part et d'autre donna un caractère pcna)


aux cnxttnnnions piacutaires do l'orisine et les transforma
ensacriticcs-expiatoit'es.
A ces recherches se rattachent, d'une part, les travaux de
M. Fraxeret, de l'antre, les théories de M. Jevons. Avec plus
de circonspection sur certains points, ces dernières sont. en
général, l'exagération théologiquedela doctrine de Smith*.l,
Quant a M. l-'raxer' il y ajoute un développement important.
L'explication du sacritice du dieu était resté rudimentitire
citox Stn'tl). Sans en tnéconuattro le caractère naturaliste. il
en faisait un~'t<~«)) d'ordre supérieur. L'idée ancienne de ta
parente de )a victime totémiqueet des dieux survivait pour
expliquer les sacrifices annuels; ils commémoraient et réédi-
taient un drame dont le dieu était la victime. M. Fraxer
reconnut )a similitude qui existe entre ces dieuxsacrifiéset tes
démons admires de Manninn'dt*. ii rapprocha du sacrifice
totémique le meurtre rituel des sénies de ta végétation; il
montra comment du sacrinccet du repas communiei, où ''on
était censé s'assimiler )es dieux, sortit te sacrifice agraire on,
pours'atticr au dieu des champs a h) On de sa vie annueUe,
on le tuait, puis le mangeait. !i constata en mêmetemps que,
souvent. le vieux dieu ainsi sacrifié paraissait, peut-être ù
cause des tabous dont il était chargé, emporter avec lui iu
maladie, )a mort, le péché et jouait io roie de victime expia-
toire, de houe émissaire. Mais, bien que l'idée d'expulsion
fut marquée dans ces sacrifices, l'expiation paraissait encore
sortir de la communion. M. Fraxer s'est plutôt proposé de
compieter la théorie de Smith que de )a discuter.
Le !;rand détaut de ce système est de vouloir ramener les
(ormes si muitipies du sacrifice a l'unité d'un principe arbi-
trairement choisi. U'abord, i'universatité du totémisme, point
da départ de t"ute la théorie, est un postulat. Le totémisme
n'apparut à l'état pur que dans quelques tribus isolées de
l'Australie et do l'Amérique. Le mettre a la base de tous les
cultes tbériomorphiques. c'est faire une hypothèse, peut-être
inutile, et qu'il est, en tous cas, impossible de vérifier.

~) h)/<)<~W«w f<t</«'~Mftf).f/ <h'<n<t.)!!OU.four les restf-ictions


Y'~i)'p.)t).H:t'M.–~t.Sydn~v n.'trUauds'cst rattache(/.('M<<o/'7'<<
WM,t.)t.<')).!i~)A)!tt)K'ori(-dc)h')j.St))itt).
''i)t'raxt-r.<«)M.<j'uMy;/f..t-)m]).))).
'3) Man)t)m)-.n.«'«M-MM/ff'MM/f.vot., Ucrtin.t8~; id.,
/<.f'/f<t;At- Strasbuurjj,))tM.
/'u<(7tMf<<f,
)).m-)tH!tT):TM.M\t-.<.<.–K«.u..t-H).H-!U:Ktt'tt:H 33
1 _.1t 1
Surtout, Hest matais~ (te trouver des sacrifices proprement
tott'miques. M. t-'raxer H tui.meme reconnu que. sou veut, h
victime totetniquG t'tait cette d'un sacrince agraire. !)an~
d'autres cas. te~ prétendus totems sont tes représentants
d'une espèce auimate dont dépend tu vie de !a tribu, que
cette espèce suit domestiquée, qu'elle soit )c nittier pretén'
ou qu'ette soit, au contraire, particutierement redoutée. A
tout te moins, une description minutieuse d'un certain
tto)nbt-M(te ces ccrëmonies serait-uHe accessaire; or c't'st. pru.
c:s<*)))eut
ce qui manque.
Mais, ucceptous un instant cette prenu''rH .hypothèse,
quoique contestabte qu'etiu soit. La marche metnc de t:)
démonstration est sujette a critique. Le point (h')icat do h
doctrine est ia succession historique et la dérivation
logique
que Smith prétend ëtabiir entre le «aeritice coaununiet et tes
autres types de sacrifie' Or rien n'est plus douteux. Tout
essai de chronojogic comparée des .sacrinces arabes, hébreux
ou autres qu'ii étudiait, est fatatement ruineux. Les fonnes
qui paraissent tes ptus sitnpies ne sont connues que par des
textes récents. Encore leur simplicité peut.etie resutter do
t'insuMsance des documents. En tout cas. elle n'impiique
aucune priorité. Si t'on s'en tient aux données de l'histoire et
de l'ethnographie, on trouve partout le ~«'«Mt a côt'- de la
communion. ))'aitteurs, ce terme va~uc de ~'f<'M~<;t) permet a
Smiti) de décrire,, sous la même rubrique et ditns les mêmes
termes, des purineations, des propitiatinns et des expiations,
et c'est cette confusion qui l'empêche d'analyser te sacrince
expiatoire. Assurément, ces sacrifices sont Keneraiementsui-
vis d'une recoucitiation avec le dieu; un repas sacrinciei, une
aspersiou de S!U));.une onction rétabUssent t'auiance. Seute-
meut. pour SmiUhc'est dans ces rites communiets eux-mêmes
<)ueréside ta vertu pnriueatnce de ces sortes de sacrifices;
t'idee d'expiation est donc a!)sorbce dans t'idue de commu-
nion. Sans doute, n constate, dans quelques {ormesextrêmes
ou simpiUiees, quoique chose qu'ii n'ose pas rattacher a ta
communion, une sorte d'exorcisme, d'expulsion d'un carac-
tere mauvais. Mais, suivant lui, ce sont des
procèdes
magiques qui n'ont rien de sacrificiel et il expUquo avec
beaucoup d'érudition et d'ingéniosité leur introduction tar-
dive dans te mécanisme du sacrince. Or c'est
précisément ce
que nous ne pouvons accorder. L'un des objets de ce travail
est de montrer que l'etimioatioa d'un caractère sacré,
pur ou
H. t'LMHMM.–AMn~e!")-!<))..))<?<. :t
H4 t.fXKH'"JC)~t.'tt!i~rK.)~S

impur, est un rouage primitif <tu sacrifice, aussi primitif et


aussi irréductibte que la conununion. Si le système sacriticiet
a son unité, elle doit être cherchée ailleurs.
L'erreur de Il. Smith a été surtout uneerreur de méthode.
Au lieu d'analyser dans sa complexité originaire le système
du rituel sémitique, il s'est plutôt attache &grouper géuéato-
giquement les faits d'âpres les rapports d'analogie qu'il
croyait apercevoir entre eux. C'est, d'ailleurs, un trait com-
mun aux anthropologues anglais qui sont préoccupes avant
tout d'accumuler et de classer des documents. Pour nous.
nous ne voulons pas faire à notre tour une encyclopédie qu'il
nousserait impossible de rendre complète et qui, venant après
les leurs, ne serait pas utile. Xoustacherons de Lieu étudier
des faits typiques. Ces faits, nous les emprunterons particu-
lièrement aux textes sanscrits et à la Bible. Xous sommes
loin d'avoir sur les sacrifices grecs et romains des documents
de la même valeur. En rapprochant les renseignements épars,
fournis par les iuscriptious et les auteurs, on ne constitue
qu'un rituel disparate. Au contraire, nous avons dans la
Hibte et dans les textes hindous des corps de doctrines qui
appartiennent à une époque déterminée. Le document est
direct, redire par les acteurs eux-mêmes, dans leur tangue,
dans l'esprit même où ils accomplissaient les rites, sinon
avec une conscience toujours bien nette de l'origine et du
motif de leurs actes.
Sans doute, ators qu'il s'agit d'arriver ù distinguer les
formes simples et élémentaires d'une institution, it est
fâcheux de prendre pour point de départ de la recherche des
rituels compliques, récents, commentés et probablement
déformes par une théologie savante. Mais, dans ce't ordre do
faits, toute recherche purement historique est vaine. L'anti-
quité des textes ou des faits rapportes, lu barbarie relative des
peuples, la simplicité apparente des rites sont des indices
chronologiques trompeurs. tt est excessif de chercher dans
un chapelet de vers de t'/<t«(/cune image approximative du
sacrifice grec primitif; ils ne suffisent même pus à donner
une idée exacte du sacrifice aux temps homériques. Xous
n'apercevons les plus anciens rites qu'à travers des documents
littéraires, vagues et incomplets, des survivances partielles
et menteuses, des traditions infidèles. Il est également
impossible de demander à laseule ethnographie le schème des
institutions primitives. Généralementtronqués par une obser-
'H):HT HT M. M.tr.–H.~At-.)'))).).iU:tt)t-tt:H ;?

vaHunMUve
n hâtive ou
ou fausses
faussa ta
unr
ta précision
par nrccisiou de nos
de «os )!))Hr..f.K ),.)!
tes
tangues,
faits enregistres par tes ethm~t'apttes ne prennent teur valeur
que s'ils sout ruppt'ocin-s de documents ptus précis et plus
complets.
Xuusne donc
sqnfteons pas a faire ici t'instoire et ta genèse
dusHchnœet.s'it nous arrive du parier it
d'antériorité,
s'at;ira d'antériorité ionique et non d'antt'rioritc historique.
Ce u'est pas que nous nous .refusions le droit de faire appel
suit aux textes classiques, soit a t'cthnoto~io, pour ectuirer
nos uuatyses et coutroter ta ~nfraH~ de nos couctusious.
Mais, au lieu de faire porter tiotrc étude sur des (troupes de
faits artificiettementforntes, nous aurons, dans les rituels
dftinis et complets que nous étudierons, des ensetnbtes don.
nés, des systèmes natureis do rites qui s'hnnoscnt a t'obser.
vatiun. Ainsi contraints par tes textes, nous serons moins
exposes aux omissious et uux ctassificntions arbitraires.
Kutin, comme tes deux retirons qui vont constit.uer le centre
de notre investigation sont très différentes, puisque t'une
aboutit au monothéisme et t'autrc au panttteisme, on peut
espérer, eu les comparait, arrh-er a des couctusions sufn-
sannnent générâtes'. l,

t~f'us <ip\-t.ns. M.u)t twt.indi.jncr .)t)'-)ss..nUcstf.ttM .)unt nom


n')U!i su n-<.)t!!t.t
.)<«'))<-<tttt..t)-c-at)itu'~<'riti.)ut-aft-m-t')!!trd.–).M
'it.o))M)t-nts.tn rt<t«./ tv't~s<- r'~nHis-ictH e<t Vc.hts <mSatuttitM.Ur&h-
)H!tt.t~t-tSt')tra!t.t.S:t)t))tit~!i~nt)'n-)-ncU'!d'tnt)tM-sct()<-funttn)c!!fc-
~H.t)!n~)t.s rites. t.i'.<)ir&h<)t!um!!sunt )M t-))t<tf')<taires
t-t thn.).'}:t'ju< sur tM rite! L< Sfttras Mnt k's tttKnu'-)!!rit))'c)s. xn'th'.t.~i.juM
Qttuiqm-
t-ha.-u))ttefM..nirMt)ct.-)[t(.tre;).L<t.ttrr)mtn'.(;.)mt))<'))ne!!tTK'de
<tM(M successives dnoUtt phts am-ienno spruit k-s !t)<txMuNcr.
Vedas
~w~n~
ustc!! tendent
ftej)ht!!Ctt))t)t!!Aa<h);)ter. tes rnnitidt'rer comme f~rtttMt
tuusutt b)<.c et se MouptetaMt t'un)'<mtre. S:H)s jt-ur attrihucr dt- datet
t'rcotes, tjK'-me appru--)tc<t. "n)).-ttmi)-c.)u'i)s sotttittc..h)[.r<-hfn~b)f!i)M
')))< S!ms les autfcs. ).<?setts <t<s )))-K-ti.x.tM
<)[)itti..n!!d<i t<rahtt)!tn''s. teor!
'K'tps. s<'nt(t)x..h<t)K.ut soiidnircs. et ~t siffnitjt'nti..n .)<;<fuit!! ne
peut t'trc
d~ttMt'c <)ue pur une t-mpamitun itx'css.-mte dt- t'~M ces textes. Ces der-
niers M re))!tr[iss(-nt Mhant les font-ti~ns des
[)t<tr<< <)ni les oujduient.
et tes divers chmsbr)dnt)ani')n(-Xuu!)n..)t!<ttHt)tei! servi!! de)))iuiv)U)ts:
heoie!; du re<'i()mt tt- /.(. r<-</M (-=)<. rectteit des hyttmot émeuves
fmr)<!Ao~r(nuufi)t(:Vttutunsjmsdire<)t)'itnernhti<'une')))et)e!!hy)))tK'!)
rttn<-)<.ni .ju'i) .dt de date rerente .e<tit. Max Mutter~ traduetiutt t.nd-
wi)!: et entre nfUre!! textes de .-ette ec.de )'.t<«v~t ««iA«t<;Mn(= .); f )
edtt. At!fre.'))t citée par .)<<. et A7.j, tr<t')neti..it thu):: tt.m~e i-ùtra
).)'r«M</ft<t«'<~M<H jt<x,vt edit. Mih). tnd. <==.)')-. ). – (t-:c<de!<te
t'"nieitmt. H) K.)e do Ynjur-Vedit tdu.ttt- tV~Manevinti) avec tes t~tM
édites jmrWehcr t'M.f,s'«,<tM ~= V. S.), vedit des f..n.))))M: f'H.
~.<MH /)/.“).< (== <<<. t~) trad. t.:)!j.feti)tgin S<t< Huoh e/' ~.<-
t.M/ ~.S.«. XX)t. XXttt, \).). X).Vt; A.)/<MMj,OM/« .t)K,.H'= A'fX.
Ht) ).X'<HK<~HHU)H)tjt'i:.)S'M

OA)''iXn'tuXf'TCXtTf:ta'SY~M!:s.)Ur'KtH[.

Mais il importe, avant d'aHerptustoin. de donner une


définition extérieure des faiti-que nous desinnons sous te
nom de sacrifice.
Le mot de sacrifice su~ere immédiatement l'idée de con-
secratiou et t'en
pourrait être induit il croire que les deux
notions se confondent. tt est bien certain, en eitet, que le
sacrifice implique toujours une consécration; dans tout
sacrifice, un objet passe (ht domaine commun dansff
domaine religieux il est consacn'. ~tais toutes les consécra-
tions ne sont pas de même nature. Il eu est qui épuisent leurs
effets sur l'objet consacre, quei qu'il soit. homme ou chose.
C'est, par exempte, le cas de fonction. Sacre.t-on un t'oi ?
Sente, la personnaUtù retijtieuse du roi est modifiée; eu
dehors d'elle, rien n'est chan~ ))ans !e sacrifice, au con-
traire, la consécration rayonne au dei.'t de ta cttose consacrée;

''<t<!j:–t,~r.t'<)t)Y:)jurV<tt;tnf.ir~'rtuttiri\'u!! :Tf«V/«-«/f<M«,/);~)
(=7\~)~~W~M~X~~)U~~MnM~k
ttmhtttfum: ï'«t//<ff'/« Hni/twmw !–?' ~.<mtit't)t de )))<U)('<k'sf'.noutct
ct~'HnUuu!U)n;.)/M/'<mAn-f''fM<<MH/<yt(t'()it.(;nr))).~d~ntn<'t]!!nYf!tt!!
t"ut part i''H)icn'njcnt!!))iYitt'rittK').–Acct texte: iiesupprpusottt'f))!:
du ritup) dmncsti~uf. les 'tv«.«)/ffM des direr~x ('t'otea (tMt). «htcn-
ber~ lu .s'. M. A'. XX)X. XXX'. –A <-ùt<t'eu': se trouve )«!«'ric des textes
at)<Kr\'tun<)Ht"t(~)u)))'!thm!ut)..t</m'<-t'f'f/K'==~.)'.)\'('()ade~int'nttta-
ti"nt.<dit.)nt))<'y<-ttt<'th:tr!tdth'ti.!n~:t-)h'ix.munnt<!e)dh).'<
X).\m: Hvn-it Y)))-X))f. V. ttt-nry. A'«ff!-<vt~)/f« (= A'HM; <), <'<)it.
Htnotutit't' – S<'t)'<;t'tu'tt- 'ht rihn-) hiu'))'n cM cte impMstbtc Mns tei)
livres de M. Schw~b ftttc M. niHt'bnmdt. et san: )''tMi~tancc pertunocUe
de ~)M. Cainm). Wintcrniti! et Sy)vHJMt.c\i, tnn))re:n)c t'on d'entre nont.
)'<'urnntret't))dt't)))i'a<'ritit'hi)))i<)m'.nfms))rcn<trut)!))"ur))!tM'te
i'ent!)tcu(jm:. \'uus n'etsayeren!: pas d't'ntprMntcr il tK crttt'jm' ))i)))i')t<e.
tes L-)<:n<eMts d'om' ht!.t"in' (les rih' stn'rifi''teh ttt-hreux. ))a))o)-d, je:) xct-
tt'rMUtx s<!t)[. a )M)trf itetts. it)St)f))ia))t!t. KxtMite. si tmus rrt'yttn* <)ue ta
crititjnebihjhjuc peut c'~nstitttcrt'histoire de!! textes, nnuorefMson!! de
ccnfnn'n'e cette histoire aw<'e))et)c!) faits. Kn{Mtrn<'t))!e)'.f)ut'ne <)))<
suit lu date de t~ rf'din.-tiutt ()n Levitiqne et du /'t'<'x/<')'f-f)t/< en )jet)era).
i'iiftc dit texte M'est pHs. Mioo nnus. tto-esMireotent t'tKe <)u rite; les
<)'')it!)d))rituetM'nt)tj'e))t-(''treet(!.ti.es')Met<trdivt't«ent.)n.')i!tii!e!:is'
taieot avant d'être eMre)!)stret. Ainsi nouit avons pu éviter de puxer. «
propns de e)m<)t)erite. ta (jUMtioa de savoir s ii appartenait fut ))!<nAut)
rituel aneit'n. Sur la fra~itite d'un écriai)) th'txhro des cunetusi~ns de
t'ertde critifjue. Y. iiaievy, /<)-)'<A<j<7~M< 1898, p. 1 sq.)., 97 !)f;f).,
t9ï ~).,M') s.)tj..tX!)i').)st).j.–Sur iemt'riti.-e hébreu voir ie.st.u-
)).tt)')tKnTKTM.MA)«.–t:~A)')t).)!)ttm:K
37
<'t)''attei))),eutre
1.°"autres
iitpt-rsouuonot'ate~ui fait les frais
deiacMr''m(}uiu.Lcti<)<'iu<tuiH(uurni)H\'tcU)ne,ob)etdeta
t'()us(''cratit)u,u'estpas.aiauudf)'upL')'atiu)t,cf(tu'i)etaitau
t'oonocucpntcttt. H a a<'f{uisunc:truct('rc)'eiitfiGUx qu'il
n'avitH pas, ou H s'est débarrasse d'un fiu'acteru (tffavorabie
'tout iK'taitaft!i~ii s'est ~~yuuun~tat de {;racctiuit est
""rtid'uuftat de pfcitf.Oaus un cas conone dans t'outre,
i)estrpU~ieuse)m'nttt':msft)rnt('
~~<M<wW~((~
/f.< </« .««-<(-<' <))< <-K .M~t't h'~ <i'f.< CMsujet est tantôt un
individu~ et tantôt une cuiiectivitc' fa tniiie.ctao, tribu,
nation, sociutf secrète. Quand c'est une coitectivttc. il arrive
)[ue le groupe rempiit coiicctivoneut l'office de sacriftaut,
c'est-a-dirc assiste eu corps au sacrifice mais parfois aussi,

\r!)ne~ t!('tn'rau. ~[unk. /'<~t'.<Ht'. t'aris. )! – Xuwtn'k. /.<<.«c/t f~-


/<f'/<t'-f<tC/<~< .h'C/Mf))/w/«'. )S<)).)). ]!. t~iX)!))<). – U<'tt)!)t)~t'r.Mt'~tMt'/tt'
.t.~<'<u~t<p. 4!i)~~).,tMi:k-tYrn!;<) s))t-mHx:))u))f);)().
/)t'~t'<'M~t t'<'rtf/w'KM<f~tm~/t<)'M,<jM(..)'){r.Hn)k'.)<));–
a)~hH~.<h')-</f«.fM/<T)t<'H).StmtMttnn)iKritik<n.)!<~t;–tUMck.
f~'<-f/'M*t7)M/</f)/</<')'.ttM.. )i!j:– J. U~uu<u)t), ~f'f/<tf<:f'</M
/'rM/.t/<'K<)tcr)..)XM:–K''rtX./<<'rJ/~fA/<(<Mt'M<</ff'<<tvtM<~M.
.\tit!t)t. tSM; – ttictnn, /'<-<'~r; '<- .<</««'. T)n'"). St. Krit.. )8')7; –
t'rc))[. tNtt'/f .t/fA<<t"<('M< ~M)M«'« :'«' .\f«/t't~. )'<'<m7fMf<t<t7<'A<T.
X~rc~~LW~C~~L~–
~M~f~H~M~~W~f~d~
7'f.mtt'A «M(/ .«<t;:«//</c.<7M.)na')! ))i.ss., Xmx). ))!.si. – Sr))!n~))cr. thM
))'<~<'M '/<'<'S~/<K<'tf<</<'<'.t~<<<;«(. f~<')'f.«'«. Th<). St. u. Krit.. tM);
– )'k. /'<*.Yft«M«~/)'tt'<t'M ?'<'<f«Mtft</< )'r<«'/«)'«M ~M, t'tt' )'r<~r.
[t.~t-iutt. Hi9ï – ttr. Mt~ntsch. <'<M Hc<M/f<K;<w< etc.. Krfurt. «!')!! ;–
)\tnt)'ftKt)!e)), /'<M)'r/tf«'M<«'.Mt/f~.)f<'M.«'/«'o'<<'f'.<:Kr f.«ft<)/f~7«';) Mf/f-
;;«)M,t~M. Croi!r. t.'niv. M'~nn. – ~nr )''s tt-xt< <ani!<'ti')"<t cum-cnmMt
)e siu'riticc, voir iier'htture Cotn~t'~M,.«.'r</<t' L~nd., «M.
<h ).c '/n~«««f<«t <)e! textes Mn~'rit! )tct)t<tr')tt"t)!<t'tt!)')") ')t' t'e ))!0),
)'Mrti''itn'prt's<nt ox'yt'n')') ver~' '~f/ .))<'rit!er. t.c M~-ritixnt est, jMMf
tes auteur! hindom. <'<)<))(j')i <ttt<'))'tun ret<nn- sur s'n <)<')'ct)'t't de <);!<
ttch's. ~)t<t))j<ruc))erta furmxte vtdi~uc « noui! <)ui sorrift~n)! pt'ur nf'tts x
7'' '< de ):) fu)'t')u)c <t\<;tti~)«' .M:HMtf«W<~)iUchra))dt. ?</««<t't/c-
)''<<«' p. )).;–(:€)! h'K<<<<d)t M''rifi''e<!t)nt. ituivu~ t)t!))s. dp!!contre-
coups Hct'cMitirc!! du rite. )) ne ~nt j'as dt< MMue votnntt' diviMe tibr':
<)u<;ht th'~tt'~if n. ))t't) a [x'u. h)tcr''at<' ''ntrc t'u''te rt'ti);ift)x t't s''s suite!.
"n t'otuprendra, de* t~r". <)nc n~ux n<')!)i)ii<!n!un ct't'tmn. Kt'mbn'de quet-
tt!~ns <[tu hnpti~m'nt t hyp~ttK'se do ':a<'ritic<d<'n, et t'httcrvcntioM <)e
di<'M):)'i)tm)reMset))e))t['t'r!t"nM)!t.
~) C'C!t te ca'inortuatd'mste mcrmce hindou. qui est. aussi ri)!HUKU-
!!t'tt)e)tt<)uej)~!t~ihte.iudividuct.
~~)'")'c):Ct))))te,A,ït:t)t<)<).
<i) ("est te <'a!, en )Mrtit'u)icr. des MK'riOc' vraitncnt tutct)!i')))< et <)e
<u!<'))et!r"n[)crfmj))tttui-tn~t)e)t'ru)e.ic!,)K'rin)'a<pur.tue.dc<-htreet
dt-vxrc )!t vit-thne; enfin d'un tf"n tt~ttthrc <)<*!'<«'ri<i''C!!hutnains!. ourtout
n-nx de rcnd!<))ni)m))!iMtp. Mait. s~'ovent. )<'set)) fait d a~ti~ter Mffit.
88 ).'A'<\HM'):)").t)<!t'.)t'H.t!<

il détenue un (le ses membres qui a~it en soutien et place


C'est ainsi que la fami!)e est {{Mneraiementrepr<'sentt''<parl'
son chef ht société par ses magistrats C'est un premier
de~re dans cette série de représentations que nous rencoutre-
rousacitacune des étapes du sacrifice.
Toutefois, il y a des cas ou le rayonnement de la consécra-
lion sacrificielle ne se (ait pas directement sentir sur le
sacrifiant iui-meme. mais sur certaines choses qui tiennent
plus ou moins directement a sa personne. Dans le sacrifice
qui a Heu tors de ia constructio)) d'une maison c'est la
ntaison qui est atlectee et )a quaiitf qu'elle a acquise ainsi
peut survivre a son propriétaire actuel. Dans d'autres cas,
c'est le citant? du sacrifiant, ta rivit'requ'i! doit passer, le
serment qu'ii prête. !'a)iiance qu'il conclut,etc. Xousappe)'
terons ~< ~x .«<)'<'</«'<' ces sortes de citoses eu vue desquelles
le sacrifice a lieu. Il importe, d'itiHeurs, de remarquer que le
sacrifiant est atteint, lui aussi, eu raison tneme de sa présence
au sacrifice et de ta part ou de t'interetqn'ityprend.L'action
rayonnante du sacrifice est iciparticu!ift'cmentsensib)e:
car il produit un douMe dtet. l'un sur l'objet pour lequel it
est onert et sur tequei on veut a~ir. l'autre sur la personne
morale qui désire et provoque cet enet. Quelquefois même,
il n'est utile (ju'a condition d'avoir ce double résultat. Quand
un père de famille sacrifie pout')'it)auguration de sa maison,
il faut non seulement que la maison puisse recevoir sa famille,
mais encore que celle-ci suit en état d'y entrer 1.
On vottquci est le trait distiuctif de la consécration dans le
sacrifice; c'est (tue la chose consacrée sert d'intermédiaire
entre le sacrifiant, ou l'objet qui doit recevoir les efïets utiles
du sacrifice, et la divinité à qui le sacrifice est généralement
adresse. L'homme et le dieu ne sont pas en contact immédiat.
Par ta, le sacrifice se distingue de ia plupart des faits desi-

0) <)!)<)!!)h~i<t))tt~u<)rtu.titrt'detn'u!"n'A't/m/' t!t<'rifi<*f)uch)m'-
f~i!t))~ut't')utt's:)f!m)))i<Q)MM')i)n''<t~m'p!tt'tit'itt!mt'tt))t<t<t))'~t<
!)')f.'uniU''<'t!!)(f<'mu)<'ft'ctt<')t~'rni''r<mii!t'mtau.<~fM'is!M'tit!<'e!
t'nr<)h'ntryt't!ti))!tct)t'ts.
(~ St'tuttt-~m'tm't )<;prin'')'(KM;;
==cxihtrf)Hf) df'vnitfaire)< fmisfh)
M)'ri<t''cdt'<t''<. fournir)<ti))!ttiutM<-t fit vit'ti)n<H!!<-r)).X(.)7:
)t(:hr~)).XXX).:<. :1.
f:))\'f'irpt))!<)"it).)'.h)t.
fi)\))))t!<hmt.j'.t')t.n.X~H!t'i)t'r"U!!))m'ti<;u)it'r''m<*ntiM)ta<'rifi<'c)!
ft')!'))r')Mur)').))trt'c<t'))n)H'')').'tn<)a)n<ti<~)t:TrutubttU.y/<</«)~/
C'W<'ttOfM/,)).).j.
n.))r)'nn'K'rM.M\r'-s.–K<s.\).n).K~c.)))t')).H ?<

}{n'i sous le nom d'Mtiiance par te san)!, <))')se produit. par


iY'chanue du san~. une fusion directe de ta vie ttntnaine et
de ta vie divine', ~ous en dirons autant de certains cas
d'ofïrandede iaetteveture ici encore, le sujet qui sacrifieest,
paria partie de sa personne(lui est ofn'rte, en communica-
tion directe avec le dieu Sans duute. il y a entre ces rites
et le sacrifiée (tes rapports de connexité ils doivent pourtant
en être distingués.
Mais cette première caractéristique n'est pas suffisante', car
elle ne permet pas de distinguer )e sacrifice de ces faits mat
définis auxquels convient !e non) d'onrandcs. Hu enet, il n'y a
pas d'offrande ou l'objet consm'ré ne s'interpose é(;a)etnent
entre le dieu et t'onrant et ou ce dernier ne soit attecte par la
consécration. Mais si tontsacritice est, en e)!et, uneobiation,
il y Il des obtations d'espèces dinerentes. Tantôt, l'objet con-
sacré est simplement presf'nte comme un ex-vuto: iMconsé-
cration peut i'aneeter au service .du dieu, mais elle n'aitere
pas sa nature par cela seul qu'elle le fait passer dans le
domaim' reti~ieux: celles des prémices qui étaient seulement
apportées au temple, y restaient intactes et appartenaient aux
prêtres. Dans d'autres cas, au contraire, !a consécration
détruit t'objet présente; dans le casofmn animât est présent''
à l'autel, le but que l'on poursuit n'est atteint que quand il a
été égorge, ou mis en pièces, ou consume par le feu, en un
mot..«!fr</)t'.L'objet ainsi détruit est ta f«'/<M«'.(~'estévidem-
ment aux ablations de ce genre que doit être réservée ta déno-
mination de sacriiice. On pressent que la dinerenee entre ces
deux sortes d'opérations tient à leur inégale gravite et à leur
iuegate efficacité. Dans le cas du sacrifice, les énergies reli-
gieuses mises en jeu sont plus fortes; de là, leurs ravages.
Dansces conditions, on doit appeler sacrifice toute ohlution
même végétale, toutes les fois que t'onrande, ou qu'une partie
de t'ofïrande, est détruite, bien que l'usage paraisse réser-
ver le mot de sacrince a ta désignation des seuls sacrifices
sanglants. U est arbitraire de restreindre ainsi le sens du mot.
Toutes proportions gardées, le mécanisme de la consécration

0) Sur)'ft))itmt-c
par )c Mn~et ta f!«;on<)"ntd)c n ('()'raUttt-Mc au «t-
'-fith-c. lt.
c'ritl" Siiiitli./<{t-<fM<)t.'ct.
X.~nith. 1.'(,,,(,"elll..ll.'cl.
tX.
IX.I)).<
l. 1:.Trumhull,M
T
Trmtthutt, iie
<-M<Mf/(-un.
llloüel
cuit.
ffTM/.
(2)Sur)n r.'txerMti'm'tt-)a chevetMrc. V.t.. A.WUktn.MM<tn)/)/~)''<t''r.
n~. /;th-r.)?(': )t..b.ftnith.t7. p. 324~,). cf. s. ))art)at)d.r/.<<<-«d
"<'rwM,v<)).)).2t:
4U ).'A\;<M:~U'!).)'):M'S

est le même dans tous les cas il n'y a donc pas de raison
objective pour les distinguer. Ainsi, la ~«t/«< ttebraïque est
uue obtation de farine et de gâteaux';ettef)cco)npa~t)e cer-
tains sacrifices. Or, ette est si bien un sacrince nu même titre
qu'eux ')ue le Levitiquene t'en distingue pf)s~.Les tn~mesrites
y sont observes. Une portion eu est détruite sur le feu de
Faute); te reste est manjfe totalement ot) en partie par les
prêtre! En Urece', certains dieux n'admettaient sur teur
autetquedes ubtations végétâtes'; it y a donc eu des rites
sacriticiets (jtti ne comportaient pas d'obtations animâtes.
On peut en dire autant des libations de tait, de vin ou d'autre
liquider Kttes sontsujettcs en (irece'' aux mêmes distinctions
que les sacrifices~; if arrive même qu'ettes en tiennent ticu\
L'identité de ces dinerentes opérations a été si bien sentie
par tes Hindous que les objets offertsdans ces différents cas
ont été eux-mêmes identifies, tts sont touse~atonent consi-
dères comme vivants et traites connue têts. Ainsi, nu moment.
où, dans un sacrifice suffisamment soteuuet, on concasse tes
grains, on tes supptie de ne pas se venger sur le sacrifiant du
mat qu'on leur fait. Lorsqu'on dépose les gâteaux sur tes tes-
sons pour les cuire, on tes prie de ne pas se briser"; lorsqu'on

<<. )).t f~j.; V). !Kj.).: )X. i !).).: X. )~s.).).; /<. XXttt.)!i;
XX.\)V.ï~: Au~')!)V. – ).aK<«tHt) n'"f)'tit tt'Hcutfttt)'<'niccde t"ut
<m))'c .t.'x'riticf
'jttf.-/.<'< )) «neH«'M/<J t.'m'!t~titeni t;t«'<*t)!<rftnpttu'e
Mttt'f.M c[ put-h')ctt~ux'nottt. )) csi «'uvcntpar)*'<h'm«'A~(jans)f
!!cn!!;<-<h-rtt) de siu-rifirc(ex. t. )t. XV)H.a', etc.). tMVt'Metitt-nt. d<mt
)'in)!t'ri))tH't<~f Mftr.<eit!c))- <)f:
ot~t :f'/M/< )-[ n[)[))i'(uc connttcceht)'te
<M;Mt~ .ta rlcxultltttirms
ttesot'tttU.'n!!\Met~)<<
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i. S.
s. tt)5.).
IU:r, I. ).
I. 1
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Cf. ir(. lüi,
)07,I.
).
))et «'.
). )).
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m<'< <-dit.,j'. xa S))').
t'~rph. .)<?<)). Si'. – ))! ).;t..rt..\t)t. ):<'Ueh-s;.– Stcnffc).
<t..jL''j. –)')inc. M..XV))),7.– !:ch..L)'crf..)).4X.
)t<~)'. '-mit)).7f< .<-)«..p. MO!')i-ttiv.voitt)«''otM dona)t': tibft
U"n'i')c vinet<)'hui)t' <)('.<
ritu<')!! de:!
s<-)oiU~"<'sc.)ui\'<ttent!t 'tu Mni!des
vi''thm'sani)u"tM.
()')K.Henttmnti,ï'f<t«h~t<<')-<x't ?')<)<')-.t')'t'):r.d.K){t. 'vm))..x. ).<'tjMi)<.
)f! – Fritze,/<<' ~'<"<<tH;x'rf'MM< f.'t-nfmf-MM, Uifiscrt.,W-i.
Bcrt.
n) -;Y~t/x <-(;jL:x:!L-Y.~t<*t))t<'). p. M, et Ut. – t-'ftUK'r. Y'ff«<a'
<t«M,t.U), p. ?<!<:).
(XjSk'n);)').<& p. itft.– Cne)it)nti<m d'cno-dc-vx' <tr<'tHj')<n'f
<)))t')f)M-
fttii!,da«! tes tt<!n)n'))nf-tuc~,(t'tUtcicus M<-ria<'C!t. Kx.it) «KhtnMtn).
.Vf<M<f<'<)M;-r/<f<t <'<.ir
Ct'Mftet'<:H<))). p. ;tit. Cf. Suftwi, ~«w/)/<'<'
tv<'ir(:<~)<[)te rendu', ù.
('~ Vt'irlestexte!!<'iR'j'or t)ijk-))f. )'. < p.t: i3.
)t. ))[-ttt:)tTt:t-M. )tU;«.–H~<.t)<m).):SU:ttn'«:t: H

tes coupe. on les imptore ue htessent


pour qu'its pas le sacri-
tiautct)espretrc!<.Qnanut)n(aitunetibationdeiait(et
toutes tes tittations hindoues se font avec (tn luit ou t'un de
ses produits .cet)'est pastjudfjuechoscd'inauintéqu'onoftre,
'est ta vactteette-m~tne dans son suc, dans sa sève. dans sa
{''eondite'. r.
Xous arrivons donc nuatemcnt a ta (ormuie suivante <'
.<t<'W/ict'Mtt<)t«t'h't('<<tt'a.t'f~(t,~())'<H)'f))t.ft'('n<(<()t))<'tH)cr)t''
/('<«', Ht~/f/tf ~'< f/f /f< ;'<'<«tUtf' MfX-'fh' ~)« /«'<Mt/)<f~)« f~'
t'fff<M.f'<'<«t<.r~Kt'f'f/f'.<'tf~<Tf'.<.<('~
rour)a)n'!ù\'t't)'de)'expusitioN,u()u<!a))pcnet'()))SMf('n/«'M
~wtNt~.tft'uxot't ta pet'sonnaUt~ du sacrifiant est directe.
ment aftectec par te sacritice. et .wf/'t/tf-M ~/</<'t'<f/:<;ceux o('! ()es
objets, reets ou jtieaux. reçoivent innuediatetneut Faction
sacrificieHe.
Cette (ictitution ne detimite
pas seutoncnt l'objet de noire
reeiterctte, el)t' nous fixe sur un point, fort important elle
suppose, en eltet, )'unitc generiq.ae des sacritices. Ainsi)
commu nous tu faisions prévoir, quand nous reproc))iuns M
Stnith de r~tuirc le sacrifice au sacrifice cotntnu-
expiatoire
aie), ce n'était pas pour t'tabHr la diversité et
ori~ineiio

t) Ct's <!))'r'mdt's \<'t.'cta)<'s M' so)tt-<'t)t'!<snh'itit'tt'M Kt)x '=!t<'ritt.'fssjm-


~h)nt<<)Hnt'k't)init).')f~ru)u!~r.'ttt!ttn(-tM.M.')'M.<<mM/'f<ft/<t'N<'<')M
t«-t-</«!St'rY.t(/ .<['«.)).ttU:t''e<tt..[j. ït!U.)).'U('t!t!t)-))<«)ttmtt'
Mt)<duuted'itn<tj.:htCt'tmtMt!!s;~<r..t;rt-M)(:dttstn-riti.-t;htttmtin(m!!H-
''riti''<)~!)«M).p()i!!d')Mt'rit)c<'anit~<t)!)u )::).-rHi''<)c))(;<tnm"<)-tL')~-Mn-
):u!tt)cs!U)im)m.\t't<)t-J!t.pn(tt).a)). t.))r!U)tk'!<()t'~at<uu.))'').t p<t)))<'
'~tf, (tant c<'rt)Utt<!t''t! <)'aitteu)!! mn) <-<'tnms.tin)ft"ht('ti"u dottxn'Mux
fituc! nit pfudttit <)c t'f!! <t))))<tituti'!M<.Mab rie)) «'.mtoriM A ~Ht-mUM'f
t-)'tfait'Mt'-tt~')'hi!<tuiret)e('fr(:uns'M-ri<!t't.prm'ttt<j)htt'')t))nt't)r-
cession hn-crsc. Lcit nMit"!mx d< p&tc !i!n-)-i)i''s d')u:! rcrhmtes f<te!;
ttj'rair'-s~nt')). itntH!CtdM.d)'nh)t))t agraire!! et nunde!t)!iunt))tt'rf!df'
\'i''tiHx's ttninxdt')!. ).'nt)nty$f tic ces ec~monift eK ttomn'r't fh~ t~in les
MtS't)))!.
.X')t rc!iu))(' 'te '-ptt<' dt'tiniti'm qu'i) y <tt't)tre ta pt-itte )'<')ifi''t)Met )p
~-rifkcxhtnh'ins te !!tn'ri)]<'e<x))iatuirc,des Mtt~'trif!! et <)< <tit)t'r<'th'('
).ft ))t-itn-)'<;)i);i<'t)'!('t-t)<'!t)t!t!ti.i<up)i')nc' «ne ''t~tsrcratiun <(-<'«.m'<'ftft'<; ~<-
<<f.<-<<M< <-<</);/<.<(.))t.))us!!i est une <<cstn<t-))"nt-t')t)i)r<)tH''<)t:<'t'tt<;
<-Hn!!tcr!t)t"n. t.e!! ritM !t)t n!!s' scmhtahfct a j-cux du M<'rif!<'<pf'ur 'jm-
)t. Smith y Hit vu nn .têt tfXHtt-tesdu !=)nri<K't:t'x))httuin'. St'u)cn)cnt,(tM)!
k't'Md'')M)t<'im'.t!t)«~)tir("!tMti~n \'i<')cttt<'dt')a(~'tK)-t'rati<')t porte')i.
)'rtctt<t't)t!)ur)'<t<j<'tf)t)i<)<tt)t))i<!)t'<-thm'&t'ttti)'cx)m')Hi-)M)''tt~:
<)nn!ile t'as th) sar~iticc t'[pi'tt<'irc. tu) fuMt('air'i) y n stthstitt)ti"n et <e"t
),))rh)Yit-titttp.n"tt!'ur)c).))))M))tc<)Mct.')ntje)'<:x))iutit')).Tt<ut('f"i!i.
<mttn<)<ti!)tt-i<'t<<'stcmt(<tt'niu'c))a.r.)ct'ritne.)n)it'i)n'cticttn)~netc)))pit
puttr <;))<-tttt )))"yot du h\-cr )<t ttn-))f dont eUe est i'uui))<~e..Le <'oup(U))t'
rft))p)it()nnc!t<!<'n<-K'n(')-)h't)'unt.'vic(t«)<cxpiat')i)-e.t)t) péta'tiM
<)n'it y eu un'-ttte tem~i peinent ttb~;(i<'<
t.'AXXKK!-nmo[.<.(.KjrK.t!i'M!
des systèmes
irr6ductib)e des
irréductible systèmes sact'ifkiels.
sacrificiels. C'est que leu
C'est que leur unité,
tout eu étant réelle, n'est pas telle qu'it se la représentait.
Mais ce premiet' résultat parait en contradiction avec fin-
au premier abord, tes
finie variété que semblent présenter,
formes du sacrince. Les occasions de sacrifier sont innom-

brables. les eftets désin's fort difîérents, et )a muttipticitédes


fins implique relle des moyens. Aussi a-t-on pris t'habitude,
surtout en Attentante, de ranger les sacrifices en un certain
nombre de catégories distinctes on parte, par exempte, de

sacrifices de sacrifices d'actions de


expiatoires ('"</tKO~'
de sacri)ices.demandes(M~)/ etc. Mais
~race (/M«/f~
en réafite, tes limites de ces catégories sont tlottuntes, cliche-

vétrées, souvent indi~'ernabtes; ies mêmes pratiques se


retrouvent a quelque de~'é dans toutes. Nous ne prendrons
des classifications couramment etn*
il Hotre compte aucune
ptoyees; cites ne r'-snttent pas, il notre avis, d'une recherche
méthodique. Sans essayer d'en tenter une nouvette qui serait
nous uou!i contenterons d'em-
exposée aux mêmes objections,
ici. pour nous faire une idée de la diversité des sacri-
prunter
lices. runo des chtssincations données par les textes hindous.
La plus instructive peut-être est celle qui repartit les sacri-
fices en constants et en occasionnets'. Les sacrifices occasion-

nets sont d'abord tes sacrifices sacranicutaires (.MM~h'o),


c'est-à-dire ceux qui accompagnent les moments sotcnnets de

la vie. t'n certain nombre de ces sacrifices font partie du rituel

œxpos< dans tes A'fNw!) ce sont ceux qui


domestique

ft) V. Max Mii)).')-. /M-/tr. < /M.t. '< fX. p. t.XH). – AW.
rr. ~). 1. )~. t;i et ''ottttu. ')<*~tahM)). tf<HtMm.urt"ut u 0. ''f. A'M//M~H
<)<).V'ftt". ï. )'<<'<'< .M. ''t M' H't. )t~ht)int:k in.s'M~v~.
f'/of.t/o. )). ~'t, ~i!i. C<-tt<t')!f!i:!iti<)th')) n'ett. 'ionhk'-t-i). att<:ttfe()tw ))tr
.t<'s)mt"t'ih-i "s' r'-<'ent<t!tn'i)<')w les tuttre:: fcttt~ntt'ntifnt «ox ))h)!!
n"ri<'tf! tvxt< ~fais <-tt fllit, L'Ht-~c tr-mv biftt ()'!)))'<)-')dxxs )M f«)k-
ti<~n!!Htm-xi'jm's ')m<iitttm!:m.'ttt'tt-s fornntte~n-jitttit'rc!! '(/ )< f<!rn)u)t'!t
<)<-trite-! f.t.'tttt'ttir!) ~A'"m'w/ t~f.-nHU~'s ~c!! fitMt.-xjtintnit-M
./«'ff't'<.t'/M;f;. KHt'< tr~n't'd'ttttjt'!) )it'thn!UM< fjui fpnrexetttjttctt'
7<tf/ M' r.'nsfx'rt-nt 'te trt'.< h~c'! !!<ti"nt ii~it aux f\piatin))s. suit
n'xv't'nx jwrti'<K'rs. pt att.'i sth-ritic'~ ))(:cc!ni''C! Kotintcs.jtfttrus dii!-
(it)!«'t)t ~'Mt'tfutttt'nt )t's rit''s ''n <))';t""t'! 'nf'MH<. «t)t)~att!iM! 6t jt)--
ri"di')'n'<. '-)) f(n')')t!ttifs ~'MM).</f'M;t. u.-ea!!iut)tn.)s <Mn<Mt'<<') <-tcx))i"-
t..ir<"t ttt)-'f'<W~))' <;M ))iYi"i"M !nt 'nnufs nxsiti bien du ritoe)
~«' CM/M/ oy
i!<))).-t<n)')')«p du rituct d.<)t'stif)ttt' <V."))tt-n))rr);Sf«-<
//«' <A'~M'in S. )!. K. XXX. ;). N" f:cs tcxtM ff'otictmext )tU!i!i des
pnM't~'s c~n''<'t't)an( te!: rites t'uratif* <MAn~f«) ))!'m))t')c!i & feux <)'«*
u.'us fait ~'MMitft- le K.-uh'U:a sf~nt (Ad)t. ))). ')it. tO~'tnf. )X!'t);. ))f
t.'Of surtc ~M<-ics s'n'riti'-t's ~nt t'icn <t~. ')<-)')'' )'r")'-i)'c. r~par))! suivant
)'ctt<' dh'isi")). 'T'i n'f'st dt'veHUCn~nicienk' ')uc phi! t.'tM.
)).)t)'HH)tTK)' M.t)\)'<.–K".At'-rtt).t:t:)U)'t(:t: M

ont lieu lors de ht naissance, de tu tonsure rituette, du départ


du pupitte. du mariage, etc. D'antres-font partie du ritue)
sotennet: c'est fonction duro~ et le sncriftep qui confëre la
ttuati~' religieuse et civite qui est considen''e comme supé-
rieure it toutes les autres )':usecond lieu, il a les sacrifices
votifsdont le caractère occasionnel est encore plus marque';
enfin, les sacrifiée!, curatifs et expiatoires. –Quant aux sacri-
lices constants ~<~M~ nu. mieux, périodiques, ils soutatta-
ches a certains moments fixes, indépendants <iela volonté des
ttonxnes et du hasard des circonstances. Teissont le sacrifice
jourmdier, le sacrifice de ta uouvctte et de la ph'ine lune, les
sacrificfs des fêtes saisonnierps et pastoraies, des prémices
de tin d'aunëe. Les uns et ies autres se retrouvent ~'neraie-
tneut dans le rituel soienncte). daus te rituel domestique, avec
tesdinerettecs que comportent ia suiennitc det'ut) et le carac-
tère (amitiat de l'autre.
On voit à combien d'occasions diverses les brahmanes ont
fait servir les sacriuces. M.us, eu tneme temps, ils eu ont si
bien senti l'unité qu'ils ont fait de cette-ci lit base de leur
ttteorie. Presque tous les textes du rituel soleunel ont ie
même plan expose d'un rite fondamentat. que l'on diversine
proftressivementpourie faire rt'poudreauxdificrentshesoius'.
Ainsi les {'mtt~a f!M~v<.< et les ~/<Mt~KfMqui ies commentent
partent de la description générale de i'ensemMc des rites qui
constituent le sacrifice des gâteaux a la nouvetie et à la pleine
lune, et c'est ce schème qu'ils adaptent successivement,en le
modifiant suivant les circonstances, toutes les cérémonies
qui comportent un sacritko de gâteau. C'est ainsi qu'un sacri-
fice de gâteau constitue la cérémonie essentielle et des fêtes
saisonnières, dont les aspects sont déjà si nombreux et variés
(sacrifices à la nature, sacrifices de purification, dp consom-
mation des premiers grains, etc.. et, aussi, de toute une
série de sacrifices votifs Et il n'y a pas ta seulement un arti-

«' t.<-)''). \v.')x.)-< <. <<A. f/.tf'M. ~-y. fM. ?<


C'<.)!<?.p. T'j;)et sniv..ft niUt'hr..t'<'</M.M'<<fi.f. ).~i7 )nrfs!;u!.
)X'Ht).
')'n'('x<'tup)t'j)'mru))trnirunfit<unt')'u<it(f)n)t'hr./ft'
S &!tet.<'i'it. Ce: !n')'iti)'<:nt t'xtf''n)<[ttt'nt
«"tuhrt'KX.
t'ttt! t~rnt'Mx
ntt''tn<'<)w)t'tt"tt<))«)b)ie!!t)('t)'~)!.t<'<]'rt's''t)tc))).
'X'Let'tin''))"'t'<t))))'-)))<'
)c))f)n''ntTi~'urc~x(ju'~n )prihx')du
f!t(n)!t<*
!'a''t'i<ic<'aY!(t)t)<ritm-))ff)'t-t')h)i<!it')))t't)t
de )a«tc)!ni))t't'r..<
ftt;.f.!N.Y..r))e)t).
~~)ti))~f.<i)!
4ti )/t.Xt;H~)").U)!)~rE.)'S'S

fiée d'exposition, mais un sens r'et de ta souplesse du sys-


tème sacrificiel. Huetlet, soit te sacrifice anima) sotennet.
Nouste trouvons isoie ou combineavec d'autres, dans les cas
les plus divers dans les (êtes périodiques de ht nature et (teta
végétation. et dans (tes rites occasionnels. !ot's de )a construc-
tion de t'autci, dans des rites destines a racheter ta personne.
Voicimaintenant te sacrificedu soma'.Puisque icsoma n'est
apte au sacrifice qu'au printemps, ce ne peut être qu'une fête
périodique', et pourtant on )e sacrifie pour nue multitude do
fins qui tantôt dépendent et tantôt sont indépendantes des
vœux et des occasions a chaque printemps, tors de ta con-
sécration (tu roi, pour atteindre uu ptus haut nm~ social,
pour devenir invutnerabie et victorieux, pour échapper à des
malheurs qui pourraient devenir chroniques. Ue même, des
rites de sens contraire peuvent avoir le même dessin des
raisons internes out du être )a cause que ta vache stérile.
sacrifiée a Hudra, dieu mauvais, par les brahmanes, t'est (te
!a même manière que le bouc aux dieux célestes et bous,
AgnietSoma'.
Le rhuet hébreu fournit des exemples non moins frappants
de !a complexité des rites et de t identitéde leurs etcmcnts.
Le Levitique réduit tous les sacrificesa quatre formes fonda-
mentates f!M,A'< .<A<<M).~(«M Les nomsde deux
d'entre elles sont significatifs. Le A~ff« était le sacrince qui
servait particulièrement a expier le pèche nomme /fM~ ou
/<«(«(' dont le Luvitiquc nous donne uue définition n)at-

!~X~U!!tf<nt)t)!t)!! ainsi )('))t)'t!«)MM,<i)m!!)ft'<~))p"!<f«'ttMy"]'i.'t.


('<!tt)tt)<'mtnut)t<<tHnuft.).ctc)')<t<'f<tintra'tui!'ih)c.t'nt'ieut"t!!t)toa<t'
sixu'thtfci!:t!tj))!mteviftm)<tet)i<')t<)u(')f<at!<tc!fttcriti<'t',<'t)c
dieusacritit'.(~ttc rfMfWftutt.n"t~<!)'t"n!
Le somftc-tt<;)Mm' ;)fnt 'tM ~at'rifi*' 'ju'fmxtuMx'nt 't il ext ptt
nt-ttr~.nttprint<'m;'s ~)rm/Myfft<ff~'MM/)<<<« itt~<f. )t'f'/tM<t~.M,~«-
/t"<)xr.f't:t7.
;)j)) v:) eHt.-t)'ct
h )')'< grande.-u)a)~)tip jt~iisibtc le ritm.')du Mt.
ent)-<'
<-rifK-cd''t':u)ht)')t!'A)fni-S')tUft'.f/)t.et t''rituel atharnunfjuc
h <<t't'')(A'ftM't/M
<)(')'<-t!'u)r';t<n't)t')<; «!/<'«.tt et i5).Dc
tto'-ttte'tanstf rituc)dou'Mti'jm- )e!)diverssacrifit-csNHiumux. y n'))))'fi!'
cu)t'i))«ta)<r"mpxj'iat"it-<- ;v..if)))m)"!)). Ki)sunt tf-tk-tnentmxdf~ttc!'
'juc tc!fnns<!U)p)t'mtrMont pM.«th'tmtleserotc! tfrvirdethf'tucf"n-
dtm)CMt!ththdMer)t)ti..n(V.ni"<-bt-tt;.
Xt). ti, )). :?. cf. /.<'f.XV)).tt. cf.Jf/M XX,;?.
ft) ).c /<<-«~.<«t..M<-
)).f<M)w/).)7.<'tt;t)<ntcntf""eut')'te)'.)Met)e:<tAn[t)<'</«'/f<-
MM<.t.a <)'.)C!!ti"n ')<-savuirsi <'< pt'iMKe)se ra)'j)ur~"ta des ritue)*'
fmt'-t'i'))' A'te!)rit<tt-):t pt" 't r")'je(tjxicia)de
t)'iM<p"rt<!
pttrn)X')c!).
n.~f<tf-'uti).– )'r )'t UK'"M'! f iv""t)''()uct)clesiiN'-ritice!expiaffirco
))'"utct'intr~t)t)it!)'tet!)r<ti''<'n~ttt'<!tni')erit'K-)))t:'))rn!qut',t«'M!')re)).
".H''ME)tTt!T)).M.<t--s.–t.usr))t.K.t:)))nt:K .M

iK'ureust'ment bien vague'. Le ~<w(w'(LXX'~iï~.M.<)


est un sacrifice cononunie), sxo'ince d'actions df traces,
d'aiiianec, de vœu. Quant aux termes <)M et "«MM, ils sont
purement descriptifs. Chacun d'eux rappelle l'une des
opéra.
tions particutiÈres du sacrifice te second, ia presontation de
ta victime, dans le cas où ciie est de nature ve~etate, Je
pre-
mier, l'envoi de l'utïraxde :t ia divinité
Cette simpiitication du système des sacrifices'est sans doute
le resuitat d'un classification et trop ari'i-
trop particulière,
traire d'ailleurs, pour servir de base à une étude générale du
sacrince. Mais a vrai dire, ces quatre (ormes
typiques ne sont
pas, ou tout au moins ne sout plus des types réels de sacri-
fices, mais des sortes d'éléments abstraits ou t'un des organes
du sacrifice se trouve particulièretnent
développe et qui peu-
vent toujours entrer dans des fonnuies Le
plus ''ompiexes.
ritueiadecom pose ies cérémonies auxtjueiies donnait )ieu
chaque occasion de SMeritier en une piuraiite de sacritices
simpies ou qu'on considérait comme têts. i'ar exemple, le

Y<)y'.m!!titU)!)ctftcnt!mn~umc<)t' ))cnxit))it')'Am't.wA('.t<v/<n<'«/Mf~'< j). H)


t't)).4t!jt).).e[Mt!!S!))ic).«K<.U).Uc':tt)'jim){ue)nmr')))'')'<!ttctt
[)))< !!fr!t'))t'unr)nre''untr'')'t"titk'n'<h)/fM~)':))hmtt-')!!i)t.tti)t)[)tM.
si))k'<)a<)))K'Hn'<jw)t'!ts~'rifict;!t expiatoires !i~K-n['tt's(r!m!!fonMti'fn<
dei'ftXK-n'k'j't'CHnmirt'.
)n~f')v,9.
(~s7M'/f<MHMt=:MAA7<fm/Mt.Snrr~)nh'a)euct.'d't:f/)<Mt'tdc
:t'f/<.f/<t'/<tM<w.Yui)-He))i'int!fr.<r)7..j[!.)~.
'ï \«us n"us rtittm'h"n'! ~uns tu tr!M)m'ti"n tin tn-'t '(.! :t
)'in(<'t))f)'t!)(i)t))
traditionnt-Hc fondée ttaiHettr!) sur t\))re!iun))i)))i~t)e.iUit)t)untt'r
)'<M <)a muntfc). M–Cf. C)frtn'!t)t-nttt)<'K)t.t.'o.M~/)'.t f'«</fM</(')(w/('m;f.
'/M/tm-n/<<;wM. ))!'));,)).:?'Sur )('<<r''Mt'ts~n expiation. v~irn:t-
)('vy. /f''<-M<'i«'K))7<<ff'.)8!'<, p. 4' – L'nc !mtrc snrtf .te [tc'-tx- tt~ttt )t-
rituct a[)rf\-n t'exp!ntiou,)t'a*AttM t/.et'f~Mt'. ) ncjMtnut jXMMVt'h'~ttth'
)i<'Mâu)te~t-tn'<~t-iN)e<)t'.sa!'t-iti'-c.))MmYc')n<;)t-mt-)-i)h-<'<)t)i)'xpi('
soit tiMiMMK p'M )<' n'~)) ')e tM/mof Mt!U)t~'apr~t f.~t-. )' )~ ''t.r).)nn)tif c!())M-
toiM se'-mnjfnsc dV«f//<~ pt-'()'~M; /.F< )'/A 2-f idfntitic te /wy'<t/ et )c
fM/MM;cf.twtt<v<. !t. Pumiant/i':<vA. X)., M X).H. )':):'XL\'t, M
tHstin~ucformcHcnMnttesJeutiiin'riticc'
(t) L'tMent'Uon !tc Mnf!t'-i))c< /s' ). )M! ))r'~cn(e ftnfrMm'tx'M
nm~t~ue (tes (th'ers sn';riti!'cs a tr"t!! sa<-ri<i''< types )" LK ~<M «m
c<))u\'Mt A )') hehr:tï')He le .v«Mf~tH<-<'t/!t-«tM) .m
/««</)'.< <.)7~m<tM,<))))
<()uiv)mt fmt/«'<MK«tM:ï'tc~«'/<t.A-MM. ).n)i)!nL't) fttf'ntionncM'tttcftcMx
Mcrittccs jMtrti'-Mtx'rx)M)f/t'<m/'et )c /"t:M/ (V. < t..< t. ), p. S:),. – ).e
~/<f/fM-tM/<7,duit-i) t~trc nomi'k'n' ')mn<- mn.' jttxtajt'tsitic)) do s<n'rif!<:M?
Y. A. Batton. ')M ~)C ~x-W/it-M h'<t<t<ttM(<.tt<'h'Ht.hJ)< ;;< fttf .WfowtHc
<«w<-<p<hM. t'r"e. Aot. <'r. Sur. t)!i)t. p. t.xY)<-).![)!. – L'inoeription t'if
(Cortha~e) 'tutin~ue <)ucAf/t/tM)et .~<««/. Cf. (:)t!rMt"nt-<i!)ttncau./M<-)'</).
ne
/'ot< A'«<M~<'MM<- f/p A'f</tH</t«, in < If. <~ /<e. </<<~t-< tittKf,p. M~-MM.
t.'AXXHKSO):t").u'it'.HK.)'S

sacrifice de l'ordination du t!ram! prêtre' se compose d'un


/<«~<<f, sacrifice expiatoire, d'une oM, sacrifice où la victime
était bruiec tout entière et d'un sacrifice du beiier des con-
sécrations qui est un /<~a/<.~«'~xt~, sacrificecommunie). Le
sacrifice pour )a purification des act'ouchfps. conprend uu
/t'<f~«et une «M Lesacrifice pourta purification du lépreux
comporte des rites auaiogucs a ceux de ia consécration du
prêtre Voilàdonc deux sacrifices dont l'un parait être expia.
toireett'autreptut~tcommuniei.qui aboutisseotades rites sem-
btabtes. Ainsi, même '-es deux idées irréductibles d'expiation
et de comtnmuon. de communication d'un caractère sacrf ou
d'expulsion d'un caractère contraire, no peuvent pas fournir
ta base d'une classification geuerate et rt~ut'euse des sacri-
tices. Peut-être chercherions-nous en vain des exemples de
sacrifice expiatoire où lie se glisse aucun élément connnu-
niei ou de sacrifices communicts (lui ne ressembtent par
aucun côte a des sacrifices expiatoires
Car, non seulement dans ies sacrifices complexes, mais
mente dans les sacrifices eietnentairesdu Pentateuque, nous
retrouvons ia même !nnbit;u!tc. Le ~«/t .'(/<('~Mt<Mt est un
sacrifice communie); et pourtant, certaines parties de la
victime (le sau~, )a graisse, quelques viscères) sont toujours
réservées, détruites ou interdites. L'u membre est toujours
tMan~epar les prêtres. La victime du /!«~/ peut être attri-
buée tout entière aux prêtres"; à défaut du sacrifiant, les
sacrificateurs communient. Dans le J't«H()(célébré pour i:t
consécration un la purification du tempie ou de t'autei, le
sang de la victime sert &oindre les portes et tes murs. Ce
rite ieur eoniiituuitlue la consécration'. Or un rite du même
genre se retrouve dans le j<w/<~t<<M«<tde l'ordination; une

~)~.XXfX.t'.V)t).
(~t't'.Xt).)!.
(:i)~t-.X)\Ara).pr.~t('r/.<XfV.'),.it-t'.r.xXf\
<t.Lesotct-ith'f!~ret-ssujaiMent'iiviitfraise)!fncitfuxfoteu Mcriticc!!
''<m))omm'[!t et etts(u't-iti<-c!! saeri)i''e!t
cxpiMtuirM. auxdicMXiaferuauxet
!)!t'-n)it-c<!tux<ti<'MX<)ttric):))!t)nt<')MM"!dt'<'<-(t<-f.t.;t)))')un!(f'<'xt'eHent
nt.'uuie) ')); St'-Ujfct.
/'«' '/t-t'm7tMc/«'«
AM~MK<~f<«7Mjf< Cette<')«i!i)ira-
)i"tt)t\'xtJustefjM't'nuppareoct'.
(&t\Yn.t;;tX.<:tf.
('.)/.t'f.X,)'i.
~f~f.XUn.n').: Xt.)!). Cf. purificMtiutt
~u )~)Mux.fy.
X)V,?.
".H<'hmtTHTM.MU'ss.–t:<A)<t'Hf.H-t()ncH 47

ooction
~tiou de
de saon
saon toute
toute sonbtahte
soabtuhte est
est faite
faite surAaron
surAttron et
et ses
ses (i)s'.
(t)s'.
Ces exemptes montrent quette atttnitÈ présentent des prati-
!es exenm)f's mnntff'nt <t«nn~ MmttitA .A~t~t

ques qui, par ta aaturc do tcnr objet et de leurs t-esuttats,sett).


bteot être les plus opposées. 11 y a continuité entre les forme!}
du sacrifice. KHes sont à ta fois
trop diverses et trop sem-
bhttjtes puur qu'ii suit jtossibte de les diviser
ennroupes trop
caractérisés. HUes ont toutes le ntOoe
noyau; et c'est ta ce
qui fait teur unité. Ce sont les enveloppes d'un m~ne tueca.
nisme (~te nousattons tnaiutenant démonter et décrire.

t.E8Cnf!ME))L'S.\C)t))-')CK

e
//<'M~'fC
Nous ne pouvons évidetnment songer à dessiner ici un
scheme abstrait du sucrince qui soit assez
complet pour
convenir à tous les cas connus la variété des faits est
trop
grande. Tout ce qu'il est possible de faire, c'est d'étudier des
formes déterminées de sacrifice, assex
complexes pour que
tous les moments importants du drame soient
y réunis, et
assez bien connues pour qu'une analyse
précise en puisse être
faite. Le sacrifice qui nous parait le mieux
répondre a cette
condition est le sacrifice animal hindou védique. Nous n'en
connaissons pas. en cnct, dont le détail soit mieux
explique.
Tous les persounages sont très nettement
présentés, au mo-
ment de leur introduction et de leur sortie aussi bieu
que
dans le cours de l'action. De plus, c'est un rite
amorphe; il
n'est pas orienté dans un sens déterminé, mais il
peut servir
aux tins les plus diverses. M n'en est donc
pas qui se prête
mieux à la recherche que nous voulons
entreprendre. C'est
pourquoi uous en ferons la hase de notre étude, sauf il grou-
perautourdecetteanalysed'autresfaits.empruntéssoitàl'tnde
elle.tnemesoit à d'autres religions.
Le sacrifice est un acte religieux qui ne
peut s'accomplir
que dans un milieu religieux et par l'intermédiaire d'agents
essentiellement religieux. Or, en gênera), avant la cérémonie,
ni le sacrifiant, ni le sacrificateur, ni le lieu, ni les instru.

Ui t'.< xxtx,su.
4M ).'AXXKt;Ht).Ut:)'~K.)!<t'S

meuts, ni ia victime, n'ont ce caractère aude~re qui con-


vient. La pronicre phasu du sacrifice a pour "ftjet de le ieur
dunner. tissent profanes; il faut qu'iis cttanttcat d'état. Pour
ceht. des rites sont nL'cei'Sinre." qui tes introduisent daas te
monde sacre~ et tesy en~a~entptus ou moins profundt'ment,
suivant t'itnpot'tam'e du roie qu'ils auront ensuite a jnuer.
(~'est ce qui constitue, suivant l'expression même des texte.
sanscrits <'<</<'<<' '«.< .«;('</<('.

) – four étudier tu tnaniëre dont ce change-


.<«n-</wMf.
ment d'état se produit chez te sacrit!ant. prouons tout de
suite un. cas extrême, presque anorma), qui n'appartient pas
au rituet du sacrince anima), mais où les rites communs sont
cotnme grossis et, pour ('p)te raison, ptus faciiement oLser-
vabtes. C'est cetui de ta '/<t'<'?. c'est-a'dire de )a préparation
du sacrifiant au sacrifice du soma~. – Des que ]ps prêtres
sont choisis, toute une série dt' ccremouies sytni'oiifjues com-
mencent pour le sacrifiant, qui vont progressivement te de-
pouiiier de t'être temporetftu'it était, pour le faire reuMitre
sous des espfces eutieremeut nouveiies. Tout ce (jtti tnuehe
aux dieux doit être divin; Je sacrifiant est ohti){e de devenir
dieu)ui-n)etue pour être en état d'agir snreux'. Pourceh),

)~).itK-i))t'')'')'n)rt''ett:tni!<t.'st)!'t'itit'eMtc~n!!t:tntd!)ns)critt!t'
n<'st!'<')))ar')u:d'<tt''utrx)))'imt;d~t).'tk'n')'i)it't'dn."<m<t<mtt~t<tvun~
)n/<ni'<fft'/<t'.k's:'t'ri)i~'tr('ntr('c.r'')'nd~nt<'X!tt'te))!ntHrM~H-
t)f'M''rif!t'dt"t.!t-ti<<f/3. 3.'):(.).).–Cf..f~.Or. 4.
~.)t'U.–f.7'7/ti.i.&).4.–t:)'rak-mt'nt<)('!tit)tj))fsrit~.<
c"<)s('rrt)ti~n'Ht't't<'sMt))«'nta)!rt'j)t<r)'t'k'.<)!!M'n)it.'M.~)!ti.<)))«ttv~'yt'M!t
))u'n)-a!tc9('!ts)n))et!h-ri))'-t'pnnri)M)e'it)))~):'t)t'')t'!tMrtti''f!.)'rt'ti-
«tinttir<'<. Ait~i h's /')''t''<'tf/'Mcw. r'~)tain<t «.<*)).t.C. t.tit ~tx'~
M!Kt))mt)nttt)'-mt'))rt'nr.<t..)<;)u.)3)X. Cf. )'nt"n.<M.!)!<-n).
tt)<U!)tt!U)trc'!sat-ri)h'c!tyrurn'[)ut~hift~:)'!th'n.f.:))t.)~.
f~ Sort't '/<<). v. )))'')!<).imioff. ~)hfi «f/ft' )t'<'</«'~<?;'f/fM.~uxt')-
"~<).<')))!. tS*)!.)-;tudk'!iCU)).')H''Mt)t'i!h":)t'))t''t!h!!{it)ttG!C)tt-t-t'ttt-
p!n')'.<:<ttt"ttt"tu''M~.M<t)t-t'.<()u)n7'wt'i'.s'!t)t
daifk'ors t't'<)!)«''ut'tt))!)t')!< sur ta qttestiun.–Ot'tt'nherf. M. <)<-<
p.3')!. !j.))."k).i)<):tns )<('/<< t)h)'i)t'<t'ns''t'ti!!)tt<*Ct'tt)))!U'!)h)(';) it
<'<'nx<)ustt:t)t)ut)ism< n n'.<H:u'he j'a!) dr \a)eur au oytubt')isu)')<'i! fcn'-
ut"tti<t<'t te <'t'))itd<* ')at('r<'t'<'n(< M.U. st'nt)')<:a\'Mr t<<*t)t)ncut Mt«tt
htn)iert'unc<')tM<)t';f'tHt:tn!ti!ttf:j))i)'Hnnn!!chtis!'<'f"rt hx'ttn'nt')-
)i''t''twh)t)utr<–t'un)-)'t'u!!c))<)))fd<sh't'))rnhtM!mh)uc!S.).i.
/'MC/< ;). )ui!-)'J' )'ur )a trndm'ti"ndu m~t<<w). ))0t«nn!)s ran~'th'n-!
;)r"pi))i")<dt'~t.<'h<'r.t'f/'<'y<< (- p.?' ).<tt)ik!t)t'c!!t'))!('
VM~ttoocttt it)di')))t'c ;m «'/ <'<«, et tt'nvttit ))ns a )'))'p. KUc u une ['taec
jtt'fjxnutcnKttc ttnn!! t't le re~h' (te ta mtt'raturp \f<))<)t)t'. ).<*eortt'it dv
''? rit)', d'~iHencs f~rt hit'tt t'xnitcnv. tt~t~ trc~ i!t':u)'t ttiUMtes rituel j'ura-
))i~tt)")ctt'u)(ri')')t's.
(:'tV.i-.t.t~-i,t'p.)~3.
H. Ht'JtHUT ET M. MA~. –. Ks~.U Ht'tt t.H A~UF~K 49

un htitt:UtttW~ht)tt~e~A~!<tt~
lui bâtit une hutte speciato, ~tt'ttttn~n.tt~t..
etroitcment fermue; car le
'~<f« est un dieu et le monde des dieux est sépare de cetui
des itonones'. On le rase, OH lui coupe tcsongtes~, mais a
ht façou des dieux, c'est-à-dire dans un ordre inverse de celui
que suivent habituetiemcnt les hommes". Apres qu'it apriii
un bain purificatoire', ii il revêtun vêtement de tin tout neuf;
indiquant p!)r ta qu'une nonvette existence va commencer
pouriui. fuis, Ain suite de difîcrentes onctions', on !e rc
couvre de lu pM)u do t'ittttiiope noire'. C'est le moment
solennel où le nouvet être s'eveiite en lui. tt est devenu
f't'tus. tt se voite lu tête et on lui fait fermer le poing', car
t'embryou dans ses enveloppes, le poing fermé; on le
tait aller et venir autour du foyer comme le foetus s'agite
dans lu matrice, Il reste dans cet.etat jusque ta grande céré-
monie do l'introduction du soma Aiors, il ouvre les poings,
il se devoite, il est n6 l'existence divine, il est dieu.
Mais sa nature divine une fois proclamée'"fui confère les
droits et lui im pose les devoirs d'un dieu. ou tout au moins
d'un saint, tt ne doit pas avoir de rapports avec les hommes
des castes impures, ni avec les femmes; il ne répond
pasà qui
<)) ). ), ).
M)Ucce rile, n-jmodudan!!h )))n;mrtdt't)rctittion!les texteshin'tf.X!)
(h'nncntune'rt't)c))tci)t)crpt'6ta(i"n;les t-t~-vfux,lesficut-cjjs.fabat-hc.
if!!on}!));! de!;tnaiu!;et (tes [)i<;(ts -tuntht pf~tic toorte iutpufM do
corps. U nles t'oupc))<)))f s): reudrepur. 7'S. )!,t.t,
(3jS. Lev..?.. p. 87, M.7'.&6. l, i. :i. C«~. 3. l, :t.
.tj C'estte rite det'n/MMf/Mw< (~. (.)-«}. X,0. t!i !K)q)<)u(svt))b«)i!tca
la foissa j)m'i(ic<ttit)n(voir)etnantra?'. 1. 1. 1==t' t, n==/t.K
10,n. Met J. t'. H.Kt,!) et sa tMxvettec«n<;cption. Voicila iterif<)<
!ty)t)bu)e< suivantr.f<<. B f. t
). ï. ~j.. Le hain ~itmitieM cont-eptiot). ht
ttMttcest M tnatrice;le v~totx-Mt de
i'atttnio}(,')a[jcau t'antit~jM: nuire
lee))uri"n etc.Lese''o)c<varientd'aiXt-urtt~O-cment sur tes dh-er'!M
!if!"tth'ationsdes ttitTerent!! rites, et xufieurordre.
'!<) :<). X. t).)i. Leomntraest T. 3, 7,7, t. Cf.f. 4. 2 c
et('(f/3, ), i'o.
(C).</). X,t., t) !()<).X.7. 1 s<)<). T. (i.). i.t. etc.
(7j.)/ ;v.~<).X,K.)t. H.Cette)K'tut<i'anti)t')te esttfin))certainitextes
(~t'<.Nt'.~<f~. et C«/.3. t. )'))))e<h:itxembMtK'it de te)))brY")t
<i)eu<)U'e!:t)e(/MM.~Mf!M«. celui <)ms'initie.U'autrottextes,d'eftate'va-
leuri! S.(i. ). 3, ~)disent')u'it ftt~it sitxptetxentde rev<tirle sacrifiant
de la peaude t'anima)ijmhmanhjue. afinde tut faireiM-nut-rirla ouatite
de brahtxane.
(8)Jp. «.. <!)t. X,«, Z.
(9)ip. X,9, 10. r..S. ti,t. 3,3. Cf.Web./M~.<<.X,p. ?8, n. t.
(M) « X, tt, 6 sqq.
1 ..ip. T. & 6, <,-1 4, 3.
E. Um<:))EM.– Anaëc Mciot.. MM.
KO t.<K~CH)U)tih.H'K."M'!

l'interroge; on ne le touche pas Étant un dieu, il est dis-


pensé de tout saentiee. tt ne prend que du lait, nourriture
de jeune. Et cette existence dure de ton~s mois jusqu'à ee que
son corps soit devenu diaphane. Alors, ayant comme sacrifie
sou ancien corps~. parvenu au dernier de~re do la surexcita-
tion nerveuse, il est apte à sacrifier et les cérémonies <;om-
n'encent.
Cette initiation compliquée, a ton~; terme, requise pour
des cérémonies d'une gravite cxceptionncUe, n'est, it est vrai,
qu'un grossissement. Maisoh !a retrouve, quoique avec uue
moindre exagération, dans tes rites préparatoires du sacritk-e
animai ordinaire. i)ans ce cas. it n'est plus nécessaire que le
sacrifiant soit divinise; mais il faut toujours qu'it devienne
sacre. C'est pourquoi, ta aussi, U se rase, se ha~ne, s'abs-
tient de tout rapport sexuel, jeune, veille etc. Ht même
pour ces rites plus simptes, les interprétations qu'en donnent
tes prières qui tes accompagnent et les commentaires
brahmaniques, en disent ctairemeut le sens. Nous tisons des
le commencement du <atapatha Brahmana. (Le sacrifiant)
se rince la bouche. Car. avant eeta, il est impropre au sacri-
fice. Car les eaux sont pures, tt devient pur à t'iuterieur.

0) .</<.X.)).T s.).).X.t.t~-t".
(2, Sun"< son individu.Uest devenuune utfrattdeauxtiicnx
.t< 0. :i.9. C.i'. li. f' ï, 3. t.;i. .t/ X,tt, C'ett
.-(.'lui <-ttex;)" au ))rA)'!))mtt!t. 0)tM)u) cf '/<t"~fdevienttnntgreil de-
vient pur <m<'<<M. Quandil n'y a )'tM!riettit devientpur.
s!M'riticit')).
t!fM')" est initie,
Outmdlu pettutôt).'))'-les.j! il devientpur. C'etitabMttt.itt't
<(!!tt)t))ti!fre')'utM''ri))c.Ce))Mide!.eiHwmbn"text Menue..·
t.eMcriOatttH. )mrtejcfute. depoMiUe ttutant')ttepossiblesonccrp~ax'rtct.
f"rmeixfmt'rtftte. "n vit cottttxentles pmtiqttea
– ascé-
pourfevt'-tirtme
tiquesuni pfnptaccdans jesystétueduMoiticeHindou.(V.S. Levi,<4.
X3.n. t. Cf.)'. St. t'eve)~pp''e!tde!tceM)')U)Cnt,ptte!tontpudeven!)'.
dan!!ie Hraht)M)tistuc .'timi.jue.dnn!.ie j)uni-!tt)c. dons te bouddhisme.
le tout dt) sacriti'-e.t/iudividu<)nisao-ifiese Mct-itie. t'wexetnpie.le
jcOnei)')nd<i)n.)ue M/<u.'«'~tftcf.rreiipf'nd exMtetnentau )e(nMM~«t-<M«~<c.
de la nuit Mn<«w«/f'du mcn<i'-e ordinaire,ie'jucicorrespnndtUt jeunedu
l, 1.1.7. t.empprurhMuent est de M. i-:tft!eiiuf;<)</
</t~~M(Y. de tm
<«c f. M.t'. Xii. (:r. '4. 1, t, etc. !!))r) ' jeùMe dit:?&.ib.
3, S~tO.t'). UMte'M<. lesvertusdei'<tscetisute!)ont considérées
<)mue 'mssi~ndei) que cettcsduMcrin';e't't. 9.?). 1.1-7,etc.). KouB
(lefairert-mar<)uer t'anaif~iequ'ily a ici avecles pM-
n'avunspa~besoin Le imcntktet ( tu
tinue! oetniti'tMC! ffrecque~ et chrétienne! jeune t~p-
des autres Ces actions
pour est devenuk- utodétc Jeune! judat'tUM.
préparatoires Mutdevenues. m u\et)t. ie tvpedu sacrificedesoi. Las-
ceUïmepréalabledu Mcriutcest, dans bien des cas, devenule sacrifice
entier.
(3)ttiitebr.M-M.t'eM' < p. 3. ). Cf.('«/. M' ?. 7 sf)fj.et pM-
sagescilés, notepré' Cf.~chwat). 7'<'f-o/t/.p. XXii,
n.HrnKhTKTM.~CSS.–HSSAt!')')t).HSA':)U['tCi! 8)

~tM.M<' (f)t WOM~' <fM ~MtMtM ~n.f A'


~«OM ~)tMOMf/<f.<!)tnt))))«'<<~M'<'t<)nu~)~e</M..t..t
M!OM</f(/M ~fM.< 1
Ces rites no sont pas particutiers aux tiindous: le monde
setnitique, ta Grèce et Homo en fournissent egatemont des
exemples. Un certain degr6 de parente avec le dieu est
d'abord exigt''do ceux qui veulent être admis au sacrifice*.
Aussi t'etran~er eu est-il {{enératemcnt exciu'; ri plus forte
raison, les courtisanes, tpseschn'es souvent tes femmes' i)e
plus, !a pureté tnomentanee est requise' L'approche de lu
divinité est redoutabie ù qui n'est pas pur; torstpte tatuvc
Y!) paraitre sur le Sinaï, le peuple doit iavet' ses vêtements et
rester chaste J)e metne, Je sacrifice est prfjCcde d'une puri-
fkationptus ou tnoinsiongue'.Riie consiste principalement en
aspersions d'eau iustraie et en aMutious' quelquefois, le
sacrifiant doit jeûner etse purger ii doit revêtir des vête-
ments propres ou même des vêtements spéciaux qui luI

<i)';«/. Cr. ), ). t. t !)<)<).


(3, .\Mmt.)X, n;X\ t:)&. 29.- (:f. t'ons. )). ) t;Mr. ;?, (.
7..t.)). M~.?~.
<~)t.<"<i))'-irfot<ci!! ne pcm-t-ntpor.titrf' -tt!.t'r)?u~tt!f~ dn cuHe.E:)*ct.
X).)\ 7. Cf. A' XII, m. i&. <x; M. XXII. tO. 12. t3. n~rud.Vt, u.
– t)iH):nb.«f; ÏM. cf. 3't. ~)i. ))<m:ttindo clussirlucet )ti<mc
di~uc, iicub les met))bt'<"tdes ttuii! t-Mstt"!supérieures M)t lu droit de
meriOcr.
(il Ath~nfe, tV. p. )i9 (: \'t. p. a~ (:.
<!))I)ittenb. 3M, U.1-'est.p. X: Lantprid. /M/<. 0. C~. tt.H. t.XXXH)
dans le Meriticea MitritSih'attU! – Les c!n 't'fxputsiu)) ))f~fc«tttt< tors
d<:4t't'fetu'M))' sont f"rt ))t')n))r<iu.
('') f.et'. \'t). M-tt tt <tt-<M).XXX.n. tt prupus du iincritft'ede h M~uc.
Cf. < 3M~. – Ccjtpt~httt certain' impnretM tt'ccartaicnt pas
de ccrtaitMMo-iMcM;e!uM<t. )X, <U. f:f. 0< O.S~sq').
(!; XtX,S2.
;S) ib. XIX, tO s.p)..V«m&. X). )!<-?. ).<-si.tterd)'-th)))sdf mptM.rts
xfxuets it t'ncc'attnnd'une ecftitnuttit'(juetf'omjucsont d'Mt))c«r!! un prin-
cipMre)if;icMXpresque cotnHmt.
tt'. Cf. l'uus. X, 3~. 9. t'Mu~ric de Tit)n.rc'(.
~tO)<;<-«.XXXV. X)X. 4; XL. H; /.(;(. \m, < .))..t. \')t),7.
– Stenfc). '<ft'/t. A«t/)/ p. M?. Atanjtmrdt. VMt.< /Mm..<«.
Y),p. ~X. n. '). – M. A. 313 !.f)<).
.H) Mf. XXnt.i.M:)<-un<-<)t)Kipputtr..Yuw4.XX)X.7. –Cf. te jeune
<)<) cmfttnunxmtet du prêtre <t\tmttit toesscc~thutitjMc.
<): V"ircerta)MeMMptM iut'rMer. <.oM. il. tt.M.
():<)<;f«.. XXXV.2; t'XXtX. <; XL. )<;Mt'. \'tt), tï~ttittcmtion
(t'Aoron) Cf. l'aus. Il, 35, t. t'foecsition des (;A//tOMt« d'Uermione.
f)"t. CeM.t.af/ .)/;<)<.33, p. ttM. L'usage de v~tetoent! !!pëeiM)t,le
barbouillage du corp); ou de tn )t)(Mr<fout partie du rituc) de pMMjuc
toutet les Mca eonnue:.
(tt) t'<.rph. 1'. f'<A. 17.
M f.'AXS)SH<"t;)U).t'(!)'jrH.fX''S

(tonnent un commencement (te saiott'te. Le ntue) rotMaiu

prescrivait K'eraiement t'usagc du voiie. sij;ne de sépara-


tion et, partant. de consecratton L:) com'oMoe quo )e sacri-
ftant portait sur h t~te. eu même temps qu'etto écartait les
mauvaises infhtonees. )c mar'(nait d'un caractère sacré'. Le
sacrifiant <)m'i([uefoi!' sa toilette
compietait en se rasant ta
t6to et les sourcils*.
Toutes ces purifications', fustrations,
consécrations, préparaient te profane l'acte sacre, en etimi-
nnnt de son corps les vices de sa iaïcitu, en le retrancitant de
ta vie commune et eu t'introduisant pas a pas dans le monde
sucre des dieux.

/.f Mt('<'<f<f'u'. – Il y a des sacrifices où


il n'y a pas
d'autres actcursque iesacritiantetia victime. Mais, fteueraie-
mcnt, ou n'ose pas approcher des choses sacrées directement
et seu) eHes sont trop graves et trop hautes, ['n intermédiaire
ou, tout au moins, un gnide est nécessaire C'est ie prêtre.
PJu.sfa)ni)ier avec k' mondf' des dieux où il est a demi eugag'e
par une consécration preataMe H peut i'uborder de ptus
près et avec moins, de crainte que le !a)qoe, tache peut-être do
souiiiures inconnues. En même temps, il évite au sacrifiant
des erreurs funestes. Quefqucfois tnëme le profane est exciu
lormeitement (tu sanctuaire et du sacrifice Le prêtre est

()j S. ttcin~'h. /.<'<7<'<h'<~M/t()H. )R~7. p. !i :()<).


M) S<t-n!t. '7. f). ?. – .WnMdre. ~f v. 8 </h-<
A«toM~
<<MJï<. ~rcr~uM t)(t)ii. p. )St. R. Sfuntcr. H')M«wt<<a/tKr~M (~'A'-

/o<N.tM t! p. :M s')').). t'est, p. UT.

(:<)Hx .M<). VH). t. Lucien, ~f ~fM~i'M. !)!).
(i) Sur ) L'tisfmhh' <h's cCr(''<t)~nic!))r<'f~Mt"ircs (</«'<)/))=: mnctif)ca-
lillll) :'ux an''it'M!) sll.'rilh'cs
th'tt). IIUX'IO,'¡"III !t'riti''<"t ,rr'!s(JO\llhIllIIlUX
c'trr'j)o)td<Utt achlels de
auxp~terfutt~c~actuets
lu!lerlllllges (ic ln)n
~tc<'<)m'.V. c))h. f(' '< .trot. /<ct'(/<'M~/f«M). p. ~B!)<)().).pf) ;)&)crinnj!Ct
a Xit.'fnpt)))'!j'rt~t'xtax'nt te!) )t)t''tncs pmtxjMes. (Lucien. /o< (-<) ))o mttnc
jxmr les p;')crin!! <)';)'!m''ien Temp))*<<')-.XLt,!). Voy. Kob. Smith. «f/.u/'
.~fM. p. M3, p. 4'<)~n~te additionneUp~.
(!)! Lf! c!tt ~ui ne sont pM ft)<;)rnnt''s t') rituet 'toti)e!ti')He et oA te
sacrifiant "fficie hti-nx''t)w s~nt assM rare! <)M!! tes retigifn!! que nouit
<'t<)<))<'ns.Hn Jttdf'p i) n'y avait ')Mf te sacrifice de )a P&tjuc où )'on pût,
en absence ()c tnut ).6vite ou Cnhct) c) en deh«r!' de Jerusatetn, tuer une
vietinte. – En Crcce. par exempte, te sacrince a Atuphiaram (Crop«*)
peut être présente parte Mcrifiant en l'absence du pr'tre (C. /<. N.
235). – nans te ritne) hindou, peMonne. s'il n'est bratnnane. ne peut
Mcnuer sttr les trois feux du grand merittco. La preitcnce du brahmane
n'est pas exigible, nu contraire, dans te cutte fatnitter 'Hittebr. «)<««<
~t7<e<-<«< p. M).
(6) XXtX. /.<'< Vftf. –.VomA. \'tn.
(~<-cA. XUV.O, tt.
H.)H')tH)<TKTM.M.U'M.–):~H.<);Kf.HSA(:)Ut')(:H
?
doue, d'une part. te mandataire du sacrifiant dont il partage
i'etatetduut it porte les fautes~. Mais, d'un autre cote, il est
marque d'un sceau divin". H porte te nom te titre'ou ta
costume'' de son dieu il est son ministre, son incarnation
même ou tout au moins ic dépositaire de sa puissauce. tt
est l'agent visibte de t.) consécration dans le sacrifice en
somme. il est sur te senii du monde sacre et du monde profane
et il les représente simultanément. tts se rejoignent en lui.
Par suite de ce caractère religieux, ou pourrait croire que
lui du moins peut entrer dans te sacrifice sans initiation
préalable. C'est en enet ce qui se passait dans t'tude. Le
Brahmane arrivait avec sa nature presque divine; i) n'avait
doue pas besoin d'une consécration saut
dans des
spéciale,
circonstances extraordinaires car il y a des rites qui exigent
du sacrificateur, comme du sacrifiant, uue préparation
preatubte. Htte ditterc seulement de celle que nous avons
décrite à propos du laïque eu ce qu'ette est t;euerat<'meat

;), U f7t)Wt. XXX, n. Les t.cvitcs sacrifient )a t'f'ujnc puur tes i)))-
pur<. En )'nb~')«.'cdu sfn'rin.'utt )<iMdcu.~n louvait )t<f«n)))irjmt)th)i
''crtains rites essenticts ())i))<'))nu)t)t,.Yf«.Kf)(<t'u«K«)«'ho~/t'r. j<.it(i, n"1).
(i!) XX\m. 3K. –A'uMt. X\'))t. ).2. 3.
j~t)Ces dt'nx caruct~re!) Kt'nt bio) txnrfjm' en ce <jt)ir<jnccrne le bmh-
nmn)'. ))'un<' part i) est tcUetnent )e dOt-~né du sfn't-ifiMMtqu'i) <)cviettt
)f tofdn'e de M vie (\'oy. Syh'. ).t. ~')<;<<'<Mp~«M<t-r<t<f<~t«.t<f.<«nt/t.
MtsttfM.p. t~ D'autre part. il est teHenK'nt le d~fc~u< (les dieux qu'on le
thutc souvent t'utume tel, tofsfju'un t'invite au Mcrifh'e. tt'rs<ju'it recuit
sn part sacerdumie (voy jtius b<t!t p. M. M. '.). Sur le Mm~tre nu Hrah-
Utttne(faits le ritue). voy. \M))er. /<«f/. X. p. tiiM.Cf. ('«<. /< i. ). &
où tes brahtottnes sont appetcs <ti<'uxhuumint.
(4) Culte u'Attiitct de Cybute, vny. t-'r~er, f.oht. M. 1, p. 300. – t'aut.
VU). 13, t. Cf. t-'raMr, /'aM«f)Mt!. t. )V. p. '<; t. V, p. :?). – B~-k. ~f
<<<p('o<'MM c~'fMOMtM <K n«(tt;j' AomfttM </wt<H< f'fee /«Mf/ftH<)<Mt'. (Mer).
i~.
(!)) Paus. VI, 20, i.
f6) PM!). Vt)), )5. 3. (Cutto ()e th'nx-terà t'heneo en ArcmUe). t'otyaett.
VU). X9.
Ylll, ;i9. (Culte
<Cu)teri'allt~nc
d'Athene fU'cHeue).
vl'cll~nei. -Y.– V.5amlcr.lt~~rrriyr·lic
Saotter. «';Mt<w/fF·ühurïtm,rlïe
)~K,f/«'
rffttM «'titoto~tM. )?'?. LVt.p. 3')3,pour le vêtement 'tu prêtre romain.
Pourtant. M)on Macrohe tn. ti. t7, onsncritie lit <<i(evmtce a [~)-« Maxi-
Ma. ne 'juit in n'dc dci habitutn eJM: ituitetur
(7) Cf. Krazer, <;oM. M. t. p. i!86. :)m, :!t3. 3<)tt. 3!0. )t, p. 97. –
noner.Con'. M. < </<-«<.f;<'m«./)));)-. MW), 5.
(X)Au cas ait te brahmane etaU tui-Uf~ue ~rriUa<U.et au cas d'un <!««)'«,
aetaion r)tuo))e. f.;rand saertm'e oit te! pr&trM étaient soumis a la </?«!
est m&tue temps <)ue te sacrifiant, roi ou grand hnuune. – t)afM tous les
autres CM. il n'y a de prescrites pour )e hrahtuauc que de petite)) lustra-
tions se rincer ta bouche, se laver les tnains, etc. Ce rite était toujours
obligatoire quand on avait fait mention de puissances mauvaises (C«M-
M<~M««-~7~f<-«)/<if<10, 9 A<)/ !t'. ~t!. t, iu, H).
S4 L'AXX~K.<m:)ot.OtifQ(.'K.))!tt

moins complexe. Comme le prêtre est naturellement plus


proche du monde sacré, des opérations plus simples suffisent
pour t'y faire entrer tout entier.
Citez les Hébreux, bien que le prêtre fut ordonné, il avait
besoin, pour pouvoir sacrifier, de prendre quelques précau-
tions supplémentaires. H devait se laver avant d'entrer
dans le sanctuaire' il devait, avant lu cérémonie, s'abstenir
de vin et du boissons tenuentées'. H revotait des vêtements
de tin" qu'il quittait aussitôt après )e sacrifice Il les dépo-
sait dans un endroit consacré; car ils étaient déjà par eux-
mêmes une chose sainte et redoutable dont le contact était
dangereux aux profanes Le prêtre iui-méme, dans sou
commerce, pourtant habituel, avec le divin, était sans cesse
menacé de la mort suruaturetie qui avait frappé les deux fils
d'Aaron' ceux d'Héii' ou les prêtres de ia famille de Baithos*.
Eu augmentant sa sainteté personueiie" il se facilitait t'abord
difllcile du sanctuaire, il se donnait des sauvegardes.
Mais il ne se sanctifiait pas seulement pour iui-meme il se
sanctifiait aussi pour la personne ou pour la société au nom
de laquelle il agissait. It devait même prendre d'autant plus
do précautions qu'il exposait, en même temps que lui-même,
ceux dont il était le substitut. C'est ce qui était particuliè-
rement marqué à ia fêle du (!rand Pardou". En ce jour, en

<t)t'.r. XXX,20.2). Cf. ttiwtittMtt, tt' 23, ), pour )M main!.


Le lavage des nxtin!)du prêtre et des Meiea est en usage dans la ~)'Mt-
gogue commedtt)'! )c rituel ''nUmti'jue.
< teo. X, !). A':<-cA. XUY.:!t. – Jo.<. ~X. 3, t8, 2; BeH. JM< 6,
S, 7. Phi). De M. p. 3i7 sq.). M.
(3) tt'0. VI, 3: X\'I, t, X2.- Cf. XXY)H.M. M.
(~ /.t'c. Yt.t; XV). -7:M-/<.XU\ ~9.
(5) t' XX\'))).3&. -t':f<t.X)JI. )t.)t(tc textedes LXXoit prefer<tb)e).
(fij XXV)U.0 XXX.:?. ~t.
(?; ~)-. X, t sfjf).
f8)t.')f<M.fV, )).
(9) Voy.)<'r<'cit te~endaireia~fm.ad7'a~J.Tmit<' )'o<M<t.t, t.S (Schwab.
)rad.) qui ditquun t~randpr.trc <)uiftmit une Mn'Me ritu'-ne au jour du
Kippour, «tourrait !tur-)c-han)p,que des vers sortiraient alors de son
nez, un sabot de pied de veaudeson front, commeil était arrive aux prê-
tres de ia familiede Uaitho!.
(tO)Cf. T'O.Mf'f« .<:OMM«. ))). )(!.
(tt) Kouxnous <cr\om de la Miachnâet duTaimud de Jerutaiem (noM
renvoyons pour plus de cotumoditëa la trad. Schwab). !')'«)'? t'oMa, ch.
H.tH,
f/e <'anc<pf))«'
Schwab,V, p. <~
)M. ;<fMMrAf<&~)pnMt')'M.
t'd</«e/«M< V.aeetujet J.Oerenbourff.Mev.Etudee
Juivex,
(le lirrtciertuet·édacliou de ~ifasaecleel lüppmtrirn. liov. Etudes Juivos, VI.
~). –ttout<ma,Otw<v"'<t/fM-AetM<eH(~ett. Verst. Med. d, k. AK.
v. Wet. Afdeei.Letterk. ~897.Amaterdam.
tt.)t)-MH)(')'KTM.MAK<.–M.<.U).)-.t).H'.A<:tUft':K ?

effet, le grand-prêtre represeate le peuple d'tsraë). Il par-


donne à ]a fois pour lui et pour tsrai't, pour lui et sa
famitte avec te taureau, pour tsrai't les deux boucs'.l,
C'est à la suite de cette expiation <)u'it pénètre, faisant fumer
t'onceas, derrière le voitcdu Saint des Saints'où il trouve
Dieu dans le nuaf!e. D'aussi graves fonctions nécessitaient
des préparations toutes spéciales, en rapport avec le rote
quasi divia que le prêtre remptissait. Les rites ressemblent,
toutes proportions gardées, a ceux de la diks:) dont nous par-
tions tout :t i'beurp. Sept jours avant la fête, h' grand prêtre
s'isole de sa famitie", il se tient dans !a cetiutedes/«)r<'<M
'des assesseurs; Comme te sacrifiant, hindou, H est l'objet
de toutes sortes de soins. veille, on l'entoure de vieillards
qui lui Usent la section de lu Hibie ou est exposé le rituel
du Kippour. On ne lui donne que peu il manger; après quoi,
ou le conduit dans une chambre spéciale ou on le laisse
âpres )ui avoir fait jurer de ne rien changer aux rites.'Puis.
en pleurant, lui et eux, ils se séparaient Toute ta nuit, il
doit veitter~ car le sommeil est un moment pendant lequel
des soulllures invotontaires peuvent être contractées*. Ainsi
tout le rituel ppntincal tend vers le même but donner au

(t)M'.XYt.
t~/t.
(3)?'f<<M.J.ruMta(S<;hwf)b.p.ttit).At'"c''f)!!)<)nt)uKipj).)ur,<)nt'e))'
furont ta ~urctOMco'dot! et un en ftrt'h'ni) t'isutt'ntent nbst~iu.
(t) t'cndunt ces sept jours le «Mn't t'f''tr'* ftit le service en t!mn<ico!-
tûtuepuntiOca),lequelavait, un le Mut.des vertu!!partit:u)icre<.t'.r. XXVttt.
(à)La cellule de Ueth-Ab'tino!).
(ti) ?. U..UMtHt!. La ~<'M)f;<'N(a(). )o)' donne plusieurs expth-nticn!'
de ce rite incotopris. L'une d'<')tc!<
xeMbtcindiquer ce qui a pu en ('tre le
vrai tem les vieillards pteureut parce <)u'i)ssont forcés d'abondouner,
MMtisute, te pontife dont )<tvie est a ta fois si précieuse et si fmgite.
~) Pour cettt, ou bien il fait tui-nx~ue de )'ex<o bibtifjuc, (m il
écuuledes ductettr!), ou un lui Ht des pKMftj:es bib)if)m' La prcscrtptioM
de s'occuperpendant ln veille du Mt-ri)iccde rhuscs iitu'rees.d'en parler,
<;[de ne pude)' que d'elles est aussi tme pre~'ription du sacrifice ))ind"u;
'Mt encureunepreifcripth'n sabbtttxjue,enf:ëncra) de!' h'-tesdans la ptu-
part des ritue)!)o'nnu~. ).€.<vigiles chrétiennes, dab"rd speciatonent
pMcateit.put! muttiptieet, sont pon-t'tre t'hnitatiun des doctes entretiens
du sair do tapette juive.
(8) ))ct pertes séminales, <e))eesl t'exptication, jtAtc mais partielle.
'p'e donne notre texte. En etfet. it faut se rnppftur tjuo le sonnno) est
ttùft({encratementcoMidurecommeun ctut d(mxereMxCMt'&iMe Mt aton
mfbite. hors du corps, et peut n'y pas rentrer. Cr la mort du grand prêtre
serait uncMiatnite. On la prévient en )'obtij{eantaveit)er. ).eMm)nci)
est de )))~tMeun état dangereux pour le dtk~ita hindou qui dort a l'abri
d'Agni, uupre!!du feu, dans une position spéciale (cf. r..s'. 6, 1,4, 5. G).
M t.XHHS()C)U).U!.)'JH:.)<!U8

grand prêtre une sanctification extraordinuire' qui lui per'


tuettc d'aborder )o dieu derrière le propitiatoire et de sup.
porter te fardeau dos pcctK's qui seront uccmnutes sur sa tête.

3° /.<' /«''<, ~f <M~ntWf«~. – pas que le sacriiiant


U ue suffit
et te prêtre soient sitnctifit's pour que le sacrifice proprement
dit puisse commencer. Cetui-ci ne peut avoir Heu ni eu tout

temps ni partout. Car tous les moments du jour ou de l'année


ne sont pas également propices aux sacrifices il en est même

qui )'exc)uent. Un Assyrie, par exemple, il était interdit le 7,


le )4 e) )e :H (tu mois".Suivant ta nature et t'objet de ta céré-
monie. t'heure de la ceteuration ditîerait. Tantôt it devuit être
ottert le jour 1; tantôt, au contraire, te soir et la nuit
Le lieu de la scène tui-meme doit être sacre eu dehors
d'un lieu saint, t'immotation n'est qu'un meurtre Quand
le sacrifice se fait dans un temple" ou dans un endroit déjà
sacre par tui-meme, h'sconsecrations prcatabtes sont inutiles
ou, du moins, très réduites. C'est le cas du sacrtnco hébreu

tel qu'il est re~te par te rituel du t'cntateuque. tt !-e cetebrait


dans un sanctuaire unique, consacre u t'avance choisi par
lu divinité' et divinise par sa présence Aussi les textes qui
nous sont parvenus ne eontiennent-its aucune disposition

(), Mw. t. ~'t 'i. )'. nM,cf..U'<t- 't. H). 3;.


'~) ))<)cr")nt!i'' tht ttt"i!i df H~u). )):t\tinsun U'). t. )\ p). M, 3.
Jastt'uw. ï'/f "<Hu< <W)W/<'r ~/t<'Mt'<«fM .<f(ti'f(~A. (V. compte
)'cn'h'.)
':<)8h'))if<'),< ''t7.. )L ):<(!!<t''ritice.'i<uLt di(;nx ''ct~tM).
(~ ~t<:ttgf). /w. r; (.ifn'riticM )mx dieux c)tUt"nt<'n!!). – t'ftt)! )t, M,
) ~Ar)("s;, !M'-ritir<'.t Ap.tUun ~<i~t'.<u-:Y, \'ny. ~)u!) has p. Ut pottr le M-
<'rifi'-e du taure.m il ttudr.'t. – ).a (ix))tiu)t d~ l'heure. 'h) jour, auquc) doit
fe ffure )e ~.n-riti' e<t un (tcs poixt!! t' tuh'ux prt'cifes [mr tes rituels
hitt'tuus et autres, t.u t~)~(<'))!ttiut) s<m.t ht-juctit' un Mrritie n'e~t p<t!t
th'tt plus tndit)cr';)'t<
(u)~t'. XV)). M.
«i) t) est bien entendu 'juc n'!t)!! tte <uu)"t)!! p"fr aucune antpriurite
du lieu ;) <;u<t!t-r!ttiun omstfmtf. sut'te lieu r<n)!;t<'r' t'cnr «ncucf-aaion
ttctcmtincp. Sous rMt.n'nHi) c"u'pK'teatput lu qm'stiutt.
(T; Ij-. XX)X. it. .V~x~-M, VtU. ):. s.).). )t .S'<M. V). n.
) ~ot:. V))). 'i3,t't< Hn )-e <)))!cuncerne ht <h-f<ttse(h'<nt'ritit')'ttit)ettM
qu'AJeru'itth'ut, voy. /.<'t'. XVt).i. Xtt.) s.). X)V. i' XV. !!0;
X\'t. <<)<).tt t'st <-<rt<un')ue t'ettt' dMfeMscest de date rftt'tttc. \'< t)
/<. XXIII. Il seu)b)e ttf'-tnt: qu'i) ait t'-ujouM tuttsiitte en t'nk'ttiae de
petits aute)!) o..M<M-/t. in .M)'s)M«.). )). (!'<<. ~Schwab, p. Me.
Kï, Cf. 7o<H'. H«t<. jMftAwt, Uti a.
(8) Hx. XX. 2t. – ~M~. X)t, etc.
'')) Ex. XX)X. t!-H}. tic.
t'.tttttKMT):TM.M.U'S<.–K'iUS)')tt.HS.\<!K)t'f<:E M
rotative a la sauctiticatiuu t'fpetee du lieu du sacrifice. Hncoro
fattait-it entretenir ta put-ete et ta sainteté (ht tempteet du
sanctuaire: des sacrifices journatiers' et uue cérémonie

expiatoire aunuetterepondaientacet~esuin~.
Chez les Hindous, il n'y avait pas d'itempte. Chacun

pouvait se citoisir tetieuqu'ii ventait pour sacrifier':


mais ce lieu devait être an preatabtecunsacn'au moyen d'u~
certain nombre de rites dont te plus essentiel est cetui qui
coosistaitaetabtir tes feux. Xous ne te décrirons pas dans.te
detaii. Les cérémonies conptexes qui le constituent ont pour

objet de créer ~n feu dans tequeii)


n'entre que des etements
purs. déjà consacras a Atfni~.Mômet'un décès feux est attume

pat' friction, afin <tu'it soit entièt'emfnt neuf. Uaus ces con-
ditions, i) a une vertu jna~ique qui t'earte les toauvais renies,
les ma!eiices et les démons. Le feu ext tueur de donons Ce
n'est même pas assci! dire .il est dieu, il est Asni sous
su forme compiete De tnOnG, d'après certaines légendes
bibliques egaietnent, le feu du sao'itice n'est autre que ta

'Ut'<XX)X.M.–(:f.f'or))h.f/«').<-t'SHrta))<'r)«-tuH'-
du feud'' t'u)tt<-).et ta fitcon duot )a destinée <t')smi') est tit-e :t '-eXc du
't\')Uj))<uy.surt"t't ~<«.W,)X.27. YH). ti.): X),3) ut<(:M-ics)d<;Yem)
uu thetw M~endaire de )K titteraturc Jtttvc.
XXX, tu. /i'A. X).V. ) t.i.
«)Pot)rYU<ju'i)ffdt)n)j)i)-eetd''t')!))'<n'ri<h-ic)'<f~M<«ip!))')t'
MrHhn)ttn''s.
It) 5ur l'i·lnlilissruneul rles fenx. 11iI1eLr.flil. l.ilh·.
(t)S[)frct.t)d)'!)'-))K-)))dt.feHx.Y.ni)tc)'r.H'7.<<i:K.'uii- :its.-lCvuli-
)<s)ti.).<;stt'"«f's!)t-t't"!tt)tttix-Vcd't(<h'r.f/7.f/f.<«<XX.
j). )&) sq'). ne tr.'ut'' 'jue de ht rcpnt'titiua de!t feux – Wctx'r /«'/ IX,
p.!t6.-Hj;«dC<<t.S.M.K.Xn.~n'!f)fj'.
(&) Lt'i'tt<ttti'')'pa a~Ct- )ps))))e))e!s et sur )M~uc!)esi)eatanutnc, prépara,
(tMm)))M)'trM)t''))'re!!p(!n<ieuttoutf'st't un mythe r~rtintj~'r~mt,
). ), 3 et &. ''f. M. ). 4). Ce sont dfs t')u'sM dtms tMfnteth's parait
ft'~Kkr <)Mc)))nechose d'igné de pttrtit'uticn')t)ent vivant. TeUement
vivants ut~tue.qxe ta )<*j{eMdKVciten'<'rt')it)t"!d'entr''ct)cs)fsf~r)))ca )<)')-
tnitivea du tnonde. Cetto c~'ation du feu synd'utm' iatcn'<ttMtt dMmonde.
?) Le ft'K''f(t toujours frft'par Motion :)<'r!! de )ft))"i:iti~nd<ft:u\.
t"r< du 6a<:riU''eatuumi. iuri! du sacrifice du !m<t Y. Sctmtth, Tht'ft'a~.
n, p. 7? !M)q. Wetter. /M~7. ). t'H. n. 3. A. Ku))n. ~<-<MM«<t/7</<-<
~*<'M<'t'<tM<«/ ~<< (H~Ct'f«t~'<, p. 70 au~. Autour de rcttc )'r''at!on d« fpu-
dit-u,t<tBm)Huaneeunt.d<)tt').))f\'cda.t))t'i<'d<)cu)t'ptinnspantt));i!
ti!)ttC!t.(~trteu) te feu du !!ft''ritit'e (".t cx<'e)i''nt. seu) il e-it i'A~ni compipt.
''unticnt tei' troi:: curp<! d'Aboi «<mCM~nrt'terrestre te feu dutttestifjuc).
attnosptx'rique ;ef)nir. c<i)e"te (sotcttj. il cuntit-ut tout ce tju ii y a d'animé.
ue)'hMd,d')({nf'uM)t!ttc)t)0))de.']'.H.),2.t,3.t;.
(7~C'est «tente )'Mne des epithetcs les plus nncienttC! d'Agni. V. Bergaignc,
~t<.t),p.2H.
<)()V<)y.Mte6.
? t.<)!K')tit()f.)~'t't<M'!t

divinité ette-meme qui dt'vore la victime ou, pour parier


plus exactement, il est te signe de ta consécration qui i cm.
braso Ce qu'a en lui de divin le (eu du sacritice hindou
se communique doue à ta place sacrificielle et la consacre
Cet emptacement consistait en un espace rectangulaire assez
vaste, appeté ~M/'a
A l'intérieur do cet espace s'en trouve un autre, appete
c<'</t,dont le caractère sacr6 est encore plus marque; c'est ce
qui correspond at'autet. La (-<'</f occupe donc une situation
encore plus centrateque les feux. Ceux-ci, en effet, contrai-
rement à ce qui se passe dans la plupart des autres cultes,
ue sont pas sur faute! tui-meme, mais t'entourent~. Les cou-
tours de la cedi sont soigneusement dessines sur le sot pour

!t) M'. X. 2. ./«'/< Vf, t). «)').. sa'-rificedp t.cde'jn; XiH. )'.)sqq.
Manoiti):1 it. XViii. :tt. Hiie. ) (.'Aw. XX), ÏO etc. La préparation
des feux tient une grande pluce dans les autres rituels. Sur lu nécessite
d'un feu pur, cf. /.<< X, t sur le renuuveiiemeut des feux au
Mexique Suhagun. t/M/urMf/f las fMM (le A'et'aA'.<pf<Kf< Il, p. i8.
Chtn'ero,.Mf.t.<co<WM<t~<<t't,). p. T!; –aLetnno!! Phi)n<tratc.
//f<wca. XIX, tt; /<. f<'<'<?-«. X\'))). K! et 9; en Mande, Mcr-
trand, M<t'o« (/M (;«M~M.p. )OC. Cf. t'MMf. Co/</M~M/.t/t,n, p. M.
p. Mt. t't'a~'r, ~«tMM;<M. t. )t. p. 3M;t. V, p. M). – )<p)ij{.)nd)'-
HumpcMnM, Knaue)'in~'f4f'KM<UM/t,p. M.
(2) Elle devient te '/crf<y<<N lu place du Morince aux dieux. )t
faut voir dan!!)MBrahttmt)))!. les epecufationsmystiques sur ce point.).
f/<'t''<yM/n/tH est te M'uiterrain ferme de ta terre. Cette-ri n'est <nen)c
là que pour servir de lieu de snerificeaux dieux. Cette place est encore
le p'dnt d'appui des dieux, leur citadelle, c'est de lit que, prenant leur
était (<<<'f'<M~HM), ils sont montes au ciei. C'est encore ie centre du riei
et de lu terre. le numbrit de tu terre. Quelques folles <)Ufparaissent
de telles expressiuns. rappetons-nou!:que pour les Juifs le templeétait le
centre dela terre; de mêmepour les Motnatns.Konc; et sur les cartes du
tuoyen .tge Jerus'uefn était ic nombrit du monde. Ces idées ne sont pas
si loin de nous. Le centre religieux de i.'(vie cotncide avec le centre du
monde.
'3) Le nom est mOne dev'nu cetui des cioitres bouddhiques. – Xousne
pmn'"ns suivre ni le detaii. ni l'ordre rigoureux dos rites du sacrifice
animai hindou. Ainsiia cérémoniede i'aitumagedu feu est proclamée par
une école au moi))!)<Kat. \'t, 3, 29) indissoluble des cérémoniesu'intro-
duction de lu victime.
(4) Voirdes pians du terrain dans ttiiieb..Y. t'. 0. p. tM etE~ef.
S. H. f. XXiit. fin.
(S)Hiieest exactement mesurée, et prend les formes les plus diverses
selon les sacritices (V.t)iiic))..Y. 0. p. 47 sqq., p. tTU.sqq.; Sdtwab.
?'/«'?< p. 13 sqtf. Thibaut, &!M<<Hj/<MM CM~<tpa<'<M<)~a <rt)~ in
Pandit, ih'nares. IX. )?!'). t)an!fte cas de notre sacrificeanimai, it ya deux
vcdi, une qui est ai peu près la vedi ordinaire que nous décrivons dans
le texte, et ixMtrequi estw~ft-ef (voy. Sehwab.p. H. ï)). suriaquetie
est un feu, qui est J'un des feux du sacrifice(~;): Ytt. 7. 3. V. St-itwat)
p. 37). Toutes proportinnsgardées elles se construisent ou se creusent
de la meute façon.
)).)))'MHnTKTM.M.U.<s.–E~fS)-)tt.HSA(:Htt'«:K M

.1 .tl.. lr.lr.1'r..nn.,n noa ln anlwa r1a


ce):), on prend une pelle (ou, dans d'autres cas, le sabre de
bois magique) et ou efneuro ief;erement la terre en disant
« Le méchant. est tué' Toute impureté est ainsi détruite; le
cercle tnapique est trace, ht place est consacrée. Dans tes
limites ainsi mar'tuées, on creuse le terfain et on te niveite
c'est le tt-ou ainsi forme qui constitue l'autel. Apres une tus-
tration, a la fois expiatoire et purMicatoiro, on recouvre le fond
du trou de diiïcrentes sortes de gazons. C'est sur ce gaxon que
viennent s'asseoir ~es dieux auxquels s'adresse le sacrifice;
c'est là que, invisibles et présents,Jts assistent à la cérémonie
Nous n'insisterons pas sur les divers instruments~ qui sont
déposés sur l'autet* après avoir et6 ou fabriques séance
tenante ou attentivement purifiés. Mais il en est uu qui doit
retenir notre attention; car il fait, à vrai dire, partie de l'au-
tel c'est le ~~«, le poteau auquel va être liée la bête. Ce
n'est pas une matière brute mais l'arbre. avec lequel il a été
fait avait déjà par tui-mëme une nature divine", que des onc-
tions et des libations ont encore renforcée'. M occupe, lui

il, ï*S. l, ), t. ') Les tuantriM fxprifnent ')~' les tuauvai! surt.t
itont ecartex, tjuc les dieux pr"tf'f:ent de tous côte) )a \-t'<ti.CeHt 'lui
act-otnpajwnt )'(')<vutmnde t'«ft«~)t'f<<<exprntK'nt plutôt ttt seconde
idée (! ). 2. )2. surtùu) ceux qui accutnpa~nentht hti'tmUonde
t'aukt construit.
[~ Bt< le <tf/rffA<,les dieux portent t'('pith<C tMrhimdasceux ')"i
asseoient sur la jt'ach~cdus!n'ritt''c. <y. (iraitMtmnn.~W.t'tver-
t'MM)). Cf. ~t. t'. H, :i, t; V. H), )ï! V). i. )U. ctt-.
Vuy. Sehwnb.o/). t-tf-, )'. t), 4~ it'otdixttire )Mw~MUM M~rt!'
d'utt temptc ne duh'ent pas f<c)'tit'df t'c te);)?)' Ainsi, a Jcrt~atcM),les
couteaux étaient cnfermés d'ms une cellule !t[)t'citu<ceUedc!<~a<)/'u</<.
V~y.ohf).<'OMt-c«.i. ';<). Schwab.Vt.p.S)..Mt'fM~, )V. '<!ou.;
t'ema. HI, <). – Certains Mt'rincct t'xigfnt une Mi!<M<)o spéciale et
neuve. Ainsi le mt'ritk'c dutuesti~ue dp la )'&f)ne de tx'~toeen (irefe.
\-ny. Patun, CM,3<,Ki 3U,'i. <:f. t'raxer. 'M. Il., t. 11. p. tOT.
(t) Yoy. St-hwab,p. 4t. pour Fenutneration de ces imtrutHent!</<.
c' ~)). \'U. 8. l'our la purif!catioMvny. Schwab, n° ?.
(&; jv. if!. VU.M. JI est phtntt'dt' telle faentt (jtt'ttnetnuitit'cnmit
dans la thnite de lit ''<'< une autre tuoitu' en dehors.
(6) Unrecherche t'arhred'ef'cnee deter)))in''f .r.C,3.ï. t.t'.tt).
\')t. t. tC.U. Voy. St-hwab.p. 2 sqf)). On t'adure <-t
l e prcpitit (.<;).(' <t).
\'U, 2, <), on t'oint "t) le t-Mtneaver precauto'n!: onuftit et un incante
ta souche. Toute!)t't'r<ntonies<jtd tnarquent bien, fottttxel'u vu M. M-
denb., un cas d'anciencnttfde )tt\ettctatx'n. ~tft.'t. t'f<<.j). '!50), M.Md.
rapproche encore (p. 90)ce poteau, d'tme )mrt doitpoteaM ftacrit)fie)!< en
général, et en partirulier <h' t'«):/)f)'nscnnti~tte. ptunMe, elle aussi, sur
)'ant<-)(Voy. Rob. Snnth, ~f<. o/S<'m., p. 187,tt" ).. – LMdeux rappr*)-
chementi)!)untest partie fondeit.
)7) (v.jtt}. Y)). M.) s')'), four le xensdu rite (T. S. 6,3. t. 2.3).
Le rite tout entier est certainement' ancien, fendant qu'on oint te ~)a
(M ).X)!H-'h;tu).Mi~')'H.)MM

aussi, une situationemineute, car c'est ta que se tiendra to


plus important de tous les persouua~es visibles qui prendront

part a lu cérémonie', ta victime. Aussi tes Uratxnanasie


représentent its comme un des points ou vieuuent converger et
se concentrer toutes
tes forces reH~ieusos qui sont en jeu dans
le sacrifice. Pur Mit tij;e etancee, il rappette ta manière (tout
tes dieux sont montes au ciet'; pur su partie supérieure, il
donne pouvoir sur tes choses célestes. par sa partie médiane,
sur les choses
de t'atmospherc. par .sa partie inférieure, sur
celles de ia terre*. Mais, eu même temps, il représente te
sacriiiant c'esl la tai))e du sacrifiant, qui détermine ses
di)ueusions~.<Ju!)ud()ut'oint,ouoiuttes!tt;ri(iaut;(iuaudua
t'aftcrnjit, c'est le sacrifiMUt qu'où auermit". Eu lui s'opère.
d'uoe nnutiero plus nutt'quue (;ue daus le pr'Urc, cette commu-
nication, cette fusion des dieux et du s.)crHiaut, qui deviendra

pins complète encore dans ta victime


La mise en scène est maintenant restée. Les acteurs sont
prêts. L'entrée de ta victime va commencer ):< pièce. Mais
avant de t'introduire, it nous faut noter un caractère essentiel
dusacritice c'est ia purfaitecontiuuitequ'it est requis d'avoir.
A partir du montent ou il est commence', il doit se pour-

ct ~ju'un )')'t)f.!uc~ et le dn"!t< '-f sunt ')' matdfo!) <h) )'<<« tjtt'ut) rM-
t')t)')i!j~n'ti<f'«).:t.).x.–Lt'~u<t)tr!t<suMtt).'t[t!)t'ordfe!!Ui-
V!mt:).~i,iit.ti.H),8.):).2.?'.t'Hynft)f&)<rifm''its«tti)yat)!u.
s~)ri!t~t''<s!n'ri<!M's''tp<t)<!('!trs))utf:tu.))).i<.<)).).f'j)!~)t)(.'ritnc)
l'sI Irrr·sr·ril..lit.
c~t
t'iit jtft'St'riL .t< Ifn.
pr.'s.'ril..Iit, /1,
Mr.G.1;, :l,
U. 2, 1t~.
t!. j, J3.
~:I,
~t, yui .IIIIIU'lIll' Iv·x
rruuuu·ulc
(illic'!t<t)t~'ntt'h'
qui It,s eerx
\'('rs du
Vt'ft .1111tH
t)n UI! vcdtt.
t<)! \'(~lIl\,
vcda. Crt
Cet
Cet
hytuttf ''xpritm' <)t'j:[t' dht'rsf!) fum'U~tx <)u .K<. 'jui tue h' <)<'ti)t'n'
)'rot'');t' )''< )t"ttUfh" !.yttt))~)isf fit vie. ;~rtt* t'otrr:)))))).'!mx (ticux, t'-taie )<*
cK't<t)!tt''[-rc. Cf.),:), i.t.ï.
(t) Le !U't'i)Mntrt'st';)uta<t!t'!i. ut) <'ert!tintt')))j)!)Mmnt te'/<)/)< (.
rli
r<7.)).&.S~'h)n''<'r[.'uu).!«ttrm.)!)fc)nuK'et)'ufficiantyr<'st<'nt
aussi. ).a (f!tditi"n dt'x Apastatubit)'' p.iraH )iK-!))<U)'c~. Kn tuu! t'ait c'est te
!<:n'riti'n't 'lui t'~rt": ')<;x"tn'thtus. ft pusse sn notiM tout te ton;: i
du poteau. Tfu~ t'us t-itfs out jh)ur but d'identifier le sth'rifiMt au poteau,*
<:ta)M\'t!'titu'' d"nt un iuifftitpfen'tre pendant uncertiin temps ta
piare.
(~.tf'<< t.t;t'f.('M/fr.).'i. 2. t.t-tc.
~,ï'S.(!t.t.:t.t.-Cf.r.S.(;).4,7:M.3.7.t.Z.S. ·
(t))tat!ttiuncdusacriUanttjU(tnd''t't<)i-cie!!tMit!it)runch)tr.tù!t
debf)Ut.'t)MbrM)tY~(7'<.K,t.t..t';<<).Y)t.i!,tt!()q.)
(a)ï's'i.:t.t.<. i. “
Xous .'inpjx'soNs <pte ''e <)ui e<t VM) de )') <'< et du .<. t'est, en
Kenera). df:! autct!t, hctyteit. et pierre!! tevees sur tesquettex ot) au pied
destjuettes on sacri)ic. t.autet est tf «~ne de t'attiance des tx'tutne' et
des dieux. t)'un bunt a l'autre du sacrifiée le profane s'unit au Uivin.
(7) De ia ia prière dite au eomniencenteat de tout sacrifice, par le sacri-
tiant puisse-je m'f'gaier n ce rite ('. M. t) t. ). T. Ue ta surtout i<t Uieta-
Il. Ht'MHKT KT M. M.\r' – K-!<A) !!)')t ).K "At:M)rh:K m

suivre jusqu'au bout sans interruption et dans i'ordro rituei.


n faut que toutes tes opérations dont il est cootposé se suc-
cèdent sans lacune et soient il leur piace. Les forces qui sont
en action, si elles ue se dirigent pas exactement dans te sens
prescrit, échappent nu sacrifiant et au prêtre et se retouruent
contre eux, terrihies'. (;eHe continuité extérieure des rites
n'est même pas sunisantc It faut encore une sorte de cons-
taxée e~aie daus l'état d'esprit oit se trouvent te sacrifiant et
le sacrificateur touchant les dieux, ta victime, le vftitt dont on
demande t'cxecutiou'. Us doivent avoir dans te n'suhat auto.
matique du sacrifice une confiance que rien ne démente. Hu
somme, its'anitd'aceompiir unactereti~ieuxdansune pensée
religieuse il faut. que l'attitude interne corresponde & i'att.i-
tucte externe'.On voit comment, des le principe, le sacrifice a
exi~e un cr<) "<7~f//«< équivaut a fïfWo, tneme pttonetitjue-
menti comment t'acte a cntraine a sa suite ta foi~

phnr.. t-tjur.tntv d'ms )'"< t~xt<"t tan'imt'! ')ui cm)))):)r~ K' Mcri))~. :< une
t"ite <)m' t'en tis«' et !)m- t'~tt tt'nd. Il. t'. A'. )? Mcr~tiiiae L't [tfnry.
.)t)X'(/)u«)'f<M(fi<')' <<'."<))(.<cn<)v<f./Ht', j). i'R. M. S.Lt'~i. ~ut'ff.. p. 79,
p.fO.n. ).
(t) S. ).(' ;t. N!t<)'j. Toutf faute ritt)e))c est uno roM/xo'e '):)nt )a t"i)c
th) sfn-riticc. t'ar t'ptte ctm()ur<' tes f~rf' m!t);i<)U<;a s'cch'tpjK'nt ).-tfont
mourir. <m <dt'ot<-nt.ou ruinent Mn'rHumt. – Soux u'n\uns jm~ t~"t"m
de rapjictt'r Ics cas f)u))K)tx r;M'«nt<s par )a Oihtt'. d'ht'n'xh.'s ritucUM to'fi-
hkmcMt punie! les <!)!<d'Ht-ti. lit tcprt.' du mi o~a! ftc. – '<it qu'en
t:<t''m). Hc!it tjan~~f'ux de mimit't' tf~ <')h's sa~'rM"! )"<r t'xf)«;))~. il
faut av'ir x'd)). dan'i )'tt)dt- Yt'di~uc. ~uc )< sfn-ritiant <? tuorhe ))M la vc'ti
< f. t. ). dt' n'; h'u''ht'r ~'r~~on'* fm.v k' sat'rc <t<*hoit fna-
gJ!ju' etc.
Les cxpiatiutM t'itut't)c!t nnt )n't''t'i.«'-ttx't)tpum' but d'im'tfr h-!t ctr<')i
(les faMtos tjui f~'nt <t!))ni!!L's )m ')ur!! du rite \y. ptu!) ha)))). Cf
St'rv. <'<<~tm )V, 0' K/ Ac<«'/Mf .< '/«"/ cx't'tMMHtfs'MOM/'tft'r)'~f~-
f/~Mx'~f. – Arnub. )\ H).– Ci)-. <
.'<'<')'«/«<«. /«Kc<~KM /««'.t'<). xt,
X). – ))<*tn~tnc, le fruntat du f:)Hth)-j)r~trL'a Jcrusfth'm expiait ttmtt'ii
tpt fautt's t~ft's r.mmosMau t-trit <ht rite. A' XXVU). 38. Cf. rf~Mt.
J. ~OM<«U. t .Schwftt), )). t'!t~).
3! )''i «oMit a\'nns nn curieux paraUcie A etabjiravct' les tM~ricit du
ritoc) judiuq'x'. Cn o~m'~u ct'ttsfx'n' fu) M''rifi<-c pa:)'!)) ne pouvait ctre
chatte. (!<tt..UM<'A)f). /'<wtt7<ttx. )X.'') de )u<ht)cune bote désignéc pouf
(m Mt'riHte doit être sacritK'e. tuetttc ti ta n<;r!'<~MK <m'nrt p~ur ~ui k mori.
lire devait ûtre fait. (ib. M«.w/tf//)«), ) .t'M). fin. ScinMi). V), p. iMi)).pt.ur
)a «)<'«)<fai~n on faxait pt~iier dfvant le t!fa))d-pn'')rc, ia veille du Kip.
pour. toutt's les ))<!tcs '(U'i) dt'vait ('{{"fuer le tcMdcmain. atin qu'i) ue fil
pa~de confusion entre les diverses vicUme!f.
4) <'n sait que l'attitude urdinairetnent ret'onnuondcc est te titence.
\oy. pht< tfdn. p. 6'). f:f. Marq.«~. < V), p. 178.
<&)Y. 8. t.evi. <)ec~p. <t2 «fjf).
ti2 f.t-)~t'n.)~)'H.)"'M

/.«<'f'Mff.
Nous disions tout à i'hem-e que la construction de i'aute),
dans le rite hindou, consiste it décrire sur le su) un eo'cie
magique. Kureaiite, toutes tes opérations <Htenous venons de
passer eu revue ont le mente objet. HUes consistent a tracer
comme une série de cercles magiques concentriques. inté-
rieurs à t'espace sacre. Sur te cercie extérieur se tient le Mcri-
ftant; puis, viennent successivement ie prêtre, i'atttei et le
poteau. A la peript~rie, chex ie taïqne dans l'intérêt duquet
le sacritice a lieu, lu reti~iosite est faible, tninima. Kito va
en croissant a mesure (pte t'espace, dans lequel elle se déve-
loppe, va tui mptneen se resserrant. Toute Il vie (tu milieu
sacrificiel s'organise ainsi et s)' concentre nutuur d'un même
foyer; tout converge vers ia victime qui va maintenant appa-
raitre. Tout est prêt pour la recevoir. Un t'amené.
Parfois, elle était sacrée du fait même de sa naissance
l'espèce a taquette elle appartenait était uuie n ta divinité par
des liens spéciaux'. Ayant ainsi un caractère divin congeni-
tat, elle n'avait pas besoin de t'acquérir spécialement pour ta
circonstance. Mais, le plus généralement, des rites détermines
étaient nécessaires pour ia mettre dans i'etat. religieux qu'exi-
geait le rote auquel elle était destinée. Dans certains cas, où
elle avait été désignée ton~temps a t'avance, ces cérémonies
avaient eu iieu avant qu eite uc fût amenée sur le lieu du
sacrifice'. Mais. souvent, ette n'avait encore rien de sacr6 à

Cescas f~ojtrennentceuxon te!!victimessontou ontëtëdes)ttres


~t'u<il !!<<)paam'cesstun'.tt~i<)MCtnt'))t,
t<)t<;Hti'))<("! t(MedesattitMux
sacrés,pitfcxen)j))e, Hictttf) toujonriicec'trartt-rc ~tHritiier. Mft'.</<*
/'m~.t~M. )8'.M.), p.~u-~t: t'rfucr,';u/f/. t).)). )3S.)38)coMUtM
le suutieut,par pxetupte,)t. Jevom~M~'<)< lu//tf < ~/f~.p. 65'.
Cettetheurieest en partie suutcuuepar )tob.Smith. ~'<')M/t<)..!?!
sq<j.et /tff..Sf'Mt.!t:)7s<p). t~aYcrit<' est. 'jtte d'unefaruttfu d'une
autre,il y Muneretatiott<)ctit)ie entre le dieuet sa victime,<)ueccUe-ci
arrivesum'entMusacrificedt'jacon!!)«'ree ex. Stettpe).o~.c~ p. tOT<q<j.
–Man)uardt,a~. <-<< p. m. – ~«H. <;««'.<h'< tS)!t. p. t69. -SfAot.
.<peH.?'<)< t). 6i'J(sacriUee –
de t-niouthes). ttamsay,C)'/tM<tM(/ «H/t«.
i.
~t'f'Mo~7'/<t'~<«, p. tN)(. Pani!.111,t4, Uet t'raïe)-«<<
<u< Plut.
(/M.7<OM. ttt. Ath. VU),p. i!4<i, d. (sacrificedu pni)!St))ta nierapo.
lis), etc. U~nsd'aatrcs le
<t!), dieu refusaitcertainessittimes. Ex.
Pttus.X,3! 8. Herod.IV,M; PatM.)), to-t. – Jahwcnadtuitjanmis
que les <)u<ttre cepeee:d'attiumuxpuM:ovine-bovines,caprine!,et tes
cotombcs.
(S)C'estencoreun cas très gênera) ainsile chevatde )'ajT«Htft</<K
était soijfne.adure,pendant'ie longsmois)V. Hiitebr.«/fM)«/e/)/'«')'M
H.untmn-HTM.MAt"–H!tsm).H!t\t:)t))~:E (M

conoment. Htie était seutetnent tenue de remptir certaines


conditions qui ht rendaient apte il recevoir ta consécration.
Hth'devait être sans défaut, sans matadie, sans inOt'tnite'. l,
H!todevait avoir tettu couteur', te) i'~c, tel sexe, suivant les
t'uets que l'nu (tcvaitproduit'e*. Aiais poar faire passer il l'acte
cette aptitude gcnerah', pour l'élever au de~re t'cquis de reti-
t;iosi~. it faHuit ta somnettre H tout un fttscmbte do eere-
tnonies.
Dans certains pays, ou ta parait', uxfitjx'i~oait. on ta
btaxchissait.cotmnc le des sMcriHccsromaitjs. On
<'<-<'f«~«
lui dorait les corn''s', oa lui mottint uuo couronne, on la déco-
rait de bandt'tettes' Ces ornements lui commuutquaicut un
(;ar!)ct6rereti~ieux. Parfois tnenu'. le costuntc qu'ou lui tnet-
tait)arapproc))aitdudieuquipt'esidaitausacrHtCG:te)ctait
l'objeldes d~uisenK'utscmptoyus dans les sacri)tces !)j;rait'es
dont nous n'avons plus que des survivances'. 1. Lademi-con-
s~cratiou qu'on lui coaterait atasi pouvait, d'aiHeurs, <;tre
obtenue d'une autre façon. AuMexique', à Kboues' on eni-
vrait lit victime. Cette ivresse était un si{;ne de possession.
L'esprit divin envahissait dcja ht victime.
Mais le ritnet hindou va nous permettre de mieux suivre

.<«.~«/«'t< in /M7.)-MM <)Mt~)'«f/ p. 40 s<j.j. dt:t)n'<nelu Mfff'm/t de!:


Khunds,fours dcsA!))' etc..touaca~bien oufum!
())Ceciest une prescri()timt \'<'di'))tt'.tu)ssihi<;u~n''
))i)))h)ttc.pcn~tre
Hfn<'r:U'V"y.ence<(uicun<'cr)tptp!i.-tt.-t-iticcani)na))titnt"u:St'h'vt)).
('P,c<<
f' X\'III:Ji.
cil,),p. XVt))Xixm~'r, .t~<t)</«.<tt'<<<fM.
1:~i. p. t:tt. A''i/ r",81I,
A:Ojly. ~t).(lui
3,22
3,
t't/Kt<M/< !<!< \')),)2,tt.t cumtu.ï' t. t. Kan'tjuicmt-
rerncles \'t<'tin)e~du tentptc,voy. X)),!i. Mt'.XXII.)'<)<).; ~fK/.
X,2t XVn<1 ~a/at-/«< ),U-h.et' Cf. Stcn~-).<&.j). tM.
(i!)AiMi)echeY<U<i<r<<'«M)fW/<«df'aitt''trer"t)jj<')np()rttt)t)enoM)
(te«6/)t<« rougeet chut unitymbotc'iu !H)tcit.\'oy. Hpury.f.<-it M~HHM
Ho/«<N </f<t</<a<'tv<-)''<o
(t'ari!)t88').Sur)c!!virtiux'sroutes.Voy.Fe![.
p. M; Mod.l, X8;Cr. Fm~r. t/«M. ~uMf//),Il. ;i9. Sur tes Vitche*
noires,pottrptoduirelitpluie.voy.p)usbas. p. )?. – Hn<jrt<;e (.Steu~c).
't. p. <3i,n. i). tes victitUMjestim-fs 'm.\dieuxrttestftst'tftientftcttf'ra-
ittMeMt tihires;cettcs'jM'un«ffraitaux dieux<;))thutucns Ctaienttot)jouf.<
nuirct.
P: y"y. plusbas, p. )?.
(t) )'at..t),Cos.37. ï2. Sten~), .t. p. i)7~.). ~.umhardt.tt'. H.
~A.M.U.p.M!
'&)M.K.iNt; Od. L. 3t)t. Cf.hawUn~n A.). t\ p. S:, 37«to. –
Cf.p)u!tboLS,p.)9C.
t6)Pau!X,9~,9.
<7)Cf. t'm)!er,MoM.B.H. p. )4&.tus.etc.
(!) Chmero, .MM-<co<t~<'t'.t<~fo.t.St'~<x. p. CH.
(B)t'orp)).tt,p.tM.
).XXK);-<)(:h)).M:)~-t: tttt'!t

toute ta suite d'opérations au cours


(tesqueties lu victime est
pros''e!isi\'('tnt')t[divinisa'. Ap)-<-squ'<))))'!ttMi~'e'.ott t'in-
troduit.tt))tdi.s))n'<)nf:)itdiitt't-cntesti)j!ttiuu!i'.On tuiudresse
atorst!tp!)t-o))'t)mu)tipiiimttpsepithetes)audativeseten
l!'pr!atttde!<ftr:u)(tuiitiset-Un m'mt-temps, on invoque te
< "tt-('<)<))pstiaux, pour lui demander de consentiraà
ce qu'un se so-Yfde sa propri)''tc comme d'une victime~. Ces
preeantions.c~propitiations,ces marques d'honneur ont un
u""h)e but. tJ'))))rd,e!)ps accusent).'caractère sacré de la
victime: en [:( quatitiaut de chose exceUetHe, de
propriété
des dieux, on h) (ait tette. Mais surtout, il s'agit de t'induire
à se taisser sacrifier paisiblement pour le bien des
hommes,
a ne p.)ss<-v'))~'r une fois tnorte. Ces us~t's.
(tu! sont iufi.
uitm-utfrcqucuts'.m'signifient pas, comme on l'a dit,que
ht bête sacrUh' Mt toujours un ancipu uuitna)
totemique.
L'exitUcution est plus procitaiue. H y a dans lu vicUmo un
esprit que le sx'rificc a précisément pour objet de tiberer. tt
faut dum.' se cmH'iiierf-ctespnt qui, autrement,
pourrait, une
foistihre. dc\-et)irdangereux (te lit, ces natteries et ces excuses
prea)itHes.
fuis, on lie htvictimenu poteau. A ce moment, te caractère
sacn; qu'e))c est 01 train (('acquérir <'st déjà te)
que le brah.
mane ne peut [)tu-;la toucher avec les tuaius, et
que le sacn-
ncateur tui-meme ttMitc a s'en approcher. U a besoin
d'y
être invite et encourage par une fot-mui';
spéciate que lui
adresse un prêtre". Ht cependant, pour porter ù ces dernières
O.tp.r,}..vn.t;,). I.
~.f~.O-.«).\)).)2.(0.f.Mtt<!mtrasdt-cesii)mtMn!oat7'),t~
U)..se
<-t.nc))!c_ u.,tnt!i n.truuvent.). ). U. :!i. cf. \ber, /M<
.K<f.Ht.p. M,.t.t ih sun) entj))uy(..< .A'(tM{\ tt!. :.7.~0))or!)det'initMt-
)t.).du jeuM br.dt.n.utt.. C-f.st.,u'<'nfait il ~-acitt'i'n d'oncsorte d'in-
tr..dtt<;ti<.n
dans )ctu~n.k- M)i«icux. ))MhtMti.'n!! h)r!de ta ))r<'Mt<ta-
ttonde la vn'tn))'!se rf-trnnvpnt fm'-i!souvent.Paton.CM 4U – Fn
AMyne.htSt'ript.de Si~m. )V,?.
i~r..S.),:},7.):6.3.<i.t.Y)).)j!_o__(;f~j il.
-.M.f./<M,3.H.o.r~<3,7_:<.<)~j.j~~j.)~)j,
(t)J~t.)cdh'ut-st.ht)!i)p cM présentt'rajanau-nudm.Ï'X.).
t. .~tt.mctttep!ir7-S. :).t. i. s. Cettehn-ofattua M-t pM Matinée
pardtutreiccutM.
H Mttr.).~MM..)~ y). t- _(.f. t-r. (~M. )t, p. no
s<)<).– t.)tchuscet.utcticurcptus uatureUe
U"tc.H.Mait.e. jorsqu'iis'si~sait d'unet-ic.
(V.Sen-.ad .t~. Uf.M. Cf. Eur. /<. Mit).o. MM,
?0, Ath. \)n. t.. CM. C).a\CM..M~«;o. etc.. p. C)t).(Cf.MMphcrson.
~< ~"< etc. p. )i6) et encoreptu!<torsqu'its'agitd'une
vtctmtcdtex.
(0) VH,t!i-S.Letnantraestr..S. t. 3, 8.t coamxnte. 6,3,a, 3. fM«-a
H. HL-MKHT KTM. M.U' – K~.u St'h hHS.U:tUrt':R 65

limites ~nttnt'aH~tA~AîA~î~t~<~î~-A..î~i.t
cette religiosité si trois séries de
déjà haute, rites sont
ueecssaircs. On fait boire de i'eau A la betc', car i'eau est
divine; ou ia iustre en dessus, en dessous,
partout'. Knsuite,
on i'oint de beurre fondu sur la tête, sur lu
garrot et tes deux
épaules. sur la croupe et outre les deux cornes. Ces onctions
correspondent celles qui se taisaient avec de i'huiie dans ie
sacrifice imbreu, la cérémonie (le ia M)~< .M<<!«a itomo, aux
<r. ou crains d'orge que les assistants, eu Grèce, jetaient
sur t'animai i)e même, on retrouve un peu partout des iiba-
tions anatogucs à celles dont nous venons de parier. Elles
avaient pour objet de produire une accumulation de sainteté
sur la tête de la victime. Enfin. après ces iustrations et ces
onctions, vient, dans le rituel védique, une dernière cérémo-
nie qui a pour effet d'enfermer la victime eiie-meme dans un
dernier cercle magique, plus étroit et plus divin que les
autres. L'n prêtre prend, du feu des dieux, un brandon et. ce
brandon a la main, il fait trois fois le tour de ta bête. Ce
tour se faisait dans l'Inde autour de toutes les victimes, avec
ou sans ie feu. C'était ie dieu, Agui. qui entourait ia bête de
toutes parts, la sacrait, la séparait~.

MMMt/w ath'rmiit-hti. hmnmc: – Cnc autre tradition )' V). S. (;.


f' 3.7, 4.) vont fju'ttn adresse )a f"nnu)e it ln M(<-t/A/w; M<;)iM~;t.aO'cr-
Mis h"< hmn<net..Xous croyons. Motrtur.'mvntA ['iniun ))e M. Schwab
(e/).<p.8).n.i'tK. h. texte <).< Taitt (":t t'tusfnn')e.<hns);t n.'ttHfcdtt
rite. ).<'s V.lja.ux-ini rc-j.fc~.ttt.-nt, );'( .xutu'' aitfcur! une tmJitiu))
p)u!
ëpMrt'c et r!)ti'm!tti. ).t' r~t'pro~tnitHt.'nt av~- «. t'. ). ?9..) uc urcMtit
pas.
(t) A)'. \'ft. t:t. t;t <'«)!))«.<1ului (fit tu f's utt buveur d'eau t'S \'t
10 a. y. S. ). 3. 8, )). M. Lttuw. «~ H. t'. X. 3'i, X. n-, p. 2:~ pense (cf~
S~y. tt<) 7'.t.7/<) fjuc te set)" est Tu M Mif.n-au Mais )p !!en!ique nnut
adoptons psi
adoplons t'fit celui
ccfuiIluïndi'llIenl
fju'indi'jxent h,Tur. Ili-. 3,
3. i, t.O. cr,
7, -l,fi, Cf. 7'S.
7', fi. :1,6.
:<). t4 fin.
tic
ainsi que )~ <-f.unn. & r..s. ~oc. cil. et il A'<f/Ji,3, M. En fftitfmt ht'ire h
Mte. un )n rend int~ricuronent pure. itc m'-ute )c stu'ri))«nt )«' rince tt
bouche fty~nt )e sftcrificc.
(S) .}. \')). ):{.)e.
(3) A. v. Frit)!e.xi.mm. 1897, p.X.hs.fff.M. StenpetpcnMffuctct
<~).x: sMntIl' pain du rcpM divin. A MfjNrc.dM)!) le snt'riH.'c A
r<').oM,
)M a' ctaicnt r<'<)t))ia<-<'<
pur de< ''aiiioux. t'atts. ). 4). 9. (;f. ).cf(!hure
On?t'Mf.< << ~/«-/<Mw<' in .)~/<M«~. tNt' p. I:il et Mt-fo)' ))tM. p. 15.
En Sh-itc. fM t;)t)p~nût)!t d'L'iysiip en tfh-rifhnt trui! bu.ur!) du snici) oe
scn'irt'") d~' f~uiUM eat:<tit<'d'<<]: I;f. fans. t).'). 4. ).ejft d'ïipeut
«M un m~ycn de ct'nnwtMieation CHtre le ttn-ritiant et )a
virtime. oa
bien t'n<'f're une tuttratinn f'-condante <-ont{)nm))k'aux Jet:) df
grains tur
ta Mmrirt.
t~ r.'<"<t)~ c.'r<'n)onie d't ;<f«-~a<t
<<<? .)c ta <'))-ctt))Mm))n)attûn avec
le feu..</). Vf), ~i. 1. Le rite est certainonent de la plus haute M.
tifjuitf, car le prêtre (le wHf/tYowMOM.cf. \Vuber./;)<S/. IX, p. ti!<!)répète
E.!)t.'M))Ktit.–AnnfeMci").,<98. s
M<} ).'t'<XHH')<')."UH..HK.t)MX
Mais. tout
Mais. tout eu
eu avançant
avançant ui))si daus
ainsi daus lele monde
monde des
de dieux, h
victime devait rester en relations avec les hommes. Le moyeu

empit'Yt' pour assurer cette communication est fourni, daus


les retirions que nous étudions ici, par les principes de la sym-
pathie magique et reiiKieuse. Quetquefois, il y n représenta'
tion directe, naturetie un père est représente par son fils
qu't! sacrifie, etc Mu générai, ut) sacrifiant étant toujours tenuu
de faire personnetJoMent Jt's fr<)is, il y a, par cela même, une
représentation plus ou moins complète Mais, dans d'autres
cas, cette association de la victime et du sacrifiant BO réidise
par un contact matériel entre le sacrifiant (parfois le prêtre) et
fa victime. Ce contact est obtenu, dans le rituel sémitique, par
t'hnposition des mains, uiiteurs. par des rites équivalents~.
Par suite de ce rapprochement, ta victime, qui déjà représen-
tait les dieux, se trouve représenter aussi le sacrifiant. Ce
n'est pas assex de dire qu'elle le représente; elle se confond

(~f.v<). ))). Il i) s~j'j. f'hytHtn-<f. t'. t\. t-3 voy. Tmd. f'td. et notée
in «. X).V) !)d !). ).)' tt'tK du rite est tri[')c. ("<'<)d'~ord nu
t"!)rdn rot. <) .\t!)ti.di~n))t-<tr''dm<)it-ux.dt'j))~it)uredt'tr<<r' 'jui mfre
ta \J!'U))~ la conduit v'r'! )< di''ttx ''n lui ttf'ntt'ant te chemin (tel est te
scos d~ trui< V!;r<du f<. )'. 'f!j')~\t'< t'n rt'(t' ~t'ftti'~n et f'otnjw'ics sj't"
citit<'«)''ttt j'~uf '-))<' t'f..)~. (i. )et 'i. )t, ï. La \'icUtnct'sta)n!!i di\'i.
nis~'t' u'f. V. fi. 3. X. i «. 3. S. t. ti!. C'est ensuite un simpte t'cf'te
tM!n:i'ju< Ont'r.trte )t'.<dOu'ms. tjui rudcnt. runuttc )f!! dieux. !tut"ut' de
In \'Hit~ – C ett eutitt mt t~or ritm') )'"tt, hit d)' ~uehe droite, dans
le set)!: de!: dieux ~<«"(</t. f.)).~ ''ite t'M Cahuid, <). t')~ ptus
bus. p. (jui a tme vertu «t~i~ne par h)i-fn't)h'. Sur t't 'jHe'itit'n de:!
t-ir'-nm!ttt))'u!:tti~Mt autuut <)'< vi~-titHes. y. Si<n)'.<"n, ï7"' MM<At/<M/
~'«'«'/ "tct~ et )e c")upte rendn ~!te )tHU!i~n avun.<f:tit.))n. S"' )!
et iiurt'~tt t<"fh:m<tiYe )n"n'~t-!))dti'-d'- M. Cahnd ffM h«/o-.f/F''Mf<ff<M<'A
<.UA/<v~f<<;(-h«M)'<')<<fx.Uf't/n/'vf. f/. A''«f'«<tA'. f. U'ftfMK'/t..t/t/. Af<-
/Mn</< <fff-/M/<< txt'x. p. :i sqq. – ).e rite est, en prcnner!ict),
f"nd:Ut)''nt)U d.'tns te rituel hind.m. d'ttttestifjne (rf. ). ). ~)
et s'd''nne) Ui))e)'Y. t. p. t~. Cf. ('. < t. i!. t. t-t :(. voy. CutMd. ep.
ril. n. 2 Rt p. :'<)');en fe'n'f )!<-«.'< jtet) pré!! )?fncra) dans têt j'o))U)a-
ti'jn'tindu-enr.'j~enn' (htau.) entht f~rt t'ej'ttnfiunn peu pttrtout.
i). )t tt..M )t). t'~r/t. X\'t. :)r.. Cf. f;«'w. XXU:f'fM/. XII, 31. /<.
(:\ ).:'T JM. ).Vt). :). – Ltx-. <<t'H.s'/)-. :i8. – Cf. Légende d'Athtuna.<.
j'fetk-r. 'U'~A. )). p. 3)~. –Cf. B~eet, .oMt-. €<<<« M~-M'w. tX~.
n"i)). (:r. H~etter. 'w. < < < '.m. .4M/A' t89ti, X.– Cf. Sterifice
d'un UtCtnhre de ta fntMitte. Purphyre, /<<*~t~ Il. p. 27. – Cf. Légende
de (.'utmheepa. (S. Levi. ~oc<)'. p. 't3U.) les citatuptex de cette nouvette
repr!tttuti~)t sunt p!trtit-n).~rcuteat t~«iti)reux dims le sacrifice de cons-
tru'-tinn. V..Sart-~ri. M'«~<-t- (Zeitach. f. Ethu. t8!M;, p. n.
(~ V. ;))<)s haut. p. K. Ex. ), CA'wt. XX). ~3. sniv. histoire de UMid
dans i'aire d'ttrnan.
(31 1. t tU. i! )V. 2 X\'t. ). XX)X. )! )! Cf.<M))<
\'nJ. )0; XXU). )! N. Cf. <f~ XX)\. –<. LXXXtX. 96. –Ty.
lor, <'n'<M.'< Il, p. Cf. Kub. Stttith. fte/. o/Sem.. [). 4N.
)t.U)MH)nt")'M.MA)''i' –K~<t)'.L'M).t:s.Hni':K F~, <!7

avec h)i. Les deux personnalités fusionnent. Mêmel'identifi-


cation devient tettf, ait moins dans ie sacrifice hindou, que,
des maintenant, )a destinée future <ieia victime, sn mort pro-
chaine ont une sorte d'ettct en retour sur le sacrifiant. De là
résulte pour ce dernier une situation amhi~n' it a besoin de
toucher l'animal pour rester uni avec lui; et pourtant, il a
peur de le toucher, car il s'expose ainsi il ptrta~er son sort.
Le rituel résout lit difticultc par un moyen terme. Le sacrl.
fiant ne touche ia victime que par i'iutcrtnediairedu prêtre
qui ne la touche tui-meme que par l'intermédiaire d'un des
instruments du sacrifice'. C'est ainsi que ce rapprochement
du sacré et du profane, que nous avons vu se poursuivre
progressivement il travers les divers éléments du sacrifice,
s'achève dans la victime.
Nous voici arrivés au point culminant de la curémonie.
Tous les éléments du sacrifice sont donnes; ils viennent d'être
mis une dernière fois en contact. Mais l'opération suprême
reste à accomptir*. La victime est déjà éminemment sacrée.
Mais l'esprit qui est en elle, le principe divin qu'etie contient
maintenant, est encore engage dans .soncorps et rattache par
ce dernier lieu au monde des choses profanes. La mort va l'en
dégager, rendant ainsi la consécration définitive et irrévo-
cable. C'est le moment solennel.
C'est un crime qui commence, une sorte de sacritege. Aussi,

)).)/). VU.t5. t(t, )t. t~cnnotraditni~rs.7' 3. ). i. :t. expri'ue que


« leMuMe la viedu MerititUtt est. c<ut)t))e M) désir.tic a h destiaet
dela M-tt-.S.1, ). ).'<c")M 'ht )'<(/ )'< ))!!ux'lie ~rc~ri~'mj~sde
nMntraA''i/.V),;i, & et. d'- j<)ut.lie foi)jMnrt..tc)<rvr d'uOnm'h's expia-
luires« rc mnmeuttditft't'em:e notab)~.Mai!!)t' t'itc ()<* cuttuounicjttion,
ainsi<)Me suthéorierestentles U)r)t)cs. t.'«/.B< :t. S.t. Ht. S. <i. )!,
1. )~ hrahtoMe!discutent.JItt fxutt'~m'hcr t'itnitmd.disentlesut)<:
il
Mais est conduita t~ tm'rt. cet tmhttn);s'i)le tum'haitpar <)rmerp te
yajattHOta )nottrraitsu))it<;tt)t-nt. n'autrM disfot: ttt'stCtUtdMit Mciet,
cetaniMt'tt. s'it(/<* )h;te
««.'<'<««/) tf'm'ttaitpatj'ar derrière, i )seraitse))!trc
duciet.C'e-itpvurrluoi
ditciel.C'csl pt'urftuoi ftintle
itil faut tetourircr
tnuftternave);
crr:ltesdcux
ei:<)eu.\ lrrvmlrcs
)<r"c)tesdeia voilà.
(lela Ya)!a.
Ainsi,est comtne(ouc)H~ <;)fx'n to)t<'t«'- cf. :t, &.tt. t.t- r. !<
expii'j'teque fa t'tttutnmm'atiu)) est tnviitt'rit'use,!t ta f"is in')fteni)iv.et
utile["~tfleMerifiaut dunt le ttu et )'&u«;vuntno ~'iciaveclavictime.
(~)Xt)usn'étudionspa!:ia f)ne!!ti"n de ta t'h'sentati~n<)ela victime
au dieu.et de i'iMvm'atixn qui t'M'-f'M)pa<c ic tdn.<<.ur<'ttt. Nousstrions
entraineii it de tr<'p)ntt);)tdeveint!j)cn)et<t! caril s'agitta desrapport!! du
Meritioc '-tdelaprière.UisuusseMtemeut t)u'ity a i" de!ritesntaMueb,
lier ta M'tcau poteauvv. j)to. haut. p. titj. auxc~ruesde faute)(<
CXYU), 'T.Xub.Stoit)!.p. M'. ). )));)!' de!:rites ..raux in\-i-
tath'))desdieux:hytUM& aux dieux:dt'o'rijiti~ndcijjuatitesde ta vic-
time,définitionde! resuttats<jtt'n atteut).Unappetiela c~metratMa
d'enhautpar tuu!<ces nn'yensréuni!
OS ).XX);KSU):tt').t't.M'S

_v ,t' :w.> > .i.


pendant qu'on amenait ta victime à ta p)ace du meurtre, cer-
tain'' rituels prescrivaient-Hs des libations et des expiations'.
Ons'exeu-sait de l'acte qu'un aHait accompti)', on ~'missait do
ta murt de ta hetf', on la pieurait connue un parent, ttn tui
demandait pardon avant de ta frapper. Un s'adressait au reste
de t'espcce M laquelle elle appartenait. comme ù un \'ast'' clan
famiiiat ([ne l'on supptiait de ne pas venger te donnnuge qui
aHait lui être cause dans ta personne d'un (te ses membres~.
Sous l'innuencedes mêmes idées'. i) arrivait
que i'auteut' du
meurtre était puni on ic frappait' ou on t'exilait. Atiienes,
le prêtre du sacrifice des /~«/JtM)t'< s'enfuyait en jetant sa
hache tous ceux qui avaient pris part au sacrifice étaient
cites au t'rytaneion: ils rejetaient la faute les uns sur les

X.!U<fat!n!! 'dtt~h'tt !)ux )ihati"n!! dite!) f~"r~)<tf du !u'ri)!rp ani-


))fM)))i)fdi.~)i~t. Srhw~h. 'fA.. )). ''S. n ). cf. fomutc u ï'. H.. 3. S. t').
rntht'hf m'~ !) la ritt'itK'i. puri)H't' .KHestn-tL' n;tr~m\<'n( tj)h- <htt)s)f.<
<-t'"h'<du -y' t'~ht ~~h'. K))~ se f~nt ))(-tu!m)t ta scjM)ath'n de t't h'tc
M t'~)'' 'tu t~ur ()n ffu, t') .'tu ttmutent ~u")t f't cmhtttit :t <'t ;)))));< du
tneurtrc .); VU. t. tci MKuHM'!~')U( ï'S.. 3. t. t. 1.1– <x)')i~Mcs
y. 3. i. t. tts sf Mtr'nn't'Mt.)/< ). ) ).t": f"r)))uh's t'tprinK'nt
(jne t~'s di-'ox s'em[))(rct)t d); ht h't); <') ')ue cfUc-ci \'a a') ci)') ')uc t'cttt'
Mh' n-pr~cnt'' )c.<!t))tr<").j)!tr«)i )(. )"-sti'utX d'!t<t HudrM-)'u)&))'t)iMt tf
tmutrc ~tt\')h.'<st Mr~ )~r t~")~i<;n\ ''t d~mn't'a ht vif et rh'hctSt* en
bt-tsi) ~jo't'Of (.<t h j~rt 'k' H~)rft-t'raj~ti. te')))'') rcc~n\r)U)t s.t ))n'jf<
nitnrc. t~ Haut. v~ Ct'tMr df ticr (faire n~urir' les vivants. ))t''tvs et
ftOMUth" etc.
j '-t'-tw). c~ )). h)t. – !t'Md., H, <0. – A )t")ue ))af)..
o/ «<. Y), p. )' –)t.!)). Smith, ~f~. "Sf.N.. p. t;)t'. ~L – PrMcr.
<M. <t.. L 1. p. :Mt t. )). p, t~ ')'). )'cnt-C't)'Gfaut-il rapjffochfr de
ces pruti~m"! )<-dcH!t de ta ~Hf~'K' h)f< de la fête des Jt'f) t't. ~K.
~«., sr..
;) (~et'itf. f.!rt i;<tu'r!tt. '-uHtme t'a u"!)'tr' M- t-'Mzcr. <*strt'Htar'jUtMc-
ttt'nt ('x[)rim'~j'u' te t'itncf hind~tt. A" «f'tm't)) ')'t'tu"f)<'r. paroti )f< ft')*-
tnutt"' ~m' )'' )!r<trc "t''t"t)tu()cur, te <'<«''(t;MM«, récite, celles dt)
)''<y'r.«t"< <.t\< "t.. )t). 3. ) t'\p)h)m' .)<<. Mt' M. < t). qui
fumj'tent t~t'uti les )))))' fmti.)~ du rit)!c) vdi~ne. M tf'~)\'c la suivante
))< ft.~t!! )<)( ;)b<)nd<wtn-<'t-t 'tt't'. Mtnw et s<!n pt-n'. su s~uret tuM
M're de H)'))tc s"M<;he.et ~'n t'ntj)~)!n«'t de tx'H)e ru'e ~.f/ o'. ~«,
Yh. ~t- 7's' )). X. V~y. Srhwa)). p. iU, n. et (est. M)' 3,
s, :).)); .t' vu, cr. r. M.3, x, i). et M.. x. x. i. <K)
(4;/.<' tM<t'/fo', [' !t))!ti<eur n")n <*tt)'hcmi!!ti')))<* du McrtttMtcur. peut
f'tre '") m'irc pns un bratutttnc .t/ \'U, 17, )i Ka t~'us <'M. <<*tt un
l)r:dnti!Lti'' !k r'u~ ittMrifur. car il porh' le pèche d'avoir tué un t'-tre s<n're,
<jnehj"~r"M in~i")!d))c. U y dfu)!!le ritu'') une s"rtc d im))rc<i)i<'n c«otre
tui u'te d:ms toute \dr'' rth'e. j'unai!! «n tel n~aiipur m'faste d<!teUes
choses <t'st-a-d)M. ptusti~'x-vou~ n'H~'ir pas de McriOt'nteur panm voi!
paf;uts..S"u<t Mth-on!.)H texte d'-t' Vd?,0), :i, t. ~juc suit M. Schwab.
o~. < )'. tm. <'t non jMitte tcxtK .)< /< 6. )t'.
(5) t:)i<-n, .«(. MM., XII, HKTencd.). M.d). Sntith.M. o/M.,
p. MN.
H.m-)tHHTj.fM.M~-S~.–H-U.<m ).R<AC)))t-)):K(i9
autres; finalement, ou ('ondamn:)it le couteau, qui était jeteà ù
lu mer'. Les purifications que devait subir le sacrificateur
apt-cf le sacrifice ressemblaient d'aiiiours du
ù t'expiatiun
criminel'. 1.
Aussi, une fois que )a b~tc est placée dans la position pres-
crite et orientée dans le sens détermine par les rites', tout te
monde se tait. Dans i'Inde, les le sacri-
prêtres se retournent
fiant et i'ofttciant se retournent' eu Murmurant des mantrm
propitiatoires'. Un n'entend plus que les ordres donnes a voix
sintpte par le prêtre au sacrificateur. Celui-ci serre alors ta
tien qui entoure ta ~or~e de t'animât', < apaise sou soutHe'
conoue dit l'euphémisme La victime est morte. L'es-
employu.
prit est parti.
Les rites du meurtre étaient extrêmement variables. Mais
cttaquc cuite exigeaitqu'iisfussentscruputeuspment observes.
Les modiner était ~neratement une hérésie fuueste,
punie
part'excommunication et ta mort*. C'est que, par te meurtre,
on dégageait une force ou plutôt aveugte, redoutable
ambiguë,

(rt'nr(,h.c.t~.U.iO:p,).i.S.).).hth<tet-in!.
htutn.n.)MA.<r.)<-w:t';)H<.))).<!t.i;t-t.tt..r, <«.;))..U,M.t!)!)t.3N
!'t.j.tt.t)p').)').–Cf. t'ht..n.< )X.p. M:i.
(~uy.Fraxer.~<M.t.H).p.t~<).
<~ "t* dit 'r..nrn(.x ses (,)<).< au nurd, fKitM K))et-an snjci)
s..n a.))
r~M~x~v~U~
.t~U-rre!<tt.<r).!<t:c!!i)).H~ti<u)!).T..r.Mi.))).:t.t cr t~t~
K.~):is..nthupnr)~tM.L!tt~e(.stt.n)..<t-)'<.))es),pnn-(-<H)<-tci
~c~~m~~M~Mc~~s~YM~~H~
)M .urts. pur ou k.i. dieux s..ut .t.o..tcs tt.t cid. c.tc.
L\.ncat<.tiun d~
ncUtUM ~<t un f~it f..t.t ).t~)L.. M.dhcur.-Me.Mt.t t~ rc.n..ci.<-nK.nt.
«;M)ttt()uei efMMiqup!, ethn~ra).).i<)t.(.s sunt rOnth-ctuent pauvre sur la
.)UMt.u. hn Jud..c. )~ vi..tj,M .j~.t ..tt).c),s ,t~ con~ <). r<tute).
de d.R-rpnts c.,(es suivant lu nature dt.
sacritic.. et semUent .n-<,ir eu t.
tftt..(..urn<v~
Mt.-).tt:r&)MY!ti.t.Ma..xdicu-htho.)icn!
~nt Mcn)K.M ta t<. f t.u,.tre terre ~n~ aux dieux ~)M)~. ht t.t. vers
c~h~y~s~c~M~~r~
C"t. !'M/M M~«t~Mh r~«; «<(
(le .Ili(hrrt.
~n) ~n~M~kMMM
Mth<dt')m; tes ndctps x inctiucnt a )')-:tc\'aU'!n.
i: ")t dit t~ b;.t<: <)uu~. Y~ un n~, ?.““ ).,s ,s,
.)H\.Uc n<-meutt
I' d' '<- hon.. techc.
mwdci!.a\tt!tr))c!:(d<t).t.:dteutiude!!dit:.tx,ft.)),)s.r.H.,3.
7,7, Il,
.nc'n't~
mcnt de la umrl. au '°'"

(7;Tt-t eat l'ordre r)'p<-t<;trois fuis j'j-f. r,<.


«}, t)),3, l, .t
(X)Ex. M~pero. ,t~ t~ p. ~p~
70
t) t.'A.\XHKS<)t:)')).)).:)~rM.)S!tS
pur œ)n sent
pur cetn mt'eHectitit
sent qn'ette une force.
était uue force. H
H fattait
fuUnitdmM'
dune hti:) )tinutor.
1
ta diriger et ta dompter. C'est ù <)uoi servitient les rites. Le
plus ~eratement, la victime avait. )a nuque ou h' cuu tran-
che'. La tapidation était un rite ancien qui n'apparatt piusen
Judée que dans cei-tains eus d'exécution 0) Créée
penate,
qu'à t état de tonoin. dans te rituel (tu quelques fetcs~. Ail-
leurs. ta victime était assommée ou pendue'. On ne pouvait
entourer de trop de précautions une opération uussi {;rave. Lu
ptus souvent, uu voutuit que lu mort fut pt'outpte; uu brusquait
le passade entre i:t vie terrestre de ta victime et sa vie divine,
alin de ne pas iaisser aux i))ftu''uces mauvaises te teutps de
vicier l'acte sacrificiel. Si )es cris de 1'auimat passaient pour
de mauvais presitjrt's, ou essayait de tes etounerou de ies con-
jurer Suuveut. en vue d'éviter les déviatmus pussibies de la
consécration dt'chainee, on ctiercimit a reitter t'enusiun du
sau}; consacre"; un veittait a ce qu'il n<j tombât qu'a t'endroit
propice', ott bien encore on s'arrangeait de manière à n'en
pas répande uue seule goutte'. Cependant, il arrivait aussi

il Ce .fut ~ut tien -htuit tons )~.< Ju ritu~t h'-bfftt~K- /.f<- ), ftc.),
Mofd'tt)." )<rtrritii't'<t~i~utt'<)~nth( t!)-~(.' <-t~itt.tthutK'c fn'er t'uniite
(/.<-< ), ).. )j.. – )-:n f;rL-c. v..v. «< )-. ii! – AtM)t. )U)ud..(. ). Mi)
!).). S..).).. jy. ~is.
t.a~idati.~t dt' /'A'fr~):u~ !< !'A«<<-7«-.t.-)Jurip. Jx'/n~o )t~;
f'!tt-< f; t. p. t~P. Cf. ).. f.t.. d~ /M<x f) Tr<-x(-n' P:ms.
f). K. Cf. At:tnntt. H'. A' ). H'.). :itx. !t j~))i.i.tti..tt sc)t)b)e
.tv.'ir ~) j)..ur ))«( d' ')h'i!M.'r)~ re.sp.~sabUitc fHtn' fc* MMtst<ut(<.
J<v~))<. //</<.«/. /< M.. ~)~. vit'tintL' ft:u~f~' t)< t~in. V!'ir Sui'hs
i!<j- f:r. Pnr~h. t). ?.. ~).j.
P) t)i..n. H~)..Vtt.T~)t. )iM.))<.)).tUt.t~).4N,.–Of/S.MS.
(tj tt')t). Smith. '</<.cf' p. :nu.
~) thm.s DnJc vcdi.juc, mK' scri); d'cx[)i!itit'tts etaicttt pt-eso-itt~ au cas
où. dt'jjtn.< sun fntrw t):tn.<)<;dMU))).tu Mh'riti.-).. j'fminm) fait dos ~i~he~
tinistrM '7'. /(.. :t. 7..S. t.~y. <tntm.-tttni)- \y. St'hw~, 7'Aw.. p. M.
n"4t}. M)cas nu. j)rcp!trt- puur ) .'«j'hv.'ii). t'aniota) j)'))t!p un<-n, '~u tuttche
son vottrc uvt't' ~on pifd..)')h )), jf. :). cf. y..s- 3, ), v.,Y.
;K'urJ~utrt-!t f.ti~. Wt-)~)-.'<Mw f~ /'u.«/.<. p. :n !.<)q.
<!).unn.-ut )<' prin-'ip'- )'i)))i.)~ <)<!)c.'<M<)it ~nc t"))t a'mfffUt cnn-
!n't-~ fti.'n. m.<M(-cch)i .trs h)'-tt-s)tt'.<i :) ht ch~«~ X\'t ), )": X)X.
X)). tU, ~t. XV. t:f. (..n 'jr: U. f tu; E i:!7.
St'-n): ).). – )f..t)t'r. r. /<< < /<. t;.wM. /),m/ )tfX)6,
S. M~'tt).:j.ft~tttintt r'tr') dut.-tit. !)ut)cr t'A.
)':u .huh' )c s!tt)}; rct'ufi))i d.-ms ')t") \!t.«'s ctiut remis an jjr<t)v nff).
fiant. /r. ). )X. )ï, <-t <.L!!)i.rirt) his.'ut )'!)M}; rit~r). )':n UK'fe.
<hn!! .)n'-j.)!t''< ~ari)it-t- )<-s.-mKchn rct-)~i))i )ht)-i utK-
<'m)))f~x"M-< ou
~s?~. t'). X. (ij. – x~.n..);,<)/ )). i!. t).
(.s; U..)). ~tjtith. ~m.. )-. i!7. – ~arritirc s.tth' ))t't'"d. )V. M; i
')«' rcrt.mtt.~ tribun d.- )'i)!u ot hrisc )'(.j)jt«' d.<rM)t- df )u vn'titoe.
K"nda)iutt' ){eittfn'h. – .ht<f'/M)'/(!i(f/<' /ff /fM.tt)f .M~<-M;<)«M/c. p. tSt.
".))')tHK'rKTM.M.t).t.–Hs<~s))t).t;.<u:)t))'h:t: 'H
<)Ufces précautions fussent regardées comme indifïérentes.
A Methydrion, eu Areadie, le rite commandait de déchirer ia
victime en morceaux'. On pouvait mêmeavoir intérêt a pro-
fonde)' sou a~onie~. La mort iente. comme la mort brus<)ue,
pouvait diminuer ta resjtonsabiiite du sacrififateur: pour les
raisons que nous avons dites. iesritueisctiuent innenieuxàà
lui trouver des circonstances atténuantes. Les rites Étaient
plus simples lorsqu'au lieu d'uu animai un ne sacrifiait que
do ia farine ou des gâteaux. L'obiation était jetée tout entière
ou eu partie dans h' feu.
Par cette destruction, l'acte essentiel du sacrifice était
accompli. La victime était séparée définitivement dn monde
profane élit; était 'oMf/v'f. elle était .s~<7-t/<t' dans le sens
etymoio~({U('du mot, et les diverses ian~ues appeiaient.<f<MC-
~«'f<<<futl'acte qui ia mettait dans cet état. Hiie changeMtt.
de nature, connte Oemnphnn, comme AchUie, comme le nts
du roi de Bybios, quand i)en)''ter, Ti)etis et Isis consumaient
dansie feu ieurhumanit' Sa mort était ceiie du pih'nix
ei!e renaissait sacrée. – Mais )e phénomënequi se passaità ce
montent avait une uutre face. Si, d'une part. l'esprit était
de~aitt' s'il était passe compietemcnt derrière le voiie o,
daus le monde des dieux, d'un autre côte, le corps de ia bête
restait visibie et tan~ibie: et lui aussi, par le fait de )a consé-
cration, était rempli d'une force sacrée qui l'excluait du
monde profane. !n '.omme, )a victime Mterifieeressembiait
aux morts dont i'ame résidait, a la fois, dan-!l'autre monde et
daus le cadavre. Aussi ses restes etaicut-iis entoures d'un
rcii~ieux respect- on ieur rendait des honneurs/Le meurtre
laissait ainsi derrière lui une matière sacrée, et c'est eiie qui,
comme nous atious le voir maintenant, servait a développer
tes effets utites du sacrifice. On la soumettait pour ceia à une
doubie série d'opérations. Ce qui survivait de t'animai était
ou attribue tout entier au monde sacre, ou attribue tout entier
au monde profane, ou pnrtag)'' entre i'nu et l'autre.

()J t'aus. Y))).:}~ – )~b. Stttith./(r/St'm., p. :M8.


~nntt. )t'. A' i. p. :i s.~j.
(: )'i. /.«'</<-< ~;f«/ ): )' ~hunth. ))'. A., )), M: ftuMe.
/'<<«'. p. :itH )ti''tt'ri''h..Vr/f-t. j' .<.). t-tc.
(i Wi.'ttetttonn./<')/< )x';s.p. xt. f:r. M"re.'m-\Vi<;dfnxmn.<-
<tfh. ::); – <:f.)-'r.'u"r,';<)/<«')«' )). p. i"
(:~H~d. 0). ''). \'uy. !t.i!hit.: r,.))).)).!
.)!(,)!!
PrMcr.'!uM./w//<. Jf.
jLt~S~.t.
7~ t.'AXX)!Hsm:fOHM~L-K.iXi)8
L'attribution ttu monde sacré, divinités protectrices ou
tenons maifaisants. se réalisait par ditïéreuts procédés. L'un
d'eux consistait âmettrematérietiementen contact cer-
taines parties du corps de t'animai et l'autel du dieu ou
que).
ques objets qui lui étaient spécialement consacres. Dansle
~ff~ hébraïque du jour de Kippour, tel qu'i) est décrit
dans tes premiers versets du chap. IV du Lévitique', te sacri.
ticateur trempe son doigt dans le sang qui lui est présenté; H
fait aspersion sept fois devant lainve, c'est-à-dire sur le voiic,
et met un peu de sang sur les cornes de l'autel des parfums,
dans l'intérieur du sanctuaire'.Le reste était versé au pied
de l'autel de M<) qui était a t'entrée. Dans ie /Mff<~ordinaire
~prêtre mettait lésant sur les cornes de l'autel de i'(i~. Le
sang des victimes de )'<~ et des~(c<«w<wétait simplement
versé au pied de l'autel Ailleurs. ou en barbouiitait ia piet-re
sacrée ou iaH~m'e du dieu". t':u Grèce, dans les sacriticesaux
divinités aquatiques, on faisait couler le sau~uans l'eau"; ou
bien, après avoir été recueilli daus une coupe, il était verse
à la mer'. Quand la victime avait été dépouiiiée, on pouvait
revêtir de sa peau l'idole'. Ce rite était particulièrement
observé dans les cérémonies on l'on sacrifiait un animai sacré,
quelle que fut, d'aiiieurs. )a forme donnée à l'idole Hn tout
cas, on présentait la victime tuée comme ou t'avait présentée
avant la consécration' Dans i'«M, tes aides, après avoir coupé

()i<n'T:)<t!X\')). co dernier
))."n!)(t'))<tie!.)u\-<.t)t!.nr
pa!)M)<e dire
pour ')m- h vertu t-xpiotoire<)usw-riticc appartientnu «n~.
Manet' tt-xit-jiinnitic!!hu)))c(m;t)t le mis
(jue MH~ surt'autct rcpn'MMte
tanedct'tvt'tttnecnmut'rec.
(~ K' XXX,tu: t.< XVt,tu. \y. surtoutr«~<. J. }'(.“<«..V~<t., V.
4,C.
(:i/tV.M:Yt)t,)t:tx.t): XV),)'):)!<<. XU)),~0.
(;)/.fr.).)X,)~)~Ut.2.
(u)).'u!!tff';de peindreen ruu~ct'ertainc~id'despruvientsansdoutede
cesunctiunsprittHtiYes. Voy.t-'rMer.<'««.<.t. U). p. ju sfpj.Xerod.tV,'i~.
S~M~r~M~M~L~–s
t~rmw~Mt~j~
«<t!iUS,).p.et<.
(CjSten~e) p. t~).– ~[i'-he!./ff('M<f/'t'Mc;-<t'u<M ~<Trf/MM.?);, :n
(Myk"n< f:f. Hev.M'trt.J. Hat).r/<o<< Mtvmcc~c~<« <«<)(/«.
LMd.x.p.f'ti,t'~Ua(;atld:
(';)AtM)K'e.V).~).u.
(t) «t-b.Stnith.M.m. i3&sfpj.-.(:f. Mu))er-WitM)ef.M<Ht<i~.
t,p).).tX.).r..i.uajfed'Ucr!i.r,'t.
t');Ex.!tThebM.Mcrud.)),t2.
(Xj Yarro.~f<(.:t.),S9,!j.
KTH. M.U- – E.M.Usm U: S.U:H<Fh;E73
ttt-HERT
la victime en morceaux, les apportent avec ta tête au prêtre
officiant qui tes mot sur t'autct Uans te rituct des ~W«M«M<,
les parties présentées recevaient des nons significatifs
<c<'o;«t«i, onrandeetev~'e, <<'<t~t~A(), offrande tournée'.
L'incinération était un autre Uans tous les sacri.
moyen.
nées hébreux, le san).; était entièrement
donemeque attribua
par voie d'aspersion ou tu graisse et tes viscères
d'edusion',
étaient brutes nu feu de t'antet Les portions ainsi consa-
crées au dieu qui la consécration
personnifiait lui parve-
naient en fumée d'odeur agrcabte'. le dieu interve-
Lorsque
nuit dans le sacrifice, il était cens6 manger reettonent et
substantieitemeut ta chair sacrif)ee;c'etait « sa viande" o. Les
poèmes homériques nous montrent les dieux aux
s'asseyant
banquets sacriticiets'. La chair cuite', réservée au dieu, lui
était pn'sentec et était placée devant lui. i) devait ia con.
sumer. Dans )a Bible, plusieurs fois, le feu divin jaiitit et fait
disparaitre les chairs dont l'autel est
cttarge'
Sur la chair (lui restait après ces destructions pretimi-
naires, d'autres prélèvements étaient faits. Le prêtre prenait sa
part' Or la part du prett-c était encore une
part divine. Les
rédacteurs du l'entateuque ont été préoccupes de savoir si la
victime du /tfff~ devait être brutec ou
mangée par les pre-

()~< 1. 0 x. IX. ):). t- XXtX, K. Les ne d.vai.nt )~s


''tr<- hn. t'.r. X)). tti..Y.w<&. )X. )~.
C!) V)). )t; )X. 21; X. Il. [. Xt\ M. ~t.
(: t)h!ht(nt. p. T~. Um-otttMit Ics
le sat~ ())n t-st ht vie. et .)ui npjM)rtM).t h.k-rttk-ti..M
il Oifu.M.
MMujUMdt.Oiat~e)'
X)\K. XWf~
'~r <
)U.e., ,!{; Cf. h)hs. tMv .)./ ~(.<~<t. ;). )): cf. Mm-itiier,
M ~«t-c <fM<o/<-H)t~<t< t.-tc.. «et-. f/< ,.< tM'M.p. 3~.
(t) tt), :) 4, t<i YH. 23 )X. )' t.ur les .(““, )\
8 !<)q i9, <) )\. to. h,, (,f,;ce Sten~e), < <
p. lui )'t..n <
< 3)!
Heitych. t'x; t~rud. )\ M.
). !). ):). tT: H. x.), .(, ).x\-). )~. (;f. 1. ):, Cf. cicr-
:&~<
''<' A' i" L*.
lit < li. lie ,/<. /)< tif-$ iiiqcj-. 1898,
t8U!t.
p. M'9. – Il. A. 3U) M. :iit) sfjt).
.0 M..XX). 8.r t-:< X).)V. 7. U~.). )V. 6t. Cf. ,n.p~ d<
~"w.<.t de )a f<t.n d..nt k.s)<.ups .uf~-ak-nt lu vi,m~.dM sacn.
)kM, Munuhtifdt. n. A', Il, p. 3M.
CT)<M.t'. :.t !)f). t). :!t)) !!()()..
()!; Danstc ntuet tK-bmt.tttc victime .'tHit b..ui)tic un bien brf~e.
Pt.ur tM vicmuM boui)))~.
vuy. t SMn. )), 13; Ht-r.~t. n-, ti).
W ~y. t't" haut, p. 58.
(10) t' XXtX. :<: s.).). /t.. )), 8.14 .<““. n. )3 “ t- .< x).t\-
A't.
29 t.)fj. C. .S. )(i:i pUMitt., tM.
74 ).'AX.\t:K.()m'<t.~tih~').tStt)i

très. Moïse et tes tits d'Aharon


furent, se!")) te Lévitique', en
désaccord sur ce point. Les deux rites avaient donc visible-
ment le métae scus~. Ue même, dans tes sacrifices expiatoires
romains, tes prétr("un:m~eaient ta chair'. Dons tejc/w/t .<A<
w««, les prêtres gardaient les parties sj~'ciatement présentées
a tatnve. t'épaute et lu poitrine', ta ~WM/~ et ta ff~«m~.
Les parts rcscrvws aux prêtres nu puuvaicttt t~tro n)at)~ces({ue
par eux et tt'urs fatnitit's. et daus un lieu sacre Les textes
~recs contit'nncnt nombre' de rf'nsd~K'tnftits, non tnoins pn'-
cis, sur tes parties (tes victimes et des ubtations réserves aux
sacrUx'ateut's". Sans duute, tes rites paraissent quelquefois
assex peu exigeant' ainsi, tes pretrus empt'rtentteurpart
chez eux on (ait argent de la peau d~s victimes et les pré-
lèvements naissent par resscmbier a un casuel. t) y a. pour-
tant, tien (te croire ()uc fes prêtres étaient, dans ce cas fncoro,
les agents, les repre'seutauts, tes iieuteuauts du dieu. Ainsi tes
fnystcs ()e )i:)Ct')n)s decttiraient et dévoraient les victimes
quand ils ctaient pos~jdus*. On doit considérer
peut-~tre
cotnme parts sacerdotates divers pretevcments faits par les
t'ois' ou par des famines sacrées~.
L'incinération, la consommation pat' le prêtre avait pour
objt't d'etitninct'comptetement du mitipu temporel tes parties
de t'animât qui L-taient ainsi détruites ou consommées.
Comme t'ameque t'immotation avait antérieurement dégagée,

<)f.X.)'[.).f.)Y.)):Y).))t.t.j.).
~i.t'dit)''rt'n.!rn)tt"m!')n-)'.)rtttt.ti<ti<tt'ti~n:)~Yirtin)c d<va!t'tr~'
))t'ttM<)tur'h!~a)t)[) t~fi'ju~«)!! at'tit''h-a;)[)"rtt'<)ntt!! h'Mnc-
t«air'<t!'t!)ir~)")'!<~n'=~t'n<)''t''ht'!)';)«!) )':)rd~n.U'mst<)tn)h'f.< cns
)a ehftir !)t.jmrtt')t;<i)!U)x)'r.tt-c.f. /.cr. \). ~t: X. <S. (~f. )\ ~t; Vt)), r:
n'.o.
.) Cf .t. /t'v. !t. ~)S. V). ~)~ij ./< /)"rn7«M~t'f<'M
<)«j'<"ft~«")"'«')/<u<.f<–rY.t''M.)(),~jt.
t' XX). s.). – V)). s.). X. );. – .w«~<<. V.
'); V). X\tit. S s.). X\))). :t
(.'< \'t. )' t. h"m<)<"t S[~t)< j)c!n'nt mftn~'r du A'</')/ p( il
faut ~t)'H.<<"iL'))<)JH)'<)'"m')t"iWf('~«ttw)X,)~)t'!ifctutttt'< <)<<~uttit'
nnn.<"ttt"!)<t<i<u.'u.<ii~u)th'<!tf:)tti;t'r'-)tU«)it;<t["n'.).L'~viatntm
!'utttt!!Ujnm'<utt;St).'m!C<-j)!Ufi!h'r"tvA.M.t.~t).
'fi~)':t).)t). ~).):<. ~i::t')~ <.).).-Mich.-).<.t~)if)ty.
k..n..<r~)i)..t.. –/t. ')x\!).p:~MfSin~in').–t'anémias.
):)-–St.)~)./««v'<'<(v/«.v. in ./«/'<'4.tt7.)!!T')).'iXT !!<(.).
(7 it..)).).«-. )).j..t.
(X)).'r.f.)\.hi):V[.
ii~f'at.<. :?.)'.
Il. (H'MHH't'HT'H.MU'–H«At~UM'.KSAt:jt))-)t:): 7~
il)

ettes étaient, par eetittM'~tnt', dirigées vers le monde sacre.


tt y avait des cas ou la destruction et t'etiminatton qui eu
resuttidt portaient sur le corjM tout entier et non pas senie-
nteut sur certaines (te ses parties. Dans t'< h<'hraf<tueet
dans t'ttotocauste~rec', ta victitne était tout entière brùtee
surt'autet ou (tans )e tien sacre. sans que non en fut distrait.
Le prêtre. après avoir iavu )<*sftttraiHes et tes nx.'tnhresde la
bête, tes ptaçait sur le feu on ils se constunaietit'. Le sacrtUce
ut.titappf))' quehtUL'fois c'c.<t.'t-direc')tnp)et\
Parmi tes easde destruction contptetc, il eu est uu certain
nootbro qui présentent une physionomie spec'iate. L'itnmo.
lation de ta victime et ta destruction de son corps s'operaieut
d'un seul coup. Un ne commet~'ait pas par ta tuer pour inci-
nérer ensuite ses restes tout se passait u ta (ois. Tels étaient
tus sacrifices par précipitation. Qu'on jetât t'auitnat dans uu
ubtme. qu'on le prucipitat de la tour d'une vitte ou du haut
d'un t<;)))pte~,on réalisait <u/«'<f) ta séparation brutato
qui était te signe de ta consécration". Ces sortes de sacrifices
s'adressaient tt'es ~eueratetueut aux divinités internâtes ou
aux mauvais ~'uies.Otar~eesd'inttuencestMauvaises.it s'agis-
sait surtout de les éloigner, de les retrancher du n'et. Sans
doute, toute idée d'attribution n'était pas absente de t'opera-
tiou. Ou se représentait vaguement que t'ame de ta victime,
avec toutes les puissances tnatt'aisaates qui étaient en elle,
s'en athit t'ejoinure )p ntonde des puissances njaUaisantesi
c'est aitt~i que le bouc du Grand-Pardon était dévoue à
Axaxet Mais i'essentiet était de t'etiminer, de t'expulser.

())<'t~'t.< Y).S. t~Htyrnt').–it'<i'tf.),~M.w.


/,“ – (;). Ta!<)!tin. in .t;<<'u/tu/uf/«'. XT. p, <t). – ).e.s LXX'<nt )ra-
d)ti)"M)!:)r))")'x'ttu'!t)'.
f~rt'.),t':)X.)i:)X.).n.–K:A'L.:iS.
f:!)/).XX\H),)~iM~.t.Vn.–).).2).).-t.<MMt
<)i'!tit)m!<<)f)'<
!i!t.<<<S.–))''n"iit'n.j'j:L.i)t]))!i').<M'f.<.–
Muvcr!.<<~<.).;i<i:i.P)'tt.–Au': r/<<tn
n)~)th!<.j).)i'J\t!k.r.M!r't'V;A..)'i.<.–Aux
!7<MM<')/w't'.t:/f/<<M..M«.XXV.:ii''S'-)<~).'t).nc.t'"<f.M''r.U.).–
.\M~r'!t'i!)t't'rY.A')H.7. -).~)).)'Am)'<').auj"nrdu
~r.'tt)')t'!tr')")<t'taitdt-t)t't)<C)'r<-t'i)<ih-~t)h.tnt't'unr'!<'her.'T~
.MMt-/f«'(()t')uMtff.).T~.
~'))y!Uj<)<j))t')ma)t'~i<'t'tttr't')n't')~it:tti"))'i<;tt't'rt.'tim'sttc'n"yadc!)
()c!!Yit'ti~)'')!pr;tt!f))tC("!ttfm<<'<tc<)~r!nr<"t.St<'n)f).').t~.f~jt.Ht)
s<)f).-ManMhMttt,tt'.Jt'. A')).;).<. ~.t.:f.Ruh<te.f/«',),H~.
~.t~f-.XYit.
W ).'AXXt'K''ut:tu).<)(:)t.)t'K.)M'8
_d!1. 1.
Aussi arrivait-H que t'exputsion avait lieu sans qu'it y eut
miseàmort. A Leucade, ou prévoyait que la victime ec'itap-
put; mais cite était exitec L'oiseau tache aux champs dans
le sacrifice de la purification des tepreux en.tudec', te
{i' ctmsse des maisons, et de ta vitte d'Atttenes, sont
sacrifies de cette manière. Maigre ta difterence des rites. il se
passe ici te même phénomène que sur faute) de t'<)Na Jéru-
salem lorsque ta victime monte tout entière eu fmnee devant
ta face de tahwc. Desdeux parts, elle est separfe, e))e dispa-
rait compietemeut, quoique ce ne soit pas vers les mêmes
répons du mondere!is"*ux qu'eHe se dit'iKeditnstes deux cas.
Mais')nand les restes de la victimen'etaient pas toutentiers
attribues soit aux dieux, soit aux denmns, ou s'en servait
pour communiquer soit aux sacrifiants, soit aux objets du
sacrifice, tes vertus relieuses qu'y avait suscitées ta consc-
crationsact'iftciette.LesopL'ratious que nous attons mainte-
naut décrire correspondent a coites que nous avons rencon-
tri'es au début de lu cérémonie. Xous avons vu ators le sacri-
fiant, par l'imposition des mains, passée a la victime quelque
chose de sa personnalité. Maintenant, c'est ta victime ou ce
qui eu reste qui va passer :m sacrifiant les qualités nouvettes
qu'ette a acquises par ta sacrincatton. Cettecommunication
peut s'obtenir par uue simple bénédiction Mais, en gênera),
on recourait a des rites plus materiets c'étaient, parexempte,
l'aspersion du sang', l'application de ta peau", des onctions
de ~nusse', te contact des résidus de ta crémation". Parfois,

(ttStmbuu.X.M.
(~(-<.Xt\t.
M)i'htt. ~ffM'.<m/). V).S.t. \ir )'onrun certainnm)t))M t)cfait!
dutm'-m<i x''nf'. d~nt
j e nombre t'-treaiscux'otautftnctttt'.
;Murr<ut t''r<u!er,
';<.M.«.)).p.t;i'rs.j.).
i)/.<'c.)X.M.–).('<<. ~c!ip)-i)))pt))erv<'itk'H!Ct))(;nt)c)u~n<'pr!n'
(-![)<)c'n'r)<h'ea))j)Mti<'Mt!mx dieux,lu hcm'dicti~n au sacrifiant'.
'M~i.t.
(:i)/.ft. Xt\ 7. –Wct)hau!<;n,<'(/<t.<n;<<Mt-/tfHM)')t/t'<t//«fMMp.
)7tt
'initiation;.–Kn)irt-cp.Xt'nu))hutt,.t;<Ht.
)).) (str)M<:ntj.–t''f)U!er,
/'«M.m««M,t.t)),j).i'77.;).:i'):ifpurtficati"n,.
(' Luc. ~fx .<'<«, d;t. – p!ms. t, 3$, 3 (ou se caMche sur h j'cau de
)K\'ictituc)Cf.)-'M!'er.M<M';fn''M.t.t).[<.<7'}.–A~!x'u~<tenge),
o~. c.7.. ;). )iH. Cf. ).cnunf)Mt, '.a:t~/tp«/. tS8t.!). 3M; )k-)). Stuitt).
ftt'<M-))! p. i;!T. t:<i).

iT;t~.)).Sutith.«/<.r~ 3!i3.t.
(~ Cendresde )avacher~xssequiscf\-eutauxeau::dehtstraticn,.Yomt.
XtX,!). – Onde, t'<n/M,)\(i39. 72:i.7S.
)).Urt)Ktt'tJH['M.M.\r.«.–):<.<.USL'Mt.H'iA(:)UF)t:t:77
f'axima) était coupé CMdeux et )e sacrifiant paM.)it au tra-
vers'. Mais le moyen de réaliser ta communication ):) plus
parfaite ctait d'abandonner au sacrifiant une part de )a
victime qu'ii consommait', it s'assimilait les caractères du
tout quand il en mangeait une parceite. O'aiiteurs, de ntOne
qu'i) y avait des cas ou tout était brute par te dieu, il y eH
avait d'autres où le sacrifiant recevait ta totalité de i'obh-
tt0t)\
Toutefois, ses (h'oits sur ta partie de la victime qui lui était
aband')nm''e étaient limites nar le rituel ndevait très sou-
vent la consomme)' d.)ns un ten)ps donnu. Le Levitique per-
met de mander le lendemain de )a cérémonie les restes de !a
victime du sacrifice du voju («'<'<') et du sacrifice désigne
par le non) de <t<'</«M'offrandevolontaire. Atatss'it y en
avait encore le troisième jour, ils devaient etr'' brnies; celui
qui en mnn~emt péchait gravement".<:encra)cmcnt, ta vic-
time doit être mangée le jour même du sacrifice'; quand
il a iieuie soir, rien ne doit rester au matin: c'est le cas
du sacrifice de la Paquc'. On trouvait en Créée des restric-
tions analogues, par exempte, dans ies sacrifices
~n/A- dieux cittitouiens, à Myoniaeu Phocide*.En outre,
le repas sacrificiel ne pouvait avoir lieu que dans t'euceinte
du sanctuaire". Ces précautions étaient destinées a empê-
cher que les restes de ia victime, étant sacres, n'entrassent en
contact avec ies choses profanes. La rétinien défendait ia
sainteté des objets sacrés en même temps qu'eiieprotegeaiUe

(t)\irptt)!ih'mt.XXXt\tX!)').:cf. )~tuM.X\'n[.3').prite
!tetn)))<'av'irffutj'arti'' (t'uns<n')'i(icp
sm'r:uncntairc. !!YU)))")i'juc')'t<M
t-ûn-
t)'a).(:f.«.X))t.m).).)')nt.~«./h')t).
fj)<tnsait<jMcten<))ntechni')ttCt)e!!<-hair!)')n:<'M.'A'MMt'm.ftc.
')u'"tt})~nv'dtt'!)))sot))u<pr dansJ<?nt!!K)t'n) -= Min.
t't'utc<')uide~f</<M/«))t
têtes <Cf.t.XX.x:ixï-x).<-< X).i:i.Cf.M'.b.Smith.M.< )!.X'S.
(:tjt)f)ns)c :<'t<t/<.t/«'<f<M«M).endehnMdctpartie!!rfscn'eM.tcMerifiact
adf~it.'m~.ut.
(i) \y. tt'.b. ~mith.<t< o/'."<')').. p. 237:t~).
fS)t. \')j. Ui-)8:X)X.M; A~. XXtX. :)t. Cf. MMnhwdt.U'.r. A

)),p. 2.'f. )-'rMt')-, 'c/f/. /). t). p. Tu.
«:(-. YH.): XXt).29,30.\'o,y. 7~<)MMn-A'«t)M. t. Xtt.p. 4;S.
~)~X)t.)0;XXU),)i!:XX)V.2.'<M<XVt.4.
(S)fans. X. :?-<);Y.)\ t-'M:!t.r, t. m. p. 2t0. – Kob.Smith,op. r~
p. 2M.:!< – Cf. AttK'nëe.V)).p. 9Ti.
(9)t'atti!.'& )). ~7,t; \'t!). 38.0. Uetyfh. t'. 'Hr:!? M'): Pa.
ton, CM.3X.St.
?8 )/AX.'<Ht;<'M:)'().<'U)'L'K.tf''t!

vulgaire contre leur mutignite. Si, quoique profane, le sacri-


fiant était admis a y toucher et à en manger, c'est que ta
consécration, en le sanctifiant, t'avait mis en état de te faire
sans dattier. Mais les eficts de su consécration ne doraient
qu'un t(')))p'i)'ss'('Yanoui<sMie))t a ta tondue et c'est pour-
quoi ta con.ututnatiou devait se hure dans un detai doter-
mine. Inutilisés, les restes devaient être tout au moins, s'its
n'étaient pas détruits, serres et surveities'. M'~ne les résidus
de la crémation qui ne pouvaient être ni détruits ni uttHscs
u't'taient pas jetés au hasard. Us étaient déposes dans des
endroits spéciaux [troteges par des interdictions reUgieuses*.
L'étude du sacrifice animât hindou, dont nous avons inter-
rompu lu description, présente un ensemble, rarementreatise,
de toutes ces pratiques, et de celles qui concernent l'attribu-
tion aux dieux, et de celtes qui regardent la communication
aux sacrifiants.
Immédiatement après t'etounonent de ta victime, on en
assure par un rite spécial ):t pureté sucrificiette. Ln prêtre
conduit auprès du corps étendu lu femme du sacrifiant quia11
assiste a ta cérémonie', et, pendant dinerents tnvages, elle
«faitboirc«:tci)acuad<:sori(icesdc!a bête les eaux de
purification Cetafait, le dépeçage commence. Deste premier

(1) <'f«M. X. M-9. (KuHt-d'hisA Tittmre~ les r<"<h"<de !a Yictimc rcs-


ttipat ("fp.<s dan:! le Kux'tu.-tire d'tine K'te a. r<mt)'< t't, tn'tmt chaque
f't<<'tt)t'i!<))t't.'ct)ctt-uf")tit.
~)~<V).t:Xt\i'.t.r.t\)h"nrw)n'r!Utttet~)'re)cMnM<)<'s
oiseaux tt«'!i d~ns )(' tt'U))~ ;Y(.ttymj'ie il y K\ait tm nn'Mt!ttU de
<:cM<h');fi d<tut i'uutct /'t«M. X. t-t, S: V~y. i-'mzer, t. ttt, ~(i: ~tfttget.
p.)~.
(3) Lu fettutte du !.a''riMMdimi! M t'ms )< Ft''rifi''c'! m'it'ttncts hin-
dou' il nu'* ['tacc ~[x'i'iHh', )!<'<')t'~rc;u<'nt.<'( Ct) t'uhjctdfcfrtnms rites.
')))itni'utNmhi<)))<-t)t<-t)')")')t)c<~rtt-)<;i!('n)u\('dttM)'t'if)cf<*ttt'!su-
rcut!Kfn'<mdi)c.A't/ ~t.'iJ'p[..t/A''<AM, ))),'<)!. t.< corn.

<tj!Ucfa.it)"<in;t~U!!k~s~nnk'!i«f<T<i));<<i!t'ix.t')).)).)X.<')pt;n-
dMtquci'"f<i''i!Utta!<;r)!a~nmd';em[t"tts['<t'tt'ttre~<T't.X,
M. ). Cf. ~i. 3, S. t t' V). <t /<. !<. ~t. 7'. un doit t'.von-t-
titHpr '«M'f. t't< in 7'. S;. ).tt ('t'rctttonh~n [dosifurs sens. Lfs Tuitt «ttt
cxa~fr~t<'cut<'j)r"jtiti'tt')ift':)Knt")'tfft-')ned'<u)eur*,m)''t).'mnt)e
<[ui)'ru)eftVt't(- sut)ft)')')'<) f!mt.i)):ii«'r.t'r'-e)!)."tt fait ))"ir~!m.<
s"nM<'s')';)r!t)t.f't)!t')~t))'rcttanftm<t)'*)'art''t)taY''t't'<'nudf(t)'!);t
terre. <t;f. H. t. i!. X. it;). Aussi tt's Tttitt ont-i)'! punf t'hacutt des
MiNtt~-madreHvs à c)):u)m.' uhti''e Hovt'i! ft m~ )'a!! ;'ttri)iM'vutts ·
<lj.~t'xi'r<:Mi"n<)uit'r'"<))!'n))aMM')))th)'wduntt'cxp)ic!di«M
des \'Aj. intime sur )K t-ut~ ))uritit-at)'ire du )'t)u: i)'' di~nt t'xrificx-
vuus fa vh'tiftfC est uue vu'. c'H<: e <t twtm' r'f'«.r~n n'Mtn'itttre hnnwr-
t<:)fc, riufthUttuHtv; des dieux. U)' '~Mtue t't b'tc '[uaud ott t'ctouftc et
)).H))tKttt't-:TM.MAL'S'–t:<SU'.<K).HS~m)'H:H *!9

coup de couteau, le sau~ coûte; on le laisse s'échapper. C'est


la part destinée aux mauvais renies. Tu es li part des
/'<~w<-s'.Mu
Vient alors ta cerémouic qui tl pour objet d'attribuer au
dieu la partie essenticiie de )a victime c'est ia f~d. eu
terme nx'dicai le ~rand epipioon~. Uu i'enieve rapidement
avec toutes sortes de précautions et de propitiatious. On
l'amené processionueiteuteot comme une victime, ie sacrifiant
tenant toujours le prêtre qui ia porter Oa ia (ait cuire auprès

t'apaise. ~!ais les eaux s'~tt )t'!< s'iufih'-t 'if vie ~'<!t)tit'"t)fftt )' ))rittt'ipp!t
~'it'mx): ainsi. M fab.'mt r<-(t'' )nstr.'di<~)). on r''p~'<- )e)!s'!t)f))(' ).M~ir.
tiuK' redevient vie et m'xrritxr'' itntttnrteitt' desjtt)tn"rte)s /<./ut'.
~) !.</< \'t). )X. )4. ttmntras: 7' t. :<.)'. i!: V. /t. X.i'. Ï. prnpnM-
"tt rite plus jtrcrix. ~(:f. Af~f/, V). 0. t).t.ti)! )cx textes <j<'tt'tf du tt):
Vt'da ')'adh)'K"ni)t!(.ia .); tt). t~ -t'~ ). «~ jtttrk'ut
')<-
sin)p)L'th<'ttt n'pao'trc )c Mnj~ p'~tt' tes <h'tit"t)S. '))!n ')«'!)'! s\')"JK't<t.
).n fthtt'HMh'n in'ititucc a rf iiujct <) ittt' r'~M~tf Ut'st <'xpJi<j<K' ')uc tca
()t'tu~n' cotn~it- tt-s dit-nx, ussi~t~nt aux iith.'ritiM's qu'il leur faut K cttx
tHt!i leurs jmrt!! ;)!)<< ')!tc .*?))!<<'c)a. comtot' Hs y unt dr~it. !!i ~nlie )~
)et)r<)<~nn)tit [)!Lt jx'nr )< t'r.'utt'r ~tir-nv.'t-'ta: <'f. t')d''t))"'f~. /ff' <
t'f~ '!tK c) 7'< )i. :t. S'. i)s s'jws.'uttir~h'))) ):«r !t' s'trntinnt
et M f't))ti))< – f)if)ert'tttt'< !tUt)-<-sparties <)'' ia Yi'U!"G s<mt ainsi attri-
huc~ <mx')<'ttt'!tt! ce s<!ttt h's ~t!tt('.< de S!~<t: 'j!)i s\'t'h't)'pt'r'~ut f"f!)
<tc la cuiMOi du f-u'ur A'f/. ~'). ?. )ï) et de )))H)!.)cstottMtt', t't tcx t'xrr<
m''t)tf!. c) )M tjfins de )!M "ttr h")n<')!t un )''[!itud tf sto)i rct't)ri))i.
M duttM ~)m cMi dftaUs: v"y. Sfhw!))). )'. t~nt. "n les t'nfuuit tous d<m<
ta fos~e<mx <X[')'~))<e))t!t t'n d<:)f"M du Ut'u x.'u'riUeic) ..)/ V)), ))!. t
cf.r., )!). :t. )!. )/.); Mf.. < (!. ~i dunne uue ttutrc interpn-Utti~t M
cet cnfot)i)!Sft)tC))t. – Les h'.ttes ;:i"t assez \'ut"Htifr!. eur cf!! parts
fMitestmx dftocns. t) Mpurn rik- irr''iiKi''ux ~-f..4<7., (!. 7. de cuttvipf
les e))tte)))is d" difnx au i'Mritifc. – Muis les rites x~ut t«-ti) est ~t'ncrtt)
tuuB les dt;bri!! inutUisabic!! <fe!t~«''fitifes ~!<trCM't)tp)(-les !)~n!!df"! ~raiM
'ctX'Msét )«)Uf fabriquer un f!Htfau~ f~'nt nittsi rejeté! cxptttst's. – t~))
peut t'umpttft'r M (les faita la jfmthjm' f<)'<'t-<)m'du sarfifit-f a '));59t
Y:)~tt. nu )\')t rpjt'tait te )k') de ta victitm- (t')ut. << /«';fc.. nt la
proit-riptiott hi)j)i')u<' d'cnf<'n)T te sau!; dt's ciseaux de puritic~th')). – Fai-
Mn* observer ')uu te rituel def! sucrifice* de t'htdc prouve tjuc. cuMtraire-
tuent nnx tdecs :td)nise.<. un sfn'ritice .«HtM).'tt)tn'a pas m'cessairftoent
puur j'rittcip'' t'ttsx~e .< fxif' d" mni!.
f.« partie superifurc 'tu péritoine. Otusctdcuse et grais-.e)!!te. la
p)M juteme. pour tui, (tu ntiU<'u. parmi )et )!rai'.ses, a ('h- t'nh'vce, non"
tt- la doMons ~t. Ui. 2), &. Kttc est lu paHiu rcittmte lit- )a hcte; )e
prinfipc dp an vie individu<))< s"ti «/M<f'M7's' <i. 3, 'j, !i:. t-uintne te
sang est )'( vie fh<*x tfs S~tnitfs. f.)h' ''st )<* prin<'ip<* 'iacriftt'it;) <)c la
vx.'tintc )p Mff/Aat~ :). ). !). ('. /f., X. tf. Ï. Vf))')< i. 3. t!,
ut) mythe rituel curieux.
!) .)/). r;«). Vt), ): 3 s)))j. Kn t'tt- ttt'trchc on pH-trc. Hyaut uu hran-
d'!)t idtom' ;t lu tx~in, puis )<*prttr'' ')«! pnrte t't p"r)i"n t t'aide de
d<'tt![hr"())C!i ~'ar<))tc duit pt)<! la tum-ht'r dtrft'.temcttt.. puix )<-Mn'rifiattt
<jui Ufttt te prf'tre cuMune plus haut '.)~ Vt). )' H. 7. cf~um.L Les
raisons du rite sont les tttt'-tucs 'ptt: c<;Ht;Kin'ii'p~~s ph~ haut p. M
et n' 1. 7' t., 3, M,3 et i.).
? L'X?!HR~UC.t')).<MWE.t!!M

du feu sacre et on dispose les choses de manière ù ce que ta

nnusse, en fondant, coule goutte M H~te sur le feu. On dit

qu'eue tombe « sur la peau du feu'< c'est-à-dire d'Agui et,


comme Agni estchar~ de transmettre aux dieux tes offrandes,
c'est uue première part attribuée aux dieux'. – Une fois la
on la jette au (eu", au milieu de béné-
r');)t! cuite. découpée.
dictions, de révérences etapres que les invocations nécessaires
ont été faites. C'est une nouvette part pour les dieux. Cette
seconde attribution est ette-memc traitée comme une sorte
de sacrittcc compter; c'e-t aiuti qu'on s'excuse auprès de ta
do
ftt~'t, comme on avait (ait auprès de ta victime au moment
t'immoiation. – Ce)a fait. on revient à ta bête, on t'eeorcbeet,

dans ses chairs, on découpe dix huit morceaux*. que t'eu fait
T
cuireenscmt~c. La graisse, te huuitton,t'<'eume"qut surnagent'
dans le potuùa tieu cette cuisson, est pour le dieu ou le couple
de dieux auquet s'adresse ce sacrii!ce on sacrine tout cela
dans le feu. Ce qu'on détruit ainsi représente formellement

)~j't.r..)u.~),f'M~)'~t~<"f(")'y'
et!«.
T.!Ht k' rite est f~rt an~'ftt car un d(.'s ~r<trcs t'fcitc )'hyn)n<* H.
)'H.:?'.).~t)!<ttt.tt~ut<-nth-r=r./f..)<).'i.7.)!tqf(.r-=.M..s'
:(.)').).–<:f.r..S..r., t.:).:). Cf..t<< 7. :))!))<].–Vuy.t.u'h'i~.
)V. :H. – ))''t')fit<ue. «<< ~t /.<«;')/«' <<M< )<. X,
/)<('<<. )'.
c~ttsi<)';rpcet hYmnp c~M<M~' t'crcnt jm~'e qu'il est forux' de vers de mètres
Yftrit- c'Mt-ft-'iire d')me !fri'' de furoxttc!) cntit-retth'nt «'-parées. <V<
U~i('n))erf. t'<< ~M .S. <i. Ë.. XtA'i, p. 2M;}.)C.e fait est incuntes.
t~bte tes f)'rmu[e!: suHt d'; diverfs :"urces, et "nt t'tt- coUijtee! tfrdi-
vcment. M'm les forum~'s sont bien Mterieures A t'~ytUM. t)e tvHe Mtto
ftucsi )'h\'<un'' n'a pa!! d'unité de rcdtn'tiM). i) présente uue unité d'objet.
et ht fiu'.tu untureUe <)'~t il a été <u«[)"<: deux'ntt-e '(u'it se mttache a un
des ritc.< )f. )')'<<!'utfien! – h'hytunc tk-rit fort exactement tous tes
dctnit.< de )u)'er.Uiun ~(:f. r.< 'i. ~.t'. et M.. :<.8. 2<. U). A ce rtte
sarnti'-ie) '< jdus iut~rhnt~. les hra~uanes unt tt-t-uve une sij;nitieation
Mtunuiste.

t3).)/)..Vn.
= M< &, t et
~) 'r"H< !.c (Ment. \'H. ~9. ==.t'ft'
2.t.MUMutrM<"utr..s.,i,i.t.=~X,M.t,-3.t.a.r'.S.t,t<i
d~nnc te tnetuc texte tKc .1. )' V). ?'. t.<-dernier montra exprime de-
)i\-mn<'e df h m'Uadie. du pèche, de b tn.irt. de ta Ujatedx-ti'U), divine et
hutnaine. – C'est d'ai))eurs )e sfn-ritice de t'tt'f~'t, qui toar'jue. dans te
f!M~u)e.<M'riu''eKp"ttrb)ttdera'-heteruuh'!tuute,)etttuntentt)recis
du r.'t'-h.tt.
Ci Vuy. Sehwab. 7'f' 9i!. ['. H'i s.).).

(~hw)).T;t;<'t'«; p.tU,n't.cf.Hdwi!<!<'7-t-<'<t\
«.. 3, 8. :<, tu. H~ct «t/ <oe.
p. ?1. Yny..ff' Vt), sfp).

(':).)),5,f.
"Mt:HTKTM.M.t('–);«.\[..L-RH;s\<;))tt-)(:)i 8t
encore une fois ta victime tout c'est une nouvelle
entière',
etiminatiou totatc de la bête qui se trouve euectuee do cette
manière. Hnfix, sur les dix-h uit morceaux qui out servi à
faire ce houitton, un certain nombre sont preteves qui sont
encore attribues ù différentes divinités ou personnalités
my-
thiques
Mais sept de ces parts servent à un tout autre
objet' c'est
par eitesque va être communiquée au sacrinautta vertu sacrée
de )a victime Kttesconstituentce qu'on nomme )'"M. Ce non]
est e~ttement celui (te la deessequi les bestiaux et
personnifie
qui dispense ta fortune et la fécondité Le même mot désigne
donc cette divinité et ta partsacrificiette". C'est que ta déesse
vient s'y incarner au cours même do ia cérémonie, et voici
comment s'opère cette incarnation. Dans tes mains d'un prêtre,
preataMcment oiutes on piace t'<(M; les autres
prêtres et le
sacrifiant t'entourent et la touchent Pendant qu'ils sont dans
cette position, on invoque lu déesse'. JI s'agit ici d'une iuvo-

0) 7*S., 'i, 3, )), t. fendant in sacrineatiun "n récite /t. t' Vf (M


).<; t. 109, 7 et'i. = T. 6. :<. 11. .). f,,)-)))u!ptde ~orifiMtiun Mx
dieux, <-) d<-cri\-ntttla h<:nn ((«;)( ils ~(.ttt r..))m<i<)eet ht ct.ntutttfMeut
une f~is <)))'c)tc (t'or est pftrvpmx.
!:) A At!)'i 'jui ;)Mhnt les riles fv..y. \\f.b. /w/<~«/ )X n. ~t)t)(~
)n))eh. t'. 0.. p. ))!<. f'~ttr les notre!! .t)-M nnx.jtx-fs sont nttri-
btK-e! des p(tHs 'du );)-) intfitin; 'hK!! une otfnmde
!!t);))dcfncnt<nft-'J/j.
\t). M, 8 <t.jfjj v~y. ~'hwab. n' lui. f.ps umntrM rct-itc:! et les
tO'uMSM
se rort'espf'ttdt'nt nitte)!omt.
(3) f'n peut )<-ttren ajouter d'axtr<t. sans <)!)' \')t. ~t, )).
ft) Sur t'h.tA. voir ti'ut ft.'trtifuUeretncnt Ofde)~. H< < tM )) "S9
sq'j. elles j~M~C!! cites f't t'index.
~) \'oy. )jerj{. «<-<. )<M.. l, 3~. Kj; )). M, Ci. ~y). ).evi. /~t.< p. )M
s'l'l,
?) Ce nxttnent <)« Mcnti.-c est tmei! itxp.irt.-tnt pour te te ''«<. H.
y ait rattache ta fameuse tf~endt' devcom' ftttssi.px', .h) d'-)u~e '<«/
t. X. );i entier: )-e). m/. S. ti. t: XH.. Cf. Wcb. /<«/
8
), p. s()ff. Muir. tJM .s'<M~-<7 r. ). p. t)!.j. p. t~ ~;m les
autres Brahtuatta!! n'<'nt. de <-ct! te~-nde. <jue )a
tin..)ui <tt s<-u)eut)
article de fui ))ra))n)ani';uc. S'h'n cu!t. c'est en inventant )e rite de
i')<M
en t-reant ainsi ta déesse tda ~a feuuue, .m m fille sei.'n tes
t~t.i) nue
Maxu. le pretnier tt.xntnc et le pronier Mcrinant. tt ncoui!! nosterit': ft
bêta!) (v..y. r. ). 7. et 2. tout entiers M.? T. 3, 7. !i. lil. En tout
cas. elle et ion cnrre~x.ndant tnatem-t r<-pr(:.sentent tes
bestiau):, en s..nt
toute la furce <f< vai /MjWt<, f'M, c'est ies bestia'tx
(~ ~'oy. Xiticbr. r. t)., p. t2t; ~-hwat). r/t.. p. tii!.
(S; ttiHebr-, p.-iSS.
(9) La cCretunnie se numnte «A</<t'«.aM'ï.<!« bien K/npHAff!oo,terme
qui
correspcnd exa<-tement a t'f/w/fM de )a n)e!se chrétienne. Le texte est
Ë.HmtfMtu.–AtM~c scout-, )if98. s
M ).X\t:H'(:m).'n:mt'E.tH'

.n: .1 Y.1.1.1 1
cation au sens propre et technique du owt (MM/v <M, appeler
dedans), i.adiviniten'est pas seuietneutinviteea assister otudl
participet'ausact'iiice.maisadei.eendre dans t'ottrande. C'est
uue véritable transsubstantiation ([Ut s'opère. Sur i'appet qui
lui est adresse. lu déesse vient et amené avec elle toutes sortes

de(orc'sntytitiques,ce)iesdusuieii,duvent,de)'atmust))te)'e,
du ciei. de ta terre, des bestiaux, etc. Cest ainsi ({ue, eonnm' l'
dit un texte, un épuise sur I'<( (part sacritieiette~ tout ce
qu'il y a de ))un daus le sacrifice et dans le fnonde'. Ators, )e
prcttf qui ht tcnuit o) SM tHftit's )ni))~f SM piu't' et, ensuite,
te tiucritiant en (ait autant Kt toutte moude reste assis eu
silence jusqu'à CM (p.tc le sacrifiant se soit rince la boucher l,
Aturs un distribue leurs parts aux jtt'etres, qui représentent
chacun un dieu".

.)<(' .«)..).T. ~.h~uiti~Hi)h-)jr..Y. )'< p. )~) et "!<)<;<))).


M.).M).j~.)~sh'tM'<;<<)).). )u. t;7'«t~f.),
;).tt.)::(.;).):).)~)!t.)nt)<);r..ttt<ht')i~t-t't'tt)'t.–Cette invoc!ttit)tt
ru)t!.i.<t'')".<n)~'nt'ni''nt ~n)mp!«:'t'i')!)[")a!tnin!tt'pue!,t
<'f'))Mcn)!n')Yt't"tit<)<"=f'"r<'r<n<)'ntiut))!).t.!t.ftt)'ttutr<'port
<'mn'i!'r.;t<"nttmrt)f!!)')'tn's<'t)<sacrifiant itjtt'cndt'c M jmrttt<")
ft'rct"!au).<ian)M'it't;!t.Lc!i!n'ri~tiHtttit.pt'thhtttuttC))tm!!t'.(/<tV,)0,U.
–ï'S').).)Hc''c)tt't)m)uk'(')ct:ut<)<;tnf')att)j;e)Mitnm
fnr<'t'
(t)rf<f't.tt)iu.:i.~t~.t!)t.
~) f.'<«'t)n/.f«'f<. <W'fsuppfoueutturc <(<t'it tient ();<«!!raotrf main. (\'oy.
\ehcr. M.tX.)).~): ))))))).)';< t). ). 7. !f.ï'S.(i. 8.
tct~: )d.H!rf''<'n"trt'p!U't,fn:<))r'~j~r''t-t)MY!n')tC!t.fat!tpn)!!))<!rer
n"rht'vnu'Tu~i~p"s<s<)ct:U)cMt'd''r!t-))t'<e.Muurr)!t)un!ett.do)me-
nfui!-ctf..
t.c s t'-t'ifi~nt ttit < htA, afir~t'. ''t~ [)!tis!!iot)-t-n"us cunsotunMr de
tui. n~~< ~a 'rp! et M t'mn' "mnt. M ?''«/ Or.), non! tous avec tout
nu!) ~'n<. <«.7.).
tt;.)'<),K.J.
(j)(j.'rt!un'r.!)cprf'ritn)))'itf'd!')!r(''«'tt)'<ti)tn!HtX))t&n<'i!.<A'fi/i;t 3
i,tMctr.).~ritf')""i')"ctm''i(.'nt)'n,:t))n\[<ju'()))rite<)'tt:<~e.
'V.h-t))!tt)tr't!!it')ti))t'))r.('.<)~t:it.)<).;t-st<uMtf)Mt)<t
h<]Hcht;t)t;)~«'«tpr'h'tt[h-M)t'tct'n)!('ct''trc)Ht)f)))('))e~f')nc
d'A);t'i. )j~p!H't<r~<'t~M')ttdun''hi('n <)' pKt't< divines.–tf ne
s'agit [j"~ ici. c~mute )'K vn .\). Ohit'hbcru, 'tuu )'ep)is eu t'nuxuu)), d'un
rit).' fit' '-utttnmniun tu'-itte..pK'ites fjtt'ctt s~iout les appMUMt'es. UMS
)'<) ..tu part du Mcrdmu)'aune sorte du V(irht"m(;d<:ci))')Mdeu)).);
<!))<<)<)t)t;t' du ta fur''e ao sa'-riti'mt cttc ptaff en tMi tes bestiaux (-onxoe
fttscnt tf!. textes /<'<))<))/H~<MMft<' f/f«//<fi/< In ronarfjttcr )'e)np)ui du
tocatif,.Yuy.ï'?.:):.h'<)!ti,)u.)t;~<t,)t,
). )~. et'–L/<) fait partie'tu ritue)d<<i<tcritit;es!<))u)n)f)!ihit)dmt!i.–
Ajoutons .)u'')crMtcd';)ttvit'thtt<!M!!t.dan!! une ce rtaittct)tcsurc,pr"f<mt'e:
les t~rahttt~ttt's pt te "ritiant pfuvent (< ctop~rter <'f)cx ct)x. (Schwah.
p. ti'Ji. \~u.<! ne connaiis~n:! pa.s de r<)!)c ~r'-x'-rivant des d'-tais pnnr la
eonsommati'tn dm restes des victim.-s. Ahtis il ça oxisto puur tu comotu-
umtiuu d); tuutos tct nuurritut' CBj{<uerat.
H.)tt'MH)n'K-rM.M.Us.s.–K~A)s<)t).Esu:h)m:H ?

Apres avoir distit~uc (tans tes divers ritue)-!qui viennent


d'être compares les rites d'attribution aux dieux et ie!i rites
d'utijtsatiou par les hommes, il importe de remarquer leur
anah~iu. Les uus et les autres Kuntfitits des menx's pra-
tiques. impliquent tes mOnes manœuvres. Nous avous
retrouve des deux côtes t'aspt.'r-iion dusafjn: j'apptication do
ta peau, ici sur !'au~t ou sur t'idoie, ta sur )e sacrinaut ou
les objets du sacrifice; ta communion iditm'ntiure, fictive et
mytttique pour ce qui regarde tes dieux, reetfe pour ce qui
concerne les hommes Au fond même, ces diffùt'entesopéra-
tions sont toutes substaotieHpment identiques, i) s'agit de
mettre en contact ta victime une fois imm'jtee suit avec le
monde sucre, soit avec tes personnes ou les chosesqui doivent
profiter du sacrifice. L'aspersion, l'attouchement, t'appiication
de )a depouitie ne sont évidemment que des manières diué-
rentes d'ctabtir un contact que lu communion alimentaire
porte li son ptus haut de~re d'intinute car e))e produit uou
pas un simple rapproehemcut extérieur, mais uu metau~odes
deux substances qui s'absorbent t'une dans l'autre au point
de devfnir indiscerunbies. Ht si ces deux ritfs sont a ce
point semblables, c'est que t'objet poursuivi de part et d'autre
n'est tui-mome pas snusaMaiosiG. Dans tes deux cas, il s'agit
de faire communiquer la force reti~iense que les consécra-
tions successives ont accutnuic'e dansl'objet sacri)! d'un côte
avec tcdoutaitte du reH~ieux, de t'autre avec le domaine
profane au<tuct appartient le sacrifiant. Les deux systèmes
de rites contribuent, chacun dans )eur sens, a etabUr cette
continuité qui nous parait, après cette analyse, être l'un des
caractères les plus remarquables du sacrince. La victime est
l'intermédiaire par tequet le couraut.s'ctabiit. Grâce aet)e,
tous les et.res qui se reucontt'ent au sacrifice, s'y unissent.
Toutes i<;sforces qui y concourent se confondent.
H y a plus il n'y a pas scutfment ressemblance, mais soli-
darite étroite entre ces doux sortes de pratiques d'attribution.
Les premières sout ta condition des secondes, four que ta
victime puisse être utiHsee pur les hommes, ii faut que les
dieux aient reçu leur part. Elle est, eu ettct, charnee d'une
teHe sainteté que le profane, mâture les consécrations
préalables qui t'ont, dans une certaine mesure, etevec au-
dessus de sa nature ordinaire et normaic, ne peut y toucher
saus danger, tt faut donc abaisser de quelques degrés cette
retigiosite qui est en cite et qui la reud inutitisabie pour de
~4é )??
).'AXXKt:«)(')n[.0(:tfj('E.

simples morteis. Déjà t'immotation avait, eu partie, atteint


ce rcsuttat. )-:n effet. c'est dans l'esprit que cette reii~iositc
était te ptust'-minemm.eut concentre' t'ne fuis donc que l'es-
prit est ))arti,ia victime devient ptusabordabto. On pouvait
ta manier avec moins de precautiotts.tt y avait même des
sacrifices où tout périt avait dt's tors disparu: ce sont ceux
où t'animai tout entier est uti)i!c par le sact'ifiatft.sansqu'it
en soit rien attribue aux dieux. Mais. dans d'antres cas, cette
première opération ne suOisait pas a décharger la victime
autant (ju'ii était nécessaire, ttfattait donc s'y reprendrea à
nouveau pour etiminer encore, vers tes relions du sacre,ce
qui yetait reste de trop redoutable: iifatiait.cummeJo dit
le rituel hindou, refaire une sorte de nouveau sacrifice'. l,
C'est a quoi peuvent servir les rites d'attribution aux dieux.
Ainsi tes rites, si nombreux, qui sont pratiques sur ta vic-
time, penvt'ut être. dans icnrs traits essentiets, résumes en un
schéma très simpte. On commence par ia consacrer; puis tes
énergies ftue cette conset'ration a suscitées t't coucentrces sur
elle, on les fait ecttapjter, les unes vers tes êtres du monde
sacre, tes autres vers les êtres du monde La série
profane.
d'états par lesquels etie passe pourrait donc être figurée parl'
une courbe e)fe setevea nn de~t')' maximum de religiosité
où elle ne reste qu'un instant, et d'où elle redescend ensuite
progressivement. Xous verrons que le sacrifiant passe par des
pttasesttomoiogues*. t.

.))Voy.))ht.!h!U)t.p.X().
H)<t<t)t!)!t~nn('r.)~d!t!~t'<-)!f!<)t)p.n<'u!n'ty~n!)))'nfMita))))-
$i('n!tux<n~t! )a victime't!mtn'h.).)tt'tHt)tnin)!t).S<'mt'na\'iun<!
)'<')ntiY<'n)('))t!t'Jt'"it.)!)Y~n.<V)).<-)t <-))'<-).<))n)n-f)U<"<fi('t'')!: ont
prO''JHU;<')'<j'fh';))<')trt'J)'.t~t'))'f!f)r<d<'t')j~t'Yt~))!u'!h't!)t.)'.tU).
Par<fen)j'))-.d~nst<.utt'(.n~'n!))h-th-)is;n-tit!r<"<M;'ra!rM,)eurh)t'ntit<:
f<)nfi<)'frt;m))"~<i)'h')!t<in)).<tih<tt'm~t'i!))n<'stut': antres \t)y. )).))?;.
~)aisi)y!tj)ht<.Hf't~!i!!ii)))f'd'('tahiir<t'~<ytH<-tnMr<en<'s<')t(re)e!!
victitoe'i <') )M .ihhtti.~x t!n-nti<-i''n' – t~ [(rC[)a)-a)if'))<tp!t ~atrau!
)«f!'t-n'h'nt~n)';<Mn!tit.d1)ui)'<m de hcurrr. (;(<t'<!rre!'p"t)d!'t)<i
pr)''[)nr'tti'in<)fh(\'irti)U).).n)c!!tt'rM'ti(')t))<');t<-hM<'Mcr6e.'m''ou)-s
de )'t<-t'r<-tf<<.t<t('f-<!t)))'-tt)')')~<'ti))cftt<<h))!!)<<-}<fie )'f')))<t))o)t.')))''dans
tout!mtrt'nis.)tt'')ttt.tr..)th-t-tit)nnes.'nvf'ntt)et<'MtM))ic)'e!t))')e
terrah<)u~)t<h)M.'ri)i.'(-.V..y.)tu)c:Hi))e))r.V.)'.O..p.ft.U)!nr-
t<tt)t!tn<t!u~t')))df!t!);<'rint'fV(~pnnr)')nde.m)k'br.<t)<.t<
g6~~t~n.MKMM~M~aMM
fM)j)))ent!tirt'iMM.< h',t'.t).four tftGrccc.Yoy.pttt!) haut,p. 40.
StettK''). p. MM!)'). – t-'c!tus. )~i) cr. t''fni'er. ~uMm MeM~A.t). p. !it,
p. t;t!' s' – t.uhc.-).<.t~/«/Kt<M. jj. )): )OXOs.f<j. – ensuite ln ')e~.
truction !t te )t)'«te ''arartef' de t'cnict'rati~n d~Mnith-eque tft mise tt
mort d'une vi''tim<: ani)na)c. on n)ct tottjuur~, an ntoios
t'ftprit de t'obta-
tion, hors du tH~nde rce). S/ttte, une diOcrence c.'<i:tc, tMturette, d'atttcttrs
H.HUtKK) HTM.M\L-s.<.–K<-AfSL'nt.K.M)m;t: M

/.«M/'f<C.

Les eftets utitt's du sacrifice sont


produits; cependant, tout
n'est pus terminL'. Le groupe de ){ens et de choses qui s'est
forme pour ta circonstance autour (h' la victime n'a plus de
raison detre; encore faut-it qu'il se dissolve tentement et
sans heurts Gt. cotnme ce sont des rites qui t'ont crée. ce sont
des rites aussi qui, seuls, peuvent remettre en liberté les etu-
mcntsdont il est compose. Les tiens qui unissaieut H la victime
les prêtres et le saerinant n'ont pas et<' rompus par l'immola'
t)"n tous ceux qui ont pris part au sacritice y ont acquis uu
caractère sacru qui tes isote (tu monde protune. Il est nécessaire
qu'ils y puissent rentrer, Il leur faut sortir du cercle magique
ou ils sont encore enfermes. De plus, au cours des cérémonies,
des fautes ont pu êtres commises qu'it faut effacer avant do
reprendre ta vie commune. Les rites par lesquels s'opère cette
sortie du sacrifices sont exactement tes pendants de ceux que
nous avons observes tors de t'entrée
Dans le sacrifice animai hindou,
cotnme, d'aitteurs. dans
tous les sacrifice du même rituel, cette dernière phase du
sacrifice est trfs nettement marquée. On sacrifie ce qui reste
de Leurre et de graisse epars sur le ~uzon'; puis, on détruit

nti~Mtc)tc' ''))")?!: dans ta tot~'nte tift <'M )'' in~tth'nt <)<')'<t)tri)'n)i"n et


<'t')ui '!<* ht <'u)).<rutiua t'u))n'h)cnt. s.'ms ')m' ):t victitm' j!"rti'tt j)uuf
Hutttnt )c c<u'!)!'K')c<t'ut<c rh"<t' .'t t'!i!niht'r. Un <'))\'t. )a tit~ti~tt L'st dé-
truite t!) )Hu<n''))t ~t! )'))c ')<'('<~tdcsm' t'atttv). M pt'rt) <U)s )n tprrp,
seMp~re "u brt'ttc daoit )f f'-n, te );;it''tn. ).') poi);n(-c <it-farine se ')!!))-
ux:nt et partent ett funn.'e. t.)t s'n'rith'ati~n et )'MttrU)tttiun tt )u 'thiKitc nu
f~nt <)u')tn sot) et tu~'tne tetups ritu''). M.'n!! il n'y '< nttcHnd"utc sur ta
nature <)c')t t)estrt«'ti«n 't'st <unsi qnp le itjntph' dt'jt~t ')f ))!!< :t hrfttpf
t'!t, ~uns le rituel hindou. H ft'rt'nn!! xx'tneots. un Mcrith'c pnr hti-tm'-tne
(Mous fais~os ath'iiiux aux ~mx<A<'Mt.\'< niUc))r..Y. )'. t~ j!. 74 St~j.).
– Httftn )ar<'[M)rtit)"n 'tes jtarts est w~t~'t «;;</«<)(/«. <tno)~j;m' ri rcttc:)
'tu stu'ntit'e a«iM)a) ainsi datti) le cnt '))) !!H<')-iti<'<- dt- ja pteute et n"uvf))e
tune. «MUstrotYons dt's part!! 'mx dieux, «nf 'W'). etc. – )taj)j)('t~u.< enfin
~jttc t'; pios imjxtrt'Utt tjf tous te:! M~ritx'M hind-ms, te <-<«te jdu!) ettra-
or'tinnirc pcut.~trc 'k' U'u;! tt"' sf«'r)f"<"t. <'c)ui <t <!n fait s«))!r K une
victhtte tf)U!!k'! tt'aitentFnt! p~ssitdt"). te sa<'ri(i''f du .wMtft.ctt. cf'mme le
McriHc<-chrf'ticu. conBtittx.' par onc "tduti~n vc~ttUe.
(t nicn n'mt phts cxp)i''ntdc t")r <'t' t~nt tes to~tnf' ~['n! et k'it tn~tHCt
rhoMs ~ti s~ntett jcn.ct. d'~tn notre'<<\ftt vert)) d<"i ffis ))it'n<nnt)e!
qui n'~tt'nt )et chuscs rpti)tic"*t's, <'<'St'nt t<*<nh''ttt("! pr"<d~s htttm-
tuircs <)Mt<))ft''rent <m etttcvfHt un carcu'tfre stx'r'
(2) V)). a;. t2 A'< < )i r..s.. ).:).)).) et ('. /< 3. 5.
pour te tnnntrn A'< n fait on mciXcur c)U)')"i). «n a fait une série de
ptUtii sMritit'e~ (\'oy. Srhwab, 'TA.. o' tt)) dont les fonuute! expriment la
terminaison du rite.
).h'H..tt);t).)j".t't'f. )(!{?

d!tns)t.'((.'ns.)L-ri<it;iu)uncertiti))t<umbt-ed'insh-nmcn)'i',)e
~XundU ~'ri<ice-fubat')ndu)-t'cKitUt,k'Spt!HK-)i"ttPS
ttuie))tt)nr:m'))ttt))-<()nv(.'rsei)'sc:)ttxd('h)stt'!)tion<)m
H'u[)t)):)sct')u))tt)y)').-s.))uis,!t)))-fS:)Vuh')'t'YJ)'ch'))utPitt~,
onf!'itsur)uiut)ctih:)tiun.t'.t)-fois,()nt'cmp«)-ttja)i(n):ti-
sun.itt'stccttSL'purifier dt.'sfitutt'sritm'Hcs: ou hicn un le
bn))''cut)U)K'fcK:)Mft\0<t(tt'tntitp:tt' fcfctttotttccqtti
peut. rustL'rd's utt'nmdfs, un m-ttui)' tt's usk'nsik's et un les
rcmpurtt.' itjtW'sicii u\ui)- tavcs". Seule, la bt-ochpqui a servi
àfiUt-Mris.<u)t')-ic('<uur('st).'n[uuif:ci)Sj)articnticrdt)ritcun
vertu dm)uu) l'ixstrHnK'ntdu ct'ittK'tm de la dout~m' doit 6trc
cachet
Vuicitnuitttc'nimt cf qui se ~assc pum- ics personnM. Les
pr~tt'(")'s:)criti:tnt,s:)f'tiin)cset'L'mtisi;(;ntcts(!iust.rcnten
seIu\tuttMn)!tius'.Luritcuunduut;iuubj<'t:u)tsc))U)-ine
d'aboi) d<;sf!tutpsfj[Ut')'))<) aptt eut))tncUrt'd:t!)s)('K')-itif'e
et an-Mi<iecf)f<s que Je .~x.-rHiœin'«it ~uurbut d'<j<I.)cer.Et)
t'<(tntf,<)t).(b:)udoutj't'Iat'(-)i};;iusitcsacrii!ci<'))G.(.Ci!tee
qu'exprin)<'h')'itt'd''r:tb:)))dn)tduvœu'<OA~i,j'itifait
mun v'ru: jf)m'suiscj.t:dc.'t mon \'(uu, je redeviens
hou)ntc.))'n-dt-.<(-t.'[)dsdu monde des dieux daus le
U!ond''()e'))t'))t))tx')i'))
L'nc furtuf cx!t;tL'r6edu même t-!te en fendra te sens plus
apparent c'est le )):tia d'emp'x'tcment" Mqm termine le

t).)~)).i.A\),j-j.)t.('rctuit)'))uM]))c,u)<H)runtt:)c
tntmtf.taf'.S.V).).)
~)))i))<)<r.r.f).)..)i:)t-r.Sr))WMb.7'/<.)M.a.t'n<hutccri~se
fait t.~tt<m.'r))ti);<t')r.)ju)t)!!ttiun)). diversnhmt('nts<htm<'ri)h'c
fr.7<).'i.).,t;)ttit'r!C).i.bit.))nu)!!))t)'cnaH<;t)')!e!!at.-)'itiHt)t:i)x'H<'M
'e'f'~tt)faf.)i()tnntt'rk-idu:~x~Cf..)'!< «'tM.t,)).
(:~Ui)k-))r..Y. )'. )n-i!'j.
(i'):nj(.'r"))).'r.'i:t))t.r:ur~~)h))]it!(')XfnfHxt'ufrr!md~(/)\')t~
2;r. /l,
0.~ i.7. [).f. r.3.
-)~. 't. i. – .< fir. t:. :<.
S.'hwa)).?' j.. tuT.))U)c)). t'. p. )io.)U.
VU.M. t5. /<.:t. il,-1.8X., x. ?'. S. 6,
9, 4.
t. 1,
), 8. T. S. 1,
t. 3. 11.V.
)) V.
.S. Vt.)/ \')t. tti.
'n.ai.)ti.).).'r..<.i.i.3.
(!')))i))ML.)'p.t74.(:f.Sy).).cvi,~t~.p.tiC.
()". Cf.('.< <), ), ). ), i~.
(H 'M/Y.W'')'<7M'X.;t'M.~j.).Cf.<))'jMtb)-r).r.&f/.
t~f/ p. t')7s~j~.t'cot.rtrr)<'sf'xprr!<i..n!t <ie Oujde..f-tf.d~ntM M)-t
M.t.t)'f)))-<'Ut~)t!)'!)t'!)tuc)))t'urcs.)u.ii!titn.puHr)!tntihtti'jt)t')c!t<!tn
')urit<tt.'t.)!)'i)~r)"it')'d!m!:)e<f.rt'tj'«.ut)Ut:!itd'tnt)cur!
t). )tr))t;HTKT
M. MU''«.–K<U-!).')) ).K<<t)rt':t: 8*!
sapt'incpd)) wwf,et qui est te contraire de )a~<< Apresque
tes m~rutuents <mt été dt'-post's,te sact'itiant prend on bain
dansune![nsotranqui))eforn)eep!truneeau''oura))te'.f))t
pto~g''dans)'t'aut()nst<'srest<sdus!t<'t-itiee,toutes))~bran(-t)es
pressm-ees(tu son)!)- Le sacri(i:)nt(h'')ic :t)n)'sh)c<'i))tt))-s!x')'i-
ncip))t''t')'i)a\'ititrc\tuc tors (h't:n«/«! :i)fnfitit!nt(:)nt)M)U)' l'
teiifn'[nist'n'ititf'(')'t!ti))<'s))it'ccsdu<-()sttt)nt'()t')afct)n)K'.
pnu)')('tm'h!m.i:tUt'audt't':)tUt)()p''n<)it't',t''sdeux\)n('nt8
dus!K;t'ifk'('.('t.iti)))tt)('r).;etetout.)~t's)ttiGts!tf(')n))))',d!)ns
t'ean jusqH'nn eut). prcnnt'nUt'nr )K)it)en p)'t!)tttet ct)Kc )a-
vnnt, d'abord le dus. puis les membres, )'u))i'))'!tnt)'Ce)!t
(iut.i)s sortent <htbaitu'tt'ev~tcntdcsv~tt'tttents neufs'Tout
ado)tc~tupus'.)')t'cim()ctuaui6t'L'tperdr<'tot)t<'itr.t<')cre
d!mK'cux')mn'~tK'sunpfG)t)('))tr''H!j')eux:)csf:n)K'srih)e))f's
qui <)t)tpu (~refaites sont ('xj)i<'('s,t)insique le crintc que
t'o)))tcommis p)t)u!U)t)~ dieu Son?). Or si te rite fst)))u<!
couptexe quecetui dout~uous in'ons pfn'it' tout d'itb'o'd. il est
de tnetue nittun' les htits cHit th''o)'ie lui itssi~opntla to~me
foucUo)).
Les textes bibfiqucs sont ma)))eureu.'ientp))tmoins cotnpjets
et ntoins ciuit's; 00 y trouve pourtant quehjues aXusions aux
mêmes pratiques. ))ans)u fétu du <:randt'ardot), )e~)'Hnd-
prett'c, âpres avoir chasse le bouc d'Axaxei, rentrait an sanc-
tuaire et retirnitsox costmne sao't' afit) qn'i) ne propi)~e!'tt
pas )a consécration ii s'' tavait, rempHaitd'autres v~tcutents,
sortuit et sitcrinait. t'~M=.L'itomne (lui avait conduit febout;

m<'))ti<)n)t(?.«yf!M-n);mn.)~"r/t.fM/r<'t~n)!H!!d!(t) t)<)<)!!
)<toutr("'
t<Xtt'!trit')!!(')())'<ii!)~'S..)/r.)fM.nt.'r.)~5.)<j.t~XU).t'K)t).
–A't.t(),t:X..S.tU!j.f.
())C(.i)icnt.tes''tn)~s.)L'sy<t'f/tw.tjnis~))tfn'nijunrtt'httidt'
en')r"it'ipartit'Mtit-n'tot'ut stt~n' tic )')nt)c.tt!t)tcfn'.t.'s~trcta pn~'h~'
f!)Y"ritt'dt'V;trtn.)!t!(')'.i,t.)n,.
H'.)'X))),?).)«.)).
(~).)/X))).i!.rt.tm<).Hn))t~n'')<'ntpB.H<.)'t')!tt'ttt')iY'r.<t'fu)--
111111,,5
eXl'rÎllIlIlI1'Ill'ilsrxyirnl lum, l'b. "'ul'.luu\(',,'itlldl"s,~In'ilx
mutes
arqtm;r('<ttf.~t't-,j~'tiM'rih'tt:ti'i)i'.)'))s'~<i)))ihmtftm!!iiMfurM)<t!t-
<j)rh'~tut:!)t)'i)!!<'x;uc)tt~H.t)t~. J'ur'! fautt'srit~~Xcs.~n'i)'!
St')')''s<-f)HX..t(')-)(C!t'(<)<)[)f!U)t.'<.
(t) )f<duMtK'nt t~nt oncicnsV!tt;n)<;nt< nn~j~rtr~s:itt~nd~nnant uiMi
tcuraM':it;n))Cj)er!iuttn!t)ttt.(;te<t(')tt'ta<)t!h-n''))f.<.i)!f~ttttpen~
)teu\t'cu))t))«;uni!t:rjK'ttt.))n'):t)M-ij))tt.(-[!t'~)jccn<nx,ttm)Ut<
nMt.()Hed.tn!!un~))fMntsat)s~ttt'! .«.. t. i~i,~3.
!< XV).2.9:))~han~it'r''um'f..i<d<'y.)cmt't)t AfiMuc
du jcfntt!.et rentraitc))t-i!)uien r<t-m)))'sf<')ici(ntiun':<)c:t~ami-,
d')i\-)!it-
aui'jt.'rt''t"Mk' tfs ~pn-uv' !)-u))))))itot~ )c<)it< C!-)Mpp<; M
t<'<)!.
)csd!tn:.rt.-rs.)'n.j..m-.t7'<~M'. )'<«'<t)),t!)..tf;t<tK.i.)
8~ ).'AX\'t'):SO~)).')<t-E.)8't8
se baignait et lavait ses vêtements avant de revenir Celui
qui brûlait tes restes du /t«ff<!< faisait de même r, Nous igno-
rous si les autres sacrinces étaient accompagnesde
pratiques
analogues'. t-:u Créée. après les sacrifiées expiatoires,.tes
sacrificateurs, (lui d'aitteurs s'abstenaient le ptus possible de
toucher ta victime, iavaient leurs vêtements daus une rivière
ou une source avant de rentrerdaus ta ville nu chexeux Les
ustensiles qui avaientservi au sacrifice étaient iaves soigueu-
sement quand ils n'étaient pas détruits'. Ces pratiques limi-
taient faction de la consécration. Kttessont assez
importantes
pour avoir subsistédans ta messeLe prêtre, après
la communion, lave le cidice, se lave les mains;
après quoi,
la messe est finie, le cycle est ctos et rofficiant
prononce la
formule fiuale et libératrice ~< ;fj;<.<«c. Ces cérémonies
correspondent a celles qui ont marque l'entrée dans le sacri-
fice. Le fide)e et le prêtre sont libérés, comme ils avaient été
préparés au début de ta cérémonie. Ce sont des cérémonies
inverses, elles font contrepoids aux premières.
L'état religieux du sacrifiant décrit donc, lui aussi, une
courbe symétrique de celle que parcourt la victime. U com-
mence par s'élever progressivement dans ia
sphère du reli-
gieux. il atteiut ainsi un point culminant d'où il redescend
ensuite vers teprofane. Ainsi,chacun desctres et des
objets qui
jouent un rùte dans le sacrifice, est cntraine comme par un
mouvement continu qui, de t'entrée it ta sortie, se poursuit
sur deux pentes opposies. Mais si les courbes ainsi décrites
ont la même configurationgenerate, cites n'ont pas toutes la
même hauteur; c'est naturciiement celle que décrit ta victime
qui parvient au point te plus eieve.
D'ailleurs, il est clair que l'importance respective de ces
phases d'ascension et de descente peut varier infiniment
suivant les circonstances. C'est ce que nous montrerons dans
ce qui va suivre.

(t) M'. X\'t, M.


(~) Xi!. ))(:m.tttt.fctoi (jui )-M)eMittca cendresde la vache
rousse.
<3iXons.w.,n.<A'~c/ X).)V.)9.qttctes v.temcnt!desprêtresctMcnt
cnfMt-n)M (tansfi. (-)M)tt))h-!)MintM 0" )e<))f)''trc!tn))<ucttt
M vétir
f) se <)<-<-)'.)))-
fuan)))n))<')-r<'rf!le pettptc:)e M'nttctde fcs Y<temcnt:
était 'hn))j<')'<'))':
))!mr)ci:):u~nc!t.
«) P..rphyrc.~< .t~ j), .;t. paton,Cos.,M. 2t. Cf. t-'razer,
~oM<-M M.~A.)f, p. :ii sfj.j.
(~ /< Vf.i) ;<)/
"BKHTHTM.M.U'K.«.USCt(U:SACtUt'fCK 8tt

III

COXMËXTLKSCnKMEVAMH;
SELOULKAt-OK~TtONS
OKSËKALKS
))U SACMtt-tCE

~ous n'avons, en effet. dans ce (jui précède, construit qu'un


sctteme. Mais ce schème est autre citose qu'une simple atjs-
traction.Kousavons vu,en effet, qu'il eti)itreatist'~M))cr<'fo
dans le cas du sacriftce anima) hindou de plus, autour de ce
rite, nous avons pu grouper un ensemble de rites sacriOciets
que prescrivent le rituel semittque et tes rituels grecset iatins.
En réatite, i) constitue la matifre cuounune dont sout faites
les formes plus speciates du sacrifice. Suivant ta tin pour-
suivie, suivant ta fonction qu'il doit remplir, tes parties qui
le composent peuvent se disposer suivant des proportions
differentt's et dans un ordre dificrent; les unes peuvent
prendre plus d'importance au detrimentdes autres, certaines
même peuvent faire totalement dcfant. De lit na:t la diversité
des sacrifices, tuais saus qu'il y ait entre les combinaisons
diverses de difïerences spécifiques. Ce sont toujours les
mêmes éléments groupés autrement ou htegatemeutdeveiop.
pés. C'est ce que nous allons essayer de faire voir a propos de
quetques types fondamentaux.
Puisque le sacrifice a pour but d'allecter i'eUttreligieux du
sacrifiant ou de t'objet du sacrifice, on peut prévoir a ~w<
que les figues ~nerates de notre dessin doiveut varier sui-
vant ce qu'est cet état au début de )a cérémonie. Supposons
d'abord qu'il soit neutre. Le sacrifiant 'et ce que nous disons
du sacrifiant pourrait se répéter de l'objet daus le cas du
sacrifice objectif; n'est investi, avant le sacrifice,d'aucun carac-
tère sacré lesacrifiée n alors pour fonctionde telui faire acqué-
rir. C'est ce qui arrive notamment dans les sacrificesd'initia-
tion et d'ordination. Dans ces cas, la distance est grande
entre le point d'où part le sacrifiant et celui où il doit arriver.
Les cérémonies d'introduction sont donc nécessairementtrès
développées, ti entre pas a pas, avec précaution, dans le
monde sacre. Inversement, comme la consécrationest alors
plus désirée que redoutée, on craindrait de l'amoindrir en la
limitant et en la circonscrivant trop etroitemcnt. Il faut que
le sacrifiant, même rentré dans la vie profane, garde quelque
90 t.'A.\Xi':t:S<jt:)))t.u~:t~t'H. )!?!!

chose de ce qu'it a acquis au cours du sacrifice. Les pratiques


ttesurtie sont donc réduites a ieurptus simple expression.
Ktfes peuveot même disparaitretuuta fait. Le i'entateuque
ne les sisnaiejtas quand il décrit tes rites de. l'ordination
des prêtres, des t.evites.itans ta meso'cin-etienne.ettt-s ne
survivent que sousta forme de purifications supptemcntaires.
Les changements j)ro(tuits))ar ces sacrifices oit.daitieurs,
une durée plus ou moins tondue, tis sont parfois cunstitutiou-
ttetsetitnjttiquent.une veritabtt'metamorj'itose. Un préten-
dait que t'homme qui t))))<)):'it:ufx <')t!)H'.s<)'')!tvi<'tit))C
hunmitK's!t'i)i)''(.'n Xt'usLy~tiosdp~ su)' ict.ycce
6t!)it c))a))~'cn loup co)t)m(.'LYcnon)'avaitet~i))))-fs avoir
sao'itit'utt enfant*. C't"tt))~)))t-j)uur(')-tt<'t-ai<-o)t<j;m'ces
suct-itk'es S!' retrouvent dans les rites d'initiation, c'cst-a-
dirc'ditnsics rites qui ont ~tnruttj~'td'intrudniro uue urne
dans un corps'. Hntot)t<)s. le sacrifiant se trouvait.a h))!))
de ta ('t''refnonic,t))ar')m'()'uu''a ractt'r''sacre <)ui,<[ut')({uc.
fois. entratnait des interdictiottsspeciaies. Ce caractère pou-
vait mOne être incompatibicavec d'autres dn nx'-tne ~'ore.
Ainsi.a())yt))pie,i'i)om)ne qui, après avoir sacrinea)'eiops,
mangeait des citairs de )a victime, n'avait pas le droit de
sacrifier aXens'.
Cette {tretniet-t'Cf)t';fct<'nsti';ucpstsofid.tire <)';««'attire. La
fin de tout ie rite est d'augmenter la reii~iosite du sacrifiant.
Pour ceta. il faiiait i'a'oeier a i:) victime le pins étroitoneut
possible: car c'est ~mce a )a force ()ue)a consécration a
amassée eu elle, qui) acquiert )e caractère désire. Nous
pouvons dire <)ue.duns ce cas, le caractère dont la couunu-
nication est le but n)(''mt'du sacrifice, t'«~i'<(-<n))fft(t
WtTf/Mt~(ou a i'oitjet!. Aussi est-ce après i'innooiation qu'ils
sont mis en contact, t'u, tout au moins, c'est a ce moment
qu'a lieu la mise Gncontact iapfus importante. Sans doute,
il arrive qu'une imposition des mains etftbiisse un tien entre

<t.[')"t.ft.))).–Pn!i.))).S.'i:).i.-)')jnc.M..Vn)
M.–V..y.~tt~U-ih. A.. t).r.iU.).UK-).-M''thit-~r te
<:tnt'tt)tun'')<')t\r(-t'!)pj~<;n'<u,~A"t')).r~s,t,j.–('f.\V).U
t)!m:ti./t.<fr'<At-K/t/f,,f/K,p~l(,tn., n.)~–V,,y.
p)ua)':t-[).)u0.
'2'X.~t!!hi!!uns!)nt)!!inn!)ttxrait-!birn<'nn)ms<)('))))i<~hnnhf<rdt.Fra-
!er.i't<x'))arthm.).)t!! )<'n..)))<)..)')'<)~);<jt~)s)(,~
dettfttertu.-rj.mtenrs..htr.<thM)t'tut))c)at)tM.)'ir.)t!rinUiit)h<t).
(3)f'n)i~.V.).i.–).nK'ih)t'rt!i<'ti<'na)'t'rg.«'K'tmu)');tuXttui
raient vernit; .(T~).t.JK'.
H.!H'HH~TK1'M.M.U' --):«U'-)'j)).H<t(:)Ut-)t;E !II

le sacrifiant et la victime avant que cette-ci soit détruite;


mais queiqucfoistpar exempte, dans )ej<</t.</f~(Mt<Mt),et)e
manque totatonentct. en tout cas. etie est secondaire. La
plus essentielle est cette qui se produit une fuis que t'esprit
est parti. C'est idors que se pratique ta communion alimen-
taire 0)) ))ourrait ajtpetersacrificesdf sacralisation h't sacri-
fices de cette sorte. La même dénomination convient égale-
ment u ceux nui ont pour en'*t. non pas de cn'cr de toutes
pièces un caractère sacre chez te sacritiant, mais simptement
d'augmenter un caractère préexistant.
~taisitn'est pas t'a re<[uet'hommequi va sacrifier se trouve
déjà marque (t'uu caractère sacn', d'ou resuitcnt des inter-
dictions rituettes qui peuvent être contraires a ses desseins.
La souiiture'' qu'il contracte en n'observant pas les lois reti-
~ieuses ou pi)r le contact des choses hnpures. est une sorte
deconsferation'. Le pécheur, comme )eeriminf'),est un être
sacre'. H'itsitcrine, le sacriticeapour but, ou <)u moinst'uu
des buts (tu sacrifice est ators de )e ()ebarras-:er de sa souit-
litre. C'est rcxpiation. Mais remarquons un fait important:
m:))adie, mort et pèche, sont. au point de vue reiinieux. iden-
tiques. La plupart des fautes rituelles sont sanctionnées par
le tnatheur ou !e ma! physique". Ht, iftversement. ceux-ci
sont censés être causes par des fautes consciemment ou
inconsciemment commises. La conscience rcii~ieuse. même
celle de nos cuntemporains. n'a jamais jtien sépare t'infrae-
tion aux restes divines et teurs conséquencesmateriettes sur
le corps, sur tu situation du coupable, sur son avenir dans
t'autro monde.Aussi pouvons-nous traiterata fois des sacri-
uces curatifs et des sacriuces purement expiatoires. Les uns

j)) Voy.)<h)!!haut.p. *?,M.C\t ))r~))M)m'nt a).)ri:fjucs'cUcf-tttc


t'i.tcn-
UB~n..tt')ne~ncf.'isrhcr.-h~.t.)ttr<')(.rifhnt.)~vidi)<)ect~fi~),
t'oMi't)t))))!!f't)nnent.Snf
ce j.rinripc.v~.v.<. W~))).
~)P!<:V).~j..))!!M«)uin('ntparh'))ra<ruYr.icti)<<t'nt'rft')'tis-
<9nt))!trtctn'p)-nti.jUf)!
(3)/t'. X).f<).). Cf. ~tftrf)))ardt, )..;!77.– Cf.t-'r-Mt-t'./r/ntM<.<~<
a)'f/ffMM'M.art. ï'tf~oo.–Cf. ';u/ /tuM.t.n<fMfMt. – (:f.Jc\Us /)f/o</
Mf~Ut-(~[).)()? S.).).
ft; Cf. huhdc.«'.),p.t'r9.)'S.n.Stt:i')Ht('t<7m~fM:Ki-t'<'<t
fM~t'<t'~<Mt)f/</<S/<-«/('.)).U!!tj.j.
(!i)C'<-sthtStm<'ti«nf;<de~f:u)t'rihtci)csauL<'titiqnc,t)MtM)c
nctt~))'m)~,dfUt!<)t:)iu.)<r.)~UtH'd.ttt.<):hit't~t)(-)i\TC!!)n!!tn-
)-i')t)C!i)ftmt"h.<rrv.T).r!tf<.)t.mr<a-))uintu).)rir.n.trc)~)tt<'i))t
dt-h-pre.mon.- ).' r~i"si:));. cf. <UtfMnbt;fM. <(~.< )<.< n.'!M.). ït9.
Cf.)tMt{.<f~.)t-<t)).t:,Os.).).
M ).'A\HH!)t:tN).<h!)'jrK.~US
et les autres ont pour objet de (aire passer.t;racea ta con.
tiuuité sacrinciette. sur ht victime l'impureté retigieuse du
saerHiittttetdei'etimineraveceite.
Aussi ta forme ta plus etementaire de t'expiution est-ette
t'etitninationpureetsitupte. Uecc ~enre.estt'expuision
du houe d'Axaxe),et cette de t'oisean dans le sacrifice de ta
purification du iepreux. Le jour du Pardon, on ettoisissait deux
Loues. Le~raad pretrf. après divers/«fff<!f. mettait les deux
mains sur lu tête de t'un d'eux, confessait sur lui les pèches
d'kt'Hpt, puis t'envoyait au désert, tionpot'tait avec lui les
pèches qui lui étaient conHnuni<jm''spar i'itnpositiou des
tnams'. Dans le sacritice de ta purifieutiou du tepreux~, le
sacrificateur pt'eonit deux passereaux ('). tt coupait ta gorge
de l'un d'eux au-dessusd'un vase df terre contenant de t'eau
vive. L'autre était trempe dans cette eau sauvante, avec
luqueite une aspersion était faite sur te lépreux. Le passereau
vivant était alors tache et iteu] portait iaiepre avec )ui.f.e
tnatade n'avait plus qu'ù (aire une abiutiun; il était purifie
et guéri. Le /)«!)< présente une t'-iimination aussi ctaire dans
tescas où te'-restes de ta victime étaient purtestiorsdu camp
et brutes compietement-. – Lessacritices-)nedecinet)indous
présentent des cas anaiosues'. Punr guérir de ta jaunisse
au-dessous du lit du patient, on lie des oiseaux jaunes; on
lustre ce dernier de telle façon (jue l'eau tombe sur les
oiseaux qui se mettenta jacasser. Comme ie dit t'hymoe ma-
gique, c'est a ce moment que ta jaunisse est dans tes
oiseaux jaunes – Dépassons un peu ce stade trop maté-
riel du rite. Suit un homme qui porte un mauvais sort. On
emploie unesérie derites dont tes uns sout purement symLo-

(t;A.XV).Cf.))h<5hM)t.)).'Mu.:L
(~ /.< X)\ ). s.).).
<3;Sur lesM.ThiM'it <j)i!)t~irpser' t.fn:ut)x.~f</t;)-)'rf/f)'~t't'<
fAf<t..)/.w/tt~VfitT)!ttr!)'<)i.)).).).–t)t)n!)h)!!<.t).OM~<'
~W~~<M~M/mMW~ –
~'</«t&«n//<. X~ p. H:t s. t'uttr )); fait!!)<t'nf)!)ni()MM,
Y. Otrich
Jann. ~'f't~<*f~'m(/<t -r: M;t~t~'<'.<<~t/<' t~<-<' ~('M/«'/<f«.tnang.))):
Drc*!aut~<i.reH))pt'iH)<'it)/M/<<M<7<t<'t<'f'.tt-A<)M<<H~
)'i<«f't(i(,crm.))h<).<k-fitth')~t.
(tjV.Ot.tf'ttb.<)<-<.<)'<)).~7.~).).. p. M:;sq.j.
'!)jA'ffM! – Cf.)c))et')rti'-i<-
x< 26-))t. (teKuhu,jxmrune spriederitM
!ma)')~t)M ttanst~nto A'M/<
)H<trf)))t- /<'t/.<rA~ xnt. p. t)3*')'). Sur
ceritcY<)y.)(t'ht)i('t~.«'/M)MA'f/)f'.t//t'«T'f-t'<<«.<H.t'Xmad/t.
t. M. p. ~i: cf. )ntrn.i.u V)),ttU p. ~05,7).
~).t.r.,).t. 4.
H. m'MMTt:r M. MAt. – K~.U<i')t).K!K)FX:E ?
tiques', mais dont tes autres se rapprochent du saerinee. On
!ie&)!t patte
gauche "d'un coy noir''un
crochet.!)u cro-
chet un ~teauft un dit e~M(;hHnU'<n!i)'au't))c d'ici,û ô
mauvais sort', détruis-toi d'ici: envoie-toi uitieurs, sur celui
qui nous hait; a\'ee ce crochet de fer. nous te tiens' La
tare du sacrifiant s'est fixée sur i'oiseau <'t <t disparu avec
lui, soit qu'etie se détruise, soit <)u')-i)e t'etotahe sur i'ennoni

MaisiiyamtcasGnparti('u)iero)'))'')nv()itciMirement(tue
le caractère ainsi etimine est essentx'iicmeut reiittieux c'est
celui du « taureau & ta bnx'hc' vietum' expiatoire au dieu
Hndra. Rudt'a est le tnattro des animaux, celui qui peut les
détruire, eux ft. )es))ommes. par )a peste ou la fièvre, ti est
doue le dieu dans<Pux'. Or, dieu du hetitii. il existe dans

':)Surte!rit<)y.)nHt)tuf.O/).t-intn!<).!t\')),H'i.t.t\Vint''rnit.t.
~M~n~
~.a.<i7.A'M«t.j..).)8.)7.t'i.
(~)'<)<'< trM~))!sntt!!)itMM)fn)cnt.t(.)t)m!)t)f.<.t!cc<ntHnentatrcexph-
()m't)t~ft/)))!(r!ct)h!tcufhean.
(3.).)'t).tt:i.f.
(t /.«<<mf,. njHnjHC ')<' )<):tntfur. <'H!))r<'intytk' dcMse .«'/t 'de la
tfestnh'ti"))).Cette um)-.jM(')'un-F!tjH!H.).;t;i[)!truu)<;))r nuire du'-(!r))efnt et
tHtji)Ctit)!&t<m))u')m)ui)it'ittttt)!tUc.
~t.e)'j<tdt;~uttm\'f[i!)t't't)r)'enm'mit't))ntM'tnecon~Mtdu
r)tn<'tv<ti'(u('.n(han'~ui~ncct<mtr<
('i(:r.AaM;<!t).ï?.t7.
fï) Sur <'<-rite vny. <))<)pn))prtf./<< < (' p. S2. p. i Wi.n' ), et turtout
HtUe)))-t'7.7/)).!<3.–Lcritt-fMitpartit'.)uritu.-).)..)!)t-<)h)m'.i.M
)t'xtM!it'nt:.f''t'<s<i..4.M:Ht-<:<;«-.t(f.<.i):.)'<tf).tt).
de [t~'sjK'rit'- K. :< ;'<), ï. X, :)..n.; K.s .u:u't..n- du )i)'; s"nt hien
net!! et te c'~utMutaire <\ M«'a«. U. cdit. Kirste. j). t:t' y v.tit une
!i<t/<A)U)dra.dicud<'ab(''tM,t))te.fsnmtt~jh')i!fr-)<;di<'UK['!nde
d'unt* victitxe f)t)i serait ta hr~t-hMd' vactx's.. – .Cf. otd. trad. d'th.
nu.)..S. <t. /i' XXX. p. X~h. – ~r' Odt't))). Ytdt ~urt.'ut d)m< ce rit'- un
cas de !rA«v/W<fMm«M. (:'c!(t tju'j) jt'xttjh'hf ~urtuut a dcv<')~j)pe)' te
tK)itUrctt)K)-')Mat)t<;dn rite <)Miest t'int't'rpt'mU'ut'itnm'ttdoMhYictitoe.
– Le rite ne nous ptt
parvcnM <jn't't travers d''s t<'xtfs a!<!<M t~'cnt! prc-
ix'ntant des'iivt'r);n<'esim))<'rtMntc!).X'~)!!n('f"))vn))!!t'xpf)<!(-ri<'i fana.
tysc)[i!!t~rif))!cdt-t).'xtf!t.t.<-r<iu)t~tm)~n<:tu"nsarrt\'t.U!iC!!t()n'i)ya a
t'ntAtrui'! rites ))h)!:uUtnnin'!h''tt'r'!);c)tt'!t.'jui~<ttftL',i.!nn''[du!< ou
moint, deux a d.-ux. ou t<m! cnsetnMt' i'uh.'n)) ))~ .<.)' et les ctan!
bnUxufmhjucs. Xuua t'xjh'suns !:urt'~<t te rit'' d<~ <-hns des Atreyas (.<j'f.
/~)').t-:nt'm!!ra!iteritct'stf~rtatn'icttf:ttf<th\-nmcsdn<i'/M<t& it
Kndra(\U.:t.)H:)).K3:)).i(~))t.ta)ttj)!)r)'S)'Ura<!<)u<'pM
8ay.e<~tM<-rL-t('eriteftux~npisi)<!s'aj)jf)i.pK-n[rt'tnar.)uabtc)ncnt.
'N;Sttf)tMdm,vf')r!inh'n)t<'tdpK)).«<f/.)'<'t<)ti-~t:2tO!()q.;
333 sqfj. – Cf. ))art)h .M. OM. <~/f< M< </« tt't/f<. ~Mt7«;/ </M MMM/jt,
tMMt.–Sie.-ht- 'artn-)f t-it't<)))s h'it), p. –t).'rcai~nc.ft<-). t'<*<<.)t),
3) <)' tM.~t. – ).(;i. /)w/< p. )(i7 ~))/. Br. t:).M.)). – )) nous est
ttnpossibte d'ext'nspr ici tfa raisutis de notre expHcati«M d« taper<onntttiM
)t)ytt)i')uc de «udra.
!'4 ).'A.\XKHS"t:).(j<i)'H.tS98

le truupeau. eu même temps qu'il l'entoure et le menace.


Pour t'en écarter, on te concentre sur te ptus beau des tau-
reaux du troupeau. Ce taureau devient Xudraiuim~mo;
un t'eteve, unie sucre comme tel, on lui rend bon)tn!){;e'.
Puis, autnuius d'après certaines''eûtes, on le Kitt'ritictiors
du vitta~n minuit,au milieu des buis~dc cette manière,
Hudra estetimine*. Lettudrades bêtes est allé rejoindre le
Und rades buis, des cttamps et des carrefours. C'est donc
hient'exputsion d'un etument divin (lue le sacrifice a eu
pour objet.
Dans tous ces cas, le caractère sacre dont te sacrifice opère
la transmission va non pas de ta victimeau sacrifiant', mais,
au contraifc, du sacrifiant sur lit victime. C'est sur elle t~'it
se débarrasse. Aussi est-ce :)va)HFimmoixtion et non après
qu'a lieu tetu'mi-e en contact, celle du moins qui est vrai-
ment essentieiie.t'ne fuis'{n'j) s'est sur elle. il
tend, au contraire, a lu fuir ainsi que tout le milieu où s'est
passée lit cérémonie. Pour cette raison, les rites (le sortie sont
dcvetuppes. Les rites de ce ~enre que nous avons signales
dans le rituel hébreu ne uous ont été présentes que nour des
sacrifices expiatoires. Apres le premier sacrifice qui ra puri-
fie, te tepreux doit compléter sa purification par une ablution
supplémentaire et mêmepar uu nouveau sacrifice~. Au con-
traire, les rites d'entrée sont restreints ou manquent. Le
sacrifiant étant déjà investi d'un caractère religieux n'a pas ù
t'acquérir. La religiosité dont il est marque s'abaisse pro-
gressivement depuis le commencement de ta cérémonie. Le
mouvement ascensionnel que nous avons trouve dans le
sacrifice compte! est rudimeutttire ou fait défaut. Nousnous

f)!C'<"itk.p..intsur )''<)nc)toutes)<<;<vt't<s'a<'c<')-d''nt:on lui hit


Haircrttcsu))r:<!u<f< <'f.ubtenh.p. Met ta fnrond"nt ')!)fait respirerles
fm<'h<:V!i)
ot)r!inttfi! divinised~')«:<'«««'<<;),cf. encore&'<Mj/.tt, 3,t0~
unt'a[<)n'))'ft~ntt;)a!!crifdcsn"m!!t)t;tt~ttr~0tt'!tyf)abt')tt<tf{ique!
nM«'-< t')u<t\trra, )-)<Cf./<.)')\X!<.t't<!nrMt-it<'t<'))textee'i)tu-
dra ï' i. l, t')').y..M««<f~/M)</t<< t<t~<M<MwtM,cdit. Wiuturuit!
H,t!(,h)!fj.).
(~~Stm'aMt PAmsktra.
(~:Unn~peut rifMnuacuerde ):tL~<eau Yit)<tt:eparct-f)m'icdieu
dlel'le ilttierlesh"UIIIWSI.es['111"'1115 ne l''JU\'1I1elll
chcrcheAt)Mr)cs))~nnm't.e9pa!'cnti!nt;t")UYKif'nts'nj)prf!hcr(!ch de la
s'«l'prUl'her
p)a''f (tusarritit'e.ni omn~frMnsordreet tnvitati"usptfm))'la chairde
taYtctm)e..)!y.t.t!.ï),ct:H(voy.UM.M.t'XXtX.p.2M).
(i) t'uurh siutj))i''itcde t'exp~sitionnoussouï-entendoae partout()ue
lu mêmech~icpeutse répéter,duMles mêmestenueitdesobjets.
~c.xn'.t0!t().t.
u. nmKtrr H'r M. M.\).'s-– H~) s):n),K-.A':)urh:H t))t
trouvons donc eu présence d'un autre type, dans tequet
entrt'nt tus mêmes t'-tom'nts que (ti)))sh' sacrificede sacra-
tisatiuu:m!ns ces étémentss'xn orientés en sens contraire et
teurimport!)t)('e respective est r'-nversée.
Uaos <;).'qui pn'eéde, nuus avons sujtposé que le caractère
sacréd"ntét!)it marqué le MitCt'ifiaot au débutdu sacrifice était
pour lui une tat'L'.uuecitusedinférioritéreti~ieuse, péché,
impureté, etc. Maisit y a dus cas nu le mécanismeestexac-
teMK'ttt,)L')t)t!n)n
et <jupuurUttit!'ctat initial est puur le sucri-
tiaht uue source de supùrioritc, foustituc u)) état de pureté.
Lc?<'f;:<'f~aJcru!iat(;m,6taituu~t)'t'par(ui[<jn)eutput'; U
s'était consacre a Jahwo par.ua \'œn a ia.suite duquel il
s'absk'nait de vin et ne coupait plus sescitu\'eux. tt des'ait se
Sardcr d'; toute suuiHurc. Mais, une fuis arrive au terme de
sou v't'n-ituc pouvait s'eudcga(;er que par un sacriuce.
Puur cela, il prend un bain de purification puis il oftre un
agneau en "(d, uue brebis eu tttHfit et un bélier en /~«6
!t<w«t<. H se rase les cheveux et les jette sur le feu ou
cuit la viande du ~<t~«««'MtLorsque le sacrificateur fait le
/t~«/< .<M«)<«m,il tnet sur les mains du Hazir la f<o«««?,
lit ~'«Ht</Jt<u'cst-u dire tes parties cousacrees, et uu {{.'tteau
de t'otiraude correspoudaute Apres quoi ces obtations sont
présentées à Jahwe. Ensuite, dit le texte, le nazir pourra
boire du vin. c'est-à-dire qu'il est dette de la consécration.
Elle est passée d'une part sur ses cheveux coupés et otierts
sur f'autei. de l'autre sur lit victime qui le représente. L'une
et r:tutre chose sont étiuuuées. Le processus est doue le
même que daust'exj'iatiou. Le caractère sacré, quette qu'en
suit ta haute valeur t'otigieuse, vu du sacrifiant u tu victune.
Par conséquent le sacrifice d'expiation u'esUui-meme qu'une
vartMte partiHuticre d'un type ptus générai, qui est indépen-
dant du caractère favorable ou défavorable de l'état reti-
gieux afïecté par le sacrifice. Ou pourrait t'appeler .«cn/tcc
<~</A-<«'r<~««<<f<K.
Les choses. couuNe les personnes, peuvent se trouver en

(i; XombresVt,t3 af~f.– r«~M< ï'<t'.Y'f:fS<'hwab,t. )X,p. M,


!)f)q.).
(i) ?''</M.«: t. 2. Le ))«:«'"t!retett~tneMcfHkfquant)il aUeftesa
cheveturc'devettuctrop tuurJe.
(3)/t..t),)U.
(t..Y«:«-.<&Vt,?et8.–.YM<t«'V).t)t.
(:!).OM.~M.Yf.)9.
<)t! ).xxKHSt)t:tm.ou)'jrH.)'!M

un si grand état de sainteté qu'elles en deviennent inutili-


sabtes et dangereuses. Des sacrifices de ce genre deviennent
nécessaires. C'est le cas, eu partieutier. des produits du sot.
Chaque espèce de fruits, cereates et autres, est tout entière
sacrée, interdite, tant qu'un rite, souvent sacriticiet, n'en a
pas fait disparaître t'interdit qui la garde'. Uans ce Lut, on
concentre sur une partie (le t'espuce de fruits toute ta vertu
que contiennent les autres, fuis on sm'ritie cette partie et,
par cela seul, les autres sont tiherees~. Ou bien encore,
passant pur deux étapes de desacratisati~n successives,
on concentre sur les prémices t'ensembtede la con-
sécration, puis, ou représente ces prémices ettes-memes
par une victime que l'ou élimiue. C'est ce qui arrivait, par
exempte, dans le cas (le l'apport des premiers fruits a Jéru-
salem~. Les habitants d'un district apportaient en corps
leurs paniers. Hn tète du cortège marchait un joueur de
ttute. Uesc~t(«t<'Hfvenaient au-devant (les arrivants; et,
dans ta ville, tout le monde se levait u leur passage, rendant
ainsi les honneurs dus aux choses sacrées qui étaient là.
Derrière le joueur de f!utc. il y avait un bœuf. aux cornes
dorées, couronnf d'olivier. Ce bmuf, qui peut-être portait tes

(t) \y. surt"ntFrazer.<<oy<~« ~o«'<. nuteaddithmneite au t. Il, pour


uncertainnombredefaitscthn'~raphi'jues, cf. <t. H,p. sq~.Il serait
aisé d'étendrele th'mbre')'' f'nt.<vites.M.F. n Yttavec misnn'lue lit
plupartd<")otn'andesde premiersfruits ct'nsistt'nten t't t'unsccfKHùn
d'uneptirtiede t'~pccecutHestibte, ~rtie ')<')t'ej're.textele tnut. Muis
son !(na)y!!< ~jn'Umaintient<):n)tft)r!! sur le termin des faits, ))'apft!!
renduftupte de litf'tion dn rite.
(~)Cettepartieestd'ordinaire lit premièrede toute<'hnM.Onsait quelle
est l'étendue(tesprest'riptiuns bibti')ues'lui cun''ernettttei!premiers-nés,
des hunnncs<'tdes animauxtf"!pretoier!'fruitset les j'rett)ier'! «rait))!de
l'année,les premier!! pnidniXd'tmarbre<<</))le premierbtt t-')n!tt)t))f'
(n:<Hf<ta pretuifTe pâtetefec f~<~n).))et"nt ce <)tnvit et fait vivre,
les prémicesappartiennenta tahwe. t.cs bénédictionsta)mndi<p)es et
syna~o}!))ates «ntcuc~re acrentnt ce Sf~nt
thettte.pui'i'jtt'ettes "btiHatoire!
tjnand en fritte )a
p~ur prennere ff'isd'un fruit,tjHanU on commence le
repas.etc.
(3)ÏM/Mt. J. /h't'coH<'<M).
U!V~c/tMt).t.t <uh'.Un ne peut évidem-
mentsuivrele ritedansles texteshihii'juesqui ne f'ntiennettt queles
prescriptions sacerdntaie~, <'tnf'n pas tes usagespnputaircs.Le carac.
terepf'put.tirede t"ut ce rite est évident <'ej'meur de Mute,ce bœuf
ccurunne't'.divier. auxcornesdorées quepouvaitremptarerun chevreau
auxcornesargentées,cf. <<<*?). ait tf'c.), cespaniers,ces cctotut'es.tout
eelasont des traits t'ri~inaux.d'une antiquitéinrnntestabte.t)'ai))eur<
cestextestoischnMi'jues snntfort ancienseux-metn<'s.
(4)Ilssereunissaient )a veille,et passaient)a nuit.ur la plueepublique
de
(depeur contacthnpurselonla '!pm«)Yfj.
').)n'MKnTK'rM.MAt.<.<.–E<AtSt')t).H.)))m:t: 97
fruits ou tratnait le c!uu', était plus tard sacrifié Arriveà la
montague sainte, chacun, « même te roi Agrippa en per-
sonne prenait son panier et montaitau parvis". Lescolombes
qui étaient posées dessus servaient, d'holocaustes~, et ce
qu'un avait en mams était remis an prêtre. Ainsi, dans ce
cas, deux moyens se superposent d'éciu'ter ta sainteté des
premiers traits consécration au temple, sacrifice du iKcui
et sacrifice des colombes, personnifications des vertus qui
étaient, censées y résider.
Le rapprochement que nous venons de faire, entre lecas du
nazir et l'expiation individuelle, entre )e cas des premiers
(ruits et celui des autres choses qu'il faut débarrasser d'un
caractt're religieux plus réellement mauvais, nous amené à
faire une remarque importante. C'était déjà un tait remar-
quante que, d'une manière ~"cralc, le sacrifice put servir à
deux Husaussicontrturesqut'd'acqut'ri)' un état de sainteté et
de supprimer un état de pèche. Puisqu'il est {ait. dans les
deux cas. des mêmes elt'mcnts, il {aut qu'il n'y ait pas. entre
ces deux états, l'opposition tranchée qu'on y aperçoit d'ordi-
naire. Mais de plus, nous venons de voir que deux états, l'un
de pureté parfaite, l'autre d'impureté, pouvaient être l'occa'
sion d'un n)6mc procède sacrificiel, dans lequel les éléments
sont non seulement identiques, mais agences dans le même
ordre et orientés dans le même sens. Inversement, d'ailteurs,
il arrive qu'un état d'impureté est traite, sous de certaines
conditions, comme l'etatopposc. C'est quenuusn'avonsdc~gc
ainsi quedcs mécanismes élémentaires, destypes pre'iqueabs-
traits qui, en realite, sontle plus souvent solidaires. Il ne serait
pas tout à (ait exact de se représenter l'expiation comme une
élimination pure et simpleoù la victime ne jouerait quele rôle
d'un intermédiaire passif ou d'un réceptacle. La victime du
sacrifice expiatoire est plus sacrée que le sacritiant. Elle ~e
charge d'une consécration qui n'est pas toujours dinercntede
celle qu'elle prend dans les sacrifices de sacralisation. Aussi
bien, verrons-nous des rites de sacralisation et des rites
expiatoires reunis dans un même sacrifice. La force que con-
tient la victime est de nature complexe dans le rituel he-
bratque, les résidus de la crémation de !a vache rousse, qui
(t~ <<. û 3. Lesrabbinsdiscutantpnur Mv"irsi c'étaitça ~/<f<«))u)M
ouen "M.
(~ )<)t''de mfha)tn'fsHnnc),
<)<«Mfi;rt'mitr'juobte.
(3,Cf..M<'M'!A«/.
in 7«/").H't<'<S!{)L(rL-xv")
')<Sc)t\vat).
adf').
K. UtHKt~tM.– Aun<'<i
sociu)., t8!)8. 7
'M ).KK~:tn(.)t.'rH.<
sont rassembh''<.dans un ticu pur. rendent impur parieur
contact un hot)))))t'quisetrouYcen''tatnort)ta).et pourtantiis
servent il )apnri)icati«tt de ceux fjui-'nt contracte certaines
souitiures'. Au nx~n''ordre de faits appartiennent certaines
(tes co)))munic!tti')))squi s'ctahiissent entre ie sacrifiant etta
)avic[im"ii)asuitedun)f'urt)'esacriticit'):i!yadt'ssacri-
ficesexpiatoires(n'). ta victime t'-tantdepouiiiee.ie sacrifiant,
avant d'<t)'ecomp)eten)e!)tpurifie, se tient sur )a peau de ia
victin)''ou iatuuc))e.Aiikurs, on tratneia peau (te ia victime
dans ieiieu pour iequet se tait i'expiaHon~.Xans de~ sacri-
ncespiuscotopiexes,dont nous aurons t'occasion de parier,
t'etimioation.se c"mpii'p)e d'une absorption. Hns'nmne.u il
bien considérer le sacrifice itebreo, tu cousecratio)t de )a
victime s'accomptit de ta même façon dans le Af<n'ifet dans
i'f;j'rih'det'attt'ii)ntit)ndusunnestsimp)enK-ntpius
comptet dans iepremifr sacrifice. Ktit est remar()ua)d''()u'
piust'attributiottdusau~est ('t))up)Ètc,p)ns)'px(.-)nsion
expi:)tf'irf(".tp!)rr!tit<L')rs'[t)(')es!)n~ était porte dans le
sanctuaire, la victime (''tait traitée comme impure, et on ta
bt't~ait))orsdn camp*. Dans le cas contraire. )a victime était
man~'c' par tes prêtres comme les portions consacrées du
.<'<w<w. Qne!)e différence y avait-il donc entre Fimpurete
de ia V!ctin)e du premier /f'~ et le caractère sacr'' de la
victime dn second' Aucune: ou ptutot il y avait une ditle-
rcnce tt'eoh~ifpte entre it's sacrifices expiittoiros et tes sacri-
lices de sacratisatio)). thms ie A«n~<et dans )es autres sacri-
tices.it y avait bien attribution du san~at'aate). mais i'autet
était dn'ise paruncii~ncrouse. Le san~du A'<ff'!< était verse
au-dessous; )t' san~ de i'itotocauste, au-dessus'. H y avait
deux religiosités dont ta distinction n'était pas très profonde.
C'est fju'en ctïet, comme !'a bien montre Ro))ertson Smith,
iepur et )'impur ne sont pas des contraires qui s'cxctuent;
ce sont deux aspects de )a reaiite re)i}fieuse. !~s forces reU-
~ieuses se caractérisent par leur intensité, ieth' importance,
(cur dignité: par suite, eites sont f-eparees. Voila ce qui les
constitue mais )c sens dans iequet eiies s'exercent n'est pas
nécessairementpredeternun'' par leur nature. EHes peuvent
(t .Y<'m<<
f:')Vt'j)tns)Mnt.p.
t;i)))itUf)<h)Kij')"')tr.
<i;7'f<~K. V), CfMt.(V. ~chw! r. ~~). Cf..Wtc/<M<!
J..U«'Mf''.7t<'M',
itt.'f"M«/A.<-itt-c<<
tt.mnt:)n');TM.M.u'–)'.<u<)t).);A<:n))'x:): !)9

s'exercer pour le bien connu' pour )'' mai. f:<'h)dépend des


circonstances, des rites enqttoyt' etc. ()n s'explique ainsi
eon!)n''nt te même tnt''('a)ti<)))('sa<'ritit'i)'t
peut s!tti<'{:tirc!'t
des
besoins rcti~ieuxdunt la <tifMn'n<'f'st extrême, t) porte ta
mctnt'iunbii:u)t~qunt''sf')rf'r'')i}fi<'uaes<'))t's-m~mes.t)
est apte «uttien et ou m!)t:t:)vic)imt'r('pr'<'ntt'aussi bien
tntnortqu'')!)vip.)!)m:))Mdie([u<'t!t'tnt('tcp('('it(''queta
tnfrite, ta (:mM<'t<<jncta Y'rih'.K))e est le moy'tt de con-
centration du rcii~ieux: t'))<*t'exprime, c)j<' t'incarne,
elle le porte. <e':tt'ntt}{iss!)nt surette qu'on :))!it sur lui,
<;u'on le dirige, soit qu'on t'attire et t'!tt)sorbc, soit qu'on
t'cxputsct'ti'etiniiup. On~'explique de ta m'~memanière ({ue,
p:u'des procèdes appropries,ces deux formes de ta t'eti~iosite
puissent se traosfoDner t'une <iiU)': Fautre et que des rites qui,
ditnscertaius cas, paraissent oppost's.suit'nt.partois presque
in(iiseert)ai)tes.

IV

LH St:H):MKYAtUHSt'n'AXT
COMMKXT
LES t-'OXCTtOX~ St'ÈCfALHS ))L' SA':Ktt't<:H

Nous venons de montrer comment notre schëme varie pour


s'adapter aux ditlerents états re)i};ieux dans iesqnets se
trouve t'ctt'e, que) qu'il soit, atfeete par le sacrifice. ~îa!s
nous ne nous sommes pas préoccupes de savoir ce qu'était
cet être en tui-meme, mais seutcmcnt s'it avait ou non un
caractère sacre avant, ta cérémonie. Cependant, i) est aisé de
prévoir que le sacrifice )te saurait être le même <tuandil est
faitenvuedusa<'rin:n)Hni-memcoud'unechoseati)queHe
ce dernier porte intérêt. Les fouctions qu'il remplit doivent
alors se spuciatiser. Voyons qucHes dinerenciations se pro-
duisent de ce chet.
Nous avons :)ppe)6 personnels les sacrinccs qui eoucerm:Mt
directetneut la personne même du sacrifiant. Decette defiui-
tion il résutte qu'ils présentent tous un premier caractère
commun puisque te saerinant est l'origine et la fin du rite,
racte commence et finit avec lui. C'est un cycle terme sur le
sacrifiant. Sans doute, nous savons bien qu'il y a toujours au
moins attribution de l'esprit de ta chose sacrifice:)))dieu ou
100 ).'AXXKK.«~:)U).a't'K.tMS
H reste
& ta puissance religieuse qui a~it dans le sacrince.
p:'t' te sacrifiant tui profite d'une
pourtant que l'acte accumpti
façonimmediate.
Eti secund tieu. dans toutes ces sortes de sacrifice, te sacri-
a améliore son sort, soit qu'il
(ia))t, il t'issue de ta cérémonie.
ait supprime ie mat dont il soutirait, soit qu'it se soit remis en
état de~race. soit qu'il ait acquis mie force divine. 1) y a même
uu très ~rund nombre de rituels où mie fortnute spéciale. soit
àta sortie soitaumomentsotennet de lit sacriticution.exprime

ce chaudement, ce satut qui survient', ta (a<;on dout te sacri-

nant est transporte daus le monde de ta vie'. H arrive même


détermine comme une aliénation de la
que la communion
En fnan~cant ta cttose sacrée oH le dieu est
personnalité.
te SMcriiiant t'ahsorhe il e~t possède de lui,
censé résider,
comme ta prêtresse du temple
x~x"7t~
d'Apotton sur t'Acrupote d'Arnos (j)uand ette a bu le san~de
Il sembterait. il est vrai. que le sacrifice
)'i)Kncau sacrifie.
expiatoire n'eut pas les metnes eficts. ~tais, en reatite, le jour
« du i'aruon est aussi le '< jour de Dieu C'ust le tnomeut
te sacrifice, sont inscrits
on ceux qui t'-chappent au pectt):- par
« au tivre d'; vie Com<ne dans te cas de ta sacrutisation,
a travers ta victime, entre le sacre
te courant qui s'etahtit.
et le sacrifiant, régénère cetui-ci, tuidonne une nouvette force.

()HH~tib)t'<t't)'r<r..nd~tK't)t~).)Mt'r.'ph')')-).)M)'!K)n)K'S
nur<'ctt<<n~rt-"n'tp'f'f'
(('ft'V<VH~:J"t!.XX.))t.~S.rh'"ttHu'')'t'ur''in7'tf/M).M(t~
nnMu~.V)).t)'f;V..Y.(.XV)~t're'CXV[)apMUt-
d(-n.'Jr)t..N)uurr.npuint.H~i-!J'-wt'"i.h'usn"u<.n~t'n!M
der~!p''k'r t<<f"m'<f!")'<')'='<t'-
~))!Ut<))n.h'.t.i'<
<~tan.) "n f'"t )'cr h- ~rritnut ft~is. "a h)i dit
n-'uve~ ))''b"nt,
<-);<' <t!u'n't'. h f"rnn))<; est
dan< )" Yi~ Pt-udant -)!t'"tt \'t. )"'rt;mt utK'
V.t [r )..))i;.k' la V!tstt.~tn)"<ph.-rf 7'. S.. ). t. ) Au d<-t))ttde t"n!!
T..i )«."r )" < toi )..mt- la MM ·
ntc-i..m ).rc!).r.. nmntr-s .<)
). ). ). ) – du safrit! ht n'ncrHSt'cn<'c est t"t<uc
(r.
!cf. j')us )):tut. ['. u. )

(:),t')n<)).t.).r)''t't')"
,<nnr"nthus.<dMnts~dt<-)t'jh.rt~~u)'.)'!tutr'h'.s.dt;i'
d~ p!'H.M.)'):X-<X-
t3C~n-
'« <.tH<M /<t.H.<t-/tfM
ta n.~<s<i~H. v. Witkcn.«' .<ff.<tMM«"' t~
TM<t<,tH" t'.<H'< r..Yf/. /"«.,
~).'r/t..t <)'. </<-<t'
t~,p.t~j.)J''r:Kt-r.<M't.p.f-r!t'X.K')!<-hct-,
jfj/«..t/'M..).itt.p.n:!s<).).
(:<-s expressions "nt (-top)-nnt''cs aux spc'-ntations bihii()t)C! et tat-
<tu Ki~p~ur.
mudi([ucs sur )c j""t' 'h' ju~etnent
)).)H;))H)(Tt:TM.MA('s.–):ss.U!.Utt.Ë.<.U:fUfn:): Mt
Par cessent que le pèche, )a mort ont été 6timines. les
puissances (avorabies entrent en scène pour le bien du sacri
nant.
Cette t'e~enerescence par le sact'Hu'c personne! a donne
naissancea un certain nombred'intportimtes croyances reii*
Rieuses. On doit d'nhord y rattacher la théorie de ta renais.
sauce par le sacritice. ~ous avons vu les symhotes qui font
du <M.<<«un fœtus, puis un brahmane et un dieu. Ou sait
quette fut l'importance des doctrines de ta renaissance dans
tes mystères jurées, tes myttu'io~ics Scandinaveset eeitiques,
les cuites osiriens. tes titeoto~ies hindoues et avestiques,
dans te (to~mc ctx'ôtien tui-meme. Cr, le plus souvent, ces
doctrines sout nettement rattachées à l'accomplissement de
certains rites sacrin<e)s: la consommation du nàteau
d'Kteusis, du .'<o<tt«,du /t«MM)« iranien, etc.
Souvent, un changement de nom marque cette récréation
de l'individu. On sait que le nom est, dans tes croyances
religieuses, intimement tic à ia personnaiite de celui qui te
porte: il contient quoique chose de son âme Orle sacrifice
s'accompagne assez souvent d'un changement do nom. En
certains cos. ce ettan~cment se réduit :'<uneadditiott d'epitttete.
Kucore aujourd'ttui, dans rinde, on porte le titre de f/t~i~.
Mais parfois le nom est comptetemt'nt change. Dansi'aneienue
H:;tise, c'était to jour de i'aques qu'un baptisait les neop!)ytes
après les avoir exorcises or, apr("~ce baptême, un tes faisait
communier et on leur imposait leur nouveau nom Dans
les pratiques judaïques, encore de nus jours, te même rite
est emptuye quand ht vie est eu danger Or, il est probable
qu'il accompagnait autrefois ua sacrifice; on sait qu'un

'))\'uy.m'st't'tn))tt"t rendus))t'!i)i\n-i!fit-A.Xntt.tt.tt'.Checthttn
())tu'!htin.)).2)iftstj.j.).–Kt).)uic(tt).<'rt)(.tc.«tw')rit)t')!)ti)x).'Ut-sMy.
S)h'.).cvi./<«c/<)U'J.<()<)'i)!cn<'t'it'u)t<'t'm<'tcA'mMt<t.vt)Y.))a)''
tMe*t<'ter, M«<f«W<)< <'<.tmt'cMt.;). :n. «;')«<(:<<<'(
.tAWxtHM. n. !K).
<) V~'y.t.cf'-hurcin .Mt~t~xf;iti'tT Xrittt")).?' <'<<«.('co;t<<'4-,
?.?)!!()([.
(3jt.cp(L-)('ritt')t'tMt'j)K'.)'!)))'-i)'n't'-ritiant)ht/<ft;/f/j)rt')MU''t
prend
CUc~fc te tHr<:de /««/j.\y. \<Hh!ttm-tt. <f<'xf<'
.tr<fh.
<h'f< j).SU.
(i)V.t)U<'h<"<n('.(~-t'/</«'.<M''M//<'r/;<f~f'<'H.[).2M.s.j.).)t)s)t'tUt.
p.W.Sur)ftrr)!tti.))t(-)ttt-r)f'ii.n-ri)i''('t't)t'.<ritf'i!<)c!'itntiathm('tt)t-)'jtt.
tr'K)m'tiuM't).'htn<'t)\'ttK<t)nt'.t-f.t'rM)-r,'t.ft..).p.X'~s<jtj.–L'<t<
<'t-)i!iit.M
it ia viet'itrcticttnea tuujmtt'st'tc t'oxsid~r';cumox'un vraichan-
f{';)t)pnt<tc<mture.
(!')StUM iittvon~que t)ansbien')(-!<cas paraUcics. ft tnf'mo')an-)ectui-
ci, unimttt'ctret est vise duphtertes tnauvai'it'tpntsen changeantJe
!<~ ).'AS\Ht:)t:)))).t)t!)<jL't;. )(!<

"1. dU' 1. .n.. Il 1


sacrinceexpiatoire, tors de l'agonie, aexistechex tes Juifs' r
comme, d'aitteurs, dans toutes les retirions sur tesquettes
nous sommes sutUsamment renseignes ~.tt est donc nature)
de penser que chau~oueut de num et sacrifice expiatoire
faisaient partie d'un m~tnecomptexus rituel, fit
exprimant
mudificatiou protuude que l'un produit il ce moment dans ta
persounedu sacrifiant.
Cette vertu vivitiantedusacriticc ne se titt)itppasa ta vie
d'ici bas, eiie s'est étendue a ta vie future. Au com's de l'évo-
lution reti~ieuse, lu notion du sacrificea rejoint tes notions
qui concernent t'immortuiite de 1 âme. Xou!- n'avons rien a
ajouter sur ce point aux théories de Hohde, de MM. Jevons
et Xutt sur tes mystères {{t'ecs dout it faut rappruetter les
faits cites par M. S. Levi, entpruntcs aux doetrines des th'ah-
tnanas et ceux t{ue tiernaisne et i)ar)m'steter avaient déjà
dMgi~es des textes védiques et :(Vesti<tues". Mentionnons
aussi )a rotation qui unit ta communion ctn'etiennc au satut
eternet Si importants que soient ces faits, it ue faut pas,
d'aitteurs, en exagérer ta portée. Tant quf ta croyance a t'im-

)tu)n.~rr~<'i').tU!.t['')Mnrc.y..)/;</)'.<.<</f/'A'.c/t~;ft.<h'.).)!L7''f~<L
f).f~t~i.t'm.tnf!t.rA~«.t.7''</M..J..V).n!.S.'hw~h,)V.n.?.
Cr.S<i..m'kHnr!:r.~))j'V<V.hf.t).p.)~.
ttj 7'«~t. J.. traitt' '<'<<')<. 't<p. H (S!'hw!)!
~f~n~r~–Ue
()t't.77~ft'M.t.('Jj, :.i.
~i les ('tn~h' rcu~U!i, ~)7.
'i. /r 9.)- \u< n"m r.'tt):t'')~ns ahsu)H«t~tUa') r.'tpjth.rh~xtcnt
Jlr"I" 1" JI. 1. ~lIt1'1' III IllI'iOI'Í"hl'IlIIIIIIIIII'(I1"dr J't'hlll'l'~II\I'nt Il lu
UMrt j~tr )*' <a~!i!it~- '') ~!) Uf'"ri'' ))~uddhi~tt; df )a M.;tM<,tk- ht d<-)i-
))rt!j!u«'jK)r.\).).<'n)~')aHt~~ri''j)r:t!n'):Uti~m-<!<')'<t!<t))jtCt)trnt.th
\'r<i)!t-r.(').t('n!H'r;<u<«/<t!. i".
)tr~ r.W.. <ur i'.F.7.<tn ~<.<t). H!u~r)'-H.' <~h-t'un-
f<:)'<')<“,<; t. j,ti,:t!h. ~h'tnis).t.t'f)tH<H<u~)")hfede
M. ))iU.hr.t.Ut/).)).~s!)..t .).). ).!t.itu.!rsi<th'r))f(.'t!Ui'mst)e
ntY)h"i.'j)un'"ntunj~'n'')n'ti)c-)!!ir:))h.n!it's)<)<'s.Ku)))).
//frM~'f;('«<*). )«)f/f/<ft~«'<'M<f:r.)t'LSt')!t'r.<«)'KM</
.)wtr.<
'y.)).trN!~<h'trr./y"K'M~'t.<m<vM/.jL)t!.jt.t).
<~T~h<<).i.h)(-<'x.)nn")'<«. )V.i..s. :~f)t).j.t)M)M
rih-.<)r-j!)H.it~t)ntt!ain!ii)!)<'un~~r!t)!~nd.-)')h)!.ti('~<-ffti)j~~un(-rur-
mu!r' ..t! ~.t nn'~ti~n' r<'H't 'in sarriti' ).ur h' !))). V. M.'tf'nu )'.)«-
~</ /M.m<f )). p. ;<. ctr. – ())) p~urr'ut f'n'r!' r!)ppr.~)K'r))f
c'-s f.nt< )'.).w'~< TatotH.fi'j~e ~uivnn! ht')~t-)!c )~<tr!)m< !!is).an«- .'m
dt'crt~t.)uin'ut))j)n.!S)n-ri)i)-tt!n)rutttj. partit h vi''rt.-r«'-)tr)'.t'm.
<t'<),/t<t;«.x.i.!it.(t'!m.rH/M.J.tti)t"t!<<)'))ttf'Yint't)cven))<
interdit.')h.~rs't'-)r)')i\r!'(':tti')");t)rit'.ni <r:))itu)nt'.(:<')M<M)'(<thnM-
fti()Ut'<!tj))))nc~)r[c\-cr!t'U~.t.As'!t:tt)i))t-muimc<jU!!tM))uiont
cutK'ht avt' tout aUiancc ))ar )< sttcritk'f.
tt. 'tt'HTHTM.M\–H«.\)~-Mt.K.<t:)tt)-)<:t: tt)3

!norta)ite n'estpas degasee du !a theutogie fruste du sacrifice,


cite reste vasue.C'est iaKnon-)nort~~<)ttr~ft)t;d<;t'an)t) que le
sacritieeassun-.n}{')titeoutt-ei'aneantisse)nentd:msi autre
~Kon)t))cdattsce)te-ci.Maistauotioudet'im)nortatiteper-
sonnetie ne s'est de~ap-e de ta
p~cedeutequ'a ta suite d'une
etahoration et, de jdus, ht conception
phiio-iophiqm. d'une
itUU-c\ut)'api)S))()m't))-isinct'iu~ituti'Htdus:)('t'))icc'. l,
Lft))) u)))rc, t:t\-ut-it. et [m:u))t))icxitc dfss;n'nti(;us obJM-
t'~sout tt;)s()UM uuusuepouvuust'u trattt')'(tu':)ML'xs<j)tnu.n-
ronent. Sauf puur le sacritia.' ~t'ait-e dw)t. )\tu<t(' est
dts
n)!)intMutnt asst.'x avancMC, nous devrons nous cotnentct' d'iu-
dicaHuos ~ates ()(([ tnottH-cnt cummmU t;M sacritices se
ntnat;ht'))tatH)h-L'sch<'<nc~'ttc)-a).
Lett-aitcar:K:tt-t-i-;Ut)tn'de!,s!tcnttCt"<)bJM<-msest que
ffM prin'-ipui du rite porte, pa)-d''ti)ti(iut), sut-nu objet
tmtrM que te sacritiauL Hu ctict.. h' sacriticc ne rpvit'nt pns
nso)t point de dt-j)art;ics choses (ju'H a pour but (!L'nx)(ti.
tier sout en dehors du sacrifiant. L't-tït't produit sur eu dcr-
nier est donc secondaire. P.a' suite, les rites d'entrée et de
sortie, qui out particuiiet-ement eu vue te sacrifiant, devien-
nent rudimentait-es. C'est )a phase ecutrah-, )a saerificattou.
qui tend a prendre le plus de pta<;e. t( s'i~t avant tout de
créer de t'esprit soi) qu'on ie eree pour i'attrihuer il !'etre
réel ou mytitique que le saeritiee i-oit que, pour
rom-pme,
tiberer une chose de quelque vertu sacrée
qui ht rendait iua-

')mc~r;.itiri~. heu .)\t~)i..r )(').. du


(,.n!r!)in-.idir.)i)i~<)c
.<acr)rt.Htriunhu~nun!).rt.'()t-i..h'.<jh.)i)i.r'M!rus..<<-ict<<
!)t'cr(-t(-.<.Mt').'mt'.<it'm))'t.t't<!uin~n!<.))):t))tu:mi-«h-.(')<)a)dt'r.')r.')m'
!)s).'t's(.<tjUY)'tt()tt')('r)t)int'))!u)t'(t)u)i).t.)ti!.«'<iu~-<mr';drs!n-n-
nrcs;.fu-rh!t.ju.'in.Uvi.!u.-))r..ttvi..u.)r.tit!m!.sid.'cu)Mi.tcr~-h~t-)M
'sUct!r~)H)<-(f!n)ti))t.H'r:)tu.n.uri~t.tc.))ttt.ritiu))t.
et de vuir ')ttt.-)s!!<'<)))r< ~'t< ()r..dnit.: sur u~ )'<:rM'nne-t.-r,. );)))<'
par
k!t(';Mti.-t-avet'r!Htiti-i~)tt<'ut'))~tn))s)'tswnHr<<)'r.)ii).;(tiun
'm~<)'-wMH-t~ti.'n.«)~<tu't;tsut'i~).,n)..<),““.< .).)'.tn)t-t!r!!
k-<)n.)n.<t<.)u.))rrin.)iYi.)n.))~).j,)i,,nr~<rt)))!)h'.t;))~
:()f~u~n~n)'-r!)t.pr;.rrtu~'pr.i<r.ht~rrni.)~.in.'t)~)).'K ;t
t'-t(;turtt-«)rMtr)n~ir.pu').'s!m)hr..jn.)u~<tn.').ti.<:)r<?')< de ).'<
c<'«!t<)nni..)ts!t.-hti.))e!!))rh!irtr.i..ut,ut.h-)tM<hcuh-<fayuris
;V()y.it~<<tith.M..j.i.s.j,j.~i.)n.H~.t).u"<<< Il,
'-h.xt.f'h'.)
t.t.<.r:mt\)).n~.b))!ti.'u\)t'u)c)nri).~).'s..h)iY~.r~~r.
fi..<)/</).'M. ..)/'t;w~Mpt..Mn.ht.)..)').i.'u).'nnd~id~Mn-
r<nm)~c("<sa)-)-i)).'<-j.t)p.n-fi)ir..<.)tt))h'n.'juij)~r.)itr.mt))(-u)-tr''
n')a)iv<')m-ttt!tn!t).~m-i!M)t!tn~tn.~<Yuy.)!rt.jut~i:i.M'i.p.).:i~)
s.).). Xun.< csj)~r.jns :h)mttnh)u'tn'Npc)'<ra dt.~dit~retu'M fundatncn-
tittfS.
t04 t.XXHK<m:hn.()t!)~t't.)S9)i

bordabte, on transforme cette vertu en esprit soit qu'on


pur,
poursuive t'nn et t'autre but a la fois.
Mais, de plus, la nature particulière de i'objet intéresse par
le sacrifice modifie ce dernier. Dans le sacrifice de cunstruc.
t'on', par exempt)', on se propose de faire un esprit qui soit

tegardiende)amaisot),t)udei'autei,oudetavitiequet'on
construit ou que t'on veut en fasse la force'.
coostruire.ctqni
Aussi les rites d'attri))utiuu se devctoppcnt-its. Ou emmure
t''crâne de ta victime innnaine, le coq. lit t~te de chouette.
D'autre part. suivant la nature de ta coostructioth l'impor-
tancp de la victime varie: setonqu'its'apt d'un tempte. ou
d'une viite ou d'une
simpte maison. Suivant que t'editice est
déjà construit ou à construire, le sacrifice aura pour objet de
créer l'esprit ou ta divinité ou bien il sera une
gardienne,
propitiation du ~nie du sot que les travaux de construction
vont teser'. La conteur dp la victime varie
par cela même

(1
CMUtndMhtMd..ntictndc'-ut))jNrt'<(.'<t)'-))h)!.avMt-Yuy.
ti.ud~i'.A<<<<<</t't<).<<t.;t.)'!tri!ti!M.n.\Vtntcr)utï.t';n<<'
NfK.r/;M)fS('f) «/ ,/ftj; ~,<M.) /,(.<) ~t~M. ~.U;< ~)));/(, <;M(.
:.)t'). ))!'«, X\')).httt'p. :j.).(.tsuftumrc)[h!tu.tiYcm.)tn.«rt~
~M~M~M~t~
t-Gn.tn.[.. ïi~~n-cck')!).<! !iettMt)t')(.~f«t-)n< un !!<-u~-t''tnah'th)ritti
hi~(.)h.mcnt A désirer. Sur h~r.n-~Mn (tes <r)~uude))!trti<
<te~.r))adt.'9Yictim(-d!m.<)ct<t~tfn.ti..n!Uk~.J'W'.w~</<-
~r/<«'rt'('<i<). t;<-t)j«Mt.,t ). j,.t. ,M,y, r,t,,y, /),“ t'o~Mt
A'M''</cr..Yf(/<t,t~.p. :u.–t'ium.rwM.ff(:t,M.. y, ,,M(;f
pm~mh
~;(:MSt)(-CM )cp)!t~(~Ta!.)ix'ttMar~-ncuK-ntdM~'trn'nti'.)n d'une
e!![)C~'c<)'dK'rt)t.jHt.-)..)trctnir:t)))u!))a)'<)ut)t-)t))<)t va~un~s
paraUt'k-a~.)uidn~nt~Tuir<(:<.(cspras<'M~tc<.Mpt-~i<e
c.~n.)f.tM<-chtfurcc.)ui~n'ts<.)i.)t.)a<t)!!trU(-ti.'n.uu))iptt
d<-YK'tu)mmMSurtt'dcdict)j.<;r!tte).<)U!cmt<St)cux!t)!tft)i!)ai!
tuuj..))r.<i)Mr!(Mtt!(c))t'')mr.-<'H<dHsti<-n!!A))t\-i.'titt)c<t.!Uti)x'.rt<;t& il
hn't~tro.-ti..u .)..))(
i).t).-);r')i.-nt-Ue))r..t(.tt-)tr.ntr<-)<nr)s,
t<tu!'t.~iH'tt.-S)U~Ut<'u~.it).<))i)-iU)t!(t"H!!)<'te.<))0-ttht!i('uU MX
v..)t-u~t't!uixhahn..ut~. )).(:. Tnunhun. Me y/t,v.t/MMC..<'n<<)Hy.X(.w-
tark. )!<?.) ))c tt.me f)n't )!xt: )it vh-tnne praire, en seH<ant ses
re.<tt.e~dp~).'unrr~t).))csat)t!~t-)Mft.tttt!ttiùM(-tp)nst<tfd
"tt '-nutmrc )~-nf,t.tt'. – ).<<whtirp .)<;r..t.s(r)tcti<ttt
M pu ite rf-)<etcrd")M
dne~ ntt)r)<: .rab..rtt en des .c~.siuns urav~
rcpamtion .t'une c..n<-
<ru<'t)..n. < d un.- YtOc. puis .tt:v<.t)ir
t~ri'~ifjm-, et se .-unfutxtrc dunt
bn:tt.je!!)-:)sa\e(-tes Nt-rifirt;)M'r"it'M, donner comme t-uxtmissam'ca il
dt.t [.f.<tu)~)it..< !t.yt))i.)uc.<(Yny.
Uutt)mter,.S<cK'/<it-/<;cA<<. ~«y/e.
<fn.<'A'y'u';tM.).V),j).)'.)!i~tj.).
(:(;).<rMt.tf..ft~<'cm).hti<mMi.
vu-tune des t'.d(.-r<-<de t'c~rit )'r"pri~ttirc ns'nRitdeMM.-ht.tf.rMrune
-i'))) du <f.). s.dt d'ux 'juettjuei
.-ft!!de )a .-f.tMtrxction eHc.tn~c. f.es deux rite!! se tMuvcnt
rott.is dan<
Unde \y. Whttct-ttih. <w.) datti! le sacriticc à t~<«t/)<!ft Uudm
tnaitre du fieu durdiMuire ils sunt ist.)~ (~rturi, ct'< p. tt. t5
)9 et p. ij
tt. m'HEKT KT M. M. – t:s-.U .:L)( ).H ~.t):tt)t-)CH )(?

elle est noire, pin- exemple, s'i) s'agit de propitier ieRenie de


ia tcn'e, itiancite si l'on veut créer un esprit favorable Les
rites de destruction eux-mêmes ne sont pas
identiques dans
les deux cas.
Dans le sacrifice-demande, on cherche avant tout a
pro-
duire certains ffïets spéciaux que le rite defiuit. Si le sacri-
fice est l'accomplissement d'une promesse
déjà faite, s'il est
fait pour deiit'r t'ubti~taire du tien moral et reU~eux
(fui
pèse sur lui, la victime a, a quoique de~re. un caractère
expiatoire'. Si. nu contraire, on veut en~er ta divinité par
un contrat. )c saeritice a piat~t la forme d'une attribution
le (/o «( </(' est le principe et, pa<-suite, il ri a
pas de part
réservée aux sacrifiants. S'it s'agit de remercier ta divinité
d'une t;race particuHërc t'itotocauste, c'est-à-dire l'attri-
bution totale, ou Lien le )!AW«««M. c'est a-direie sacrifice dont
une part reste au sacrifiant, peuvent être de re~e. n'un autre
cote. l'importance de )a victime est en relation directe avec
la gravite du vœu. r:nf!n, les caractères spéciaux de ta vic-
time dépendent de !a nature de ia chose désirée si t'en veut
de ta ptuie, ou sacrifie des vadtcs noires'' ou l'on (ait inter-
venir dans le sacrifi'-o un cht'vai noir sur lequel on verse
de l'eau etc. «n peut donner de ce principe ~euerai une
raison très ptausitde. U\, conxne dims t'acte
magique avec
Jequet ces rites se confondent par certains eûtes, te rite agit,

(h Vny.Wift~-nut: <'</). t.
(:! t.c.ts )..)))me..))m)estct-txi'te In tit)c.)(.Jejthtt-.M.wil v <ttt.n-
jnnfi!))~5 r:n-r.)n))))i!t~-t)t(.-n[ <ittn!!<t''nti.-t'
Y..).<!)tair<
k scntinh-ntde
.sctre K.-<)Hitt. d':t\-uir<. k-
rejctt- \.uu K.~tonf direntt-))crx"i'ct)t )«
thcotofficn!! hindutt!
<:t)Ut f..r)nu)ft!t-tt<-r:th'
.)e)'attri))ntif.n (jttediMit)c sa'-hfifmt. )nr«)ne
) '.nk'ttmtjetait <tufeu une p~rt.jt)t'tt-n.).K.. <-t!tit
dttust tttdc\Nti.)m-
(~'finu Oicu j,Ma toui.t.
(i~Ct')!nt )c!isttt-ri))' df ~;t..c..<)t')on!m)tc.)" ht ttihtc.–tjssoo-
bh-ut<n..irt'tt. Hs.iMf~))tt..j)t))renx dat..<)a phfjMt-t dt. r.'tiMi.'ns(vu\
jx.urrto.h. nj.tcob. < r. :Mj.<“;\Vi))t~n. Ot< <-<-«.-«;fK~
.Wf<- '/<~f)//)' /< <:“ j)j').). :<(!.st),j.
(ù)(:a))<tway. ?-<< "<)<«'<;«/«. p. :). n. )t. Cf.)-'m)!pr. f~
~<. )). H. et. – Cf.Maritticr./).'<~<.<f. ~))ti)8, t. p. ~i'. – Cf.
Sah!t):un. //M/«r«f</t-~Mf'<<M <<.Y"A'f~ )). )). :!t).
M ttintbran.it.t-t..f.«if. f.ff; p. ))f,t ~ppr-ht.)-de ces fuib
tes cas de n~yadM<)<- \ir(it<K"!d!U)S )'c.-)u.t).t)t!!d'!tutr<
cn<un n'jjatM)
sur ttnf M.-titue.)tK-)t-'w)))f d.' )'e;u! <'x.Il ;“. un,. )K ~[.
Cf.Knom-r.<<<M f~< S'Mt/'«fM</f/fM/f~c/.t.t,~M/s,,t.j,
A'<AM.</<- ~'<'tt;r.</<-
A(<tMh) ';<'<A<M. )SUS,p. )fi;).– Cf. ~ttirnuwet
tt"y<-r.<t«<«<. /<Mt«;f.«'<.
)!t'J!<,
p. (').
t~C
<A.\xm;.<t)):no.()t:)(,)rH.it')t
1 1 1.
au fond, tui-tnOne. Lit force
par dt'~a~'e est efficace. ),a vic-

ti'"Gse)noutesm'tafurtnt<)evt)tivc,siucot-t)oruito)te,ta
t'etnptit, i'auitne, ht porte aux « te
dieux, en devient i'csprit,
vehicute'

Xou.-in'avon- fait qu'indiquer cuaunent ie thème (tu saen-


))<f vorK'in't'c les dittcrfnts cticts qu'H doit
pt-uduh-c.Voyons
counocut )t's div<;)-!ituccanistues que uuus .(vuns
distitt~UM
pouvent se n'-Uttir ():)t)s utt sa(;d)n;c muquc. Les sucrUkes
i~rah-fs .out ))n'iscB)cut tt\'xt'ct)<;nts t'xt'tnptes :t en point
du vue. Citt-,t's-(-t)ti<'))~ncntuLjfctifs, ils u'fttont pi)s muins
d'importants ctïc[ssm-ies!t(-t-iti:mt.
CMSs:n-riti.o))ttUtdoub[c but.!)-; sont dt.'stim'sd'abo)'daài
p't')))cttt-t.'et dt'tr.)\-ai)iet')a tct'rect d'utitiser ses produits, en
levant les interdiction-, quNfsprott'~t'nt. )':<)second lieu, ils
suutuntnoyMtdcfcrtiiiscrtt.'schataps'juet'oncuttivfotdc
conserver tcut'vit'quand, nprcs ta ro'ohe.iisappurais'.fut
dL'po()iHc-!(.'t(-tjn)n)t.)norts.Lcst-hamp!t'nf!)ït'('ttcnr<:
produits sont considcres coutnte ~'tnitK'ntmentvivants. Il y a
(.'nt'ux un prin'ipu r~ti~icux qui sottuncHiK
pendant Duver.
réparait au jtriutt.'tnp- se tnauitMtuditns ta tnoissou et ia
rend, pour ct-ttc raison, d'un abord dif)it'i)c aux mortfts.
Parfois tn(;n)' on se t'L'prcst'ntcet.' principc f-onHncun
esprit
qui )))o))tt-ta ~ardf autour df:} terres et des fruits:!) tes
possède, et c'est t'ette posse.ssiou<)uicoustitue leur sitiutetc. ))
faut donc f'ciitniaer pour que ht moi'.soHou i'usa;tc()cs fruits
soit possittff'. ~tais eu tnente tptops. cotnnu' il est )a vie même
du champ, il faut, après t'avoir (ixptdse. ie recréer et le uxer
dans h) terre dont i) fait ta fct-titite.Lessacrinccsdedesacrn-
lisation sintjtte peuvent suffire au premier de ces besoins,
mais non au second. L''s sacrifices agraires ont donc,
pour )a
p)upart. des etietsmuitipies. On y trouve reunis des formes

'hf.~r<~u'n..int)'!UHH~thd:m< h-rit~v.~)i.)!)!<ur).)cr'!Up<)ndit:
'n<')~t!tr.t!t.'r!t!(.k.i;;u-r!)ht)J.~H.t..i..ti.)tu)..t)tt-!U)
C~'t..)/M..VJt.ti.).).)"r.).:i.6!. j:ct.t«)))rn)<-
(7'<r.<i.f. tf.t.ui)<~t~j.)~u.h.U.r).tt~.nt
t'it').t('Ht)~t)~)t''r"u)~))-v.fti<)~)i.!(i'r))i~nt.on!<'f'sttr).<uvfnt
fi)fttn')Yi.'tiH!t-t'nn!«.)ttt)<t("'<at!)-rd.h'~t))<K'i)in'.i)t"t.\t.i.-nitt'
aihf,)j.-sTi.r.t.)'))..<i,,t.. )V.t.–)rt-ttUtn~r.'tti..t~)(-).!=<).-ri-
fi<'[-.<u).j<)i!tt't'()~h'tt~'ntc~U)j~t;t<<)'~)iin:n~)).<h'ni)riudn'<:M-n-
)i'divinnt"in'.tndus:n')ijh'<'ditn[))tr!~i.~).ni'ht.«ri~ct')t~)))'rihtrf.
ni')u-u'riti.-t-dn.<rnH.nt.t.(')<L'ttt<h'.)<'t-<.)h<-r-t~f..r)n<-<.h-.
)ii~n!n'r.'utprnt .trc ~~t'i)s'it. ta .-tussi.<)<'
<'rrcrft ~tiH.scfum-<-h~M
lh, Jr,rurrn,
!!a'-n~)U).i))nt<)n't.itri~-v(-r!,tt.))(-t.tt,.Ht't-h..sc.U))j)..))rra,
t'en(-t'tr<)t'ccf"intd''Ynr.atriY'r!'tunct-)K.tsi)i)-:))i'!)).
H.m'M):)t')):TM.MA~S.– KSS.UsL'ttt.K.~CKn-tCH
t07

tt<'sactin<:edmet'ehtes.(rt'stunde5e!ts<)ùt'o)tt)))!;e)'V(;t&
ntieux cette cotnpiexite fondatuentatc du sacritice sur
taquMÏÏe
nous ne sam-tons trop insister. Aussi ht;
pretemtous-nous pas
faire en ces queiqnes pi~cs une théorie ttcnerate du sacrince
unruire. Nous n'osons ptmpr~Yoit'tuutostesexeeptiuusappa.
rentes et nous ne pouvons (tenrouiHer t'euetn'vetrument des
devdoppementsitistoriqm's. ~ous nunshut-m-t-onsattumtysf
d'u))S!n:nticL'hic)tcut)))u, quia [ititdt-jitiohjt't d'un c<-rtai))
uu)n))t't'd')jt.mk's.CesUusucrificcuZt'usi~)i);))st)m'tM!)
Atth-nit'ot ct'tt'hroicnt. (hms ta f~te cutmuf suus le nutn (te
~<~f~«fuu de /~«~/tMt«u'. l,
(~t~ Mtc MVitit)icu au mois de juiu, asla nu do ta tnoisso))
eti)tn-u)ntnem;e)n(.'utththHa:~cde!ibtcs.Ltpt'i))ci[)idMcct'M-
htunif su ))!)ss:tit sur iacruputc, a Htut~ de Zt'us t'otiuus.
Ut'st;.Ueauxct(tit.'nLd<)Jt)s('ssut-un('taht('d('))r')ttX('.Itsn'<
hm'm pas ~at-dus Aturs, un tacttait dus bfMufs;t tttt d'eux
s'!t())))-oc)mitde iautet. tHMH~iut.une p.t)-U<- dt-s ofrt-iUtdeset
foutidUtux pieds le rcstH'. Aussitôt, un des -ucriticatcurs le
frapjtitit de sa hache. Quand il t-tait abattu, un sccundt'actte-
vaK un lui h-anchaut ht ~ur~' avec un coutfau; (t'autt-cs le
dcjt'juithticnt, jtendautquucftui <)!tirav.nt [ra)))"' )<-ttretoict-
pt'cnuit ht fuik'. Apres it; ju~'Mcnt au i'rytanciun (tout nous
avons p.tt-tc.in chah-(tu h<nufct.ut partage cutrc les assistants,
laj)eau)jt:(itt-(;cousu(',rc)np)icdcpai)k',cU'auhn!naiu!i.i
en)pin))c~tait attciuù uuG charme.
Cus jn-athjttcs sin~unot-cs pt-~tatcnt il ta h'K''nde. Trois ver-
sions diuurMntcs t'attribuaient a trois personnages ditMrents
l'une a Uiomus, prêtre de XensPuUeus,) autre a
Supatrus. la
troisième n Thuuion qui paraissaieut bien ch'c les ancêtres
mythiques des prêtres de ce sacrince. hans les trois versions.

(t\[ntth!~(i)..Uv;/<.t/.<Mf/,<w,/<<f)<f'M.j).U)isf).j.–n.!)).)ttitt).
Sut s.j.j.-FiMi't-r.<<. ~i).j,M.t).))(.
JttW.),.
)'r'~t.«"f..«;')fi)t<f/)<'f')M')).)')~.–)~)!t;cL <).)))
sf).(.-ramrH.r,f;r,7.<.).).s..));.)i~.).Y.\itd)Ht<
)e.<)).)p)!~<)i<.<unr.tcrt))t.t..h'uti.)u.).'r.ti!.T.«UM~M tH
)).~as.).).:t.[,m).).t).
f.tru)'pf.f't<'c/«'.<t-/t<V<Auy,,<j.t.
~i\'<Y. t't"~mi!ts.).~i.e!,)~.–)'r).h\r.<'f.t~<.r,,<)j'J~
s'p).h.)).rist.«& ;):<–H.,nt.h~).X.–St)i.)a.iA:~
<}.f,'< – )k'sy.-)t. ~t~; '~yA.
i:!1J'au<,I, ~i,i.1.
(i))'<')ph.)-.t/,<j).
(!t'r)[.h.)f.u.-7t.,)).JO.:)U,–SdK.t.tt..t)).t'tAri~t.<.e.
t08 L'AXXHE tSM
-:Ot;tu).))Ut~t-E.
1-
le prêtre -11-
a dépose t'oiTrandesur t'autet: ut) b'cuf survient,
les enteve: le prêtre furieux frappe le saerite~e et. sacrifie
tui-meme, i) s'esiie. La ptus tourne tte ces versions est cette
dont, le héros est Sopatros. L'neseciteresse et une famine sont
tu conséquence de son crime. La Pythie consultée répond
aux Athéniens que i'exiie pourrait les sauver; qu'il (andritit
punir le meurtrier, ressusciter ta victime dans un sacrifice
semblable n celui <Ktelle est morte et mander de sa chair. Ou
f:)it revenir Sopatros. ou lui rend ses droits pour qn'iiottre
!esaeriti';G et t'onct'iebre la fête comme nous t'avons décrite.
Vfiia les faits ([ue si~nifieut.iis? Il y a trois actes a dis-
tiuguer dans cette fête:ta mort de ta victime; ta com-
munion :i' la résurrection de la victime'.r.
Au début de ta cérémonie, des gâteaux et des crains sout
déposes sur t'autet. Ce sont probablement tes prémices des
bies battus Cetteobtation est analogue a toutes cettes qui
permetteut aux profanes t'usage des recottes. Tonte lit sain-
teté du bit'-a battre a été concentrée dans tes fléaux Le
bœuf y touche: )a soudaineté du coup qui le frappe montre
quêta consécration a passé sur lui, foudroyante, Il a incarne
l'esprit divin loue dans les prémices qu'it a mandées. Il
devient cet esprit, si bien que son meurtre est un sacritege.
Toujours, la victime du sacrifice aurairc représente symboli-
quement tes champs et tenrs produits. Aussi est-ettc mise en
relation avec eux avant ia conservation detinitive: Dans le
cas présent, te bœuf man~c le gâteau des prémices, aitteurs
il est promené a travers les champs, ou bien la victime est
tuée avec les instruments tricotes ou enterrée a mi-corps.
Mais les faits doivent être considères sous uue autre face.
En même temps que le champ, ta victime peut représenter
aussi les )<detesqui vont profaner )a recotte en s'en servant
Non seulement les produits de la terre écartaient le sacrifiant,
mais encore le sacrifiant pouvait être dans un état têt qu'il

(t)HuMh'<r..n).t\:t\n.~s)anh.rtd'A!ni<!te!)nt)ote
d<'tnr(-eu))ff!Ut<'h''c.~Ki-!t't'![scf!tir<;th))-it('uneidp<tM)!t)cct):'tr(!itc.
''J)MtHH)ttSt.n.f-.cf'n/nsc)jm;)<<! Muut'hnni<ss<!))t unef)!')c
dubat-
tn)!p.
.)'St);nt;<').r~prct<'nd~))<'h)!i!<'r;iti"n'h)'b'htin'i!ant{)!)t)t
.ttH))'mtt<h-<)t~t)r)-mi~)dan!!)t-))i)t<.)tat:stuac!tsdt:sub!,titt)tiuudu
SMfi<it-<'SMt):)imt!mxt!Ur!mt)<;s\'t~t<dM.
<iC!tt~.t/f.)</r«-.)i–it«<"«-r«/m;M!)r')«Kr~t.)'M.n.9–(;f.
)''raz('r.~u<H.t.p.3'.).Yt.y.d(-<'x)')ftp))"!ft'rt'')!tir'!d))UK'tt)cgeMedc'
fnaf!:S!tftu)-i.~a"f'f<p.H.)'ium.<«/[).):j.t.
)).))L'MKh't'):T M.M\)'–K..<usr))U:U:)t))-)':); tO!)

devait en rester<'doi~ne. Le saprince devait eorrinef cet état.


Dans certains cas.des
prati'jttespuritieatuiresprenaipntptace
dans ta cerononie. Ainsi une confession se joi~Nait au sacri-
ncf'.U'atnn's fois. )csacritit'eini-)n~)nere!))isait cette sorte
d'expiation. tt p<)H\ut i-epn-sentt'r comme un vcritubte
rachat.C'est ainsi ()ne h) )'.if(ue est dt'n'nuetHu'it''de raf-hut
g6))(''t'ata)'<)cc!)si<)Bdt.')!tC()usutjHnatiunde'!pt-6)))tc''s.Xon
scu)('n)('t)t()))rach<'t:ut[avi<'dc.sp)'oni('r'n)''s'dfsi)o)))f))es
p!tr)fSimi:dc!'anm'nupnst;af,n)!)ison!))I)-!nK'hi8S!)itpnc'J)'t'
ctmqut'nchrcududauirL't'.Onpom-t-idt.tK'm-tUrera~n-m'her
de ces faits )t's)ntt("<<)m')M sacrifiants se Hv)-ent('n[t-eet)x
dans certi)i)tf.'sfct(.'s!~)'airt"i'. Les coups pat'aisseuHfssajtcti-
iier,k'spuriti<'t'et tes racheter, ïïy a donc, dans h'pt'emier
moment du ritt'une duub(eH))ut'ution:~desucraH!,ati))n du
b)6 rL'cottcet battu au tnoyeude ta victitne <;m (f repr~otte;
2'rachat des moissonneuses et des tahuureurs par i'iunnutu-
tion de cette vietitne qui tes représente.

')ny!(\it!m.-<nfr!<i..n)~r<'tp)'!tj)))nrt !)<-)!(<)!«)'-et')'< rrnit'!


<)an'!)t-Tt.H!))!t-.k'Jrrn.<!t)t'tHLU<)M'f..)<fM.«'7;(.M;jOjiui\)/m.
))fttt!!)t)n)t'!)tK'<-uttf<'s!.iut!t)t').)rt'mn)<;faiMitjMrti(.)urit)K-)d<t
)'K<'MM"y<nff;/«i.w.<)'h'.).i.W)'p.U)t).
(2) W('~h!Ut'n.<J'M/nM)t'f<.))).)~-)(.,)j.SttH)h.)).i<M.j).<)!<-).
Kt)n'tmHinh.'n"n'.t'<'ntn'rutt<'t-)<rt't!(ti<!ntr~jwtr'nt<Wt'))))!))!t)('t~t:
H.~)tit)!.h'U'!)rtcr<'t'~tftttutni<')'h'h)r~tf:rp)t)!)r.~)u))s).-)t.h'Mdunt
on y'-utt!!nt))!)tr)t-prcutk'f )!).()..t~"n\))<).'r'-)!(prct)<it-r<r))t'.
et')<!<"<«~u'')rtt-n))<)tw't)!)r(')t.m'~tt'it!<ti!i<n.-c(-(ir<-n)t.ntt)<:
fu'!i<!n<i.; n
rites'!it)t.-r<'nt.<')'ri):i)t('<'tttfn!ttit'tMditrs<)it)'t'<'tt['i)vn
ahn)')t-m(-htun's<tt-tttftmturcUeht<:<ttt-~n)t)R'!n-.
(3) ).)~ij;nti"n de s~'riticr ht t'a~tt~th'rtm~tuujcr )'!)t:nf'.m, d'an-
p<))-tprh'prt-<))ir)-!)ff))it'y.))))t!th.-U)t.)).tQ.n.f.jL)t')t'!t)ri~!i)r~H!!c.
n<eM(p''r<u~U~d!nMh'rUutdht')!r:u')ttt'.t)cH~n~<)!Uts.[<!t'i~'<i)'<t<-Ktt<t-
;<t'<<f//)fM<<.<.<Ut)di'-ph)sh.in.nuHstn~uY.))~)H).)).!rt-ttt:tr.j)tah)t.'d~r.t.-)mt
p<'r.<"))n'-i.nn')it'dt't'hw)t)(')m!i\itt)).i)'h<f!unint'~)<')iett.')m')ni
jtHt'mitVf[rt)t.t!).Hnf)ntf))!t!mtdt'!iatHmxdnr)r<'<nf'!n)).'(t,.)),.)<
(A''<f'HM<fnywMttt')fjt)'i)yft')''tt))~))))rt'h-)~ r.'ttuit)<').)'/<.<<)). Y))).
~,<)jph).<u)).)irc[)h'<-ttt.-)'<')thnt<))t!)itrcf'r'<t~U.u.{
u ou <r~u)t nt.!)H<.nt <)~)an'n-)!).!nit'.<')t:h'nn)<t jttat'c sur M t~tc
<<(~ \'t)t, (!)."n <.c!u'tc Kmsi.dtt te HriUttMtm. \'nmn~. dK-u <)).'
f.~Mc
de )at~<tf~. ?..).)).?),).
(t) V<')'. t'ansaoia' U, ~Tr~nG~ rf. Fraxer./'«M.<ft't<'<M. ))). p. ~!9 ii.t.t.
– t'Ms. n), )t. )2; tt, )!. )": )! 7 Si~rt.-). – t'<-ncr..<<«// <(;r;<7t.
~)M.. p. t-2 s').). – Cf. ~(annh:trdt. ft. )t'. t.. ). p. 2(t). – )-'r:n<r.
<;<}<)<. ttunt/t). U. t)t: – Sur )'~ )nttf!t ))M f-tt' t)c h Hoti. Y' (:r.kc.
/'«/ tt''t" M. /('M-/f')'t'f.Nr~)'<M.~(/ f), p.:U:i!!fpj. –(,u j'un tr'~n-era
cites )tn n'rt.'tit) txxxbrc t)'c'jt)i\t)c'nts. – Xais h' rite c<t
t'~tontt-xf. <-)il
.c!tn'rtp'sit)tcfp:)'i)y!iittf't<Mrtuutun[.imit!)()t'ntnaj;)<[t)e<)f)ah)tte
fUM)U''t)t'de!!bun)!<'tdM))tn<)vai<espt'!t'
U';).:) )t't:cn<ie)ftar(p<een e)M cp roncK-rc ~Hasi ctpiatuirette.tBt'uphonm.
HO ).<XHK'H)).')t!)~rH.)!i'

Pour h'sDipoiia,tes dueutneuts ne font pas idhtsjotta une


communicationentre te saeritiant et )a victime avant ta <'(m-
s"pratit)n.t))ise)ie se produit après: e)ie est reatiseeparua
l'ppasconnnnniei'ffui constitue une nonvette phase de )a
cérémonie. Apre-:que )es saf'rifieatem's ont été a))'!ousde)eur
sacriiene. tes assistants peuvent user cotnfunniet'. On SRt'a p-
pt!)h'(jtn',d'pn'<: te nn-the, ta Pythie )t')('nr!t\)it''ons<'i))t'
L'n~t'tmunonhrt'de s!tt')'i)i''es:)!:t':)i)'t";sont suivi.(t'une
contnntnit)ns('m)ttid))f' P.)!'ceUf'cotunjnnion.tes <)('j'itiunts
d('st))))o)i!)p!n'ti)'ip!)ie))t<'t)!)ni)tt)t'<'sit(')'e('()t')!tvi<')t))te.))s
rece\))fntun('('nns)'et'!)tn)n:)tte))uef.p:u'('eqn'eHeeti)itp!n'.
t!))fec<'t()u'un('p!))'t)e()n)Mf)u{t't's(;)itit)t!)<'te. )))\-<'stidu
tneme ci) t'!tt't('t'e'!H<'n'i<)u<')RS<;)K)ses dont i)~vou)!)i''nt user,
itspouvitit'nt s'en :tp)n'o<'hGt".C'est p:)t'u)) rite (te f't'~ent'e
qt)eie''K!)fr''sdeX!tt!))('t()uZu)u).)ut)':epet't))ettentau
d~'hut dp )'ant)t'p)'t)S!)~f(tes nnuventtx fruits: ht cht'!)'d'une
Ytetit))).'estcuite avec d''s~ridt)s, des ft'uits et <h's)e:fu)nes.
Lpn'ip)]tnetut)peuda))st:)))"(t''hedeet)!)t)ue))<)t)))))t'ct
cettu <:omt)UUti()tt le SHuctiticpour toute t'Hnnee Lu com-
muniondet!) Pi'tqucavidttes mêmes resu)t:)ts'. Très souvent,
d:t))s)(": sacrifices';e)e))resavant le taboura~ on donne au
laboureur une part. de ta chair (te lu victime~.Cette contmu-
nioo.ii est vrai. peut paraitreinutije puisque te sat'rifice
preatabte a déjà eu pour etTetde prnfaner lu terre et tes crains.
t!se)t))))equ'nyaitdouMce)))p)ui''eti)pstpo-;si)))e,enetîet,
que parfois ta <o)n<nut)it)nait sutMa obtenir )'enet désire.
Mais, en ~tu'rid.ette succède a une desaeratisatinn. qui
produit déjà uuejx'etniere profanation. C'est ce qui e<t très
seusibte dans le rite tmidou des )''fn<)t<M<«~'«. L'orbe est

d,M. t'~rnct!< t-ttt.'h. Smith. !trt.w)'t/'t'<' A't«'</)'a


/<f't/'t«~f<'ny\u)f't))ttnf'ttr\iVKn''t'<)t'!n)'«t))tj!uni~t)tut<)«)')t))'.
~t'"rph\rc.r.r<
M!M.'tnnh~nit.)' A').)~Fr<u:er.M M.,)).)).:).)'?. )~!
n~'tcad.tit.Kut.t).
(~
f:f.)-'M:r.t.
M..JH.p.').;).23, :t).M. 7X. 7: 7S, <-(<
(5))-'ra!!cr.)).)'t.
:'it.M)h-)tr<-ux n'(H-tn-cnt mander <tc fruits de )!tT<'rr<-j'r"nti.<mt
d'tHt)it')tmnM'-)MM~)uc!!t;U''<){Mau.J'M.Y.)us!jq.XX)V,)u~)().
.<v,)X!i'~).etc.
)7))''t'~er,t),[).~).
~)))'!)j;)'('<f)'texte'fC!!jMr.!)e!<: la Pythie. nf(')!)t))<:))i('n~H<:)x
conunuaion «it t'tp rctatb'cment Bto'Crojr.'tt'urpt'/MW !t!?f)x!).
)).tH))HUT):TM.M.\rs<H<U-.t-t)t.):U:)U)-H:t: )t< J

consacreaYaruna') il est s!tnourritur('Lt"!(-)-('atttrt's autre-


fois. dit le mythe, en n)!))~erent et elles dcvinreot hvdro.
P"t"Cest}!r:t(;G ait rite dont nous
attunspartcrqu't.)~
~aM'erentAœdanKer'oi<.iptt<)uoii)(.<)nsi~K,,tre
"utrt-suttt-andps'.dt.ux prêtres f.~t. ave.-des srains d'orne,
t'eux taurines
qui unHaf.)r.nL.d..nb..)i..r<.t d'une brebis.
'~s.M-nhantets<)f(.nnn(!t)tt-tt<.nt.iepr<'t))ie)-surtabrebis.
"'t't'-e sur je beiier. des tout~ devine qui represententdcs
se.n.set destesticutM.t-n aussi
itraudequi.ntit.io~ ,,os-
Stbie\ Puis ou fait
iesa(.-ri)i.-e;un..part est:,ttriLu..(.& l\
\Mru).)Uf)iusi (;).(. d'autrt's (tendes d'ot-!t.).:t:.tm-s on
tnm~esuknnGUMmcnHercstt. p. )e sacrifie. on .corte- Il
Vnrun:t, OM)~)hnine. on (~barrasse cf-nx qui mHt~pt-ottt
i'or~cdt) < iien qu'iijutk'ntitsm-cux. Pui~o) Mitnneutttce
quirested<'sfitrurif)<ot)!)))s<)t-h(')'<))t-itt)~t)t('dci'()t'Ke.
L.' cmntnuttiwt st. snt-ftjfmtp donc nettotx'nt à ):. dt-iito-itiisa~
tton. Dans t'e cas et dans tes (.-itMsi))ti):)i)-('s.
on ct-itint sans
doute ftuc ):) itt-ofanatittu n'ait ct(. in<;tnnp!)-tf. et
))uc, d'autre
part, )('Mac)-ifi:tnt n'ait r('<u qu'une dct))).c'')tswratt<)ti. Le
sacrificm'tahtitun niveau Gt)t)-e la sainteté de
i'ohjft il mettre
en nsa~t' et cpjtc du sacritiaut.
Mais dans les sacritto's dottt te but est de fertiliser la
terre
c'est-à-dire de lui infuser uue vie divine ou de rendre
plus

();Vn; S.).tYi.~<)(~-fHf, p.): n*:).


')D(.tt..m.[Hritt.tMn..)t)-)-i)urMd..Y.tn)ti<t..
(3'«.2.).-V.S.).i.j).):,)i.)t.t.)t.tc!:tcir.H.t<!4)
n~~n~t~t~
r. r.t..s .“ f..nt ,< h .muni. t-nn .). ,“
dcnt. a.. hn. de <a .ti.).rri)i..c ;“.“ Vu.. ,,). h. t p.
~~C~tUMC~t~h.U~ Ii
.reuv. ).v,o .).. h. f.d.,)t..n.. T. h. f.t- ~n.
terc purtt.cKt.'tr.' bten ttt~r.).
tv..v. ,,), ).!U)t.)). )t)) ) et 'j,

fuilre de rir.tp. pruvrut "!re


fau't',?.1~ ,rz7.\'lll, :i, :I:i.

,n~M<
~< f' r'
cf.rc
<t.i,ur)ar.i..n~r..s~aniN.M t.-u-
a-tue) les .c.r., d.)i.ut .ht )h.n de \-w.a.is il n'y L'
tMtc;.f.nM.t,ur.-cp..i..t~-t .).i.k. rite nithK.n
M.~ .tn.K. n~.h..nnm,.i.,uc tic ).<j.,it.).. )-c .f. r. f<j
e.st .ht .,“< ~.)j..r v,.r..H. vi.s.Me et il .<~ t :tn' b<
?' 'e 'it M. ).cvi.
n.~ <.
"t! t' "Mniticnti.M pour
'foc n')M!!pmso.u)!! la 'x.'vei..j)j)cr.
(6i.tt.a- ()'.«.. t.6. !):.
(~Mttnn))Mdt.))'.f.A't. ().!<() s.j().
'AX\St)(:tut.t)!!)~).'t-)(!it

active lu vie qu'elle peut avoir, il ne s'agit plus, comme pré.


cedemmcnt, d etiminer un earucteresacre il <uutte commu-
niquer. Les procèdes de communication directe ou indirecte
sont donc nécessairement ituptiques dans ces sortes
d'opéra-
tions. H faut lixer dans le su) un esprit qui le féconde. Les
Khonds sacrinaient des victimes humaines pour assurer !a
fertitite des terres; les ctmirs étaient partagées entre les
ditferents groupes et enterrées dans les dtamps'. Aitteurs, le
saon de lit vietitne hmnaiue était répandusur tu terre'.E)t
Europe, on d'j)u.-<edans te champ des cendre. de lu Saiut.
Jeun, du pain t'enit de lu Saint-Antoine'.des us de Mtes
tueexil t'aques ou .'t d'antres fêtes'. Mais souvent, toute ta vic-
time n'était pas entptuyce de cette manière et, comme dans
les Hunphoni:).les sacrifiants en recevaient tenr part s. Par-
fois même elle leur était attribuée tout entière. C'était une
tacnn de (aire participer te tabom-eur aux bent'fices de ta
consécration, et m'~ne, peut être, de confier il sa ~arde les
forces qu'il s'assimilait et que, dans d'autres cas, on fixait
dans lu fhantp. t)'aiHeurs, ptus tard, on semait tes retiques
du repas. lorsqu'on ensemen<ait ou tabuurait'. Ou bien
encore t'xn partageait nne autre victime, nouvette incarna-
tion du ~enie agraire, et t'en disséminait dans ta terre ta vie
qui en avait été autrefois retirée. Ce qu'on rendait :'tta terre,
c'était a la terre qu'on t'avait emprunter Cette correspon-
dance fondamentale entre tes rites de ta profanation des prè-
tnices et ceux de la fertilisation des champs, entre les deux
victimes, a pu. dans certains cas, donner tien a une véritable
fusion des deux cérémonies, pratiquues aiors sur une même
victime. C'est ce qui est arrive pour te- hunphonht. Kth'ssont
un sacrifice a doubte face cites sont un sacrifice du hut-
tage. puisqu'ettes ''ommeneaient par une onrande de pré-
mices, mais ettesont. également pour but tinatta (tirtitisatiou
de la terre. Ou a vu, en effet, d'après ta te~ende. que lu fête

(h M'c'phers~n..VfMtHr«<h ..y .T<rf .'M/Mt/w. ;). )a).i(j<). Cf.So-


ottHct:du ))rt'))f()!m<k'~rtnuup! <;t<M.«.. )). ~u,K).H.
(2)~)~nnhMr<)t. «'. A' t. p. ~i:
(3))hhht'!U'n..M'tM<M(/<.<f/tf'.)f't)r/tftt,
(')< p.
(~ f)~t)'-r.(.t')«/. M~t~.< ';)')< )?" t.
(!i~t-'Mcr.'M. «.. U. p. ~), s<).)..t:i. tï s.)<).
(t!)~hnohardt.«'. 7- A' ).?. ?0 s.)fj.– fr.)-. '~M. ~t., t. n. 38)
Sf-t.
(7)Legénievivaitt'hh'era )tt fertue. t-'n~cr.(t'uM.«., t), p. t<i,ii.
)"H!'Tt:T M. MA)-.i<.–):.i.<At-))).K~(:)t)n<:K H3

f"teta)))k'pour mettre fin il une famine eta une sécheresse.


On pourrait même dire que )!(communion faite ù t'aide de la
chair du bœuf a, e)it.'aussi.ce doume))ut:pe)'mettre ta con-
sommation des nouveaux srains, donner aux
citoyens une
bénédiction s))eciaie ;)our leurs futurs travaux agraires.
Mais poursuivons j'ana);'se de nos données. Xous bûchons
"utroisietnc moment,de notre rite.Sopatros, en tuant iebo'uf,
avait tue t'csprit du bie et te bic n'avait pus repousse.
D'après
les termes (ic i'oraeie. le second sacritice doit ressusciter te
mort. C'est pourquoi on empai)ieiebœuf:)e bœuf empaiite'
c'est le b'tjuf ressuscite. Oni'atte))ea iaehiu-rue: le simutacru
detab()umne()U'uuiui fait efteetuera travers le champ cor-
respond il ta dispersion de la victime (-f)exiesKho~d- Mais
il faut remarquer que i'existence iudividuetie du ))Hjuf,de
sonesjtrit. sun-it.et il ta consommation de ses chitit-s.et &
ta diffusion de sa sainteté. Cet esprit, qui est ceiui-ia même
qu'un a retire de ia moisson coupée, se retrouve la, dans ta
peau recousue et remplie de paiiie. Ce trait n'est pas particu.
lier aux Houphouia. Dans une des fêtes mexicaines,
pour
représenter ta renaissance du ~eni'' asriur)'. on deponiHait ta
victime morte et l'on revêtait de sa peau celle
({ni devait tui
succéder t'annec suivante'. t-;nLu!:ace,(ia fête du printemps
nu t'on enterre "iemo)-t.),c'est-a.dircie vieux dieu déjà
végétation, on pntÈveta chemise du mannequin qui le repré-
sente et ou ta porte immédiatement '-uri'arbre de mi)P; avec
)Gvêtement, on emporte i'csprit. C'est donc ta victime cite.
même (juit-enatt. Or cette victime, c'est i'ame mente de )a
végétation qui, concentrée d'abord dans ies prémices, a été
transportée dans )a bête, et.<j[uci'i)nmotationa.de pius. épu-
rée et rajeunie. C'est donc )e
principe même de ta ~ermina-
tion et de ta fertilité, c'est lu vie des
cttamps qui rcnatt et
ressuscite ainsi*.l,
Ce qui frappe surtout dans ce sacrifice, c'est ta continuité
ininterrompue de cette vie dont il assure la durée et la trans-
mission. Une fois que l'esprit est dej~e parie meurtre sacrt.
ficie), il reste fixe lit où le rite te dirige. Dans )cs Houphonia,

~C~K~n~J~r.n)~
(tribu!)c!'A)tfU).
–))~.t. n', ).-rit.r.(;K )),).. ):!<c!)ine'.
/9t,~j!u.p«urt)<us!)};<dntt)<'mMi:t-))rc.
(~))-'MKr.<:t)M.«.,n,p.
(3,/<),p. a.6.
fi;/<), (). ~7!if).j.
H.))mM)):tM.–Annc<'s<!<'i~)..)SM!.
t)t ).<\Kt:~(.)~).t~tt:. )'<

i) réside dan~ie mannequin du bœuf ('ntpai)h'. Lorsque )a


resurreetionn'etaitpasti~urt''cparuneeeret))<'niespt'cia)e.ia
cunscryati'tud'HUt'partie ()<')!<vi<'tint'"t)u()c t'obtuti~t) attes-
tait ht p'')'ist!mc)'t't).(p)'t'St'ncct)ft'mm.)Ui)'siditit en GHc.
A)to))!('. on ne conservait pas'!eu)e)net)t)u tête du chevai
d'octobre.mais encore i'on gardait son san~ jus([u'aux t'ati-
)ies'.Les<'endt'e<dnsac)'iHcedesF''f;('<t<«'<;f' étaient e}fa)e-
tnent conservéesjus([u'a cette date'.A Athènes, on entérinait
ies restes des porcs sacrities anx'i'itesmopitories Cesretitjues
servaient de corps a i'esprit de~:t}:epar le ~critiee. Httcs t)er-
)nuH:)it'Htde [ciiuisir.dt')'utHiscr.tnais,d'<tburd, de h-con-
serve)'.). retour ))!riudi()ne du')crH!ce.!tUXt'))')())H'soH)a
tfrrc-t'd<'()')uiH:tit,aMUt':nU!n'()uttnuitt''d<'taYit'uatm'<'))p,
<u)"'m)<'tt:)ntdf)')C!t)tspt't'tdt.'nx<'rtcc!u'!n'tt't'p8acrt'-<)u'i)
\'i)V!)iti)tt<'n''tMconst.'nTrt't({ui.)'i)nnc''tt':))))'t's,t'e))at'ai!i-
sait dans tt'snuttvcHuxpt'udtdt-du so) pour s'incarner de
nouveau dans une nouvcth'victiux.
La .suit'*des i-acriiiees unraires pre-'ente ainsi me série
iuinterr'unpue de t'om-entratioos et d'' dinusiuns. Aussitôt ta
\'ieti)nc<tevenue esprit, p'nie, ou )a partage, un )a disperse
pour setner ta vieavec eUe.Puur que cette vie lie se perdepas~et
t'en ri-qm- toujours (t'en tterdre un peu, témoin l'histoire de
)'e)')p.<a i'epaute d'ivoire~, il faut ta rassembler penwtique-
ment. Le mythe d'Utirisdont tes tnembres t'pars étaient ras-
setnittes par )si~estuuei)ua,[e de <;erythme et de cette aiter-
nau':t'. t'om' euncture, te sacrifice contenait en lui m~tne,
abstraction faite du retour regutier des travaux agricotes.ta
conditi"n de sa périodicité. Aureste. e))eeststipu)ee paria
te~ende qui rapporte )'instih)tion de ces sacrifices. La Pythie
pre-'criv.'titia répétition indt'thue des Houphonia et des autres
eeremouiesdemOue nature. I.'interruption était inconcevable.
Hn un )not. de nteme que le sacrifice personnet assurait
la vie d'' ):<personne, de même )e saerincp ohjcct.it eu ~encrât,
et le sacritice agraire en particuiier assureHt ia vie reette et
saine des citoses.
Mais.ettseneraLteceremonud des sacrinces agraires, dont

)tH-<«m.)\i!).–t'r..p<;r.<,t9.–M:tn)th!H-dt,H'.f.
A')).i)i~).).M'<c/<[..tS!t.
(~'hi.).M.tV..t\r,:i'.).
t:!)''r.~<:r.M.H.jt.t:).–)t~t.Lu'in<t/<f'M..UM.<)MO.
p. :tis .oj!).')' huhttt' – Hf. <'uUed'his a Tithurt;!t,
yfy. p)t)sh<tut,
n. ).
)). "L'uf:)t)n M.m~.–):.<u ..)-)<).Hs\<u)')':t: n~11;
"eus venons d'anaiyser un type, it été
surchitt-se de rites
nccessoires, on bien denatnrf suivantt'tntct'()t-etation<)u'ont
pu recevoir te))es ou teHe.sde.sespratiques, tis'yfn~c t!t'ue-
'dément (tes rites magiques de )ap)uie et du soLit:onjioie
la victime ou t'on répand de t'eau surette: le feu dnsacriuce
oudesfenxsjh.eiauxrejx-e-ient'-nttefeudnsuieit'.U'autre
part. il est an-ivt:-<;tn'ifs rih's ttL'd~~o-ittisittion dt' l'objet,
dusact'itim~ panant uot' j~accprcputxttit'nntc.h't'itctout
t'nUt't-)wnv!)H[)rcttdt'c.<'()mm(.'t'ittUt)nt~M.t-'r:tMr,ict-iu-:tc-
tfn'd'tHt\'t''ri(idjics:~ri)i<('('x))iMtutt'('h'<"s))t'it.duch!unp
'tuiiiOt'tititd't.tvicUmuyrt'~titiUMCiipëM'sd'uuboncftnis.
sair(".Luf(:~ci~)-!tir'dcv('t)i)iUt)tt'~tudn/~<«.Suuv<ut.
''n tH'ccc. tes u)yt))L' (jui r.tcotttiiH'nt )'in:;titntion det-fs fêtes
les reprcse)tt:)it.'ut.(''<)U)))t.'i'<'xt)iittiuu
périodique de crime!)
<'ri~iw)s.C'esUec:)sdesi:t)Uj'i)(H)ta'. ·.
Ainsi, d'un seu) s:)C)-i)i''ei~raire.t'jnte une musse d'ciîets
peuventsurtif. La vatem- de la vicUtned'un sacritice soieullei
pt:tit tet)< la f'Jt-et'expansivede ~cuttsecraUum't.(i).si grande,
'f')'i) était itnpossibte d'en iitnit'')- arhitrait'Gtnent t'eOicacite.
La victime est un centtcd'atU'actio)) et de rayonnement. Les
chu.scs <)ue le sao'Hiecj;uuv:)it tuuctter recevaient leur
p:u't
de sou inihienee. Suivant téta), ta nature tes besoins, des
personnes on des objets, les euets produite pouvaient dif-
térer.

V
I.KSAC)UFh:):OL'tJ)HU

Cette v:)!<?m'sht~u)i~re de la victime ?tpj)!)r!)it(:)!U)-cm<'nt


dimst'om'dt'sfonnc.sh'sptusachcvft'sttt'tcMhttiontiisto-
riqucth) système s!)cri(i<')''):<iHL's:tf-)'ifi<dudieu.C'['st.nn
e)tct,d<msiesact'ii)Ct'd'uut'pt'rso))ncd'vi)R'()m'tauotit)))du

~)~y.tnnicr.r.< !)!!).<.),;).AM.))/f. x\'f)~).),j


(;<<M.ft.t.ji..m.
Ci' t'harmukcs?'A'tt-t!/ff~, ftitotituns. ()'). '.<«.w/t.. \'). )(. )~ .),-wi
.tttt')nu:~tar.)))f)rtit.j).t!)t;M.tnnh.[n)[..U~/t.u;t.A..j).);t:j).
~(:r.)f-sThMrt"')ie!)Mpmti<'M<)<')<un..r.d'AM')rni:~e.r))ppc.U,<
~h~A~–M~M~M
<t~L'tiruth~ii)'!t(ra<.)'!t<t<)).t!2<j~.t.
Ht' L'XXKHSuctuLutit~CH.)89S
--uA
sacrificearrive ù sa pius haute expression. Aussi est-ce sous
cette forme qu~iia pénètre les reiinions les plus t'écoutes et
qu'il y a donne naissance a des croyances eta des pratiques
quiviventencure.
Xous a)tons voir (.'moment les sacrifices agraires ont pu
fournir uu point de departa ceUeevotution.Mannhardtt't
t-'razer'avaient d6ja bien vu qu'iiy avait d'étroits rapports
entreie sacrifice du dieu ut tes sacrifices agraires. Xous ne
reviendrons pas suriespuintsdeiaquestion qu'ils ont traites.
Mais nous chercherons, a l'aide dequetques faits supptemen-
taires.a utontrcrcotntueut. cette forme du sacrifice se rattache
au fond même du n~canistuesMcriticiei.XotreetIort prin-
cipal tendra surtout a déterminer ta part considérable que )a
inythotn~ie a prise ace dcveioppetnent.
Pour qu'un dieu puisse ainsi descendre au n'dc de victime,
it faut qu'iiyait<)uett[u''afttnitc entre sa nature et celle des
victimes. Pour qu'H vienne se soumettre a ta destruction
sacrificiciie. il faut qu'i) ait son origine dans ic sacrifice lui-
tuëmc. Cette condition paraH. n certains égards, remplie par
tous tes sitcriticGs car ta victime a toujours quelque chose de
divin que de~a~e le sacrifice. Mais une victime divine n'est
pas une victime dieu H ne faut. pas confondre )c caractère
'.acre que revêtent ies choses religieuses avec ces porsonnaii-
tes définies, qui font t'objet de mythes et de rites également
définis, ct<[u'onappetiedesdi'ux.Dans tes sacrifices objectifs,
il est vrai, nous avons vu déjà se d~:)t;er de la victime des
êtres dont la physionotni'' était, plus précise par ceta seul
qu'iis étaient attachesa un objet et a une fonction détermines.
Même.dans les sacrifices de construction, il arrive que i'es-
prit crée est presque un dieu. Cependant, ces personnalités
mythiques restent en générât vagues et indécises. C'esl surtout
dans les sacrifices agraires qu'eitcs arrivent a leur plus grande
détermination, tts doivent ce privite~e à diflérentes causes.

~t) )t!mn)tan)t.n'. A' .)<<M-/tf ~),w/tM«r/<'M –t-'rMcr.


';oM<'H~t.)).~t:)<'j'j.n.j).)s.j.).–JcY~n!jM/Of/«~«)n~</«'«;s-
~o)' th~f'/f.~f.– t:r!u)(A))~tt.7'/<fKf.</«/fnH f)/ <hf/</<'«o/' <;o<
x
'-))&[).!').(.–).i'-)jrc';ht. /'<-<f~<~W)c f; in:'«' t'uM-KMf/f.p.
t:jti.
i3!).– f:)))rt !)'hic))n. /.<'<r)'< /ff)«.)M.«t).in /f.'t. /<M<.
f<<«e~
t~. )). p. – )t')h. ~mith.«-n'/x-e in /~tc'/t-/<)/M'</f<!
– 0<f.HMs.j.). «tt~Mt)'M.
.J/ .CMtt;M. il
)). !(. V.t, CuH. 7t)/<'<
<h'cA)'<!<t'/jt.t~.
B'))~~n< )X~t. p. M:').\uus fMiiuutfnut)!!pat que toutsacriticedu Meu
i"'itd'origine!~r')in'.
~) St'M* rc-MY'K'! tvuk'mmcntt':t:Md<:5nnnHMX tottut!.
H.nr))!i)t-t-):TM.)).\rs<. –t:.«..U>mu:u:)U)-h:H )tf

Kn premier lieu, dans ces sacrifices, le dieu et la victime


sacrifie sont particutit'rementttomo~enes. L'esprit d'une
maison est autre ettose que ta maison q))'i)))roteKe.esprit
du bte, au contraire, est presque indistinct du bte qui t'in.
carne. An dieu de j'orne ou ottre des victimes faites de t'orne
dans tequet il réside. Un peut dotic prévoir que, par suite de
cette hmno~neitu et de ta fusion qui en résulte, ta victime
pourra comnmniquerat'esprit sou individnatite. Tant qu'ette
est simplement ta première }!crbede lu moisson ou les pre-
miers fruits de lu recette, t'esprit reste, comme elle, uue chose
pssentiettement.asrairc'. Une sort donc du champ que pour
y rentrer aussitôt il ne seconcn'tise (ju'~u momentprécis où
it se concentre dans la victime. Des qu'e))e est immotce. Use
ditiuse de nouveau dans toute l'espèce agricole dont il fait ta
vie et redevient aiusi vugne et impe)-s')n))c).t'onr que sa pe.r-
sonnaiite s'accentue, il faut que tes tiens qui t'unissent aux
champs se r'achent;et, pourccia, il est nécessaire que ta vic-
time ette-meme tienne de moins près aux choses qu'ette
représente. Un prenner pas est ûdt dans cette voie quand,
comme il arrive souvent, la gerbe consacrée reçoit le nont
ou mente la forme d'un animât ou d'un homme. Parfois
même, comme pour rendre lu transition ptus sensible, on y
renferme~ un animât vivant, une vache, un bouc, un coq, par
exempte, qui devient ta vache, te bouc. le coq de ta moisson.
La victime perd ainsi une partie de son caractère agraire et,
dans ta mente mesure, te ~enie se détache de son support.
Cette indépendance s'accrott encore quand ta ~crbe est rem-
placée pur uue victime animate. Ators, le rapport qn'ette
soutient avec ce qu'elle incarne devient tellement lointain
qu'il est parfois difficilede t'apercevoir. Scute,ta comparaison
a pu découvrir que te taureau et te bouc de Dionysos,le che-
Y!)ton t<'porc de Demeter étaient des incarnations de ta vif
des btes et des vignes. Mais ta différenciationdevient surtout
marquée quand le rote est assume par un homme' qui y
porte sa propre autonomie. Ators le geuie devient une per-
(t)Mnnnhardt.A'o<t<MmuMf./t.HerL.)MiS:U'A\.ct.)h~<.A'<<-A.
–t''raxcf.~o/f/.M..t.)),tci!im)utu))t-!t)t~<f!)i(srit'-s:h\h-ti<«t'.)e
f;<i<'dud<!<t))p. )!ttit'micn-t!<;rbc
pnrt'tftk' )))('mc
num.X<!us
<Mi%-n)t';
ici
teofexjx~e.
~) )! arrivetn')))Cqu'otiy p)fn-v,Mfritu't-bien<:)<'m<'nt~ir<des \'ic-
tuoi))(')!,t'h'.))'mtth.).p.~):j.
':),Mfmnh.)t'.t'.A'),p.3S0.3'i.–)-'rai!t-i'oM.N.,),38)M<).n,
p. ~),t)):<t.)<).–Porp)t.«..)&<<)),27.
ttK
'<HH'n)H).'H.)~)'):.)f.'W

s"n))!ditt'n)()r!dG<)ui!)U)n)"t)).<)))i('on))))cn(-(-!tCxi'!to-d!))w
ia)t't:f''n)('<'))'h-))()rs(t("<~tcst't.)).ss!)(-ritit'cs. C'est itjxsi
<)' ~upcu,t'.t))K'd(.'ta\i)'d(.'s chimtj~dt'vicnt cx~'Hem-~
!mxchi)t))[)s't't<i)idi\-it)u:dis).
M:usAcette
)Jt-t'mi;'t-cc:)n..t.u)n'!mh't.'s'fsti)j<)nh''<Lf
siu'ri(i<(tt'-tftmi)t('.p!n-)ui-n)~n(..u)K't'xa)t!ttit)U()c< vic-
times ([U[h's(iim)i..t'()ir(-t-t('tu(')n.Xn)))))t-t'))S('sstH)t tes
''W'"t'"<'jf'se t)-<)uv(-nU-i)(-<)))tt'('sd''<'t's!)))()t)))-<)S(' «('rente
n't't:tit:)dtnisda))s)'<))Y)t)[~qu'!)j,t~s son suicide sur)'')<')!).
Attis= et
).:s))n)t)mrfu)-t'ut!U)in)t'<it)))~s)('m'tnort d'une vie
()i\'im'.j~c()nstut):)tiundct.t\'i'')-n'Gst!nHr('()u'H)'it!ont.
uncdt'-pssf.i~t-nirt' <[uis')itp(.t)dm". Au~cxiq~un
myU)C)-:)])))t)rhtHt)Ut'h's<)h'it<-t)!ttm~nY!m'nt('.t(.(.n't's
I)arun~crint-),)dt-f'~(.')'t)(.i,)Hjtttrt'dt'sdit'u.(').tit
é~)~nu'ntpr~(.'nt(''<'c<'tntn';uu)'f)')nt))(.-()n'u))'<!t<-)-ificcitU)-int
dint)i~j):m!, le )))('-)nc).ays. i<'rsdc)itf'tt'du dieu
Tott-c.'mj'on tonH~
d.')).)ui))!)itd(.'s<-itjttifs.t)t)).t-~)'c
re\-fHtit ta ),e!md.)'t)n d'eux
:i)d.-Y..)t!))t:dorsritn:~e
dudit'u. )'"t-t!nts("<<)n)<.n)(.t)t.(.tsuHcosh))))f,s'i)ss('Jit
sur
""t'm-(.tn-(.t-v:.itM):.).h-<Tdudk'uk-si)ni~(.s'dcs
prenn.-r.. fruits-. Dit))-.):. ).J;('))d.-cn-t..i.,cdt.))ion\-sus. le
cœur()udict).())H !n'!Htctt'')n!tMit<;n-pi))-)[-sTit!)n.<;t'-(:tit
p)!K't'd:)))s m) .<)tt)uHdfVi)itt'-).t'c:id()n'P)ti)()nd<'
Byb!')spn))))ui<p<)urt.x))ri)h'T)'t't!ttd'Ocf:u)()'n)utHt:'[)!u-
s()ntits)\)-f)<t()!unct'xpt-(-ssif))t)))('Hs)!j:nif)(-:)tiY<<.i)fut
co))S!H-n-Y. )):)))< (.(.<);)dcs s'tt.sistchtCttns-
ciMMnhscurcd('h)V(.)-ht(h)s:)Ct-iiif-c.Latt-!t(-t.p))))(.rsiste
~utt'nx'ntditn-.k'.s rites l'.tt-t.-xptupk'.aJmnt~s, où tcrôh'

!)f:i'.)''r:~fr.tf..).p.:M.n.
C!rn..).. ).“ V. ).r!n.j<ti,.j,,i “),)“.“).. );“,
f)u.')c~.)!tvr<'dAttt..n(.
!i.tn.Mtj.<'),:t.s. -Jnti(~.(~.V.))tt!U
~)'h!rt!yh).i).
i)t"hrr.('7..w..uL/«f<M.

U!<Ih!t\r.))r.<t<t.).)..XtM.
~i) <<.
f!r.f!<~«.t,t<f~M/)\
S!))i!'U~'t.~<M./<ffA,.M,M,/M.jjJj~[;~j

~UrU)r~.fL\.<<r.'r.<f/,t.s~)).)<(.j.j.
tfC<<jt.~t.

~r~
/'t'U. )t. )'–)''r:r.<f.'M;/<mt.). p. ji:t.

t!t')n!i.). ~~)."r.~)i.i.-(:f.).n).)r.i,r. )s.M,


['.3M!<).t)t!!rn~t.~L-Kt-)t!~t]:JtT:)M.)m.5.f-j,
!).)!tHHnT):Ti).Mtr-–):U'.rn).):t:!)H'h:r ))'t

dt'ut'nicannuct de )i)ve~tati"n était tenu par un iiftnnn';


dont Cuftice durait un !)n.<'tcu))!)ne)K;aitaia Saint-Jean, an
feignait d<*jeter te futur/<f'~ dans le (eu du i'u'-hcr;
après cette feinte e.\e<'uti<'n,son prédécesseur tuirejnettait
ses ")si~nes'act''ren!"nie n'avait pas pour etfct d'incarner
si)))))i<t))(')ttt)'~).ui('t-iti)'('.nn!HM!)i(im!<at-)'itit-t-n)~uc'.
–'h', )''tunt(fon)))''<)tt'i) ))')-!)?!)', (ipndcftistin~'K't'tes
d')))<)))Sth'SYi<-tittt('i~)-i)it'< (.'(":f:)its.sut)t)))'<'<'i.n)f'ntde'!
MX~m)) h"4<(t'M.'))m'nous !tvuns)iit :'))))-')])<)!; ti).')i)ccns~'r:)-
tion et tt(;st's(')Ms(nt'('ts.L'Mt[))t'<)s('s!t<'r)f)<'it't)t')t't'Kt pas
:ntt)-<'<')tt)M't)Hf'tar)'n:t)ss!H)<'t'dt')!tvj)'tit))('.S:t(Hv)His:ni())t
t'tnnt':)ss):ct'i:))<'tu))''f')t')t)<'su)K-t'n'm-('f)t'san';ti<i~tiut)ct
dfS)'-[)!))'!Ui«t).A!!tist'ttt'fu)'n~'t)'tparait~u('rc<))n'dMt)sk"i
S!)Ct'ifi<'f's(tt't.)):u')u)()<'i)iisitti(!n,t:)t'()n('<'nt)'i(tin)),t'<'tt)nu-
h'ti(jnd't))t(.'ut'!tc[urcs:)c)-L')a\'tctiu)t;st:'tMUYt'i)H'i~d'uj)
maximum de saink'~(tu~k'teri(ic<'t)r;f!ntisc~t po'son.
)U<K'.
Yuii:'t)i)<-ut)<)itio)t)u''(.'t"ai)'('))()U)'qu<')<'s:)crifin'')udieu
soit p"ssib)'\M:)i-< pour qu'itdcYR'mtp une n'!))iu'.t'f n'est
pi)s.)--cx(tm!)t'()i)'us"it'()t'ti<t(')aYit'tit))).i)f:tUt((n'n:nt
encore toute sa uum)'cdivim'!m)n'))))'n[ on i)t't)tr''d!)nsic
sacrifice pom'd<'venit'victi)mi)[)i-t))~n(L'.(:'t'st (tir''<{))(.')!)
personnmcittioud'oùitesttMttUc~'itdcvt'tiit'dm'ubtcet
u<c('s.air('.<:t.'tt('!)s')t'i!)ti''nit)dis.;<))n)))t.'(')ttn-dt't'tn'sott
une t~jtt'ccd'ctt'ps et utK'vertu st))'nattt~')ift'.st)c fruit de la
j:)erindi(;itt:<k's SHct-itit't' dont n-itp)-et;i'.t''ni<')it ici. Li)
t'))(''titiou de (;ps('t'r<)))<))ti<'s,d!n)'-t(".f[ue))c' [)!u'suite d'une
habitude ou pouf toute autre rais)))), une tnt'tnc \'it-ti)))ercpa-
raissah:)i)aerv)t)iesreKt'Ue)'s,ac)'eeu))sorted<'))e)-st)H.
uatite cuntiaue. Le sacrificeconservant ses etïets'.ccutuhires,
)a création de la divinité t'st)'(t!)n-redes .-acriticcsantérieurs.
Kt ceci n'est pas un (ait accidente) et sans port'e,jutis(tuc,

.\hn.t).U'A')).)..M:
('!)':ut.)).<~rcrt.<),ri)qniYit:)i),):m.:),.<),)r!t').')i)!)p).t-)(')r)!h~L'f/.
~).a;;is.).).<:f.t:<n)u))-.)t.n.A..).p.t~)),<,)-.ttUr..s.'a).
utt)i!Mn'it)ftt).)iss.'m.)!tth't')t.).))~ft).!J.'t.).rtH'~i;.))M'nt\
pr<t))i'')'<rain!):)f.,rtn.~)nt!~)tf:))))..H.rt)n).rt~:ttti)!)h-<
t)M:u)trm"tt)~)!ti.<:)<-dh'U)t.)i.«:)it')'!s.irri)irt-!tj;r:(ir'v.).tin!)~th)(.
.t.~r.<r/<)).)i~iitj~.–Frax-'r. t.).)). :iii:')).),. ~.i)..)q.
–X!u.<.)n.)~<.nt.ux:.)!;Xt.'u.<~))')t.f.(.('.rH)~jt'<'r/t..)~<[.it!
-).y.).!s./h..)/“ )\s.-V. )',).)<). \))L:'0. t. ~.urt!H.us.i!u~-
't.\Ut'-na.t.)~/<Arn<ti''t'n!h'X.-us\:y~f.;e)Wt.)).-ht-L–Suu<K
est .t<))t.tt).-f..n-mt-t))M).)K-h~inj~thr,)hn,)usii.-U))cd~ dieux
tc..t<tt)h;nt)i..))<tit:n. ).). p.ii.
HO ).HH-~c)~).i)'r)i «'s

dans une n'ii~ion aussi abstraite que te christianisme, ta


n~ure de t'a~-aupascat, victime habitut'tte d'un sa'-ritiee
Ut;mh-e<)upa~n-a).apersi-t<'<'tsertem'oM'au)'mrd'tmià ci
designer ieOtrist.c'est-a-ttircie Dieu. Le saeriti<-eafourni
les t'')'mctttsde)a.symboii(tue divine.

Maisc'esU'itnaninaticndescn'ateut'sdemytin'Sttuiapin'a-
chevei't'iai'oration du sacrifice du dieu. Un cU'et.eite adonne
d'abord un état civii. une itistoire et. partant, une vie plus
contiuueaiapersonnaiite intermittente, terne et passive qui
naissait.de la périodicité des sacrifices. Sans cotnptcr qu'eu
iade~itj~eantdesa ~:u~uc terrestre, cite t'a rendue pins divine.
Parfois même. on peut suivre dans iemytite tes dinerentes
phases dp cette diviuisation pt-OKn'ssiVf.Aixsi. la grande
fête dttrifnm- des Kameia, cch'-br~ceu thoum'ur d'ApoHou
KartK-ius,avait ct~ institua', racontait-on, pour expier le
meurtre du devin Karnos tué par t'Heraciide tiippotes Or,
Apui~nKarm'it)- n'est, autre que le devin Kitrnos dont !e
sacrinceestaccontp)it't('xpieco)rnneeeh)ide!!))ipo!ia;et
Kat'n'MJui-memc'ipcornu~se confond avec ie héros
Krios<i(;bt'ner"i)ypo';ta'-t'de iavicUtnc animale primi-
tive. i)usacriticedu i)~ipr, ta tnythoto~ip avait !mt k meurtre
d'un ih'ros et cite avait ensuite transfunne ce dernier eu graud
dieuuatinna).
Cependant, si lu mythoto~ic u utabore ta représentation du
divin, elle n'a pas trav.tiUc sur des données arbih-aires. Les
mytiK'sconservent ta trace de leur origine uu sacrifice plus
ou moins dénature forme t'episode centra) et comme le noyau
de la vie légendaire des dieux qui sont sortis d'un sacrinee.
M. S. Levi a explique )e rù)c que jouent les rites sacriticiets
dans ta myti~to~ie brahmanique*. Voyons comment, plus
spécialement, l'histoire des dieux agraires est tissée sur uu
fond de rites agraires. Pour le montrer, nous niions {{t'ouper
queiques types de te~endes grecques et semiti<tues, voisines
de celle d'Attis et d'Adonis, et qui sont autant de defonna-

« 'rh<~oMpf,fr. m r. M.f. t. p. ;t~). – )'nuMn.))t. ~.t. Cino-


mM!t!U)!)K')!!c))e.r<w~.A'<V.M.[.i!t9.–Cf.t'«.'n<r.M..UK.
m).)').–Cf.jh))u-m)<;k'fend('thtmt''tuef:<'nreit).<t/t..MtM.,).m,
p.:itiMS~t(.
(2)Yny.t)e!!y.)).a.v.
(:t,fM!).):t,9,)f).
(~~ec/f'.c)mt'.)t.cf.He)-u}.!nc.v~).).p.iO)s.).).
t).)U')!Mt)KrM.M\)-S<.-–H-<S~i.H>t:)Hm:H Ht1
tiens <)uthème du sacriHcedu (tien. Les unes sont des mytttes
qui expliquentt'institutiou de certaines cérémonies,tes autres
sont des contes, ~eneratement issus de mytites sembtabtes
aux premiers'. Souvent, tes rites comtnemo)'atifs<tui corres-
pondent a ces tegendes )drimx's siK'n's. jx'oeessions etc.
n'ont, a notre couuiussunce. aucun des caractères du sucrinee.
Mais le thème du sacrifice du dieu est un motif dont l'ima-
gination myttn)togi()ueMtihronent usé.
Le tombeau do Xcus'cn Crète", ta mort de Pau'. cette
d'Adonis sont assez connus pour qu'i) sunisc de tes tnentiou-
ner. Adonis a laissé dans les f~K''ndL'.ssyriennes des descen-
dants qui partagent sou surf. Dans quetques cas, il est vrai,
les tombeaux divins sont peut-~tre des tnonnmeuts du cuite
des mot-ts. Mais le pins souvent, u notre avis, la mort jny-
thiquedu dieu rappetie le sacritice rituel; elle est entourée
par ta tegcnde, d'aitteurs obscure, mut transmise, infom.
ptetc de circonstances qui permettent d'en déterminer )a Vt'ri-
tabie nature.
Un Ht dans ta tablette assyrienne lie ta te~ende d'Adapa*
De ta terre out disparu deux dieux; c'est pourquoi je porte
le vêtement de deuil. Qucts sont ces deux dieux' Ce sont
~«.wx-j« et t;<.</<-j<< La nx'rtde Du-muxu est un sacrince
myttnque. La preuve en est donnée par ce fait qu'tshtur, sa
mère et sou épouse, veut le ressusciter'en versant sur son ca-
davre de t'eau de la source de vie qu'ette va chercher aux
enters; car ettc imite en cela les rites de certaines fêtes
agraires. Quand l'esprit du cttamp est mort ou a été mis à
mort, on jette son cadavre a t'eau ou on t'asperge d'eau.

0) V.t's'-tier, rf. <“ )j), f;<t,M.,Y. c. )t.


':) L< !))( ~)K'M!<tt)t'nt
t'pi~.de!)tttyttti'jnci) ~)i)hirMtk't <-<'rctno-
nics ritueUca. Ait)!!).Cy~ricM M~)))' <ju'i)<n-~it )-tt-.d.m<!!t j<-ntK"!sc.
Mourant <)<-)<)'-txx~t ~j;jn-x, a Antit'chc.(;f.<M '<tMt,
it).<-<<. s<'[)t.~'i.t. VU.['. ~j. Surt!t<it!nmti.,n dut'u!)))~)~j).!))un
contret'yth'm Xd~hM.Y.t-'fMcf, ~«w<to.M. ))). ['. M, ). [).~tt.
(3 Cyritte,.)'/< J.~w.. X,p. :!H.)).– )H. Y), :<.
(4)Mantth.tr'n.H. U'. A' H.)).)33.f. p. )4'.).
t.~)Ocrtuunt-'j.mtn-~n. /< .f. f/r <<<j<in /(t' H~M~ t7Mt/<<.
4t, p. ~S.– Kt-r'txxms./r f'<fM;«/;/<'rCt'<TKtff«'Mf< </t'.<
Mu.«'<;t
~'t'A/M,
inX<'<7.«'/< /)~yM)/ )i!;)i.j,. Mus.j.j.
f~) Hnrper,f' ~<o<tM<x'Mt<<'Mf/<'M t'ottt'<«M«.jftt.J(/«/M(De.
tit~-h. M< :(M.< )), ï, ):. (:r. Stuckcn..t.~«/My~M.)),
Ae/.p. )t9.
(7)Jcrcntiat.Me /ycM/«/)~ </(. ~/</<t,' (.'f.Litpuriticati~n du cadavre
NOM tt! ritue)wdi'jMe,p. T'n.t).
)m L'K):fH:)uLNt,)uU:. «'M

J.
Ators, soit f)u'i))'cssusfit< soit ([n*u))itt'hrt'd(')t)i)i se dre'tt'
~rsatu)nbt',tn\'it'~n:dt.)t.-i.c't.'sH')u\'('rs~'su)'k'ntnu'M
et t!t)'su)'tvctit)))<jui nous d)'tc)'mi)K'nti'(:).ssitui)t't')''dieu
tuot'tat)n('yit.-ti)uc:tH)'.drL'~t:()ts)t')))\t)K'd'Usi)'is,c't'st)i(
'Hsj~')'sn)))()u<t(ii)\'rt't't)'!))'hn'q))i))()()ss<'sut'h'(')'cm'i)'.
ATn'x'ttt'.<hm-;t<'[).-)-ihutt'tiHtt'mptt'd'Hi)t))ttt\'U-.u))(-nm-
)nfn)urait[):)t- mx' f't('!)t))ttn'))<')es/x,):) nxx'tdcs
(tu('sst'si).i)))i~t'[.Utxc'<i!).Yit-r~'s.~U'.)t),;t'n.)u)t's()e
Cn''t<()ui:t\'nn'm<t~ suivantt:).h-:)')Hit))).t!'))i')''t"t)))s une
s~)it)u))'.L'<)~S)'~t''t'tn~'r'suntt't-tr:tt)~)'.)(')!i)s')nt
qui jt)ncs()u\'(-ntu))!h'()!tustt'-<f('-t~()<'iitn)"i''«)n: la ):!))!-
dittinnu<tm)nt('t)(')t')'it)('t'.S()u\-t't)(,m)t's!)))[)))'b))'.<urt'
dudi~'(t'<[ni\tut:')-))Ht))t!))tnut'th'.(!u.t'))d<'ntn');ntsk'
mn)))(.')ith:():tttj!ic()du )'~))uad)-t:m-))Wt))t't-.ft))btt"-s)'(H
pK'dj)!t)-t))t.s.))tt;')i<')',(-'))t)<)))'Ad<)))is:d''<t:t<)t)f'~)ut~'du
saunqmcun[idtdc-<:(h!("<tt)-(!mt')ni~tm'th'ut'
Lamot-tdu dieut'st souvent mi suicide. Ht'n'utcsHt'iOt.'kt,
~t''));!t)-)h:')')'\r'.))'dit')tS!)ndt'-s<ntS.t)t()<))).(T.)t--c'))id()n
M(:ttt'th!t~s'tMK'nU))')tir.s).'ux-n)t''n)<).an)<u-)L())'\tt'i)<itjt'th
t:'t:dt<;<'nmH'-n)())-<(')):t)'um'f<t('t'h!)qu<t''t't:)itun('f~e
(tcfit))t(~sst)t).t.~n)\-H)('t<Mi~~r)'('qt)t't-())t))idtd<<<h'-t'sscs
(]uij)<))-)!)i''nt)''titn-d'Y..<(-st-a-<iit-f.'()t'd<)-t's
«pf'ndm.'s.t<'ttG<Artt-uns,t)t:-f'at('.H~)(-t)c"th<')H~.ht
dc('ss<'p'ttdm')''t:)i)t-;ri~t)m'.)))ct'd('St.))'hy)<)s,)tt-n'du
r:dsi!t'. A t))-))))n"t.-i)<'s':()t[K-)ait (:)):))'!):)'.t:i)!n'i)!<.t)i!f:)i).
le c')n~.t-U)iLu)K'petite <))h'.)ui.!m(;t~n-!<d'u))t')))))))'
ct!m:)i)t:-t'd(.')n!)tnh-t'au )-"i s.) j'iu't de ):tdptnit'rc distribu-
tion; b.)ttu''et c)t:t.s(''c))in'fui. <'i)t.)'-t!)it)x.'))([u<'dims un
vnU')nt''<))-t.<)r(Ht<'{t''t<)n))m-))t-, institut')'. di)-f))), sur
)'<))'(irt'd('):))~-t))i('.ct!titc6)'-hr(''L'(.'n!)tj))h'')t))('ur.)':()<cutn-
n)enc!)it))!u'))nc distribution de Hu; puis ot)f:)bt'it)u:)ittt))o

~P~L~it~p~M~
–t'n)tit'n.<M;d'-r<<.<<r.<jf; ).n.!(.v..)i~t')th'nt')'<)rt!
<t:tn.<my<t~rcs)si~h.'s.
'J.)'.<!<)).
<tt-))rni)-r.t'<< .))<;)<< t/t-.t)'H')).~)).
'i'Urjn. )!tn./i.f/M~<(:f.)tt.r..d.V)).–)),.Y~
~<-r. ).)!.):). ): ::t)i~j,j.–)'jt.(.i..))t))an)).<.(/t.,f<).ft-.
–)t.!<),Sttd)h.;i.).tr~.
~'<).)ft)k-r./fAr;M.)/'«; )!?. p. ~).<j')«,n/.«f~w/.
~t.'x.-tK'r.«.n')t~)).t.j.
(~V~y.))tu'ih'mt,j'.)tS.
't'htt.f.fM')~.
".)!'nt:nT):TM.MU\<–)~)~tt).):su:h)m:t: 1~

im!) ~'dcChfn-iht,oo)!) f)'app:)it.())));) peoditit et on Ccnto)'-


r!'it.))a)ts d'autres ie~eudes. te ttiens'itdtim-nue mmihdion
<t"f)m.'t<{ucfois.ih)teu)-t. C'est )e cas d'Attis)-t(t')':shmout)
<)ui. poursuivi p!)rAstro))oe. se mtdi)a avec nue i)i)c)n'.
C'était so))Vf't)tun fondittcur du cuite uu)e premier prêtre
~"dieudout)e)))ytheract)))t!Ht!a mort.Ainsi.a ttott.fodatoi).
sur)ett)t))))M)u<)c)!)<)m')k')))'t'))!)it))nt<'nK!H')-u.t!)it)))'6.
tt'('ss('(t'At)tt')):t (tu)))!)'. ))('))«'-)))"A:t)iturt'.<')AUh''))c. dont
tes Ptt)t)tcrit'st-t:)i(i)tt<ns(''t's expier <.(mort.)'t:!i)t''na)(-)nc)tt
p~trt-ss('d'A[))"n!).)-;tt)'Mditt-,)c))r'tt-L't)'-di(')t))t-so))t
qu'))))scut<'tm)''))t('~tt')'))))ss!)\-n))s.t'))'t.<)m'K'j))-~t)'e
peut )''tn'.aussi hif'n (;))<iitYi(-tit)H'.u))t-inr!<tt)!Hiun (tu dieu;
!-«uvc)tt,i) se (t~uisc!) sou i)t)i)~c.Mais it\t in uttt'pre-
mier''dHT<'n'nt'i!)[i()t).uu<'sorte ()<'dt''dou))t('m(')ttm\'t!u)tu-
~quc <fc t'être tth-jn et de ht victime'. <!t-!)<-c itcp d(''duuh!e-
)UCUt,)t'd)''tt)Mt)'!t!t<(.'))!)pp(')-t ):))))())').
<st~))m'dmt''rcn<'i:)tit)n d'une !)))t)L's")-h'))uc sont (tus
les )ttYth'tt<n)tiY'pisod('cp))(r!t) est )''<))n))i(t d'ut) dieu
in'ectt)))n<)))s;trcuuun!tutr~di<'u.')'(-)Ksn)tt,d:)))s):)))n-tho-
)o~cb:t))y)()t)t(.'))m'.)('~<'())tti'ntsdcM!)rd)tt<aVff.)'i!)n)id.c'("!t.
a-dir(')cC))a<)s':dcP)'t's(''<'t))!tut)!)).ur~"m'ou)''dr:)~))de
Jop)M-,dt'Ht'H<')'<)phun)nH;n~t-t)ntrc)aC))hn~t-t\d('Sid))t-
<:t'ur~'s\)im)neur du tt.'tdjdj~t'.C'est :)ussi)('(-:).:des tr-n-nux
d'Ht-rt-u)f et fttfindf toutes h'.<U)'))))in;))it-s:(-!)r, d:)n.<.ces
c<'mi)!ds.t"vftin(;u est aussi divin que tt'vithHjuem-.
Cet épisode est )'uue des fonnM)))\')i)())<~i~t)esdu sacrifice
du dieu. Ces cumbHts divine, <?n<'tlct,et)m\)!t')tt:)ia mort
d'ut) set)) dieu. Us idternentdiUtste.sjnOnes têtes'. Les
jeux
ist)))))i<)m's.cutei)resittt priute)ttp:i.C())t)tt)et))<)r<'))tuui.t mort
dcMencerteouiittictotredeTite~esHrSittis.Lesjcux
NMmecnscctcbrpttt ou la mort d'Arcitemoros ou lu victoire
d'ttereutesurh; Honde XemM'.– Hssunt in-compi~m-s
que).
<t~)us.)X.i.
~~t"i'y"str..if),(.).n)ta~it.'it)s~.ttt))~<!
t~~t'.)t..tj)'U)t.<t.u~tt!\)h.)tt!~ri<~td<.).ih-r<<(\M;tt)u-
)KU-t..)..t.s.j,).r.1ra)M.-rt<t).)..).ar't).t..iris..)).v)it-r~-t,
<~ux-o<t)t~t..<(,;n-Ht.r.ti.())~j~)-
~)):(t.y.r/r.M/j,.y.)s.).j.- J.<)).A.j'
'«, /<.<
)n.jiti;.«-tt.
)tt'«')t;f.t,<.jSit)j.
tit:)<'rtu.!n'utnr.u).<)«M.<f: j,.t.< )~ti)) tt.
)'.)'.M.:i~:)f<).j,.j.i;j~
~tc)t!c).f';<.r;)0)~
)~t t.HH<"t:tf!t.OHf~t'E.tM'

_r.
quefois des n~tUM incidents. Lit (tt'faite du monstre est sui-
vie du mariai' du dieu. de t'ersee avec Audrotnede.d'Uercutc
avec tt''siune: ta (iaucee exposée au monstre et detivree par
le itères n'est autre, d'aitteurs. <)uela .~f'«'<f des te~endes
aitemandespoursuivie par tes esprits de ta chasse sauvage.
Or.dans te culte d'Attis.ie mariage sacre suit ta mort et ta
resut'reetion du (tien. – Us su produisent dans des circons-
tances anato~ues et oat te même objet. ).:t victoire d'un
jeune dieu contre un monstre antique est un rite du prin-
temps. i.a (t~tede~htrftuh, nu pretuier jour de Xisan rd'petttit
sa victoire (-uotre Ti:u)):tt Lafête de saint Cem~es, c'est-à-
dire iadef!)itedud)'on, était petehree le ~Havri~. Or, c'était
au printemps ()ue mourait Attis. – Enfin, s'H est vrai,
comme le rajtporte lie;ruse.(ju'ttne version de h) (!cnese assy-
rieune montrait )!et se coupant tui-meme en deux pour
donner naissance au monde, )es deux épisodes apparaissent
concurremment dans ia légendedu même dieu; le suicide de
Beirempiacc son duei avec ieOtaos'.
Pour compteter ta preuve de t'e<)ui\'ideuccde ces thèmes,
disons qu'ii arrive s'uvent (fup le dieu meurG après sa vic-
toire.i)ans(:rimm .)/'«'<«';<. (!<)e))eros.s'etantcndorn)i
après sa lutte avec le dragon, est assassiml' )es animaux qui
t'accompagnent)e rappettent a la vie'. La ie~cnde d'Hercule
présente ta même aventure après avoir tu' Typhon, asphyxie
par le soutne du monstre, it gisait inanim' il ne tut ressus-
cite que par totaosavec l'aide d'une caiite".Uausta légende
d'ttesione, Hercuie était avaie pat' un cetace. Castor, après
avoir tue Lyncee. était tm' iui-meme par Idas
Cesequivatem'es et ces alternances s'expliquent tacitement
si t'on considère que tes adversaires mis en présence par te
themedu combatsontle produit du dedoubtementd'un même
génie. L'origine des mythes de cette forme a été generaiement

()))'tt'd<'X.Mt'-Kt't/u))mt<'n(-t-)t<f))td~')'!tt)H<'c).VoY.))')-
)!<'n.in~f/<<.M7..)).)..2!!)!.–tt't.y..)V.i!s)'j.–Cf./h')'.
(/<</<t'h..)~.jLtM~).
i' Ct~rn)!mt-)tnK'au. )tt';ti,XXXtt,p. SX'
<t<-r..i)'t~t('t..
(:!)Ett!;t:ht:w<ci).Sr)u)tK'.t.t't.t't.
f4 Cf. ~y~n<v))!)rU:'n'i.f/<w/<'<'<.('<M.)n,)H)ur)e mythedu
ht'r~s<')td~r)niet )' <ui\))''nt. – )h;tn~mctndrat~n)))c f'puiittapri."t
'!a)nt)'«tr.'t''d'')«.'n\'rtr!t.~n))icnii'<-nf~it,ct~).at))t''tt)e)<');ent<e
e!tMt'"nt<;ed<ittm.ctt'.
(! Hu'x.'s. in Athen~c.IX,M. H.– Euitathe,/f., t7<)2, M.
,<i)hy);in.hU).,)!u.
tt.)H'M:MKTM.M\t.–H<.<[S(Ht.Ks.tm:t! 1~
oubHee itssunt présentes connue des combats tneteuroiogi-
qucs entre tesdteux de ta tmniereet ceux des tmn'hres ou de
i'abtme'. cotre les dieux du ciel et ceux do t'cnfer. Mais il
est exti-Onement difticite <tedistinsuer avec netteté )e carac-
tÈredf chacun des comhitttunts. Ce sont des êtres <)e tnOne
nature
th)nH!nH)T'runci!)Hut),:((.-t'i<)c))[('))L'(').inst.t)jt<)t)p!n-.
tiettt.&['ittt!)i!;[[tidiunt-('Ui!;it'tt!.('.L('Ut'~t-('t~tp[Mt-i(itp(cine-
mt'nt dans iu ~mUx'-onassyrict). Asi~tturcmi)n)nh. dieux
st)h)h-cs,sunUfsn)i.<)csAnnu))M)tis, les sept diuux de
)'ub:)n< XK)-s.tt<)nc)'on!t))()M))M()nc)()U('(o)s(:ii)i)t,'diHudu
feu, porte uittem-s nu nom de moustr'' infMt'nai.Qn:)ut aux
sept dieux de t'ithhtn', il est.dinicih., sut-tuu~duus les tnyU)o-
to~ies 'fui suot'fdf'rf'ut a ta )nyHtoto~;ic assyrit-nm-,de les dis-
tinguer des sept dieu\ ptanctain'.s, ex'cm('u)'s des votuutes
ce)cstes\Hictta\'anUt.sy))crt-tisn)Hs'c<).t-o)nain<)ui faisait
dust)(uittm))a)H'et!et.\d<'s')<t)-a))))r<)<')taiH)H))radeP)uton
cLde T\-p)n))) )cs tabtcUcs assyt-mnncs
dtsMU'nt. <)m'Marduk
gou\-<'t-t)G t'ithhnc'. ()nc Cihi), )(j feu', et Murduk Jui.o~me
souUHs de tHb!n)f-.t-;n<;rf.tc,k-s Titans qui mpttaicntàit
mot-~t)iut)ysos ('taicut ses pan'uts"U<m's. )fs dieux
cttucmis (''tuiuntdes ft-ct-es,souveat (tes jutucitnx
Quchfue-
fois. )u )utte sun-en:)it t'utt'e un oncte et sun uc\-Gu< au mûme
eutt-eunpft-cctsonms".
A défaut de cette piu't'nte, uucautt'erutation unit tes acteurs
du drame eUnotttrc tcm- identité {uudittnentaic.L'Mnitnatsacre
de t'ersee n Seripitus t'-tait te crabe, je x~x:~ Ur le crabe
qui, dansi:j)~<;nde de Seriphus, etuit i'cnnenndu Puutpe, se
f) Cf. L'm'r.< ;“ <
~K.M").)~<),t)).p.)).s.i) –[(-")?
~nmsjuM.tftAn)m)tak~K.M)!<i.)-:t.t..tt).f.urtri<T.)..s\t)unMk)!
<)Cf. ~<<VnH;<f.,L.~rr.-H:Mrhnirkcr.r/<n~<M,.
/f<-t<«.M.t.t,<f« K<«/<'A<7.t.t.7<M~t. ))~))c,t~). j,. :,“.).
(t)'!H-tht.Y.<'«/<).i2t!)<).
!)!trti:unt.!(:))j.t-)).t,/<<7,f,jj
)t't.)\).).
7)A/)(.)~.v.<):t,i))i).a,j,j.j'j,j,
)'<)/M, t.))Y.)U.
'MCf.L\<cncr.ctr..)t.Th~itc~Mk.a.[.hi()c
da~r~ TLcr·
t!ttC=.:7/t)'f~M.=:~j)())),
t't'j Stm-)i<;n..).~<t/M.M.')).
iïj "it)..uset )Mn)~.)-t!fi. L'~Mr.'«. (M..); ).))), j,. 3~
t. 'i'ftU)).)./t, A'«.-<f/M << <'<t.'<M.'Mf'f~M. Xeu<;t-'u));<\'))
p.H.–Cf.Stu,-)<en..t<f/,«/y~yM,),Abm)MM.p.<).j.
t~' ).KKsm:~)),tn.)t.)<K.t<)S

joint ùt'itydre de Lerne, <)uiest uttpouipe, pour cumbaUre


Itercuie. Le crabe. (:utnt)))')esc«rpiun. est taututt'aHie,
tantôt i'emt'')))i du dieu.-uiai)'e:!tututaL ce suut des foruies
duntemedicu )~esbits-t't'iief')t))ithriattuestnuntrent~tit)tt'a
ciK'vaucitahtie taureau ({u'it va sacritier. Ainsi rersee mou-
taiti'e~ase.)tedusa))Kdeia')r!r<)tte.Le)nutistrcouianimat
sacritie servait de muntureau dieu victorieux avant uu après
tesacriiiee.)-:)t.t)n)me.iesdeuxdieuxde)ah)tteoude)a
ct).)sspnt\Huq)K'sm~dcscu)i!tburatt'm'<.Mit)u'.tt'tiutau-
rc:)u,diLt'u)')))n't'c.~untd('mim't;fi'.aut)n~ttK'titt'f'. l,
Ainsi tfs.tcntk'f av.utpt'uduit ditusiu myHtutu~ifU)u'iuti-
uitcdu t'f)''tons. U'ab~ractioucuabstractiou, itctiutduvcuu
t'uudfsHK'tncsfundtttneutaux des tuj.:(*udfsdivines. Maii!
c'est ))n~'isfUtPt)tt'iotruductiutt dfcct cpisudedausta JL-~ndc
d'undk'u tjuia dutct'tninc )a {urtnatiutt t'itucHedusacriticedu
dttu.t'n~t'cuu vu; Lime.p~U'u et victime,c'est uu dieu déjà
!urtUf)]ui a~it ft ~.Uit u tu fuis dans le sacriticu. Ur la divinité
de ia victime n'e~t j'as Uutitee au sacritice tnythoto~tque;i
mais ('He!tj)))<tt'ait<'j.den)entdaus le sacrifice t'eettjuiiui
correspond. Le mytite, uue fuis cuustitue, réagit sur ie t'ite
d'na il est sorti et s'y j'eatise. Ainsi le sacritice du dieu n'est
pas !-i)ii))!c)m't)ti)'sujet d'un bfau cnute myt.iwtu~itjue.QueHe
que .suit devenue la persunnatitu du dieu daus le syucre-
tistne des pa~anismes, .tduites un vieiHis, c'est toujours
le dieu (;ui subit ie sacrifice ce n'est pas un simpie figurant'.
)t va, du muins il i'm'i~ine, preseuee 1'eeHe cotnfoedaua
ia messe c.uhoUque. Saint Cyt'itic t-upporteque dans cer-

,)i)'"rj'))vr('t'<<<<A.i.–I):tnttC!!tc'tct'<<)/<mmt.
~)~tp).–!)\.(<m<')!r'~)m')'<tpti')ti"n'!sytn)j"N~tt~'<<itt'tn')'))<).
'<«'t7<)f')!.)~~<')').:)''r.'tXt'r,'«~<«..).pim!n'a))-
rv.ientr·nurruir.1.1'
1.,·~,nIlIJ"I',
rliielll""II"I'uil'. zrruln.l··u"t apre.""UI'1'1rlu
n'lyu'uuecvlrlir:lli~m:yrixr"upl·I
"II'IIU.,
rxpli"lIlÍ"n .lulCl~'lhe
uythc
r.'u''nt'm'nir.).<n);).'n'L-sh)tt'~<t('t-\[)!h'tth'n!)~rKs<'uU(n')<tt)tNythe
ct't))rit'Ku''H't.t-n')t's~)tt(<ih.ttnr''Uf)m-~tMt'riti<'ict)t"t'))t\'Het
;)''tn~nt~tr!'r~n~tr~).:)r~)ii~n)csnt!)cdi<'))~))'r')u)-)<t'n)pMn
s.n'rt<)!'L':("tt'('t~i<)<)~'rst'('t))~<m.'tt')~un't'fr)!.i;)'rt<;t'"t)'r<;
)tn'u't'it~'<')H~trr.titt-<ai.('t'm~-in..tt.).')ti~)tdt'f.')!!t<'d'itttr~h')i.)nj~
))!))~t'tn''))tri~-r)tt<tt'.)'ryt'tt.-J:tt');Mndr<t'Anstc<i)i~d.tV.X)-X~ris.
tt-<'s!).'ri)!t'p"t!rf:tirt'<rtHtf')"'<t'A'))f')'ft'')<)t't't'M..)\biS!'f)!j.
(:f.ta.<<[.r~f')"U.)'t!t')'fe.
.tM~m/<A.)x..):f.)i..)t.ieS!un!t<'))~M.<X)\).Surt'Mni)'
))))thria~n't'.tUtt"t)t.T<"ft('~<'t)).mt!ttt.rct.au<-t))tc'i''Mit))r!).p'M-
t<thn))t't''tt'r,<<'<.t/'nMt'w.p.)M.p.ïM:mrt('<tieM!tt.-t<-ri-
fi:tttts~.())htt!<))~aH')«.'))!:tttttt'))ri.Up)tttùtiutt)Utta)aidt:dttMt'u-
t)CM.Y.&.).C\i.)).
(~MHnn))tH'.tt,n.f.À').p.3t(i.
(3~.t<h'.JK~««")\t'.)~t'.
"Ht.M.U-–HS.U .<)'))).H..A):)t)r)LH)~7

t's.-on)ba)sde~a<iiat<'ur.<,ri[u<')',etpt.)-iodiq))es,uncer-
t!K''t)n()S)~)\T.(..tt-h'sousterrt'.ret'evaittesan}:put'i-
~'at'-nr qui coûtait des fressures. Ce K: est te Saturne
'tes S:ttur))!))f'squi.(tans (t'axtrcsritueis, était misa
mort'.
Lenon)d..nneaurepr.<entatttdudieut..ndintai'identi<ier
*'u dieu.C'est pour cette raison
que )enraudprMrc<t'ttis,
't'i aussi jouait te rô)e de victitne. portait te nmn de son
~u et prédécesseur
tnytiti.juc'.f.areiJKiootnexicaineofIre
descxemph'shit.nconnusdel'identité de ):tvi<-timeetdudteu
~"tatnntent il ia fête d'Huitxi)o[.ochUi', la statue même du.
'eu, faite de pâte de bette, pétrie avec du san~jtumain,était
""se emnorceanx,part:~ee entre )e.sfide)eset
mansee. Sans
~eomtm'nous t'avunsrctnarque.dans tout sao-itice. lu
v'ctimeat)ue)qoe chose du dieu. Saisie! eiieestiedif'u lui-
"'emeetc'est cette idcntiticatioaquicaracterisetesacrincedu
dieu.
~titis nous savons <{)<(. h' sacritice se rct~te pct-iodtquctncut
))arccqu(')cr\-H))))eduiit)tatu)-ccxi~'<-cHt'))'-riudici~Lp
mythe tK-fnitduuc sortit-k-dieu vivant dt.-i'cpt'cuve()ue
pour t'y summ'ttrfanouvMm et compose aitti-isit vie d'une
cftaine ininto'rotnpue de passions et df rfsut-t'ections.Astarte
ressuscite Adonis,l!iht!tt'T.tnnttu)',tsisUsit-is,C\-bc)<'Attiset
totaus ttercute'. t'ionysos assussiue est cm).u une deuxième
fuis par Setneie'. Xous voiia dej.~ )oin de
l'apoUtéose dont
nous avons p:tt-)eau début de ce eitapitre. Le dieu ne
sort
plus du sacriiiee-iue pour y rentre)-et )-ecipr«quonenLH
a p)us d'interruption dans sa personnalité. S'H est mis n'yy
en
pièces, connne Osiris et t'e)o))s, on retrouve, on rapproche et
t'on raninx~ ses morceaux. Ators. le but primitif du sacrince
est retenue daus )'omi)re ce n'est plus un serinée auraire ui
un sacrince pastora). Le dieu qui y vient cotnme victime
existe en soi, il des qualités et des
))ouvui)-Sinu)titdes.t)
s'ensuit que le sact-inceapparait comme une répétition et uue
eonnnemoratiun du sacrince ori(!inet du dieu". AJa
legeude
()htrtt)cnti<'r./)<-<M~)xa:.p.)H!(.j.
~x.'t),j,)c:.)<U;X\)).:M.)'itt..nt(..
;) ')'r.)m-m<«)K..MuM«.-q<«~.<(,). :?. “) Kintbnn.uph.Vtnote
~.it).-C..dc/ )cttrc.tC)f:)t)M.~tm.t'Kiu!.h<.M))!;h,))).notp,
p -~8
't(:r.M<muh)tr')t,t'.A.,).).)ii5,j.j.j.
)'r.)os. ))y)t)n(-
AAt)K-nN m ).))c.'k .);«,“/““ p. Mt Abc)
U~iw.j).~).
,y'y P- ~U Karnci. ~y. ptusbM,p. tM. CLUMner. L.~m.r,
'<</ftc/.<s~n«..MMt.;M..WiM..).))).p.;}?).
t38 L'\XXËKSOt:tt)).~)iK"'H.~t'

quiteraf'ontes'ajoutc généralement quetque circonstance qui


en assure )a perpétuité. Ainsi, quand un (Heu meurt d'une
mort plus ou moins nnturcUe, uu oracte prescrit un saerittco
expiatoire qui reproduit ta mort de <'<'dieu'. Quand un dieu
est vainqueur d'un autre, il perpétue le souvenir de sa vic-
toire par l'institution d'un cutte-t,
ti faut remarquerici que i'abstractionqui, ~nstesact-iticc,
faisait naitre tfdictt pouvait donner un autt'caspectaux montes
pratiques, t'.x' un pt'o<'<(h'' anatu~m; au ttcdoubk'mcnt qui a
produit )''s titL'omacttifs,elle pouvait séparer ic dieu de ta vic-
time. DansR-s mythes etudic.ptus haut. les deuxadvet's!)ir<'s
sont t~atoncnt divins t'un d'eux apparait conune )e pt-etra
du sacritice ou succombe son prcdcccsspur. Mais )a<)ivinit'*
virtueiit.' de ta victime ne s'est pas toujours dMvetopp'f. Sou-
vent''iif t'stt'(.'st'u terrestre, et par suite, le dieu t'ree. sorti
autrefois de iaviftinte, demeure maintenant en ddtors du
sacrifice.A)ors, taconseontion, qui fait passer laviftime dans
le monde sacre, prend t'aspect d'une attribution ù uue per-
sonne divine, d'uu don. Cependant, mente dans ce cas, c'est
toujours un animât sacre qu'on sacrinc ou. tout au moins,
quetque chose qui rappeite t'origine du sacrifice. En somme,
on curait ie dieu il tui-metne Dionysos betier devenait i)io-
nysosKriopi)i)ge\ Parfois, au contraire, comme dans tes
dédoublements d'où sont resuttues les theomaehies, t'anim:)!
sacrifie passait pour un ennemi du dieu'. S'i) était immuie
c'était pour expier une faute commise contre le dieu par sou
espèce. Au Virbius de Xenn, tu'' par des chevaux, on sacrin:)it
unehevat'. La notion du sacrifice au dieu s'est développée
paratletementucettedusact'incedudicu.
Les types de sacrifice du dieu que nous venons de passer
en revue so trouvent réaiises «t t'oocr<'<o et réunis ensemble à

)V.'y. plushaut.;).t)t,t).
(2)AinsiHt-Metcs institua)<-c!ttt<t'th<'MA"Mr;t.t'K'nf~)t!tmt
.ntre ))i)tti't'u))<t'mi! t)f. )~. – ")))-)'s ')< b'M'fsde(i.-rvon
KY"it'j''t<'
dans h s"ur''cKy.m' il untonnote rcnuuvcHt'tneut ')o M'tt"ctc(Mu'
V.t.t.
/.f~<~M.t. )OM.– )-'ra:er,~uM.
:i) ft.M.-her. f. ~MS; cf.Uem
A!)'aus.,)t),);.
(t i-'r.er. <;cM. «., U.p. M !)'). – Cf. Scidc).fc/Mc/xf't'~p 7'
(j!M<M..i8')!p.:M.
Y.<9. – Cf.te prinnj'e(Sfrvi')!
'A..)). p. 'M.– Cf./')'M')fv,
(:!Fr.ii:t'r.
Mf<t'«.. tU. X. 'ftM<~t««ttt'Mtt<M UM~«'rt)'M~fM/«w«"<~ft-Htth'O.
<-tt'f«<('Mt<Mt<)iey«t«M/
)).HL'ttKtt'rETM.M.US<.–K!.S.U.rR).H.<.U:)(tt-X:H
-H9
propos d'un sou) et mêmerite hindou le sacrifice du soma'.
Ou y peut voir tout d'abord ce qu'est dans te rituet un veritabie
sact'Htct! du dieu. ~ous ne pouvons exposer ici conunent
Soma dieu se confond avec la ptaute sona, comment il y est
reettom'nt présent, ni décrire les cérémonies au mitieu dès-
que) tes on t'amené et on le reçoit sur te tien du sacrifice. On
te porte sur un pavois, on t'adore, puis ou le presse et ou te
tue. Alors, de ces branches pressurées, te dieu se dégage et se
répand daus ie monde uue série d'attributions distinctes ie
cotutmmiqueut aux diuercuts t'eues de la nature. Cette pré-
sence reette. cette naissance dudieu, succedantasa mort, sont,
en quoique sorte, les formes rituettes du mythe. Quant aux
(ormes purement mythiques qu'a revêtues ce sacritice, ettes
sont bien ceites que nous avons décrites plus haut. C'est
d'abord l'identification du dieu Somaavec i'enuemi des dieux,
t.<«, le démon qui retient tes trésors d'immortatite et qu'In-
dra tue~. Car pour s'expliquer comment un dieu pouvait être
tue. on se t'est représente sous les espèces d'uu démon c'est
le (temon qui est mis u mort, et de lui sort le dieu de )'eu-
vetoppe mauvaise qui ta relouait, se dt'gage l'essence excel-
lente. Mais, d'un autre côte, c'est bien souvent Soma qui tue
Vrtra en tout cas, c'est lui qui douno des forces il tndra, te
dieu guerrier, destructeur des démons. Même dans cerhins
textes, c'est Somu, qui est sou propre sacrificateur un va jus-
qu'à le représenter comme le type des sacrificateurs cetestes.
De ta au suicide du dieu la distance n'était pas grande; les
Brahmanes t'ont frauchie.
Pat' ta, ils ont mis en lumière un point important de la
théorie du sacrince. Nous avous vu qu'entre ta victime et le

(t~Ott tr"m<;ntune bib)i<raj))Heth-t'e ~ni t-ont-fru''S'ooftdans Mau-


'h'xneH.Cn/x'.M';</to(');)' (Gruti~tias)).)n'L Ar. ('hi)'tc'. p. )t: –
\'uy. surtout M. ~W., ). nx. )&'):O.~tM.:)?..ch'. – )))UM-
Mt-r)!<tii<n<
ttnutdt. )'<<U.fAof't'/te,). (a un fxpt'w ~m'eiactdu rit<:hti-mf'tttc.
p. )KiS()<).!– SurSontK <hu)s)('sMf!d)nm).)!).<.
yoy.S. ).i. ~f.r~'utf.
p. hitt.
– t.c sonm.ptanteitnuucUc.'iat-rttict' im ~rintoups,ttuus!<ott)))e avt'ir
iittrtnutserviori~inairctnent a ttMfitea~r.tifcv"y.Xcrg./<< )f< t) t, )).8
Ptt. tt. )); i)C!tt)c f)) des )))Mt)t<"t dtstu )t~\'e<t. et Hudc c)as!)it)ue
Mp)ut<*<t (h'vetopp~cetMmevoy. ni)teb.t'<M.A.. )).:<!?.– t'neetud''
du
'-<'u);))f'te Mcrtfice
d t) ifOMtf<o'cst ptn faite encore,nn cumpreodue<
h'ri! qn'' n"u! n'ayuM:tent<? de rien uppuycrpar deotfxtcs.)a nmtitrt'
ftttnt ici innnio.– Quitutauxtntcrprt-totioH!) ttat<tM)ts(<domyt))cde
Sofa. nomne pouvomtes discutertoutes,noustes ttdtucHontdamenre
tuutes, xe têt trouvantnuUcMeot)n'M<:ni:U))<'s.
t2)S. Mvi.p. )62.– Bergaigac. )<!< n), Si, 8S; ? n' t. et' –
niHebr. t'f)T')<t/)n,p. M, etc.
E. t)uMUt)M. – Aanëe ~oeto).. M98. a
t~O ).'AX.'<)!)!.sm:)()t.om~'t!.i8M(

dieu il y Il toujours quelque affinité à Apotton Karneios ou


ottre des betiers, a Varunade t'orne, etc. C'est part(i sembtahte
qu'où Hourrit te semblable et lu victime est lu nourriture des
dieux. Aussi le sacrifice a-t-ii été rapidement considère
comme )a condition mente de l'existence divine. C'est )ui qui
fournit ta matit'rc immnrtette dont vivent tes dieux. Ainsi,
non seulement c'est dans te sacrifice que quelques dieux
prennent naissance, mais encore c'est parte sacrificeque tous
entretiennent leur existence. H a donc fini par apparattrc
comme leur essence, tenr origine. teur créateur'. 1) est aussi
le créateur des choses; car c'est en fui qu'est te principe de
toute vie. Soma est il ta fois le soteii et ta tune au ciel, te
nuage, iectait- et ta ptuied.u)'; fntmosphere, le roi des ptautes
sur ta terre: or, dans tesoma victime, toutes ces (ormes de
Soma sont reunies, tt est te dépositaire de tous les principes
nutritifs et fécondants de ta nature. H est. en même temps,
nourriture des dieux et boissonenivrante des hommes, auteur
de t'itnmortatite des uns et de ta vie éphémère des autres.
Toutes ces forces sont concentrées, créées et distribuées A
nouveau par te sacrifice.Celui ciestdonc" te maitredesett'esH,
Prajapati. ti est le t'nrusa~ du fameux hymne X, t'udu ).<
Vedu dont naissent tes dieux, tes rites, les hommes, tes castes,
tesotei), la tune, les plantes, te hetait: il sera le ttrahman
de t'tnde classique. Toutesles théologies lui ont attribue cette
puissance créatrice, ttepandaut et rassemblant tour il tour la
divinité, it semé tes êtres comme Jason et Cadmos sèment,les
dents du dragon d'où naissent tes guerriers. Dela mort it tire
ta vie. Les fleurs et les plantes poussent sur le cadavre d'A-
donis; des essaims d abeittes s'envoient du corps du tion tue
par Samson et du taureau d'rist<e.
Aussi lu théologie emprnnta-t-ette ses cosmo~onies aux
mythes sacrificiels. Ette expliqua la création, comme t'imagi.
nation populaire <'xp)iqu:ntta vie annuette de la nature, par
un sacrifice. Pourceta, ette report.) le sacrifice (tudieu:') l'ori-
gine du monder
))ans la cosmogonie assyrienne, le sang de Tiamat vaincu
avait donne naissance aux êtres. La séparation des éléments

!t Y~);ytv.'unt.<i. ~n<).;Hf. t ptt'r~f:n-c.


t-)t;t().
~i Hcr~/t' )' ). p. \ir la rcmarf)M'thk- discn-iitifm
deM.).)).).
\\i!f. )f~. ))). p. :ttK.
J~io/Aft), )). p.!)*.Tn/Mi.
f:!t Stu.'k~t). «. ~'f))).A7'MMH~/t.
i. 2. Le
tnundt'rcj)f.<t'
surte sarritx-e<-c~'))rt:
't.'u)!!
)f t''«tp)c.
)). «rMHKY KT M. M\)-s.<. – ~s.U .'it-X <.t: .<A<:mt'«:H iHt

du chaos <t:ut conçue comme te sacrince ou le suicide du


démiurge. M. (h)nkct' H pt'ouve. croyons-nous. que ta même
conception se t-etrouvait dans les croyances po))utair<'sdes
ttetn-f'ux. Htte apparatt dans h) mythoto~iedu Xord. Etteest
aussi !')lit hase du culte mithriaque. Les has-reti.'fs ventent
montrer lit vie qui sort (lu taureau sacritie
déjà sa queue se
termine par un buuqnet d'cjtis. t):mst'htdc, cn<in, h) cn'atioM
t'ontiffuc des chosesan Moyendn rite finit tn~n)'' p:)t' devettir
une création absotue. et)-.<-<))At<f). Au eonooeueemeftt rten
n'était. Let'm-usa désira. C'est par sox suicide,
pari'abandon
de soi-même,p:))' le reootteetnott à soit
corps, modèle, plus
tard. du t'cnonceotRxt bouddhique, ()ue le dieu fit l'existeuce
des choses.
th) peut supposer qu'à ee de~red'herofsationdu
sacriuee, ta
périodicité subsista. Les retours otieusits <h)c))aos et du mat
requièrent sans Ct'sse de tttmvcimx saeritices, créateurs et
rédempteurs. Ainsi transtorxx'' et, pour aiusi (tire. sublimé,
te sacriuee a été conserve piu- h) Uteoto~iucitretiettt'e'. Sou
euiciu'it)''a été sit))))tetxeut transportéedu monde
physique au
jnonde mora). Le sacrifice rédempteur du dieu se
perpétue
dans la messe jourxatiet'e. ~ous ue.pt'Me~fdon';pas rechercher
comment s'est constitue le rituel t-uretieu du SMcntx-t;.ni
comment il se rattacite aux rites antérieurs. Xous avons
pour-
tant cru, pouvoir ail eoursde
cctritvaH,
r;)))))t'of')))-rf)ue)<)))efois
les ct't-emoMicsdu sacritice chrétien deceih's que nous avons
étudiées. Qu'i) "oussuttiseicid'enr.'ppeiet-simptemenHY'tott-
nanto similitude et d'indiquer comment ie
développement de
rites. si semhtabies il ceux du sacritice auraire. a pu donner
naissance Il la eoaceptioa du sacrifice, rédempteur et cnmmu-
niel, du dieu unique et transcendant. Le sacritice chrétien est,
ù cet égard, un des?) us instrnctit's que l'on puisse rencontrer
dans rhistoire. ~os prêtres cherchent, par tes mOnes
pro.
cèdes ritneis, a peu près les mêmesenets que nos pins tointains
ancêtres. Le mécanisme de lu consécration (te ia messe catuo.
tiquo est, daus les iin"es {tenerates.te m~me que cetui des
sacrifices hindous, ti nous présente, avec nne ctarte
qui ne
laisse rien a désirer, te rythme alternatif d)' t expiation et de
lit communion. L'imagination cttretienne a bâti sur des
ptaas
autiqucs.
!); .S<A'<f<t'/ «t«/ <7<M.M<)< <<'f( tttt.f ~)"<:pt/.
~) V. \t:(. <'““.“ .f,jt.:f;f ..) .r.,rf/ /Kf. U<).
) X.).
).~tK-, [)..t~ Cf.huMUt't, ~«'t7/«)~/i' th.~f;<.i..r/,t.n.
t.t. ):tH.
!3~ ).'AXXHK'.Uf:fut.MtQCË.)M')!

\t

CO~CLCSIOS

Ou voit mieuxmaintenant en quoi consiste selou uousl'unité


du système sacrificiel. Hlle ne vient pas, comme t'a cru
Smith,
de ce que toutes les sortes possibles de sacrifices sont sorties
d'une forme primitive et simple. Ln têt sacrifice n'existe
pas.
Hetons tes procèdes sacrificiels, tes plusKeneraux, tes moins
riches en éléments que nous ayons pu atteindre sont ceux de
sacralisation et de desacralisation. Or. en realite, dans tout
sacrifice de desacraiisation, si purqu'il puisse et)'< nuns trou-
vons toujours une sacralisation du ia victhne. tnverst'tm'nt.
dans tout sacrifice de sacratisation, nx~ne te ptus caractérise.
nnedësacraiisation est nécessairement itnpiifjuef; car autre.
ment tes restes de ia victime ne pourraient être utilises. Ces
deux éléments sont donc si ('tt'oitemc)tt iotcrdependants
que
l'un ne peut exister sans l'autre.
Mais. de plus, ces deux sortes de sacrinces ne sont encore
que des types abstraits. Tout sacrifice a lieu dans des circons.
tances et eu vue (te fins déterminées: de ia diversité des fins
qui peuvent être ainsi poursuivies naissent des modalités
diverses dont nousavonsdonne queiques exemptes. Or, d'une
part. ii n'yn point de reii~io)) où ces modalités ne coexistent en
plus ou moins ~raud nombre; tous les rituels sacrifieicts que
nous connaissons preseutent déjà une grande
complexité.
i)e plus, ii n'y a pas de rite particulier qui ne suit
complexe
eu lui même:car, ou bie)) il poursuit plusieurs buts il la fois,
ou bien, pour eu atteindre un seul, il met eu mouvement
plusieurs tôt-ces, ~ous avons vu des sacrifices de désacralisa-
tiou et mêmeproprement expiatoires se compliquer de sacri.
fices communiels: mais on pourrait donner bien d'autres
exemples de complication. Les Amaxulu, pour avoir de la
pluie, ;'<ts.semb)entnn troupeau de bmufs noirs, en tuent no.
le maugent en silencf puis brûlent, les os hors du
village ce
qui fuit trois thèmes dincrents dans la même opération
Uaus le sacrifice anima! hindou, cette complexité est encore
plus accusée. Xous y avons trouve des parts expiatoires attri-

(); Cathwey,/<<f'oMi!<'w <<f .f«)«:M~«.,


p.ittrf. p. 't~.
n.nrjtfttTHTM.tH). –):<.usttt).t:su:)<)t't' ):)
buées aux mauvais ~niei<.d<< parts divines rt'servees, des
parts dt'ci))))mnni')ndt'ntt''s!x'riti!)nt jouissait, des parts
s'tccrdotatM que consomtnaient tes prêtres, t.!) victime sert
''S!'temettt.'td''<i)nprw'Mti()ns)-ontn't\'n)n'mi,ude<divi))a.
tious.adcsv<t!ux.t'!)ru)) de ses aspects. )es!H;ri<i<'e ressortit
.mx<'u)tpstheri")n")'phiqm" car on envoie t'orne df lit hete
rejoindre :mt'iet tes !)t'ettt''typesdes hetes et y entreteuirta
perpétuité de t't'spO'c. C'est aussi un rite de cousommatiot),
cnr le suc)'))):))))qui a posf ))'sfeux ne peut nuut~er de viande
qu':)p)'e<avoir fi'itutt tel sncritice.C'est enttn un six'rittce de
)'!H't)!tt;car tf's:n'ri<i:)ntest consacre, it est sous ta prise de ta
ttivotite et il se racheté en iipsuttstituant la victime. Tout se
mete et se confond dans une m~me organisation qui. malgré
cettediversitt'ne laisse pas d'être harmonique. A plus forte
raison en cst-ititinsid'utn'itc.aetenduG immense, comme le
sacrifice a Som:t,oft nous avons, outre tout CGquiprécède, uu
<tsrMtti'!edt'sitt'ri(i<'('dudieu.Knnnmo),dememoquptH
cérémonie m:)S")ue, (le n'One <)uei.t prière, qui peut servir à
lit fois a une action de gt'ikes, a un vo;u. a une propitiatiou,
tesacritiec peut remptir concurremment unenrandc variété
de fonctions.
Mais si le sacrifice est si complexe, d'où peut lui venir son
unité? C'est qu'au fond, sous lit diversité (les formes qu'il
revêt, il est toujours fait d'un même qui peut être
emptoyc pouf les buts les ptusdUtereuts. (¡
~n<'f'/t''<'oK!!<s(<'(!
''<<t~«'«;tf'f'«Mtft)«Mf'<~fnM<');(<'<'le Mt0)<~<<f(f< t'~f MinKf/t'p''0-
~<tM<' ~(«' <'fM~'n<)<W«fn'f <f<;);<' f'<'<f-f<«'<'~')t))Cd)<Mtf
)'<f<t«)C,
'M<'t<t<c «t<Mt«'.<</f<'<ff~'f~tox/f'.Or. contrairement & ce que
croyait Smith, ta victimen'arrive pas nécessairement au sacri-
lice uvcc une nature religieuse, achevée et définie; c'est le
sacrifice tui-mentequi lit lui confère. H peut donc lui donner
les vertus les plus diverses et, ainsi, ta rendre apte a remplir
lesfonctions les plus vm'tees,soit dans des rites difïerentssoit
pendant un mOne rite. HIte peut également transmettre un
<'arac~i'resacré du monde religieux au monde profane ou
inversement; elle est indifférenteau sens du courant qui la
traverse. On peut. en même temps, charger t'esprit qui s'est
dégage d'ettc de porter un vmu jusqu'aux puissances cetestes,
se servir d'ette pour deviner t'avenir, se racheter de la
colère divine en laisant aux dieux leurs parts, et entin, jouir
des chairs sacrées qui restent. D'un autre côté, une fois
qu'elle est constituée, elle a, quoi qu'on fasse, une certaine
'A.'<W:h'L'h!)t.tt.H.tM!t

autonomie c'est un foyer d'énergie d'où se dégagent des effets


qui dépassent le but étroit que le sacrifiant assigne !)urite.
On immole un animai pour racheter un<<<«;
pm. un contre
coup inxnediat, t'ame libérée s'en va alimenter la vie éter-
aeHe de i'espëce. Le sacrifice
dépasse ainsi, naturellement,
les buts étroits que les thcotogies ies
plus éiémentaires lui
assignent. C'est qu'il ne se compose pas seulement d'une
série de gestes individuels. Le rite met en mouvement l'eu.
semble des choses saches
auxqueties il s'adresse. Des le
début de ce travai), ie sitcriftce nous a
apparu comme uue
ramification spéciale du système de la eonsucration.
H u'y a pas lieu d'expliquer longuement pourquoi le pro-
fane entre ainsi en relations avec le divin; c'est
qu'il y voit
lit source metne de la vie. H a donc tout Juteret a s'en
rappro-
cher puisque c'est là que se trouvent les conditions mêmes
de sou existence. Mais d'où vient
qu'il ue s'en rapproche
qu'en eu restant a distance? U'oa vient qu'it ae communique
avec le sacré qu'a travers un intermédiaire? Les effetsdes-
tructifs du rite expliquent en partie cet
étrange procédé. Si
les forces religieuses sont te
principe même des forcesvitales,
en eties-memes. elles sont de telle nature
que le contact en
est redoutable au vulgaire. Surtout quand elles
atteignent un
certain degré d'intensitc, elles ue peuvent se concentrer dans
un objet profane sans le détruire. Le
sacrifiant, quelque
besoin qu'il en ait, ne peut donc les aborder
qu'avec la plus
extrême prudence. Voilà pourquoi, entre ettes
et lui, il ins6re
des intermédiaires dont te principal est la victime. S'il
s'euga-
geait jusqu'au bout dans le rite, il y trouverait la mort et non
la vie. La victimele remplace. Elle seule pénètre dans la
sphère
dangereuse du sacrifice, elle y succombe, et elle est ta pour
y succomber. Le sacrifiant reste à i'aLri; les dieux la pren.
nent au lieu de le prendre. A' ~t'A~. Moïse n'avait pas
circoncis son fils: tatnve vint « lutter » avec lui dans une
hôtellerie. Mo!sese mourait lorsque sa femme
coupa violem-
ment le prépuce de l'enfant et le jeta aux pieds de tahwe en
lui disant f Tu m'es un époux de sang. MLa destruction du
prépuce a satisfait le dieu qui ue détruit plus Moiseracheté.
Il n'y a pas de sacrifice où n'intervienne
quelque idée de
rachat.
Mais cette première explication n'est
pas assez générale;
car, dans le cas de i'ofïrande, la communication se fait egate.
ment par un intermédiaire, et pourtant il
n'y a pas destruc-
H. m'MHRT ET M. M.U' – KS!U St'B t.R SACM~CK

tion.~~ot~«t'tt~t:t.
C'est qu'une consécrationtrop fortea de gravesincon-
vénients, alors même qu'elle n'est pasdestructive.Tout ce
qui est trop profondémentengagédansle domainereligieux
est, par cela même, retiredu domaineprofane.Dus un être
est empreint de religiosité,plus il est charged'interdits
qui
t'isolent.La sainteté du Naxir le pitratyse.D'un autre côté,
tout ce qui entre en contact trop intime avec les choses
sacrées prend leur natureet devientsacré commeelles. Or
le sacrificeest fait par des profanes.L'action
qu'il exercesur
les gens et sur les chosesest destinéeAles mettreen état de
remplir leur rôle dans la vie temporelle.Les uns et les
autres ne peuvent donc entrer utilementdans le sacrifice
qu'a conditionde pouvoir en sortir. Les rites de sortie ser-
vent en partie à ce but.lis atténuentta consécration;mais,à
eux seuls, ils ne pourraient l'atténuerassezsi elle avait été
trop intense. M importe donc que ie sacrifiantou l'objet
du sacrifice ne la ret'oiventqu'amortie,c'est-à-dired'une
manière indirecte. C'est à quoi sert t'intermediaire.Grâceil
lui, les deux mondesen présencepeuventse nénétrertout en
restantdistincts.
Ainsi s'explique un caractèretrès particulierdu sacrifice
religieux. Danstout sacrifice,il y a un acte d'abnégation,
puisque le sacrifiantse prive et donne.Mêmecette abnéga-
tion lui est souventimposéecommeun devoir.Car le sacri-
licen'est pas toujoursfacultatif; lesdieuxl'exigent.On leur
doit le culte, le service, commedit le rituel hébreu; on leur
doit leur part. commedisentles Hindous.– Maiscetteabné-
gationet cette soumissionne sont pas sansun retour égoïste.
Si le sacrifiant donne quelquechosede soi, il ne se donne
pas; il se réserve prudemment.C'estque, s'il donne,c'est en
partie pour recevoir. Le sacrificese présentedoncsousun
double aspect. C'est un acte utite et c'est une obligation.Le
désintéressements'y méteail'intérêt. Voitàpourquoiil a été
si souventconçusous la formed'un contrat. Aufond,il n'y a
peutêtre pas de sacrificequi n'ait quelquechosede contrac-
tuel. Les deux parties en présenceéchangentleurs services
et chacune y trouvesoncompte.Carlesdieux, eux aussi,ont
besoindes profanes. Si rien n'était réservéde la moisson,le
dieu du blé mourrait; pour que Dionysospuisse renattre, il
faut que, aux vendanges,le boucdeDionysossoit sacrifie;c'est
le «ornaque les hommesdonnentà boireaux dieux qui fait
leur forcecontre les démons.Pour que le sacré subsiste, il
M(! MOOt.OOW'<t)M
t'AXXÉK
tant qu'on lui fasse sa part. et c'est sur la part des profanes
que se fait ce prélèvement. Cette ambiguïté est inhérente à ta
nature même du sacrifice. Elle tient, eu effet, a ht présence
de l'intermédiaire, et nous savons que, sans intermédiaire, il
n'y pas de sacrifice. Parce que la victime est distincte du
sacrifiant et du dieu, ettc les sépare tout en les unissant; i)s
se rapprochent, mais sans se livrer tout entiers l'un à l'autre.
Il y a pourtant un cas d'où tout calcul ('golisteest absent.
C'est le sacrifice du dieu; car le dieu qui se sacrifie se donne
sans retour. C'est que. cette fois, tout intermédiaire a dis-
paru. Le dieu, qui est en même temps le sacrifiant, ne fait
qu'un avec la victime et parfois même avec le sacrificateur.
Tous les éléments divers qui entrent dans les sacrifices ordi-
naires rentrent ici les uns dans les autres et se confondent.
Seulement, une telle confusion n'est possible que pour des
êtres mythiques, c'est a-dire idéaux. Voita comment ta cou.
ception d'un dieu se sacrifiant pour le monde a pu se pro.
duire et est devenue, même pour les peuples les pluscivili-
sés, t'expression ta plus haute et comme lit limite idéale de
l'abnégation sans partage.
~tais, de même que le sacrifice du dieu ne sort pas de ta
sphère imaginaire de ta religion, de memeon pourrait croire
que le système tout entier n'est qu'un jeu d'images. Les
pouvoirs auxquels s'adresse le fidèle qui sacrifie ses biens
les plus précieux semblent n'être rien de positif. Qui ne croit
pas, ne voit dans ces rites que de vaines et coûteuses ittu-
sions et s'étonne que toute t'humanité se soit acharnée a
dissiper ses forces pour des dieux fantomatiques. Maisil y a
peut. ctre de véritables realites auxquelles il est possible de
rattacher l'institution dans son intégralité. Les notions reli-
gieuses, parce qu'elles sont crues, sont elles existentobjecti-
vemeul, comme faits sociaux. Les choses sacrées, par rapport
auxquelles fonctionne le sacrifice sont des choses sociales.
Et cela suffit pour expliquer le sacrifice. Pour que le sacri-
ficesuit bien fondé, deux conditions sont nécessaires. It faut
d'abord qu'il y ait en dehors du sacrifiant des choses qui le
fassent sortir de lui-même et auxquelles il doive ce qu'il
sacrifie. Il faut ensuite que ces choses soient près de lui pour
qu'it puisse entrer en rapport avecelles, y trouver la force et
l'assurance dont it a besoin et retirer de leur contact le béné-
fice qu'il attend de ses rites. Or, ce caractère de pénétration
intime et de séparation, d'immanence et de transcendance est,
tt. tHMHtt'fHTM. MA)«. – K-iit)Sttt ).ESt(;mt')t:H Mf
au plus tuiut degré. distinetif des choses sociales. E))f8 aussi
exist'')ttat.t t'ois, selon te point de vue auquel on se ptacc. dans
et ho)":) individu. On comprend dès lors ce que peut ~trc la
fonction du sacrifice, abstraction faite des symboles p!tr les-
quets to croyant st<t'exprime )t tui mptne.C'est une fonction
so';i:)te parce que tu sacrittce se rapporte a (teschoses sociales.
D'une part, ce renoncement personnel des individus ou des
groupes a tours propriét~t atitm'ntu les forces Mciitiea. Noa,
sans dou~, <}uelit société ait besoin des choses qui sont la
tnatK'ro du sacrilioe tout se pnssc ici dans le monde des idées,
et c'<'st d'energifs nx'ntuies et )))(')':)tt'squ'i) est question. Mais
l'acte d'abnégation qui est hnptique dans tout sacrifice, en
t'!)ppetant (t'equenutteut aux c<mscienccsparticutiërcs la pre-
i-eut'e des forces collectives, entretient précisément leur exis-
tence ideate. Ces expiations et ces purifications f;euenttes, ces
connnunions. ces sacralisations de groupes, ces créations do
Renies des vities donnent ou renouYetient périodiquement &
la cotteetivitu, représentée par ses dieux, ce caractère bon,
fort, t~t ave.terrible, qui est nndes traits essentiels de toute per-
sonn:di)e auciate. D'autre part, les individus trouvent à ce
mOne acte leur avantage. Ils se confèrent, a eux et aux choses
qui leur tiennent de près, la force sociate tout entière, tts
revetcntd'uueautoritesoeiatetettrsvœnx. tours serments, teurs
mariages, ïïs entourent, commed'un ccrcte de saintet« qui les
protège, les cttamps qu'ils ont taboures, les maisons qu'ils ont
construites. En mùmc temps, ils trouycHt dans le sacriuce
te moyen de rétablir les équilibres troublés par t'expia-
tion. ils se racttëteat de ta malédiction sociale, const'quence
de ta faute, et rentrent dans la communauté; par les prête.
vements qu'ils fout sur les choses dont lit société a reserve
l'usage, its acquièrent le droit d'eu jouir. La norme sociale
est doue maintenue sans danger pour eux, sans diminution
pour le groupe. Ainsi ta fonction sociale du sacriHec est rem-
plie, tant pour les individus que pour ta collectivité. Et
comme la société est faite non seulement d'hommes, mais do
choses et d'événements, on entrevoit comment le sacrifice
peut suivre et reproduire à lit fois le rythme de la vie
humaine et celui de lit nature; comment it a pu devenir perio.
dique à l'usage des phénomènes naturels, occasionne! comme
les besoins momentanés des hommes, se plier enfin à mille
fonctions.
Au reste, on a pu voir, chemin faisant, combien de croyancea
M8 K. tiMi)
t/A\~t! SOt.fttHM!~)

et depratiquessociates,quitte sontpasproprementreligieuses,
se trouventen rapports avec le sacrifice.n a été successive-
meutquestiondu contrat, du rachat, de la peine,du don, de
t'abnegatiou.des ideest'etatiwosa
t'ameet à l'immortalitéqui
sont eucot'eà la base de ta monde contmuae.C'estdire de
quelleunporhtuceest pour lit sociologielit notiondu sacrtHce.
Mais,daas ce travail, nous n'aviouspasa ia suivredans son
développement et n traverstoutessesramifications.Nousnous
sommessimplementdonnepour tachede chercherà la cons-
tituer.
DEUXIEMEPAMIE
ANALYSES

SECTtON
PHEMtËME
SOCtOLOGiE GENERALE
ParMM.BOCGLË
et )'AHUt)t

1. )tÉT)tODOI.Of:)E

Des principalespublicationsde méthodologieque nous


avons retenues, deuxseulementsontdues à des sociologues
de profession, MM.Tardeet Uurkheim les autres sont
œuvres d'historiens,–MM. Seignobos,Langlois,Lamprecht,
– ou de philosophes,– MM.Goblotet Dartu.
Nous essaierons, en groupant sous deux rubriques les
résumes de ces livres ou articles,de mettreeu tumiere les
rapports qui unissentla sociologie,d'une part &l'histoire,et
d'autre part à la psychologie,

A. – &!C<0<O~M~AM<0«V.
K~t LAMPRECHT. – Alte mndneMeRichtanKen in der
QeepMohtawisaenachttft.Was ist KMitureeaoMchte?
(Tendancesancienneset nouvellesde la sciencede t'his-
toire.) 2 brochures,Gœrtner,Berlin, !??. – fH<<tt«<«<t<<~<,
M<'<'«H<< <Ojf<«~c/<Mc~ ~t'«/'<in <<e<'
GMcAte~e. (Rotedes
individualités,des idéeset des forcessocialesdans l'his-
Cottt'a~,~?7. bd. Xttt, p. 880900.
toire.) J«tf&'«'A~'<~
H. Pirenne,dans la ~ccMc /tM<o~«<1897.t. LXtV,p. 50-S7
donne la biographiecomplètedes articlesauxquelsLam-
precht répond.

On sait quelles vives polémiquesa suscitéesla BcM~cAc


ït ne nous appartientpasd'examiner ici les cri*
(.McAtcAtf.
t40 t.XSKH':f~.t<t).'tU)~'t:.))ttMt

tiques de dotait que les disciples de hanhe (tes J)(M~'«K-


t«!«<'<outpua(tressorate)h'p:))'tiedet'ouvt'!tf;edeM.La)n-
precht, mais de signatef te'-questions de methodotogie que
tedetMtusontevet's.
C'est o) effet par ta ~Muveaute de su méthode que M. L.
paratt avoir irrite tes un~, attire les autres; et cette méthode
'-ousiste precisen)('t)t, dit M. Pirenne. il considérer i't)i~t:e
do point de vue des sciences sociales
Hn fi~t, suivant M. L., ):) n~ccssitf <'t h) tiberté, ht )'<t"'
nte et riK'cidpMtse t)~)ent dans t'histoire. î/muvredc):)
science historique, comme ceUe de t~utf sciem-'p,devra être
de degit~er ce qn'H y a de t'e{;u)i<*ret de nécessaire daus te
flux des evexemeots. Or, parmi les actions hmnaiMes qui
(ont la tmnte des evt'Mtnents historiques, s'il pli est de sin-
~utieres, de persolluelles, qui ne s'exptiquent que p:n' te but
que se proposait têtu' auteur, il est:t)tS<:tdes action!! typiqups,
habituettes, pour !'execution desquciies t'individu obéit,
quasi utuchinidement, u t'iunuence du milieu; si t~xpUeattOH
(otidiste o, qui laisse toujours une place ai ta tiberté, con-
vient seule aux premières, une explication '<causale vrai-
ment determinHote, peut s't)pp!it}ucraux secondes. Les vraies
raisons de notre conduite se trouvent ainsi, souvent, daus un
certain nombre de manières d'agir, de penser et de sentir qui
s'imposent il nous, nous étant en quelque sorte ex~'ricnres.
<Jue t'ou étudie en eCet t'humauite « dans les masses et
non plus seulement dans les individus, on apercevra aisément
t'existence propre de ces manières d'être. La statistique nous
permettra de décerner des consttntes sou~tles variables indi-
viducttes, et d'établir ainsi ta réalité des « états sociaux
i)e plus, en observant t'ordre suivant lequel ces différents
« états Il se succèdent, nous déterminerons tes phases de
t'evotution collective. Citezles nations, par exemple (les plus
importants, do beaucoup, de tous les groupements sociaux),
on verra se succéder ditterentes phases de culture que ta
constitution de leur régime économique servira à caraclé-
riser. En ce sens, il sera permis de dire, suivant qu'elles sont
parvenues à telle phase ou à tette autre, que les nations sont
vieilles ou qu'ettes sont jeunes, comme les individus. En
ce sens, comme les individus, elles vivent, et l'on comprend
que t'initiative individuelle doive être singulièrement limitée
par leur état générât. La liberté, môme des grands hommes,
se heurte aux nécessités des évotuttons mationates.
Et sau8 douteiea.J.ois « statistiuuos ou « biologiques par
lesquelles on détermine tes états sociaux et établit leurs
rapports, ne sont pas de véritables expticattons. Eitef nous
permettent seulement de supposer, sous tes rotations en<pi-
nques qu'elles constatent, des retations vraitnent causales.
Le secret des évotutions nationates est dans le jeu des « forces
psycho-sociaies élémentaires 't. C'est dire que histoire, pour
devenir vraiment explicative, a besoin de hi psychologie-
~r L. tombe ici d'accord avec les nombreux philosophes
allemands ou français. qui pensent que la psychologie doit
être aux sciences de l'histoire ce que ta mécanique est aux
sciences de la nature. Mais it soin de noter qu'une psychoto*
gie tout individuetie, ouverte a la finalité et à ta liberté,
serait insuffisante c'est d'une psychologieproprement sociale
qu'il attend la détermination des éléments qui introduisent
dans t'tttstoire humaine une part de régutarite et de néces-
site.
Avec une pareille méthode, vous faites une histoire Ilmaté-
rîatiste et une histoire « collectiviste M.Tels sont les deux
reproches que les /t<n~'««&««)('ftancent A M. L.
C'est la grande place que M. L. a fuite, dans son histoire
d'Allemagne, au facteur économique, qui lui vaut t'epithete
de matériaHste. 11 la repousse en faisant remarquer juste-
ment que les phénomènes économiques sont, en teur fond..
aussi bien que les autres phénomènes sociaux, des phéno-
mènes psychologiques, qu'on a donc tort de les opposer,
comme « matériels » et bas, aux formes plus élevées de la
vie sociale, qu'au surplus, si leur efficacité a d'abord été
mise en retief, c'est qu'ils sont en onet plus faciles a étudier
que les autres, mais que bientôt, jusque dans l'évolution du
droit comme dans celle de fart et de ta science, on recon-
nattra sans doute, par le progrés des sciences sociales,
t'empire de lois générâtes. Ce n'est pas par leurs conceptions
générâtes, matériatiste ou idéaliste, que les historiens doi-
vent être distingués, ajoute M. L., mais seulement par leur
méthode s'il combat « l'idéalisme de Kanko ou de Hum-
botdt, c'est qu'en effet leurs postulats mystiques sont con-
traires à l'avancement proprement scientifique de l'histoire.
C'est pour la même raison qu'il limite leur individualisme.
II ne nie pas « pno« t'etïet des initiatives individuelles, mais
il rétrécit leur sphère d'innuenca. On a exagéré jusqu'ici,
sans doute par souci esthétique et aussi parce que l'ou s'occu-
m t<)"!
t.XKt! <W:f')K)t.K)t't!.

pait surtout de<te l'histoire


i'histoit'e uo~Mf, (mi est en
~<~)«', qui G)tefîo!
enet plus que
toutes les autres une histoire de personnes. ta part de ht
personnalité. t'ue histoire qui veut être complète et scieMti-
nque devra uuturettemeut donner le premier rûte a ta
soeifté.
M L. se rettcontre ici avec M. Monod « Unest trop habi.
tué eu histoit'e, écrivait. M. Muuod dans ta «<'t'«e~sfortqxc, u
s'attacitersurtout aux manifestations britiantes. rcteutissMtttes
et ép))cu)erps d~ t'activit*' humaine, grands évetiemeuts ou
grands honunes, au lieu d'insister sur )fs grands et leuts mou-
vemeats des institutions, des conditions économiques ou
sociates.qui sont ta partie vraiment intéressante et pennaneute
de t'ëvotution i<u)naine,celle qui peut être analysée avecquel-
que certitude et, dans uuecertaiue mesure, ramenée &des lois.
Les Événements et tes personnages vrititnont importants te
sont surtout comme des signes et des symboles des divers
moments de cette évolution mais ta plupart des /«tf<:dits
/<M<w«/«M ue suut & ta véritable histoire humaine que ce que
sont, au mouvement constant et profond des marées, les
vagues qui s'élèvent a ta surfacede ta mer. se cotèrent un ins-
tant de tous les feux de lit tumiere. puis se brisent sur ta
t;r6ve suns rien laisser d'ettes-memes.
Ces rcftexioos ne pe)')n':ttcnt-ettes pas d'espérer qu'entre
t'histoit-e et les sciences sociales le rapprochement, auquel
veut travaittet' t'-tMH~f-<M'w~«/«' se fera de ptus en plus
intime? La poh'mique de M. L, si elle ne tire pas au était'
toutes les idées qu'elle fait t'nU'evoh'. aura eu du moins le
mérite d'attirer t'attentiousurte profit qui peut résulter, et
pour t'une et pour l'autre, du commerce de l'histoire avec la
sociologie.
C.B.

LA?!CLO!Set SEi<<OROS. Introduction aux Études


historiques. Hachette, t~'8,) vot.SuSp.

La_m'e)njerepartie de cet ouvrée, très ctaire, précise et


meH'"dique, u'iuteresst; pas directement la socioto~o: ette
tt'aitt' df ta recttcrcttc des document; df ta critique externe
critique de restitution, critique de provenance, de la cri-
tique interne (critiqued interprétation, critique de sint'crite et
d'exactitude;, et aboutit à la '<detprmmattpn~tesjuttsjtat't)-
cutiers Mais la seconde partie, consacrée aux « opérations
ANALMffs. – mh'xnMt.mitK t43

synthéttquea~en histoire, enveloppe te problème de sa nature


scient ifiquo et do ses rapports ave la sociologie. L'auteur
'(M. Seignot)osi commence par mettre en tumièreteLcarnctere
propre de l'histoire par opposition aux autres sciences etio
se fonde sur une connaissance indirecte des faits et consiste &
construire, d'après les traces du passé, maison même temps
)))))'analogie avec le présent, certaim's images de ce qui s'est
produit autrefois; de ta tout ce qu'il y u de nécessairement
limité et incertain dans l'nvrf historique. H faut ensuite
grouper les faits de manière Mretracer, soit leurs rela-
tions de coexistence, soit leur évolution puis intervient te
« raisonnement eonstructif a, qui, tantôt néitatif, conclut du
silence des documents sur un fait à la négation de ce fait, et
tantôt, positif, conclut de la présence ou de l'absence attestée
d'un fait à ta présence ou à l'absence non attestée d'un autre
fait. Ces opérations analysées, t auteuren vient à la construc-
tion de ce qu'il appelle des « formutes ~nerates a, qui lui
apparaissent comme le resuttat dernier et le plus haut de
t'uitn're historique l'histoire, pas plus que les autres sciences,
ne peut, en effet, «se contenter det'accumutation indéfinie de
faits particuliers u ettc doit élaborerles faits bruts ?. Cesfor-
mules sont d'abord des /b<))<M<f.t t~n tp«rM, indiquant, peur
les événements particuliers, les traits caractéristiques seuls,
et,pour les faits ~cneraux (habitudes, institutions), en déter-
minant le caractère, t'ctendue, ta dm'M*et l'évolution ce sont
les histoires spéciales (histoires des tangues, des littératures,
des retigions, etc.) qui ont abouti tes premièresa des formules
méthodiques de ce genre. Ennn, il t'aide des formules des.
criptives de chacun des petits groupes de faits, il reste à
essayer de constituer des /bnM)t~ <r''«i!('MtMf, qui « condensent.
le caractère générât de tout un ordre de faits, une tangue.
une religion, un événement complexe (comme l'Invasion ou
ta Héformc' (p. ~H). Quant a t'exptieation même des événe-
ments, soit dans leur «consensus", soit dans tenr succession,
il faut se garder d'y faire intervenir des hypothèses théoto-
~iques ou métaphysiques, commecelle du progrès par exemple.
Aussi, si les histoires spéciales sont arrivées, parce qu'elles
procèdent par abstraction, a expliquer certains faits par des
espèces de lois empiriques fondées sur l'observation et ta
comparaison, l'histoire proprement dite, qui est une science
concrète, portant sur des évolutions complexes et réettcs.
doit renoncer à y parvenir par aucune méthode directe
)44 L'AXX)iK~)").<M!~t'K.t89S

dès qu'il no s'agit plus d'événements particuliers. Pour les


ensembles de faits, fauteur semble admettre qu'on n't'n
pourrait déterminer les causes que par déduction, &t'aide
des sciences qui étudient t'honune présent et ses conditions
nécessaires d'existence materietie ou morate, les scieufes
sociales d'une part et même les sciences autiu'opoio~iquesde
l'autre. '< La dernière question (le l'histoire reste insoluble
par les procèdes tustoriqucs » (p. ~). Le voiume se termine
par t'etudedes ju'occdés d'exposition ') historique.
Très nettes au point de vue de la description des méthodes,
ces pages iuis'-ent :tss' équivoquela rciatiou de l'histoire
aux sciences sociales. et la nature même de sou caractère
scientifique. D'une part, M. Hf~uobos semble, i)ieu gratuite-
ment, enfermer tes sciences sociales dans i'etude des phéno-
mènes actuels 'p. )tM, d'autre part, i'itistoire est pour
lui une discipline ind''p(.'miante, une seiencf en eite-mOne
et par eiic-metne. Or, il reconnait iui-metne que. « si on
retire des {aits ttistoriques la mention du temps et du
lieu où ils se sont produits, its perdent le caractère histo-
rique fp. )?! et que c'est l'objet propre de l'histoire
d'étudier les différences p. t!M Conune il n'y a de science
que du gunera), dans qncito txesurc t itistoirepeut-e))ecucore.
après cela, être uppeiec une science? Lcs<t formules d'cu-
semble M elles-mêmes, n'étant que ia condensation de for-
mules descriptives, restent descriptives encore, c'est a-dire
encore particulières. U y a ici, eu effet, uuejMjuivoqueuue
favorise t'empioi du mot gênerai dans la tangue cou-
rante; c'est tantôt t'Gusembte des caractères communs et tan-
tôt i'ensembie des caractères essentiels lit « formulo d'en-
semble de ia Heforme ne sera pas vraiment générale, et
par suite scientifique, mais seulement Ct~'cttM; ce sera une
somme d'événements caractéristiques, non une loi de ces
événements. L'histoire reste ainsi particulière, même lors-
qu'elle étudie des institutions ou des moeurs; si elle n'est
pas un récit, elle est un tableau, mais jamais a elle seule ne
détermine des causes générâtes ou ne formule des lois.
jC'est que t'histoire n'est sans doute que ie travail prépara-
toire et préaiabie à la constitution de la science des actions
humaines elle est moins une science indépendante qu'une
connaissance méthodique et critique; c'est le répertoire
d'événements particuliers oHdoivent puiser à chaque instant
les sciences sociales, le recueil d'observations et d'expértences
n. ..n ,.n
..n'
ASAM~M. – MthXMMt.utitR -t<S

t~uojsoutes,cottesci
les.ci peuvent
peuvent utitiser et
utiliser et interpréterscientM-
iMterpréter scieMtKt-
quement. !)e tu t'uniox étroite et essentiejiedo l'histoireet
do ta sociologie elles ne font une sciencecomplète qu'en
s'associant ellessont peut-êtrelogiquementinséparables,et
séparées seulementen fait par les nécessitésde ia division
du trayaitet les difficuités.très grandesici, de ia détermina-
tion desévénements,qui correspondau travaild'observation
dans les autressciences.Voitapourquoice que M.Seignobos
appelle les histoires spécialeset qui sout déjà, ou presque,
des sciencessociales parce qu'elles trouventdans les faits
historiques leur matièreplutôtque leur pointd'arrivée,sont
parvenues sentes, de l'aveu de fauteur, &énoncerdes lois,
empiriquesencoredans une large mesure, mais en quelque
mesureaussi vraimentexplicatives.Si l'on conserveau mot
/tM~otr<'
le sens,à la foistraditionnelet nécessaire, de détermi-
nation desfaits particuliers,on pourrait peut-êtrereprendre,
en t'élargissant,la conclusionde M. Seignobos,et dire que
« ~«<f<tes questionsque pose l'histoirerestent insolubles
par les procèdeshistoriques
D. P.

DARU*. – Sarl'éta-t actaet et la méthode des solences


sociales. Dansla /<<?e)«'
AM«~~t«'. mai t89t<,p. 39:4tS.
Dansce discours,prononcéà ta séancegénéraledu dernier
congres des sociétéssavantes,M. D. définit, avec une rare
netteté, le rapport des sciencessocialesa l'histoire.
« L'histoiredécrit les événementsconcrets qui se sont
produits un certain jour en un certain endroit, et qui,
dépouittesde ce caractère local,cesseraientd'être des faits
historiques une bataille, un traité, le voted'une constitu-
tion, la rédactiond'un code, un partagede terres, une vente
de communaux.La sciencesocialeconçoit,à propos de ces
événements,des phénomènesgénérauxde nature se repro-
duire l'ardeur guerrière des peuplespauvres, la formeou
la sanctiondes traités, les caractèresde tel genre de consti-
tution. la production comparéede la grande et de la petite
propriété, le rapport, dans un systèmed'institutions juri-
diques, du statut personnelet du statut réet. » (P. 396,397.)
L'histoirefait revivre lessciencessocialesexpliquent.
Il est vrai que l'histoire vise déjà à expliquertes faits,
mais à sa manière.Le plus souvent,ettes~conteNtede tes
– Année sociol., «90.
E. ))E))K))MH. M
)46 ).Xt:t!S<)(:Mt.Ot:t~'8.)!t')K

rapporter, comme a tours causes, & des votontfs ttumainos~


devant te mystère desqueltcs elle s'arrête et s'inetino. La
trame des événements historiques apparaît, de ce point de
vue, comme inextricable, traversée de contingences qu'it
est impossible de réduire à des lois, Parfots .aussi t'ttistoire
cherche une explication des faits dans des causes plus géné-
raies que les volontés individuettes; elle distingue les évé-
nemonts principaux des secondaires, t'essentiet de t'acciden-
tel. Mais ici même, elle ne peut arriver à des lois parce
qu'elle reste enfermée daus le concret..
Pour découvrir des relations constantes, il faut analyser le
r~'et, il faut abstraire. Les scieuces sociales ne doiveut pas se
perdre dans l'histoire comme tes Neuves dans la mer.. Kiies
tondent, au contraire, à s'en dégager, eu dissociant, pourl'
définir tours euets naturels, les éléments brasses et mélan-
gés par le ttux historique. Et sans doute, parce que les
sciences sociales ue peuvent user des deux principaux ins-
truments de ia science, l'expérimentation et le calcul, leur
progrès est comme entravé. Ettes n'en sont pas moins
capables, si elles usent méthodiquement, et de ta meUtqde
Comparative et de lu déduction abstraite vert(!par t'expM._
rience, de .formuler des preYtS)ons,_aumout~MrUettes~
de déterminer, sinon des résultats eHectifs, au moins des
j tendances(p. H9H).
Uais quel sera le point de départ de leurs déductions? A
quelle idée directrice doivent-ettes se nor? NI. D. rappelle
que, sur cette question, !a sociologie parait avoir accom-
pli une évolution décisive. On a conçu d'abord la société
comme un être réel organisé, dont les individus seraient les
membres; c'est sur tes relations des individus que t'on fait
aujourd'hui reposer tout son être; Les sciences sociales ont
passe de la « période biologique à la « période psychoto-
gique L'idée spiritualisme a triomphe de l'idée naturaliste.
–M. D. rassemble nombre de citations qui prouvent qu'en
e)!et on s'accorde aujourd'hui a chercher daus Jes fois psycho-
logiques le fondement des lois sociales (p. 406). Mais il a soin
de noter que cet appel à la psychologie n'exclut nullement
l'étude des phénomènes spécifiques qui résultent de ta
réunion des individus. « L'idée spiritualiste ne conduit pas
nécessairement à t'individuatisme; elle peut faire une part à
la réalité de la vie sociale. a En un mot, sans perdre de
vue le caractère historique, ni le caractère proprement social
.m."

-tt.M): MHT)M))t)).m.m !47

des phfMomenps qu'elle étudie, la sociologie


peut être
«/M~v«fcet p~c/M/o~w'.
l'eut-elle aussi, comme nous le voudrions, rester <o.
t-~Mt''– sur ce point, la peaséo de M. t). parait moins
arrêtée. tt constate que t'évotution humaine, par ta couB.
cieHco même qu'où prend t'humonité, est susceptible de
déviations Impossibles à prévoir. Un matière de relations
sociales, l'art, par cela )nemo({u'i)met a profit les loisdoter-
xtinÈespar la science, « change sans cesse lit matière de la
science et s'oppose a sou achèvement ?..P. 4t4.) )-:nce sens,
la science sociale restera toujours subordonnée a )a moraie.
M. D. reconnaît pourtant que les visées de t'une et de
t'autre doivent être soigueusement St-parees. Autre chose est
exp~quer te root, autre cttoso spécuter sur t'idcat. Laconfu-
siottdu point de vue des causes et du point de vue des fins
etnbrouitto les idées sociologiques. Pour se dégager de ta
morate comme de t'histoire, tes sociologues ne doivent
pas se
lasser, pourrions.nous dire, de « distinguer
(:. H.

H. – .'tWK~«' et p~<<M<~«'.

'<. TAHDE. – Les lois aociatea. /«M«' <<'<«!<'


;Mc«)~<t'),
t6S pages, t'aris, Aican. t8~.
M.T. ne se contente pas do résumer, dans ce nouveau livre,
les idées que les /.<M</<'<7<M<7<«MH, t'0~<M</<oM t<K<Mr<ft'«c
et
la /<~tM' sot'M~cnous ont rendues famiti6res H les systé-
matise, et justifie son système par des considérations metho.
dotogiques sur la fin, les procèdes, le propres de la science
eu générât.
Toutes les sciences, suivant M. T., recherchent, chacune
dans son domaine propre, comment les phénomènes se repro-
duisent, se détruisent et se créent. C'est dire qu'elles veulent
établir, non pas précisément les causes, mais les lois de la
n~<<«w, do l'opposition,de t'm/«p~/<oMdes phénomëues. –
Mais quelle marche suivent-elles dans la découverte progres-
sive de ces lois –Elles vont, nous dit M. T., du grand au
petit, du superficiel au protond, de l'extérieur a l'intime
des répétitions, oppositions, adaptations de grandes masses
aux répétitions, oppositions, adaptations d'éléments io(tuit&-
simaux et en nombre infini.
<48 ).X)SK .<uc)t)t.t)tit~t'K.
!MC
Ainsi, ai l'apparence d'une énorme et unique rotation du
ciel tout entier, l'astronomie a substitué la t'édité d'une mul-
titude innombrable de petites rotations ditterentes ta toi de
Newton a présenté toutes les périodicités de mouvement,
quelles qu'elles soient, comme la répétition incessante et con-
tinue d'un fait toujours ideutique, et qui est t'ottraction
morne (p. 18). Eu biologie, la théorie cellulaire assimile les
organismes, uou plus par leurs gntttds caractères extérieurs
et superliciels, mais par leurs ététueuts intimes, qui répètent
indéfiniment les modes de nutrition et d'activité, de crois-
sance et de prolitératiou, dont ils ont reçu le dépôt en héri-
tage. t)e mente, les grandes oppositions superficielles
entre Je céleste et le terrestre, l'eau et le feu, n'ont ptus
cours on s'aperçoit que les oppositions réelles sont élémen-
taires, qu'il faut les chercher dans les actions et réactions des
molécules, dans le rythme de leurs vibrations (p. (i0). Ou
n'oppose plus, d'une manière vague, la matMdieet ia santé,
i'aaimatité et ta végétation, mais d'une manière précise.
l'oxydation et la désoxydation des éléments anatomiques
(p. ?)). Euiin les illusions geocentriques et anthropocen-
triques. qui supposaient tout le ciel adapte a a ta terre,
toute la nature il l'homme, s'évanouissent devant la découverte
des petites adaptations internes qui font ta vie universelle.
Ce n'est pas dans les grands ensembles, mais plutôt dans les
détails que le savant admire justement la finalité. <<Chaque
organisme, et dans chaque organisme chaque cellule, et dans
chaque cellule, peut-être, chaque élément cellulaire, a sa
petite providence soi et en soi. (P. ti~j – Qn'it s'agisse
donc d'opposition, de répétition ou d'adaptation, c'est par de
petits faits particuliers, en nombre infini, que les sciences de
la natureexptiquent ses grands mouvements.
Ainsi, la sociologie ne s'achèvera que lorsqu'elle aura
ramené les grandes apparences historiques aux faits sociaux
élémentaires. Elle aussi a débuté par des assimilations hâtives,
des oppositions superficielles, des adaptations illusoires. La
philosophie de l'histoire faisait converger vers un seul point
tous les événements connus il sembtait.suivant elle, que le
progrès des sociétés n'eût d'autre but quS~o hâter le règne,,
ici du catholicisme, là du positivisme (p. 123). Elle se plaisait
aux antithèses grandioses entre l'Orient infini et la Grèce
finie, entre l'immobilité asiatique et la progressivité euro-
péenne (p. 67). Elle se fiait enfin aux analogies larges et
– MÉTOOUOLOUtB
.t'MH'K'i. t49
superneiettes la croyance au parallélisme rigoureux de
toutes les évolutions sociales, la doctrine des f'oMMf.t'assi-
mitation des sociétés aux organismes en sont les preuves
~p. ~S.M). Pour atteindre une explication vcritabte de la
constitution et de l'évolution des sociétés, il.fallait descendre
du « gros )' au « détail M,des masses aux individus.
Comment s'expliquent en effet les majestueuses assimila.
tions sociales, sinon par t'influence qu'exerce un individu sur
un autre? Pour comprendre les tardes mouvements écono-
miquec ou linguistiques, juridiques ou religieux qui sont
l'expression de la hausse ou de la baisse des croyances et des
tendances collectives, il faut en revenir au « couple social
élémentaire ? l'action spirituelle d'une personne sur l'autre,
l'imitation de celle-là par celle-ci, voita l'élément unique
et nécessaire de ta vie sociale répétez-le indéllniment, et
vous tenez le secret des plus profondes variations des grou.
pemeuts les plus amples. – t)e môme, si vous voulez com-
prendre l'extension des guerres, des concurrences, des
discussions, représentez-vous, en la répétant, la lutte élémen-
taire de deux individus, ou mieux, dans un même individu,
ta lutte de deux partis. Les oppositions extérieures ne sont en
eilet rendues possibles que parce qu'il y a ou peut y avoir des
oppositions internes <p.T:) si les individus sont capables de
lutter, c'est que l'individu est capable d'hésiter. C'est donc
jusqu'au siège de ces hésitations, propagées par l'imitation,
que la sociologie doit remonter les entreebocs initiaux,
causes des collisions générâtes, se cachent au fond des cons-
ciences persoonettes. – De même, c'est au fond des cons-
ciences personnelles que se combinent et s'adaptent les idées
fécondes, génératrices des grandes adaptations sociales. Pour
découvrir l'adaptation sociale vraiment élémentaire, n'ima-
ginez pas seulement deux hommes, dont l'un répond à
l'autre imaginez, étiez un même homme, deux idées dont
l'une répond à l'autre (p. t~8) « l'invention est une harmo.
nie d'idées qui est ta mère de toutes les harmonies des
hommes. a (P. H9.) Pour que plusieurs individus se divisent
le travail social, il faut d'abord qu'un individu ait conçu
l'idée de cette division. Additionnez ces idées heureuses, les
trouvailles, non pas seulement des génies, mais de tout le
monde, et vous avez la clef de l'organisation progressive des
langues, des religions, des sciences, de l'industrie. La
sociologie, suivant en cela l'exemple des autres sciences,
HjO ).MX)!):sn':)")."t:~tt:.tM8

trouve donc ta cause dernière des bartnonips, comme des


luttes, comme des assimilations sociales, dans lu répétition
d'un nombre infini (factions tnfinit''sin)aies, internes, indivi-
duelles; son progrès consiste bien à passer de lu masse à t'été.
ment, du grand au petit.
Mais. le progrès social ue consiste-t-il pas Hatier
du petit au grand ? Au lieu de petits groupes très dittcrents.
ce sont d'innnenses groupes assimiles que l'histoire moderne
nous présente langues, dogmes, codes étendent chaque jour
leur sphère d'influence (p. ~Ot). Les guerres de teurcûte. eu
même temps qu'ettes se rarcf!eHt,s'amptitieut elles mettent
aux prises des natious-cotusses. coxnne )a coucurreace met
aux prises les géants de l'industrie (p. ?, tM).Les Inventions
enfin, en )HC)))etemps qu'elles s'hnposeHt ù ua plus gr<)ti()
nombre d'individus, synthétisent un nombre plus grand d'i-
dées ou d'actions fp. tKt. <?).– H est vrai, dans tous les
ordres de phénomènes sociaux, t'exteusio)) cstde régie; timi
tatiou ouvre uu citump infini il toute invention, et i'opposi-
tiou n'a d'autre but que de susciter des adaptations inces-
samment élargies. Maisceta prouve seulement que tY'votution
de la couuaissance doit être, ici comme partout, i'tuverse de
t't''voiution de ta reatite (p. ?<): )a pensée sociologique,
miroir renverse de ta reaiite sociate, doi partir des ensembles
pour retrouver par t'analyse les faits élémentaires qui les
expliquent; elle ne peut s'arrêter qn'ù l'individuel, point
d'origine de toutes ces ondes universelles.
Croira-t-on d'aitteurs que leur universalité doive avoir
– A
pour résultat final )'enacement de toute individuatité?
vmi dire. t'unifonnitc comptete, parfaite, vers laquelle il
semble que la répétition et i'adaptation tendenten triomphant
de l'opposition, serait la mort du monde: elle ne peut eu
être le but. H faut remarquer que « du sein des répétitions
précises, des oppositions nettes, des harmonies étroites,
éclosent les échantillons les plus caractérises de ta diversité,
du pittoresque, du desordre universel. à savoir les physiono-
mies individuelles 'p. 1~'). Les '<nuances )' pourraient bien
être, ainsi, tes vraies raisons d être du monde. « Les origi-
nalités sous-phenoménates des choses travaillent non à setta-
cer, mais a s'6panouir, a eciater en ttaut ip. t64). Hnce sens.
l'individuel n est pas seulement au point dorigiue, il est au
point d'arrivée'de l'universel. L'individu est donc tatpha et
l'oméga de ce système.
M\H<K'<.–MKT)t")t"L<)..)H ~8~

Hst-it vrai qu'it satisfasse par là même aux exigences de lia


science en môme temps qu'it celles de fart? tJans cet enort
ingénieux et puissant pour exptiqut'r tout le social par ta
pure et simpte réédition de l'individuel, M. T. s'autorise-t-i)
à bon droit de l'exemple des scieucos antérieurement consti-
tuées ? Admettrait-on sans équivoque qu'elles nous enseignent
:')rechercher toujours, dans le « petit », les raisons d'être du
« grand »? La petitesse n'a jamais conféré, par elle-même,
<iovaleur explicative. Si les sciences physiques et naturelles
remontent des phénomènes sensibles aux éléments de la
matière, c'est que ceux-ci, grâce aux caractères qu'on leur
attribue, se prêtent à des constructions intelligibles. Or ces
caractères sont-its les mêmes que ceux que M. T. reconnatt.
en matière sociale, à t'individuet? Bien loin do ta c'est de
ta « qualité propre à l'individu, c'est de son originalité »,
exprimée par l'iuvention et banalisée par l'imitation, que la
sociologie de M. T. a besoin pour expliquer les grands change.
ments sociaux. Ce que les sciences physiques demandent, au
contraire, aux éléments derniers de la nature, c'est, pourrait-
on d!re. t'agence metne de qualité, c'est ta simplicité, c'est
t'homogeneité, c'est tout ce qui leur permet enfin d'être ma-
tière à calculs, a formules, a constructions rationnelles. De
« l'élément » de M. T. riche en virtualités personnelles, gros
de variations imprévisibles, et capable de bonds qui dérou-
teat. à cet élément des physiciens, il y a toute la distance qui
sépare la qualité de la quantité, l'art de lu science. L'exemple
des sciences constituées, qui se sont précisément constituées
en éliminant toute individualité de leurs fondements, justifie
donc difncitentent cette sociologie uttra.individuatiste.
Croit-on d'aHteurs que, parce qu'elles tendent a remonter,
pour expliquer les ensembles, jusqu'à teurs éléments, les
sciences oublient ce qui, dans tes effets totaux, est du a la
disposttioN de ces cléments mêmes, à la nature de leur:! rap-
ports, aux modes de leur association M. T. assimile sa théo-
rie a la théorie cellulaire. Mais celle-ci a-t-elle consisté a
expliquer le tout des organismes par l'addition d'actions
purement individuelles? Les phénomènes proprement biolo-
giques restent ceux qui, irréductibles à la seule opération des
Éléments physico-chimiquesconsidérés à part, ne s'expliquent
que par ta mise en rapport, par le contact, par le concert de
ces éléments. La chimie ette-méme n'est-ette pas obligée,
pour expliquer les propriétés spécifiques du corps qu'elle
tM t.XX~KStK:t')Mtit~'K.tt!M

analyse,de tenir comptenon plus seulementdu nombredes


atomesou des molécules,mais de la façondont Ils sont ran-
gés,distribués, organisés C'est doueque, dèsle mondephy-
sique, a cote des effets propres &ta nature des éléments,
t arrangement. la distribution,l'organisationproduisentleurs
effets propres; commentdes lors n'en produiraient-itspas
dans le mondesoeiat?tt appartiendraita ta sociologie ~w<o
~fKwde définir et de classer ces effets,de montrercom-
ment ils varient quand varient les formesde l'association,
d'énumérer tours conséquenceset leurs causes. L'exemple
des sciencesmêmesque XI.T. invoquenousautorisea pen-
ser que les sciencessocialesdoiventtenir comptedes pro-
priétés du tout autant et plus que des propriétés des été.
meuts et que peut-être ta sociologieproprement dite
commenceou finit la psyehotogietoute individueHedes
/.o<.<
~oc<a<M.
C. B.

E. DUHKHEML Heprësentationa indtvidueUes et


reprësemtattoma collectives. /<fCt<c .tM«~M<
mai t898,p. 273.3Ui(Discutepar M.(ioblot,dansta /<<'n<f
~A~o~/t~Mt'de décembre!?.)
Entre la sociologiede M.Tarde et cellede M. Durikheim,
il y a, ou le sait, unesorte d'antithèse.Elles'expliquepar la
divergencede leurs idéessur la scienceen générât,sa fin et
ses procédés.
En efïet, tandis que, pour M. Tarde,le progrèsscientifique
consisteà aller du « grand au petit », de l'ensemblecom-
plexeà t'étémentreprésentabte,c'est, pour M.Durtthehn.un
reste de la « vieitfe métaphysique matérialistee que .la
prétention d'expliquer le complexe par le simple, le supé-
rieur par l'inférieur,ie tout par fa partie (p. 2!M).tt faut
expliquerles phénomènesqui se produisentdansle tout par
les propriétéscaractéristiquesdu tout,.fussent-ettesirrepré-
sentablesà l'imagination.Si l'on voulaità touteforcerésor.
ber dans leurs élémentstous tes phénomènescomplexes,il
faudraitdire alors que les propriétésde la vie résidentdans
les particulesd'oxygène,d'hydrogène,de carboneet d'azote
quicomposentteprotopiasma.vivant? Conceptionimpossible:
les propriétéscaractéristiquesde la vienesauraientse retrou-
ver chez tons ces élémentsnon vivants, puisqu'ils sont de
.MAt.MM.–M~T)«)U')t.<M!)E tS3
dinfrentes espèces; ni se diviser pour s'incarner chacune
dans un groupediuérent.d'atomes,puisquela vioestuue.Ce
M'estdonc pas ht bien fonderque de la disperser entre les
forcesétémentuiresdontelle est la résuttante. Pourquoi,des
tors, eu serait-itautrementdes faits sociauxpar rapport aux
individus?'1
Maisles analogies psychologiquesnous seront plus ins-
tructivesencoreque les analogiesbiologiques le socialest
plus près du mental que de l'organique.« La vie collective,
commeta vie tnentatede l'individu,est faite de représenta-
tions (P. ~4.) La spécificitéde la psychologienousaidera
à comprendrecellede ta sociologie.
On repousseordinairementla théorieépiphénoménistede
la vie psychologique,et avecraison etteest, prisea la lettre.
contradictoiredans tes termes.Maison oubUeparfoistoutes
tes conséquencesqu'il faut accepter en la repoussant.Par
une analysedes conditionsde la mémoire, que ta perma-
nence d ébranlementsnerveuxne saurait suffireà expliquer
(p. ~6-28)), et du mécanismepropre&t'associationpar res-
semblance,qu'on essaieeu vainde réduireà l'associationpar
contiguïté<p.28t-28K). M.D. prouve la nécessited'admettre
lu persistancedes représentationsen tant que représenta-
tions, indépendamment descettutescérébralesauxquelleson
se figure chacune d'ettes comme matériettementattachée.
Queces représentationssoient ou non dans la conscience,
saisiesdirectementou non par le sens intime, il n'enest pas
moinssur qu'elles ont une réalité et une efucacitepropres
(p. 292) il est impossiblede tes décomposerpour localiser
tours éléments dans telle ou telle motécutedéterminée,
commeil est impossiblede réduireles lois de leurscombi-
naisonsaux lois du mouvementde ta matière nerveuse.Et
sans doute chacune d'ellesa pour conditionsles modifica.
tions matériellesd'uncertain nombrede cellules; mais elle
résulte d'une synthèsenouvelle,sui ~Mcnf:,où cesmodifica-
tionsentrent commeéléments.En ce sens, on peut dire que
les idéesne sont pas prisonnièresdes cellules ellesdébor-
dent chacune d'elles, puisqu'elles ue peuvent exister que
dans le tout for<n6par leurréunion (p. 296).Ellesleur sont
doncMffnptn'e~, dans une certaine mesure,commeellesen
sont, dans une certaine mesure. nM~jM'H~KM. Par là s'ex-
plique la légitimité d'une psychologieproprement dite,
distinctede la physiologie.
t54 t.'AXXHE
Sf)(:t<)).fXi)~t't:.
~t'S
Or ce qui est dit du rapport des faits psychotoniques avec
leurs étements maténets peut être dit du rapport des faits
sociaux avec leurs éléments individuels.
Comme ta pensée iudividuelle a pour substrat l'ensemble
des cellules, la société a pour substrat t'ensembte des indi-
vidus associes; mais. de même que les représentations, ne
dérivant pas directement d'un certain état des cellules, ré-
sultent d'une synthèse originale de leurs actions et réactions,
ainsi on dira que tes faits sociaux ne sont pas directement
produits par les consciences individuelles; s'iis s'imposent M
l'individu et le contraignent, c'est qu'en eiïet ils le débordent
(p. ?4~. C'est seulement dans et par la rénniou de ces cons-
ciences etémontaires que peuvent s'opérer ces synthèses
originales dont sont faites les représentations Collectives.
La matière première de toute conscience sociale dépend donc
du nombre et de la disposition des éléments individuels
mis en contact, mais, de ce contact même, des idées s«)
y<'Mf~ se dégagent. et qui sont capables, une fois dégagées.
de se combiner a leur tour suivant des lois propres (p. 2Sit).
En un mot, pas pius que ta représentation individuelle ne
doit être tenue pour un épiphénomeue de ta vie physique,
la société ne doit être tenue pour un épiphénomonede la vie
individuelle, Mt si par psychologie nous entendons psycho.
togie individuelle, il ne faut pins dire que la sociologie ne
<toit être qu'une psychologie appliquée. Les attributs cpns.
tituUfs de la vie psychique se retrouvent, il est vrai, dans
la vie sociale, mais « élevés a une bien plus haute puissance
et de manière &constituer quoique chose d'entièrement nou-
veau ». De même donc qu'entre t'id<'otogiedes introspection*
iMsteset ta physiologie des psycho physiciens un naturalisme
psychologique se constitue qui se fonde sur la spécificité des
faits psychiques, ainsi, entre l'idéologie des psycho'socio.
togues et le matérialisme de la socio-anthropotogie,un natu*
ratisme sociologique doit trouver place, « qui voie dans les
phénomènes sociaux des faits spécifiques, et qui entreprenne
d'en rendre compte en respectant religieusement leur spéci-
Mcité
Cet article contribuera sans doute à dissiper un certain
nombre d'équivoques auxquelles les précédentes publica-
tions méthodologiques de M. D. avaient donné lieu, tt sera
acquis que, lorsque M. D. parle de t'wn~ des faits
sociaux, il n'entend nullement tes réaliser sous les espèces
At~.Ytt:–MtiT))Ot)Ut.fX!t); t88
d'on Me sait quelles substances, et les classer parmi les
choses matériettes. t)e même lorsqu'il parle de leur «t<
it ne prétend pas que les faits sociaux évoluent
p<'H(<at<c<
tout seuls, sans que tes consciences individuelles et leurs
représentations entrent pour rien dans les conditions de
cette évolution. Le naturalisme sociologique de M~D. serait
plutôt « hyperspirituatiste < que matérialiste (p. S<)2).Il n'ex-
clut pas toute psyct~iogx' de la sociologie; il prouve seule-
ment que, puisque les représentations dont est taite )a vie
sociale sont des synthèses originales des représentations
individuelles, c'est par une psychologie spéciale, proprement
collective, que ia science eu doit être constituée.
C. H.

R.HOBLOT.– Essai sur la olMSiao&ttûn des Notences.


SUttpttges.Paris, Aiean, )MK8.
Dans cet « essai a générai, les questions de méthodoiogie
sociologique n'apparaissent pas d'une manière accidenteite,
comme accessoires. C'est pour mieux définir lu position
systématique de la sociologie que Fauteur a cru bon de
s'éiever Ii une conception de l'ensemble des sciences, de
leurs méthodes et do leurs concepts ip. ~)~
Suivant M. (! ce n'est pas par les méthodes que les
sciences se dinérencieut il faut retrouver, sous la « dualité
logique », l'unité de ta tendance scientifique. Toute science
vraie tend a devenir, par tous les moyens, abstraite et
déductive. Si les sciences mathématiques ont commencé par
être, en un sens, expérimentâtes, les sciences expérimen-
tales finiront pur être, à leur tour, idéales. A côté de la des-
cription géographique ou historique des faits quels qu'its
soient, des théories doivent se constituer qui, partant d'un
concept une fois posé, en déduisent les conditions abstraites,
uuiversettes et nécessaires, de ces faits mêmes.
Seulement ces concepts premiers différent avec les diné-
reats ordres de sciences.U est impossible, en ce sens, de cons-
tituer une science unique de l'univers qui déduirait d'une
seule idée toutes ses conditions d'existence. Les sciences
forment une hiérarchie unique, mais les degrés en sont
marqués par des concepts généraux irréductibles, successive-
ment introduits (p. 10). Ce sont ces concepts, ordinairement
obtenus par la généralisation d'un « cas privilégié M,qu'il faut
!? ).'A'<X~t;S<)Ctf)).f)<!)~t'H.)t!9)!

définir pour apercevoir les naturels des


groupements
sciences.
Les concepts de quantité, de fonction, de diilérentiette
sont les concepts générateurs de l'arithmétique, de l'algèbre,
de t'analyse. Lu géométrie part de t'idée d'espace, la méca-
nique de celle de vitesse, la dynamique de celle de force;
celle det'atomesera le fondementuniquede toutes les sciences
physiques en générât, de toute la cosmologie.Les forces phy.
siques ordinairement distinguées ne diffèrent que par leurs
propriétés orgauoteptiques; si on veut en faire la théorie
abstraite, on ne constitue qu'une science unique, la physique
générale.
De même, une science unique, ta biologie générale, énonce
les conditions universelles du développement de tous les
organismes. Cherehe-t-on le concept générateur de cette
science, grâce auquel elle est irréductible aux sciences phy-
siques, on s'aperçoit que c'est l'idée d'adaptation, qui suppose
l'irritabilité, c'est-à-dire la sensibilité, c'est-à-dire, en der-
nière analyse, le plaisir et la douleur. Or ces idées sont aussi
celles qu'il faut poser, pour s'expliquer les phénomènes de la
vie psychique individuelle et de la vie sociale. Aussi, pour
M. G., biologie, psychologie et sociologie rentrent-elles dans
un même groupe de sciences p. ~80;.
Ou comprend dés lors l'attitude de l'auteur vis-à-vis de la
théorie des « sociétés-organismes H.tt jugera que la méthode
biologique est légitime, non pas seulement comme méthode
d'exposition, mais comme méthode de découverte. Elle a
rendu le service de rappeler que les sociétésne sont pas des
machines, des engins fabriqués, transformables à volonté.
Elle a indiqué de plus un grand nombred'analogies accepta-
bles (p. ~). tt est très vrai que les sociétés, comme les
vivants, s'adaptent aux milieux, qu'elles se constituent, en
s'adaptant, certains organes nouveaux, que, comme les
organes biologiques demeurent indépendamment de la subs-
titution des cellules, les organes sociaux demeurent indé-
pendamment de la substitution des individus. Les mêmes
lois générâtes, loi de spécialisation, loi de concentration
organiques, président au développement des sociétés comme
à celui des organismes individuels (p. ~78). A vrai dire, de
l'individu à ta société, il ne saurait y avoir hiatus; l'individu
est déjà une société, tt y a donc continuité entre la biologie,
la psychologie, et la sociologie(p. ?2).
~.I. i. i n'H. n
– M)hH()M).fM!)K
A:<A).Y!:H-i. ~S7
2 r~&ne _a
Maiscontinuité _ne__ _m.
veut pas dire parattétismeabsolu.Ou
se tromperaitsi l'on concevaittout le mondesociala l'image
du monde biologique.Par exemple, considérerl'humanité
commediviséeen espècessociales,anato~ueaaux espècesna'
turelles,et faire consistertouteta sociologiedans la ctassiuea-
tioMde ces prétenduesespèces,ce serait égarer la recherche.
Les organismes sociauxne se reproduisent pas comme
les organismesindividuels,et leurs formes manquent par
suite de la ftxité proprea l'espècebiologique(p. 276).Elles
sont indéfinissablescommeellessontinstables.<'Unesociété
n'est pas un groupeorganiqueséparabtecommeun individu
vivant, ayant en son intérieur toutes ses fonctions,sa vie
indépendanteet complète (p. La sociétéest formée
par des liens de diversesnatures, économiquesou linguis-
tiques, religieux ou esthétiques autant de différentsliens,
autant de limites diverses.Réduirela sociologieau classe-
ment des groupes sociaux,peuples, nations ou États, c'est
donc oublier la diversitéde ces liens, et n'en retenir que la
cohésionpo~<<~)«' fp. 277).C'estde plus confondrele ro~'c~'
avec le social. Oncroit a tort qu'un phénomènen'est social
que lorsqu'il concernel'ensembled'un groupe, ta totalitéde
sesmembres(p. MO).L'actionde l'individusur l'individuest
un phénomènesocial,et peut-êtrecelui sans lequeltous les
autres restent, fauted'analyse,inaccessiblesà une connais-
sancevraimentscientifique.
t) ne suffiraitpas en eftet, pour donner à la sociologiedes
conceptsdirecteurs, de substituer, à la considérationdes
espècessociales,celle de ce que Dittheyappelle les ~ntM
sociaux.On penseconstituerla sciencesocialeen étudianta
part les phénomèneséconomiques,politiques,juridiques,
religieux, etc. M'.G.convientqu'il y a intérêt à étudier il
part ta façondont les servicess'échangent(économique), dont
la cohésionsociale s'opère(politique),dont la loi s'impose
(sciencedu droit), dont l'unanimitédes croyancess'établit
(sciencedes religions)(p.2i!330); et mômei! allongela liste
des sciencessocialesparticulièresordinairementacceptées,
puisqu'ilproposed'y faire rentrer, sinonla morale,du moins
la logique et l'esthétique.Maisil estime que des corps de
connaissancesainsi constituésne peuventguèrecontenirque
des monographies(p.270);la découvertede loisuniversettes
ne leur appartientpas,car les systèmessociauxque chacune
de ces sciencesveutétudierà part ne se présententpas dans
M8 ).XÉBSuCMt.M<!)~t;E.t8'~

leur pureté. Les dKIereuts tiens do la société s'ommotcut per-


petuettement. Les familles. les États, les religions assument
des fonctions qui ne répondent nullement &leur essence pro-
pre <p. :Mtt. Pour obtenir une sociologie vraiment générale,
il faut passer de ta considération de ces ensembles eom-
plexes à celle des rotations sociales ctomentaires (p. ~).
Les muiurs. les lois, la morale, la famille, t'etat, ces phé-
nomènes resteront inintelligibles tant qu'on n'aura pas expli-
que ces autres plus simples t'exempte, l'autorité, le respect,
la sympathie, et pour les bien étudier, il convient do les con-
sidérer comme des relations entre deux individus seule-
ment » (p. ~tt~. tt faut decouvrireuMn le fait social essentiet
dout tes autres ue sont que des formes diverses (p. ~t!t.
Le trouvous-nous, comme le veut M. Tarde, dans t'tm<
lion, ou, comme le veut M. Durkheim, dans la fOK<y'<«ft~
L'un et l'autre concept sont trop étroits. L'influence de
l'homme sur t'homme s'exerça autrement que par l'exemple
ip. SOC).De m~me elle s'exerce autrement que par ta con.
trainte, même morale. Uu mattre qui démontre ne contraint
pas (p. ~O'h. 00 donc trouver un (ait social assez générât
pour fournir sa buse a la sociologie?'f
L'auteur essaie cette recherche par l'analyse d'un u cas
privilégie M, le phénomène économique. En discutant les
notions d'utilité gratuite et onéreuse, de richesse materiette
et imntatériette, de produits et de travail, on s'aperçoit que
ce qu'ettes ont de commun, ce par quoi elfes ressortissent
toutes a l'économie politique, c'est i'idée même de wctCM
'c/faM~t (p. tMH-~04;.Élargissons cette idée de M'<'t'«'M,et
nous verrous que la plupart des phénomènes sociaux s'y lais.
sent réduire. Aux services <~A«tt~M ajoutons les services ~'<<-
~«~, puis etussons les ditïerentes façons dont les hommes
obtiennent ces services les uns des autres, «'f~mc~c, coK-
)p. ~U4-~t4); u avons-nous pas un tableau
<n««<t', <K/<Mt*M<;<'
complet des relations sociales élémentaires? La société, sous
toutes ses espèces, c'est l'homme utile à l'homme. Sans
doute, l'homme est aussi nuisible a l'homme, et les relations
«M(MOt'<«<M n'en sont pas moins des relations, 11faut donc
dire que la sociologie, pour être universelle, doit être la
science aussi bien des faits antisociaux que des faits sociaux.
C'est dire que la dennitiou première doit être rectifiée et
élargie les phénomènes sociaux sont toute action de MoMwe
J!<M'<tOMMt<'(p. ~08).
AKALMtM.M)!T)«))M)).ft(!tK tî;~
Nous croyons en effet, comme nous 1te taisions remar-
quer l'an dernier ici même, quit faut on remonter jusque ce
degré de généralité si l'on veut n'exclure aucune espèce des
phénomènes sociaux est social tout phénomèno dont t'indt-
vidu ne suffit pas airendre compte, et qui ae peut
s'expliquer
que par )' « interaction M,quelle qu'ello soit, des individus.
M. G. a donc hieu fait de se dégager lui-même de ta notion à
taquette il s'était Dé l'idée do «vcfcc n'eut pas été moins
étroite que celle de <(<<'«<tK<'ou d'tM«t«t«)H,et vouloir cons-
truire toute ta sociologie sur le concept de l'utile, c'etU été
introduire ta considération de nosfins et de nos intérêts dans
fit science théorique a (p. 208). Or, AI. G. a justement montré
combien il était important, pour les sociologues, de distin.
guer, contrairement à l'exemple des économistes, entre l'art
et tu science, entre la pratique et la théorie, entre l'estimation
et l'explication.
On peut toutefois se demande)' si l'auteur tui-memo reste
fidèle à cotte distinction torsqu'i) veut réintégrer dans les
sciences sociales l'esthétique et la logique, se fonduxt sur
une défiait.ion du beau, qui serait l'expressif, et du vrai,
qui
serait t'uuh'ersetiemeut admis. Les raisons sociales pour tes-
quelles une croyance ou une couvred'art s'imposent à la con-
viction ou a l'admiration restent à distinguer, pour nous, de
leur vérito ou de leur beauté intrinsèques. Autre chose est
apprécier, autre chose expliquer. Confondre ta logique avec
la psychologie sociale, c'est ramener le critérium du vrai au
consentement universel, c'est oublier lu distinction du fait et
du droit, c'est confondre les sciences « normatives n avec les
sciences « théoriques confusion aussi préjudiciable aux
unes qu'aux autres, (j. ){.

C. /~<-<
t.. STHtX.– Weaen und Aufgabe der Soctotogie. EiNe KritUt
der orgtmisohen Méthodein der Sociologie (/c
~t«&/<'me
<Mcfo/o$tp.Cn~Kf de la w<'</t<~e&<«/~f'~«~,38 p., Heriin,
<?«.
MfttMCt-,
M.St. distingue,pamu les semocu:.!iuciMtfs,ct-Ufst)ui traitent de
t't'(<'e,celles qui tmitcnt du <<f)-e<t«',
Kt-Ht's('n'itt ~ui ttuitent (tes
</eM<M –
de ta soctMtH, statique,dynamiqueuu df«t)t<ttegi<: <:<K'ia(cs
t'essortissitnt~dMMCMt &la Mciotfgic,"jurrc sy)tthct«tueet phihfM-
t'hi'tuu.
f(W i).tXX~)iS()):tnt.(K:(QLH.t<M
Maiscttcne pourra pas s'acquitter du sa tachf si <'))('se t;ti<sc plus
ton~temps 'uan'r par ta méthode organique. Cetje-cia pu prcvoqu'T
des d~c~uverte'i. Mais t'squ'au tieu de cumparer t<"tswietes avec
tes organismes, un va, comme aujuurd tmi, jusqu'à tes identifie)', on
meconnait t'~tif!inatite de< fait< M'ciaux et dt's fuis qui tes d~to'.
mine))), t.t's fititstut i:mx,sitt!!uti~r''mc)ttplus rttmjdpxcs ({m*tt". titits
n!ttt)t'<')" 'h'~i<fnt moittsàuuf )tMM!i)~ tn~t'anxjttc qu'Aune n<c<
sitt'' t~t'tuMhjtn'. Avt'iti din', ).t sociu)t~i< pour (jui )'it)diyiduft t'.<t
pJUt t)<tp'a't:u)t fuccrt' que tf e't(i. tn-ut )<' txiticu Ottr'' tes
<' i-cicttcesde lois et tes « ~cifuces d'<?vfut')nents (C'est ta dis.
tinctioH Sur ta~m'U)' Witfd<:))K)nd ~t «icttt't't uttt in~ii-tt'.)HH<'dccuu-
vt'it'a des rt'f;h'!i t't d<'< ''yUttnp.<}'!utut tju<*d< fois. Kn ht tai~Mtut
df't'cher. sm' la foi d':ut:t)<i''s (jt't'ct'antfs, tes tui:! nntm't'Ht'itdu
corps sociat. ta tttcHto'to nrcaoitjm' fitit perdre a la sociob~ic te
Mnt''tic(idus recht'rfitcs '.ircun~pt'ftc~ de );t psychotoeie <'t df t'his-
toh'e.
Kt surtout, <'t))'lui fait outtiicr son rùtc Murât. Les socit'h's )«' sont
p:ts :)sst)jt'ttit'.<a tmf ~ort'*d!' d'?t''rtnitti<:n<cfatatiste. La ~ocio!m<i<
!'it'ttt' ne j«'ut ttum-t'r d' fois n<Gssaire.< suit ftH-muto'd~'s)oi!:
itttp'ath'M qui t))'i''))tetft)<'de«')tir sufia). C'e!!tsurtout au uon)
de ces <'xim'nt:<'sd); lu pratique que M. St. rfpous~c la M)<?t))od"
naturatiste.
Xcus !:ouhait"n" atpc )'autf)U' que t't'rc d<'s tn~taphorf"' biotn-
~iqu< soit ''))t)t) ctust'. Maisil nous pura!t invoquer a tort, dans Utx'
quc:.tio)t de Mt~titodetuttt'' st'icntiOquf. )''s besoins df lu ntcra)'
!) itnpm'tc que la <nci'<iu~ic,pour se c<jnstitu''r, itpprftxx' M(ti-tixMUer
fntt't' )(' ïouhaitabtt' et j'' doxm'. <;utx' ta t-(!atit(!ft t'idcat. Et c'est
jteut-rf un d''s st'n'if'ei; que lui aura r'indus ta ttt~"ri<' organique
qu<' d' t'avoir habitue' en lui pr'~fntant les fititi!sociaux comntf
des choses natnr''))<'s. a st' d')tnjf<'rdfs associationsd'idées morates,
qui tr'tubicnt tes «'cherches ohjectit'es.

HATXEMtttFHtt. Die Sociologisohe Erkenntnie. Positive


Philosophie des socitdenLebeas /.« Cft)H(«fM(aMcc
~ooo~~w),
?9 p., ff. UO.Lf'qMi~.Mrochhaus, )898.

Suivant M. tt.. la f crise des sciences sociates tiendrait a un


manque de phitosophie(p. 4). )t faut un enort de synthèse pour cons-
tituct' um' sociot<t:ie a lit fois (<enerateet positive qui, non moins
n'cfssaire la psyct)ûh)fi<*individucfte que lu physiuio~ie, serait
:utx sciences sociales ce que la physique et la chimie sont aux sciences
naturetjcs (p. 6, 25t..
En conséquence, M. )t. rt'comnt'*nce a chercher les fondements
psychiques et tes fondement!- bio)oM'que<'de la sociotoftX' (t. n
''t ))t). )t ntarque ta place de t'hommedans t'univers, dennit ('origine,
h'contenu inné, tes acquisitions de la conscience, puis rappelle, en
AXALMtM.M~TH<')<tt.t))i)H )))i
cotnoh'Hritnt par cette de ta ~-avitation, )<-$tO-nndcs fuis H(ttm-<<
qui dcivt'nt pr'~idct'aud<?w)t)p))<'mt'ntdes -«''tt's.
S'ti''mta)d<mdoiaf))r)na)io))d<'sdtn'~t-t'nte'ip!<p<cMd(-Mci<!h~
humainf< dont i'autcut- )n«t)h't; t'indniduutiMtiot) et t'<'t)tt'<)-oi'ie.
tnent (). n et Y). L'tt" :uH<y< d<Mforces agi~ant.'s d'' )a
.ioci.t. de
'a~«))t.p)u)<M)m.t)ti))dit')dnc))t-etd<' iM~~ot.'pMpt-t'mt.nt
s~cia)~d..<tH..yt.t).!pat-t..<.pt..b(.th.s~ai:iM(.-tttruuesut-)'autre
(t.V<<'tVt))tt't-))U)t''t'<ju\r.)!:)'.
Ht tua (\nn)o-t-nd hi'n t'n t.. t.~utt
<[u'i) fimt fcotnm'- t'- vouhtit
M.t.ut.t'H~,p~n- cmxtiUMr lit ..uL-i.)).)si"<.tt. ):. j.hih~hic “, c'Mt-
i't-dir--.).-< .).~hn)iuns d.' c.~).'<')t)- .{ui twus
[wt-touttott <t-i..ntcr
n.~ ~)"t\'f)tiuns it tt':tn-M ):) ojas~ cottfu.sc d<'s t'uits
his~ri.jucs.
Max on <t-demande si (wtn ndn tout un
sy.st.m.' d.- phif.tsophi'- t
est \<).t. p: ~r!i.)u\.)).s ont r.;t~ df ~at[:n'dcr
n~u)'
.(ux t)'t.)inu< d'ot-nfim-'-t d.. ))tit"ip'- ~n- h's s.-i<?nt;s ont
pM.
t~<)u<.)))~ a .pt:tu.) )~ M.-i.u<-s .«- ct'uh'oot-it-i
obtines. ovant
d'-c<')))jt:)t't-<)tt<'i.)~t')t.t)ut));.at--i)tru))tw)<)~))t!u).-)!tux,d''pn-t).)rf
)~)-ti M)-lit <)tt<tit)~ d.-<.<<t)it!i)).-sbi(')o!fi.)nes f.u <tu .< cunk'nu
inn'! d'- ):) <jt)!)cn'm'ci

CM.tt.U'Pu)'f))tT. Zur Charaoterietik der Methodo


undHaupt.
riohtungen der Philosophie der Goschtohto f~M .tM/<o<~e<
les ~«'cc/t'~M ~-t'Ot't/M~ t'/tt7.M~/t<f </p<7/t'~t~), t0û n
M.t,ttffn".Stt;ij;cr,i8M.
A ~tinid tcnrort d'; ~itatious (t~-sHusscs ~ux-tMthtx's))<-sont
pas
«u)))K's).M. X. d.')n"ntn' ta possiMtit.j <;tt'utiti),; ,).. )a
),tti)o~t).hio
de t'itistoit'o. Mit)~ la rotnpjcxi~ des ph~))o)n'n(-s
tnstoti.jttps, .mi
f:ut <t)t'(m m~tK? et)-.)-)))).)'-
))f.sG ~p~tt-j.nnnis, il c~t possibtf de
d~utn-t-ir d.ms )'hist.)i< des cintM-seu))<t:ttttt-!i..) destuisd'~vututioM
~n<?ra)t-<.L'individu a s:tn.<doute lu pui.tttcc de modittet- les eve-
ncrttt-)))! mais c('tt"pnisMn.:<'o))('-itput))-tant aux ittttucncfspt't-tna.
npt)tpsd<' )n tMturt- et do t'fspt-it. contUtt-aux inttucnces Yariahte;)
du milieu ttistot-xjm'. Mahttetmnt que ta phas''
ptovi(tt')ttia)i-tt''et
ht phasM«mtaphysi.)tM dt la pM)os')phi'' dt' t'histoh-e sont d'~tni.
tivt'tncnt <«-pa<sct's,t)~i!i pt-in.t;ip!tuxsy~tt'ntcs rc.tt'ttt
debout (M/
~Mt-A-~tM'<fM.</<A~t'ohi/t'M.A.~t/<«)~<);cAet ~«~«f AM/fM-W/t),
dont chacun tnet(')tt-<')i';fu)t<'de CM
h)f!t«'))CM.SynHt'?ti~'t'CM
!.yst<;)n).-srn t.x fondant sur tt-s rcsuHuti de t)nt!e
rpci)oc))''s s))'
cin)cs,cc sp):t t'œuvMdeh phitMoptne de t'histuirc vraunfnt pos).
tivcetscx'ntiti'tue'

M. C.UUXm. – La ftUMtomedell' tmdiYiduo neUe OoUottivitA


Mmane (/M~<</< /'<K(<fe)'f/M
</fMM
la c<<'c~'t'<<e),broch. de 70
p.
Swt)<-t,Hot-ence,tM7.
t.'idec d~v'topp'~ dans cette bt-ochut'e t-st que t'individu n'agit
·.
a
E. Cm<i))6t!). – Année tocM).. t)!U8. )t
tC2 t-tXXKK '!m:)(tt.t't.)~rE. ttKM!

jamais tju'cu \'tn: df <'e<)u'i)<on'.ith'')*A)ur( ou &raison t'onmf


so))tti''u.t'fm'f'(ttv''t'«'!<t())mt'ssociate!tm's(')))Mi)tti''n)n'nttm
n~ ctmH~t'ntt)u'!)Ut:)nt'(U)' t.) maj~t'itt' tt' hutivi~uss<))~ou !.f
et'uit'utit)('ss~sa)<;m'cuns('t'<Ui')))0))!\)''urtm))st'ortna)ton.
).'a)th'nt'st')ttb)fh'tni)'t'tnn'tt"ut<'mthn'tK'ede~idw:!j:<'nf)'ith~ott
(t)"<m")'i)t"i~Ut'ui'=(<")''m')fs~vt?m'm<'t)f-.hu)Uim)s.t'(:'t';uttft')tdn'
.tt"'t~t))nf't)t';t't)(t('t'i)ntiv)')tt«')n;oi(t't'nn))'o)))')''n!tt<'t'"onuti-
ti~.
TAMASStA. – Storiagiuridica e sociotogia (~f'. ?< </emc<u~
I,t'a~t'.t7t)-t8'J.
TAX'.oXttA.– ScteMa poeitiva e scieaza tdeale in sociologia
(/&<W.,t!.)90-2~
SM\)J.. – Thé sociologist'a point of tiaw (ftMM<tWt.w<w<<
H/(-<'u~st'))t.tM~,)'.ti5.
KOHLEH. – ColleotiviMaus uad ïmdividuaUamus1mder Gea.-
)8'8. :tVt'H.
)<'«.<.).
chichte/f~.«-A/ y..s~f-M~
Xt-:XKKtt.– Sociologie (M«)x/t'ft'f'r<f<.~<«f<ot' ~<upp)ftn<'nt-
)fimtLt''n!t,t''is':ht't-,t8t)?.['6').

n. – t'iHt.o~ot'mH sooAf.E

L. STK!N. – Die société Frage im Ltchteder PhHo80-


phie /.« ~t«'<n<t .wrM/p /« /MM)/<<*
</fh~/«(fMo~tff),Wt-
vt p. Af.!(!. StuU~rt. Knke. )M)7.
Sutv:)nt M. St., it Hpparticnt & ta p))i!osophie, impartiato
par détinition, de prononcer entre les partis ponUques: habi-
tuée u considérer )fS choses ~f~ i</x'f«'«~<'<<t«f<.<,ctie sigua-
toru tesr<'fort))cssociales nécessaires qui, permettant d'éviter
les revotuttuns, sauvegarderout les intérêts pennaueMts de
t'hmnanite. La question sociale n'est pas scutement une ques-
tion d'estonnc il tant, pour la résoudre, des transformations
non pas seulement économiques, mais juridiques, reti~ieuses,
morales. De ces transformations uue rcHexion synthétique,
informée des faits et des théories, peut des à présent indiquer
!e sens. en tenant compte a ta fois de tu « causatite M,de la
« continuité et de ta « finalité n sociales, en un mot, des
n'alites historiques, de tu marche qu'ettcs ont jusqu'ici sui-
vie, de t'ideat vers tequet on peut les orienter (p. t-B6;.
– f)t)t.U.«))')UK
AS.U.Y.SH! :!()t;tA).E t63

L'ouvrée de M. St., recueil. de leçons professées ir Berne


en i8'M),se divisera donc naturettemeut eu deux parties prin-
cipales: l'une. plus spéciaternent soeiotogique (section I),
rett'itcera les origines et l'évolution des institutions sociales
l'autre, plutôt politique et morale(section Ht), montrera dans
quelle mesure et pur quels moyens il faut actuettenaént tes
réformer pour txUer le progrès humain.
Ces deux parties sont retiées par une tondue histoire de
la phitosopttie sociale (section H, p. i7!S)t;. M St. prétend,
on enét, trouver dans les doctrines des philosophes, en même
temps que (les inspirations pour son propre système, les
expressions conscientes des tendances qui travaitteut a t'evo-
tutiou des sociétés. Cette partie de son livre, dans laquelle
d'Uippodatnus à Nietxche peu de notns sont oubliés, rendra
des services auulogues à ceux du volume que nous présentait
t'au dernier M. Barth. Seulement, taudis que XI.B. se pla-
çait, on uualysant les tcuvres de ses prédécesseurs, au point
de vue de la théorie et des méthodes, M. St. se place plutôt
au point de vue de la pratique et des réformes.
A l'origine des sociétés, M. St. admet une sorte de commu-
nisme anarchiquc, dans lequel les hommes, unis par les
seuls liens naturels, tels que celui qui unit t'entant <\la mère,
ne distinguaient pas leurs femmes,n'avaient pas de propriété,
ne reconnaissaient pas de droits. Ce n'est que peu a peu, les
instinctsdevenaut des coutumes, puis des lois, que l'humanité
passe de la promiscuité a la monogamie, de la col-
lective à la propriété privée, de ta communauté Gcmein-
schaft) ta société (Gesetischaft),de la société à t'Htat.
Les circonstances diverses et sans doute variantes de ce
progrès. XI. St. n'entreprend pas de les detaitk'r. Mais il
cherche à en définir les conditions psychologiques générâtes.
Des états d'esprit déterminés correspondent aux dinerentes
institutions. Ce sont les obstacles que rencontre, dans ta pro-
miscuité. l'instinct de conservation de la race, qui ont amené
les hommes à l'idée de la monogamie. S'ils ont conçu la
propriété, c'est que la cueillette des fruits naturels, au jour
le jour. ne suffisait plus ieurfaim. C'est pour sortir de l'état
de guerre engendré par le conflit des intérêts personnels
qu'ils ont reconnu le droit et demandé à l'État de le garantir
(p. t33-4). M. St. explique ainsi te progrès des institutions
sociales par la multiplication et la différenciation des besoins
et des facultés.
164 L'AXSHK titiS
~WWLOM~n!.
C'est a cette méthode « psycho-~enetique qa'it demande
des ar~utUfnts pour ou contre tes ditterextes tt~ories qu'it
rappette. S'it repousse, par exempte, cette de Westermarck
sur tes origines (ht mariage, en préférant cette de Morgan,
c'est qn<*~Vestcrmarct!lui parait preteraux ttommesprimitifs,
tor~u'it pose ta priorité de lu monogamie. des sentiments
trop wmptexes ou trop rattines !p. ~)SO). t)e mémo, si
'M. St. n'admet pas tte propri)'t~ prh'ce aux ori(!t't<'s,c'est que
t'honnue ne lui pamtt pus posséder des iors ceUe facutté de
prévoir, d'amasser pour tavenir. qui est la condition psyeho'
togique du besoin de posséder en propre !p. 8t).HO). ))es con-
sidcratious anatogues lui servfnt ù prouver qu'un contrat
socia) ne saurait être au point de départ, mais seulement au
point d'm't'h'ee do tu genèse psychique du droit p. tM).
Que))es (tu'aiput cte d':tiHeurs tes conditions complexes de
t'evo)utio)t de la (annue, de lu propriété, de toute rors:misa-
tiou sucude eu gênera), il est possibte de marquer, des ù pré-
sent, le sens et les résultats principaux de cette évolution.
De ta connuutumte primitive, le mariage tend vers une fortne
d'abord pat'tiet)ement, puis pleinement individuelle fp. TT).
C'est ta propr~tf de plus en plus individualisée, d'abord des
instruments, puis des animaux, puis de toutes choses, qui se
dégage progressivement de )a propriété commune fp. !?). Lu
substitution d'une société re~iet; a lu communauté, puis d'un
État orgauist' à ta société, a pour etïet de mieux délimiter ce
qui appartient en propre aux personnes (t t6) te droit se plie
aux exigences (te ta dinerenctution iudtviduette (p. tM).
Partout, en un mot, ta re~tementation se substitue it l'anarchie
pour faire passer t humanité du communisme a t'indh'idua-
lisme (p. !'t).
~tais. eu mémo temps que cette tendance, une autre se
revête, que révolution des etéments « mouvants ~<tM<<') de
la société rend plus sensible encore que celle de ses ctémeuts
« stables Que t'en considère en etîet ta marche, non pas
seulement des droits, mais (tes langues, des religions, des phi-
iosophies, des mondes, des arts, ou constatera que, si tout
tend a s'individualiser, tout tend aussi, du même coup, à
s'universatiser (p. t3~. Ku metne temps que chacun marque,
de son cachet propre, ta tangue qu'it parte, les tangues
veulent être parlées dn phts grand nombre possible d'indi-
vidus. Les religions font eHort pour s'étendre sur le monde
entier, en même temps que la rpttgioh devient, de plus en
.'i.U.M)M. – t'tt)t.USO)'Mtt: SOCtALH t08

plus, chose toute personnettefp. tu~.Lesinstnuuons,


comme les doctrines, oscillcnt cotre deux potes d'un coté
l'intérêt de rimtividuatité,de t'autro, l'intérêt de la société,
de t'espëee, de l'humanité (p. St t-ut4).
C'est a t'harmunie do ce); deux intérêts, !o particulier et
l'universel, que nous devons viser aujourd'ttui (section H!).
Notre époque a pus une conscience ciah'e du sens de l'évo-
tutiou humaine. itnefaut.passetcdissimuter:t'utiti-
tarisme est désormais notre programme, mais un utilitarisme
social. Nous voulons« te plus {{raud boxhem'du ptusgruud
nombre (p. SCS-SM). Xous devons, en consequeuef, tnamte-
uant que l'individu a définitivement uffirmé ses droits, lui
rappeler ce qu'exige lu soHdaritu hmnaine et ne pas craindre,
conformément à ces exigences, do « socialiser les institu-
tions.
M St. n'est pas, en effet, de ceux qui attendent de lu seule
ametior:)tion morate des individus les réformes sociales
neeexsaires. JI veut des transformations du !)roit. et, pour les
consacrer, nn t~tat puissant,capable de tenir la juste balance
entre t'individu et la société. Spencer veut dresser l'indi.
vidu contre t'Ëtat avouons qu'il faut dresser, dans bien
des cas, « t'~tat contre l'individu et remédier aux excès de
t'é~otsme par la forcedes lois tp. S48). Knfait, ta propriété n'a-
t-elle pas etc maintes fois transformée justtu'iei, couforme-
mental'intérêt social ? (p. u4U-5H3).Quoi d'étonnant s'il exige
aujourd'hui dos transformations nouvelles, et réclame, par
exemple, une t.imitation du capitutisme ? H y a un degré à
partir duquel l'accumulation des capitaux, incapable d'appor-
ter aucun plaisir nouveau à l'individu qui les possède, nuit
ai ia société; celle-cia donc le droit de se défendre contre les
capitalistes (p. 86' L'État a déjà pris dans bien (tes pays la
propriété d'un certain nombre de choses, forêts, moyens de
transports, établissements d'instruction publique; on peut
concevoir qu'il eu revendique d'autres, prenne des mesures
pour éviter les crises agraires et industrielles, règle, par une
habite distribution des impôts, ta concurrence privée (p. M4
à Sttt). Un régime mixte est légitime, qui profite a la fois et
des avantages de ta propriété privée et de ceux de la pro-
priété collective. Le plus faible, dans la lutte économique, a
droit à ta protection des lois (p. C07). Aux réformes qui ont
permis ia constitution dos syndicats professionnels, créé des
inspecteurs du travail, limité le surmenage des femmes
Mt! t.'tXXt<KSttt:ttH.f)t!t~(K. tMMt

et des entants duns tes fabriques, inauguré des caisses de


retraite pour h vieittesso. d'autres doivent s'ajouter
qui
achèveront lu « socialisation du droit !p. (!47j. H faut se
contenter d'une liberté « relative » pour atteindre &uue
éga.
lité '<proportionueiie M~p. CU;
Mai", il np faut pas t'oublier, les lois ue créent pas les
idées, ce sout plutôt les idées qui appetteut les lois .p. ?0.
Eu coust'qaenee uHe sueiaUsatiun juridique serait uue
œuvre incotnpiète et précaire si elle u'etait
accompagnée par
une sociatisatiou id<:oto}tique.Le '( materiaiistne
historique »
peut être vrai des preMueres phases de !a societ)' ce sout
alors les hfsoius et les formes de la production
qui deter.
miuen). ics conceptions de la raison humaine mais celles-ci
une fois coHstitm'es. dunoitut naissance a de nouveaux motifs
d'action, il <)f nouveaux « impératifs re:~issent sut- toute
i'organisatiou sociale (p. t;G(~.L'idée nmitresseet intperative
de notre époque est celle de ta sotidarite humaine
tp. (!tH).
Par cette idée, dottt ia science rend lu vérité patpabte, toutes
les œuvres de l'intelligence humaine doivent être trans-
formées et comme élargies. Les signes précurseurs n'en
man'jUGnt.pas: la religion, la morale, tes arts eux-métnes,
se « socialisent de plus pn ptus; triomphant du
pessimisme,
une <.Henaissance sociate va s'ouvrir, qui accordera le bien
de l'individu avec celui de ihutnanite.
Que, dans un ouvrage aussi considérable, quelques ambt-
~uttes doivent segtisser, ceta va de soi. Les concepts desti-
nés à embrasser nue matière aussi vaste ne
peuvent manquer
d'être un peu nottants. Cette tendance à t'uuiversatisatiou
que M. St. remarque dans !evo)utiou des tangues ou des
reiiitious est beaucoup moins sensible dans t'cvotution des
formes du tmtriage uu de t'f:tat et surtout il n'est pas sur
qu'elle preseute. ici et ta, la même siënincation. Quelque
équivoque subsiste sur ta question des rapports du droit
avec )'t-:tat. Ata page !3H il est dit que le droit ne
suppose
pas t't':tat a ta page SU que, en dehors de i'Ëtat, le droit est
inconcevabte.
Quant aux « faits .<sur lesquels s'appuie l'auteur, ils sont si
nombreux que tous ne pouvaient et)-c également critiqués.
Souvent, son choix pnra:t quelque peu arbitraire pourquoi
préfère t-it aux théories de Starcke ou de Crusse, sur le
!nari:t{;e ptimitit. cette de Morgan? On n'en voit guère que
des raisons de prétcreuce persooaetto. Sur liaquestion de la
– t'HUUSUt'HtK
AXAt~StiS. SOt:).\<.K M7

proprMtc primitive, on voudrait une discussion plus sure des


m'puments de t'ustet, de <!uiraud, de Vierkandt. dont tes
études précises sont singuiieretnent ptus probantes que les
revues de Laveteye.
Le principe de {'ouvrage lui-même est sujet à caution. Est-
il iégititnc de tirer, des a présent, uuo moraie de la socio-
to~iePet ))Gvaudrait-ii pas mieux, pour i'avaucomentdeia
science, distinguer rneUtodifjuetncnt entre ta théorie et ta
pratique, cotre t'observotion des fatts et tn prescription des
devers? M. St. nous dit bien que ta connaissance des faits
eux-mêmes dévoile de nouveaux imperatits fp. 05~). Mais
cotntncnt, suivant queUe t'egte ot sous quelles conditions
ceci conduit-it à ce)a? Jusqu'à ce que cette question philo-
sophique soit vidée, toute tentative pour coMnxaHdfrau nom
des faits telle ou telle reforme sociale, reste suspecte d'arM-
traire. Rt le lecteur craint toujours que te souci de l'idéal
vise par l'auteur ne l'ait guide, incouseiettunent. jusque
dans la détermination des tendances qu'il découvre dans
l'histoire.
H t'estc que t (Buvrcde M. St., aussi informée qu'ii était
possible de t être, est pleine d'itypotitescs (eeoudes en tnûme
temps que de revendications généreuses. De pareilles ency-
clopédies, qui supposent d'énormes travaux, rendront !e grand
service d'orienter des efforts p)us spéciaiises; elles per'
mettent au lecteur de mesurer d'un coup d'fBi), en MtOne
temps que les récentes conquêtes (te )a sociologie, les terres
encore inconnues.
C. )ï.

LESTER \ARD. – Dyn&mtc Soototogy (Sm-M~tp J)/H<



MXf/'tf),vo). de ':0(iet ?'« p. )M83-t8!t7). Thé psyehic
/« f/rf~.fa-
factors of Civiliza.ttoa /'«<«' p.t;/<«~<f'.f</<*
~OH), i voL, H'iOp. (tStM.t8!'7). – Outttnes of Socto.
logy (/~Mt<.«' mt'tM~ ) vol., 3H) p., )??, Mac<ni!-
!an et C~, New-York.
Ces trois ouvrages, parus ou réimprimes coup surcoup cette
année, sont inséparabies, puisqu'iiscontieuocnt, de points de
vue a peine diiïérents. t'exposé d'une seute et tn~me doctrine,
d'un véritattte système de philosophie sociate. Ce système,
tout eu ies contredisant ou en les con'igeant sur plus d'un
point, est assex analogue d'iNteution et d'esprit a ceux de
M8 ).'AXS)iRmct()).otif~'K.)6i')}

Comte et de Spencer, et c'est de leur méthode qu'il se


réclame; ta sociologiey apparaît eomtnela conclusiondo toute
une cosmologie, essentiettemeut matérialiste, mécaniste et
evotutionniste, et un posHivisme un peu étroit et dogmatique
s'y donnetes alluresde ta rigueur scientifique. –!)u moment
que )a sociologie est ou tend ù être une science, eue suppose
le déterminisme scientinque tes faits sociaux,a la dinérence
de complexité près, sout aussi nécessaires et prévisibles que
les phénomènes chimiques ou vitaux. Maisil n'en résulte pas
qu'ils dépendent immédiatement des lois biologiques ni que
les dinicuttés en puissent être résolues par la comparaison
de la société à un organisme. Une associationhumaine, quelle
qu'elle soit, dtfïérc d'un organisme en ce que chacun de ses
membres peut, dans une certaine mesure, s'isoler do tous les
autres; en ce que, aussi, otte ne possède pas un organe de
conscience central, et qu'ainsi elle ue ressemblequ'aux méta-
zoaires les plus humbles, « ou mieux encore, il ces ôtres qui
ne sont que des colonies de cellulcs à peine organisées
De même donc les phénomènes vitaux Nesont complètement
expliques que lorsqu'on en eonnatt les causes euicicntes
immédiates, de même on ne peut comprendre tes, causes des
actions humaines qu'en les cherchant dans des états internes,
du point de vue de ta finalité c'est sur la psychologie que
doit avant tout s'appuyer la sociologie.
Une fois reconnue ta nature psychologique des torces
sociales, les lois nous en apparaissent non seulement comme
dinérentes de celtes du monde inorganique, mais comme
opposées. Ces forces ne sont toutes que des variétés d'une
seute, le désir, et le désir a son tour tend au plaisir. Seule-
ment, par j'cuet de la concurrence et de la sélection, quelque
chose de nouveau apparaît, ce que l'auteur appelle i'intui.
tion c'est la faculté de saisir des rapports, de relier par la
pensée le moyen à la tin, le plaisir ses conditions; toujours
par l'exercice et la sélection, elle devient t'nabiiete pratique.
l'esprit d'invention, et, a son plus haut degré, le géniescientt-
Cqne. Ainsi l'intelligence n'est pas une force, mais guide et
oriente les forces véritables, le sentiment, le désir elle est
la faculté de convertir les moyens en Uns.!t suit de là que.
dans la nature, c'est le milieu qui transforme t'animât dans
rhnmanité, c'est l'homme qui transforme !e milieu. Par la
sélection naturelle, outre que le succès n'est jamais qu'un
hasard, il est toujours payé cher, et n'est jamais complet non
AXAU'SKi!.– fMtt.USufUtK ~Ut:m.K t<}!)

plus jamais l'être n'est aussi pleinement développé que s'il


s'était trouvé ptac& dans des conditions appropriées ù sa
nature et intelligemment choisies aussi l'homme peut it amé-
liorer tes productions naturettes. L'iutettigeuce. eu citet. tend
moins &la fonetioNqu'au sentiment qui en résulte. Seuleelle
est économe de force, seule elle peut réaliser le maximun) de
jouissance avec le minimum d'ettorts; elle substitue ta
méthode naturetto unemetttode artiticiette; et eu ce sens, tout
dans t'hmnat)it6estartHiciet, lu société aussi bieMum*le tan-
gage, la religion comme lu science. Les accidents heureux que
la nature n'eut perpétués qu'au prix d'une sélection san-
glante. t'intettigeuco les conserve directement par art et arti-
fice, en rNnutacautt'cKortdtrect.ot. violent vers une fin par ia
recherche oblique et rettecine des moyens. Les(ormes diverses
que prennent ainsi, sous faction directrice de l'iulelligence,
les desh-s essentiels de l'homme, constituent proprement tes
forces sociales, objet propre de ce qu'on peut appeler la sta-
tique sociale; et cela, même si, par leur action répétée et la
multiplication do leurs effets, elles produisent un progrès
d'ensemble car, pour M. t'ctude de toute action qui se
répète normalement, suivant une loi immuautc, ta physio-
logie du corps humain, par exemple, aussi bien que son ana-
tomie, rentre daus ce qu'il faut appeler la partie statique
d'une science. M. W. propose do ces forces ta ctassincation
suivante
,),““ posith-e recherche (tu )')Miw.
Pr~e~fUMM: ~j,~
Fufcesessenttetes. scxu<-)tM.
t “ thret.'tcs paiistuM!!
"<-t'='"<-e" Mir. .t~-U~s h.mi)i.)M.
Kstheti'tues.
Xonessent!e)ft-s. tfxcttt'HncnM ~yM'pethi~MM, Momtc~,t'etipicuM').
InteUectucUcs.

Les premières sont, au fond, simplement conservatrices de


l'ordre social; les secondes, par l'accumulation des connais-
sances, sont seules progressives.
De ta la possibilité, &côte de la statique, d'une <~Mm~t<e
sociale, M. W. entend par là une sociologie appliquée, un
art social reposant sur la science sociale et en dérivant. Si ce
qui distingue l'action humaine du fait physique c'est son
caractère « Mtéotogique ce caractère u'apparatt jusqu'ici
que dans lu conduite individuelle. Si, dans les relations de
t'homme avec la nature, s'est substitue, à la toi naturelle de
'A'~)!H~tt:tL)U)t:)<~H.tiM
ht coueun-ence. h tu: humaine de
l'adaptation intottigente,
dans les t-etations des hommes entre eux
tôt naturette; c'est elle triomphe encore ta
qui trouve sou expression consciente
et systemattque dans ta doctrine
iudividuatisteet anarchique
lu doctrme du laissez faire Ut-, cette loi
np triomphequ'au
ptus~rand détriment de lu société dans son
ue s exerce, comme toujours, ensemble; ette
qu'ose une immense deperdi-
tion de forces et de bonheur; c'est ce
« frotten.cnt socia) que M. W. appette ie
Qu'on ne dise pas. pur exempte, que ta
coocut-feuce cutn.ue~iMte a pour etïet d'abaisser les
prix; eUe
peut ayM.- pour e<Ietde les t.au~er, puisqu'ctte s'exerce
lu reci.)t))e, que ta rcctame. devenant uue par
aecessitc pour tous
les producteurs, les forco à hausser leurs
prix. et qu'en tUt de
compte elle vient ainsi à être payée par te consommateur.
Ue ta t idée d'une vie sociate assez
fortement itérée pour
Hevenu- consciente d'ette tnemeet de ses imerets
cottectits
pour !.j)p)iqupr ta mett.odc scieuUuque, la rect.erche des
moyens eu vue d'une tin qui est te bonheur Kcnerat. Cette
meUtade scrit tout autre cttose
que morate. si la morato est
essentiette.ncnt nn procède de coercition ou
d'inhibition qui
dn-ectement, et pour ainsi dire violemment, pur ordre ou
défense, prétend produire ou supprimer tes actes utitespar
on
nutsthtes à tous. L'art soci:)t, comme tous tes
arts, reposent
sur fa retatton scientifiquement établie de
cause a efïot parl'
sune, de moyen a ):n. La t~isiation deviendra
essentielle-
ment une ««-M/M,, sociale tout a fait
anato~c &ce qu'est
dans t-acm-ite individuel, t'invention
ta phase vraiment rationneHede ta société mécanique. Kt ainsi
sera une phase de
« ~). o~. en vertn des fois mêmes de tcur
«~w~-<
nature, de tem-s proprM désirs et tendances, tes hommes
seront amenés, par un art savant, il faire
spontanément te
bonheur de tous avec leur propre bonheur. Ators
-seutemeat
la soetete sera proprement tin
organisme. Kt le seut moven
pour y arriver, c'est lu science, ta science
ni ta reti~iou, ni te gouvernement conerUe, positive
jusqu'ici n'ont 6[&des
agents de progrès, mais seulement les conditions de ta vie
soctate nans sa
période empirique. La science enfin ne pourra
donner tous ses eftets et les muitiptier
que si elle est intégra-
lement et également répandue
partout, communiquée à tous.
Et AI. termine sur ce tabteau d'un socialisme
et idythque qui, maigre ses scientifique
protestations, témoigne d'un
optunisme vivace.
– t'tXt.Mm'HtH
A\'ALY<K~. SOC)A).K 171
~t. n_
Saus entrer dans ,m" II~I.IÁ.J'
l'examen de cette doctrine considérée en
tant que système, remarquons que, hautement scientifique de
prétentions, eiio no l'est ({))0'epeut-être dans sa démarche
ni dans son dessein. Ce n'est qu'un se désinteressaut, momeM-
tanementau moins, des appiicaUuns possibles, qu'une science
se constitue et progresse l'invention et i'urt dérivent do la
science, maisrestent :') coteet ))orsd'eito en tendant toujours à
Futiiite, ie savant risque de laisser échappertes vérités les plus
précieuses, dont les conséquences pratiques n'apparaîtront
peut-être qu'après des siècles et ia sociologie, plus que toute
autre science encore, doit se garder de l'empirisme politique.
Ce que M. W. appelle ia statique sociale reste duuc la
seule partie proprement scientifique de la sociologie; s'il
peut y avoir dans une science une partie dynamique, ce ne
saurait être en aucune fa''on la partie appliquée, mais bien
celle qui étudie les lois dc\'otutiou et de changement. Of,
sur ce point, la pensée de l'auteur reste fort équivoque le
passage de l'empirisme à l'art sociat se fera-t-ii brusque-
ment, d'un seui coup? Ou Men lentement, reguiieremeut?
Et en ce cas, le véritable objet de lit dynamique sociale ne
devait-ii pas être d'essayer d'en déterminer la ici d'évolution?
d'en rechercher ics premières étapes dans le passe et par
là d'en augurer t'avenir? Mais toutes les indications qui
nous sont données sur les tt'itnsformations do ht famitie,
de i'Ktat. des reii{;ions ou des arts semblent rentrer, pour
M. dans la statique, résulter de ta con-
currence, de sorte que i'u'uvre de ia raison sociale semble
rester toute a venir, sans racine dans le passé.
Mais, sans parler de théories de dctaii ingénieuses ou ori-
ginaies, ce système est instructif, par le témoignage qu'il
nous apporte. C'est que, m~mcen se plaçant au point de vue
ie plus strictement, voire le plus étroitement positiviste, il
faut reconnaître aux phénomènes sociaux une i)ase avant
tout psychologique en dehors des désirs ou des idées
humaines, on n'en saurait trouver aucune explication pos-
sible ou légitime. D. P.

Eu. VIXCEXT. – The social Mind and Education (/<


~<< .Wt'M/W<Wt<t'<t~o/!).i vol. IS!)p., i8!)f, Macmiiianand
C', Xew-York.
Cet ouvrage représente encore ia tendance pratique c'est
~2 2 t-'AXXM:Sf)t:tO).f)f:().t<-K.H!M!!
_Mu -L
uu ellort pour appliquer tu sociologie a l'éducation. t.e but
de est, selon l'auteur, de développer !aconscience
sociale; pour cela, il (autdetertniuer coque peut être cette
conscience, comment elle peut se tormer. les rapports de sou
développement avec le developpcmeut individuel; euuu,
déduire de lu un plan d'études; et tels sont les sujets des
diKereuts chapitres du livre, clui, sans prétention &l'origitm.
lité, valent par ):t netteté et l'étendue tic rutfuntmtiut). –
Sur le prettHer poiut, M. V. rappeHe qu'il uo peut s'uj;h' de
restauret', sous le uotn de conscience soei:tte, uue euttté
metaphyshjue et abstraite tous les pheuonteues sociaux se
passent duus la conscience tudividuette; ntMisdans cette
eonscieuce tucrne réside toujours un eiOueut (jui n'est pas
strictoueut individut-t et que constitue t'ensoubte des op{.
nious, des senthueuts, des h'adiUous de ta société tout
entière ou de tout un groupe social. Si une tene action,
pourtant dittuse et tuaperçuc de ceux.tnëtncs qui h) subis-
sent, est bien un (ait social, elle n'est pas encore uue cons-
cience de soi sociale <.«' mMM'<(«(.s'M('M) pour que celle-ci
apparaisse, il faut que cette action devicune consciente, tou-
jours dans ta conscience individuelle, de sou propre carac-
tère collectif. Ainsi,i.) société prend conscience de soi dans
un individu, et torsque cet individu se rend compte qu'un
sentiment ou une idée sont communs en tait a tout le {{roupe,
et aussi, et le plus souvent, lorsqu'il se rend compte que
l'idée ou le sentiment peuvent et doivent le devenir, que
tous les individus du groupe ne peuvent pas ne pas arriver
à les partager s'ils les examinent du point de vue convenable.
Des tors, c'est ta scieuce, dans ses résultats ou sa méthode,
qui forme le contenu essentiel de la conscience que la société
peut prendre d'eUe-meme.
Cette conscience, comme la conscience individuelle, enve-
loppe deux aspects inséparables; elle consiste a la fois à dis-
tinguer les choses et a les relier entre elles, à analyser et à
synthétiser; il n'y a science que lit où les diverses counais-
sancessont t'eliées en un corps de doctrines; il n'y a, de
même, pleine conscience sociale, c'est-à-dire science de la
science, qu'on il y a unification des diverses sciences. Sui-
vant quelle loi cette unification se produit, la théorie d'Au-
guste Comtesuivant laquelle les diverses sciences se suppo-
sent et s'impliquent 1 une l'autre, des plus simples aux plus
complexes, nous le fait concevoir. La sociologie, qui enve-
AX.\H'AK<.–t'))U.'t'!(H'Mtt:<toet\f.K i73

loppe toutes tes autres, en devient ainsi comme la synthfsc


ht plus ttituto, et s'il M'yIl de cottscienco sociale que fondée
sur une science unifiée, elle lie pourra donc so fonder aujour-
d'hui que sur ht .'«'«'K<M jt<'«'H<««')«M
qui est ht sociologie.
Heste it savoir maintenant si ht loi d'évolution do la cons-
cience de t'uumauité est apptieabte a t'évotution de i indi.
vidu, si fou peut, en d'autres termes, t'appliquer à l'éduca-
tion. L'itMtcur rappeUp, par d'atoptes citations, co)nnn*)ttla
conpitt'i'isou de t'hutnanitô a tm individu qui apprendrait
eonthwHHmpnt, est devonue, gnice a lu loi embryogenique
d'âpres jaquette t'oxtogcuie reproduit ta pttyto~'uie, d'une
simple métaptMt'c, une doctriuM scientifique. Mais, quetio
.qu'eu soit la valeur, on ne saurait t'appliquer à l'éducation
sans tetnpuranMuts l'individu ne reproduirait exactement
t'evotution de l'espèce que si celle-ci avait eu uue ri~idit6
toute tonique, s'il ne se rencontrait rien eu eUe de tortuit.
S'il n'ett est pas aiusi, il est clair qu'it y a des étapes inutiles,
par lesquelles t'individu n'est pas tenu de repasser t'eduea-
tion ne devra donc reproduire t évolutionde t'espcce ({u'avec
de savants et bienfaisants « raccourcis – On pourrait
ajouter, en attant plus loin que fauteur, que pour que t'evo-
httion spécifique se reproduisit exactement dans l'individu, il
faudrait supprimer toute éducation toute éducation, est effet,
soumettant l'individu a desinfluencesvoulues et préméditées,
est en ce scus artiftciette. – Conclusion t'educateur doit
tendre il satisfaire &ta fois a la nécessite de i'evotution natu-
rette et Mla nécessite aussi urgente du « raccourci u. Nous
ne dirons rien du plan d'études déduit de ces principes, siuon
qu'à tous tes degrés il tend à coordonner les connaissances
en une unité philosophique, sitôt après les avoir exposées
sous forme iso)6eet analytique.
Un des intérêts de ce livre réside dans t'efïort de M. V.
pour préciser l'idée d'une conscience sociale, que nous avons
déjà rencontrée, plus confusément, chez M. \ard. Lanotion
en reste pourtant ici encore hésitante entre t analyse scienti-
fique eU'idéat pratique on la représente comme une fin à
laquelle tendrait le progrès social ou que devrait réaliser
i'éducation. plutôt que comme un fait étudié en tant que (ait,
ou une loi tirée destaits. Un autre trait a signaler chez les
penseurs américains, ce sont leurs prétentions extrêmes, et
peut-être dangereuses la sociologie est ici présentée et
définie conuno la « Scieutia scieutiarum a. Or, ce terme ne
H4 t.tXXMH K. ttS!!
~UU).()tif~t

peut désigner que h synthèse, t'uuiticatiou supérieure de


toutes tes sciences, et eu ce seus i) Mepeut s'appliquer qu'a
la philosophie ou ù )u métaphysique. La socioto~ie ne coor-
donne pas, lie synthétise par les autres sciences, mais simple-
meut, étant la plus complexe de toutes. elle Jes suppose
toutes avant elle, s'appuie sur eUes toutes, leur emprunte à
toutes pus plus que ta bioto~ieou la physique. elle lie peut
prétendre à fournira elle seule une philosophie: il faudrait
pour cela qu'elle cesi-at d'abord d'être uue science particu-
lière, qu'ettereuonçatà déterminer les lois propres des phé-
nomènes sociaux. 0)', sou ambition est justement de se cons-
tituer défiuith'emeateu scienceparticulière, et cette ambition
doit lui suiUre.
1). P.

BALDWtX. – Soci&l and Ethical ïnterpretationa tn


mental devetopmeot. A study in social psychoiogy
<M'«t~'<'fM)M'«<C
(/H!t'<'p)'~<M<<Ott <~f<f~('<<~<'Mtf'<(~
M(('H~<
MaoniUau et (~ Xew-York, t8U7, t vol., !:7tp.
Le problème central de ce très intéressant et suggestif
ouvrait* estcetui des rotations de t individu et de la société;
ou encore, si i'OHveut, de la psyei)oio};ieet (telu sociologie. La
metitodG~tMtique, sMusêtre historique ni anthropotogique,
consiste à étudier l'origine des phénomènes sociaux dans le
devetoppetnent ntenta) de l'enfant, puis il apptiquer les résul-
tats fournis par ta psychoto~icintaotitea t'etude directe de ta
société; et ainsi elle suppose à ta fois et vérifie sans cesse !a
loi suivant iaqueitc te développement collectif ou spécifique
se reproduit et se n'pete dans )e deveiopponent individuet.
Pour M. B, toute ta vie ps;c.hoto;;iquc est essentienemeat
sociate; t'itomme n'apprend .') rien cot)na!tre, hors de lui
comme en tui-mOne, que par ses relations avec ses se<nbta-
bles, à ntesurc qu'il les distingue mieux les uns des autres,
et qu'il enrichit davantage sa notion de ce que c'est que la
personne, le moi et cette notion lui sert tout ensemble à
interpréter autrui et u se comprendre soi-même. De Jà trois
phases, à la fois logiques et observables, dans son d&vetoppe-
ment mental d'abord, la reconnaissance de t'être humain
avec telles ou telles qualités, eu tant que simplecounaissance
objective, ou comme dit l'auteur, « projective"; puis par le
mouvement, t'euort, l'imilation, un essai pour reproduire ce
.~U.M)! – t'))tt.f)M)f))ft!
!!<M:fU.H 173
qu'il vient ainsi de connaître; s'll y réussit, sa connaissance
devient « subjective <t.s'nccom!Mgt)''de ('idée du moi indivt.
duetojtposé a autrui; plus tard enfin, itinterprëte autrui
d'après soi, lui prête les propriétés intentes dont son expé-
rience imitative lui a permis d'enrichir ta connaissance ini-
tiale ft c'est ta phase dite éjective « Ce que in
personne
pense d'ette-méme est comme un des pûtes ou une des extré-
mités d'une oppositionqui constitue tescntimcnt de ta person-
nalité en jouera), et dont l'autre pote on t'autre extrémité est
t'idée qu'elle a d'autrui; de sorte qu'il est
impossible et d'iso-
terù aucun moment la pensée qu'elle a d'ette même,et de dire
qu'en se pensant soi-mente elle ne pense pas essentiellement
aussi autrui (p. )(h. C'est donc en tn'essayantà inuter ce
que
je conaais de )a personnatité d'autrui que j'apprends à cou-
uattre ma propre personnalité, et c'est en attribuant à autrui
les découvertes que j'ai taites dans mou
expérience iniitaUve
et individuelle que je finis de le connaitro. En ce sens, on
peutdit-equc le processusessentiel du dévetoppement mental
est à la fois imitation et invention, imitation
active, qui
adapte âmes forces, à mon inexpérience ce que je vois d'au-
trui, et qui par là est déjà invention; invention fondée sur la
connaissance d'autrui et issue d'et)e, et qui
par là est a son
tour une imitation; imitation et invention enfin essentielle-
ment et profondément soeiates. De)à encore une douhte atti-
tude mentale, très visible chez t'entant en
présence de ce
qu'il voit d'autrui sans t'avoir encore compris et imité, sans
se t'être assimilé, attitude craintive,
respectueuse. ot)éissante;
puis enort pour agir, réatiser ce qu'ii s'est assimité d'autrui,
attitude active et agressive.
Mais t'idée de la personne n'est pas encore
complète, En
présence de son père et de tout ce qu'it ne comprend pas ni
ne peut imiterde sa conduite ou de ses sentiments, l'enfant
conçoit l'idée d'une personne parfaite, d'un moi qui doit ou
devrait étre;àcôt6 de t'idée plus ou moins ctaire
qu'il a et
de sa personnalité propre et de celle d'autrui. il
conçoit le
moi moral, iucarué tour à tour dans le pure. dans la loi de la
famille, dans la toi de lu cité, dans la toi mcme do l'univers,
on t)ien. Ainsi les trois facteurs constitutifs de la
pensée
humaine sont troisaspects de la notion de personne, tous trois
sociaux; et le contenu moyen en forme, à chaque époque,
ce que Matdwinappettet'héréditc sociale,
paroppositionàt'hé.
redite physiologique, trésor commun qu'il faut
que l'individu
!7<! t/.tXXKtt StM:t«t.<tt:)~<-)}. )<!9!t

a`f~caei~r,ilrs
s'assimite, nwln,n
même nnu..l~n.i..l.i.1 ~W
pour t'enrichir encore, et telle ()ue nut ne
peut ut penser, ni vivre s'il est en trop entière contradiction
avec elle. La toi sociale n'est plus en effet celle tic h survi-
vance du plus apte. mais cello do la suppression ou de ta
ueutridisation du moins adapte au milieu social, fantiso-
cial, le crimine), le fou. )L hommede ~enie tui.meme n'est
vraiment digne de ce nom et n'est reeonm) par fhnmanite,
que s'it necontredit pas, eu Je dépassant, fêtât moyen de son
temps. Et sans doute il peut y avoir opposition parfois entre
ta pensée de l'homme de ~cnieet t'héritage collectif mais la
pensée, mOneta plus individnette. est saciule encore, soit par
ses conditions d'office, soit par h) notion d'une personnalité
tdeate a taquette elle se t'cfere nécessairement; et ainsi le
conttit n'est pius que le désaccord, ptus on moins temporaire,
de deux pensées de mêmenature, esatement sociales et toni-
ques, sans que ta divergence en exprime rien d'ir)'edm;tibto,
rien que ne puissent tôt ou tard résoudre tes progrès de la
raison commune.
Ces principes poses, fauteur en cherche ta connrmation
dans t'analyse génétique des divers sentiments humains, puis
des diverses espèces d'action, caractérisées par leurs uns
propres, et partout il t'econuatt ta nature sociale do farno
humaine dans l'origine des émotions instinctives elles-
mêmes, comme la pudeur ou la sympathie; dans tes calculs
inlellectuels et égoïstes, qui impliquent toujours ta détermi-
nation corrélative d'un moi et d'un non-moi; dans les senti-
ments les plus élevés enfin, où le moi moral et idéal joue le
premier rote.
La seconde partie retrouve dans l'élude directe de ta société
les principes découverts dans t'ame individuelle l'auteur y
oppose sa conception de ta société a celle des principaux pen-
seurs contemporains. MM,Tarde et Durkheim. par exemple,
ont. selon lui, déterminé, de manières qu'il juge assez voi-
sines 'ta contrainte de t'nn étant une contrainte morale,
une suggestion, anato~ne a ce que l'autre appelle imitation),
te processus sociologique, mais il reste à en déterminer ta
matière ils n'ont pas dit ce qui pouvait être objet d'imitation
ou de contrainte sociale. Or, il faut reconnattre que cette
matière consiste en des ~CM~M, si par là on entend toute sorte
d'états intellectuels (imaginations, connaissances, etc.). L'ac.
quisition de ces pensées peut être décrite comme une dialec-
tique du développement social, parallèle et analogue &ta
AXAt.MKs.–t')Ht.o'<nn)n;M:)U.H H?

diatectiqua du)t(Mt'('t()))<Mtnf'))t)tif)tt'id))«)'t'f)x'natttt.n)'mn-
développement individuel ce n'est que t'ea-
t'iettissement progressif (te i'idee dû ta personne ttumaine
sous ses trois aspects inséparables idée df ce que je suia,
do ce qu'est autrui, de ce que doit ftre t'itumanite. Tout te
monisme s'en peut ramener an conflit ou a t'accord de deux
forces )a force « particutarisatrice qui fit l'individu, et
ia torée « t!enera)isatrice M,qui est ta société même dans son
ensemble. D'où ces conclusions fp. ~iOU) )<-« La matière de
r organisation sociate est )n pensée, dont l'attribut essextiet
est d'étt-o co)nnn)t)e ~~t~~<t/), et nait de sou attribution,
daus t'cspnt de cehu f{t)ipense en societu, a un tnoi commun;
et ta méthode ou le type dn fonctionnement de rot'Kanisa-
ttou sociale est l'imitation o. Htencore 'p. M)) « Le proR~s
social est atmtogue au dt'e)oppetnent de ta conscience, plutôt
qu'au devetoppement de i'ot'sanisnto hioto~ique.
Ainsi te t-esuttat dernier des anaiyses si précises, si riches,
si neuves de M. U. est de meHre hors do conteste le carac-
tère psychologique des faits sociaux, et nul sociologue, non
pas même M. Tarde, ne le reconuatt ptus îortuetioxettt. ~tais
il va plus toin eucor' et, potn' ainsi dire, intervertit la
position du probteme uott seulement pour lui ta sociotogie
est une science a hase psycitotosique, tnais inversetnent la
psychotoK'e semble rentrer dans ia socioio};ie,puisque la
fonne sociate se retrouve jusque dans les éléments de la
pensée indi\'idue)te. Etsurce poiuL peut-être y aurait, i) quel-
ques réserves a faire. A ri~ureusoueut parter. ta théorie de
M. B. n'irait a rien moins qn'a rendre ta vérité même rota-
tive & l'acceptation sociale; et t'embarrasse manifeste dans
ics cas où un connit ectate cntrG la pensée tudividuette et ta
pensée cottectivc. ot't un homme de ~enie peut avoir raii-ouet
raisonner juste contre i'opinion de tous. tt ne suffit
pas eu
etïetdc dire, tresjustementd'aiih'urs. que dansée cas encore
t'hotome de ~enie méconnu se rt'fere il une humanité ideatc,
se fonde sur l'acceptation virtuette du sa pensée
par une
socictc future ou parfaite. Lui aussi, en effet, donne un vete-
mentsociat,si t'onpentdire. a nncexi~encetonique, maiscette
cxip'ncc n'en n'est pas moins d'essence tonique et uou"ociate.
Il faudrait donc distinguer t'ntre tes tois, la forme do la cou-
naissance, impersonnctte. absolue, et la matière ou elle se
réalise, expfrimetttate et pa)' suite sociate. tt f'st vrai que ces
fois ne se manifestent qu'appliqm-es, c'est-a (tire immanentes
a des donm'es sociatcs mais elles n'en restent pas moins
H.))t)tt;)tt!)M.Anm:-e!)f'ciot.,t)i'M.
~1« h'AXXKK
~t:)))K)(i~t't:.KM
mdepcttdante~d'dtcs et superieuresuettes. L'opposition de
tum et d'.mtt'u), de!:) [W)-su)tnei)tdh'hhtpUft't de ht per-
sonne absolue n'est que t iucaruittiot), le symbole cxperi-
Htei)ta)detuduatttetoi;iqueet))tet:tphysiquedtt8t)}etetde
l'objet, et Noaht cause ou t'oriifiuc d~ cette et.
t)e même qu'etto doit rester !<))bu)'dounee a lu tonique, de
meu)t' ht sucioto~ie ne doit pas pt'f tendre absorberta psyetm-
togie ft) eue. Des Htcories cuuuuc eettes do .\). H. et coHes,
tr6i: voisim's.tteJusiuh Hoyc~,si eUessont pt'MCMUSC!) puur !a
science du i'thmi hutttitinc, m' suot pas sm)s danger pom' ta
scieauc swiute. Lu psychutosic étudie te processus inteHectuet
ou i-cutimuutid ta sociologieu'cu doit ctudier due les t')':)!i-
sattutti!<-uucrutes.tnutcrk'ttcs, historiques. C'est lu science des
eiïets ~'xtet'ttes ~tui~, htstitutiuus, tnœurs, cvuuements) dus
sentnofut:. intimes. Sttpp)i~u;)ut iudHK)'e)tuHent& toutes les
conditions historiques, des itnidyscs.msi'i(urtneHcsque cdh's
de At. M-jte peuvcut expliquer de tu société quo le f.dt tuctne
de la ~te sociate. Ur, c'estti't le pustutut de tu sociologieptutot
qu'un pn)bietnesociotu~it)t)< doxOneque te probtouc de la
vie :)pp:)t-tieutata ctntHit' ptusqu'a ta hioto~ie.ou te pruMftHe
de )'esp:x;ea ta tnetapttysique autant qu'il lu ~'omotrie. Si o)te
doit se dcfeudre cuutre ceux qui prcteudcut ta faire rentrer
daus la hioto~icou tctte autre scieMceptus simpte, tu suciotogte
ne duit pas ntoins, sen)bte-t-i!. fiegarder de toute preteutioa
& l'universutite; pour vivre, toute seieuco doit se deOMir,
c'est a direse Kircouscrireet se borner.
D. r.

H.S.~XX YKSCAHTtX.L'ïndividu et la Réformesociale.


)'<:)').Mc))i<;t)t'it):c:U),t!'i9tt,XUO-\Utp.
M.S. sittt'-))' <tnn)t'M.S~'h).~m )''st-!q)[)<)(')sdt;t:tsot;i<?tu!)\-<:c
t'indi<itt(t.M.)i-.<f'.stt')t'Kh)t)j)['ns\))))).)St':s')ttCHn'ajjt.–s"rt<'
)"'))) )h)' ttcXi<')!)<;t',–<'stun
d'u<.titiunt-<p;ttfti<j)')t))[<)i)it~'dt)
aj))";):'t)hnti:)tivcmut!<)):.t.'auh')));))<(:))'-la m'-ceissit);du h avaitet
de t'p!U't!n! t'Mpitt;))*' tes dcv~it~'tf'.s ri''))t'.<a t'ott! ()'' o'ux des
p!mytt'tn<n)n'<qu('pt-u)t'!U))t)U)-dtthi<'tt)tM)'i)),)<<'t))in)t')))))-)i.
gieux. te H'!Ut duttt'uu, t'rsptit.inmti'jn' ))<'t'itt~f-MctiottuMi~t~oe
à t't)n:)))cqM)iuM civitcet t'('unomi')H''des fontMt's,il est Mt) ~!o
({uestiKH.; sm.iutf's:'tpropost)('St)u<-))<M.S.,'')))pnuttiU)t des('xctxpte!'
&t'&)':Mtf, df'iimudt'tcs :ntx Ao~to-S.tx't!)!), '-t des citations aux
auteuts de tous les t'ays, x'.tit m) hnu coh.sL'it à proposer. A ses
ycux,t~-stociatistesunttuft ~))~)rc lu r~funnesociatedu simples
A'<A)ASK-–t'm).')~)'))tE~"CtAt.K t*!9

ch)(t)t!<'tnfMt!i 'htus tes r:t['po)t'' 'momi'jm"' Si t'o[\(t'f <oM-


t)j')u''t'))t<)))c<ttaiut'ntt'tt[[t". ';t)tt.titiut)'!t'i)<)!tit<t)f))tt'te
t[W''k'j')"'t))<'ntt)(')!<)!'t'atit)tm<')t<t;).t':m'jtt,mn't'm!.fm'mMu,cst
cc(ttt)'J!h'it!)')'fistt'nt-)'f'tn't'M"-vmt;s'(:ut)ivutM'.)"ttt;fur.ti!,on,
ett'm;is':(ttn'tiun't'~ntn:ttutvn(-ttn'))t.
C''tht(''t)c<'t(n)is))t('-t'))tinh'ttt.tf–t'j~Ufi))HK'n[fum)!tf'd':ti)-
tuut'!<,–)MUt siutttttut"h <'n))Y.ut)t)u:t))t ~individut, ttvuic que)-
qu<;Ht-ti<))t<m't!t)n:tt'cht;')c'i-"t'i.?t.)\tU[('ft)i.i,s')t)"i.t!y'r~'tue)a
conduit'* ttt'sht'inutust'st )')) m'axd'' t):H)i''tt~t)'t't)ti)t' p!H'):t con<-
Htut)utt)u~)))''th"<uci~t('it)tu)<)')m'))'"iit'ivit't;ttt,)tt)'tt)de
su':iuiut:i')Uf ohjt~'tiYct<o .<t')-.tit-fHt:j):ts, ittdh'cctfOtfttt, )))m utile
queYit)j;;tj)r~tit;!tti~Mtuund'<? Y
<J.X.

Fa. HAYMAXX.
–Jean-Jacques R&usseau's SozMphUosophie,
'K)!-xt'M.tO,).<'i))):i~t.itctC'iS98.

A):troi!!pt''?':i.s(;t.s\s[t''m:)tit)Ut',c''tt''t~nd"sttHMdt"ij)tu5
a))pr')t'~)tdK"i<)Hi.ti<'nt(''t'?cuH'Mt~'cs!'t)!tj)tti)u-t)i<=~i.t)cdu
H'~tt'ttt.Si<tt")t)utu'"))))(i''a<)"mt<tifHdt:mt'[ft;mth<t~
';it.<'t)f:')re:)uj"ut'd)<)ti,jtfus<riH')u'tm'utaj'H''f,c'[fjtt'ut)<'n
dtUucht' <')'dhmit'fttt''utdt'th''sfs"jttutùttjtt\'nnt'M:u)'d'cn
)'(-cut).thm't'ft'"s\'stt'-ttt''a.M.t).,tfat:u)tc''tt''t'<cu)tsti[t)tiK)i,
mottttc 'ttb: te jtt'okt~'tM()u'' sf )MA)'«ou~~MtUest crjui-ci n Cum-
M<'tit.)'ui!-f)m')an'h''t'<'h''ttt')'inh'-t'tittdnhtncit'~t'iti)m'.pt'u-
YCMt~'t~ititu''t')t'snbti,iuhs.s()ci:(tt:L'Ct'n)t;tt.st'ci:t)~,
t))t''hu))-'t':)HH<'jm'st'))!t-n((ii'')n''))t''u)))'u''uttrMtUtistmi~Ut',f!it
)!t''utntitiu<ti.Mt'')u'Ut!)u)j)"Mt't')"'t)t't)U''c~o)))i,Hion!suicMt
wnsf'tttu's. pou)' 'jm.' )'htt'ttH ~'it.. tt'itt-t:u<-Uavt-c t.tJMticH pour
qu'' ):< ))uis'n)ct' !.<)')'' t'xtitt. !tn iiett tt'' s'i)np"s<')'jtur )<tSMHicf'x'ct;,
!tit ut)e vtttt'Ut'tno)':))' ))t: o'tt'-con'Htiutt nm' fuis jms~f' Jt''c«u)c la
''oustitutiond'' ta )ib''th' <'ivi)< ~a'' ttutts-n'an di'!tit<nu'; sui~tx-u-
sement <)<'t'i)t'i'')K')tdi)nct'ttutu'cht' et <)cht '< vutont':g<m'ta)e
tjui. 'tistitt~u' de ):t su)t)tn'* (t~'s tt))')))(t~ j'.tttictttit'rt's, s''tvi).t Je
tbtuh')H''))t i! t:t St)m')').)in'')~j'nj'ttiait'
).'th' t:i ititjn'' d''< xt's j'utiti))))' df «~us~cat), iu'=)'it' de )a )'hi-
to<(')'ttic suciit!); de S):t)U))t)''r,h'ttnm'' c<' n-ntiu'ttUttbic outt'!t);G.
C.X.

f. Tf~X~t H8. – Ueberdie Grttndthatsaohen des soeialen Lebons


< /ff t'tc A~('(«/< ~N p., <iu ))f~ Mo'ne,
(/ft!'« /«M(/ftMfM~<M
Stfi~-t-,i897.

Apr's uvoit' titoitctit va)''u)'d'' )i<Htcon<' organittHt' et distingaH


le point de vue btufogiquedu )M)utde vuf pt'oprcntcut soeiufu~ique,
MO t.'tXXt!)! ;MM:t«LOCW)!. t89S

M.T.)<'t)af'')'~M)utMttdt'si))'-HnUMnsfMh):tmc))tn)''Sttftn\ic
s('<-t!)h':)t')))!t)'i:tsP''t)at')-(')n'Mt<?.

U)''K)))uuh'<c<.ttmm'M.Sh'in.sct<t!L':mtpeu:'t)~'udu''n)n-
n)))))isn)''j!n)nitit')~)Ut't'itnti\i'hm)ist't't)''jj))u<tfnt'tus.t't'.t't'Yit'
ninsiaut)<v'')")'))<'tt)''nt'h't:))'p)s'!t)n:)tit'

M:ti~,f)!t)t<):tsm'i.)th<Jt;t'U(',t<sditK't't.'ttte~c):t.~t'sp)~tit<')tt
in~i:)'tt'b'c~institu)i')HA.)'m'u))C)u:nt\!UM'Ji~ti)n))i"ttdc

ittt'i''h')<'tU't-')ui)i)'t'c'.)'tr'nm't'i(u'='ctta)<)u)mt-td''h'Ut'
!H'ant!)iit".)~'nht<.P:Ht;j)H'<'n''ttf'-f)tt~'))u'i'tact'ruih''«')t<))i[!t),
i!tF):)-('~)'ita)i-;)t'n';rp.![).'L't<j)htt~'ttt:n'i:tt:ih)\'<t)~usttH'nu
tnoy''npf.u)')'attt)iti~t)<)(";)'r"j't'h''t)'h(\'<'t'uh't)t.)'at<;)'')tt''t.it-
c);t<t')!)i!h't:tit'<'in')~'s-))''[m-a~ci!,<-))'-m'jn.'uU'"))~)'ftct)(n;-
t(')th')'')'.)tnin~):)h)').<-))t!mat:f'(:niti,ic))!:u')':t)'-(-))t'<'tf:'t
p:n')'x''t'"tt)'' ).t)~nj'ti.'h').'n'u\)'' t)f<tt')t))' nh")<')ttt".tt')it
dun'tt't)''tt'-cunt'itit')'. )'))) :u)t<i)tin'tt)t'st')(:tm!)nt.c''<tfcux

ii)stittHiuns!'<~)t)ft)u('i)t:th'<:)Kn)~ut't-~m'~tit.m~-ut'\)t;~)~'t'tU)t-
B:)H~<)"um'u))t.('th-v~tup)u')-tit!b't))cnt. C.X.

CM. M)SM):)L – 9
Principes sociologiques, t~titit'n, 2S6, x) p.
t'ati>)')t).

C't'st!!<'L''t'ond't)itK't),t''tu''<'tHU)!)t)')tt't'.t)'n)))h't't't)ottt)f.<!
('))!t))iH'<'sf)))t.'nt~'it)'~n)ptt)~i'itya)i)ti:t.t)t'j'.)i-)M/t'M<'</c~<
~)/A'.<<)\<(7<'<'f'.).in-.j)if;t))<'tt('t)<<t))t.~i)his)t't')t)i)tttt'a)ii.t('.
LH!)'t~;di'Ft;tt''t-<)if't)!()<~t(tt')'i<th')'ti;M't:)t)hy'.i()))<
t<pnn-U~n'-t'h")in))''H't ;');(''<-ttittts);ttt.t)')tv:t;))'')<)it'))';)t'tt):)ndt'
tt'i-t'm")UL-s:ntx'j<t''))<t'~ttttu'')«t))''< ('))(".< i)'t-.utt)))t'Xt'us

!=ct'<jn'<:))m'))~ttt't-()tttt;tit)')u').t')'-ft))')'t))'fht'tt)umt)'t-ut:i:~
nuMitm'n')()'t''J''mtt'<'t't;')'~i''t.t)uttn'thf)t<)!)H'nit.'ti"t)".

).t'(f)i!h-)aSt'i"ftt~'ttSt-)t..f't!tft')tft:t~<WfM't'/rt't)it~<'<fC-
t)'&t7t7<)')'hh'ij'ttttih't')s<'tr).-))tt-)s~))i))''iis))u''ttt)):ux,
d'tti'ttrtm'tt[is~:H'tf".);tit-t;))tt.i'<)r,))-<)!)))))-<), i)s-tmtm~<s-
!-itir'*)wi)t!)(')')it';(t'fc<:(t'')t''h')'');<) )')'};) )))is''t')))');)t)!)n<t de
e<'s))nncip't!tj'<t)iti.(ttf'.).()'~<);<i;<'i;))',);)ittuM)t'([uh'fntMt)-<'r<
n~uvt't's i)' t.)i';t''t'uttt IcCy'~ t)c ):( o'ti~iK)) fuhu'c C. )!.

PH.t.OX. – L'Acnëo 8 ;tttn.


pMiosophique, I'!)H' Atc:))), t898.
p.:)f~.m-S'.i-)hc.)tttttt't.j<'))r-!()))'')))H':t.'i)))~t't(;mtcu!!t
t)ih!i"i!t')m; sociutuitittuc ft';tn';ttit< ;). 2M-~f)0.

)!t.–&!VEKS

Annales de l'Institut international de Sociologie,


publiées sous ta direction de René Worms, secrétaire
A'<A).Y-tK<.–))t\KM- ~[

général, t. tV, contcnaMt les travaux 'ht troisième congrès


tenu à Paris en juillet I8H7. Paris, Uiurd et Mrière, t8U8,
1 vol. in.8",5«!) pages.

Ce volume réunit les métnoires et travaux présenta au


troisième congrès (le l'institut international de sociologie,
et résume tes et observations qu'ils y ont provo-
quées. Le sujet qui tient ta place ta pins considérable est
ta théorie orë'aniqm' des sociétés rappetée et défendue dans
tes travaux de M. Xovicowet de M. Litk'nfetd (ta communica-
tion de M. de Litienfetd est la tin de t étude paruo dans le
volume précédent sur la JM/<~<'~r«~A«~(cCMsociologie),elle
est vivement critiquée et condamnée par M. Tarde, qui y
oppose ta thforie psyettuiojtique dont ses propres ouvrages
sont inspires, par M. Casimir de Kraox qui soutieut le mate-
riatistne cconomique, par M. Ludwig SteiM qui préconise
une méthode historique et psychogénétique dont il a ailleurs
développe les principes; une dicussion protonsee où out pris
part, en outre, MM.Reue \orms. Steitnnetx, Starcke, Garo-
fato. Limousin, Karéiev, Kspittas. semble au totat avoir
conth'me la condamnation de ror~imicisme, encore qu'ctte
n'ait ))i)scbt'anté lit confiance de M. ~ovieow.
M. Ludwig Stein présente un com-ttravait sur ta définition
do ta sociologie, qui se borue a indiquer la position ~enérate
des problèmes. M. ttené \orms étudie la place et le t'ôte do
t'expérituentation en xoctoto~ie. ~t. Giner de los Rios of!f9
un court travail sur « ta science comme fonction économi-
que de tu société n. – M. Steimuptx, en une intéressante
contribution, détermine et analyse une forme de sétectiou
qui concerne particutieronent la sociologie ta sélection
indirecte ou corottairo (ta perte d'une qualité amenant la
perte de la croissance d'autres qualités positivement ou
Mégath'ementliées à elle et inversement,.
ALPedro Dorado considère brièvement « le rote de ta jus.
tice erimineUe dans l'avenir M. Harutato étudie le
« cerveau social et te cerveau individuct et fonde ta-dessus
un certain système de représentation politique. NI. Starke,
de nombreux faits primitifs ou anciens, réunis et comparés,
croit pouvoir dégager cinq lois principales de t'évotution
politique (par exempte « Les tâches politiclues ont toujours
été les mêmes et elles le sont restées, tandis que les moyens
de les résoudre ont été extrêmement variables M, « Le pou-
tM t.'A\'X!SH '!<)t:tOt.<M)~t'K.<)?"

voir politique se trouva toujours entre tes mains rdo ceux qui
vnirttntitinttnspt!'ft)tt'<'tfmift!n'):n<th'n)nt!mn!nt:<
réatist'nt p:)t' leur activité tes possibilités économi~ttps du
pays "et il s'etïtu'ce ensuite de vérifier ces cinq lois dans
lu potitique actuctte. M. Kixuttde h Grassorie ajoute il ses
études antérieures sur les idées d'autocratie et de démocratie
une étude sur t'évntution de l'idée demonarctne it rcchcrctte
d'abord !<) vraie nature de cette idée, puise)) décrit t'évotu.
tiou. les diverses sortes, t'état contemporain. et en esquisse
ennu lit destinée probable.
M. Achitte Loria veut n)ontrer« l'importance socioto~ique
des (''tudes ('conomiques sur les colonies H. M. Atfrcd Lam-
bert traite de « i'~hti~ation sociale de l'assistance At.Lester
Ward revient sur des idées qu'it avait déjà indiquées.
et analyse speciaienu'nt tes phénomènes de douh'nr et de
plaisir au point de vue social ta thèse soutenue est que
la simpte pconomie de douteur. pratiquée par la vie
primitive et inférieure, doit se restrciHdrede plus en plus, et
qu'une cconomie positive du plaisir, parcoutre, se développe
avec notre civilisation.
Le volume contient en outre les discours d'ouverture et de
clôture du Con!;rt's. et la liste des membres et des associés
de i'Institut intpn)atiot)itt de soeioto~ie.
F. S.

AtF. RSPÏXAS – Les Origines de la Technologie,


étude socioto~ique. – Paris. Atcan, 1897,t vot. in-8". ~90 p.
Étudier tes diverses philosophies de t'action, non plus,
comme on le (ait d'ordinaire, dans leurs retations il desthéo-
ries tout abstraites, mais dans teur rapport avec t'etat desnrts
et des tecttniques, déterminer tes influences réciproques des
idées sur les faits et des faits sur tes idées, tel est le point de
vue nouveau (t'où M. Hspinas considère la civilisation grec-
que, des origines au )Y"sif'cte. !) y distingue deux gmndes
périodes la première est celle de la tcchui(((te"pitysico-théo-
logique M les idées religieuses dominent et endormeot t'acti.
vite humaine d'abord enrayé de ta puissance urbitrnirc des
dieux, thomme en vient peu il peu a concevoir tes différents
arts comme des dons gratuits de leur munificence, et qui ne
peuvent être par suite ni modifiés ni améliorés l'instrument
est comme une « projection organique a do son propre corps.
Mais peu a peu des progrès techniques sont accomplis;
.u.vsHs.–on'KMs t83

d'abord consacrés 1aux temptes. les chefs.d'n'm'redc


-1- -É,- .J._U~AU- ..J-
l'activité
humatne sont bientôt apptk}ues à t'usée c'est ta période de
rw~«nx, de i'outit manie a lu main et guide par le dessoin
immédiat de t'homme, par opposition ht machine propre-
ment dite qui senthtc, une fois montée, tnarctterd'etto.metne;
du levier Ata trirëme, de ta mesure du temps ou 'te t'espace
Mta médecine,c'est ators (juc t'mtes tes techniques !!pttcunis-
seut et se « hncisent Ht n <-<'sct'ond aRe cnt-respond une
phitosophic uouYpUe,dont t'idt'n directrice est ceUe de !u't
humaitt et de sa puissance. Ktte prend pourtant deux hn'mes
antithétiques avec t<'secutes naturatistes des sophistes et de
Mmocrite. elle oppose )'artà ht nature, tantôt pour snhordon-
nercetie-ci acetui-tù un cehti-iaa ccHe-ci, tantôt, avec i'rota-
goms et Uenuicrite. pour tenter de les conciner et de tHirode
l'un le pruiott~entent de t'xutre c'est ta phitosnphie do ta
« fabt'tcation huntaino M.M.tis par contre, avec ta metanhy.
Bique spirituidisto et rcH~ieuse, née dans les sanf'tuaires,
tuspiree par des prophètes ou des réformateurs comme Pytha-
gore ou Hmpedoc)e.précisée par des philosophes comme So-
cratc. ce sont tes rapports de Dien au monde, comme d'un
detniur~eà son œuvre, qu) sont mis en plein retief; c'est ta
p))i)osopt)iede ta fabrication divine a. Au seni) du v sièete
enfin, une conception nouvcHe va se dessiner, cette du déve-
toppetuent organique; et c'est !à tjue s'arrête ce premier
volume, qui en fait désirer d'autres.
tt est manifeste que ce tabteau de t'evotution des techniques,
et de révolution d'idées qui t'accompagne, est précieux a plus
d'un titre pourte sociologue.Uneévolutionde ce genre, eu enet,
est une œuvre cottecUve beuucoup ptus qu'iudividuette les
découvertesqu'ctte comporte sont assex simptes et assexlentes
pour que, si te) individu ne les avait pas faites, elles eussent
pu t'être par un autre: par ti~t'etcment accidente! ou exctusi.
vemeot historique est réduit au minimun. et tes lois qui s'en
dégagent scmhtent d'une nécessite moins hypottx'tiqne et
relative (ju'aittcurs. t!icn qu'a tes considérer en ettes-memes,
des études comme cettes ci appartiennent a t'histoire encore
plus qu'a ta sociotogie, ettcs en sont comme la préparation
immédiate, et constituent comme le fonds où ettc doit direc-
tement puiser.
D.P.
L'AXX~H~OCIOMtif~CK. )<!<)!{

A. (;)KH't'.u.t. – Le teorie sooiotogiohe di Rob. hroch.


Ardi~o.
f.\ntt't.w<i(.~)i)..Tttmt,t<fM.

t.)Hh'Ut-t)~t.(tt'bMc))m'cm)'t.'t-un-=itt('t-t't')'~th<'o)n'~t'A)'dif!o
CM~M~j~j~
fWttt.d\t-utr.-)Hicht').n)~t..s.tu.–))). tvduit(t:u<s.tt;H):th-sp
!tt)x[~ittt.: suivants: !t-ttt-n.n. n'exista ut)
.tth'('!)(.:) <j))~t,
<~h~<)ni)ttia).jMrti(')tfi.-(-ttf.<))t(-tit-sJ..is.ftt'(.t).-(i~t(-n)tine
Mhtsi
~.pt.ut..ntt'.t,.ct'.)t.ndu('saMh-ua:~trt'u)')<-t. )A.)'.j''t pWjtrL-
dt't:tSt~-iu)t)~t.'s't:(JtH)c)'t'Ut'i()ratit<?shMNtiti)H's.(-t!)Y!mt
~wt~h~
c"n)H)<-t'.)fti)ti('t!t'sj!h''n<.)n)'u.t'))i))n')m"f.<'tt)!(Yit.),.<t.i,,)t)-
g~u')~.ju*tk.-tt'M.tuuHMi))<'))itt.tt)<))t)t'fa'-)t))~tr:[ttsc('n-

d:mt.ntJ;)nsia)niciyi!M:(-t~naitn:)ttt).'))<'))«'n),t')).:)r.v.,tuti.u),
dHc.tnt.~td.-<h)dhtdns:)')uitibt..([,.t\jh-t-shutt)iuut-(()<-n~
<!t!!)h". M-h.t<ttt!tt-m<<)'<-<-ttttum.-) <)<>
it))tivit[tt-.rnu)).~)rt'.nttt'
c<n't.ju'').tustar.h)tt).)'ht.t.-ju.)i,-t't))tsit'))u.)t:!(t:t))tie
ets:ntrHuan.par~'puuv..h.t'tp[()~~htt-nt..t(.t)t('t.tt..).)M)t;'t il
M))h)nt-surhU~irh'ih~j,t;r.h-r<,))tp.-tn.c.-<rcff.<
dMp~i~)~
&Ct.'H"-th'-i-.o<;iut<)!m~cun).-)))j.ur:)iu-M.<.r"j'(.a)i<(t.t)tii:t''do
reccn~itr.)tb-ct-t(t'cuhc<'j.tMntj.'):).i..f<.i;it. )')''))'~rt'it).
()M\-)).a''utUut)d!~t-htpttitt.p)tK-dt)dr~it,qtt'i).~tf(it:'m)M
M~vm~f~
sid'r<')t.hi.h~\d;.sh.r<Ja<.)ci.,)~i)-)wuh''h't-d.ti)ti.otttmt.
i'<-tud.n.-ntt<-th'S~')tM)-<u.'i!ttr<(-)()..)..Ut<tio))!!)))Ht)tt't)<S.)'t
qu~K~~La~H~s~
U~M~Ia~t~j~s~~M~

i'.t'.

– Socîologio et
).. Ct MPf.OWtCX. Politique, 303 p.
P:ni-<.i:ud<-[)t)i('t89!

C<'th-titi.))trtau.;Mi~t)c-))!?'-).h-)'!))).-m!t))'t'[):u-))eo)t.S9:()ne
part'HU<<n'h-')n')u'nt.h's.<~nsj.t)tt)-t))'sM.<<'t))-i''hit,pat'
dp~:<)tu-.i~n'tux t~<U)'')tt-p<t)i)i.jU''s)t'))t!se!!YU''s.~)r
rt'TH'.ttx't') )':t)))M:!oni.<ttt.t.'<.Tt)U)'<-n)'-)tt<t-Ht))i't<)t" <-td'un
c~r~J~
despn)jtipMUxsoci~~u~runt<'n))~nuni,st.'si~MsurhtstK-ci)icité
ett'ttti)it~[)u)ith)UL'd.-)Hi.(~'it't..Mit'.
DMf)--tttt''jH'i'-<:t<-<t!.M<tt)t~~t.:M.))t.')))i.tt)<~)t<'()< t'r'.f'n'cs sut'
)aco)t''t-j~it.'ndt!M.<i)))t!tmtit-t)t.tu'i)r:a~'ti-tit~u''r(-utt-)a
U~un.'t~ la pratique
J\utcUitMh'n<-)-)).)titittUPs.K)tt. peuvent
S'ct(h':uJct-,cf!csn';denv<;))tp:~st;<;uufut)d)'
AXAt-t')! – n<t:M J88
tem.t. de _v_
t.. TU<Ut:. – Etudes _v
psychologie eeotale, 3~ p.
t'!t)K,i.t)'')'-Utri)-)fJM8.

M.T.)t'')nnt():)t)<c''v<)))m)''dt'<:utn~<qn'i)!t[Uth)t<~ct'sannc<'s
d<'rt)i't<'s.d:u)<dh'i\<<'<Mn:)!)nhf'nK'<:t)<'sr~tt''xhM)s.t)t-ia
~)'h.)tuMir.dt'<<t)U\t'nir<(h-U':)t)spor)sjn<th;Mi~<tt~di.<;)t-!siuttS
tut-h).'ritttih;))itt't-));t.~tt)t.)ri;().tt<('-tntt('s!.(tt't<ts~-iu[()t:i''tte
M.hi.t.tH)i;<)tr.tt.t..M.th-(;t~-).<')c.A)-t'0)~<tit..tuUSCMSuj('t!t,
~hT.<tHh-t-Uih~h't'sMi~st;tttti)i~u(-t'it)<it:ttiu))ctri)n'('n-
tiun.

Sr. M)).)..– Correspondance inédite avec &. d'Eiohthat


(tM9.
t8t2-tM4-)8'SMp.,t':)ns,A)t::m.iSUfi.
U'))"t's tctttt's int<css!)ut<'s ptun- t'int<-)t)!f'*ncc(htsamt-simo.
nistt)'

A. SCHAt'H.):. – Bau und Leboo des sootaten Koerpors. 2 vot.,


~tt )'< CSGp.. 2"~)., i~O.Tuhit)t:<-u,).au))).'«;)tuBuch-
han(Hu)t):.

<!<'th't)"tht')t<'t''()itimtt'stj')us<'t)Utt''que €(.'))<'<)<'t!<'?j.L'auteur
!'c<'j~u.t:mtajoutaau t''xt''j)!-in)i))t'qu'-t')Ut's('-<:)nin-i<sctu'')tts. Mais
i)i)!(u'.<i'.n))pntnt*'()t)h)))!)-i)nt''<')t)"')i)t''xt('f)U)'))jUf<.t)itit'("iuns,
)'t<ihis!mtn~t)<'<)t)'utnt-.t.'<)nic<')tt))t-t'))dut!tuU<'t)it))(mM)'at-tie
pt)tH-):t!.t)t'io)t)i;it'~n'a)c.ttt)n'pat'))<'j)u)u't.t~(n'iutui:it's)wcia)e.
t)Mn<)a)'n''rac<d'-h~~UtioB.M.S.sf'Mirit''t~~it-cM,!tprt's
\'i))ttt!H)<. )"'(!. de t-h<'s)'tt<-h!mit''t'oH)t'u\'n'.Hnntt')m'c'')'))eu.
dut)t')u'i)\'tt'-duit):(p:t)~d<"<!tttai'~i''<)!)<))ut:it)u''s.pu))t'j')~uv<'t'qu':
t'c.')).<'n)i';tt!t'~<iJ~-ipntt)t!tit~u))-it~t't'.<:)))s ('))(- thtjt)ut<; que,
d'u)U<'nr-it))'a.iiUtt!US)t)<t-u)tt)u)''C!U!K't'n'('ychiqUt'(htcu)'p!i
sociid, '-t hti'st.' Mtttcodtt;')m', si nu :<abusu dcpui-! des tm'ta~hcrcs
uatut'.))i'.(t:s.t:t'n'est )):(.;d'-sa f'utttc.

E. MOXS):t.).t.– Elementi di SocMogia générale t/H)M)/


(~cM/<~<f~At~t-t)u-t')t,Mi)an,t808,~t))).

L'ntt):u)nf-)r'~u)nM))t('n<)U'')~u(".pa~'<)<it'r'.uhat-.a<)uis,ou
m'~tHf)f!i t:)':)nds Kuurunts <)'ittt''t"!'h' )a .uciuto~it; jusqu'à fc .iuur
aurait pu ctt'c chose intet-t~NtOh' <'t utHf. m:tisa la couditicu J'ch'e
net, ontoui~ et ctait'. Ot. ';f suttt )t'~ quatitrs qui tuanquott le ptus
auttaY;n)<)t'M.Mot.<))i:np.-t-))t'p:t) u))''t'xtt')«e confusion,
couttnc ou [<-~<-utd<i)n't- (m)-))-s tih' tncox's dM et):tpihcs
). C<))n:<'[)ttuttst)ivcrs''s~'lu .-oc)')t«,;)t';Comt<Speuc''r.–H. t~a
m~th'jttc t'usociofu~i' – iH. U"est et; qu'une iiocictu ot~aoisation
Mcouutuiquf,politique, HW)a)e.– tY. Les Mci~tcs ani)))a)cs thcoties
t86 t.X<iH Sf)t:hM.f(:tQt-E. tXi't!. – AX.U.M)! t)HK)M

su)t'r('-yc'))))iun.<')ri;t).(tit'ctioudt'tVn')tt)iu)t;!u);i:ti<<)t'ti:in't)p
tnt':nniH't<t'')Tt!tt.–t.<t()i<m:in)~it[Ht'tp(~\i<Mttfn
so'i")~t!i').'t«tci.~i~('t-imin<'Hc;t)ir()cu)t.~ttt'):t.in)o(;M.–
Cune)u'.i<!)(.

SA).)-:SY t'EtOtt. Tratado de Soototogta. M:t(ttid.Sn.tt-t'x. 3 vot.

ROSS. – So~aJ controt .h/x-A<t< t89T.jui)J<-( A


M/'<w-<M/.).
m:u,<s'"<.

MOXn.\f<. – La alosoaa delta storia corne Sociologia '/<<'<


~a/.ff<'<wtuf.,tMS,)'.3':t-~Xt'.

HAt'tUf). –Dota personNaUté comme ôlëment de la réaUté


sociale (?'< y/Mt.</)f(~-of'f,~f /f</<f/.<'f{~' /tft'f',<f<.
<'M <'<
/'t'/r..<S98..

L. Wt\t.\)tSKY. – Essai sur la m6cao!que sociale '/f<-t'.


~At?).
aYt-ittMS.
t)E)'X)f:MRS!CT)OX
socioLocm RHucmusH

– TKAtTHS
GËSKRAUX,MÉTHODE
ParM.MAt'SS

C.-P TtELR. – Inteiding tot de Godsdieast


Weteaseh~p
(Gitïord Lexingcn)ftxtfo~w~Mt) h .<!(-«'))<-<- tv~~wH).
f partie, Amsterdam. Van
Kionpen. )897, p. vu-2'!3,
in- – T~dnit o) anglais sous h' titre de ~<'Mf~.<
<c«'H<'ff<<<'<«/Mt).
chez B))(ckwfM(i,Hdim)murKet Londres,
p. x- in- shU.ti.
Fait pour le putttic. vaste mais assez informe, des
f;
~.fc/tU-M. le livre de M.T. a un but
propt''deutiquequ'H rem-
p!H: c'est réellement une intrt)ductiot).L'ouvri)gpcomprendra
deux parties. L:)proniere constitue la morphologie, ti) seconde
sera )'onto)ogiere)i!;ieu':e. (:eHe-)a étudie )a
religion dans ses
formes diverses, essayaut d'en faire un ctassement
générât, do
les répartir en groupes, historiquement et
tngiquenient cons-
titues. L'ontotxgie. au eontritire, étudiera ie sentiment reti-
gieux en tui-meme, déterminera sa nature et sa cause en
générât, en faisant abstraction de ses manifestations particu-
lières et de son devenir. C'est )a science de la
religion tHf<
<Mf~ tandis que la morphologie est la sciencedes
religions.
Sans aucun doute, de ces deux parties du travait de M.
T.,
c'est ta morphologie qui répond te mieux aux
préoccupations
de ta science en généra)et de ta science socislleen
particulier; i
nous pouvons donc en rendre compte isolément.
Avant tout, remarquons le caractère philosophique de la
recherche entreprise par M. T. Lui-même consentirait volon-
tiers a ce qu'on appelât cette partie de son livre
Philosophie
de l'histoire des religions. Toutefois, cette
philosophie, telle
~8 L'ASSttË
SttCtujLùt.t~CH.tXM
qu'il lu conçoit, si elle ne se tient pas aussi près des faits que
pourrait ie faire nue ttistoiro purement descriptive, ne doit
pas consister dans uue déduction diaiectique, u la manière
hégélienne. n ne s'agit ni de reconstruire logiquement l'his-
toire, ni tic la transcrire servilement; tuais il faut (aire une
f/ttw«' de (histoire religieuse de t'humanite.
Les pages que M. T. consacre à lu méthode de ht
morphoto.
gMreligieuse sont courtes, deusesetcluires. four lui, tu science
des religions est une science a part, distincte de toutes les
autres; les phénomènes dont elle s'occupe sont tellement
spéciaux que des méthodes spéciales sout nécessaires pour les
étudier. Le sentiment rcii~ieux. les formes qu'il a revûtues
dans l'humanité, l'impression première de la dh-iaite, les
progrès de ia Révélation dans l'histoire constituent un objet
de recherche tout à fait .« ~CM(-n<! et qui doit ressortir à
une discipline indépendante. Certes, M.T. sait toute
l'impor-
tance des sciences connexes; mais il veut qu'eiies
soient pour
sa science des auxiliaires et non des tutrices. L'histoire
pure
et simpic des reiigions est un instrument
indispensable,
puisque c'est elle qui fournit le matériel des faits et garantit
leur exactitude. Mais l'histoire descriptive est
insuffisante
elle n'épuise pas les exigences ratiouneHes. Les filiations his-
toriques sont d'assez chetive importance. C'estsurtout pro-
pos des religions qu'on peut constater que les institutions se
propagent, non pas simplement par voie d'emprunt et d'imi-
tatiou machinale, mais en vertu de leurs caractères internes
et suivant ta façon dont elles s'harmonisent avec le milieu
qui
les reçoit. Toute conversion qui n'est pas (ondée sur certaines
qualités du peuple converti et de la religion précitée est
superlicielle et nulle. L'enregistrement des événements reli-
gieux, dans leur ordre extérieur et apparent, n'est donc pas
l'étude des religions en eties-memes c'est aux caractères
intérieurs que la science doit s'attacher. – Il en est do même
des autres disciplines. La linguistique, qui tend à envahir
l'histoire religieuse, a, sans doute, uu rôle utile à jouer en
mythologie et eu mythologie comparée; mais elle ne peut
explorer qu'un domaine restreint. L'anthropologie est (ondéeà
s'occuper des qui sont choses humaines; la psycho.
logie, plus encore, puisque lit religiou est un (ait de conscience,
voire meine de la conscience individuelle la sociologie en-
fiu :t le droit de les étudier par leur coté social (organisation
des fidèles en Hgtises, caractère national, famUmt des rett-
AX.U.Y-<K<. – .t)(:M).0(!tE HHHfHKCSf! t89

Stona, etc.). Mats ta science des relions est ~dépendante


de ces sciences.
Déduire et classer, voita les deux procèdes essentiels de !a
morphotogie religieuse. Htto sera deductive d'abord, puisque
l'expérimentation n'est pas possible dans le domaine de t'tus-
toire et qu'i) s'a~tt d'ftaMir une titiation
torque entre des
faits cm-eKistresctu-onotosiquement.df trouver les causes
eu
vertu desquels tette rétinien déterminée en a
produit une
autre, de nature identique ou différente. Maisce sera surtout
uue science de c):'ssif}catiuntoxique,
hiérarchique. ~.netdo-
ghtue. Saus prétendre umbrasset-t'ensetubtc des retirions, elle
les distribuera en grands groupes, d'abord suivant leurs atft.
Nites~ograpinques et histot-itfuos.mais surtout
d'après leurs
ressetnbtances internes. Mitedisposera ces
groupes hiérarchi-
quement. suivant que l'esprit re)~ieux y est plus ou moins
dc~asc et devctoppe puis, dans chacun de ses H'-oupes, elle
assignera iï chaque reti~ion particulière sa part. duns « les
pro~-es de )a n'yetation divine Hntin.autant (~0 possibte,
elle s'attachera a trouver les lois tte ce
propres, c'est-à-dire
les lois qui dirigent ia succession et tes variations de ces dif-
férentes tortues.
Mais y a-t-i) des ioisqui naissent tes progrès de la
reiiK'on
et qnt en conditionnent tes formes? M. T, n'en doute
pas. En
premier )icu, les retirions sont <jtinvrede ta raison humaine
(et divine, ajoute fauteurs elles ont donc pour luis )es lois
do la raison. Kn secondtieu, teur
devetoppetnem est condt-
tionné par tes lois du tn-o~res itutnain teUes
que les constate
t'antttropotogie. 'l'outo retigion fait partie d'une civilisation,
d'une culture déterminée: ette ne peut donc. sous
peine de
déchéance ou d'échec, ni trop distancer le stade mentat et
morat on se trouvent ses (ideies. ni
trop rester en arrière. La
marche de )a rcti~ion doit suivre celle de ta civilisation; ces
deux ordres de faits se développent suivant des lois
parât.
!ëtes. Hntin, en tant qu'une re)i};ionconsiste eu un
Kroupe
d'individus associ.-s, en tant qu'etie se nxe et
s'organise en
Hgtise, elle est chose éminemment sociaie; les rites, le cutte
et même. d'un certain point de vue, le do~me sont (tes
insti.
tutions collectives. A ce titre, elle est soumise aux lois
qui
gouvernent toute eonecth-itc. Cest pourquoi on ta volt,
comme tes choses de ta moratc, devenir de
plus en ptns libre
et spirituettc, moins imposée par une autorité extérieure.
D'un sens, on peut dire que le développement
religieux,
~90 jL'AXXtiE&uCtt)).t)Cjm'K.!?)<

comme le développement social, a pour but t harmouielibre-


ment consentie des individus.
Toutefois, ces lois determineat l'extérieur des religions
plus qu'eites n'en detinissentet n'en expliquent les e.n'itcteres.
Or il existe des fois veritab)es de t'evotution
retisiouse. Il
eu existe en fait et eu droit. Hudroit, parce que tout,
ici-bas,
est rationne), compréhensible, purent soumis a des lois. Eu
fait, parce que nous eu trouvons. Cne certaine iixitc dans les
evo~tious :tu.t)ogups. lit cuutexture presque ideutique des
retigious de tncute ~enre tmttgrH h( diversité des milieux
sociaux où elles se réalisent, ia manière dottt telle religion
couditionue tcUe autre, lit directiou ~etterate du mouvoneut
religieux, les directious spéciales de ses diueretits d~vetop-
penteats, tout cela se peut expHquer c'est dire qu'il est pas-
Stbte d'eu découvrir tes luis.
M. T. admetqu'i) existe trois gt'auds groupes,retatitemeot
héterogeues. et. qui se rangeut uaturettetueut daus cet ordre
hierarcttique les religions de ta nature, tes religion
éthiques, les religions universelles. La forme primitive par
laquelle elles ont toutes passe est t'auinusmc. c'est-à-dire la
croyance suivant taquette tout est auitne. Cttoses visibles
et iuvisibtes. reatit~s tangihtes, evéuetuents de toute sorte,
tout a uneàn)e et c'est dans tes choses ettcs-memes qu'ttabi-
tent tes esprits, t'ar le progrès, t esprit de ta chose se détacha
de sa gaine materiette; il fut plus libre et t'ou eut le ~<t.
<MM)e. L'âme des forces uaturettes, devenue ainsi tautaisiste,
capricieuse, insaisissable dans sa mobilité, dut être encore
mieux adorée que lie t'avaient été les esprits de t'anhnistno.
C'est eu cet excès de culte que consiste /t'/f<<eA<.«M< qui appa-
rait couxHe une dérivation de la religion de lu uature. –
D'autre part. t'inMgitMtioMavait revêtu de torotes les esprits
qu'elle se figurait derrière tes pierres, les montagnes, le ton-
nerre, le ciel; elle se les représenta plusou moins uettement
sous l'aspect de choses naturellement animées, soit animâtes,
soit humaines (p. M). Dans ce cas, on eut le theriomor-
phisme, dans l'autre, l'anthropomorphisme. De ces deux
formes mythologiques, la première, dont le totémisme est une
espèce, ne pouvait rien donner. L'imagequi servait de support
à l'idée était trop materiette et trop grossière pour permettre
à ces religious un bien haut développement moral et concep-
tuel. La seconde aboutit aux religions supérieures de la
nature, celles de l'antiquité védique et classique les dieux
AXALYStM.–!Mt:tftt.<M:tt!M),)t:m'S)i t9t
purent devenir (tes êtres moraux et supérieurs; t'ideat, la
beauté put pénétrer lit reti~ton eite-mOne.
Mais queiieque f~t teurft~vation morate. ces religions ont
eu un devehtppemcnt tinntc entre ettes et les t'etigions
Ètttiqups, il existe des ditterences irreductihtes. Ainsi, ta reti.
gion hébraïque se détache nettement sur te fond des retigions
syriennes, phéniciennes, assyriennes, babytonieunes qui t'en.
tournent, qui t'innuencnient et que professaient des peuples
du même race. Ainsi, la rutiKiun irmuetUMs'uppuso uu ve-
distne. le euutuciunistno un taoistne. C'est qu'une n~urittioa
mythique du dieu est toujours distincte d'une pure repré-
sentation éthique; uninuneuse cortë~edo mythes souvent
obscènes, da rites souvent iucourpris et absurdes accompa-
gne les croyances les plus utcvees. Aussi t'~puration à la-
quettH les retirions éthiques soutnirent te concept religieux,
a-t-ette la valeur d'une véritable cr6at:ou (éd. hot..
– Mais ces religions p. tu~.
éthiques sont encore uatio'nates. Hepre-
tlunt les divisions de Km-nen, M. T. leur oppose les
religions
universeties. Cettes-ci (Houddtusme, ChristiauisnM, lsta-
tnistne; (ureut tes plus puissantes manifestations de l'esprit
religieux dans t'humanite. Elles sont le point culminant
où vit-nneut nbouUr et s'épanouir tous les germes que con-
tenaient les religions inférieures; car celles-ci avaient déjà
uu caractère moral et ratiouuct, mais enveloppé et à demi-
lateut.
De ce point de vue, i'cvotution religieuse
apparatt donc
comme partattement continue. Mais si reetto que soit cette
continuité, elle n'exclut pas une très grande variété. A cha-
cun des momentsde cette évolution, ou rencontre une
plura-
lité de courants. Chaque groupe ethnique ou
historique do
peuples s'est attache de préférence à un point particulier de
ta pensée religieuse. Ainsi les retirions aryennes ont déve-
loppé le principe de t'immanence divine; les rotigions semt.
tiques, celui de la transcendance. Les unes ont accentue te
caractère humain de lit divinité, elles sont
theanthropiques
(p. t4t~; les autres, te caractère surhumain, ettcssonttheo.
cratiques. Elles aboutissent, celles-là au panthéisme indou,
celles-ci au transcendantatisme juif, au Dieu fait homme des
chrétiens, à l'homme fait Dieudes bouddhistes. On verrait de
même les religions particulières s'expliquer et se préciser à la
tumiëre de ce classement. M. T. voudrait montrer
comment,
d'un même rameau, du rameau aryen par exempte, te mora.
~3 L\XXË(!MCMH)û)UL'i!.<a)S

tisme nveslique et le naturisme


védique se sont détaches et
détenu mes.
On voit quelle est l'importance des
hypothèses émises
NI.T. Xous ne mentionnerons que pour mémoire une par
mutti-
tude de passais innenieux, notamment ceux on il traite du
rote (te l'individu dans tes créations
r'');sieuses. H montre
comment t'invention religieuse. même cette des
propttt-tesou
des Moïse et des Xoroastre, suppose
toujours lu continuité et
ta fatatitH du développement
historique ieron~. A si~tm~t-
te
e~a[en)ent devetojtpemettt sur la m'ccssito ou se tmovent
les religions éthiques de s'ur~niser
tnatt'-t-tet[e)uent.de se
référer a des livres saints, il l'autorité
dogmatique d'une
Kgtise. t-:unn, uous u'insisterous p.tS(favauta{;esur lu concht-
Stou qui se de~e de t'ensetubto de cette étude et
d'après
laquelle la religion se retire de plus eu plus de ht vie sociiUo
et mmerieUe pour se retugtet-datts ta conscieuce indh-iduette.
Matgt-esa sitnpttdte voulue, sou absence de tout apparu)) cri-
tique, ce petit livre est donc très nourri d'idées et de faits.
C'est surtout un );rand mérite que d'avoir traite
ment la question de la méthode qui convient a ta science ionique.
des
retirons et d'en avoir tente une appiieatiou. n y u tout
cela un vigoureux ettort mais cet cilort est tout
phitoso-
phiquc. La science des religions, pour T., ne se distingue
pas de h philosophie des retirions <etdc ta religion'. Elle en
est, pourtant, très dHîerente. Une science est définie
parce
qu'elle étudie un ordre de faits définis u t'aide d'une m6-
thode définie. Or, nous chercherions vainement dans t œuvre
de M. T. une définition rationnelle,
provisoire ou définitive
de lit religion. De même, sa méthode consiste en une
sp.cu~
lalion trcs senerate portant immédiatement sur
t'enst'mbte
des faits et des religions, Sans doute, cette t-)assi)it.ation
generate des retigious a son utiiitc; eUe sert de t;uide a ta
recttercttc; tnaisette est toin d'être un acquit pour ta science.
On peut même penser que sembtahte tentative restera
long-
temps infructueuse. tt semble que t'Kcote an~taise de la
t'OM~-<t/<r<'r<a<oK a eu une plus exacte notion des dim.
cuites. Ces savants ont tout de suite évite ces
questions trop
vastes et se sont contentes de comparer les difTt'retttt'sformes
d'institutions religieuses dans tes diverses religions; et encore
pourrait-on reprocher même a leurs recherches de n'être pas
renfermées dans des limites assez précises. L'avenir semble
être aux moHographies comparatives et
approfondies.
AXAU-tR! – stM;«j).0).)E MËt.jmHt.-t: ~«8

Si M. T. tt donnece caractère pttitosopfnque a sa recherche,


s'il a tente, choseimpossible, une science de /« t'f~/oH, s'it a
abouti trop vite à des résultats trop généraux. c'est qa'ii n'an
pas aperçu le biais par lequel, en ce qui concerne les pht'no.
mènesreligieux, ou peut satisfaire a ta lois aux exigences t)is-
toriques et phiiotogiques et aux nécessites d'une expiication
scientifique c'est lu méthode sociologique. Craco à elle, les
faitsde t'ordre religieux apparaissent comme cttosesobjectives
et naturelles ils out une existence eu dehors des instants
fugacesoù l'individu tes n~it et tespeuac ils font partie d'un
tout réet, c'est celui que hmueut les choses sociates. et ils y
ont une fonctionutile remplir. Crâcea ta sociologie, on
peut
les étudier coatparativemeut tout en poussant aussi loin
que
possible les aaatyses de (tétait qui gardent toute leur vateur.
Tout reste ainsi &sa ptaee et pourtaut tout rentre, ou
peut
rentrer, dans un système indéfiniment porfeeUhie ce qui est
le caractère mthnede toute science.

CHAXTALLKX. – The Evolution of the Idea of God..ht


<Mfif«~<M~f/t<'w-<f/tMM/h'<~)u<(.<. /<~<«<<M)<~f <'<We</<'
~tt'H. «t'Wx'<t))e
otH'<tM
ot'tttM << r<'ttj/<o~.<).
Londres, Graut
Uiciuu-ds, tt!p. 44~,iu.8.
Ce livre prête plus a ta critique qu'a t'analyse, Il
a pour
ottjet de {aire rentrer ta théorie de Fraxer dans ta sociologie
t-eti~ieusc de Spencer et de faire aboutit- le tout a une expli-
cation du christianisme p. 43Cet suiv.. M ta théorie n'est ori-
{{inate,ni les htitsne sont nouveaux.
Le christianisme est essentiellement le cuttc d'un homme
déitie, d'un mort 'p. ~t~). Connnentce culte a-t-it 6t6 pos-
sible? Comments'est formée cette notion du Uieu-Homme?
Suivant M. (.. A.,deux voies différentes, t'une naturetie, t'autre
mystique, ont conduit l'humanité a ce resuttnt; et ces deux
voies qui convergent ainsi au même point ont egateme.nt une
môme origine tes idées et le culte concernant les morts. Le
cuite des morts a abouti, d'une part, par un processus natu.
ret, à la notion du dieu hébreu, de l'autre, par l'intervention
des facultés mystiques de l'esprit humain, à la
conception
proprement chrétienne de la divinité.
La base de la religion est n<nte mythe, mais le
culte; et le
premier et le plus fondamental de tous les cultes est te culte
des morts. Le mort a été le premier être
spirituel redoute, et
A1̀\ n A.
H.t)MKM):w.-At)n<);tiwi«)..t8M. )3
'A.'<XHE~)t:M)t.w!tt));K.)!MM
C'pst pour ''eh
c'fat ceta qu'il
qu'i) fut enterré
cnto-ré (p. M.;
M); le premier
pronn dont lu
présence fut désirée, et c'est pour cela qu'on en .'onsorva h)
momie ou le squelette, ou qu'on ie mangea
(p. ";) La monio
fut donc i'idoie primitive; iecercie de
pierres qui entourait h)
tombe, ta forme première du tempio m pierre tomhaie est
l'origine de faute) et du toutes tes pierres sucrées en nénéra).
Autour du tombeau se trouvaient généralement des
arbres.
des sources, dont le mort devint t'esprit, et c'est ainsi
que.
dans presque tous les lieux sacres, sont réunis ht source.
t'at-bre. !a pierre à sacrifier. t-:n même temps que te matériei
du culte dérivait ainsi du matériel funéraire, tes idées reli-
gieuses se constituaient paratietement. La plupart des morts
déifies furent des chefs, des rois, des prêtres, de là une mul-
titude de dieux locaux. Pour expliquer comment, de ce
puty-
theismc infini, naquit le monothéisme, M. A. n'est pas
embarrasse. L'exempte d'Osh'is lui sert de transition. :) voit
en Osiris un produit du syncrétisme égyptien. On avait divi-
nise d'anciens che's.aux momies )nu)tip)esetaux
multiples
tombes; les fidèles finirent par les idcutifiet- tes uns avec les
autres, puis avec les forces fertilisantes de la terre, puis avec
les forces solaires ci), vm (:'est par un processus de ce
genre
que fahveh c-mer~a de la muttitude d'esprits qu'adoraient
les anciens Hébreux et se singularisa. La captivité, eu rom-
pant les attaches de tahveh avec l'antique pierre tombate
du premier temple, acheva de le mettre tout n fait A
part.
et c'est ainsi que l'idée monothéiste se dégage:) dans toute su
pureté.
Reste A expliquer t'éiément que le Christianisme
ajouta a
cette conception. par une mystique naturelle. les hommes,
sachant ta puissance des esprits des morts, vouturent en
créer; mui<;pour en créer, il fitttHit tuer. D'où t'usée de
sacrifier des victimes pour en dégager ie dieu qu'elles conte-
naient. L'agriculture rendit ces sacrifices périodiques nous
laissons de côté ia manière par trop fantaisiste dont i'anteur
rattache )'a~rieu)ture eiie-mOne au culte des morts). Tou-
jours est-il qu'on s'aperçut vite qu'i) y avait intérêt à créer
chaque année, à l'un des grands moments de )a vie agraire,
un dieu qui fit pousser les ptantes. Mais aiors, quand avait
lieu ce sacrifice annuei qui immolait un dieu pour en faire
un, le dieu produit par le sacriuce de i année précédente
existait déjà; et, les deux dieux étant au fond identiques, il
parut que le dieu était offert en holocauste a tui-méme. Or
ASU.VSK".–i<'M:M).fMtK)U!).H;tt!r<H t{t!)
c'est.bien ta
tA te tond tm'stttiuo
mystique du Christiimisoxttm).
t:ht'isti<mis)))et{u!,tun' t'~n-
par con-
séquent. sort. lui aussi. (tu cotte des <norts.
Nous no nous iu-retprotts pas a reievef tes nombreuses
erreurs nuttcriettes que contient ce )i\'re H; il critiquer dans le
detait les interprétations trop manifestetnent arbitraires qui
nous sont proposées. Nous nous conteutft'ons de signater te
grave défaut (tui est a t:) tjase de tout ce truvait. M. G. A nx't
au dctt de prouver qu'it aK um' ditKrt'nce esseuUcHt'
oUrc t'esprit du mort et le diet), etH~tre tcsdettxcuttes cm'-
rcspfntd.mts. Un pourritit lui n'tout'aer t'itr~mnent et dh'o
que tfs esprits des morts n'ont pas de c:n'act6t'es religieux
qui n'aient ut6 ceux des dieux. Ou pom'rait )n6))tc essayer tle
prouver que le culte d~s morts qu'i) ne faut pas confondre
avec les pratiques {ttueraires – est relativement seconftaire
dnns revoiutiot) )'GtiKi'SR. )-ht CHet,le culte des dieux était
[M'r'iistanLcontinu, ~tterit) dnns )e clau ou )a trihu, tinxHs
que tes rites de t'enterroneut étaient orisinaircxtcnt mon)t')i-
tam's et restruints an ccrcte des parents itnmediats. !)-<
prenaient fin avec te tleuil. Pourquoi, d'aiHfurs, you)t'ir
tout déduire d'un même principe? Les cultes (le )a futnitte.
de la société, de t'indh'idn sont probabietnent aussi anciens
tes uns que tes autres.

J.-t:tt. f'Xf.OXt:.– Short StudioBin the soieNoeof thé corn


parative BeUgions. embracing att the Religions of the Asia
C"«t'<t.<
f~t(f/f!«;)'/'< .«')f')t'-C
C'<Mf/WM fy' tVt't'Oft.t.CM<t;'«.t.<f)<~
~M<Mh~~<~w«.'t</<' r.t.0' t.ottttn's. )Jn:uih-h.
)'<;)*.p. \x\t)-)i62.
m-.8".
M.t-. c<.)uo autudidach. S"n )hn*<) une <n)))i).)ti.)))fo)')Ms)'\
achamw nh''))n',p'tis<)H'i)t'ntcn't oun-!y utM)' utt'; histuit't' )t<'
)"u)''s)<'src)it!i')n!<'te ('Asie y t'«u)pns tes n'htiiuM dt-)M'ut)!)'~ ''t
<)cm'A ))y)MUH'ti~))<'s,s t)t':nid')-Tut':)t)i<'n<
[):tr<-xomp)< Xolt:).
'UtK'df <s r'-ti~i'msM.)- )'ss.tit' denous')<'))xt't-h' sctt'-ttt''tt' )<))).
t'mnp)''tjMssit'tc,en aj'puy.tnt snn npiniot)sut' )'hh).' (tM t~xtus
'ju'- lit t)!)')u<'ti<m
lui pt'um't tt'itUt'imh'f.Pni! il ycut et) faire his-
toir' dn".«' «tL-nn-,''t)tr'')'ti-<-qui <-ùtfitit n'cnt.-r tcnt aotn', .tf-s
tithh'sf-hrunutuMittUM d'his)"it' g'~m')n)e'-)tt'histoit'fn'Hpcusepou)'
t'Asit'.)')':ut-t)[)<voi)'M)'AmM'[U).depuis)''s t<')npsh"! ptusti'cu-
t~sjusqu'au xn" si;'ct' C'st ainsi qu'H (<a)'yit'atà nous exposer
!.Mid'~)";sm-t'histoirt;tctisif'u'-cd'' t'Astc,))<'usSemant)''s mutti-
t<)"s<ftUtanttd'id's fjui nn) jMtn-uutac'' t utttin.-ntde )'As-;yrie&
t'h)d< <)t.' ta Chine&)')-~y))(c.C' indi<tion.sduutx'nta pt'it)~une
id<t'()e ce t)uc ctmtn'n)< m-rc 'pti fcurmi))cdf faits, de choses
<? t.'AXXM t.M)t)t.)Mit~n'K. ~tMX!

d'em'Ut-s, de mppro'ttcmcut'! t't))-onu)e~i<)ue9 fuuta~i'tues, <~ les


"pi'not~tt'sptus diverses et )e~~usct)utt'adi<:toit-es se mekutetM
)"'urt~)t.AjdUte)!t\ct'tauu!.y!itt'-)uedt'tnt)tscriptimtt'~truordi-
nni)-e/~o/tt'~tjuid''ti<'nt.t/<<'Mf.,p.3~-3M).
Mabr. tu~t. it s'y tn'uvf f'rtiunM '-h')' a t'ctenir. C'est tu~me
peut-ett'ct'tteiut;~tupet''Ut;t',t-ontretit')ueHt'ouut'.<atMaittt()pse
tn~e<'))Mard)'ni.d~mnantaM.F.tH)<um'trt-st!r!)n<t<')ihcrt~
vi'i~d''):tMi''tt';e:pn-e.(uiap''t'mi!!desuu(ever~ttf~)u<'s
)'ruhh''me.inte)-ess:utt.<.L'-Jaït)i':)nt',sttt)in)putt:ttt(;e.)!tf!t.;uad~nt
H'rattache nu nt'~tt''t)t"uv')n''ttt~uf te ))'n)d<)hi<me.('e.\k't)<i')t)
')U''<srt')i~it)))sprir''f)t dans l'Asie <;entra)t'itp:trtir du v'~iecte.
?"))[ t'uhi'td'<'tttd'ittt!)t)<'ust's.M.t' t:titd'i)ttt't')'<su))tt'h\'j'o-
th''st'ssu)'t'inttu'')t<'e)(u))tMjt'i''M)t'sut')t"!imU't"-t'c)i~ion!;<)t'i'Ai.i<
i)J!(Ct').'t[t))u'-t:r:[nd'u'ut))i!<n~n'?t'a[t'tu<nt.Ht!)iu.sih'
t-!tp)!('<ch''n<t)t')H'')':mM.[-t-ut).).-n).[t'h/<t'</(ctVt'~t .t-h-tt'
t'st inouï, f'i) est iut~u<'tb)t'd''Yuit-c)u~iY).')u'))tt):u)!<t:<hYphuu
tti<Ud<tt't't'~<t't!th)')d~U'')':m)''ttt')."()))' t'U)')''CUtt''()'"<
!U'tn'<)t'!t)<sS(''ttut<<su))tt<'ttcum'u.<t~ttt)):'nt);nttl'):'tn'ttute<s
Y)(,p.3~-ui\j'M~ui\
L'-ih't'fSf teimim' )':tr)k's tt'a()ucHo)t<d';t<'xt<'st-c)i;!i't)xen~'ruM-
tt"! a (<!U(~ssut'h's ')<;t-c)t~iu))<.

HAttt'Y. – Was ist ReUgionswisMnschaft (~M't'f.-c ~t«' /«


.<«-tt(.'<'
<<<' t-t-tuo At'chh'.f. Ht-tiMiun.-H-i89i!, t. )'. 8-t2.
t.ut''m- .«' ptujtusc tt'e.tj'mfr k- imt, ):t méthode '-t tt's pt'incij't's
<)'-):< ~i'-uce d'- la r<)i::tdn. )~st .tv:tnt tout um.' sci<;nct; o~rit))'.
C()mn)''t'-))<).-H.-d~tt)';tt<'raj')'"h'tt:)j)'t;)tu).)Mit'c)''ntitit)u<' ;).)U.
C't-t. en ''tî'-t, dans la c"n":i''t)M in'th'idut'tt'' ')u'* h) r'-tit!i")t u sa
At'urct-. Mais. <'n)u')n')n)~, dit'tu'jx'ot s)-)'n<s''rtt')')n~.tt'in.
'Jnui.ju'un ait suuvt-nt cj'pus< <-c<dfux ot'dt't.'s .)'' cuunaissancf
et q<n' !ttf u))j)0!.itiutm''soit pas.<ansfundctnL'nt(t ()uc)~uM '<!a)'ds.
ils <'tU~pourtant ittd~-x'tut)~ ('. H tat ~:i'-m;< tu n')i!ti<'))s<:
Ct))tr"mt:tYt'c)'hi!-)~itt'ct)H)j).tr'dt'h)t<'tii:iu)t:c't;tuufsv))Htc~'
c-ut~tt'ucth'e d'- rttifituit-Mp. H, 2S.H) Ainsi cuu<;m-, elle attOM-
tira A une cht'unoiosi.- cuttqtamtiv- et !t un tabtt;mt t!u.h'!t) des
!t'tiumt'iiHit'))St'sd'-)')tU)j)a)tif'~et)<;(')t))dui<rap<jurc<').tdMcnm-
))!tt'ui-.ut)sh)!<tut'i~tt':s'-)tt)'(-)cs ditï')'cnt'i tt')it:it)ns atin de <.(')(')'.
u)in'-t'()Ucih'S(.)Ut'?t~)t-Ut~int!m't)<'Mre':ip)'mtm-s,t;tJ'<;utt)pu-
nu~nsiui:~)u<-s entre d'<peu)dMd''tn<)Mt't'aM,d<'M~)t).-)at~M<
a)i)t dt; tMtt-mner te fuhd c~nanutt d<; tcur-t ctuy:mc);s <:t (h; b-ur;,
['~ti'tues. E))c uRpti~uctu t); pt'iocijn' de t'~vututiun suivant te()u<:I
tout se dthftuppet'n vertu J't'-)K')'~iesinternes, le pt-indt'e de lu
persistance de h fm-ce. entm te prittcijm de ta tiberte cfetttt'iee
t'outcut entend par ta le pouvoir <ju'aurait t'hontac. tout 0) étant
couditiuttue par i'etat religieux de lu xuciëtc où il vit, de s'en
AXU.Y-.ti-. – tttit.ttMO.'M )'MMtTt\'t! EX <.KXtitt.U. ~7

tdrrMCuir pa)-ticHet))t'nt.L\<)t)'it ))))i).)'")))))i(p)edoce h'avfut Mten


St'nuot'nsst'xmMttiuctt'.

T)). AQH-:US. – Zur EtnfOhrung; 'tntrudu~ti~i & r.tt'c/tff


/f~'
~<y<M)Mt('MMMe/t«/),), t). FtiboutH-cn-H. Mohr.
M. A. met en tête (te )a t-evHc<)u'itvn.'ttt de fundt'r
quetqaes ))a)!ns
assex temarqunb)HSsut'f'~ut actm-t 'h' ):t sciotce tk-s
ret~iuns. S')))
~t'eAx' sftnbtM d's )n!titt)emtnt ('-tru un t'fcucit ituj'ut'tmu. ?:mt!;
dc~ns, ccpcndfmt, tt')n:tr')m-t-<)Uulu n'tUt: n'r.t piM eucorc cutu-
))!H'!)tivcla phtt~m Jcs :ttt<ch"; j~ttu~ ~.ot (tt- tnunt~r:t)))ut.'s de
ph~iuUK-tn-st't)ij{i<'uxctttprnntt' à tk-<n'tit;ion'! d~tt.'t'mim'-cs.

T)). ACUEUS. Der Urepruag der Religion, ats


sociatpaycho-
logisches Problem (fJ)-~f'M<'
<<<' <((~<oM mt~x/t'e m~Mf «M
/')'fA~<M<'</F)My<A(~/)'<<Ot.('(~
/“ p. fSH-tUt.

Discutt!Kt'r~itt))sthM'~n'-sdL'LStt-h)t.S'<<t-<((/<<'{~)sM'lu)'<
t.iiou. Maiutn.-ttt'{(te i;t n.-tii;n.ma su smu'cf dans ht (:m~ci';))(.'c)M'r-
tit!U)H'tt('.

t'J. t:()UD). – A Concise Mstory of religion (~~t'c /tt.t~ff<';/<'


~r<tuH;,t.)it,).ondt~!i,Watt-<p.~2,iu-[2.
M. < ach<-vcsou histuh'c d'"i )~)i<:i.)ttscou.ue~ tt'un
point 'te vue
agtto.stiqm'. Coutpitatiuneon~cicmn'u' d'uuvraMs de i-ccundc tuait).
l'tcuaut [a (:)tt'on'dut:it; pout- ~ttide, t'autcuf traite de saint t'attt
avant dt'park't'de Jésus.

tt. – HËUCtOXSPH))ttTtVËSEX CËXËKAf.


Pur)t.AtAL~S

BRtNTOXUAN)EL G.). Religions of primitive peoptea. –


M'/)m< (les ~<.t<;)~pt-<M)<ft/<twc< /.ec<.OMt/)e //t«w-)/
~.i – Londres, ~ew-York. Putumu's
sons, )897,
1
p. XY)-4, io-8". S SU.
Ce livre est une dos meilleures utudcs d'ensetHhte
que nous
ayuus sur les t-eti{{innsdes peuples pritnitifs (tels que l'auteur
tes dettuit, Le CMMCtcre en est absotuineut cucyctopMique;
aucune detimitatton historique ou
seos''<'P'"ftue ne restreiut
le chmnp des comparaisons c'est conunc !e
proutier chapitre
d'une science compote des t-eiigiutts.
L'eatrcprise était vaste
et hasardeuse. Mais la pensée claire,
origiuate, quelquefois
~8 L'AXXKH t8i)8
itUCtuLUti~t-E.
singulière et déconcertante de fauteur )'u mené a des resut-
tats intercssattts.
Au point de vue de lit Méthode, M. U. <p. S et C; montre
aisément comment s'opposent et se concilient a )a fois la
méthode historique, la tnethode comparative et ta méthode
psychologique. Sans intcrdit-c l'emploi ni de t'uue ni de
l'autre, il accorde lt prépondérance a ta dernière. La pensée
religieuse est un des cas de h) pensée eu générât. L'uuifor.
mité des manifestations retigieuses à truvers toute i'huuta'
uité est un des principes quout le mieux otabit et Fauttn'o-
poto~ip et ia jeuue science des religions. Ces sitoiittudes
prouvent <{u'it y a des lois de psychuto~ie religieuse, déter-
nnuees et dftenniuaMes. HHes peuvent doue luire l'objet
d'uttc i.cieuce qui, pour ce qui couceruc tes peuples uou civi-
tises, so-!t i'etttuoto.;ie religieuse. Cei)e-ci, counne toute
science, s'iut<'t'di)'.ttout sentitueMtp)feo<n.'u-Pom' elle, il n'y
u pas de superstitions ~p. )3, ? pas de retigion inférieure.
{{t'ossiereou innnorate. Toutes les religions sont egaiement
fondées dans la nature de t'esprit humain; toutes ont leur
valeur et))iqne, esthétique, suciale et religieuse.
Le caractère du primitif, la forme de sa tuentatitc, son
extrême sug~estibiiite. ia vivacité et lit variété de ses ono-
tions 'p. Uj. vont servir à exptitjuer et le sentiment religieux
et la manière dont il s'est primitiventent exprime dans les
faits, e'est-a-dire le conteuu des religions primitives.
A l'origine des croyances religieuses, nous trouvons avant
tout l'idée de force. Commele primitif couçoittoute forcesur
le niodete de celle qu'it sent eu lui, it peuple le monde de
forces animées et volontaires avec lesquelles il
peut entrer en
rotations de ta même mauiete qu'avec ses semutaLtes
(p. 47,
49). Tout objet qui vit ou se meut se trouve ainsi doté d'un
esprit. Cette idée est comme le centre logique autour duquel
viennent s'agréger eettes qui se rapportent aux rêves, aux
états de suggestion et d'auto-suggestion, à l'extase, a lu mort
et à lit vie, aux combats que se livrent les puissances du
jour
et de la nuit, lit sensation de l'iufini. Puis vient le cortège
d'impressions et d'émotions que ces spectacles soulèvent
dans le ocur du primitif. C'est ainsi que tes forces, dont sou
imagination anime les choses, prennent uu aspect fantas-
tique, mystique, supérieur, lui apparaissent comme bonnes
et ten'ibtes à ta fois; ce qui est tout l'essentiel de l'idée du
divin <p. ?;.
.m.
– MKf.);.)t'X-.
AX.tt.YSH*. )')))M)THKS
HSt.HSHHU. t99
Uue fois suscites, ces idées et ces sentiments s'expriment
par des attitudes extérieures, 'tes gestes et des parotes.
M. B. repartit eu trois groupes tes diverses expressions reli-
gieuses !e mot, t'ubjet, le rite. La ctassitication est bien
factice. C'est par un abus de tangage qu'où parte de l'objet
comme d'un moyen d'exprimer te sentiment rc)i{{!'iux.
L'objet, c'est-ù-dire la chose adorée, ce n'est pas ce qui tra-
duit ce sentiment, tnais ce à quoi il s'odresse. Ce n'eo.est pus
tit for)HOextérieure ;c'caest utt etemeut htt6};)'<mt.C'est par
une vue HrMtt'aire et (Ut peu Un'ulu~i'pto qu'un arrive a
s(')):trcrle ressort du phfnotnene religieux et tes choses vers
lesquelles il tend, tu reti~iou et les choses religieuses.
Ceci pose, rompons le ptitHde M. t!. et voyous ce qu'U dit de
i'ubjet itVHutd'étudié)' uvec lui le mot et. Jerite.
t'ritnitivonent, selon M. ){., t'ubjet est udore comme tel
ct.est
<'st.à
Ii fitchose
la chose ette-tn~ue.
elle-mèmc, et il un
les
11011 unesprit dislincl d'eite,
e~pl'ilttistinct d'elle, que
(lue
s Miressete cutte. Le Dieu et tes choses se confondent. La
manifestation extre-iiiede cet état mental est te fétichismeoù
iettieu, étant crée pftt't'hotntne, est en son pouvoir (p. !3~.
Mais ces phénomènes sont nn'es. Hnreatite, les t'eHgionspri-
mitives croient ptntot à rexisteoce d'une amc du monde,
d'un principe universel de la vie, qui se réalise dans tes
objets les plus varies. Ces objets, qui revêtent ainsi un eurac-
tero divin, ce sont, selon les circonstances, les corps célestes,
le feu, t'air, !'eau, ta terre, les arbres, les plantes, les aai.
maux-totems (dont it nefaudrait pas s'exagérer l'importance
et dont le caractère est nettement symbolique (p. tti~.
Le mot est, pour la pen~'e reti~ieuse comme pour toute
pensée, le moyeu d'expression naturel. M. 13.divise les mots
religieux en quatre grands groupes, un peu verbatemettt
''onstitués. t' Le mot en lui-même, le nom du dieu (p. ?).
M. H. étudie a ce propos )a uature du Nom, son caractère
sacré, pourquoi il est interdit de le prononcer. Le mot
aux dieux. C'est ht priùre qui existe des les religions les plus
primitives et dont M. B. distingue trois formes dinerentes
prière d'actions de grâces, do pétition, de pénitence. 3' Le
mot do dieu, qui est, d'uue part, t:< lui t-ett~ieusc, le tabou
(car la loi religieuse il origiuaironeut uu caractère prohibi-
toire; et, de l'autre, la parole du Dieutui tuerno, dans l'inspi-
rution prophétique ou la diviuaUou sacerdotate. – t" Le mot à
propos des dieux c'est le tnythe, auquel M. M.reconnait la
plus haute importance. Ce n'est pasque ta religion en résulte,
200 ).SXKK<Ut:)()LuO[~('E.
t8t"<
mais it est un produit immédiat de la religion (p. ttff.H
exprime la cosmologie religieuse, décrit le drame de t'uni.
vers, les conflits!de t'homme avec la mort, le combat des
ténèbres et de ta lumière. Aussi est-it surtout naturaliste.
C'est ainsi que le mythe du retour du sauveur est évidem-
ment uu mythe solaire (p. )~). ·
L'acte. le rite estlit dernière expression religieuse et la plus
materiette. Au lieu d'eu faire le tout de ta religion avec
~ruppeet R. Smith. M. B. y voit un phénomène secondaire;
a la base de tout rite, il y a uu mythe tp. f::k C'est le plus
souvent une imitation mimique des actes des dieux; plus
rarement, ua moyen d'approcher le dieu, plus rarement
encore un moyeu de contraindre le dieu. – M. H propose de
classer les rites primitif eu deux groupes: t" les rites de la
communauté qui reunissent « t'asscmbtee et où lit sugges-
tion collective produit ses effets spéciaux; c'est lit tète, tu
sacrifice ouert en commun, la communion, etc.; les rites
personnels, dominés par t'idee du démon protecteur (rites de
ta naissance, de l'imposition du non, de lit puberté, etc.).
M. B. examine ensuite ce qu'il appelle assez improprement
lestijfnes de développement tics rcii~ious primitives; il s'i~it
en reaiite d'une douhie étude sur la fonction et l'évolution de
ces retirions, tt est amené ainsi à déterminer l'inlluence
qu'ettesonteuesurtetiensoeia), soit que. }Mrt8 tote)))ist))e.
elles fondent l'unité religieuse, soit que. par les prêtres, elles
maiutiennent les formes traditionnelles, soit qu'elles donnent
des fondements religieux à la loi sur ta famille, en anec
taut le caractère religieux des sexes, en etevant la situation
de la femme <p. ~)); sur ta jurisprudence, en tui four-
uissaut les ordalies, le serment, les sanctionsdivines; – sur
la science, l'art, les arts mécaniques;– sur la morale, en
apprenant à l'individu le saeriticc, le respect (te la loi
fp. ~H;). Toutefois, cette fonction etitique indirecte des reti-
gions primitives ne doit pas être confondue avec lit nature
moraie intrinsèque des grandes religions.
«n voit tout ce que le livre de M. H. renferme de choses et
d idées; il présente, en outre, une grande richesse de faits.
Mais le lecteur doit se mettre en garde contre les
interpréta-
tions qu'i! propose. Ainsi, s'il est vrai que les qualifications
religieuses ont varie pour les deux sexes, il ne semble pas
quota femme ait profite de cette différenciation. Les interdic-
tions rituelles qui pèsent sur elle l'out même mise dans
AXU.YSK.<. – )'BtMtT)Yt!-< EX ~Xtht.U. 20i
KËUtHOX!'

un élut d'intériorité morale et juridique. –Une autre théorie


bien contestable est celle qui fait (lu rite une
reproduction
du mythe. Sans doute, c'est ainsi que les
théologiens sauvages
interprètent leurs rites, mais il n'y n aucune raison pour
accorder à leur expticationMNt' valeur
scientifique et M. M.
tourne bien court dans sou aunjyse. 11est plus naturel de
supposer que le rite et la croyance qu'il exprime sont insepu.
râblés, con)nte!a paroicet la peusee.ii n'y a pas d'antériorité
de l'acte sur la pensée. ni dé ta pensée sur l'acte.
ËM(!aet surtout, tout eu recouuaissant Je tresgraud iutcrAt
des rcmMrquesque fait l'auteur sur le caractère soch)! et la
fonction sociale des religions pritnith'cs. il est impossible de
ne pas trouver bien simpliste Ja <nethode
psychotique qu'il
préconise. Cette rccoMsK-uctionpsychotique do i'id';M de
Dieu, que tente M. B., peut bien rendra compte de certains
éléments qui entrent dans lit Matière des notions religieuses,
par exempte du caractère spirituel qu'elles attribuent aux
êtres divins. Mais on ue peut pas cxpti<fu<'rainsi ht forme de
ces notions. La religion est en dehors de l'individu et lui
apparaît cotmne telle. Le sauvage, mémo quand il se crée lui-
meme son félicite, se sert pom- ceia do rites
qu'il u'a pas
crées. Htes a trouves tout faits et il a été obiige de
s'y cou-
former. La religion s'impose a lui et c'est !a société
qui la lui
Impose. Elle est avant tout et spécifiquement un phénomène
social, et qui veut j'etudier eu eHe-fnemc doit J'etudier socio*
logiquement.

J. G. FHAZER. Le Totémisme. – (Trad. eu fr. par


A. Dirr et J. Vaa Hennep), t'aris, Schteicher, )}<98.–
in-t8. f.
On sait quelle importance a pris dans la science des reti-
gions. et dans la science soeiate en puerai, tout ce (lui con-
cerne te totémisme. !{. Smith !'a tnisa h< base de
rorganisa-
lion familiale chez ies Ambcs Lattg eua fait le
principe de
!a mytitoiogie; enfin Smith, puis M. Fraxer ont vu
y l'origine
des rites sacrificiels et, presque, des rites
agraires et quoique
ces hypothèses soient évidemment destinées à se
transformer,
elles ont fait faire un grand pr~res a ta science. JI était donc
très utile que te petit livre de AL r\,
qui est devenu dassiquo,
fut traduit en français.
Ce livre est trop connu pour qu'ii y ait Meud'eu faire une
303 L'.tXXHKSUt:t<)L"<i)Qt'K.t'<U<

analyse rendue. Ou y trouve une importante définition du


totémisme. une division des totems eu totems de dans. de
sexes, d'individus. La partie centrale <tu travail comprend
deux études. Uaus l'une, le tute~mismeest eonsidct'c comme
(ait religieux (interdictioas qui te concernent, comme ta
défense de tuer et de mander t'anima) totémique; cérémonies
positives qui s'y adressent, comme t'assimUation au totem pur
t'initiation, tes danses, etc. Dans la seconde partie, est étudie
tecote socint du totémisme correspondance du totem aveu ie
c):met sutto)'i:at)isatiou) quelques considérations suri'exteft-
sion (tu totemistoe etsot) origiue termiueut l'ouvrage.
Si utile que soit ce Uvre. quelques réserves doivent être
fuites pat' ceux qui doivent s'en servir journettoneut. Cer.
laines des sources que cite M. F. sont de peu de valeur
(comme Heetus sur tes Aïnus, r'oth-torc Record sur Mada~as-
ca<').Vautres demandent à être soigneusetneut eon parées et
discutées ~isoa et Howitt); d'autres doivent être analysées
de plus près. Cette analyse empêcherait de voir duns toute
espèced'interdictions alimentaires et de rites theriomorphi-
ques des survivances du totémisme. La distinction doit sur-
tout être faite dans tes cas ou le culte d'une espèce animate
est pratique, non par un etan, mais par uMeconfederation tri-
baie de ctans ou par des sociétés secrètes. – Au point de vue
de la doctrine, les faits demanderaient il être mieux séries.
L'extension donnée a des termes spéciaux comme tabou,
totem, dt-route le savant et il en résulte souvent des erreurs.
Letabou n'est qu'un cas particulier d'un système plus générât,
celui des interdictions rituelles. Le totémisme un cas des
cultes theriomorphiques, ou un cas des religions du clau. Il
(uut.éviter de donner au genre le nom d'une espèce. Cesont
tàuuet'ettfs de mots, dira-t-on; maiste progrès d'une science
ne consiste-t-il pas dans le progrès de sa nomenclature et la
hiérarchie de ses notions ?

L. MAUtLHEtt. – t.&ptaee du Totémisme dans l'évolu-


tion religieuse. ltevue de Fhis. des religions XXXVt.
p. 2082:i3, 32036: XXXViL p. ?4.233, 34540t.
C'est à propos du livre de M. Jevons, analyse ici t'an der-
nier. que M. M. étudie ta ptacedu totémisme dans l'évolution
religieuse. Suivant lui, le totémisme n'est pas un point de
départ, mais plutôt un aboutissement et une sorte d'impasse
-t.U.«tM. – t(Kt.)t)tu;M
t'MtMtrtt-M
HX<iK.\K)t.H. ?3
des concepts religieux. Sous sa forme
achevée, it est ret~ettea
tout progrès et c'est pourquoi ou n'en trouve
que des traces
dans tes religions avancées. De plus, il
importe dedisti~uer
mieux que ne l'ont fait les premiers chercheur!), les cultes the-
riomorphiques et les cultes totemiques. Le totem du ctan,
)t. l'ntxer t'a à quelque dc~re senti, est un cas
particutior
i't'mi tes totems iadh-iduets, scxuets et surtout parmi les
cultes d'animaux t't do ptantps tttt'itd'x'e III tribu. Xot)seule-
meut le totcHtisme du cinu u'('{tuisc pas les forutes du tot6-
mism)?,MmisUucpuisei'utucuu deg~tpsfurtnesdcsrctisious
dites prinnth'es. Partout it coexiste avec des rites
tuniques,
des priL'res, des otïrundes. des
mythotogies. Quoi qu'en utt
dit Stnittt, il ue peut rendre compte du sacriucG. Si te sacri.
(ice comntUHiet semble bien totmuiquo, il n'en est
pM de
tneme du SHerifteeexpiatoire et du sacrifice alimentaire et ou
)te voit pas pourquoi ceux-ci seraient dernés de cetui ?. De
plus, Je totémisme, ntOne ? ou il est le plus pur, commeon
Austratie, u'aboutit uuHcmeut a <)essacnHces totemiques il
n'eu est doue pas le prifteitte Heccssait'cet sunisaMt.Les ver-
tus de j'aspcrsion sau~auteue
reposetit itMmedi.)tCM)e)ttque
sur Ja croyance aux vct'tt)sn)!)};iquesdu
sang;?, ~tt, 2~.
C'est doue à d'autres principes
qu'il faut rattacher uombre
des éicmeuts de t'e\'otutiou religieuse. En
premier lieu, ce
sont les cuites Individuels. Ceux-ci ne sout uuUctnet)tdérives
du totémisme du clan; car ils sout aussi anciens
que les
cultes officiels et publics et les principes
sur lesquels ils s'ap.
puient sont, nou pas le totémisme, mais les principes sur
lesquels le totémisme loi-mentc s'appuie vertu de l'aspersion
sauvante, vateur du rite magique, etc. Ka second tieu, ce sont
les cultes aucestraux, (lui cooxisteut avec tous les cas con.
nus de totémisme (p. N<M.7,n. 4;. Puis, ce sont les cultes
agraires et de ta veg-etatioaqui sont iuMpttcabfes parte tote.
misme. Sans doute, il y a des espèces
végétâtes qui out été
parfois considérées comme totemiques; tuais ce n'était pas
par un effet du totémisme. Certaines cereaies étaient des
totems à cause de teur valeur alimentaire. Tous les rites do la
végétation sont aussi primitifs ou plus primitifs que les pra-
tiques totemiques ce sont des rites de ta consommation, de
la fécondation, détermines par le
respect de ta chose divine,
animée, qui contient un esprit. t-:n)in. les cultes des êtres
célestes lie sont pas moins irréductibles au totémisme.
Cette critique des théories courautcs du totémisme est fort
Mt )/AXX)!f!M:[<)t.O'i[<}L'E.)aM
utile: elle était urgente
utile; ursente et la grande
sratide eruditionde
ft'uditionde fauteur lui
donne une haute autorité. 11était nécessaire de montrer que
les formes primitives de !a religion ne se réduisent pas un
seul élément et d'eu faire sentir la complexité. Mais peut-être
la critique a-t-elle dépasse le but. H est dUncite d'admettre
que. de toutes ces théories sur le totémisme, (fut eut été le
point de départ d'uu véritable renouveau dans lit science
des religions. il ne reste rien ou presque rien. Le véritable
tort des savants anglais est de n'avoir pas assezdefiuHanotion
du totémisme. Ils ont entendu indifféremment par ce mot uu
culte détermine du ctan et aussi tous les cultes theriomor-
phiques et sylvestres où le dieu et ses adorateurs sont regar-
dés comme pareats. Le vrai service que pourrait rendre ia
critique serait d'aider à mieux déterminer ce concept. f)e
plus, si, comme te fait M. M-, il est bon (le mettre en retief
la complexité des concepts reti~ieux primitifs, il ne faut pa~
les résoudre eu éléments distiucts et incohérents.t)ii ont
leur unité, mais cette unité est confuse.

H.SE)M-:L– System der Fetisohverbote in Togo. /T<"~<'t'


~«f tuM~«Mf/C <<</l't'/te(.S~.<(fM('
<< U~('<'</K'<)U«-
)'</Mf~<~«)<
(-«.'h-</fi!<'t-A's<~7'~u;. CM., )8M.vut.LXXHf, n"t. ('. JK).
~t;tt"2:)'M9.
Etud'' h)))'<j)'(ant''
sm't''s interdiftx'm ritucttcsdu Tnco:)th-))tntn)
t''('<~<t-t'tw<<(/~<{/<~)('.<.
).<-<.
t'ic))<))<uf)'t-nt)'as)~cttttt;c)n<
ticu, Jcfcmk'ut.<uu<jtcin'' d'' cmtti'i'-itti~n,~«tl'on (tOt'tedc<~'h'-
Otcnts'te t'iiUh's;)<'dieu(h' la iith't'n'. di''u c:n:t)it't',n'' pet'ttt'-tjtas
<)u't'n))!<<;dt'mt lui il cht'v.d; <M;(rfn«~t< (t)<t«w<u'. C')'tin)tS
f~ich''st''t':H't)'utd't'nx)'(')n-n's.Stt'm)eth'ct";t)'t'itpt'i''e
U:u).t'))attt~J'i))nnt'H'thttHt;u, <'))<'c'.)tUM'fUt)unt;rt')h-v:t)tt.
le dieu jtm' les tucttt's. t)'nutt'<'sdi''ux, au <a)t:(irc. ))t'<jt<'t{fttt tfS
M'')U'ianit)mnx.3"(.t<;<'t'M(t«f~f/M<'«~.<sin(t't'dictiuU!iott( tires
aux [m'-ct'-dt'ntt-s. KU'-sd~)M')tdL')~ Ju t')ich'' jnutt'eteur ')nc. t"M
Ucs"ttin)tiati'))t,t'Kv))t't:t';hm!.i:Mt<:h:c)m'~ticth'i!))''r')itt'u
ptutt'-i;t'tjUt-tt)m'c))"t'.Mai-tt!H~):)pt.ttt')n')t-siatft'dit'tiutt-i)-ttt'
Kticht'pruk'c~'u).~tttht!)vdit;ti~-<.).p')''i'~Ut')'S!-it;hsa~'s()~,
)atti''t<'a-tinc..tc')"-U'iy-t')<tt')'i'n'ut)uud'')!tsu<)'s<)('n"ttt'
)a~~tctt<'t.um~J(tiH)[!')i'~rintttt'')''<s(['t)s')'f'ut-tr't-
'u))'ut'nYftn';t;t)'iuh'rJirtim)'.tut~)))i<)n''s. M..S''i~) u'<').[pits
tn'attittnutit'sut'<))t'int.U'int'i(di';ti<j)t!!atitt)''nt!(i)'t'<pt''n'-)it
au~i v:)ti<'t':)Y)' ):t suci~tM f<Mt't';tf
d~ht"n tmt (<<tt)i)', :tY'*ct<'t:)<)~
occupa t)Mt)'iht <('i''tt'itc''ntu)ittf,avt'):h's)t«mtcn)-!(t'')M vif,
cnftmcc,pubcrt' deujf,t;tc,(p. u uukt' t'itttct'ttictiumt'-s
puisj'um-
AX.t).Y.<)i.<.
– jtHtJCtuXS
)'n)Mt'f)Vj!:i
M(i~fKH.U. ~OS
tes veuve!!); 1~ C«)t<'<'m<tM< ~<tMft. K))<~pûttt'nt sur tes ubjets les
}'~ divers. L'u f(-tic)t)' détend tuut objet Ac'<ut<'ut-bteue. tm auttf
d'-t'-od de cuire c.'rtiunKJtmr.
etc.–Kt)!io)Utne,)e':yst;.n)(.d''t:
ittt'-rdictiotM rinu'Hes nejfres n'cuuvt-c ttscez bien tt; ~-stt.tm' du t«bou
p"m''si<'u.

):)t\KT YOrXf:. – Thé Kingdom of th~ YeUow Robe.


Bciag
sketches of the domostio a. reUgiom rites a. oeMmonies of
the Siam ~f )w/«MM<- <~ fo <'at<<t«x.. ~Mf.Mf <~ t't'<<'<~Mt«-
~~«'tu-, .ftt~f <i)M<' A-f!f~'fMOMt'M~t< Nt«M). \M<t)uit)..tft'.
.\n'h.C).)t)'.t:)))tt-.)SM.)).x\).:Mt'.in-8".

X.~unt):t)')n.tnt;tttf)unitt('h)j'fut)''ti<))tnain.'t[ttt-uv:mt))<t.te
S~n:c~tttir'u.nvr<-anhcct'hnhM~f.'ut'auj()uit)fdt'vu<'
d~.)h<<)~)hm<hust)s.-ttthk'~)~)<(.-Utt)~~AhYi<'<tu)H)ys.
C'(t:[fit)t)it)t't't)<'t-ut)'<i:)ttt''t't)t:t))!;kutt([u'itM!.uWf<nt()h~'rYt'
t't)'' .HH)<()t's ttHl'Ut' (les jx-titt-s ViftosJ'' t'iu~t-ifUt' MU.[(.<
\ittut:t..S
<-û)~)~c.-rtauh'mt'ntp)M':t)'i)<t-i<'ntit)~t''tn<'nt.AH!)nftkoh,t)n'ie
ht~)v''t'npn'nc(',uun ():)'. trun''ci\nit.ittiut([)t'~t))t')u''tttsi!tn)oi~
n).u' (te lu <-hitisation c.~tMujtotik' d'une
(;a))it!tic uù se comtoiRut
Hindous, )!inu!tns, C<)<'hinchin..is,Chiaf)! M.tiuis. -itu-ut) fund
(t.t~ntatiousiumuti". Chuisit-. :t['t-<<.:t-ta. cumnt';type-, tes UMnn'sde
)a~.Ut't.h'hf:~nh'n.id.t-hnrh~t'rtu.tu~i.c'<~Mi:):(tt.'t'
'-n')\- i'ittusiut). U'!tiHcut- «t.-xt).. ).out- tt:u)ttk.<k,f'~tudu d< cou.
tU))). dus trintition-; <-t sn[)o.s)itiun.-i po)'uhmm fin) t.)(u)t'm<'ut
d.r!nU:p<nu'[:utt,c\-stc'JK!.<-u)).-HK'nt.tttip)))W'ttMi(d'~frt;ttUtu-
'')'n'\HnUnhd\itisa)iu!tshtntui~c!itt(-t)rodui)tt'it)<hK'nct'shis-
)urh)u.~n<;ttt.m(.)ttd<-t''rnuut'-<;s.U'Sian),c.(n)nK't'ftu(u-t:hin'a a
't.).-)~udHcruh~n.-ntdt-):tcm!iMti()))t;hit)<,ise<-(dui.)t:hi)i.
~!kmnh)dou'AH)siuw!;):n).).'tM)ti<d('t~ti')U<'tt<-r()\th-<d'()-
r~htcctnnt'kc, taudis <)U(-pn's.tUt!tuut'ta )~is(a(io)tM( hindoue;
'u )- droit de ))a)n'n s\'st jn'))! da)t-. t'hidn-Chim'. il jx-u près
c~tutn.-te dMi~to<u:(it)est &uu).0t.t.; départ t-ntt'-t'<-sdin~ntM
f'~h-ttcs )tistot'i<)u<s<-t s.)t;i.tt<-st)'st p:ts t'.ut ['iu-M. Youot:.
AtM~i,
)n.-n< j'our <-(;tjui <on<mt' ic toiticu i=))t'ci:tt<-)«".t~-int
~u'it a
"t~nf,uf peut-on i.e!.L'nitd'f)t)tin-<u'.tvecj)ruriiUUou.
')(.. ct-iti.jut' pn'd))h).- onc t'.ti. faite, un tt-ou~t'a tut
fx))u.<eH'~
'n)))h;td'dit)'t:-rcnt< u~)! o'ti~-uxct d~tiiMti'tUt's~ucM. Yottt~
it )'t-ati.)))c(. Ues c~~mohics<)ui t-.ox;t ncuttes (-ufituts. mtcnuus
surtout cette oit ta tunn't' d<- chc~ux (.~ ruo. ):st un rit" tra))-
ch~t~nUn)<dutUMn)s.d:tn~K-ri)u'-t.<i:(HK'i-)t'-Mrf;)H''ntttin't;t-t'))(,
s'- truuve une juK-tv t\.t L iut~r.~sMUtf,un t'Antt;est
sttp).ti-;<'df ))i.')t
vuutuir t~n.'trft- le .)<'t)))CtuttMmt-!p. ';M~ Les t-itt;s et
tt-i:fM de
mitriitM nunt'tu'uu int')<tr.'st)-ittt. stmfuttctt~-Ut'icux d'hu~rt))'
t")!t du ttmriaj! suivant tes années de naissance des
e)wu!: i)). 92
M. Youn~ reMe des t'itc!. curatit's assez imeresMUts
(p. iHj; à la
206 L*\X\)i)!<0':)~).'M)~fR.)S<Mt
.p. 2)<n<-)~m'<tt'nst-i!:n''tu'')t)< u)t('(~~tnm:tit'<~m h'
t'it<'s:)t!mvs f''t'' ')'' t:' ))!th))h'). ).md" des tonjth-s. (t~)).))-
n!t~<.tt(".<r<n)~nit'!i,)t~)\n':i;)ni-.at)tttt du dt"i
<;)tht'bouddhique,
n)yH)''<i:))))"i<.bi'')t')tt'tt''m'i) )):)'<))' )Mu~<cot)(i''n(())'s
<tt~:n<<itt'~Hts.L''<'h![)t)t)'t'<m-tt'n)h't)upft'<du)!~))dd!ta<'t)<')')tt)<'
Je.<)jh:tutsn'u)uutt't'i).'t)H''):t)un",t')t)UU.

).s))hrtu's<'t);ti't!isiatit')i.)''s~u\:(s.«'n'n):)r.)u:))<)''<,n)ai-.
idct)ti~U('~u';t'ttX(~'t'<"<t)')))(!t'n''ttt.t'thtcMti<mf))otu-)!t'j(tt-))u)':)tt-
tt'ur!tun)'r()tnp/.h-nc('st!M:ttt-)s.)at)'uhj.-td<-)!)ttsK'Ut'-(ch:t))i)tt'<.
)!;us)'tt))<t-tAi))i))nr<t''tuuj~tt[.-i))tui)t'tH)t)Ottdt'tk'!ft':tt'it:tt<'rt
<tt'S<'))Y)(('t)'

ESSEtt – An der Wostkaste


(Mtx). AMhas «'«-~(-A '/X.t-/tf M,~

~M~.s~h~r~j~n~A~M~

Uut)'h")')t<it:t)')t''u!<nt't'<tat!)rtm'(d(~).n)i''<:)))'-u);mtt'
tt!Ut''<t)t't-Mt'n.'<)ttt'fm.[:tt)s<'('ih-t-(-tt('stuitsi))tt'-n"ntts)'t.)t-

cL'nMntt')~h~<t!r')i~i'')ts'i''ft'iu)Un'u~t)~h:ttti<).)ttt''nr
si~t):t)<'):tt<-)t):tt'')H;t)')''n't:)tiu)t~ni uni)'')-<; )()')txut''h')'')itits.
Ch'-x)''s ))<<'<tu t::n)h'n)Ut).'(H!)t)'t ut) n)''))))'r<'d'tttt'tft-)~

sm'i~t'i)))[tt''jt'h''tk')!un'jtt,i)'Htt')!tti-. )))!)))}:)'!n'(s'=(~'t<
d<(.'(.'))'))<it)))'n',su))'i'.(<))t'c<-nnt)tnt')'t)f'tt.\t'tj)!) )'<')).<.

<M. '.<t)H)): – and


N&~& other frontier tribes of North-
East India (s))it..)..A.MM. //«; .)<)~. J<t~ Lutt.tt's, ts97,
M).X\\)t.)..2-M.

\m'h))tt).()B"n.~):tj!)).)t'<))~'m)i\tM.'t'.(j).:t));t-n-.t-i:)h;-
tm'ut.)tt')~st.th")t~.t'art'itit't))'~[i'mx,)t".t'it<'sfm)')'itit'

<t'.4'i-M',aY')'u))-.)'tv;ttt"t)St;t-!t'~tK's.)'!)nt)u'upo)t)t:ucsr~)t))~-
t<;ots.

!L ):HA\\ F")U) AX'.rs. A yoar in Azimba and Chipitalamd


the customs and thesuporstittonsofthe /&fW.. ).. 3t8-
people.
323.

)!)(-)'it;))''m''ut!H)(')thti~ut-t)'it'n<<)'')'Afri~))''t-<')ttr;))c
hntanni'~)'

M.: t:)t)-:<)it. – B<t'<t'if/t .W.<!Mt'<tM


St)t fttoy. <;<.0t~. S.). )(j~.

S('-ti')'))-i!:)n'tt)''t)(s't')'tn<iu))'wt:mt'j..M<mv..j).'j))
.uiv.

J. CUALM):ttS. –
Toaripi. //«'< p. ?6-330.

)tcn'('it:m'ni''tttst')f'f- nuti~nutoti~s. sut-)')))- int~tCMmt~ tri))n


t)c ta ~ùmcth'-tjuinrt'.
AXU.YSKS.
– KKLMtQXS
PMttttTH'KS
KXt.~tiK.U. g07
STAXt.KYf:.U~HH.
ThenativeeofRotuma. /&M.. p. :Mt;.

M'~ < t').trrcm:)t. – Thé atgnMcaneo of the scalp loek


(.) ~M'/f/
«/'<«) UM«/t<(<-t7tM<.//«'(< )). ~~7 <'tsniv.
Contient fj). 4:!S)<)crt'nMr<))).))t)c.< n't)«'i~m')))<'ttt<suc i't)t~:tt)i<i(-
tin)) r<-)itii.)..«-)ria!~ .)<-stnhtt-, <)t)t:))~t..t t.t
f:). .)m))).j:).
se rt'')):))'ti.))t k-traviti). nt'ns.-it:n<.mf-h(ss)))-)t. rit.- d'i)titi;))i<)))
pn).
tt'jt)'' )M))-<'t'stfihu' ):t '-ottt'c <)<')!
rht'Vt'ux. 't'xtc df ch:H)t .)tt<-t<'
)')'h't't'uh!)un' en th'mm-xt dt) ttit-mht t.'xnt')').

t't'):)!. (\tL\ – Duk-Duk and other customs


as form of
oxproMtons of the MehnosiaNa intoUeetuat life. /AtW
)'. )"<) M.

Uu'ta'~ t')t<<'imn'nK-ftts~ut )"s ~.ci~t~s s.t' ))t.j;tt)t'i"m)'s.


)<*st'~tf's, t''s httwn-

W.u.TMK.ttfn'H. – Ethnologioal étudies amongthe Nofd-Wost.


Centrât Queenstand aborigènes. Xti~.m. )Mm. )'t)h)i.i..t) .ht
)!"))\'t')'n~)tn'u)ttu ~u<-<'n-)Mt)t).

M"tt.t'.tj))ti'' itxpmtimt'' ''t :tntt))i' (t'mt nm~t't'~)'-))un-<.te nf


)'uuYuh'[n'<'n~'t uncon)j)t<' n'thtu.

F. H'.St:)).\X(\«\).–<'t't)'~<'jtf)' rf)f-Mf)-AM<t~<'</c)-«~('<.<).<;c/<w<~
~t'e~. )tc)). ))ic)r. i.fi)n<T, )M7.
S" [tiu')i<-fut't impurt.mt'

A. )t.U:SS):).)-:)t.– Marae und Ahn auf den GeseUsohafts ÏMoht


:/<t<e<'«..U-t-A.y. /<«.). tMT!.p. 2~.
nfsrnption inh'-t-cssunh'd'-s ctn'fint~ .)'-)'? t)ftns t's i~-sT:thiti.

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<89t!.p.t)t-2t9. it)-<2.
.< !.))))e))i);if),fjttt))'))))' )';)))t"))t'!)i) t'i'h'' )«))::)''))))« <fit))s)''
pays; au .')<:)piu-fu), intt'-n'sMttts n'xs'iftnutnt'nt.i ~m)~'st it.-s t-t r..u-
tutm'~ Jfs :m''n'n< H!tw:n<'))-.

C)(')OK.\).t.. – British Guiana. f.'))«tt- t-'is).)- toMit). <898,


p. ~H. it)-H.
Contient jx'u <h' chusc, Muf ~Ht-h)u<'s)'<t)s.'i}:)tt.tt)..))tssut' J'-s
superstitions qui ont pour objett'iu'bt'e & cuto).

t.. m'))t):X)rs. – Die Africaniaohe ReUgiom ~'< «M. <w~.


Hyram), )M' Tf-s vi~up.
.t/'rt'A«..VeM/MMMMM~t).
208 ).<:<)iKMt:«)).'Mtt)('E.tfW
t; !)t'H)'<). BibUog. ethn. pouriBM (.4<-(-/t.
y. ,tt<f/<'f.), t8M,
)').

Ht. – :MtitC,sOMKt.t.KHtK
KTSt.PEnXTtTtOSS
POt'mAt)U:S
h~)m.)AUSSf't)tUMK)tT

LEMMA~~A. – Abergl&ubc und Zauberel von den


aeltesten Zeiten au bis in die Gegenwa-rt (&~<'r~«-
<Mtt('< Mf~t'C A')! f<'Wp.<:~M ~«.< f<M('«'M.<
~«t</«'a<~0)M'.
<«f/ – Traduit du danois par l'etersen. Stuttgart,
Enke, t8~ Otivfttisous tu-t;°, p. ~<i.
Le liv re de M. L. n':t p:ts un t'amct<:t'edh'<'ctcn]tintsoc!o)o-
si~uc. H s'agit de trouver une expttCMtionpsychotoRittuedes
faits qui concernent h) toagie, ta supurstiUoH et leurs succf-
duuustnuderues, oecuttistMeetspiritisme. L'autour, dépassant
scn phut prunitif, a ~f amené, i) est vrai, :) donnerun cer-
taiu deveiuppcmcnt ù ia partie historique; elle est pourtant
restt'cassex sun))ni)i)').'ct,f)uoi()u'cHe ait pourbased'exceUents
rcuscignemeuts, elle ne peut pn'tcudro ù être « une histoire
des erreurs de t'hutnauite Ncuumoius, ce travaH est pour
nous (t'uue certititte iotp'M'taoceu uu double point de vue; it
fait faire certains pro~rts a t'expticatioa des faits et on en
peut tirer d'utiles enseignements au sujet de la méthode qui
convient à la sociologiereligieuse.
M. L. commence par nous proposer deux detiuitions de la
superstition et de ta tnagie. <' Hstsuperstition toute croyance
qui n'a pasde fondemeatdans une religion determimMou bien
qui est en contradiction avec la conception scientifique de ta
nature à un moment donne de t histoire « Tout acte qui
dérive d'une superstition ressortit a la ma~ieuu à la sorcel-
terie. quel qu'en soit le caractère uatm'eJ. De cesdeNnitions
il résulte que la mit~ie ne suppose pas nécessairement la
croyance aux démons et que la distinction du miracte et de la
tna~ie n'a rien d'absotu elle est toujours rctitth'e à une
société dunnee. Ce qui était miracte pour les gens d'Israël,
était sorcellerie pour le même peuple, quand c'était te résul-
tat des incantations égyptiennes.
Cesdctinitions posées, M.L. fait l'histoire de lit superstition
et de la magie. Hemarquonsque, des le principe, il est force
AXt).yAEs.–.))A(.)H,<))tt:Etj.EH)KPWCt.A)M):- ~09

de renoncer opposer retittionet majîie et ii est ohtii;)-de


parler
d'une magie religieuse chex les peuples noncivitises
(p. tMet
suiv.t, comme il en coustatera une, ptus tord, dans tecatttoti.
cisme p. ~j. – Apres t'exposé de
quelques faits empruntés
aux sociétés sauvages actnettes 'v. surtout
p. n et t!), M. L.
aborde le to-faiM plus proprement historique. H décrit ia
ma~ie ~yptieune, ht theurgie uù rincnntation confemit un
pouvoir « nu esprit .p. t:j) 1., nMKieehatdeenne avec son in.
flueuce sur lit civUisittiu))juive et sur hcivitisation
grecque.
Mais, dans ces deux suci''tes, ht ma~ie se heurt:), d'une
j)art, n ta science de t'autre, u lit rdigion; elle lut uiusi
rcfoutfe suit vers t'idotatrie. soit vers les sciences secrètes ou
occultes. i<<'p!)M<)m' (ian.<les nations fittttoises, ttorroiscs et
f:ertnaniftues, elle persista dans lcs nations chrétiennes d'Hu-
rope. n'abord toto-fe paria rcii~ion, puis admise dans le rite
pour le baptême, l'exorcisme, les ordaties, les juifements de
Uicu. fauteur aurait pu Mjouterttu'eitc persiste dans iceaUtO-
ticisme monacat), elle se)) vit peuà peu chassée,
traquée par
les procès de sorcières et reléguée dans la sorcellerie on
y
vit une .t-uvro de Satan et de ses suppôts. Kn<h).le
protes~
tantisme, puis lit science avec le livre de ttfkker tHHt~s'ea
emparèrent, lui enievcreut toute importance. Elle cessa m~ne
d'être traitée comme nue hérésie pour être définitivement
mise au rang de superstitions populaires, admises seulement
par de petits groupes d'adeptes.
Ces petits groupes d'occultistes et de spiritistes ont leur
histoire. Les nnsperpctut-nt une tradition quasi
scicntinqup,
les autres ont mis en muvre des
croyances populaires. L:)
science occulte, la magie savante est'd'origine
égyptienne.
Xee a Alexandrie, adoptée par les Grecs,
puis par tes Juifs de
la Kabhate, par les Arabes phitosophes et alchimistes, astro-
nomes etast-roto~uos, transmise par ces derniers aux savants
européens, ctte atteint, avec Agril)pa, son apo~-c. Elle repose
sur un ensemble dfcroyaMces rotatives .'<
t'iMttuencc.iesastres,
aux vertus du nombre, aux forces spirituelles et
sympa-
thiques de la nature. Elle a abouti au naturatisme et a. peu
près, disparu de nos jours. Le développement des sciences
naturelles ne lui laisse plus de ptace. – Le spiritisme, au
contraire, est de erfatiox récente. Il date du dernier siëcte
avec Swedenborg, les pneumatoto~uas allemands, etc. It con.
siste surtout dons une explication religieuse de faits
plus ou
moins bien constates ~p. ~44, ~H4).C'est dans ta nature de
E.XLhKOMM.–Année Mt'h't-.tMS.
3t0 t.'AX.\)ft:~Mt''t.'«.t<.ttt:.))<9S
l'explication que };tt lit cMraOeristitjue. La croyance aux
esprits est vicittc comme le monde; tes faits que des savants
comme th'oohc ou Xot'ttut'r ont observes lie sont des faits
spirites qm- parcequ'on ne tes observe et ue tes ex)ttiqne que
d'un poitjt de vue spirite.
Mais c'est dans )a manière dont M. L. critique ces faits et
tes interprète que ton a le plus d'intérêt a le suivre. Certains
d'entre eux sont dus simplement il des constatations on fi des
vérifications erronées dont )a psychoto~ie nonnidt} suffit a
rcndt'e compte. Hu premier lieu, Hott-epouvoir d'observatiou
est thxite il y Mdes fautes «armâtes dans ta perception des
faits extérieurs; tes grandeurs, l'origine des sous s'itppt'ecieot
de manière inexacte quand on ne se sert pas d'instruments
(p. 3~ !e sensdu ten)ps a sesittusions; i'attettte, i'emntxm.
tout ceia ))tet i'esprit du croyaMtdans )n) état de réceptivité
fm'orabte :t terreur de bo)))(t'foi ))). :M8, 4ti8). Le t'royaMt
constate ce fjx'i) atteud; vct-itie nu ntouvement qu'il croit
autonome t'tqu'i) a. PH reatitt', pnn'Hfjue, s'attribue des vues
surnatureHessurdeschose. cacht'esatorsque so)t attention est
sintptetneut sftt-fxciteetbHKuettedm.'ittretteurd'p.tu~. Le rêvee
est Uttcautre source de superstitions croyaMccnux esprits et
a certains moyottsdedivinatio!). Ces prétendues divinatiotts se
r6duise)tt,en rcHtite.a)<) constatation de coïncidences a lit fuis
choisies et tna) «bservees fp. HU), ou a ta su~estiuo itn'oiou-
tairc que crée le rerp, :'t savoircciiequi entraine soit des acte.~
sucres, soitlit croyance en lit véracité des iota~cs <p. m).
D'autres faits sont dus a des états a demi auonHaux 'auto-
matisme psyctxdos'it'e, distraction, monoiduisme) ou eou)-
ptètement anormaux, au premier rant! desquels il faut mettra
la suggestiou. L'individu su~estihteveriuc necessitiretneutht
prédiction voyant des esprits, s'il y croit ;p. tt unit pat-
les sentir autour (le lui, eu lui, se croyant sorcier si Je milieu,
ses rêves, ses besoins f'y poussent. L'Kgtise, poursuivHnt des
sorcières, en créait parceia même. – L'hypnose, phénomène
plus anormal, expliquerait l'automatisme des médiums et des
inspires ~p. 407), ietat d'anestliésie o'f se trouveraient les
sujets soumis à certaines ordatics. L'action de certains narco-
tiques rappeiie les moyens décrits pour créer des états mat;i'
ques; c'est ainsi que la description des sabbats (if sorcières
ressemble aux rêves que provoque l'empoisonnement par
t'atropine. Enfin l'hystérie, épidémique ou non, expliquerait
bien des faitsd'extase ou de possession fp. ?3
.tX~).MK.<–M.u:))!.suMt;Ht.t.KKH!)'0)'H.t)KK.,

NousnochieauernnsM. L. ni sur !o caractère trop intellec-


tualiste doses définitions ou l'acte est trop directoneut dérivé
de la croyance, ni sur certaines inexactitudes commecelle
qui
consiste à (aire de ia theur~ie un fait spécifiquement
e~yptieu,
H) sur les Krf'fes tacunes de son expose
historiqtte. HMif'~s-
trons seulement les points sur lesquels ses explications sem-
blent assexdécisives. )) est certain que nombre de croyances
sont ea partie dues u ((es erreurs nurmuies d'ubsen'utiun,
d'autres à des itatiucitmtions: ()uc des ~tats. )-Ct;ardes)un~-
tt'ntps eomt)teesseM)te«e)t)<')ft/<<'tM', soMtft'un~inehypB~-
tifjtteou ttystenque ~extase, pftssessiut),Kt"s~)t!)iief qu'odin
la croyance au mh'acte, u la prophétie est fondée sur i action
psychologique qu'exerce ia su~estioa suit sur la votante soit
sur la perception.
Ajaisit s'en faut qu'une te))cexp!icatioa puisse eh-eexhaus-
tive. Hiic nous dûnue les conditiuns dernières et iointaiMes
'tu fait, non ses causes prochaines et (ietet-tninantes.Quand
on a rapproché i'extasc d'} )a urandeitysterie, ta croyanceaux
devins des erreu)-s de perception, ou a exptique la possibilité
du phénomène en gênera), uou comment il s'est actuaire
'.ous te))e forme déterminée dans teiie société déterminée. U
est possibleque les rêvesaient 6te pouf quelque chose dans la
croyance aux esprits. Mais, seul, un fait social peut expli-
quer pourquoi, dans têts pays, l'esprit adureavaittotie forme,
tetpouvoi)', tetiefunetion, pourquoi it était l'objet de têt cuite,
a supposer que ht possibilité même du culte en j~'aeral puisse
être comprisesi l'on taitabstraction de la société. Même, parmi
tous tes faits religieux, la magie est un de ceux
qui ont le
pius manifestement une forme sociale. La persistance des for-
mules maK'ques est extraordinaire. Des incantations
assy-
riennes ont pénètre jusque dans le bai;byxautinismc; des for-
mules de ta médecine grecque se retrouvent intactes dans la
médecine hindoue. A plus forte raison en est-i) ainsi de la
ma~ie vulgaire, qui fait a tous l'impression de quelque chose
de préhistorique et qui n'a pu conserver cette existence définie
que dans l'esprit populaire, il y a plus certains des faits
psychiques dont parle M. L. supposent eux-mêmes des faits
sociaux. Lasu~estion qu'exerce une croyance aux ceremuoies
magiques est due au caractère obli~i'toire. supérieur, dont la
croyance est investieaux yeuxdu<idele;de même.c'est l'auto.
rite sociitle du prophetequi revêtde! certitude ses prédictions.
Comn:eat admettre, d'aiUeurs, (tue des faits aussi uaiver'
~i2 ).KK-.u':)))).ut.H.))t:.)!S
'I~.J
sels, et qui ont joué un têt rotedans t'histoirc. n'aient d'autres
causes que des erreurs accidentettes ou des états )Ha!:)dih?
MM.

LEONARD K!XH. – Babyloaian Ma~ic at)d Sorcery


beiagr Thé prayers ofthe titUmg of the h&nd (.M«~t<
<'<.<('<'<'c~c<'«' Luxac. XXX, tUt))'
<«t<'f/<o<Ht'«M<).London.
et 7'! pt. S))!, t~.
L'étude scientittquc de ta t'eti~iuHassyro-t~abytoniunne a
connnencé avec !p livre de Ai. Jensen. A''M<"<~<< ~s~-
<~«f< )?«'). Depuis ta puMicutioti de ce tin'e, fittt reut:)rquet'
M. Kiog. ou s'est :)pt)in[m'u t'etude systentutique de séries de
textes Hn~ique:; et reti~ieux. Le !)' TaUqwist a pnbtie les
tabtettes omi:iques uoMnxeesp:)t' tesAssyrien);.)f'f'/M M.Xi)n-
Xtera réuni lu série des incantatim)!:dites .s7(M<<M. At. tun~
pubtip une sérte .tnato~ttc, tes prières (ttt tét'pmcot de ta
tuftin M.Sauf le texte ({nipM'tele ))tttnéro ): (!6ja pubtic (taus
ttawtiusoH\U, IV*,pt. LVH,testahtettesétudices par M. Kiug.
étaient inédites. Cesprières itppartenaiettt a des ret'ueiis déjà
coustttués par tes Assyriens ~M<fo<<MWMM, .\v sq.t M. King
puhtie, pa~exix, uuebri'jue'tuiconUent unesorte deeatato~ue
d'incantatiunsou de tabie des matières. Bie)) peudécès textes
sout assez bien conservés pour que M. King ait pu tnétne en
tenter une traduction suivie, Ils sont d'aitfeurs assez ?<))-
biabies tes uns aux autres, Ils coottiteneent pitr une invoca-
tion a uue divinité, dont on vante )o pouvoiret la toisérieorde
eu éttumérantses (onctionsetses()ua)ités. i.e suppliant décrit
ensuite sa condition et sa détresse; i) dit ses espérances ta
conclusion est une courte doxotogie. – Qt)e)t(uetoisle texte
est interrompu par des indications ritueites et titursiqucs
de deux ou plusieurs ii~acs. qni prescrivent de faire une
iibation ou de répéter l'incantation. – Les dernières prières
~,<) doivent être récitées pendant les éciipses de tune, les
autres ne paraissent pas avoir un usage détenniné. Et)<*s
réc)an)ent !e jx~ement de)it divinité; eilesiui dcmandeut la
détivrance du péché !?!, ia prosjtérité (2,3)).
Uien que ta récitation de ces prières paraisse avoir eu une
vateur magique, ce sont ptutot des psaumes de ta pénitence
que des incantations et t'oncomprend dinieitement le titre que
M.Kinj! a donné a son tivre il promet ptus qu'il ne tiou.
Les textes qu'il pubtien'offrent guèred'intérêt pour te socio-
2tH
.~X.U.r-E~.–MA'.)K,s<))t!:Kt.t.KH)t:)'<')'t)..U)U:<

iogue, sioott par leur existence tnetne. Ou y trouvera peu de


choses a {{tauer. Si~naious sputouott lit tii;nc 17 de lit pré'
n)iet'e ttritt'e qui nx~ en retation t'oracte du Dieu avec )e jour
de sa Mte, et lit ligue (te la prière t~, qui ceiebt'e Marduk,
le dieu sutaire. cuutme dieu du bie. – Le iin'e tt'e.<cuuscieu-
cieux de ~t. Kins est suivi de cupieux index, tmp copieux
rnetnc peut-être uu vocabulaire complet etait-it inutile.
)!. tt.

M.-A.Mt'XtX.<) W.-J. M':t.t;t:. – Primitive Trephimingin Peru


(7'f'<~<tf~<<)/<n'M~(c<fM/'t~K)J~h)h\n)t/)t''t't)tt,X\'t.)).C-~3.

).:tttvt)!'tt.ttiu)).op't'ittintttrt''<n~tndttes)tt'tuu)''):t'.Htr:t''c')u
i:)'))!pt';t[itj(t'<;d':t))ord)Mt'tfssurci''r';d:nHt)t'shu)<th:nttn:tttH'-
,'i!~tL'<bt))<.t'c:t-i'!t't)t:t)tx<f'?f<<tt'ff'v~'<p.n).i)t'f~:m~i
''n))'t"y')'.n')'mci''t)st't'uvh'n'L.!t<t'~nu)!tti')tt!))~<)!))')")t
(p.~i)!)v:ut'unm"))'t\)k'ui)'t't~m'<'t).tt'T<eth'('t'nttt.'h)i,
~:tt')'it))"t'mu~i:titi;d'nttt'tu)tt)<'U);<tc sun Ct.hx',tuut connu';)';
!.t-Htf)<).<'t<t"!uit)()t'<tmu!ttt~t't'n.ttti!.it:'ttr.jj;u)''f')cvh';t)t(.
)(''i!').'t)'t'm)')"i.<t':))!"t')'')'n'i)'i~u<pui'i)'ntiti~ <)<')att')'.)-
nation j'itt'un t<)'t'i)).i)t)'n'!)it'ju'tttt)'a'<.t.c<)'t"<~h~<'tt<
in''Uu)n<*))t~')''s;n)<'i<'nst'f'rn\'i''i)'t:tit')]t!ts'["'ttc';tiunn~Pout'
f''fjtti''st))t'i'))))<'r;))'t'');tti"n<t('.<! );<))- )''<;)t))t.'))t'~p)-")M)<:t'<)tt)p)tx
ex))ti'tU(jt)<.).:[j))uss:tt)'.r:tisaut''n"t~;M))int'h't'))''tjuiatttU'm.'
iMt~)'!Uta(h'aHuh''suint['cxtit'p<;t')t;p~UYutt'tn.t)):u:iant<)t)icau!-<-
)cn)a)d';tL'te.

Ahtmu't t).\XOX. – Les superstitions des Juifs ottomans. M')u-


.~i)n-))),p.6:28').

t.t)))''m'n''st'c')))[t'))h'j)a.<<t''tt~t't'i)''ec'<.t)jx'<<)ti')))~;i)c))
<'h':r''h~h')')t!in''s.<Jtt''hjU<'<-m)''svi'-t))t~ntd')<)')'itu«'<j'r~it)-'
))r<'th:ti:(H,)t.3t'tt)rt)nt'i')n~'t':tUx<'imx:u))t't)uctt'ma)'i.
!-<'t(!n)'VHMt~'t'.<(\).a'htHnistr:u[:'t~ottt'n')t<uttj)'[muL't'tt'iat)-
')'Ht'\).!))tu'-r')ui,)"))u't)'')m<)H't'tt)''<s enfant' )n''t au tttumettt
<)'!U')-<mc))''t')U)'')"m)n)'t!))'')t('vt't.<')"<) )))c")t!.ci('mmcnt:'t)'n)f~
d'UMMi'h';t<!ch<)'a)'r'stf')U<'))<'sf''nnn<'sisra')it'"<,('))H![!t'M))aicnt
:t''cùm.:h''t'st)u<tt<jK'nu))it')s.puut's"u'=t):m'')t'mst'nfa)tt<:tu\
jxM'~cnti')))--de )')'))'!) ))ti';i')'')'h:u.to)t.–)')us<:)n),i.U('int te On-ia-
ti:)nism<'dont riut)u<'m't"i\"f<'t:aMt~huut.-i: ce ~ui'Uitit saint ~our
)('ch«''ti<)<t<'di))):u)''t)t',):t))):utom' )'<thuttt;:n':)'t<rc)n!'f:tste.
).'td:nn eut aussi t'a ('a)t d'.tctiMt.Si~uatuns ccrtaio~ ))r~'u))"'s intf-
r'tnts (p. 269} ft un titc re)mu'-p):tb)<: <at)optiu)t sytnbo)i<tue
<j[' )).)).
~t4 f.'t.Kt:<K:t<H."tit'jKf!<

Ut));L);)t !f.)t.-f. – Die Thiprweit in der sympathetiBohen


Tiroler Votksmedizin f/«M<t</<' '/f* «o~ffMj- f/'n~ Mc'f~'cf~
jr/0//M~«'<</W//i/Yf«'(f~ y'~W~.X)'-t't). tf. \'f). t. V~tifsh. <~8,
p. ~8-t8. tM-tftO.
t-tU< t[~ m~t''«;u)t' Kx''mp)-'s la <)''n( du !~U)' fait couri)' \it''
tf (-ht't)tt ut) .'unx'~u d'- )'<')'-~f cttfun~i'!(:.)m)t)it )'t)ntt'<'tf vct'ti~c
ic <)'m' tteta ch;tun.<uutt'< <'M)j)'~ch(' i<' sonnn'-H la peau d'un tit'w
M:m'; sft't ftUtt)'' la t'mtt:)' A \"it' ~;tt''HK'ttt dt'& sttjx'rstitiuns
)'<?<'en).tufn)f't'm!tt)t)'*t;)'~<)"(:))).

HAASK
.K.-):tL – Voikemedizinin dorOrafschaftRappin und
UNtg'egond .)/<W<</<f/«</<«~f~f~~ /C'-«//</('</<'/</«'~ (~ ~<
<'i)t')'«tt< thh).. t. Vt). p. m, \Ht, j'. !)H«'t sni\ t~7 <;).~uh.

ReMat'fjnahtc tich' d'inctUttatiu))!

)t. ')STH<H't- – AUerhand Zauber otymologtsoh behandelt


(C/<'«'wM' <'))<r/t-.< ~ffh~~f'/M~MMtt' )~-i(! Kundf
d. imt~nn:tni-.cht;u Sj't'uch'n, XX.tV,i ~t 2.

T.-v. t)()).M):s. On thé évidence for the eŒcaoy of thé diviner


and hisrod inthesoarch ofthe water. J). Atttht~ ht~t tOM.

Ht)ttk j'sy'f)!)(~b)))f; sut t~ )~~nfH))'t)t' d)- !:) dhinittinn par k's


c)~'n'h!'(us d\m 'jui t~'uv'nt )' s"m'f-? m't'c ~'Ut' t'a~Uftte. Ces
J'cutn''ttr'< »-).)i<-t))Jtn'' il un'' ~'ot'; d<' t:~t)u;u:un.'(' dt;
j<Mthjm'
ta i;hmi'- '') tt'~ )~t'm'')n(-))ts t!<-):) t):~m')h; sc<:(i';nt d'm'i~inp nt')'-
t't-tt-t'('t if)t'')))'

J. 'f) <:))~<;<. – La Fasciaattoo. )tr)t)~i)). t~-tSM.

Cuntinu.' ~uu ~n~tm.- <mtttt' :.m'tft )':M<;it)!)ti')n


et )< mnvt'ns (tf
!.( ).t't.'ni).

n'. – f.t<OYASC):S ):T HtTES RELATIFS ACX MORTS

)'at M)t. Ht ))t:)tT ft .~At.'SS

ERWiX !tOHD)- – Psyché..s'<x'«~ «)«/ t'K~<'<<(-/t.


(/f;' <;<('t'/<~)(/.<' <'Mff<'
A'<<.<~<««~f ~<'<!~Mt< C<h C<W/«MfC
/'tn<w(«~«~<~t'Ac;' ~«'< <M.– t''reiburg-i.-U., Moin',
!8~, voL, 3~t)et .~0 p., it)-8.M.
Hien que le livre de ~t. ttottdc soit une deuxi~xe édition,
nous croyons devoi)' lui cousao'cr uue assez fougue étude. Il
t~At.YSK".–t:H))YAXt:K-;KTH)TE<t')XHK.U)U: ~S

n'cstptus besoin de faire t'eto~e do cet ouvrage. Hobdo a


rett'at'e t't'votution du la croyance H t'inxHortatite do t'ame
fbt'x les Grecs, depuis tes représentations les plus values de
t'u~e tu)tn<*riquejusqu'à tu pttitosoptue socratique, ou passant
par )es iuspirattous des Oionysiaqufs. t'enseignentOitd'Eteu-
sis ut te mysticisme des Orpttiques. Ataisce ne sont pas les
études de psychologie et (te doctrines qui <toivcntuous .ft'rôter
surtout dans cet ouvrage: c'est t'exposé do t adaptation de ta
croyance eu t'itnmot'tatH~ de t'utHGa un système d'iustnu-
tions (jui en dérivant ou qui ont contribue a la former.
Les Urées d'Humere se t'epreseutcrent i'ante «u du moinsce
qtt'its etiteoditient par k* tttut 'f~ cottune uue espèce de
nuubte du corps, mn*onhre iusettsihto et sans vfuuute qui
tui survivait après ht tnort. Quant au sort de cette ombre, ils
le comprenaient déjà de deux façons incoucitiabtes tojtique-
ntent, mais pourtant simuitanefs uu bien)':t)ue restait atta-
ch)''e au corps et h:)bitait te tutnbpau, ou bien les mnes des
morts étaient réunies dans un pays loiutaiu, iuaccessibte,
troupeitu d'ontbres dont tes pasteurs sont tt's uh'iuites inter-
nâtes.
A ces deux conceptions, susceptibtes d'un devetoppement
indépendant et divergent, correspondent deux systèmesd'ins-
titutions.
Enterre primitivement-chez fui, sous te (oyerou auprès du
(oyer. te mort ne quittait tu sa maison, ui ses biens, ni sa
famitie. Son esprit vivait invisible a côte de$ siens, utiteou
dangereux. La survie du mort a donne naissanceau cutte des
ancêtres, c'est-à-dire u toutes tes pratiques qui tendeut d'une
part a entretenir ta vie des ombres, de l'autre soit &préser-
ver les vivants de leur mati}!ite. soit.') assurer aux petits-nts
tesservicesdeteursaïeux~t. t,p. )~); interdictions, impréca-
tions et amendes qui protègent les tombeaux (t. H, p. 34u,
vengeanceet cxpiittiondu meurtre t. J. p. ~ti4),(êtes funéraires
et sacrinces (t. t. p. )7, p. t H!.p. tM,tt':}: :j. t. H,p. 3H),
commémorations, anniversaires, onrandes. Le mort reçoit sa
part des repas des vivants, ~t. Hohde n'insiste pas assexà
notrcavis surf ~t'.nx'j~~ t. t.p. m', tibationdesan~destinee
à rendre !a vie et le sentinx'nt. a t'ombre vague à taquette
t'ottrando est adressée; cttc correspond dans le rituel à ce
qu'est, (tans t'cpopee, tesacriftee (t'L'tysscau pays des morts.La
ntort ne rompt donc pas les tiens de ta famille; si les morts
continuent à se nnHer à ta vie des vivants, tes vivants parti-
~)t' ).XHH.<'n:h<t.m:.)M'

eipent dans une certaine mesure au sort de ceux qui dispa-


raissent: f'pst ce qu'expritneHt et le (teuit et tes interdictions
ritue)k'K,sep.)rntiun<:etpro))ibitionsqu'i~etttraine(t.t,p.XM).
Il y a contiuuite entre la société humaine et lit famille des
esprits. Lccutte qui perpétue ces tiens necontribucpas moins a
resserrer ceuxdes sociétés tmmaioes. Les famitteset tes''tans
se groupent autour du culte dos ancêtres ~t. t,p. )ti7). Les
pratiqm's tu)is"'uscs qu'i) cmnpot-tcct tes grouponents qu'il
d~tcf'mme servent de c:tdrpsou de modùtes aux sociétfs et
aux rfHsi'Ms. t.cs associittmns factices se créent des aseea-
dauts fictif, setobtabtcs aux t'sprits des t:nuH)es ft aux tK'ros
des tribus de<dieux et des ~'tties sont.<<ssi)))i)esaux ancêtres,
les rites de t'ottraude fun~ritirecotttiomnentcpuxdu sacrifice.
D'autre part. )e eutt'* des nx'rtst.'Otpt'tmta aux autres coucep-
tiutts retinieuses; t'esprit du proprit'taire (run chatup fut
id(.'uti<i(''aveu)'pri[du''hatnp.Lesa)))esettesdea)Ot).s
ag-raires se cunfooditeutdans le cuite des héros'. Les idées
de ).udeur sottt d'aitteurs sur ce point assez vagues et, par-
fois, cm)tr;«)ictuire!
Mais de même que t'ima~inatioM tHythoto~iqueavait fi))ipar
rasse)t))der les (tentotts agraires dans des demeures com-
munes, eife en vint a exih'r tes âmes des morts au fond du
monde i.outet'r:)in.)(t)))d''ne cherche pas i'uri~inc de cette
idée d un séjour des ombres, dont le développement cotn-
cide peut-être avec )evo)ution (les rites (ttherairesqui chasse
les morts du foyer pour rasscmhter tes tombeaux en dehors
des enceintes habitées. )!ief) que tes ombres sans forces et
lointaines, représentées dans le cbnnt Xt de l'Odyssée, ne
pusseHt avoir aucun rapport avec le monde des humains,
le culte des morts, celui des itères et leurs pratiques persis-
tèrent. On imagina que les âmes n'étaient pas toujours
contim''esdans tenr demeure: elles revenaient H des époques
fixes;t. t. p. ~!).soit aux époques astronomiques néoménies,
soit au moment des grandes fêtes agraires. Kttcs visitaient
aiors les vivants: et citex les peuples primitifs, qui parta-
gent et", crny.tHces, des danses, une agitation d<'sordont)ec,
t'ivresse, trahissent la présence des anics qui pénètrent
dans le corps des vivants; c't-tait de cette façon que les Grecs
concevaient t inspiratiott propitutique, dans les oracles des
héros chtboniens ils y voyaient une possession momentanée
(t. t. p. ):!)). Des idées morates ajoutèrent quelques traits au
taufeau du pays des âmes, en y figurant des sanctions. Le
AX.tt.ï~. –t:)tfn-.t.\(:K..KTtt)TK..)TXKXt)Mt:< 2H

développement (tes idées morales et des representaHons qui v


correspondent s'acconptit dans des associations scmbtabtes
&eettes des mystères d'Htfnsis. qui perfectionnèrent et com-
ptiqucrent le systëmcdes purincations qui devaient assurer A
rame!:) félicite future.
ttottde croyait et a dit au début de son deuxième volume
que tes idées populaires suria < sa persistance et son sort.
lie contenaient pas le
j;ermcdn d~vctoppcment de la cmvance
à la vit'etcr))<'))c. Il tattait qu'un
ciftnGntt'traa~rs'y ajoutât.
Ce (ut, setun hn, )'introductionenG)-eceducuHedu
Dionysos
tttt-acequi tapporta. Lesorgiusct tesextasf'squececuttp com-
portait nrent contprotdret'id~edc l'autonomie, de l'existence
substauUeUGet.de !a divnttsation de !'&mc.L'imptantation de
ce culte nous fournit encore un excellent
exempte de t'adop-
tion d'un culte étranger par un ancien sacerdoce; \[. Hohde
montre comment les prctres de Detpites se sont faits
tes autres
de Oionysus ~t. tt, p. M~
Apres les communautés baf-chiqucs, ce fut t'orpuistne qui
contribua le plus a nxer ht croyance. M. R. en trouve des
preuves dansFox~ese des tnytttpscten particutierdoceiui du
meurtre et do la rcsun'ection de Xa~reus (t. I1,
p. tt~). Les
orphiques introduisirent en Crecc le rite (le ta ~<-<n' ~t«-
M'w/f; its croyaient aue les atncs des défunts bénéficiaient
des pratiques des vivants 'p. !?).
Rottde, âpres être parti ()'; t'expost'd'une idt'epoputaire et
primitive de ta survie, est rêvent) a ta (in de son livre sur les
conceptions populaires, telles qu'on peut se les représenter
autempsdota uoraisonde t'orphismcetde lit pttitosophie. tt y
retrouve la concitiation, dans la survivance des rites anciens,
des deux couccpHons contradictoires de ta présence et de t'etni.
guement des âmes. Il montre comment tes rites ont garde
l'empreinte des idées primitives.
La deuxième édition comporte un certain nombre de
sup.
pléments et d'additions, dans les notes particulièrement.

KLXO MEYEHet A. XLTT. – The voyage of Bran, Sonof


Febal, to the Land of the Living f /.<-ff~~<' </<-~(fM
«« f«-«Mf.<).– Scct. t.)8' Crimm tibrarv, n'- t.
p. xvn-3:{). Scct. tt, tb., n t!, p. HM,in.t~. -Load.,
Xutt, !8U7. t8 sh!t.
M. K. M. a édite t'un des plus anciens, peut-être le
plus
2!8 ).'AX\);HS()(:)M.f)t:)~)-E.'<'M
ancien texte mythotogique irtandais, celui oit sont racontée!!
les aventmvs de Mran,)Us (te Mb:)), au pays (tes bienheureux
et comment lui fut aunuucee ta naissance future du itères
Mou;))) tequetsera «t'autres textes pu!))ieseu appendice t'in-
diquer sa réitecaruatiuu. M. Xuttyy ajoute un essai étendu
qui portea fond sur tesdeux poiuts les plus intéressants, sinon
les plus ceutraux, de cette iejtende lit description de t'Hiy-
see et ta doctrine de la métempsycose.
Nous passerons rapidement sur touto une partie de ce tra-
yait qui concerne I'evo)ution titteraire. M. X. y attache pour.
tant nne urande importance, II (Ht.a maintes reprises (jne son
livre a pour objet J'etnde « d'une histoire, de s"n origine, de
son devetoppement(taus lu mieritttn'e Quoiqu'on Mepuisse
etattHr qm' des distinctions assez nottantes entre i.( )nyH)o-
toRie, ):) poésie )n''roïqne et le t'onan cettiqne (que M. X.
considère comme t'uue des origines de lit romantique euro-
péenne cependant, te texte édite a un caractère manifes-
tement héroïque, et non pas mythique. Mon~an, M. X. a fort
bien r<'t);.<;i
:') jemontt'er, c~t xn tic ces nombt'enxhéros eh'iti-
sateurs dont il est question dans une multitude de traditions
appart''nant aux nations tes ptus diverses te)s Tatief-siu,
Arthur, etc.. dans tes pay': gai-ti()ncset bretons. Ur M. X. voit
dans ces personnages des êtres mythiques: ce qui lui permet
de rattacher):) pofsie héroïque a lit mythoto~ie. Mais n'est-ce
pas emptoyer un ian~e assez impropre? Peut-on appeter
mythes tes légendes retatives aux héros civilisateurs et ne
doit-on pas piutot y voir des traditions ftioio~iques, presque
des contes 1'. ),. tt. p. )U? Xi Moniran. ni Hraa ne sont des
dieux, non ptusqtt'L'hsse; or, a parie)'rigoureusement, peut-
it y avoir des mythes saus dieux' Sans dunte, les textes qui
uous sont rapportes ont une origine très ancienne, mais ils
n'ont pas un caractère expressempnt reii~ieux. Aussi sont-i)s
t'occasion, plutôt que ia tMse,des ttteories mythotosiquesque
M. X. nous propose et que nous allons mainteaant résumer.
L'Htyseeirtandais. où Uran aborde en son voyage d'outre-
mer, ou il séjourne et d'uù il revient, porte les caractères tes
plus pri)niti(s. n prusente des particularités trop spcciatcs
pour que, dans ta description qui nous eu est donnée, ou
puisse soupçonner aucune inttuence des oeuvres classiques
ou des idées chrétiennes p. :M)JI est situe au pays du soleil
couchant, dans une éternelle lumière, au sein d'une radieuse
abondance, ou bien, suivant d'autres traditions, dans des lies
-\?f\t.Y-.t:<.– tWm'<t;H..KTK)tH')tTX):))A))(H'. 2!U
de dames amoureuses <t, p. ~4, ~i.On n'en
revient que
raronent; ceux qui, au retour, goûtent il lit nourriture des
hommes, tombent morts tp.M. i8tt. M. X. trouve duns
cette peinture des raisons pour identifier ce
pays des ttientteu-
rcux au paysdes Mes, au ~<~dont l'idée est oucure
vivante eu
triande. Lu cotiine ou une tte de i:) mer ont
paiement servi
il tocatisertes {ces, les itéras et tes dieux.
t/Htysee celtique
est, d aittenrs, uu endroit uf) la mort M condait
pas, où le
tnerite ne taitpns entrer, mais ou pcnètremseuis tes hommes
doues de vertus divines. – Or, ce
mythe des lies Fortunées
n's) pits, suivant M. N.,
propre au Xord de t'h-iande H est
celtique et Même, en dernière analyse, nrveu. ~[. X. repreud,
en effet, tes théories de Hohde sur
i'nrigine des idées grecques
retativement a la vie future d'autre part. avet-
Hvdhc)-~ et
coutre M. Hus};c, il tnaixtient t'ori~inatite (tes
)'nvti)psde
i'Kiy~'e Scandinave (p. 3t)4 et suiv.). Kntin, rapprodtant de
tous ces faits le mythe avestique du
royaume de Yintaet un
certain nombre d'expressions vedifjues. i) trouve dans cet
accord la preuve que cette
conception d'un t-:tvsceest esseu-
tidietneut aryenne itnnit par dresser, avec toutes tesreserves
u~-Msaircs, un tahteau ctn-onoio~iquodu deveioppententde
l'idée d'Ktysee dans les difterentes nations
indo-européennes.
Le champ du second mythe est moins étendu. La doctrine
de ta réincarnation nece rencontre
que dans tf bouddhisme,ta
pythap)t'isme, et tes retirions cettiques. Sous sa forme cettt.
que, elle St-to~ne. par un trait importaut, de la doetrino
hindoue cctte-ci fait, en ellet, p)~:e.t t'ideede
mérite, de du.
mérite et de rétribution qui est. au contraire, absente de ta
conception celtique. Mais, par <-e)amême, cette dernière se
rapproche de la conception grecque qui présente la même
particntarite. Ayant même caractère, elle doit avoir même
origine (tt, p. car M. X., n'a pas de mat a montrer qu'ette
n'est pas dérivée du pytha~orisme par voie
d'emprunt. Or. il
sembte bien ctabti depuis Hohde.
que le pythagorisme a Ira-
vaiHesur tes données immédiates du culte
orphique ctdiouy.
siaque. Mais, tandis que ){«hde admet t'orijtine etran~rc de
l'orphisme et même du cuite, M.\dans une diseu~ioa intu.
ressantc tt, p. ~;7), refuse toute valeur
historique aux
mytht-s qui attribuent a une importation l'institution, en
Crece, du culte dionysiaque. Suivant lui. tes idées
orphiques
ont tout au moins trouve dans les rites agraires,
{;recs et
même, plus genet-atement, aryens, que pratiquait t'autiquite,
S!2(t ).XXKES«Ct<)t.'tt:tt~'K.'t!M

un support suffisant pour avoir pu se devetopper par elles-


memes. Le cuite dionysiaque est praire les sacrifices du
dieu de ht vc~etation, te mythe des morts et des renaissances
du dieu, tout ceta (ait partie du fond d'idées qu'on retrouve
partout ù tu base de ce eutte. Ur, justement, nous connaissons
datts tes anciens cutt~'s cettiques nombre de sacrifices qui
ont nu caractère agraire 'sacrifices des prêtresses de i'Hc de
Seiu, ceux dont parte ht ie~ende rimee de t'idotc de Cromm-
Cruaich, etc.) tes morts et tes renaissances de t'esprit de ti)
vegctation sont également un des t)).n)es fondatncntaux de ta
mythuto~ie cettique. C'est donc de )a doctrine aryennt' du
sacrifice qu'est ne )e mythe de la réincarnation <tt,p. )tu.
Ce sont tes métamorphoses infinies des esprits tle ta ve~-t.)-
tion, leur réincarnation annuette (jui fournit ta matière tic la
doctrine.
Il y a ptns; le mythe de )'i-:)yseea, lui aussi, la même nri.
ginp. Les cuites agraires de Dionysos fournissaient, en ctïet,
l'idée d<'t'extase t't'ysce, c'est le lieu ou te dieu transportait
ses fidetes nu moment des mysteresttt, p. t4:!),et c'est tesacri.
Cee qui les etcvait ainsi dans cet autre monde, source supe.
rieure de ta vie. l'onssant son analyse jusqu'à ses dernières
limite! M. X. eu est arrive à dériver te cutte primitif, non
pas d'une idée de ta communion, mais d'une religion de la
tic. L'adoration des pouvoirs de )a vie et de ta croissance
(U, p. ~H :?:!), d'atMt-dcon'us d'une manière gencrate et
vague, puis précises sous forme d'esprits, têt est le font)
dernier qu'it nous est possible d'atteindre. Les idées de la
vie et de ia mort, t'échange de « ta vie pour ta vie o, suivant
l'ancienne formutc celtique, voita ta racine des doctrines
élaborées dans cette mythoto~ic p. ~)~, doctrines qui,
après s'être transformées eu h'~endes hérotques. sont fina-
lement tombées a t'etat de contes et de faites dont les bribes
survivent dans le (o)ktore de t'h'tande.
!t y a :)s.<ex
d'analogies entre tes idées que M. X. expose et
celles que nous exposonsailleurs pour que nous nous dispen-
sions d une tondue critique. Peut-être y a t-it unecertaine dis-
proportion entre les théories émises et te materict de preuves
sur tesquettes cttes reposent. Mais l'idée ~eucratc est certaine-
ment d un grand intérêt.
M. M.
AXA).YSK-.– t:Kuï.\Xt:K<Kf it)TH<ftXHH.UKK" 2~1
J.-M. de mnmnm
cnoOT. – -1-Thé _JI~u-
reMarious system of China. ~<
«)«'«'Mt/<M<jt,<-('o<t~MM,/<</ «H</~y-Mc~f (M~. j/MMMMt,
('M<M<.<fN)~~<«~ «t.f</t<fw<(~
<<«t<'('(/ //tcn'M'M. (Système
religieux de la Chine.) Lcyde. Uritt. \'ot. 1. t~i~, p.xxn et
1-3CO. – Vol. H. )8!(t, )). vm et 3'U-Mtt. – \'ot. JH.
)~
p.vuetM!<K!8.tOshtt.
~p travail est un des plus coNsidcrMbIps In setence des
que
reti~iunsiut eu em-pgistrcr depuis de longues années. Hcous-
tttuera, (tuaud il sera termttn-, une Yerttabte encydopedte
)-e!i{:ieuse(te la Chine; u)'. it n'est peut-ett-e pas de rcti~ioa
dont (étude promette d'ett'e plus fecoude. En Chme, en eHet,
outre que tes faits rcti~eux sont d'une extrême richesse,
l'histoire en est très tondue et mieux d.)tue que t'histoire cor-
respoudante do t'Inde. De plus, nous avons ici, comme dans
rtndc, paraHetement au système rituet, un système theoto-
~ique (lui t'exptique. Hntm, dans cet ouvrage, tes phénomènes
t'etigicux sont étudies dans tours rapports avec tes institutions
sociales. Cette (nuvrc est donc du pins haut prix pour les
sociologues ~f. de (;root la leur a, d'ailleurs, destinée en
partie (p. xu).
Sa méthode est essentiettement objective. C'est l'histoire
des croyances et des pratiques religieuses, sous leur forme
impersonnelle, que M. G. a entreprise. A propos de chacune
d'elles, il commence par la déterminer telle qu'elle se dégage
des ptus anciens textes et aussi a t'aide de comparaisons socio-
to~iquesavec tes faitssinutaircs que peuvent presenterd'autres
pcuptcs. Puis, it en étudie l'évolution, les rentes, tesconncxions
avec tes autres coutumes ou traditions cf. p. SiM)et toute cette
histoire est dégagée des contingences individuettes. Les monu-
ments religieux de la Chine se prêtent, d'aittcurs, a cette
manière de voir et de présenter tes choses car le tradi)iou-
naUsme dont ils sont empreints ne taisse que peu de place &
l'action des personnalités reti~ieuses. Dès le principe, nous
trouvons )a religion chinoise comme enserrée en un système
de rites et d'idées, sur lesquels, sans doute, les esprits ont
travail, qui ont subi des vicissitudes diverses, des critiques
philosophiques et des exagérations mystiques, mais dont le
fond est éminemment traditionnel et cottcetit Aussi M.
(:
dans ses explications, fait-il toujours une place
prépondé-
rante au principe social, u la signincatioa sociale des rites et
des croyances.
:Ë3 t.'AS?.)!)!<"(:)tt).ttt.t~t'H. ))!?

(ht ))cpeut anatyser un tel ouvrage. Noua nous conteoterons


de choisir. parmi les faits qui doivent appeler t'atteMtio)nh'<
ttteoriciens, ceux on tes documents chinois apportent des
tumi''res nouvettes. ttanscct expose, nous nous permettrons de
ue pas suivre toujours le plan de fauteur afin d'éviter des
redits qu'un ordre ditterent lui mU epar{{'tc'es.

1. /(<<<');/t«)t'f'tt/M.–fresque tout serait il citer. Le mourant


est ptace sur un lit spt'cia). ait lititieti du ititti de ta tnaisun
les parcats sont présents. Uesla tnort, on crie à ta mort <p.) ) `,
ou ouvre la fenêtre < cotntncen certaines parties de t Huropo) i
et les femmes iaveut te corps. L'eau, comme les cendres ~u'on
mettra toutùt'tteure dans te eercucit, est recueillie cttex tes
voisins c'est, sans doute, nu acte de conununion coudoiL'M-
toire. Ut) met Acôte du cadavre une tumière afin de le proté-
ger contre les principes obscurs fp. ;H, note). t)e omnbreust's
l'êtes déterminent tes vêtements fille te mort doit porter, tes
objets qui doivent être mis dans ta bière. L'ensevetissctnt'ut
une tois accompli,des moines bouddhistes viennent et. a t'aide
de siteritiees tp. au mort et de formutes ma~i'tnes, rap-
pellent t'ameet ta concentrent dans une tabtette provisoire'm
elle va résider jusfju a ta confection de ta tabtette définitive
C'est a ce moment,que parents et mnis hrutent devant le mur)
des quantités de monnaie fictive eu papier cette )nonu.)ie
était autrefois récite et le rite avait pour objet d'enfouir le
mort avec sa fortune. Hntin la maison est puritiee par des
exorcistes ~p. H'T, Ceta fait, ta famitte peut sarder le
mort cbex elle jusqu'au jour marque par t'astroto~ue ])our
t'enterrement. MOne, autrefois, dans les famittes de rat)~
etevc. te mort était conserv u ta maison et t'heritier lui pn'-
sentait uneoffrande matin et soir <p. ) t~.
Vient i'eutcrt'ement. Le eercucit, t}ui est censMdat~ereux à
manier pour des raisons magiques, passe le seuil, tes pieds <*n
avant, au milieu d'adorations et de sacrifices ~p. )K!, t9H\.Le
cortège se forme. t':n avant, des musiciens pou)' écarter tes
mauvais esprits; puis, daus le metno ttnt. une ima~e du dieu
AW<(f«''f< ~«/'w<f''~p. ))!()' te rapprochement s'impose avec
les coutumes européennes. Le corps suit, avec une âme qu'il
contient encore <i7u-~); derrière, le pavillon provisoire ou se
trouve t'amc antérieurement extraite, et que portent tes con-
ducteurs du deuil. Le corps une fois dépose dans lit fosse ~qui
a etc l'objet, d'une tustration~. on sacrifie un coq btanc 'p. :!i t
A't.U.Y<):<.
– t:)).)VAX(:K<
KT)t)T)!<
).'r\j;)tU))){<
~'i:'t)))fnitnnt))'<fn)')ftt')«Cf)i!nf!tut)ttf))AnAt~nt.mtM.t..
et 6tt!v.~ u tu fois pour écarter tes esprits des ténèbres et pour
mire entre)'avec le sa))f;nte du mort dans h) tablette pro.
visoirequi est ramenée processionnettementa ht maison.Cette
eéretnonie est proprement le retour de t âme.
Xousrattachnns. contrairement il t'ordre suivi par M.H.
tes sacrifices funéraires à t'enterrement. Il y ))eu eu Chin~
connue presque pin-tout, un enterrement du mort avec tous
ses objets mobiliers, des esctaves, des amis, d ordinaire vas.
sauxdudefnnt'p.~ti.Mitisityasurtouttesftcriftcedcta
veuve.Sans doute, quand il est opère par le feu,ce saeritice
est de date récente et d'origine hindoue. Ahtisle suicide de la
femme sm' ta tombe de son mari ou sa pendaison publique
(p. '!tK) sont }ttori(ies par une multitude de teneudes, rentes
par les lois et honores par les empereurs et le peuple. Quand
il n'y avait pas suicide, la veuve fou )a fiancée) devait rester
veuve toute sa vie (p. 744, '?~ tout au moins, le mariage iut
est interdit avant vin~t.sept mois (p. <!)3.7(!n). Hn tout cas,
un Houveau mariage )a déconsidère. Souvent, par atténuation
de ce sacrifice. i:t femme va ttahiter sur le tombeau de son
mari <p.7t*4,KO). Pour la metne raison, et par suite d'une
vigoureuse reaction des moraiistes contre ces dit:)pi((ations
excessives, les objets ou èh'es sacrifies ont été, dans bien dt's
cas, remplaces par des simulacres de toutes sortes: cepen-
dant ces rites survivent avec uue remarquable intégrité daus
les classes moyennes.
C'est aussi punui les rites funéraires que nous Mn~er'ms tes
prescriptions rotatives au deuil que M. (:. rattache ass<'xarbi-
trairement a t'etude (tu tombeauOn,et). C O'apres tes docu.
ments chinois, dont ~1.U. suit ici t'expitcation. les pratiques
du deuit reposeraient surce principe gênera) que les survivants
doivent tout abnndonuer au défunt, comme ie fils est tenu de
tout céder à sou père, si celui-ci t'exige. Le deuil serait ainsi
uu tribut plus complet, paye au mort les vêtements de deuil,
la suppression (les ornements viendraient de ce qu'autrefois
tous les vêtements de la famille étaient donnes au mort. et tes
huttes de deuil, où se réfugient encore les mandarins qui
viennent de perdre leurs parents, seraient un reste (le t':)t).
cienne coutume qui voûtait que la maison fut abandonnée au
mort. Dans ce dernier cas, l'explication est exacte; mais elle
ne saurait vatoh' pour ta plupart des prescriptions qui con-
cernent le deuil, pour tes multiples interdictions qui pèsent
sur lit famille, ie jeune, la défense de toucher au patrimoine.
~t ).X)':K<"(:)ut.t'UH~t:
de vaquer aux uttait'es (p. GtM)durant ta période du grand
deuil, de faire tle ht musique, d avoir des rapports sexuels (et,
dans le cas de ta femme, de sortir du ctan pour se marier
p. t'Ot", de se nettoyer ta tête pendant cent jours 'Sut, «UKj,
obti;j:atiou do ne prendre que certains atiments détermines
(p. 49~ Toutes ces rentes reposent sur un principe d'absti-
nence d'onaciation ()t)ivient tui-memede lit situation reli-
gieuse très spéciale uu les gens sont places par ta mort d'uu
des tours.

tt. <<)Mf~«'<. Signalons d'ubm'd le caractère ancrât


dtt.tous les rites qui cottccnn'nt le mort ils sont strictftm'ut
obtigittoires. S'ils sont n~ti~'s, il est t'csutte les ptus tpt't'ibtes
dangers pour l'individu, lit farniHe t't ntéme t'Htat {p. U)~;
aussi rËtat subveutionuc-t-i) des sot'K'K's qui ont pour but
d'aider les j)auv)'es u observer les n'êtes le mieux possible.
J) autre part, h) te~isiature coucernaut les tombes est CMeore
très sévère.
i'uur )e tombeau tui mexK',quand des raisons économiques
u'oHigeut pas la fa!nit)e a le htire te ptus simple possible,
il a une (onnequi dit son origine. C'est un caveau qui rappette
exactement i'aucieunc hutte des primitives populations )tu
viates de )a Chine (p. 3~, 374 et tette en est reeHetnent
l'origine. Les parents abandonnaient ta hutte au patriarche
défunt et tes fastueux mausolées impériaux sont simplement
cette atx'ieunc maison du mort, (lui a fructifié chemin faisant..
M.(!. retrace remarquabiemeut cette évolution, Il nous
montre comment le mort. dépose au fond de sa maison funô-
rait'e, attire u lui un respect, un cuite qui vont en se déve-
loppant; comment, pour lui présenter tes onraudes qui
servent a sa nourriture, un aulel s'ajoute au tombeau
tp. :M4, ~)('i; comment tes mausolées finissent par devenir
dans certains cas 'tombes des empereurs), de véritables
temples, avec leurs fours, tours chambres pour se déshabiller,
leurs troupeaux qui fournissent te tait des otfrandes 'p. U!t8,
t~ des garnisons pour pt'otejter tout ce matériel. Nais
tout cela suppose que le mort reste présent et vivant dans
le tombeau. Cette vie, il faut l'assurer. Pourceta, une tabtette
commemorative. portant te nom du mort, fixe t'amo auprès
de la tombe. Pour cette même raison, des arbres toujours verts
sont piaulés près de la tabiette pour prévenir ta putréfaction
du corps et maintenir tame fixée ~p. ~S,H*0)et même, dans
AS.U.t'SE- – t;)M<tAXt:KSKT )UT< Ft'X)!MA)HKS 23!}

H)a<)m Hc<t)ntt)!f!n..t.n.))~/n
certains cas, ils s'identifient avec elle (p. <*)
Ht, f~Ott~
t~, 9tt).–
Un dernier trait a noter, c'est le caractère familial de la
sépulture le mort est enterre au milieu des siens. Aussi
est-ce ta grande préoccupation du Chinois qui émigré do se
faire enterrer dans sou vittagc, dans su famille. L'unité du
elau et de lit famille se poursuit au delà de la mort (p. 83S).

tïï. Cro~ttvx mM<'<H«<tf <« Mo~'t. – M. G. parle, assez


improprement selon nous, d'une doctrine de la résurrection.
En réalité, le Chinois croit non a une renaissance, au sens
chrétien ou bouddhique, mais à une simple continuation do
lu vie de t'ame. La mort, c'est l'abandon du corps par l'âme
qui continue à vivre. C'est pourquoi, quand les parents crient
le nom du défunt, c'est pour rappeler t'ame de ta aussi les
délais pour lit mise en bière c'est qu'on attend le retour pos-
sibte de l'âme (p. Hf:). – A partir de l'enterrement, l'esprit
du mort a, d'ailleurs, une vie double, II y a une âme fixée a
la maison et c'est ù elle que s'adresse le cutte des ancêtres que
M. G. étudiera dans le volume prochain il y a en secondtien,
i'ame fixée dans le tombeau. L'existence de ta dernière âme
est ''traitement tice a cette du corps. Aussi les rites qui la con-
servent sont-ils ambigus ils ont pour but aussi bien le
corps
que l'alme. Ils ont surtout pour objet de mettre le corps en
contact avec des choses bonnes, depositrices du principe de
vie (bois d'arbres toujours verts, pierres précieuses, etc..
Mais ce qu'il y a de plus remarquable, c'est l'étroite solida-
rité qui unit tous ces rites à lit vie de la famille l'accomplis-
sement de tous les devoirs funéraires se répercute. en suc.
cès, en bonheur dans ta carrière des survivants. Si le mort est
enterré un jour favorable, a un endroit favorable, où souillent
les vents fertilisants, toute la familte prospère c'est le prin-
cipe du /«M~7oft (p. 338, 9H, !m, 930, !~). Les exagéra.
lions de ce système sont devenues une des plaies de lit civili-
sation chinoise car à la moindre atteration materieUe qui se
produit dans le voisinage du mort, le bien-être de t'ame est
compromis et c'est une catastrophe pour les vivants. La vie
des morts encombre cette des vivants. – A noter les rapports
qui unissent ta végétation et les esprits des morts (Cf. p. 543
sur t'nncétre du ctan;.

tV. Signalons enfin brièvement deux faits qui intéressent


plutôt la sociologie de la famille. Commeles rites funéraires
E.XmKMttM.– Année socM).,Hi!M. <6
~0 t.xxti)is()mtt).fM:)~)'K.t<~
sout etroitement
soot ttt-uitcniGttttK's
tics ail ta structure
stt'uetut-c de ta
Ju {amin
famitte, ils t'ex-
priment. Les degrés du deuil suivent tes degrés de parente.
C'est ainsi que (M r~s du deuil manifestent te caractère
patriarcat df ccHe urp)uis:ttion. Hm'Uct. anue porte le dpui!
que p')U)-un petit ttombrude pitt-cnts tnMto'uets. particu)i6re-
)nent procttcs. t'ui~ un j~'ut vuh- que t'ctHudue de ta hunitte
est ttf)imit.c pin-ht p~ucc de t'ificutt-t !:) comotmtitut' de
t'habitât. Ëttfit)les rites funo'uit'es, tout en dcrmmt des reta-
tious dotm.Mif)u<i,rei~issent sur cttcs
i'itnportauce ~u'y
attache le Chinois couture um! veritabte prcdoxunitnce fami-
tiate au cotttinuatfur des rites o et occasiomto de uom-
breust's adoptions. – Eu second Heu, uu a
souvent t-onarquë
le caractère patriarcat de t'ot~anisation Modateet do t'admi.
nistration en Ctdac nuttc part, it ne ressurt mieux
que daus
tes rite': du deuit.ou te vassal porte le deuil de son nmttre et
tous tes sujets cetui 'te t emperem' p. ~<N. ;}M, (M8).
Ou con)pr<'udr:tsaus peine que nous nous
dispensions de
toute objection de défait à cet ensemble important de theodes
et d'interpretatioxs.

G. MASPËRO. – La, t&bte d'offp&ndes des tombea-ux


Egyptiens. /<ff. A~.(<< <-e~ t897. vot. XXXV p '~a et
suh' XXXVt,p. )-tH.
~tude très importante sur ta vertu
manque de ta prière
au mort; explique quel pouvoirnutritif avait
tareprescDttttion,
sur la tabte d'oth'andc, de la nourriture donuee au défunt
dans sa tombe. M.M

Y. COLTES E~ CÉXËHAL, pn-S SPf:C)At.)!MKST AGRAtRRS

t'arMH. )tC)tK))HtM, umKXTet MAUSS

JEAXSMIRXOV etPA);L
BOYRR. Les popolations anaoises
des bassins de la Volgaet de la Ka.m&.– Ktudes(t'cth-
nosrHptnchistorique.Premièrepartie. Traduitdu russe et
revu par PauiDoyer.-Paris, Leroux, !??.
np.tx.
48ë gd. iu.S".
Cesonttes populations(inuoisesdela
Votgaquisont seules
étudies dans cet ouvragedont ta secoudopartie est sous
·
.\S\LY!tK- – t.t'f.'tH-;KXUKXÉtm. 2Ï7

presse Httes comprennent deux groupes distinct). tesfche-


r6)))issc8et les Mordvex.Le territoire tcttérétnissccouvre sur
tes deux rives de la Vol~a une surface de MOmittes carres,
avec un peu plus de ISu villages et environ ~SOOt))) individus
des deux sexes. Les Mordves sout encore plus nombreux;
il y en a près d'un mittion. L'un et l'autre peuple sont d'ori-
gine fiuuoise; après avoir subi successivement l'iufluenco
turque 'par l'intermédiaire des Hut~ares-, puis ladominatiou
dosTatars, ils ont et<~conquis par les Musses.Maista russifi-
cation n'en est pas encore très avancée; les nxeurs pt-hni-
tives sont restées presque intactes là mente où, en appa-
rence, le ehristianisme s'est etabti, le vieux paganistne sur-
vit enre:tiit6sous la lettre des croyances et des pratiques chré-
tiennes. Ces deux sociétés onrent donc un terrain de choix
pour l'observation sueioto~iquc. L'auteur, M. Stuimov, no
s'est pas couleulé de réunir toutes les études de détail dont
ces peuplades out été t'objet pour eu faire ta syntlièse il a
visité lui mêmetes pays dont it .nous parte. Les documents
qu'il nous présente sont donc d'uue ~ande valeur. Malheu-
reusement, it ne parait être qu'imparhtitetneut au courant de
l'état où se trouve netuettement t'ethno~raphie comparée
pour ce qui concerne le droit et surtout ta religion. t) y a des
faits qu'il voit a travers des theones aujourd'hui abandon-
nées, d'autres dont il n'aperçoit pas toute la signification
parce qu'il BemMeignorer les résultats auxquels ou e'.t pro-
visoirement arrivé touchant tes questions qu'ils concernent.
De plus, les renseignements qui nous sont fournis ne sont
pas classes de manière à nous donner des impressions d'en-
semble. Mais ils uo laissent pas d avoir par eux-mêmes un
grand intérêt.
Ces renseignements se rapportent les uns à l'organisation do
la famille, les autresaux pratiques religieuses et auxcroyauces
populaires. Nous analyserons plus loin ce qui concerne la
famille; nous détachons ici ce qui regarde la religion.
D'intéressants détails nous sont. donnes sur les rites mor-
tuaires (p. 137 et 3S7-M6~.On y voit clairement que le but
principal de ces rites est de consommer, aussi complètement
que possible, la séparation du mort~et. de tout ce (lui a touché
au mort) d'avec les survivants. En vertu du caractère magi-
que dont il est investi par le fait de son décès, il y a en lui
une vertu attractive qui risque d'entraîner dans l'autre monde
tout ce qui passe dans sa sphère d'action et lesobjets qui ont
M8 ).'ASXKKSOt:)f)).t't.t<t'K.t!M

été en contact avec lui, surtout après sa mort, ont lu mémo


propriété, quoique moinsintense. Toustes cfïorts tendent doue
a l'isoler, faire un vide entre lui et les autres êtres. Onse pro-
tège contre tui 'p. !Mt). Mais cette attitude ne dure que qua-
rante jours c'est la période dedeui). i'ass~ ce délai, te mort
devient bienfaisant et on le sollicite même a venir se meieràà
la vie des siens. On fait de grands banquets auxquels it est
censé prendre part, représente par un figurant ou, sinmie-
ment, par ses habits ~p.M et 3(!(!. Primitivement, c'est te
cimetière qui était regarde comme le domicile des morts.
Mais tes'1'citeremisses se sont eieves &)a notion d'un autre
monde qui comprend un paradis de tmniere et un abitne de
ténèbres. Al'origine, c'était la chance qui décidait du compar-
timent ditos iequei les morts étaient im.'orpores <p. i~-tK);.
Le culte des morts a fini par se rattacher etroitement a la
retigiuu des dieux c'est ainsi que tes fêtes conunemoratives
des morts coïncident très souvent avec tes grandes fêtes reli-
gieuses (p. i4S et 3~ Quant a cette religion eUe-nteme,
it paratt bien, d'après les faits rapportes, qu'eite est essen-
tiettement, dans ses assises premières, agraire et pastorale.
Les fêtes, en etïet, se rapportent aux principales phases de la
vie agricole~). ))'<3etMuet suiv.). Onsignate même des usages
qui rappellent de près les cérémonies, si connues depuis
Mannhardt, par tesqueites on ceiebre vers le printemps la
fin de la végétation de l'année précédente et lit venue de la
végétation nouvelle fp. !~9!. Les dieux n'ont pas, d'ailleurs,
des fonctions très précises, pour la p)up:u't ce sont des forces
redoutables qui, suivant !a manière dont elles s'exercent,
peuvent faire beaucoup de bien on beaucoup de mal, mais
qui n'ont pas de t'Aie bien défini (p. )t!9). Sous cette reli-
gion agraire, on trouve aussi chez les Tcberemisses un cuite
des pierres qui parait avoir reçu un certain dévcloppement
(p. t57).
Quant au ritue), il consiste essentiellement en sacrifices.
La prière ne s'est pas encore détachée du sacrifice; elle n'en
est que le prélude et i'accomptissemcnt (v. ua texte de prière
p. ffiO-fr~. D'après l'auteur, a l'origine, la victime aurait cte
tout entière ofïerteaudieu et ce ne serait que plus tard qucies
fidèles auraient été admis à en prendre leur part (p. n<
mais !'hypothese est contredite par ce fait que tous les
grands sacrifices sont, en même temps, des banquets eot*
lectifs. C'est donc que, de tout temps, le sacrifiant et sa
tX.\t.Y-t~. – CH.TH- KS t.HXKM\). ~29

tamiUe recevaient certains morceaux de la t.'e(e immolée.


ce qu'on suit aujourd'hui sur les origines et la
fonction du sacritico ne permet pas de supposer qu'il y ait eu
un peuple où, dans le principe, lit victime <-tattréservée tout
entiëreàta divinité.
Les règles relatives au sacrifice raient minutieuses et de-
vaient être strictesmt'ntobservées. Aussietait-it nécessaire de
recourir a un sacrificateur professionnel. Ce M'était pas un
prêtre proprement dit, mais simplement un homme expert
dans le rituel ;'on le choisit généralement parmi les vieillards.
Mais il n'a pas de fonctions permanentes, il faut qu'à chaque
sarittce et pour chaque dieu sou mandat lui soit renouvelé
~p.183 et M7). tt est très remart(uabte que ce rôle soit, dans
bien des cas, devotu en principe il une femme; c'est du moins
ce qui arrivait chez tesMordvcs <p. ~-4~). Quaut au mate-
riel du culte, la simplicité en est extrême, Puint d'idoles, point
de temples. C'était autrefois dans tes forets, que se (aisaieut
tes sacrit)ces; aujourd'hui, c'est dans des bosquets isoles. Une
clairière, des poteaux pour attacher les victimes ou y sus-
pendre leurs depouittes une (ois qu'elles sont immolées, un
foyer pour cuire la viande, un état pourta débiter, et c'est tout
~.t80et437etsuiv.
On trouve en outre dans ce livre d'assez nombreux
mythes
sur ta vie, sur ta mort, surta genèse des phénomènesnaturels,
sur la manière dont les hommes apprirent l'existence des
dieux, etc. Nous ne pouvons qu'en mentionner l'existence. H
y a pourtant une de ces conceptions populaires qui mérite
d'être uotee c'est ln manière dont les dieux sont classés.
Cheztes Tchcremisses, ils sont repartis eu cinq catégories la
première comprend les divinités mères ta seconde, tes
grands-pères et des grands-mères ta troisième, les maîtres
fit n'y en a que deux); lit quatrième, les rois ta cinquième,
les dieux proprement dits (p. tM-tG:);. Ces échelons divers
correspondent a des générations successives et )a série com-
plète représente l'ordre dans lequel ces diuercutes divinités
sont nées. Mest à remarquer à ce sujet que certains Mordvcs
manifestent plusde respect pour les dieux-mères que pour les
dieux-pères (p. 34~. Le fait doit être rapproche des privilèges
religieux qui sont faits parfois à la femme. K t).

J.-C. FHAZER. – Pausanias's description of Groece


(Transtatcd witu commentary by). (P«tMaH«M.ï'<-«(/t«;-
330 t.x.\H)i<)(:Kn.t"it~tH.tMS

– Loudon Mactnittitu, t8U8,


~OK (fff<-<'(~«w<'<t~f<t'.t.;
VI voiuntps.in-Ciit-.st.

Depuis h) j)ubiicatioa du <;f)~/< ~x<j)/<eu )8<)t),M. Fraxer,


que l'on savait dfjahet~ni.;te autant qu'ethnotoitue. s'est
occupe a reunir tes etements du commentaire de Pausanias
qu'il vient de pubtier ennn cette année. L'édifice est cottsi.
derabte et tes tnateriaux sont abondants.La traduction occupe
le premier votume ~pp. t-MOt. Le commentaire remptit
quatre votâmes ~t. tt. pp. S8~ t. i!t, pp. t. t\ pp. 44'
t. V, pp. (K~. Le Yt votume compreud deux index, t'uu
pour la tr:)ductioH;pp. t-!7t Fautre pour ieecmtucntaire
(pp. )7~-t: et )0c:t)'tps. Le texte adopte };t'nera)en)ent par
M. Ffaxo' est <c)ui de Schubart il ae s'est pas interdit de le
corriger et il u fuit suivre ta traduction d'mt certain nootbre
de notes critiques t. L pp. ~C)-U! L'ouvrage coannence
par uue intruduction copieuse ixm-xcv)~,où M. r'raxer étu-
die et dilate toutes les questions retative~ au livre et a fau-
teur, la date de t'ouvra~, son but et son plan, tes preoccu.
patiuns de t'ausanias, ses préférences et son caractère; bien
que M. Ft'Mer ait quoique tendresse pour ce livre qui t'a si
touj~tentp~occupe, it n'est pas eutraine à eu surfaire le
mérite; ce n'est pas autre chose qu'une sorte de ~w/<
antique, méthodique et cotnntndc; fauteur est un brave
homme, dont t'intetti~cnee ne dépasse pas beaucoup la
moyenne peut-être est-i) superflu de chercher, comme le fait
M. f'rftzer. s'i) avaitdn jjont en religion, il est bien pensant,
pieux, orthodoxe, sunisiuntnent superstitieux, superticiette-
meut ectaire assex critique pour ne plus comprendre et
pour vouloir interpréter de travers certains usages et certains
mythes honnête homme avant tout, suivant ttdetcment ses
auteurs ou metne les copiant, et décrivant exactement ce qu'il
a vu; en somme, digne de foi. Xuus croyons qu'it est inutile
de se demander avec Uo'ckb et M. r'raxer, s'ii u'a pas imite
le styt''d'Hes''sias; son styie laborieux, ptat et tn<f!t!, doit
lui être personnel; c'est celui d'un homme sans talent qui
cherche a écrire.
Xons voûtons dire tout de suite quel bien nous pensons du
trayait (h; )t. Fraxcr, pour avoir la liberté de faire ensuite
quelques n-serves. Les quatre votumes de notes, ,;race aux
index qui tes accompagnent, tonnent une véritable encyclo-
pédie. Ce sera pour les sociologues un répertoire commode
AX.thYSK: – CCLTE-! )"i O~ÉHAt. 381

de l'antiquité grecque, ectairce par t'ethnotogie. Le texte do


Pousanias est déjà put' tui-momc une revue assex eomptëte
et suntsamment précise des antiquités rctigieusea de taGrëce.
M. t''raxera pris ta peine, dans son introduction,d'eu Indiquer
~'intérêt 'p xxvt). ti y signale quctqufs.nnsdes rites les plus
remurquabtes qui nous sout connus par Pausanias et donne
ensuit'' une ass<'x tondue ('numération des coutumes et
croyances superstitieuses qu'il si{;nate, puis des fcucndes et
des c'mtes (p. x~'t-xxx'. Le connnentan'e corrige te texte et
l'enrichit sinsuHet'emt'nt. Le principal soin do M. t-'raxer, et il
le dit en tête de sa préface, est de (tonner une jointure de la
Grèce ptus compietc et plus exacte que celle de sun auteur.
Pausunius tn,)!i.~}; prétend par exempte que les LacedeutO*'
niens seuls sacrifiaient des ctiiensa ttera: ~t. Fraxer t'appette
que ta dccsse reM'vait des s.tt'ri)ices spmutab)essurt'<:t'opote
de ~orinttte <))')tea n, !t, < voità le type d'une partie du
commentaire. Le ptus souvent, M. h't'axerrapproche des faits
décrits par Pausaoias ceux que lui fournit sa très grande
conxaissancf de t'ethno~raphic; il joint quo)<mefoisa une
assez riche cotiection de citations et d'exemptes une bibtio-
grapttie ctfttdne. Prenons au ttasard quelques notes dans ces
quatre volumes. A propos du culte de Uamia et d Auxesia
(t. HI, p. :?<!), qui furent, seton ta te~nde, tapideesdans une
sédition a Trcxene, M. t''raxer nous donne de très abondants
rpusei~nonents sur tes combats rituels des fêtes agraires.
Plus toin, ta description de t'imite cnct)a!ne<' dHnyatios
(t'aus. tn, t?<), nous vaut un expose des hypothèses par les-
quettes on a tente d'expliquer cette coutume d'enchaincr la
statue des dieux des liens les empêchaient tantôt d'aban-
donner leurs adorateurs, tantôt de leur nuire. Une série
d'exemples choisis parmi tes traditions mélanésiennes (t. IV,
p. 380) expliquent la défense de mander des grenades dans le
tcmpte de Lycosoura <nn, 3~,7) ce sont des exemples de la
croyance à t'emcacitu de la communion les vivants qui par-
tagent la nourriture des morts, partaient leur sort. – Au
t. L p. MU,on trouve n propos de l'histoire d'Aicathoua une
tonjîue bibliographie des contes oft te ht'ros v.tinqufur d'un
monstre confond tes rivaux qui vt'utfnt s'nttribut')- sa victoire.
A la tegende de ta purification d'Apotton après le meurtre de
Typtmu, M. Fraxer atouto (toux pa~'s d'exemptes dt's rites de
ta propitiation des t~etes tnees à la chasse et des victimes
sacrinctettes (t. Ht. p. !t4 sq.). Les ptaisantencs des-<x(
233 ).tX\KH.<t)<:).tt.'Ki)~t
K.tX!'«
au passage du Cfphise, dans la procession des Ëteusinies, sont
rangées dans uo groupe de rites un l'injure parait être con-
sidérée comme un moyend'attirer ta bonne fortune ou comme
un propttytactiquedu mauvais utit. M. Frazer hit une étude
generate de lu responsabilité juridique des auimaux et des
objets ioanimes pour ittustret' le texte de PauMttias sur te
~o/fHt«'MM(t. Ht, p. ~0). ti ftudie, A propos de ta maladie
des filles de Pandaree, ta croyance à la possession par les
animaux sa note résume un article de Hosciter pubtM dans
les .tMff««/~«~<'«f~~ ~M. /t. ('<««('.(<. k. ~<t~. C<<('«.
< <('<.<<)S''u, p. ~M. Nous signatons dans le tome p. ~7
sq.. une excellente bibtiograpttie des oi!randeset des sacri-
fices tuneraires. Le déguisement d'Achitie il Scyros (t, ~6)
et en K')e)'.)t ff déguisement des sexes se t'attache à j'eu-
sembte des pratiques destinées a écarter le mauvais mil.
Une petite monographie du sacrifice expiatoire du doigt
commente lu I~eude dudoi~t d'Orestc (tv, 3~ ~7). Dans la
question de la personnification des noms divius, M. t''t'axer
prend une position directement opposée a cette de M. Usener
(t. H, p. t)8. i)')), il croit que les dieux tocaux ont été iden-
tifies aux grands dieux, et il nie que les epithëtes des grands
dieux aient formé des dieux tocaux quant à nous, nous
croyons tes deuxthéories également vraies.
Quelle que soit la ricnessedu commentaire de M. Frazer, il
oure pourtant des lacunes. Ainsi l'on n'y trouve rien sur la
mort de Tiresias, noyé dans la source Tilplmse «x, 33, t).
L'ae longue note archeotogitme sur Hrauron n'est suivie d'au-
cune explication sur ie culte de ce sanctuaire (t. l, p. 448).
En gênerai, bien que M. Fraxer ne soit pas speciatemeat
archéologue, le commentaire .trchcotogique, epigraph~ue,
géographique du texte de Pausanias est très développé et
parait fort bien fait. it semble que le commeHtah'e des rites
soit plus écourté. En tous cas, il est moins méthodique; il
n'y a quelquefois qu'un rapport lointain entre le texte et les
faits qui en sont rapproches. Par exemple (t. V, p. !!7). les
habitants de Tithorea essayent de voter de ta terre au tombeau
d'Amphion et de Xethos dans la campagne (te Thebes s'ils y
réussissent, leurs champs sont fertiles et ceux des Thehaios
dépérissent pourquoi M. Frazer citc-t-it ta loi des XH Tables,
les peines qu'elle prescrit contre tes sorciers qui détournent la
récolte de leurs voisins et l'histoire du jugement do C. Furius
Cresimus ? tt s'agit ici d'un dieu agraire dout ta présence
AX.U.MKS. – CH.TM HX ti)i!i~M.U. 233

rend )a terre fertile <t. Ht, p. Lit procession des enfants


de Corintuc qui rangent de ta rivière Sytitas les idotes
d'Apottou et d'Artemis, n'a rien de commun avec les
p/t~xft d'Athènes qui commémorent le départ de Thésée pour
h Crète. Pausauias (x, M,:) raconte que testtabitants de Ly-
coreia, iursdudctugede Deopattott, s'ctiticnt rffu~iessurht
hauteur, gtndes par tesanitnuux sauvées; ce trait n'a rien
de commun, selon nous, avec les tègendes qui attribuent a
des animaux t'indicationde l'emplacement de certaines villes.
Nous ne comprenons pas pourquoi M. Fraxer (t. Y, p. 40t} a
rapproche les sauts des A~MtXtM Mcn'< près de Magnésie des
précipitations annueUes de Leucade.
M. Fraxer a bien fait d'ajouter a son premier index, un
index spécial pour son commentaire; il peut permettre de
réunir les renseignements cpars.
Ou aurait tort de reprocher au travail (te M. blazer de ue
pas apporter de contribution u i'etude théorique des faits. Son
auteur ne se proposai) pas cet objet. Su tacite, dit-il, s'est
bornée & réunir sous une forme commode des matériaux
abondants, mais dispersés, Il se met ù ia portée du pubUc, il
veut mêmeque son livre serve à d'autres qu'à des savants de
profession. Nouscroyons qu'il sera pour les soeioio~ueset los
ethnologues un répertoire précieux et uous espérons que
t'attrait des rapprochements que )t. Frazer fait continuelle-
ment entre les rites grecs et ceux des peuples barbares et
sauvages gagnera quelques heHenistesa ces études compara-
tives. H. li.

FEWKES (J~sE w.\t.T6K). – Tusayan Snake Ceremomies (C~'c-


MteMt'M /n<<t'<'M<
<'<)t)co't)att<<ei:<')'~eM<c/tf:~ t0° Atmua)
7'<Mf('/«tM).
Mcport ofËth)M!of!y,Wa:,)ttt~tou, i8~. p. ~0~-3):
t.m)t'm'.n:)it t'-hx))~)')'<~t''n)t)n'nt h's jY'tt'sdu 't'j'cnt ctx'x les
!nJi''n'; 'te \))))i; il nous (toum- ccHe fuis les tcsuhuts (h' .<~n
eu')U't'' <)ans tn'is autr~ t'otooics iottx-tox's du \t'i';ina~ t.tude
est t'cnt:))'<juah)''de bon)))' fui, de pt~cisiot), (te ~Atct~. m)t' est &
lire pour t)uic<)M<)Ut' refuse tle '-mh' a t'x'<'t)<-nt- dt' o-ttttins
ducum'-uts f'Hm<rap))i'tU''s ph')t~m)dti''s, tt'?s';)iptit)t)s sfht'-xM-
tit))f<, ptaos, dah" ))'')) ))' UHmqm-~.tuf )< tt'xtc des )ut)''t'es).
Cumhict) pa~)tst'('ns<')j!)n'jm'nts ne sut'pfmcnt-its pits (es paun'cs
tndicati'xts <tueanus avous sot- cotams ctthcs focaux de !.t t.t-f'cc 1
Ces ct'-t'etnMtiMont )i<'u tht Moût (-))fs dtn'cut (')usieu)A jours.
Elles sont a~comptie~conjMUt~mcut par dt:ux confines, cette du
2<i4 ).'AXXKK t!t9<
SO(:ï'<t.O(!CË.

serj'e))t''tc.-n"d.')':u)ti)"p'))n't-stpa',[w'.<)b)t'd''h.)t<t'i)'eici
d:m'it~nt't.'t))-c"f)t['t'i)'t-))t~h'i,dM)))~ins.tc?'t~n)''nt'!C<Mn-

t)t-)'–.t.j.)U[()\i'<tt:)t'.t)uit,t(m'<f.tr)~utt)!rt's;K'r'un:))t<et

!<)')H~"t"[!dL')'.nt)i~'pt-Utttti)i('u!.<'[)'"UY<'))'A''«.K)'t'))'')'))'tm'c

d'~t'i<d'')U!tf<.d"))tr<'td''))h'h')).<t')'<h't":<'))ft)))))<').'tn-t')t'!H-

p"ntt)~t';ttim;t.'t-t'.).i"n.~ht:tiu.d:u)'-t.'dL-)'~t[)i('['ui-!m
suitdudt-t't<it't')~ur.<t~n~'d(t'r)~')tt.t~~pr'tr<<~<d''n\<nM-

rh'<t"(u't)''u).tuh.m-duK~i<'tch;m].t-n~tttt.j)-tt<'dessus dt't:t

f!U'iB~tC~))))t(.')UH)'t.t.')).~t!Ht.i)..Ki'i:)V''L'))"n~tt!
c)m<'t)))dt!)m'h)tn't'sdc)!)c«ttt'n'ti''dnst~')")ttn'oitd''ct'ttmnnnc
un~c<'<)'t'j!tit')''f't;t):ttt~t))tt-U'ntd:u).))M'h')t'OM

t<'s!~[K't'n~tit"d'nt-m<in.tn')'<)ut.'),))n).?;)Hm)<'i)ru).'d<:

t~f:t)it)'h'tw.u[)Y~):h'o)!uit''t't.-)'p<'nt'i'm')'u~hh'mntes
eU.'t<tm.'s'i.'tnt<'<t)rt;t.-)i..t-.()itJ,.<)''c.)))n-t'r;u'i(t<t't.j<un

mo!)~'nt~")<m'tt;)'h't)n'-)~n<~u[~tn'ntt;t\mtt).-<)n..ttt-t'ttux
()U.)'"ruiu-.().')'!)!'ri/n.

)).)'muut)vtti)-nt)u.'< c~t'r)n')t)it"if~n)t )h-trticd<'<)t~'s


:tgtiur.'s:)a<htr.'t):t.)U.'tt.)).)tt)i.'u.)~n~t'n'L-d.-<)..ath)U("i
qui )~t-<~t-,titn''nt'')t.))));t)')'<'u\t.<'))'dt-ttti)-'))''s(t)tt
;)um't)!H):tt.is.tH'tht)'i~t'it.j-,t.)u't'n(.):tthu'(!)a
{))un'.).'ttm)')uf.))ttt)'ht)')tVuht'!)))Htt'-t)! <'(' dt-)t.\<'rdn'st)''rit~s
St!ntp~u:')p''n)uti'n)~)t~.it)tti.))t'K'tHtStt:n)-.tr-)utt'f".par
suih-d.')'h'i;t)i~)id~-d.u\c"))t)'tit"–\uu'uh)!t)n-.)n<'ins
Vu)'i''t-t).t-d.)tts))'s)t\-)tu)h~<tjn'i)f.ti~U[-cMra''[;'tfrt;cuut
<tc'u-ft,<. ~.)).

\V.U.S)) Woj.uMs S.. – Curlosities of popular customs and of


rites. ceremoMies. observances and ansoeUaneous anti-
quities C'ff-f<Mt7'.s-f~'f'<i<~f<Mtf'.<~«)~t</f«'n'.<.
<'t;f.<,ce<'<'M~tt't'<,~<-
<t'<f.tcj.).u))th'<(.tt~'i))ti't)')~S,tut8.

Ma<)nf')uuh";f:ti)~)!<-ri)'u))tr;mj<)':)r.)r(t)'d)))):))"ti~tte.
Le tht')hi''nr~))t)~rt)t'ttti)'i!t':[itct!ntt:)i(t<'nombre

d'u~)~-s<'f.i''t"tUunt'ju'~)tn')U)'r.')i'ti'tH)~tit't'.t.t~i)tf()rtn:ttiuns
ont tm''a-x!;)'au')'))i')))'ut)~Ht eu faits
rt'tj<ti):tt''t<)'-)(".

an!:)ai'Untt(')m'p~m-):u)).)th't.ju.itn'x.t''ti)u(tt'.s:i)y't<)it,
pat't<'))t)'h'))~r'tt.)ttt<th').jni)').t)t)n<-t)t't-t!ti':mtj)''e.
–ir~;n'tit:uti'tt)~[)t))-s!ntir)).<.stt)-)..)))..j'r)'<'di's('t-n(h'cs

(p.t!.uh.m't''<t-uu))t)n.d'-t.t.\uf)~'h)i<tfu:))t')e

)i't'tt;)').ju.)).:tt;t.)h.t.~t'<t.-s<).-taS.-tit)tJ.-an.h-,)')'-tt:s
d' tn;u. ~h- 'tf. L'mttt'nr ))'' j.r.-h't)~. 't'!titt''u< s. oi :( ('tfe r~toptet
ni ;'< hif' une .~(nj. <tc ;)ttr<- a.'it'ft.-e.). At.

Ff).\x/. Ct'MOXT. – Les actes de saint Dasiua. ):ftt:<)' <). s .toa-


~'<'f« /<Ht«/t'Ht«!, (. X\t, <t)U~.

L~sacte~dc saint h:~ius qttc j'uMif M. Kumcnt t'onrnks~nt des


AX\t.ï!<t: – (;n,Tt:s KX OKXAHU. 235

renseignements int.cssunts sur la fa';on dont b-s troupes romainaa


de t)Utosto)U)nMtMesie cetebraient te~SaturnatM; elles cboisisMient
uu moi~etl'avance un)''«' de la fête. Apres quetquc-i jours Je ticeoce
o&te r'tt pouvait tout M'pf'rm''ttre, i) était sacrifit' à Saturne. Uasiut,
df.i~n<?par )'' sort pour 'tt'f roi des Saturnate! refusa ()c jouer le
rote et se pro'-tama ehretiun. t) fut tuis à tno<t te 20 novembre 3M.
M. Cumout h~-it'- &croire que le roi ait ett! McnfiM.H suppoM que
le tt'xtt' est ftmtif.
Sur lu Mft))e sujet, M. t'armentier a publié une étude tt~ns la
/{<);<'< /V«'t'<' (tti'J~. p. tM). Prenant conmte p~int <te d<!part
les m;)' ttc s:unt Dasius, il retUtit ~wt~ttes tem<m:oa~e~ <[Ui con-
Ot'mt'ut cetui de son autcUt'. A );: )'(< ttcii~t!X <');A~ie, ù J.t Mte
de tu-oous a tthode~, etc., le pet'smmage, que) ~u'U fut, qui jouait le
rûte de r~i ou de Krunos, ~tait sacriOe. U. H.

\KXD!.AX!). Jesus ala SaturaaMe)! Koenig-. Hermès, <898,


p. t'!i:.s<(.
M. Wendtand fait coonattre deux n'mvt'anx roi:' des Satnrnatcs. –
l'hiton, «f /'7ftr<-)fM6, t'ac~ute qu'at'at't'ivee d'A~tippa)a Atexandtie,
en ~8, le p<'ttpt<'.-ntttjmf dt~xi~t en roi t<'fou Karaba~. – M. Wend.
laud suppt'se quf J'~us fut traite en rci des Saturu:d''s il en trouve
la preuve dans le ceremoniat de la ttagettatiûn. H. H.

FttMMtM SKSS!OXS. – Somo Syrian Fotk.tore notes gathered


on mount Libanon. Futk.torc. t8'8, p. 1 sq<).
M. Fr..Se.<~ion-'si(!na)e te passage de ta ['r~pri~te la
pntpt'i'-t~ iodividm'ttc <t )t note ta survivance des habitudes de
traMti)et) cmtxnuM <p. a et e, p.-xticutioement dans la production
et le travait de lit soif). – tt mentionne les fêtes et les festins du
printemps, ta bénédiction des arbres et des champs par les prêtres
(p. 5;. La croyance au mauvais CL'i),les moyens de s'en garder ou
d'en puerir (amulettes, bijoux, charmes, etc., occupent un certain
nombre de j'aM'M.P. tu, M. S. signa)'; quelquessu''viv:)ue<-s du sacri-
lice. f. f. M..S. dounf un cxcMpte de lit p~istance d<x anciens
sanctuaires comme lieu de fêtes (t~ois sacn!de neyrout'. )t. tt.

A.-F. )'t-:tt.K):«G.– Der Kob~M in nordischer UeberUeferung


(/.<*A''jto~.<</«;)</t! <<'<t~)'<t'o)t X(;itsct).d. Yereios f.
~</(.'t)<<'foM'~f~.
\'o)k'kundt-, t8&8. p. <-2< et t30-tt7.
Etudie tes croyances danoises concernant teWysser qui correspond
au Koboid ~rmanique. C'ei-t t'esprit de la maisou. M. F. indique
tes services qu it rcud aux ~)M et mentionne les conditions aux-
quelles ces services <ont subordounc! On doit le Nourrir; ce qui
23G L'.tXX);KSO(:M!.()(itQn:.)89!

cstunrestedt'rancit-nMn't'if)c~'ai'<:sprit.dftat))aison(p.i36ct
suiv.).Ct't:uttt't~td'ait)('u)'s''Mtvt:tttou.iavct'('h)id''i'arbrcfatni)iat
(p. t3~ t.'t tH).– Les \\yss<;r unt u)~ c~xnmu)' i[s ~nt rivaux
les uns <h''iautre'! comme )t"-humain-
t.apr'cist<n~oi:aphi')ucdutravai)pnatt)t))tc«t('!avat<~u'.).es
mythok'uifs. tt'Att-a'tittf'ns "randinavps et !rmant'ntc.~ ont ~ti' trop
souv'ntconfundu'-s dan:: d<tt'avan.tuu)'"tt passait il cha'ptf ins-
tant d'une n'mar~ucphitotoHnju'-aux''sot'tt'd''Mythu)oj;i('<'mn-
par<?f, tout c<;fa d'um- t)):thn''t'<':tssf~ (tc-cousue.)( est heureux que
d'autres tt'n<.t:tnccsse fuisfnt jom'.

KEHtU~C. – Die Anbetung der Ringelaattor bel dem alten


Littauen, Samogiten. und Preussen (Le <-t<~<'
</f ~< ('ut</c«<w<!
cu</tt-)-t.).jbu.t.).XXtt.t~p.6:
Ce <;u)teest ttMtin' a a'-sun't- ).' )M)))tt'ut'dc la mai-on.

JË~Ë W.U.TEXFE\\ KHS.– Tusayan Katcinas (t5"' ,toM.~y. o/M-


//«)-. «/<t.t, tMT, p. StMtu.
KtuJ'' comparatit'f d'< c'utxonif's p:tt' )'queM< <). symbolisée,
chez les l'ueltlus, t'an-ivce tics c.-prits. C<'ux-cisont )cp)t''seHt<!spar
des hu)nt))t's dc~tti~ pot-tant ([f< tni)s()m's tKateinas;. Auatyse
tt't"iremanjuat'k' t~ cc~<itt-s~ui put k'nt au plus haut d(*j:)'c)f carac-
t&rc des t;uttcsa!t'ait'(;<dt'ta nature,<.)<'iap)uie et dt')a terre). L'ne
tentativ' pouf cxpti~u'r histot'i'tucmcttt te~ coocot'danccs et les
(tit'o'){c))c''sparait moins h<'))t')<c.

P. SAXTOtU. Ueber das Bauopter '.5«)' /<'Mc)'t'~t'<'</<-


coH~-Mf-
~MhXt.)tf.r.)-:thn~).,)M8,t,p.t.t.
Important''tttonnMr.'tphic du sacrifice faitat'uccaji'm de tacons-
tructi-Jtt d'mh' tuai~on. )-:tudif tt's funnt's et les u)')fts du sacrifice
(itumait). attitna), de inains de sc~; sc~priot'ipM et ~< fins (<'n tant
que sacrifie' en tant <)n' Muycn d'ac<ju<?rirun P'ipt'it projeteur,
p. 32, en tant 'lue chat'tnf: magique en tant que sacritice expia-
toir<').

J.-D.-E. SCtn)):);rx. Das PaMgfest in China (La </« /<)AoM<'


M C/«/«; tntcrn. Arch. f. Kthn., t8*'S, )t, p. 72 ft suiv.

li. WKtXHOt.t).– Die Verehrung der Quellen in DeutscMand


(~M< d. A'~f. /'<-f)M..tt«< <<.MM<.J. ~<M), tM8. /.e cxMc
<tM~ff<'<'Mftt ~fMf~XC.
Fort important.
AXAt.Y~.–MYT))K-).&:t!'<UK.(;u<n'.tXt:K<)''M't't.«))H< 237

– Kneoht Rupreoht und ae!oe QemoMea.Rruben.


WEJKECK.
chM)'!mtem-,t8UH.p.SC,m.8~
ns'i)ni~tt'uudt'c(".pc)'s())i))!nt')iMur'(H'<'tt))n't))'tt''<'t)Cot'e
cnA)kinaMn<nt~)'A\c)~t't)t.ihuis,)'))Ut-t'ii<sduii<))s)ic('
d'hiver.

A. HAAS.– Rugensohe Skbizen. ':t-i~w:t)J, Ab''), )MS.


ttitt's de J:))Ut)Msutt
et iites t)um:ui:)g'

H. BOWEH.– Thé etevatton and procession of the Oert at


Oubbio. )A'nJ)t'<,~utt. )«97, x-tM, 8".
Mtc agraire ren)a)'~u:tb)fet hicu décrite. M.M.

Vf. – CMOYANCES
MYTtfES,LÉGENDES, POt'Ut.AtRBS
far MM.MAUSSet ttUBEKT
T

A.–M.M~AM.
MAX ML'LLER.– Nouvelles études de Mythologie (tra-
duites de l'anglais pur Léon Job). Paris, r'ciix Atcau,)898~
p. x-Coi, t2 francs 50.
L'ecoie de mythologie cotnparéRn'a pas succomba sous les
attaques diriges contre elle par les savautsde récole authro-
potogique. tt était utile que son fondateur, M. Max MuHor,
reprit la parote pour défendre ses conclusions, ses méthodes
et soumettre à une critique nouvelle les doctrines de ses
adversaires.
Des trois écoles qu'il distingue (psychologique, analogique
et généalogique), la première, suivant M. M-, s'est peu deve'
toppee; aussi n'en parte t-it qu'à propos d'un travail de
Gruppefchap.tv). !t ne s'aperçoit pas que toute t'écote anthro-
pologique 'qu'it appelle analogique) est, en reatité, psycito-
togique. Depuis Spencer jusqu'à Lang, Smith, Fraxer, Hart-
land, les mytho~gues de cette école ont eu pour but de
retrouver le sens psychologique des mythes, de montrer à
quel systèmed'idées se rattache chacun de ces grands thèmes
fondamentaux dont l'humanité a produit d'inuombrables
exemplaires.
Ainsi, déjà sur ce premier point, M. M. comprend mal
~M L'\X<(HK90t:)<)),t<)''H.iS98

ses adversaires. Quoiqu'il eu soit, les critiques qu'il leur


adresse sont. les suivantes. Les comparaisons qu'emploie
M. Lan~ ~car c'est lui surtout qui est vise, tic sont pas des
comparaisonsau sensscientinque du mot. Scu), te rapproctte-
ment de faits de mente nature a une vateur démonstrative.
Quattd ou rassembte confusément sous une tn~nc rubrique
des mytttes d'aspect absolument dinerent, empruntes a des
races absolument distinctes, sans aucune parente, ni histo-
rique, ni )in~iqt'< <'tt "e compare p:).s; ou procède par
aHato~ies.J)e lit le non) d'(U)«~<«' que M. M. donne a cette
ceoie, nnn sans ntaiicc ni sans dédain. Or, comment opposer
cesanai~oiutaiuesetcontusesauxconchtsiottsauxquenes
arrive la tnyt)<oi<)giecomparée des peuptes aryens''Car, ici,
tes peupies contparcssc trouvent à des df~rcs de cutture plus
ou moins correspondant!},en même temps qu'ils sont etruite-
ment parents de par l'histoire, de par le type, de par la
tannue. Conunent aussi ne pas préférer ces comparaisons
méthodiques, tentes, objectives, que permet et qu'exige t'ana-
lyse phonétique des noms propres des dieux, il ces rappro-
chements fantastiques où les mythes des Hottentotsctcpux
de la Grèce classique se coudoient dans une iuconeevabte
promiscuité' Il y a plus; les documents qui servent de
base a ces analogies sout ou mat étudies, ou sans valeur, ou
utilises par des auteurs sans compétence. Que peut-on tirer
d'un mythe mat compris qu'un sauvage explique à un voya-
geur qui passe, iluu trappeur ou à un missionnaire ignorant?
Selon M. M.. des qu'un ethnographe est un peu au courant
de la méthode phitotogique, il trouve, non pas des totems,
mais des mythes solaires comme ceux que Giit a décrits.
Toute cette discussion est spirituellement conduite et pleine
de verve. Mais, si elle marque bien certains défauts de la
méthode adverse, elle n'eu prend pas corps ù corps le prin-
cipe, it savoir t'etudc des survivances des conceptions primi-
tives dans les mythes classiques. Ce principe, M. M. ne le
discute pas en réalité et il a conscience tui-meme de cette
grave lacune; aussi ne demaudo-t-it, en fin de compte, pour
son ecote, que te droit d'exister et d'avoir des eieves. Nul ne
le lui conteste uu gros volume était-il bien nécessaire pour
le revendiquer?
Quant à sa propre doctrine, Il. M. ne t'a pas modiHée. H
maintient ses méthodes et ses résultats. !t s'agit toujours de
voir commenttes mythes se sont développes sur les mots, sur
– :th"f))M,t.)!t!KXt))!<,
A\\).Y<K.<. t:MtHAXt:K<
Mt't')..<tMH<
~9
les noms des dieux. Ctairs d'abord, liés à des mythes
parfai-
temt'nt explicables et contpris de tous,ces numsperdent
pon
apeut~ursens,teurraisf)u:itsdeviet)uentde8euiK'"esdoMt
on :) perdu ta solution et autour desquelles VMunent ators se
grouper.avec tous les hasards de l'iudiscipliue phonétique
CMce (lui concerne les noms propres, phte ht fantaisie
mytho.
tonique, une foule depisodus soit surajoutes, soit venus
d'autres mythes, d'autres cuis'"es. Les mythe); sont <.(tes
maladies du tanKa~e < et !e prubteme est de t'etrouver ics
figures primith-es t)ui sont nia base do toutes ces superMta-
tions parasites.
Ce ))uy<tupremier du ttt;'H)t!ne pout-ra être obtenu
que par
t'auatysecontpurcedunom du dieu. Cotte:<u:dysoconduite
d'upt-Mh's lois WHoureusesdtilu phonétique, que M. M. r:tp.
pelle sounnairement, dressera un tahteau KeH<dogi({ucdes
tortues ({uele uom aum t-evetuesdans les ditlereutes
laugues
iudo eurottecuucs, eu partuut de la raeiuo primitive, t'ar
cette ntftttude, ou arrivera il retrouver les
Mjuivideuts d'un
mente Dieu dans les reti~ious ditlet-cutes /~<«M~<(«-
(le pero
ciel) sera bieute Jupiter, le X:~ ~x~; Varuna, Ouranos;
Ahana, Atttcne (déesse du jour), etc. Les mots, et avec eux les
idées, se réduisant ainsi peu a peu à leurs formes primitives,
on trouvera que te fond premier de ta mythologie indo euro-
péenne est naturaliste. – D'aitteurs, t'analyse phitoto{;i(tue
des mythes, leur comparaison, la recherche des similitudes
que présente t'or{;auisatitm des attributs d'un Dieu (comme
celles que Mauuhardt a trouvées entre les attributs de Thor
et ceux d'tndr:)) ne laissent p:)s d'être d'utiles
procèdes auxi-
liaires )jui permettent également de remonter à
l'origine du
mythe. Ainsi, ta décomposition du mythe d'Heractes cou-
nrme tes résultats que faisait prévoir l'analyse des éléments
qui entrent dans son nom il en est de même pour Apollon
et pour la plupart des dieux du panthéon
védique.
Sur tous ces points, fauteur ajoute peu à ce qu'il avait
déjadit ailleurs. Plus neuves sonUespajtes qu'it consacre
au dédoublement des divinités en jumeaux, aux fttiatious
qu'admet le polythéisme, à l'explication du naturisme pri-
mitif. Tout cela fait de cet ouvrage un tivro fort brittant
où les merveilleuses qualités de vulgarisateur,
qu'on ne peut
contester à M. M., se déploient à i'aise. Ajoutons
que la
traduction est très bonne et l'index précieux. Maison
peut se
demander si cette publication atteint bien le but
que s'est
~40 L'AXEE SQCIOLOCt~rE. )(MS

proposa l'auteur, si elle servira beaucoup au crédit de ta doc-


trine qu'il préconise. Si quelque chose peut nuire, dans t'es.
prit des savants, a ta mythologie comparée indo-européenne,
c'est bien des expressions métaphoriques comme celles « de
maladies du langage M,ce sont les abus d'interprétation phi-
lulogi(lue que se permet M. Mutter. Connnent ne se scanda):.
seraient-its pas de voir appeter sans discussion soleil un
loup, alors que la philologie védique ette-meme, depuis ller-
gaigne, a renonce ti interpréter et se contente de traduire et
de classer? – D'autre part, nous avons vu déjà que l'école
adverseest mal comprise. Sans doute, certaines critiques sont
fondées, ti est vrai qu'on peut chercher avec plus de profon-
deur que ne fait l'école anttn'opotogique, comparer avec
plus de méthode, s'appuyer sur des faits plus authentiques
et mieux critiqués. Mais il s'en faut que tous les gains dus
a cette méthode ne soient qu'apparents. L'extension inden*
nie du champ de la comparaison, ta sét'iatiou logique des
faits mythologiques, sont des principes que lit science des
religions conservera.
Il reste, d'ailleurs, qu'appliquée a certains
groupes de
religions, la méthode phitotogiquecouduit à d'excellents résul-
tats. pourquoi en faire la méthode unique, Hl'exclusion
de toute autre ? Xous sommes convaincu que, par exemple,
une mythologie comparée sémitique serait possible et utile,
avec une phonétique sémitique pour base. Mais ce n'est qu'un
des procèdes secondaires de la méthode, qui doit consister,
avant tout a sérier rationnellement tes faits objectivement
étudies.

AsotHwLANn.–Modem MythoiogytMythotogie moderne).


Londres, Longmans, tM)7, p. xxh-~ti 7 sctnt.
La polémique tient une assez grande place dans ce livre et
y a un tour assez personnel. Xous ut'gti~prous tout ce qui a
ce caractère. Les discussions de doctrine et de faits doivent
seules nous intéresser.
De même que la théorie de M. Max Mutter n'a
pas beau-
coup progresse, les objections que lui adresse M. Lang n'ont
pas beaucoup varie depuis la critique qu'il en lit dans son
article J~Ao~. Les reproches sont les mêmes; ce sont les
difficultéset les i neerti tudesdes i nterpretatiens
phitotogiques,
les contradictions des traducteurs du Vcda,
t'impossibitit6
A\U' – MYTtt~,
L~:R!<t)E<, ChOYAXCK< ~'t't~UUM 24i
t~nîtfttt~ftn tM~t~t~ t'
d'appliquer )a méthode comparative &des noma propres qui
sont incontpréhenstbtos par eux-mêmes. C'est ensuite
UMa
discussion psycttotogique de t'ttypott~se
qui fait du mythe
une maladie du tangage: car enfin. il
s'agit do savoir si. ta
langage est antérieur At'idée, c'est-à-dire aux mvtt.es, on tes
mythes antérieurs au ïauf!!)~. (/M~w/ p. x<nj Comment,
d'aittenrs. une cnigme mytttiquo aurait.elle
persisté si on en
avait perdu temot et comment une énigmeincomprise devien-
drait cite un mythe, puisqu'ette dispondt
(p. xn et t~h ?
Quant aux pnsitious de l'anthropologie religieuse, M.
entend les maintenir sans méditation. Hites avaient unLang
peu
besoin d'être défendues. U s'agissait surtout de
prouver,
contre les attaques de M. Muller, le caractère de
ta méthode adoptée. Pour cela, M. Lang fait scientifique
remarquer d'a-
bord que la mythologie a un but t~sdiflerent de celui
que lui
assigne M. Muttcr. Cetut.ci se donne prmcipatemt'nt
pour
tache de comprendre, de deviner
phUotoKiquementle sens
des conceptions religieuses chez les peuples
aryens. M. Lang.
lui, veut exp)i<)ueruoa seulement les mythes, mais encore
tout ce qui en eux transpire du culte, de la
coutume, et cela
non pas seulement pour les mythes
aryens, mais pour tous
ceux que fournit l'histoire de l'humanité. !t en
appctte a une
piutotogie comparée plus comprehensive. et qui se rapproche
davantage de la science des religions. Or, pour arriver a ce
resu!tat, il faut étudier des documents qui se rapportent à
toutes sortes do peuples. M. Mutter dénie toute valeur u
ces
documents, et toute compétence à qui n'a pas au moins une
notton de la tangue dans taquctte le
peuple a pense et cons-
truit sa mythologie, M. L. repond
que certains des rensei.
gnements dits ethnographiques sont précisément revêtus
d une autorité aussi forte que celle
que son adversaire
requiert. MM. nit) et Hahn ont donné une interprétation
sotaire des mythes polynésiens et
hottentots libre & eux.
Ma<sle texte du mythe qu'ils ont rapporté a une vateur
cer-
tatne et peut entrer dans toute généralisation.
n'autre
part, il y a la preuve de la récurrence que JM.Tytot- biea
mise en tumière. La répétition, dans deux
mythotogies, deux
ret)g)ona dinérentes.d'un même thème mythique, d'un même
usage connu (celui du rhombos par exemple p. <t5'.
garantit
l'authenticité des renseignements
ethnographiques qui le
concernent. Et quand il s'agit de mythes et
d'usages univer.
sottement répandus, la certitude devient
presque absolue.
h.u<;ttK)))!t)t.-Ann<'c-!Mio)..tM8.
24J! L'AXXKR~Ctut.Uti~tLE.tM~

Enfin la metttode suivie est strictement scientifique. Elle


est, en effet, psychologique et évolutionniste. Elle recherctte,
à h) façon de t'arctteotogie, les survivances. dans les mythes
récents, de la pensée humaine primitive elle se propose de
reconstituer ainsi t'etat psychique de lit sauvagerie originaire.
Ette se réclame doue de sciences aussi sérieusement établies
que lit phonétique et t'interpretation védique.
Pour ce qui regarde le couteau do la doctrine, M. Lang
montre que la théorie du totem, telle que Mac Leunau et
Frazer t'ont constituée, subsiste dans ses grandes lignes quoi-
qu'il y ait lieu de lit remanier partiellement. La denuitiou
qui a été donnée du totem est satisfaisante t'unh'ersette
extension, sinon du totémisme pur et totat. du moins de ses
traits essentiels, est plus évidente que jamais. Quoi qu'en dise
M. Mutter, il y a des K~yptotoguespour parler du totémisme
égyptien et M. Otdouuerg parie du totémisme aux tndes.
Soutenir, comme le (ait M. Mutier, que le totem est adore
parce qu'il sert de signe tMratdiqne, c'est mettre lit cnarr.ue
avant les bœufs. Hiendes mythes s'expliquent tout aussi bien
et même mieux comme survivances du totémisme que par
des interprétations solaires: mythes d'Artemis, mythes rela-
tifsa l'origine de lit mort par violation d'un tabou les quel-
ques pages consacrées à cette question <chapitre xu) sont à
signaler. Enfin les rites surtout, par exempte celui du « pas-
sage au feu Mdes Hh'pi sur le mont Soract, ne s'expliquent
que par les équivalents polynésiens, hindous, américains,
bulgares, et ne trouvent leur raison dernière que dans le
fait psychologique de t'anesthesie et de t'auto-suggestion
(p. )~. !'?).
Tout ce est intéressant et assez utile. H a pourtant
quelque chosede factice. Xi M.MuUer ni M. Lang n'ont guère
ajoute aux généralisations qu'ils ont tentées dans leurs pre-
miers travaux. Autour d'eux, la science a progressé et ils
n'ont pas l'air de s'en être assez aperçus. D'une part, lu mé-
thode philologique est devenue plus slrictement philologique
et, avec le livre de M. Uzener, elle est arrivée a des résultats
plus incontestables que ceux auxquels M. Mutter était jamais
parvenu. D'un autre côte, t'ecota anthropologique est devenue
plus prudente, moins fantaisiste avec Smith et M. Frazer, la
comparaison des rituels et des usages religieux a fait faire à
la science des acquisitions que l'on n'aurait jamais obtenues
par la seule comparaison des mythes a dessin et à trame
A:<A).Y!.)M.– MYTttM, t.)!)!)!Xt)K~,MMUtASt:K~
t'm'H..UM<M 243

toujourscompliqués.L'avenir sera vraisemblablement à une


méthodeplus éclectique, Le Dieu,le rite, le nom, le
mythe,
toutcela formeun conglomératdonton ne peut dissociertes
éléments que par abstraction il n'y a pas d'antérioritédu
nom surl'idée, ni du rite sur le mythe.Parce
qu'éclectique,
cette méthodesera aussi plusobjectiveet socioio~ique.Car le
nom,ainsi rattachéau rite, cessed'être unesimpleexpression
verbaie; il devientpartie intégrantede tout un système de
chosesdont il est inséparable,et ceschosessont sociales.
M.M.
A. MACRONNELL. – Vedio Mythology (.)~/<o~«' rt~<-
<?'«').Urundr.cl. Ind. Ar. Philo.!tt B.H.I. A. Strasbourg,
Trubner, 1897,p. t7C,in-8'. 9 Mk.
Suivant M. M., commeseion la plupart des védisaata. la
mythoiogievédiquedoitêtre étudiéeen etto-méme,pourelle-
meme, commeune choseindoue (!;4). Sans doute, elle ne
doit pas renonceraux cetaircissementsque peut lui fournir
soitta mythologiecomparée,soit l'ethnographie (p.7) cepen-
dant, elledoit se faire sa méthodepropre.Enfait, l'auteur ne
fait aucunemprunta l'ethnographie,quoiqu'ilait été précède
sur cette voie par MM.Schrader,Winternitz,Otdenbet-g et
il n'utilise les résultatsde la mythologiecomparéeque dans
une mesuretrès restreinte, tt recounaitqu'un certain nom-
bre de nomsde dieux védiquespeuventêtre identifiésavec
d'autres nomsde dieux du panthéonindo-européenet il dis-
cutequelques-unesdes équivatcncesproposées(p.8, ~8, 30,
3~, 49, etc.).
Cela posé.M. M. nous donne un résuméméthodiquedes
textes mythologiquesempruntésau RigVeda.Persuadédu
caractèrenaturalistedes dieuxvédiques,il les classe,confor-
mément&la tradition hindoue,en dieuxcélestes,atmosphé-
riques et terrestres,suivantla répartitiondu mondeen ciel,
atmosphèreet terre. II n'est pas douteux,eu efTet,que beau-
coup de dieux védiques ne soient des personnificationsdo
phénomènesnaturels. Leurs noms le disent Agni,c'est le
feu, Surya. le soleil, etc. Maistous se laissent-ilsainsi cata-
loguer? Varuna,suivant M.M est un dieu cétestc il est le
ciel, un autreZeus.C'estenparticvrai,maisn'est.il que cela?
II est aussi, il est surtout, dansle rituelet lesspéculationsdes
Brahmanes,le dieu des eaux; il fait leur pureté, leur action
t.'A)!'<)tKsm:tuL'MK"'t!.t!M'8

manque tors des ordaties par ettes, it sanctionneles fautes.


)i est devenuainsi te ~ardionie l'ordre retisieux. UAce carac-
tère de Varuna trouvc-t-it sa ptape' Uememe, Agni ~) est-it
bien reettetnent uu dieu terrestre? X'est-it pas ptutot. comme
tes textes «uns le montrent, un dieu a triple aspect feu ter-
restre, feu det'eetair, feu du soleil Les trois résidences, les
trois uaissancesd'Agni sont desexpressions courantes
fp.H3).
Voitaduue un dieu ucbeva) sur tes trois mondes. La même
objection pourrait se répéter a propos (tu dieu Soma. Ne
serait-ce pus <[ucte-: dieux védiques echappeut a toute classi-
fication précise? tts teudeut tes uns vers les autres et ce
que
M. M. dit de leurs caractères générauxest, sur ce
point, sigili-
tieatit. Le panthéisme est foudamentai dans les hymnes.
La masse d'études speciates qui ont servi u faire cette étude
generatedupiUttht'onvt'diqae est fort int~oMute. Les sotu-
tions proposCessont gettct'atemcnt fort prudentes, les discus-
sions ctaires et, si elles nMnqucnt un peu de profondeur,
elles rcmptissent bien le but de l'ouvrage qui est un manuel.
Signalons comme partieutieronent importants l'article sur
Indra ceiui sur Soma (:! :n) où l'auteur met bien en.
lumière le caractère semhnat.eriet, semi-spirituel, fort peu
autht'opomorphise, de Soma dieu, confondu avec le Sema
plante. On trouvera d'autre part des devetoppetnents assez
étendus et fort utiles sur les divinités abstraites et les petites
divinités, héros, prêtres mystiques, animaux divinisés que
la retigiun védique a tantùt .distingues et tantôt
groupes.
L'auteur a égalementétudié les démons, dragons et mauvais
esprits, dont la lutte avec les dieux forme t'un des épisodes
centraux et du Veda et de la littérature brahmanique tout
entière. Les renseignement!!sur ta cosmologie ') et t'escha-
totogie védique (m. sont moins complets; quelques-uns,
pourtant, sont assez importants.
Rn définitive,ce livre est un précieux instrument de travail
c'est un répertoire scientifique d'informations bibliogra-
phiques, un recueil de textei!et de discussions philologiques.
A ce point de vue. il est d'une hante valeur. Mais ce n'est
qu'un ouvrage de philologie, Or, pour traiter ces sortes de
questions, ta philologie sutut-ette? Certes, le rassemblement
des textes, biendiscutés et bien compris, est ta base
première
de toute étude de nn'thotogio. Seulement ce travail n'est que
préparatoire. D'abord, les critères philologiques d'après les-
quels on élablit d'ordinaire t'antériorite relative des textes
.~X\U-!K-. –MVTH~,),);tiHXMSf:H''H'<t:(!'<P'H'n.\)itHS S4S

sont tous discutables. fuis, l'analyse togifjue de textes ctasses


un peu )nUt!(s<trtttt'tt)t'Mttit
qu'aux histfMt'Cttt'h) représen-
tation )nyH)i()ue(lui est nccessairetnettt très
probtematique,
et celu d autant plus que la mt-Htodesuivie est plus incom-
ptete. D'une part, en enet, le tti~-Vcdu contient autant d'ar-
chaïsmes (lue de récites antiquitM; it estdonc fort difficile de
constituer l'histoire des hymnes et lit science, sur ce point,
en est encore aux débuts. Maissurtout, t'analyst- simple des
textes, même aidée do la linguistique indo-européenne ne
permet pas de d~pusser ces textes, si elle est consequeute
avec etie-<m~ne.Des hymnes védiques on ne pourra jouais
tirer de conclusion sur )Mnature pritnitive des dieux on
n'en peut déduire quela nature de l'idée qu'on s'eu faisait au
temps de ia rédaction des hymnes, four arriver a savon-ce
qu'ils étaient rL-ciietnettt, non ta manière dout ils étaient
repr~sentfs, têt-apport qu'ils soutenai<'ttt!(wc t'ensemhtede
la reti~iou et non la fin.'ondont on concevait plus ou moins
confusfmentce rapport, une autre méthode est neeessait'e. li
faut rapprocher detiherement tout t'eosGmbte des textes
védiques, rituel aussi hien que tt)''u)o;;iqucs, recueils de
prières, hymnes et formutes. Crace a ce rapprocttement, ht
notion mythique perd son caractère poétique et ttou. Le
mythe cesse d'être en t'air; il devient une institution paral-
tete au rite et, par cela même. lit personnalité des dieux
védiques se dessine, Leurs attributs sont connn'' concrétises
dans le culte dont ils sont l'objet. Sans doute, nous ne voû-
tons pas dire que tous les hymnes du tU~-Vedaaient eu ori-
ginairement un emploi rituel que tous les mythes racontés
sur tes dieux aient correspondu a une phase de teur culte.
Xousenteudons seulement que. et) ~éMerat.le rite et le mythe
ne peuvent être dissociés qu'abstraitement. L'action
mimique
pure, sans mythe qui en fasse ta théorie, est assez rare daus
les textes; mais un pourrait dire tout aussi bien que ta devi-
nettenatutidiste.pureetsimpte.sausconsétptencesrituettes,
est, elle aussi, une exception. Le mythe donne son sens au
rite qui lui donne sa reatite.
M. M.

0. CHUPPE. – ûrlechische Mythologie und Religions-


gescMchte (jf~H~~cA <<- A~MwA<'M.)~<'w<t<M.<t-)M<'H~-
<<«/ hgg. vouDr. twan vonMutter, V, ~), t~ partie (t~
84(! L'AXXÉË 1S9S
~QCtQLO<m;CË.
ff ~fo~'c <
<Ao<<~«' <<M
~'c~~t'OK ô'm'~), Munich, 1897, C.-JJL
Beck.f.m.

Le livre publié cette année par M. Gruppe n'est que te tiers


d'une vaste étude d'ensemble sur lu région grecque, 11 y a
catalogué les mytitotogies locales. Une étude systématique
des groupes de mythes doit suivre et l'ouvrage doit être cou-
ronné par un aperçu de l'histoire des cultes. M. Gruppe veut
passer ainsi de l'exameu analytique des mythes a la rccous*
Htution de la synthèse religieuse. Souhaitons que cet ouvrage
ue reste pas interrompu et que l'attentive minutie de l'auteur
ne nous fasse pas encore cette fois longtemps attendre un
second volume.Le livre de M. Gruppe, qui s'annonce comme
un manuei.ne répond pas tout à fait à cette rubrique. t) n'a
pas la rigoureuse impersonnalité qu'elle commande. Les
idées favorites de l'auteur n'y sont pas déguisées. Quels que
puissent être les défauts du ptan du présent volume, ce
n'est pas une juxtaposition de notions. M. Gruppe n'a pas
négligé de marquer l'intérêt générât et philosophique de son
étude.
L'histoire des grandes religions, judaïsme, bouddhisme,
christianisme et islam présente une unité au moins appa-
rente. Ëtte suit l'évolution d'une doctrine à peu près coor-
donnée et limitée. Toute différente est l'étude des paganismes
grecs c'est une poussière de religions locales. Jamais, jus.
qu'à la fin de leur histoire, ils n'eurent l'occasion d'entrer en
lutte contre un autre syst&me religieux. Ils no prirent pas
ainsi consciencede leur unitéinterne. Encore M. Gruppeoublie-
t-il de remarquer, eu faisant cette observation profonde sur la
formation des religions, que !a lutte contre le christianisme
fit de l'hellénisme, à ses derniers jours, une sorte de religion
synthétique.
Jusque là la société civile et la société politique fournirent
les cadres de la société religieuse: cultes de la famille, cultes
de la cité, cultes amphictyooiques, cultes panbelléniques,
tels sont les différents éléments juxtaposes ou superposés de
l'organisation religieuse des Crées. Y échappent seules les
grandes confréries d initiés comme celles d'Eleusis et de Samo-
thrace et des associations religieuses plus étroites, sortes de
sociétés secrètes ou de clubs mystiques, qui se formèrent
autour du culte de dieux étrangers ou qui professent une sorte
de philosophie vague comme l'orphisme. Cette religion souter-
AXALYSM.
– MYTHES, CH'n'AXCK~
).)!uKXCM, t'ot't'LAtMES
241
raine représentedans le mondegrec les sectes et les élises
des grandes religionscombattantes.
M. G.a voulu tenir comptedans lit partie do son travail
qu'il vientde pubtierdu particutarismodela religiongrecque.
tt a clussé les mythes par cites et par pays,Ce classement
sans doutene correspond pas parfaitementet dans tous les
cas au groupementnatureldes faits.tt eût peut-êtrefatiu rap-
procher dans des chapitres sépareslescultes atntiés,mais un
pareil classement aurait donné trop de place i'hypotitèse,
et l'ordre géographiquesuivi par M.(!. aura l'avantaged'être
commode,puisqueson livre est un manuel,surtout quand il
t'aura fait suivre d'un long et copieuxindex.
Les origines de la religiongrecquesout inconnues.C'estle
domainedes conjectures.Les textesne nous permettentpas
de nousea représenter la naissanceet ta premièreévolution.
La premièreassise de documentsque puissentatteindreles
chercheursest forméeparies mythes.L'étudedu mytheinté-
resse doublementte aociutogue.Souventil est grefMdirecte.
ment sur le rite dont il n'est que la traductionet, quand le
thème du mythe n'est pas la transpositionet la denguration
d'un acte rituel, ses épisodes tout au moins portent la
marque dos rites de la sociétéqui lesa imagines;les héros
mythiques observent les usagesdes sociétéshumaines.Les
mythes fixeut et conserveutles coutumesdisparues.Cen'est
pas tout. Le mythe une fois constitues'enrichit d'épisodes
empruntés a des mythes semblables.Il circule. tt sort &la
comparaison et au rapprochementdes dieux. Mémoil crée
des dieux et des héros nouveaux.M. Gruppe montre par
exemple(p. 42)que ~t<t~ est issud'un mythesymbolique
qui représentait Orion montrant sa tête ~x/ dans la
lumière de i'aube. Les mythescontribuentà la diftérencia-
tion des représentationsreligieuseset à la création d'orga.
nismes plus complexes.
A cesdeux fonctionssociologiquesdu mythecorrespondent
à peu près les deux classes de mythes distinguées par
M. Gruppe (p. 3. La première comprend tes mythes qui
relatent la fondationdes cultes. Aces légendesse rattachent
celles du type de la naissancede Zeusen Crète qui, selon
M. Gruppe (p. 248},a pris naissancedans les cérémonies
célébréessur t'tda pour attirer la piuie. La deuxièmeclasse
comprendles légendesdesaventuresdivines((.ot'~MM~-). Les
premièreséclairentou toutau moinsse proposentd'expliquer
84« t.'AXSKK.<m:)").'M.t~LK.Mt

tes origines des cuites. C'est dans te domaine des deuxièmes


que se soat exercées les influences ptntosopttiques et histo-
riques qui ont modifie la reiigion grecque. C'est par ta ({n'ont
été introduites en Grèce les spéculations theogoniques de
t'Orient.
M. G. n'apprécie pas à leur juste valeur les rensoignoments
que t'anaiyse des mythes peut donner sur le développement
d'uue religion.
Uncertain nombre de mythes qui racontent l'origiue d'uu
culte ou qui l'expliquent sont le récit d'un événement que la
cérémonie annueUe est censée répéter, tts reproduisent donc
cette cérémonie. Ainsi, quand ils remontent a uue date an-
cienne. ils conservent tes traits et l'esprit primitifs des rites.
La dhersitc- des jnythcs qui se rapportent a une mente cere-
inottif et les variantes dont ils sont susceptibtes permettent
d'eu suivre i'evotutiunetd'en apercevoir tousles aspects.
La distinction des mythes qui se rattachent a ia fondation
des cultes et de la ~o<'<ft'<~<'ne parait pas Ctre absolument
rigoureuse au point de vue de i'anaiyso sociologiquedes faits,
car un certain nmnMrede légendes, que M. G. doit faire entrer
dans la deuxième catejïorie, sont dérivées, aussi bien que les
premières, de ia pratique de certains rites; soutement. les
indices extérieurs de ia liaison primitive avec Ics cérémonies
(comntt'moration, drame liturgique, citants de fêtes; ont dis-
paru. La distinction de At. G. s applique l'évolution des
mythes et non pas à leur nature.
Sachons {;rc toutefois a M. (i. d'avoir rattache au moins
une jMtrtiedes mythes il leur base rituelle. C'est déjà un grand
propres.
Cetteetudedes mythes et de teur contenu une fois faite, l'ob-
servation peut porter sur le développement historique des
cultes et de la mythologie. C'est a cela que s'est attache parti-
culièrement M. G. Dans chaque chapitre, après avoir exposé
t'histoire mythique do la religion d'une province, il énumère
les influenceshistoriques qui ontcontribueà ta modifier;après
quoi il catalogue les sanctuaires et leurs légendes. Dansun
chapitre sur l'Attique (p. ~'). tt signale d'abord la place
qu'Athènes occupa dans t'AntphyctionicdeGataurio, puis son
alliance a Sieyone il montre comment le culte d'Apollon
Patroossetabtit lorsque commença à prévaloir t'hypothëse de
la parente des Athéniens et des ioniens; il enumere les inno-
vations de l'isistrate et signale t'innuence du culte de Delphes;
.t.U.Y..t:<. –MVTttKS, ).)i'.HX))K- (:))f)Y.M(;t:< t'Ut't-t.An))!~ 249

eullu il constate les modifications que l'introduction des


tegt'odes de la fondation dos cutter ~'<«/<M«iy<~eM</<'<() dans
les cycles épiques apport:) à lit retiftion.
Les observation!}de ht. U. portent eu particulier sur
quatre
points t'Élude dela utiation des cuites.–M. G. montre, par
exemple, que les sanctuaires de Potniai et de Kabeirioo en
Béotie sont des succursales du sanctuaire de Uémeter des
Kahiresà Authedou. A propos du culte d'Anthedon, il montre
que Dionysos y fut importé do ttyrie et que les héros agraires
Otoset Ëphiattessout des hypostasesd'Orion. tt nose limite
pas u ce genre d'observations, mais il essaie de déterminer la
part qui revient aux ittnuencesphcuicienuesdaos la coMStitu.
tiuu des cultes grecs. A propos de ia légendede Persée (p. i84)
et du culte d<)t'tda, il essaie de montrer comment le culte de
Cax:), eu particulier, a rayonuc en Grèce. H suppose que la
Crètea servi d'ctupti intern~diaire eutre la Grèce et l'Orient et
que c'est ia que se sont élabores lit plupart des mythes gréco-
photifieus. Sans contester le principe même de lit thèse de
M. ti penuettons-uous de trouver qu'il est singutieremeut
atUrftUttifet trop peu dimciie sur la quaiite de ses argument:
Peut-tre l'analyse des mythes et des liens qui les unissent aux
cérémonies ritueUes permettra-t-ette un jour de porter un peu
de discernementdans l'étude de cette question. 11est, en tout
cas, diniciic d'admettre qu'une population de laboureurs et
de pasteurs ait emprunte ses rites agraires a des marchands
étrangers.
t'~tudedu milieu potitiqueetsociat.–A Detphes. la pré.
pondcrance des dynasties titessutieune-! <p. H)6) modifia la
tt'gende et )e culte. La purincation du dieu après le meurtre
de Typhon, au lieu de se faire en Crète, se M dans lit vatteede
Tempe; tous les neuf aus, une théorie allait y chercher le
laurier lustra).
X' Ktude du d'-veioppement des institutions. – P. )<?. A
Detpin's, tes Krauga!tide< qui se trouvaient a ta tête de la
noblesse du tempte vers ~9u fureut pro~ressivemeut relégués
aux ranss des servants inffrieurs. I)R uonveites familles
comme les ~xx:ot' ou des phrathrifs comme les A~t-.xor. qui
prétendent tirer lellr origine de t)puh:))inn fournissent les
prêtres.
M. (:. suit attentivement le pas~e du myttte à ln légende
et au conte, à travers t'eponcc, la pot'sie lyrique, ledrame et le
roman.
2SO L'AXXKK iM<
SOCtOt.OUtm'K.

M. G. donne donc une étude extrêmement précise, et, au


fond, suffisamment coordonnée de la religion grecque. Ma!-
tteureusement t'eparpittement que lui impose sou plan le
reud ittisibto. tt est tt craindre que co livre, qui est un livre de
doctrine, ne soit feuilleté que comme un tivre de renseigne-
ments. Comme tel, il est précieux, bien qu'it y ah quelques
lacunes dans lit bibliographie. A propos des Houphonia, il
ne cite ni Mannhardt ni r'arueU. Ketevotis une erreur en
terminant aucun texte ne permet de croire que lit prostitu-
tion sacrée fut pratiquée dans le culte d'Artemis Branronia.
Les jeunes fittes, sans doute, ne pouvaient se marier qu'après
s'être soumises à t'~x-t' c'est-à-dire après avoir porte une
robe couleur de safran et servi lit déesse, mais elles faisaient
cela eutre cinq et dix ans (Son. Aristoph. Lys. 645). !i s'agit
d'une simple consécration. H. M.

H. tJSH\ER.–DerStofFder~rteohischenEpo8(/.<t H)H(~-e
</<*<'<~opf'<w~«t'). Sitzungsberichto d. k. Ak. d. Wiss.
in Wien. ph. i). Classe, t. CXXXVU,Ut, in-8", C3 p.

Après s'être occupe des noms divins, M. Usener s'attaque


aux mythes. H étudie dans le mémoire que nous analysons
deux des sources do i'epopee grecque t" les légendes his'
toriques; 2" les légendes divines. L'ne partie des épisodes
de l'épopée honerique sont inspires par le souvenir de faits
réels dont tes acteurs ont fait place soit aux héros éponymes
des tribus qui y étaient intéressées, soit à leurs dieux. Achitte
était t'cponymcdcs Achéens; Nestor, t'ancctredes Ioniens;
Agamemnon, Menetas, Diomede étaient des dieux locaux.
L'eioiguemeutctt'oubti ou ta superstition qui attribuaient à
l'action des dieux les succès humains étaient les causes de la
substitution. Envisage de ce point de vue, !e poème epiqueetait
né dans le culte des ancêtres. L'ancien chant lyrique, dëctame
au foyer pendant t'onrande rituelle, avait etargi ses cadres
lorsque plusieurs tribus, après des entreprises communes,
avaient été amenées à célébrer leurs ancêtres ensemble.
Quelle que soit ta valeur de cette hypothèse, sachons gréari
M. Usenerdcsc préoccuper des racines sociologiques de t'épo-
pee. Dans ta deuxième partie de son mémoire, M Usener a
appliqué à ta critique des mythes la méthode de ses M«<'n«!-
meK.La personnification des noms et des epithëtes afait fruc-
tifier les légendes, et c'est en partie grâce à ctte que les mythes
AMt.Ti.Eii. – CHOMfCE.< t'Of'fL.ttRtM
MïTHtM, t.t!uKKM!<, 281

ont pu se transformer on contes et en romans. C'est ce que


montrent trois chapitres sur Axylos et Kalesios, Amphiaraos
etTherstte. Quelques-uns des épisodes i'Mx'x-9n,des grandes
boucheriesde !t«~< sont plus ou moins directement emprun.
tés tamythotogie .t.~MetA'f/MsoHt, suivant M.fsene~
desépitt)&tesd'I!ad6s;t'unett'autremotsigninonH'/tO)!p<f«<«'r;
l'un est celui qui fait entrer, l'autre celui qui appelle dans
!'Eafer: le combat où Diomède les tue est un des multiples
duels desdieux de tatumiereet desdieuxde i'abtme. L'inimi-
tié d'Achitte et de Thersite est encore une sorte do théoma-
chie. Ataisici ~ï. Usener, dépassant sa démonstration, nous
montre comment!a mythoiogie dépendait du rituel. Thorsite,
tué par AchiHe, estsembtabto à Phin'makosqu'Achitte surprit
volant les coupes d'Apollon, et qui fut tapide. Cette histoire
est une des légendes que l'on ptacait l'orig'iue de la fête des
TharReUes. L'histoire do Thersito se rattacttait égalenlent à
une fête. En enet, le nom de Thersite devait s'écrire en dorien
~?hx{, de même que ftt~t?<vr, devenait dans ce dialecte
th~n~M. Or 't'héritas était, cttez tes Laconiens, un surnom
d'Enyatios ou d'Arès, en l'honneur duquel les éphèbes spar-
tiates célébraient a Thérapnè une fête annuelle dont t'episode
principal était un combat rituel. Cettefête avait le môme objet
que les Fe<'«<<a do Rome dont le nom était tiré de la même
racine (/<'<'==<~T,p). C'était une fête agraire et une cérémonie
expiatoire. fh)p!Tx;dont !e nom signifiait !~< et )t~M'/ et
dont t'équivalent macédonien était un dieu de la santé,
était la personnification d'une épithete de 't"< .<.<.)'< son
culte se célébrait dans un 't'M~:< Remarquons qu'avant la
lutte, les éphebes sacrifiaient dans un temple d'Achitte (Pau-
sanias, Ut, ~0; 8). La légende devait naturellement mettre en
scène Achille vainqueur de Théritas. L'inimitié du itères et
de Thersite dans l'a~ était prise d'un conte qui s'était lui-
mêmegreffé sur des rites agraires, semblables à ceux de Thé-
rapsie. n. jt.

M. USEXER. – GoetMiche Synonyme (~MOMt/MM ~MMs).


Rheiniscttes Muséum für Philologie, Uti, p. :~9-3'?9.
L'article de M. Usener est un complément des M«et'M«m<'M.
L'étude des généalogies héroïques a tourni quelques étais &
ses recherches étymologiques. M. Usener pense que les demi-
dieux qui partagent avec Zeus ou Poseidon la paternité d'un
i!5~ L'XX~H SOt:IOU)Gt~L'E. )MX

héros comme Hft-actt's, t'irithous. ou Thcsée, ou bien d'un


couple de jumeaux comme les Uioscures. Amptuon et Xe-
tho9.etc.. sont des doubtets iocaux ou ttien des epithotes per-
sounitiees des grande dieux. Peut-être ne faudrait-it pi)s atter
jusqu'à leur oter toute individuatite et devrait-on s'arrêter
à une simple identification de teur nature ou de leur fonc-
tion mythique avec cettcs de Xeus. M. U. risquerait de nous
(aire donner aux grands dieux une pcrsonnatite trop bien
denniect une sorte d'existence substantielle. Les douhtets de
Zeus sont dt-si~nes p.tr leur nom comme des dieux de !a
foudre (.t«t~/tt~)/f)M.~/M'/«n'. )w/(M), du cie) (~M~('M<tr~~t,f,
du soteit (/<w)t). Ceux de Poséidon sont des dieux agraires
(/t<oc«f!,le batteur, -t/<<'M< le laboureur;, équivalents de
Poseidon Hippios <.tA'<or.~<'t<o<,~t~mnMn. ~<nM)c~M ou
dePoi.eidon, 't't<j.i~, ~<<«'«.< M. t'. touche a )a fin de son
article aux mythes associes a tontine des fêtes des Karxeia
et des Apaturies. Xous renvoyons &ce que nous avons déjà dit
du premier dans le tnetnoire pubta' en tête de ce votutnc.
Le second est le combat du roi béotien Xanthos coutre le
fétide Metanthos. M. Usencr pense que les luttes des dieux
posidoniens contre les dieux sotaires symbolisent la succes-
sion des s.ti.ons. Xous croyons avoir exprime assez nettement
notre opinion sur ces mythes pour n'avoir pas à y revenir ici.
Le symbolisme naturaliste a une de ses racines dans te rituel
et dans t'onomastiquc des cultes agraires. M. L'senernous en
donne un exempte quand it dit que .Kwx. te batteur, dieu de
t'air, n'est autre chose qu'H-~T:r. le dieu qui ubraute la
terre. H. n.

R't.SCHt:))
<W.-H.). – Ueber den gegenwaertîgen Stand der
Forsehung auî dem GeMete der grieohtsoheN Mytholo~o
und die Bedeutung des Pan (A'<f<~ ~'AMf f/c ~<f<'t'/«'<-<7<e
</«H<!
<t'~M<ft;f'''/C/f<Myf/t&t'f ~'('</Kt'f~ /« <)'~H)'/t'C(t<)'M
de /~tM).
Atchiv.f. n<-ti:;ionsw..
)8U8.).f'. 4~-9).
t.'iUu-')<('
)nUh"t"u'' <)!))')~c;-a)it<thud'-:'tL't'))t-<)t'
)'t;uh'))))i)o)o-
fi'ju' de t't'c~t'' ft il
!)t)t)n'")Kt)"~if)th-, ):) tn\')t)o)«!;jc<)nt)'a!c<'
ot<)i)t:ti)' H~r'ni< mu' fui- d" )i)u-'te t'!t{'pti";h''n)(-t<tdu mytho
a~'c )'t-t~t'<t)t')''dt-- m"-Ufs<'tth- ta cit'iti~atiutt<jni t-;u'act'ti!;eh'
mi))!'))'t il :t ;'ti<)):u-snn';<M. )t. apj'H'ptf c'-tk-tn*Lhud''Mi't'tu'te
du 'ti<'nP:n). Il n'm.mju'' 'ju<-c't"~(t)t) dieu d')c:tdi'\ )):(vsdes
~mnd.<t«n)j.<-aux ))f ht't'is <t t)'-''ht-vt~ it (tcvimt !tit)"idieu des
iter~fts. Lidt).')u:mc''tk's hivernageset dt's j'tta)'nt!<'s()<'t'utt; ren-
.\X.U.Yst:s. – Ctt'tt <(:t: t'of'H.ttHK- ~S3
MïTKH! LKUHfff!

dt'ait compte d<'s tni~ratiotM hisitnttm-ites du ttx'u. L< b<'t cfMëhmt


chuMeurs et ."utdats. te dieu l'est au')'.i .p. 6«, et', p. t~7). C'c&tun
dieu d-u~t'ut-, )))U'!i<'if)).comme tf~ bt')Ht'ts (-ux-m<?m';s.t.t.<r'pos
de m'di, sou n'tttUt'a()t't'uot)M';vers f)"'a<ht'<. '<( fa !;i<"<tc(;). 80;.
Toutfstt;HMh:tt<itud''<, )';s hct'tffr~ )c- ont ttuft.<tY')w.& k'm'dicu.
M. M.

0. WASKH. – O&aron..U-ettiv. f. H.titti'))t-'Y., fM8, p. tM-t82.

Htudf comparative sut' te ntyth' <tup<ch"pf'mp' )'' ')''<:f)tnpo!!c


en *«";~)t''tn<'nt' tf t)<*uvf.t<' h!t)'m. )'' )':tt'')i''t' ft 'tu<U<'<'hm')tn
J't'ux s')~)-t)~'nt tt)o)ttr'' <;ott)))t''))tle ttt\'th~ s'st "t't::<tti' et M
pctsistanc'' suit dans les tradition-, jx~'tttitif't'sde la '!t'<< soit dftos Ja
tin~t'uturc et t'una~ t.c ch:ttnp des cumptuui'-uus cal as~cï t'(.)n'it)t.

Ciioft., W.-A. KA)H.))A)'M. – Mytho: und Naturwissenschaft


unter besonderer Ber<toksiohtigumg der Kalewat& '.)/</«' <'<
««'««' de /<t <te<K<'c, '< ~t«'«t f/c t'Mc~<«'<t'<'«~w</« 7t«<t'(t'a<<t).
Lcipzit!. A)nt). Hatth. (8!)S, p. vut-tf. iu-S". 2 ~k.
t.'nutf'u)' <'<(en tttL'h)'' t'-mp" un ph\'si''i<?n''t un tn\'tfi'd")f))c. Lf)
p)'ptt)i'')'<'partie df sun t)'av:ti) t)-)'!) o-.t t'«t)"tt''<- .'t)t)ontn' c"m-
tm'nt, dons h' )n\-Hh' du Kak'widit(Cf)ui du t!mt iput)''))<'t d'' )a
fut'gc dt; W!nn:nno!nf'n). t'~Htest v~fxtitftt'* <-t <ft<'))x c'est une
dcsct'ipti")) pt'cis)' du nuti<')t oit ~<'tm)uv:ti''))t h"; nucion Fiutxds,
uutt'urs df t't''p~pc< t'tus sp'ci!t)<'o)''ut. il y t<'tr"mf ut) cxpt'~ de
leurs conttiussaxcc'; tt)m:));tttt ).t );<t'tic;))it)M<tt) fet- et df )'acic)'
(p. t9). fuit. :tp~"<in'uit' r'')<'n'' 'jUt't'jth's ftitttsiuus t-untettucs dans
le t'!nit'ut:mtt'x :'tdt"<ph't)otn~u' p)tysi')H' hk'n ob~'n'~ pm' les
ttiudou~, M. fi. tHfntn' ).t or)'spo)td;t))' do my)))'' t!))))"ii avec te
m\'th'' ~unaitt de \Vi'h)nd h' tot'j~'t'~n(p. 3t ''t suh.). Uutn' tes ren-
sei~Mt'tncnts ')uc )f K:'t'-w;))a coMtt'ut sur te ff)', ')n et) trouve
d'auh'< su)' te cuht'e tjni permettent d'nt)'t'vuir ''tXtxncut h pt'e-
nti~'r'' industrie s\'st p<'u&peu supft'pt): :t ).<second' 11. K.:<)'<ive
ain'ii :'t retrotn'cr d.ms )<;mythf ffu-tui)')' p) ufund': d''i! !tft'<tnHt~t'i's
chfz h's r'inoui~. L:tcuoctusion t:t''m'f:dc <))usf d'~am' dt; M travait
est dutK' '[u'un mytttc u'ett p:ts nu'; ~impt'' 0 dation df ):[ funtai<ic
purti'pt' Il :t utt f~nd ~rit'tt.f. il .tpp.ttjit'ot dircctt'of'nt !tU .):t<)e
de civi))S!)tio)t<)«<t'a produit. )! cutfticttt )a scicnct: nattt)c))e pfch!s-
torique du p~'upiuqui )'' raconte. M. M.

THOMAS[CYnrs). – Day Symbols of the Maya Year ~M sym-


A')~ t~M~MM<~M t'«!cH~'«')' .V'<~f< t6 Aunuat Hcport of thé
«Uf-au ')ft':th)~)ugy, t898, p. MS.Mt.

M.M.Seler et Bt'ittton ont ëtttdiu d~ja tes ~ymbotcs des mois et de


354 L'.tXXHK ~Ct~mUt~LH. t8*M

t'anuee dan~ tes Petits pieto~mphi~ues Mayas. M. T. étudie les


symbote~ desjuUM. Quoique incermins <jue soient encore tesresuttats
obtenut par c< divers chercheurs, i)s n'en doivent pas moins être
enre~i-ttes. M'apn'-s M.T., te symbole du prenne)' jour voudfitit
dire suit monstre des eaux, soit m;)itrf de h) piuie et de lit nature;
celui du sccuttd jour siguitt'-t'ait dit'n du veut le tcuiiiit'txf serait
symt'uti. par une tii:u)'' de ti~rM-h-tt);M~G. etc. M. T. cMttpure ces
d'~t'xnittations syt))b«H()UM tn'pc ccttf~ dos MitM')~.Onvoit qu'elles
auraient eu, pour ta phtpitt't, un caraft~re natut'idist'' elles sont
en t'Oct, a des toyttK's ustronontitjm's ouà dt's !dées sur
('tn))t'U))t<?cs,
):t vu(!(nti~tt. Mais))t'ut.)'.n-t' y a-t-i) & ta base des cotM.-htHonsde
M.T. certaines idées préconçues.
M. M.

tt. HSSALb. Loa Visions d'Ez~ohiol (/f<-p./«-<<.< ~.), 1898,


XXXVH,p. 30t-3~.
Montr'* <tnns cet '~mfnt important f!f )n primitive titt~mture
apocatyptique une série de retninisHpHces des représentations
mythitjucs tju'Hxechie) avait vues sur les monuments. Ezechiet n'au-
rait don'' t)i rêvé purement, ni adopte une myUtotcgie plus ancienne
(tuet'exi).

H. COt.t.HYMAttCtt. The Mythology of wise birds f/.a M~/<o.


~oj/t't'~M uMfffM(/ft'('«~. Jourtt. uf thé Anti). !nst., t898, vui. XXVt),
p. 209-23~.
Etude de myt))o)('~ie(;f)ntp:'n'-e!.ut- je rûte rempli dans les mythes
et )ei! r''j'r'?:.en)atio)t.sti~ur'e~ par )e< ciseaux, t.'n ftt'aud nonthre de
faits sont tennis, ntais sans ret'erenccx, et )<;travail n'aboutit a aucnne
conctusiot). ))e'i onnssions, d'aitiem' M.M. nejtti~c tous les mythes
du dt''h))tf 'J)'t unoiseau joue un rote.

EL' MOt.K. – Germanische Mythotogie. in f;t'nndriss. d. germ.


f'tn[o. rt'xtfx')'. 1898.– Menuet des plus utiles.

CtU.'HXWEML – Buddhistische Stadien (t~'c~ c. d. A'~t.


.<«. y. t'/A~.t. Hertin, tteimer.
Etude importante sur i'ancienne tnythotogif )<oud))if)ucet t'orga.
nisatiftn (i'- la société hindoue, t.es trattitions et tes monuments sur
iesqueis t))e i-'appuie sont d'' )a plu, haute antiquité.

E. S)ECK):. Der Gott Rudr& im Big.Veda (/:e dieu /««<<-«~M


le /< tM«). Archiv. f. HetigionsA. n"' 3,4.

Etude de mythologie védique compare le mythe de Zeus et


AX.U~tM. – MYTmM, t.t}tit!XUB! CHOYAXCK!*
t'm'CL.UKKS 25S

d'Mm'of'. Les principes sont ''<-uxd'un natt)ra)is)nc assei! intran.


iti~Mtttt.Fait t)~ Mthtfa t<ft dieu f~tuit'f. Mien d<*OMiHspt'om'c <jnc
<<n':)Ct't't!exctnsivM))Mat))!Uu):t)istcdm)tyHte.

SA)~T-CLA)H (HMUf.E). – Oreatton records disoovored in


Egypt (Studio iu thé Houk of thé l)t;ad, ~oMftH~'t</o/« cn~f'OM
Mt A'c. Lotuttc~ t). ~utt, t898, t'. xtt-MS, i))-

Etudie )e catcudm;)', fastronomie, les mythes, ))'s symhf<)f~,tes


idées cu)K'<'r))M))t
t~ .<oi'-i),)<'sn~iotts du et' )< (''toHf.set les cuttfs
qui s'y t'itppot-tcttt, tes mythes d'Oxit-is, d'!sis. d'Hurus, df S<;t
ceux de h er~tti'n, du dctuj!)', les doctrines sut' ht vie future, fit;.

J. t-'tmtKh. Forsohungen zur SioiUa sotterranea (/!M/«'<'<<M


.<w .S't'ct'/e<o«(<'nf!««' Abhd).d. K. Hayor. Ak:K). (t. wis~. M
M'tm'hcu.t'hih Ktassc, i89'

Cttntifttt des )'pt')''seutatiu))s O~urees et des insct'iptions fort intë-


t'cssuutcs()(tur t'histoh-e du mythe et du d<'g)necht'etk'u.

C. STrt.F.U TH. Die Emget tn der altchristtichen Kuast Les


<!)t~M<~«M<'«H<<M«W c/tt'~f'fM).t'tibuur(;-cu-tt., )tu)tt-, t«9'
p.Yt))-in-8".

B. – /CM<~M, Croy«HCM
;'0p«~c.t.
LÈOtt PtXEAU. – Les vieux chants populaires scandi-
naves. Htude de tincrature compinve t. ~M~«f
Mttr~c,
<Mc/)<!H~</<'MXt~tf.Paris, E. BouiUon, t8H8. )0 ff.

Le livre de M. Pineau est plutôt une étude do foik !ore qu'une


étude do tittemtm'e cotnpafee. Piueau a aaatysé dans ce
premier volume ceux des chauts populaires scandinaves qu'il
considère comme les plus anciens, à savoir ceux qu inspire
le merveilleux magique. Ces chants ont pour le sociologue un
double intérêt, par leur existence, leur fonnatiou et leur con-
servation d'une part, leur contenu de i autre. M. Pineau, qui,
d'aitteurs, n'est pas étranger aux idées do l'école anthropolo-
gique, s'est surtout occupé de tour contenu, tt a cherche les
traces d'un certain nombre de superstitions, de croyances et
d'habitudes dites primitives qui caractérisent pour lui t état
sauvage. Apres un exposé des théories courantes (t-xvni JM(<-o-
f<Hf<«)M) sur l'enfance des civilisations, il classe ses textes dans
un ordre un pou arbitraire, sous les rubriques suivantes t. Aui-
.matioa de ta nature t" tes runes; 2° les métamorphoses; 3<'ta
~)t! L'XKK sm:tt)U)U~Hi. ttttt!

métempsycose 4° )es morts. – !t. Personnineation (te la


nature 1"tes (jieants et les Trotts; tes Nains et tes Htfcs;
3" les Xixe~: 4" confusion des esprits <)a io nature avec les
âmes des défunte 5" mythes sotaircs. – Sans suivre
M. Pineau !t travers h) trame assez tache de ses chapitres,
nous y relèverons les faits qui présentent un intérêt sociolo-
gique.
M. Pineau cite denombreux exemples de Hnnuence des for-
mules magiques, de ta vertu attribueeaux runcs.a ta musique,
tous moyens par tesquets tes (tentons domptent tes hommes et
les hommesles démons ou ta nature. Partout, on retrouvedans
ces chansons la croyance il ta grande ctUcacite des pratiques
connnuniettes et de i'atUancc par te s:mg. Aussiest.H recom-
mande de ne pas manger chextes esprits, ni uvec tes âmesdes
morts autrement, on risque de ne p)us pouvoir sortir de h'ur
domaine, parce que la comotmnon atimentait'e a pour consé-
quence nécessaire l'assimilation <p. j24;. On reconnaît le
thème qui est a la b~se du mythe de Proserpine.
Les génies de ta nature, géants tMhi ou nains, les esprits
des eaux ~.< ou esprits de< bois ~7/M), quetquefois bien-
faisants, ptus souvent malfaisants, sont en retation constante
avec lit société humaine. t)s ne se metent pas Asa vie comme
tes Kohotdsdes traditions populaires. Les Kenics fami)it'rs et
industrieux n'apparaissent pus dans les chansons de M.P. Ils
enlèvent les jeunes hommes et les jeunes filles, tes emportent
ou les retiennent, dans leur domaine et leur font
partager leur
vie. Tantôt un esprit des eaux arrête tes jeunes lilles au
pas-
sage d'un pont, tantôt tes elfes entratuent dans la ronde nn
cavalier égaré dans un bois. M. P. parait vouloir discerner
dans ces enlèvements le souvenir d'anciens sacrifices. Xous
ferions volontiers rentrer dans lit série (tes
légendes agraires
la chanson d'Ctver, comme le conte de ftarbe bleueet de Re.
naud qui tuent successivement leurs huit ou dix femmes. tt
est difficile de tes expliquer comme te fait M. Pineau
par un
rite médical. – (ienera)ement, les esprits se montrent aux
époques des Mtes agraires, dans ta nuit du t" mai à ta Pen-
tecôte et à ta Xoe) 'p. i0~
-TroOsctetfesapparais.sent d"nc
comme ptusou moins sembtabtes aux génies de la
végétation.
Les chansons Scandinaves montrent le culte de ces
génies
de la nature uni au culte des morts. M. Pineau a consacre
deux chapitres a t'etude de leur confusion (~
partie, ch. n'
et v). Les génies sont quelquefois des mânes. Ils habitent le
«- "i. n.'

.tX.U.YSR<. – Mt'THtH, t.~KXXE- t:f)tH.tX<:Ht t'orL'Ut)t)M 287

tumulus des plaines suédoises et des landes du Juttand, les


Ktimpetn'je, tertres des preux, où la tradition populaire voit
Monseulement des tumutus cteves aux chefs d'une race dis-
parue, mais aussi des autels où les païens du passe onraieut
leurs sanglants sacrinces <p.~~). Ils résident aussi dans le
monde souterrain, au fond dos eaux, dans les cavernes. t)s
sont les esprits des ténèbres et de lit nuit. lis disparaissent
le jour comme les fantômes. M. Pineau compare avec raison,
mais un pou sommairement, les onrandes faites aux etfes, aux
onrandes destinées aux défunts. II y a eu, setou nous, péné-
tralion mutuelle de deux système;; de croyances et d'institu-
tions on a donne aux âmes des ancêtres les vertus des génies
agraires aux génies agraires t'en a prête lit nature des
âmes; on a honore les âmes au moment oit t'on adorait tes
esprits et le service de ces derniers s'est compliqué des pra-
tiques facilement iutettigibtcs des cultes funéraires.
M. Pineau serait porté a croire que. dans les (taures mytho-
logiques des géants et des nains, survit le sou venir depopula-
tions disparues. Les esprits pratiquent des usages tombes en
désuétude un jeune Norvégien fut contraint a épouser une
fille des Iiulder, les esprits des bois, parce qu'il lui avait
déchire le doigt avec un couteau c'était unrite abolid'alliance
pur le sang. A cette race primitive M. Pineau attribue fin.
vention de la magie en générât et en particulier des runes,
hypothèse qui ne manque pas d'une apparence de justesse
les elles sont do terribles magiciens, lu musique des nixes est
irrésistible et les étrangers sont toujours possesseurs de
charmes redoutables. Ceci se rattache a ta distinction de ta
nature même de la religion et de la magie. Primitivement
confondues, procédant au fond de principes et par des rites
semblables, elles ne dinerent que par des circonstances
tout extérieures Partout on voit les pratiques des cultes
ftrangers suppléer A l'insuffisance des religions officielles.
Les génies et tesdieux qui président aux opérations magiques
sont ceux qui habitent au dehors du territoire sacré des
tribus et des cites. Tout ce qui n'est pas habituel sent lit sor-
cettcrie.
Hn générai, M. Pineau netient pas compte de l'importance
des rites et de tour innuence sur te développement des thèmes
folk-loriques. Il demande la clef de ses contes u des raisons
purement psychologiques ou dramatiques. Otaf veut atter
voir sa lette; il est pris dansla ronde des fées; blessé par cites,
1..
):.tH')i)iM:))).–Ant)t.'t'!<ci.')..)8't!. i7
t.'AXXtiK tMft
Mt:K)UMtQ('K.
il t'entrechez
il t'entre lui pour
chez lui mourh' )e
pour mourir le jour tnëmedo
jour mémo ses Hocea.
do ses
tt~t<t'
Pour M Pineau, io thème des chansons de
cocyctc est un fuit
divers; te héros qui va se nmrierost victime d'une ancienne
mattresse (p. t~). – M. Pineau reconnaft votontiers
t'ori~iue
mytiuque du thème (tu retour, mais i) tui cherche une expH-
catiut) symboiittue: il abuse, a vrai dire, du soleil et dessai.
SOMS.
Quant il ta formation eta l'invention des chuusous, M. Pineau
préfère visiblement ta théorie de t'emprunt a celle du dcve-
toppetnpnt spootoue. Xuttstttttn-onsqo't) ex~rc pt'ut.utt-e ta
part des Celtes duus le dc\'otoppcmcnt de lu littérature et de
tasoeit'tesetMdioave; ils set-aieut les auteurs des chauts de
ma~ie. M. Piueuu admet counne une vérité revête ia domi-
nation des Cettes en Scandinavie c'est beaucoup trop pon-
c!ut'e de tu ressembhmce do lit ch'itisatioM du bronze ex Dane-
mark et d!tMsi'Rut-<)pe<M'cident!)te. M. PiMeaudonue de
tonga
passages, fort ctenamment traduits, des chansons qn':t ana-
lyse; il )nct a notre disposition des textes difficilement abor-
dables; sou livre est un répertoire de documents utile et sur.

H. M.

H. SYMn\S. Oermanisohe
Hetdonsago ~/<w~
(}«'M"t«(' t)) //n-M!HM«~<ff/.<(:<-Mt<)~ ~(.MM,,<<p/(,~f,
~)').9~)8M.
< )h-)' .), .t'a))..).t. )tn h~)nnu.at .).. tfin-ai)
ptu~ tpchui.px..)))<-
)i\w <).-M. Ji)i(-7.<-<-)<. il <).]j.tu-,som mh' r..nn'- tt's Ct')xt<-)).
des .-utt.-ht~.)~ ).)<)-.(.)-tu)).h.<i.M.S. coxMrn.
U))t-).,n~u<-itth'u.
tion a <t:t))iit-)a .t~tmiti.ttt .).- ta t~t~t'-
)).r.)t<)u.' ta .)<-t.. ).<“.
(M;'a).m-)' ;'t ))t<.))t)-<-.<u))m-i.'it).-<-).)) .i~).-))t-t- .oc);t)efp. ~t't !)
&tti~uh-r <(.<r.-tj.j..n-tsu\(-1. tt.yth.-s. )) .ti«-m..)
hy(MtttK-.<tn.;i..t~
n'-tneot ihtmi-t-, d'apr.i [:).)u.h-1.) j.o.si.' h~t-otqm-semit uat. tn\'t)to-
tottie :ttr:tit.)i.'t-t ).:))! )) nt:tif!tit'f)t A ta faij t'uti~tMttt~, ta tKtttu-
cxha-rt-tisit.-t~e ttc .s t~ffnttu~. (-« taume tcmp~
.jue )cur caract'rc
autuch)tmc ..uh-ant )ui. "))<.s n'm'.tic))t ~tc que tr~s peu a)t'r.ps
pat' )~s œm-rcs ch~i.;u~u c))~ti''t)t)M. f.es sourcf-s, )M))-.«t!)te<
apprt'ximftttvfs font. f)). au~i, )'hj(.t dp ~)t<-rchcs p~titttitmin.s
'voir enp:trticuti.-)- .-t. qui f .ttM.'rn'' ks
mpj.orts ttf-~tcxt~ notrux ut
dM h.xtcs a)tf.)am)sp.2-(:),,
,.os~. M. S. pa~ à t-~u.tc des
dt~-r~nt~ cycles h'ndaircs, cftui (te itcowutf, cptui des Xit'bftun-
f:en. <-(<.Uan< cha-'ut) d'ux. it Meht-tchc t'ct~ment
ttistoique, i'
mont mvthhjtte, .-t, s'it y a tit-u,
t'ut-igi)~ le p~int ou la Mnende :t
pris nat~fmee, te noyau autour duquel !es cptMdK M sont ~roup~s,
AXU.Y~H't.
– Mt'TMtM,
DitiRNUE-t, t''))'t't..UttES~89
<:Mt.tM:K-!
tama)U('n'duMth;fumt)nin)itirs't'std')~t))Wt'ttMdi)r)''te))tt's
fa~tnd(tnts('t't'n<'tt))tt')-t)t[t-sdit!'tscyctf!.tt''j:c))daij't.
M. M.

O'n'O ).Hn'')i.n m~Xt:<:K. DeM~che Holdenaago ~~e


/«'ro~ff<'«//t'tfM;t</<t.).Stt':tst)t))))~.T)-'t))n''<)!t{0.x!t-33t,
t!t'.i)t-S°.

M.J.tt)!)i))(i'')tt,t)a)t'()n''<U)'t''))t('u'i)'))'.)<~r'~tt)ta)'.s''i('t)'
t)ti')m"t<)H)sp:n-)\t')cd.h)H''))ho)''m)ht')''sc)'iti~()'t')tps
hy)'<'ttn".p-!df ['<'cu)t-d<* Hucm'.<ht ~ait '(net <t )'- d~t'ut k-i t-yctc~
h!)'ot'(u')'tn.n)i')M'ttt:tnt-aH)~n:nnt<<t)nt-H!< on ooo it<'pt'o-
thtitaM~<'h(on''<.t"t!()t''r)~'tt<'rtnitt)i')tt<'?(tu)'if')t[<'<inttu''n<:cs
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XAHLMAX~.– Mftnsterlaendtacho Maorchen, Sagen, Moder


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r~)''4tuh)t.j)U.-tt'h.-xtt'dL'<Cû)tt.soitsuHV(-n)u)!t't!t')tsi.<t))[j.uU)
ia~))'aH~-nnMni.)u~H)hh<):tni.-)ts.X~tt.na)~unstt'(:ont<;
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t'')nt('t-!))jn-m~Ai<)t't.k''tt)'it:in'h't))'-)))uh'))'<-C!:u)'):nie''U!t
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t)ttm~)\' f <jui Mttttttc );t ne <h'<!hutnttx's st~~ndoeâ t'cx~tcnrc
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~turc)s,t-<s:n.)u.'t\-<))htpt.pu)nir<)urt)i[t.))).)<'urs).tctt'-tt'[ttx
nb'-UMd.-<)ahun.'u~.t.-)as.-it.)).t)';tt))(;)ns.t'a)tt<.)t)-)h-c(t)ht))t.t)tf
).!tS)Mrj))it(.))tt.rtio)nt<i.)<t(-sr..)'t:mtStt)\-th<'sdu d.) u~(',<t'h<nnmc-
<h:u)~.=t.'n )ot.-h.'rs. ctr. Ott <)it-:t.[ne c.' sont dt.~ tn.yHtcs, ))utt tj~
t .~ttt'< mai- y a-t-it un)- ii);<t(.dt. tt.ht):t)cittiun hien tK-ttc ftttrc r~
th;uxrut-nt.()''):(n-j~.<t-nt:t)t<'ncu!)t-t-tiv<

W. Cft'jOK):. – Thé Wooing of Penetope 'M /'<~<.o~(tj~


~M<~<t't)))<)f)tt',t898.H,n")t.!)7-<3).

M.C)'tt'):ttt-(-')'j)istuitf'(tcs{')-rt<'))'):)t))sd<' t'r<t('-)t)))t'jMt-t
''f)ft)Mi<u)'(-Jufn)h)ot-<-(-n ~n~)it(,intt<j.Ut-u jftutn.-utu')-. )[
.!i))ttque).s~niftdi;.rc-.().:rit~ftt-t)(-t:t-dr!Ht))- j'ut-ttMt~motis-
AX.U.V'iK' – MrftHM, t.)!):H\t)K<, t:)tOHX<:);< i")t'L)..UKKt 2<!i

1.
<'('m'<'s<tU<t<'s'.m~h'U)Ct'~it)t'ontj'ri-t'«)'ttn~t:)t'!n<)id!mti.ju('.).
ptvtemhtnttSt'nti'"<j)!n't'nti!t)yss<i(';<toiv<;ntst'p:nt!)t{f')'s(m
))<M):t't)ah')n)t)''t)u)))o)'t,pM[')'t')<'<h');tf!ttni))<t')it<'t;t«'it-t il
t't))tttc))!c)'<'t':tit,)'ft)wM.Cm")«',t))t''for)))<'f)um)(;dt?rt)t'n)!t-
ti<))tt)n)t'-vit!)t.0a')a fantaisie du put'')t'at')'t<'m'))t!dt'h-'?)<'st)f)n-
))'<*<;)) nous pt'cscute un )t)'):m)j:<'in('uh~t't'n)<t'<)ututt)'t-t<)''
r'):h"<, appât tenattt A')t's stades di))'?)c<tt-:d'! t'ctototion swiatc if
jM'itttt)t<c <!fn;it~~)Mt-i-i<)itf<'tt)tnM<"itut<)ttr~t'<')ntn''nt!K:ht')<?('})!H'
.<un)nat'iuudt)h''t'p:tt's<)np't'c:i'thH'')«p('<'stata)'<)i!!)i))t'Ja))s
!;(~)c)t<)i)f('tMmun)seacciuid'iuttp~t'<M.C)-t)ok<su)tpos<'fjuc
)cY"t!d(')'~)t'~)upt;dt<it'n'p!u[utu))~ftt'mt;nt.dt')tu<:t'~<)U(')t'
)nK'<'u~h').:n'tt'i)<;it''nn ))')";)f)!utd)t"tutn'c(k'f;t!t<)')atif<im
~)'')))''i<td'')a)i!mt' )<.t~t-)i!n)nu))t«'fj).tM),'(ttc<):tns):t
))tUj)!Nttk'S('')))t!uÙ)'J)~)'~)t''th''t')tCUt~'itct'mt<tj<-t.tt'jM't)t<
mariât:on h'mn'c un" t)t')n)'t)'tv'h'ttt''nt".

t.-)t. MAH':A':(:t. – Les Chaats de la mort et delà vendetta dé


la Oorse (tM'htit-! )';))-}. t';Hi't'oni)).)8M, p. 3t7.in-8"})'t-.5<).

's chants, dont Jatt-Mductiunc~MMcxtiH'~nm'e,Mht moins in)('


ressHttts )")m )'' .tx'ifto~m; ~(t'on <-<tt)m s'y :(tt'')tdt- Ils lie
s('tnbif)tt)):tsr<'t))~ut<'t'&<)< traditions hi''nant:t'')ttt':s;(r!u)tcms,
la Yoc~tatm't-, ab:))t()o))<H't;[sou insjtit'attot), )t't f):t<tit-t' A une
f'x'tnu! d~tct'tnin~t'. !.< ')<!(<ti)s 'jui «uns tunt do)t))'?sJan': t'intn)-
')u''tinn'!)n'h'srit.t'sfu)t~)'iti)'<n'i.t"tn'.St)nt;t:~tt'?)n'uf~nitt'<s
pr~t:is.))''<)t)ttt'.(it!.tu't<)(ttAAJ!H'cio.'h'i)(";tc('Wi(i)t(tu'tttav''t"!
toute )n Cot's'' il y !t on); ittttr'' Y:nn?)~<'t t)'n-t~s <'t tt'cxpt'c.s'.ions.
M''nti'))t)h))ts, :!tt jf'int d'* <)«' Jtt ti)' )<'s n'ns''i!:)K')nct)ts qu'oti
trotn'epi)!;<;t9.<ut')'t:)n)sitid)(dtt)t)<)t't!c).p.M,j).<t:;–s)n')a
fat;')))<<<)~tint(')vi''))))t't)th'p)''ut')'u<<<'thv())'<)-!))ti'tu-M))<'
'pf'cctt<'d!)nse'!t)('sp)''tm'U!<t'<,)t'c!n':n'ut')()(.~t'-tp.t3))–'<ut'
)')):t)tt)'t''t'!fUtt''htL'sf)t.~).
Ktt<<)uit-tjt)<'<'t'tt<').tn')t')''H:t,)'.tU<cm'htm''f''))ti)))jM)tt!H''c
)'o<{!iH))'i!)ti'jnf:um)ia)';t;'))'s<et tuontn't'M actions''tn'(''tioMs<))i
t't'sd'JUXMth'Csd'' faits. ).t'SUS!t}!<f"U)' tn!U'<)U''t')itVt')nt<')ta<=«ut
<'u)i''))x j'. <4. t~!), )?, 2M. – n')))i))'qt)'') t'- thxn <)'' /«'/c~'<'<M)
()(u'jn')t'n'hm))tm;t))n'tr~)'U!)'<ta))s)''m!)t)t)i'=.

J.-M. hKt.ttUOT. – De Weert~ger in onze Kotonien en op hot


Oost-Aziatiache Vasteland (/y'/< /'«'<t<t t't)/.
At'MAtf~f('«M.<'</t-~««~.<t./<t~ )89'},)). 5M-

tt))j)t)rt.utt<'~[udc fmM)'a)i)th'' -.m' Ic ti~t'M-xat'oudan~ tes !ndM


))<'Han<)ais<'s t't )'Hxtt'')nc-(M<*))t.t.cs <<'xh'!ichinois ont, t'u <')Tct,
u))'' t:)':m'h' va)''u)'~tu' ce point <'t, t'.tpjx'och~s t! croyanc''s (ju'on
trotta a ~av.)et il ~unatt'a '.ttt' )'' m~mf ~)'.)<'t, tx'm''t)t 'thhtin; A
f.'tt\t!H ~uCtftLOOt~'E. «'

nln.: t'li..ull~ll. 1 1.h.ul .1"1.


dt"!t'stt)).))-it)t't'tnt-)j.'<;))!())){e))t''))t't'homt)n's)'ntitt)'i!)j)tt'
tt))'-<tH);~)i< )tt)'' ;«".<««) xtt <)<'< jtx'tttictsttt'-tttt~
<)wtt~tti;t.)tt<'<)
d''t't-)t.-tt~t)n't'i)'t).'[~ui\i('))tt~)-nih'tatr:))tsfunt~ti.t))
d)'t';t))t't'nt))u.))t..ttti~-(Mat't-.ntv.).t'u~ut(V')H<'u)t)t))'-t~
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ti!i~t-"))u)tt)ft')uutst<;fm~(.'tt.itnU~suht)fcunt)!ns~)')'"<.

t-;n))u~'i)'st~ndt.')''m-uu)))ou))t'utt<'si))'n''h'r;U))y!tsotid.ui(t''
'-t)tt'<t';s~)m.'f.-)~tat<[)at')'))tn').t(t:)~)'~m))tt''tit:t'e.t'<)ci)tt':n)-
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(p.
i)))t'-n-tntt'discu<iuittmt'"ttu)'j)u)).<tt'-tut\'k.t))t))t'0t't''m')i)
tm't''t)))'~ycus<

)<US~))):<t. – Die Il Hunde Krankhoit '< x~) der Pandareoa


toecbter und anderomythischeKrankheiteu. Em Boitrag zur
Krttik der !/</tctf<~c/tM .«.<«;«
MythonuabwMeferung /"<-
/«~)SM.t.).t)t.)<}U-Mi.

M. )t~s<n-rt.-s<!(y'-t)'t'x)'ti.jm'r )K n.ttm~ 'tn tu.t) dont ~us a t'ta~


)t.~t))h')':n)!t.m'-<H):tp)~'t)('p.t~3)an-t!tti~)tt)tn')astt)"t-'H-
(tut))'n))u)i)h't'~t:()')it''))h'<'t-t;tHn's:[))')'L'tiun»'[t't'r):tint's'-s));i
'i'.n)))n!H)\.du)t),ur);<)t't)t'-t)t''U'"i)!t-et)nt'nUt')h't)):<j<t<<=')t.-
.?tM;JtX. t:,t, =~7~ -)S~ =~M~.?t-j' ;= M't][?!~
).'tr.))'mt)'[-t-<')i)
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)')'L"~i')'t)'))''t')))'<t(-Atiu').ctt)iVt't's)))n')smiu)~,t'utn':tUh'i
t:<Hc<jui)i)it'tu:r:mt;)h't:t(u'attttt))tti.i).n.H)tt-n4''t)n'iit'i)ut<-h't'-
ch''t't'('xj))i'tti'!)td'<t';tit-<t.m-)'t!)H)):s)th'-t'snuc"uhm)'i
t'cji~it't~<<t~t'«c)".jiuu'h;~«<'f~fKj(M()<;J<).<s<')))t<'t) )<r<');t<itt'
~u)htitk)H)'ntt-côh't'tti):(')t'th.t)).<tt)M.U'~cht'rcit''mn'i-

<;tipti"n()!.)~j)!nMitt-ntou)'t)it')it[tt't'tt\)..tcn'ytmct-:mxrt'Y'
n!)))t-))i)[n)~t'ssiuH)n')nh'))(!U)'thtwr[~d'Yit:)u<!i)'!u'ics:im'"i
dc.<)t)m')s.!mx:))))):tnth)nsdM:nit.st)t))n"nd'L'<)Ut''t-)uin.tt's(
))~).)t)i;rt'-A).m~i'uh't-t)'<np<')!.)i)i(n~(')<)t's!t-)t)t's'tudt'
jt):u-Jt).tt'h'-t )'Ut).H))~t't)tnt'j<um'jMt'h't')')u-i)ttj!K'nn')~
<)tn; M. H.. mm'. MV«)~ i. i ut) )tuuv) t;xun))'k ttcs ouyan~'s pn-)u''
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rt''sist'-) .nu t'-utittiv'- <t')))'-Y''ttt)'))t. Mt'' .~onc ~'u)t' o'dain~
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)))ut')"!)u')t'f'-n.Ki)t':[Jt'sv<-rtu:i<.ti\itM~)i)'<t;t)t':ttht's,)u')tm
JUdici;)it''s:]):)tt~is.t'H.)-) j))t-s.tm'ttt-).:)t)ui)tt)!))t'<)<t'ntcut.
AX\).t'SH<. – Mnn): L&iEX)))! CMU\t:K< hM't't.A):M:< 208
'f"I..1. u II.!.1 L.I.I nl:I., ü" t 1.
).'<ttt<'d<'M.S.<'stst)tt())t(u)it)'!tU)MintJ(-t)n'~ma!)uhtefHt'ut
Mt du L-hts'.t'mcutK~m'rnttt<-sf:nt~ )) m'itc A chbm'ct )f Mtutft-iet
tjm(;stnin<in''(mi.

Oontoa dos aUogënaa ft'«wo<< de Russie. M.'r)usi)n-,tX. tû-22

<t<itt'<)Utt'f't'"))t)it~<)!ttt<C<').'t)')ic)<')<)))M;tit'()'t)U)'.t)tt'').'u)ftt'<
jftthti'~ jh-))-M<-))iV<'r;tK))!t)'t"tti)h'<S)i;tsH rutt~){i<')t)t.iuutufitx'tt'.
At')<M.(!'M,~Hi))t.itt..S"t.
)t-.f")tt''t)()'t'vutt-ttt-)'}))'))';fit;.d''j!tn<'s..)t'i;)tc(tt;ct'-{w)t-
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d'tttt j'r"v<'t'))c ~u.'tt;tttf'' .t)t<<)*';Ktix.'t fit )f).))s<jf) uu tu a~ OMUKu
jt'«-)."<)t';)tft.<it;))<f)t't-'j))'-).{ut".<-('))h"!))tnt!tnxf)U)))u):t)!<u)ts
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.tctit!<f()u<)<'<'ni('t't)~.

KtEXOtAXX.– Liviaendisches Sageabuch (/.<~</M'/f JL«'M/<f.


tt'),K)uM<))i!M.)'Xtt-~M.i)).!f'.

has;.t')nhtu))tt')t(ttt'u!i)t')tt')-)t~)uirt!)i.-))(tti.-)'t'rst'()t't~n
cù~s )~nn;'jUj) d'-con~ 'tit))ut:iqm.<;ri~))'-f~Odon' t'):ttif:tu~i!t!)tc.

Jt ~UJ'. – Les chants et les contes des Baronga, '[<' !:<)';)!


Mf)M.:uit.).fttt!:a))H)'.Kmt''Lt~j~.22i,itt-t:
C~htL'sn'cUL-iHi'.ttc la hdth'tt'' ttf.t))'' ')< i))~iM'ft< ),tu<)t' des
cotit' est ptus t'ichc ~jUf ';c)t'; t)''s ';ft:tttts. St-f-i'-d'; <fit< mo'tux
(p.fM.

[!t t."W. – Me Gesohichto des Sta~mvaters der Samoaaer


(Hin<' S))tno!)tusc)t'' SM{:t')./.7<)')f~<t'<'
~c /'f<«t'An*/<~H/t'«f '/M
ft'<&t«(</c~'<(M<M((.f)tf''t..Ut;h.t.t:[))n.,<MS,Xt.p.Ct-t~)ti).
T)!n)ucttunJ'un<'y<')eIt~'t)diiit''i)t)put-(aut.

m'H,):):)t-t'):))):nS):X. –Zur AtbamesisehenVolhskunde '.s-wf


y'uM/Hrc ~/An't(tt.<). Knj~'uh.'mm', S. Mi';t)iH')<us ~:tchfu)t:ft'.
E.))('U"s.t8''S,)).m.
Cmttf~ )ntct-<m(<: H..))..<X/.«'A.'A )' )'~M~ t~M. ;). 3.)
imtiq)t<;tcutsc<)ni\!t))-nt:

M. ~H MME.– Maerchenund Gedichte aus der Stadt TripoMa.


Leij[)!ng,Hit)richs,)8!<S.t'.x.XiT,ia-~
'KH'.)'t:)')t.)tt,H~').)M')t

tM).).):r\t. t't )).).);.DeutMhe Kinderrehneund Verwamdtes.


aus dem Munde des VoUtos. vornohmUch in Ponunorn.
gesammeK von Fried. Droschn. nach. s. Tode herauBg.
).it'xn:, ')')))«)<-), t~7, f. ~M'.
tttt~ff~~mt pou' t'" oriHHu'" la )!m'-sit'.

ttKYL. VolksMgeN. BraNche und Meinungoa im Tirât. Inns.


bruck. <)tU8.

M. Y):ttX):S. De la place faite aux légendes locales par tes


UvreshistoriquesdetaBiMe. C.nis. L'-t"ux. tsa~.p.M. ~r. in 8'.

t)u.\s U'H~). Imdianisoho SagMt, < <<<t-/t(.~ A<M<c


.-tM'')'<M. X'-tti)), .\sh''r. tSM, \)-a~. in-8'.
T"ut .'ttiti) itt)p.)tt:)))t.

t;t\tt'H.t) <Huuj. Die mystisohe Neunzahl bei den Douts-


Chen ~.M t'f'M.< M«/.<</M;-)! (<f<f)<;m/t;'e
«fM/'t~t .t~('M«f/M<').)')~tt.
't. k:;). A)<.t). \Vis<.«.'ttio. His)ut'i<))'' Kt.)'.s<

Khx)" .)'«))<- t'<'nt;f)-.j));<)t).-.j<)t.<ic)t. )h'.)<:ts.<:))tt


ff M.frf .)c<
''rn\m. i;t')-)n!tt)i.ju< sur )' votus attrihtn'~ au ))(m))o')'n.-t))'.
<~)!tjntt't'it'))'urt:)n) ~ttithtm'')i~))c )t)Ythu)t)!(u' t'mnjMt'c'e.

~t!HttS. – Die Koerpertheile. ibre Bedoutung und Namen in


Ait-Egypten <<'< ~t'f'«~ p'«-;<M f/x '-f~t. ~tff.t~tx'~tY~t'utt
'<'M~<t<)M.«~)M;'(tMc/c)<m-f).bhd).(t. kt!).H:n-cr)!))'-))
.tkff<).'). Wi~. ttis<"<i.)< K);t-«-, t. XXt. )i)97.
H)U<)<'j'ur )<*sn<!)iuns tv)i!it')t«'s t-on'<'t'tt:)nt h's parties dn
cnr)'-
t)tttH:u)t. f'o'tt )':n' t-x<-)n;!f' f.t )t~(h)t'tio)) du fh~if ''t du entn')x'
)u.)ntt.' .-n).m].-))t.)..< nnt)!4'.).). ..<')t) t-xtiht' ).a)' oppti-
''afi')x <)'-''<'<))"ti<'tt. Ht))'i)') t'f;)).'iit)~)'~
.sott. );) )'t)))tx'<)')))!
'))')).<.
).)':t-'ËnmH. – La vertu et la vie du nom. )tnim', t89~, n tf.
p. ~M-~M.
HtM'Jf'mp.t)!<th' ))'-< rt<'t)()u'-~ui J~M'sc tconh' <t<'f'EgYntc.
M.<t.)it)t)z:) :tj'mt'' ()uvt<)u' noh'ii.

Ytt. – LE tUTUK).SAt:)))F)<:E:t'MÈKES~MYSTf:nt-:S,
ET(:
Pitr MM.M.<Sct)tCtiE))T

MoBRts JASTROW. – Thé original Character of thé


Hebrew Sabbat </<-t'«<'<tct''t'oo~x~ <<M.~t/M/ /<~<'«).
\\U.Y.<K-t.– ).R)nT)-);t. (-U:K))'t<:K<,
t')(tJ%)tH.<. 2(tS
HT')
<*t<t*ffromthe
Repr. t'nt)tthnAnnftf')').nt.). tf tUnU~.m.tt)"
An)). ofTheotog-.tt., )898,p.3H.H. Chi-
cago, L'niv.Press.

L'auteur rapproctte le satjbMtttebraïquedes usages assyriens


simitaires. )':n Assyrie, )e septième, te quatorxieme. to'vingt
et unième jour du mois raient jours consacres, sans
parier
du premier qui était réservé a )a fête spéciale du cotntnpnce-
mentdu mois. Donc, même périodicité cbex les deux
peuples.
D'un autre côté, !e sabbat ttébreu rcssetnbte particutiéretnent
au sabbat assyrien ('interdiction de se servir du feu, de t'at-
tumcrest ta même dans les deux cas les deux sabbats sont
également des jours non ouvrables, voire même néfastes, ~ï. J.
trouve, cn efTet,une pureuMoriginetto entre tes cerémouies
expiatoires de Kippour et les cérémonies du sabbat, Il sup-
pose n~me 'ett s'appuyant, i) est vra), sur un texte contcs-
tabte. <«., !j8. tH~,que, primitivement, le sabbat fut un jour
de jeune. Mn, Je sacrinco du sabbat !ui setnbte avoir je
même carnctere que celui de Kippour. D'autre part, fana-.
tyse du mot assyrien JW-«M, correspoMdaHt nu Mom
b'brcu primitif .wM~/mM,devenu ensuite wMf~A, tnoutre
qu'a ta base du mot se trouve J'idec d'arrêt, d'empccbonent,
de restriction.
Sans insister sur quetques n'serves pbiiotogiuuf's qui
seraient nécessaires, il convient de remarquer que )e sabbat
babytonien interdisait les sacrifices, tandis que ie sabbat
tevitique en prescrivait. Mais, si reette que soit cette diver-
Cenee, les rapprochements faits par M. J. entre tes deux
sabbats, entre te repos du sabbat et celui des grandes fêtes,
ont une incontestable valeur. Ils sont, d'aittenrs, presque
cmssiqttcs. ainsi que t'hypothese d'après taquetie io sabbat
serait une fructification des fêtes do !a Xeomenie et aurait
or~iu'urement coïncide avec )ui. Le principe qui est Ata base
du sabbat et des fêtes n'est,même pas particutier &ces deux
reti~tons sémitiques. Presque partout on trouve une valeur
symbolique attachée a certains jours sur tcsqueis portent, en
mcrnc temps; des interdictions spécia)es. Si~natons notam-
ment chex tes nègres de ta côte de Guinée un Vf)itabh: sabbat.
avec interdiction de se servir du feu. Les intcrdictmns, )c
jeune même font partie intégrante des rites agraires et de
chasse. Hien d'étonnant des tors a ce que le régime de t'in-
terdit ait pris une valeur propre. L'interdit résulte de la pré-
sence de ta divinité, des choses religieuses, au mitieu même
~(!
'AXXHEs<M:«)L')(.~t'K.t')!M

de lu société. Lu oit sout tes choses saintes, t'activa'


tempo-
rotte est inttibee. Si l'on faisait peser t'interdit tout entier sur
une période limitée, c'était pour i'cpuiser, ça
quoique sorte,
d'un coup. CMsatisfaisait ainsi a h) toi
apre~ quoi on était
tibre. Les arrêts périodiques de ta vie jour
sabt~tique, année
sabbatique étaient le prix de cette liberté.
H. t). et M. M.

F<!uxCOULRXZ. – Ueber das betende loh tn den Psa.l.


men. Efn Beitraef zur EfkîaepuNg des PeatterN ( St~/<-
)0 '« </«/'<pt'ff~-Cf~M. /M~(«tWM. m<t~Mt(fM( « <'t'ttV)ftOtt
'/f.t ~(fM~M). Pt-HHcfort,Kunt~natm,)?)'?.
p. !<)(),in.8".
Étude itnportimtM, u notrû point de vue du moins. Avec
un ccrtith) )tomh)-ed ''xf~ëtes et (te phiiotoguus, M. C. adtnet
que le ditns ta t~)m;t)e de tjui certains psitutnes sout
)uis. n'est pas te poctc tui-metne ui un individu, otais ta
communauté pet-souttidee. H classe les psaumes où ce ~c
se reueontt-e en piusieurs groupes; il ça trouve tu où le
représente Israëi tui-m<ht)e,et. dftHstes autres, ce suut tautôt
les tnembresde ta communauté, tantôt le puctetui-meme;
mais f-cdernier cas est très rare. Les arguments d'ordre
géné-
rât qne M. C. d(nmea t'ajtpui de sa thèse sont assez faibles;i
cependant, )a façon dont te psaume était chante danstetentpto
ou eu de))ors. par te ctunur des peterins, avec versets et
repous des prêtres, ou par le ctxMurdcs prêtres ou par te chef
des chantres, confirme cette manière de voir.ti en ressort une
couctusion importante, qui gagnerait toutefois à être etabtie
par nue étude plus cumprehensive. C'est que les psaumes qui
servent, dans te cuite chrétien, de prière iudividuette,
qui sont
devenus dm fonnutes de libre expansion spirituette, étaient,
à t'orii;ine, des prières cottectives, fonnatistes, et faisaient
par.
Uedu rituel des sacrifices, de celui des fêtes et du service du
temple. Ainsi des prières qui, par t'usée qu ou en fait, appa-
raissent comme de magnifiques etuns de i'ame du croyant, ont
commence par exprimer les sentiments traditionnels d'una
collectivité.

MACA~i (t'')<AKCES(:ui. – L'&ntica Liturgia Roma.n&/att-


t-<t;t<M<-
<<<t~<('<o)tt«tMet,vot. tt. Mitan, S. Giuseppe. )??,
p. 3at!, in S'. L. Vi.
Dans sot) pretnier voiumc, analyse ici mOne t'au dernier,
~tt.Y~.–EM<T()!h~:)U)'t):R!F)tt(:ttK.<,KfC.) ?7
.1 n~1.1
M. M. avilit étudiét t'aneienne liturgie c))r6tienue eu
générât
et surtout les textes Dans ce second vutume, it
titu)-f:iqucs.
étudie ht titut'gie est action. UdisUnguetes divers éténtMMts
du service divin, montre teura(;encement
réciproque dans
lu messe et tâche (t'en étabtir
t'urigine.
it maintient sa t))esede l'unité primitive du cutte chrétien.
Mais si, tant qu'it s'agissait de litcommunion eu
générât et de
lu messe est ~éuét-a),il avaitraison contre lit
critique moderne
(saut quand U fitisait de cette uxite un résultat de i'autonté
romitine). ici, oa il entre dans le detai) des (idts, il ne
jieut
rester <tdMe& son principe qoan prix de contradictions. Tetie
iHm't;iephce ici un rite qu'une autre )))etai)teurs:ceite.ci
en admet un qu'une autre omet (~ est te rite primitif et fn
y
a-t-it même un? Le veritahto probtetuc edt ftù de dresser uu
tabteau synoptique des dinerentes titurgies anciennes, abou-
tissant a Mnea)Ktt;'se t)is(ori')ue des Htes. Mais fauteur ue
pouvait se poser )a question, son cathuticisme )ui interdisant
d'admettre qu'il y ait eu des liturgies ditK-rentps. Pour ta
nteme raison, il se contente souvent de preuves vraiment
insutMsaates (ex., p. ?:), auu, ~)<:).
Ces réserves faites, nous devons reconnaître
que ce volume
a pour nousbeaucoupptusd'interet que le précédent. M. M.
v
entre plus avant dans l'histoire de l'institution ette-meme'.
Nous dépassons les textes et te probteme de leur filiation le
rite est étudie en lui Même.t)e ptus, a l'occasion. M. M.
rap-
proche les textes theoio~ques des rites qu'ih commentent et
cherche ainsi, jusqu'à un certain point, à detenniner d'une
manière historique le sous du rite.
L'ancienne titm'gic se divise en !itu)'~ie
psatmodique et
liturgie eucharistique. Mais, si la psalmodie a eu su place
dans le culte, celui-ci, a t'origine, consiste plus
spécialement
dans lit messe dont t'etude, pour cette raison, est le centre du
livre.
Litmesse comprend deux moments qui étaient d'at)ord net.
ternent distincts et n'ont fusionne que plus tard ta messe des
catéchumènes et celle des fidèles. La prenuere était primi-
tivement destinée à édifier les catéchumènes ou candidats au
baptême et a préparer tes fidèles déjà baptisés et initiés il ta
cétebration du saint mystère dont les premiers étaient exclus.
A l'origine, elle forme un corele bien fermé, un tout
par elle-
mcme, avec introduction et conclusion. Elle consiste essen.
ttetlemcut dans des tectures, des prteres et des chauts. Autour
S(M t.'t'<'<t<K'tot:h)).t)t:~rH.)aa

se groupent t'introit (p. M, M. M. marque jntimont lecaractère


dé}& sacre par soi de ta réunie) de t'egtise, le coanteor et
le salut de t'évoque a t'assembteequi y répond. Viennent ators
les tef.'ons,d'origine synagoguatë fp. ?;4,?)), qui consistèrent
dans des lectures d'abord de l'Ancien, puis du NouveauTesta-
ment M. M. montre ~p. 9t. comment peu a peu ta tectm'e
evangetiquc s'est détachée et a forme, dans le rite romain, la
partie sotennette de lit messe des catéchumènes. Un chantait
ensuite des psaumes et des cantiques chrétiens. Après la
lecture evan~etique et le sermon (autrefois absent du rite
romain, ce qui ne laisse pus d'embarrasser M. M.(, les non-
baptises quittaicut remise, tes portes be iermaient et !a messe
des ndeies commençait.
Le centre en était le sacrinco eucharistique,
qui était pré-
pare par certains rites pretiminaires la communion en etaH.
la conctusion. Sur )a trame ainsi fonnee courait une riche
broderie de prières, Pour tous ceux de ces rites qui sont
accessoires, M. reconnatt qu'ils ont été relativement
variables. Sur tous les points secondaires, les évoques cou-
servaient une recHe Hherte fp. 344). Maisquand il s't~it
de lit partie suprême de ta messe, du Canon, alors éclatent,
selon notre auteur, l'unité du culte chrétien et )a suprématie
de t'aucieune titurnic romaine. Les variations que les temps
et les circonstances tocates y ont pu introduire seraient sans
importance. Dans une certaine mesure, il faut convenir que
M. M. est dans le vrai. Les rites de t'etévation sont trop
essentiels pour avoir pu sensiblement varier. Seulement,
dans le dotait, on trouve des déductions trop ingénieuses,
comme ccitc pur taquetic M. NI. rattache t'n.~M~~ des
anciennes titurgies et de ta liturgie orientale au /Hf«!fromain.
–La même thèse est soutenue et a propos de la prière domini-
cate et a propos de la communion. Celle-ci, (orme première
et but premier du culte chrétien, est venue directement de la
fraction du pain tette que t't~vangite nous en conserve le pré-
cepte, teilt, que les plus anciens monuments nous la décri-
veut. Le fond premier en aurait donc été parfaitement un et
ce serait encore dans lit liturgie romaine qu'elle aurait con-
serve sa forme origincttc. Même quand il montre comment
les espèces furent reçues, d'abord a ta main <p. 333),comment
on communiait primitivement sous les deux espèces, etc.,
M. M. no doute pas do ta pureté et de ta primigenite du rite
romain qui selon nous a, au contraire, beaucoup attere. It est
AXAt.ïscs.– m )t)-r()ir.(s.tcKtucKs,pMtÈME-,
m: 269
diitieite & des esprits moinx avenus de suivre
jusque.tà
t auteur de cette étude qui ne laisse pas,
d'aitteurs. d'être
fortutite.

M. M.
L. DUCttESXE (l'abbe). Origtnes du culte
chrétien. –
Etude sur lit liturgie latine avant
Ctmrtemagne, l'Édition
revue et augmentée, Paris, Foutemoing, t8U8,
p. ym.
7 (r. 50.
Ce manuel, en étant il sa seconde édition, ue
comporte pas
une analyse étendue. Le sujet est plus restreint
titre et même que le sous-titre c'est une étude que te
ta liturgie latine du n- au nu" siecte; c'est en euethistorique de
eutre ces
dates que se situent les textes les
plus importants (dont
quelques-uns sont édites en appeudice). De plus, M. D. n'é-
tudie pas tous les actes Uturgiques, mais « ceux
qui ont un
caractère d'actes collectifs,
ecetesiastiqucs au vrai sous du
mot (p. que caractérise ta présence de t'assonbtée et du
clergé. Il exclut dote les saerentents, sauf ceux qui. eo.ntne
le baptetne. te tnari~e. se cetebrent au cours
d'une tnesse It
réserve lit question de la messe des morts.
L'étude de la messe forme nMiurcUement la
partie mat-
tresse du livre. Empruntée au rituel de la
d'où
le sacrifice avait disparu, ta liturgie de la synagogue
messe consiste,
elle ausst, en oraisons, homélies, lectures et
psaumes. Mais
des t'origiue, tout s'est concentré autour du
mystère eueha~
ristique. La prière eucharistique à taquette t'anaphore
grecque correspond, se retrouve partout, avec des
mais ideutique dans sa structure. Même variantes
l'organisation ne
dtnero pas. Toutes tes messes, orientâtes ou
occidentales dis-
tinguent, comme dans les premiers temps, ta messe des caté-
chumènes, P'eahbtcausacrineeeucharistiqueet où les candi-
dats au baptême assistaient, et la messe réservée
aux seuls
ttdetes et où le mystère s'accomplissait.
Au temps des enthousiastes et des
martyrs, le rituel avait
une grande souplesse qui le faisait varier
aisément; mais,
quand cette ardeur originelle se catma, il se
figea en une
série d'actes detiniset, tout en conservant comme
fond co<n.
mun ce schëme primitif, il se dinercncia suivant tes
commu-
nautés. Laissant un peu de côté les
liturgies D
s attache surtout à déterminer les dinerencesorientâtes M
qui séparent la
~0 '<'<)!)!-MM:)0.<M)~f)!.tttMt
messe gattieane et h) messe romaine. U les expose t'une et
l'autre d'après des textes tort anciens et, sur certains pointa
trouve entre ettes une veritabte h-r-'ductitjitite.
t'u ctmpitre intéressant est consacre & l'initiation cht-6-
tienne; M. D. y montre l'accord primitif des ditïerents rites.
Le baptême se faisait à Pâques. Le catéchumène y était pré-
pare pur des instructioos et des exorcisme!!'exorcismes par
t'exsufttation, l'imposition du sel, de la croix;. Les rites du
baptême consistaient dans l'ouverture des orciHcs (t'E(teta),
la tradition du symbole fdc )a fui et du mystère), la con-
sécration par les huites saintes. Lesritesdetaconm'mattou
et de ta communion y faisaient hxtncdtatement suite. t)!)us
le rite gallican, on trouve les mêmes pratiques, avec, en ptus,
le don de nouveaux vêtements et le tav~p des pieds. A
Jfrusatem, tes rites étaient plus brefs (f\, § 4, p. :M8
Xous ne pouvons que menUotnMt'te chapitre où M. n. p'n'tc
de la manière dont s'est )ix'' iccatcndrier religieux du chris-
tianisme. pour ce qui regarde suit les (êtes, soit te service
dominicat. suit le service journalier. !) montre (ju'eu bien des
cas la fête ehretieMncn'est qu'un substitut d'une fête pmenne
a laquelle même elle se mete parfois (p. 240. ?4, ~M. ~(}.
noter également tes chapitres sur l'ordination des prêtres
et lit hiérarchie ecclésiastique, lu bénédiction nuptiale, ta
prise de voile des vierges.

L'u peu sommaire par endroit, ce manuet rend et rendra de


grands services a quiconque veut étudier ta formation de
t'Kgtisc et de ta liturgie chrétiennes. Mais certaines reserves
doivent être faites. t)'.())ord, en ce qui concerne t'ornaniaa-
tioude t't~tise chn-tienne, At.)). parte quoiquepart du grand
mouvement centratisateur (lui nuima i'Ht;tisc. C'était, sans
doute, une thèse a développer. Mais it ne parle nulle part do
la diffusion originelle. de t'etat de relatif isolement on se
trouvaient les commuHaut''s primitives et qui était parattëte
à leur etïervesccMceinterne. Ce qui a existe, sembte-t.it, ce
sont des t~tises chrétiennes, ayant chacune une vie uuto-
nome et agissant les unes sur les autres. De temps en temps,
de grandes secousses survenmcnt le concite de Xic6e, t Aria.
nisme. C'est de ces actions et do ces réactions mutueHes
qu'est sortie l'unité ctx'etienne. La chrétienté ne s'est pas for-
mée autour d'un centre de rayonnement, preataMemcut cons-
titué, mais ce centre s'est formé peu à peu. Sans doute,
AX.u.t-KS. – Le MH'KL
(i.AOUt'ME- f)tt&ttH<, tiTC.) 2Tt

M. D. n'est pas sons avoir un certain sentiment de cette


par-
tieutarit' S'it n'admet pas t'oristne orientate ni de
t'Élise
ni du rite, il na croit pas davantage cette
(~te origine soit
purement romaine. Il insiste beaucoup Sur la préetoincnce
qu'exerça en Occident le siège de Mitan, patrie du rite j~t):-
can. Mais le fait est beaucoup plus ~n<'ra).
Eu second lieu, toute t'etude pivote autour de la
question
des rapports entre la liturgie gatticane et III
liturgie romaine.
Mais t'heterogeneite rotative des anciennes
liturgies orien-
tâtes et occidentales est beaucoup plus
grande, puisqu'elle
u tinaietneat abouti au sctusme. tétant
plus tnarquee, elle
aurMit pour !o sociologue beaucoup plus d'intérêt.
On (toit regretter enfin que tout ce
qui concerne les ori-
gines n'ait été étudie que sotntnaircment. A
propos du
muria~, des fêtes, M. t). (aitque)qnes rapprochements eulre
le rite chrétien et celui de ta religion
romaine; de même )a
répartition i;énéra!e des prières (te ta messe est rapprochée
du rituel synagognat. Mais les rites de l'initiation chrétienne.
tustration", onctions, impositions du sel. des mains sont d'o
ri{;iuo ou juive ou païenne; tes ordinations des pt-ètres
viennent du rituel tevitique.teshenedictiunsde lit
prière lita-
nique existaient dans ta synagogue. Enfin, tes relations du
sacrifice chrétien avec le sacrifice de la
Paque juive, et les
sanctifications du repas ne sont pas notées. H est vrai que
les dates que s'était fixées M.U. ne
t'obti~aient pas a traiter
ces questions. Mais ce choix même n'est-it
pas discutable ?
Au n" siècle, t'orgauisafion du culte est
presque achevée
c'est pourquoi les textes remontent a cette
époque. Mais le
rituel en voie de formation est
beaucoup plus intéressant;
M. tj. le néglige. L'étude en est
pourtant nécessaire pour qui
veut comprendre ce qui a suivi.
M. M.

Luuw. Vf~ETf.~).:n. Die EteushtiMhen


Mysterien im Jeru-
sa~mischenTempeL ftcitt-~ /.)u-ji.Ji~-),cnf(..HMio)ts~hich~
/.M Mf~tt-M (<(.tM('.< <~ /t' ~)/</t' </t.~.r«W~< (St-pittid
Af-druckaus ï)' A. t<rutt-
/ttMf.M'M.!c/<M/)~«.A<- .Vw.a~-
t~f«<-)-).t'Mucfurt-s.-M., tM' p. tS.iM-
Mtu.-utn.t,
Lat'tG ~tcH'.inicnne (fucM.\toit t-otr.uncr:'tJ.t-nsa)(-)npst ta
.~<m..nic dite d<s..aux.M,.A. )..
p,i.j..u.-<).. Sou<-«.th~f6tc
des Hd.t.)~t. t.<-spatres f.t )<-<t.Tit.-s:.thif.nten
de f caMil lu fuxtimtcde Siloédaus des \as<-sd'or. t.<.m~puis.r
Meretour ou
L'~XSUKsnottHMH'K.t~'S

'ntp)p,)c)').'h'tc':t-)u~)))n)tt!(tt&t'!tutt-).Y<;t!)itduYtt)du)(s
u~)'it!i)t))tu):<'itt'~t~~dut'c:tUttc~fMt(ai)K'thns.un!nttr)'
)'i"situ'uroUt;st.t')tMy:m(st)it(th.'tctC)')t'stn'!)!i.(~tuh'.())t
M.Y..):')t'ht''n'')':u)(-).ut))i~dt-c.-tusa):<quii.WMit~ut''<(tGut
ttH-ntiuutn''d:m-.t:tMi-!chtt!)(t!tu'f(th)))n).HsftHitdut)<juif.)n)U
btHi.tucct cuunM-ns.-tt-tMU\t-ditU.t''ritUt-ttt')-:tt.usi.<tf~~
~V/x!):\)atn~'nu-ditt.~u\c)~u~t))t-s)it)ati<)nsArGst(-t:t ù
t'()tH.'s(.r:nH<'m-cn'it<(u'it:U'it'npUt'[n't'))t)))Ut)t<)M<i)'<'t',A il
rt'-)w)Ut'i~:md-!i'~H'<-stn-H~nis,tt'<.–t.t-t\t)'('t-oc~-m'-ntt-t
iat~n-ss!ntLuHisnt'deMh'nttt'))!)s)!t)i)m)i.)tt.).<t)<tb)ecM)ti<'t)tMU
)noh)i.)ttu'.i<n-tUn''ft'-t('dcs'mx))'.u)'Y)).;i;S!mmt'),&,2,
'sut'tuutX:n:)t.n.t7-t~.t.titt-t.s),d'aittcuM,t'tit[e))mtt-)Uutt
titud(-;()ui.tn-<)up.-mdin-<)m')uu~'hr''(<'th)tM)M-t)):n'h'~tut)<'
t'tt'd)')a[j)tti~;h'<))t').'Sttn)')tU'')'m:)!f"j[iU!)tf"Utn)it)<)i(.)''t<:xtt".
tn'ci-)c<'t~~u!t.t.tn)')"ittt'st!).n)<-))M'tt't.intit',t'usHt:Jt-tt!t)'-
~-)!t--).):)nrh.m-)'itu)t-)un)~m~Mt'iitnific:ttiun.tt<t
')t'm'pt~hMt))c()m't'<')i~'t's)<)utt.c))tt)m-.<t';mt:n)tt)!ni,qtt'i))Ktru!)
)'n;nn\\m')n"-)K')'utmt'Hn~nt[mm',(!t[n't'Ufttt')n('t'us
~uiva)~nt<a))i~MpuH<Uhhy)unc,<nH)iyj~)-:ttt)h).t,.qt)t.'t':(it
kt.n'-tn'cu\-t'rsanU\-aujMhn)shMu~s,<~)uurhG<-h'n)<'ntain'
')GsHnc!tt~)y().)t~'t-)u).)ttit-j(!)t'Ht)t.'a':titM)sy)tt)'atttit))tc.<'t))'in)i):tt)t.
X''u\n<-))n-u~~u1tn<)i(tn)Mss('hAt<-t-t)'t-i))Ut-t-i'tdt-<.<'tn)'t-t)t)t-.
''t!'nh'siHtiUtt~')t.it".c~nc~)''tanc<)tm')'uj)t;utt'.t:(t')m?tn<[(t:tU<)
~))t.t)))ttt:m-~)u'.tjm''t:ms)t'J.tti).
M.M.

S. t:))KKT)t.\M. – Thé Mystcries Pagan and Christian


(~-
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U:t))sr<).)ns,trnt)c:u~ct.n'j'ttj)t))!)h-o,~).C.)r.n-ct'()(.'t).~i-
)t)it)-)'('iut)u'-nc('<ju.'h-t))y.:[rn'Stt.-)'i)ttti'jUttuut))(;X)-)-<ut'):t
r.h~h)!)H.'n.h~Ut\~t.)-ch)'ti'-tt<.)-:t)h;tit)t-t);H~f.)i:t)'tk-t)t('.)) il
~th)i('(~-a.)i<'nMnnnnHn)tnt.St)ititt)<)ui.).-stttyst.<M['!tt.~
n'oi)t)\)mni.'tt:tj')i<nitiv'')::i))s<'()U)'sot))n:d')t'')t))nt)!fot)))<
d't'r!ttti'.n)h.t~<'<-i:t)(~.Quuit)))t-d\<t')!i)n'tti\i)t'rH~)i-it.'nt')n)uvHi(
~'t<tdii.<'t(})t'M\t'<'dt!n)u't~htnn:th~;):ttt't~-Y:n(~))t'u)tu))t);r
la tMn~tkspcnt'tes au ntitieud'-i.fttb-i.s (-))<s't'-t:d,H!=!<)),(-t)<'s
institutions ()u't.-))f punYiut.~sitMi)t-r(t.<ct.t).Ma)!ik~-t-)t.')'tf!i
'-ait()!.tn\re-;n'st)):tscL.tn)):tr:t)))f'uc'iMidcsu)ystt'tMt''h'))si-
t)i'')t'i,.ti<.h\-<i:).)U(-~(-t.)('t)n):)it<tt)cttit).():t))stntc:t.<,t?tMit
tC~t'nt~'aux ~u)s initia, [int()i--)))<<t):tt)s)Mutr<t'[)f~t!Utt')':u)-
dHc)tarun.-hh-rv).-i))HU~-tn(tpu~)Mh'.bc~ttt)-,)t')K)j)ttht)t't-t-<tit
tout MUtu-.:tn)- .[uc t< funttctttMtM hntm~he~, eUa t:umtnutnuu
em:tmt~ti()ttc tuut MUtt-cqu' )c rct.as <')~~t)tifn. t.:t (H!.cus..ionde
AX.U.Ï<t!<. – hf! HtTHi), i~S
('.At:tMt')t:HS, DttKXK.S KTC.)

M.t:.<t'p.)s.«<))i)'us<.tttv''ttth'sf:dt~')uamt'-))'-n<'tt'-ti)ttt-)'j)tt't<')Kt'.
d.m<utts<'t)!:tr~j'th'uh)Mt'[Uf'.M:(i-.).)<'t't)i~n't(t'i)Hdtdtt):tt'pm-
ch''n)''t)[''tttt')t'x~x:t'ttr)):ti)tth.-t.ttitL"s<-t't;)it )tt'ct'!i.ti)'t*
f)'.H~.n"S«.p)~(''M'tu )):)))))''tt)t',t)unsnu)~('t)tttt'tttt;)'o))'.tt~
siH))!))'*t'uttf:tit.)'um'i))tt'tui)'mt<'<~t't)~)'t)im'-)<tcuM)))U-
naut<j)ti\t~)iuifLu~itt't'))()t'<'J.')'!tH)ti)tt''i<fn''pt't'ttd)'untt'
)'m''ntfitt''tnt<)cjt)h''it)'r'tcst))t'ttstt'm"d':mt)'f)'mt.t''t)ap-
t(''ta't''J'~tts )!;<)'i'tus<'))tht''t)tt-)tt')'tmt)':tt':n)t))''t()i~'jt< Si
tt<))));t's;'t':tti'tU's)tt'~tt';Uuit's~t;m'ttt!tu'i)'i''tt!<)t't'~m".()U''
j')h!'s. j'out'tuui v'~ut~it' )~m'Httubtf't s)wchtt't)Mt)t tcHf un tt;H'*
ut'i~in'
M.H.

f~ t<t:R.\UAtto
U'JEtUiOt.T.– Das Taufsymbol der &tten Kirohe
!Moh Urspung und Entwioketamg. – Ersterr theU Gea-
chichto der Symbolforschung f/.f ~</<f~<'f/M&«/~('wf.6'u« </<-<-
iM<t.
'«<' ''f W« (/t''('f/u/<'Mtft<f,.i':n)cti<Ut'H,S€i)~MiU(<)t,

). )))'o)')')n<'tt'' )\'rit:m<' f-t 'tu d~'<')")'t')tt tttt symb'j)'' ft un


(t'<)'<)~n)<'s.c!t])it!H)x~ue)'~n)')'))<nttt'd<tttsi\Umt''d'').'ttt'r-
f)t)tmtiut)'h)<t"t!tn't'<t'f:tMt'n'.titutiuu<~<~)i'<.L''tm-m[<'M.Uut-.
h'!)! -!tn)Mn' cuMmc mt t'xpm' t:u))))))<*t 't ."ci''nttti'tu'' tt'' celle
.]m'sti<m. )) m'.s'-r;t j)''ut-<t~;t':t-; 'tcnt))t d'')'t'c'ut':(tiun.-icc'))fM-
-i.)U))')[''s:M.t)t)t'h'jtt(;-tc:~tn)ti'jtK't'ti)t''Jit.Uaus)apr<'tnitM
)htrtirt)U'i)~u))ti'n<'a))u')t.I'ut-itu))tt't'xj'n'i<;<;u';m')u'')'hi'i-
!it'"ttt'.<<.)ntt')V';t'-<)'ttt'"in'ctt''t't')t''<t))~')u~it)ttt.'s.t'it'ntiti'tM<'s
~tX'iH''it't''sym)"jk'i)~uh'')i''u.C't'stMt)'')"unu<t'j)i''tMt:
).t~i.t'utts)h!t)<t'H<dt')'!tir''d'' 'tom't':)~ tt)t''t''tu')e
.t-t:ti)h''('')tt:Ht'tM.H'i))nf)t))~tt<)).ttt''r:n)'')fttix:ttiu)tth'it'<nnuJtM
')<'m'jtt:t'<)!t))s)'ntu''if'Uaiitut'i'
tt.t).

)t"L')XX))')X. Sur l'histoire de la pënitenoo </<< '<tf~. ff


<~ /f«A-. <-<y)'tM~. t. U. ts97, )'. 3UO-3t:!ft <U6-S.

A ))rof'us d'sdfHX iht't's Je X.-C. t.M. //<< '<f««'t'-«~<' <'<)«/<'<


.t t't /fK/M~/t'~c'~ t'M~/«:/f~f'/) c /t'f<'<<t'it)f.tdt.'t)<[ti' t~Ht}'. t'itUtt'm'
t!tmn'h)d''histM'i<;u'itttpurt:tt)~jtK.'hjU('t-i!tt-)~);utcieuse,
j.tc.<nft"ioncttt'')!t)~t)it''ncc.)t)t«!ntt'fcun))))''nU:tpëni-
t'fu)<t':t))())'dpnh)t~(n'uh')))t!'))t'.)))t)f)H(')t<f')iMi<-HM',tc)te
t'unt conHUCtf.< l'ct'ci fitit v'~t'u'tt <'«!:hn' ''t ~:t t'off-tion. Et)'*
!)'titpmu'('t'in<'ij)f)'<<')u.<Mnt''fn)'"t:tm''t)ttt"))''t)t' ['.3t0et
Sth\.). fuis. {):<)'t't~inn :n'<'c )f thfit Lat't'an*. cite ttt:\n;nt }~tMk,
p).)~tiueM'Mt)''t'<'d':ut)end.<!etd'iudctnuit~(p.498;.Unatnve(UUsi
au-v-i terne des indu){!enMS.
M. M.
):.f)C)tKMmt.–AM<;eMcin)..)iM&. tS
374 t.'A\?<)iH !in(:H().<n,)<tt'H. t'<!))t

Vttt. -– i.HS t'<S'r)t'tJft"Ss MOXACA).t:S


81' A<' f:HQt:HS
t'H)-MM.MAt~ett)t'm:)n'

ZŒCKLKH OrT<i – Askese uudMœncHtham t.w~xox'


et .Mfw«'~fMt"')~° édition comptétcmentronaniée', par-
tie. Francfort-sur-tu-Mein, ik'vdcrundXifmner. )?)'?, p. n'-
3~3 a t;M in-8'.
Ce second voimne est consacre aux organisations mona-
cittes et imx instihttiotx asct'tiqnes de t'Hut'opc uMîdeutate.
Lu pt'emU't'fpartie d(; t'ouvra~, :mah'sue ici ))t~)nci'itu der-
nier, !)V!titc'tt', jusqu'à utt certain point, une ('tudc comparfe;
ici, nous avons une histuirp, raHonncUMencore, mais plus
descriptive t;u\"(p)K'Mtivp.
Le monitchisme uccidentai ue remonte pas au delà du
iv"siecie il (ut importe d Orient. H (ut d'abord sans regte et
abundomu' tout entier aux initiativt's i<idi\'idne))es.Ce fut
seuionent avec )a promu~ation de ta rfste de S'.uht-)!enoist
au mont Cassin qu'il trouva son premier code. que te pape,
puis tu pouvoir hnpft'ia) sanctionna. Tous les principescssen-
tiels du monacuisme <;athoHqucy étaient poses renoncement
au monde, ascétisme sexué), jeunes et abstinences atimen-
taires. cxerciws reti~ieux, )'i{;oureuse!nent detinis, et qui
rempUssf'nt nue grande partie de )a vie journaticre. A partir
de ce moment. l'histoire du monachisme se confondavec cetio
des heitedictins. L'ordre de Saint-itenott fut le tronc com-
mun d'en se détachèrent des rameaux nombreux, moines de
Ciuny, moines de Citeaux,chartreux, cauoniciens. etc.; ta vie
ascétique et conventueUe, sans changer dans son fond essen-
tiel, prit ainsi plus de varit'te. En même temps, les ordres
virent secreer autour d'eux des institutions mixtes où étaient
admis des frères séculiers, plus actifs, moins contemplatifs,
tdfUie.~pourtant à la société monacale (p. 4~.
Muist'ascctistHCMefut pusseulement pratiquo a t'interieur
des couvents. Danstoute ta chrétienté, avec des différencesde
degrés, r~nait un même esprit ascétique (p. t6{~. Les laïques
étaient soumis aux jeunes, actes de contrition, péniten-
ces, etc., le tout tempéré par des dispenses ~p. Ht) .De temps
en temps, s'élevait au mitieu d'eux un individu qui mettait en
pratique les idées les plus ascétiques tainsi <!eneviëvede
AXU.ÏSHS.t.KStXST)TtTM.t HTA'!CHT)~tt:t
MOXAC.U.KS
1 p~.1 _Jin.a.L.6. il 1..
sans s'affilier a un
Paris). D'autres, la
ordre, reuoMçaieht
vie séculière, s'enfermaient par petits groupas; ce furent les
iucius(p. 4ë!t), qui altèrent jusqu'à t'emmuretnont (à signaler
la persistance de cette pratique en Russie'. L'ascétisme de la
prière et de ta méditation religieuse se retrouvait aussi daus
le monde du siècle tes récitations de psaumes, les prières
miito fois répétées, le citapeiet qui apparait ators (p. 4~C,
!)< i, )a discipliue, le cilice, les imitations do la passion aux-
quettes M. X. rattache t'ordatie dite de la croix 'p. 4S8~.etc.,
furent des pratiques ~eneraies dans tout le catholicisme. –
D'autre part, le monachisme eut une innuencf directe sur
i'Ëgiise ettc-tnetne. C'est de lui que vient le cetihat des prê-
tres. t)ej& t'abstineuce des retatious couju~ates avait <'t6con-
sidérée par t't~tise comme un acte méritoire 'p. 4~);. Quand
lu vie tout il fait suiute du monachisme(ut constituée, te cterc
marie, trop mete par suite a ta vie profane, sembin mener
une existence d'une insuffisante sainteté. On y pourvut en
lui interdisant te mariage (p. 447).
L'w autre phasedecette histoire (ut t'apparitiou désordre-!
mendiants. Jusque-tàfaction monacateétait restée renfermée
dans les cioitres d'un autre cote, si ta re~te prescrivait )a
pauvreté individuette. 1 ordre pouvait être propriétaire. Lu
création des ordres mendiants tut un retour aux principes
evan~etiques de t'apostotat et de ta pauvreté. C'est i't euxque
furent dévêtues, a partir du xn siècte. et les pratiques de la
pauvreté et de l'humilité chrétienne, et faction sur tes masses
~voy. p. 47:! sur les précurseurs orientaux (tes ordres men-
diants~. C'est François d'Assise qui trouva te principe ii cre:t
t'ordre, immédiatement important, des Franciscains. D'autres
ordres, qui furent (ond'sa)ors, étaient plutôt precheur~et ne
devinrent mendiants que lentement (dominicains, moines de
saint Jérôme, etc.).Tous suivaientdes règles très sévères, mais
qui peu a peu dégénérèrent. Les exercices prescrits devinrent
purement mécaniques: ta recitation des prières, io chape-
let, etc.. ne furent piusquedes mano'uvres materieties, au lieu
d être desstimulauts de ia méditation. Les moyens extérieurs
du culte etounerent le sentiment, t! y eut biea, eu même
temps, quelques mouvements mystiques, comme eetui de
i Imitation, celui des ttussites, des réformistes mais ou bien
ils fureut étouttes par t'Hgtisc, ou bten ils se nrent loin de
t'Ëgtise ette-meme, au sein d'un ctoitre, sans agir d'une ma.
nière durante sur ce ctoitre iui-meme.
376 t-'AX~K sttctnuuitot')!. <?')!

L'organisation tnonachique était ainsi en décadence quand


le protestantisme vint )ui porter tas coups tes plus rudes; car
U fut esseutiettement anti-ascétique. Si, plus tard. le métho-
disme, le pietisme, le wpsteyanisme reagireut uu pou foutre
certaines tendances eudemouistes, cette réaction n'atta jamais
jusqu'à poursuivre in restauration de l'ancien ascétisme. Ku
dénnitive, ta Rétorme eut sur le monachisme catttotique une
h'ipte action eUesuscita de Houvettescon~ré~tious destinées
à ta combattre, dont tes Jésuites furent le type ~p.?:!), et qui
imposèrent aux autres ordres teurs manières d'agir etto cou-
tnbuH a adoucir t'asc~tisme des taïques, desctercsetmeme
des moines jusqu'à en faire un simple code d'observances;
enfin, ett';rp)('g;u!<au fond des ctottres les cas rares et presque
anormaux, tenant a l'hystérie plus qu'aux sentiments rcti-
~ieux, comme les stigmatisations 'p. 479, uH! les extases.
les jeûnes excessifs.
~!ous ne reviendrons pus sur la confusion commise par
fauteur entre t'ascetisme et tes interdictions rituettes, con-
fusion que nous avons si~uah'ea propos du premier vfdume
et qui persiste dans te second. Xous nous contenterons de
signaler une tacune. M. X. a (ait l'histoire extérieure du mo-
nachisme européen il n'en a pas fait ta théorie, tt n'a pas
montre quetles idées mouvaient ce monde. Cependant, une ins-
titution monacatc ou ascetittue n'est pas simplement une
rëgte morte pendant longtemps, ta n'~te a du avoir uu esprit,
un sens actif. H nous sembte que ta doctrine centrate de t'as-
cetisme conventuel et cathoHque, c'est ta théorie chrétienne
de t'expiation. Il s'agit de répéter tesacrUicedu Seigneur, ta
Passion, atin de sauver le siècle; il s'agit d'expier dans les
couvents, pour tes pécheurs du monde profane. L'idée dumi-
nante est cette de t' «antipsychic~, de rechange nés âmes.
Xonues et moines qui, au fond des ctottrcs, se dévouent,
prient, se na~ettent. sont persuades que les sounrances qu'its
endurent ont pour effet de racheter certaines âmes soit
vivantes, soit arrêtées dans le Purgatoire. La vie mouacate
apparaît ainsi comme un sacrifice expiatoire de soi pour tes
autre: Oncomprend des tors. d'un point de vuesoeioto~que,
comment le monachisme a cte possible, nécessaire même. et
a du tendre vers !a mystique. Etant données de vastes Eglises
comme les Hgtispschrétiennes, bouddhiques, islamiques, te
monde profane était trop vaste, les laïques trop nombreuxet
trop anah'es pour que le seot-imeut du devoir religieux leur
– ).)M)MT)TrT)0:M
AX.t'-YSHS. 277
M~ACAmKT.t'<t:t!T)m'K<

tût présent avec une torce et une continuité suffisantes. Lo


monde ccctcsiastiquo tui-mOno était trop engagé dans le sie-
c)e. H faitait donc un organe, chargé plus spécialement de
txener la vie pure, sainte, d'expié)' les pèches journatiers do
la masse.Cet. organe, situe plus loin encore du monde que
i'Hgiise secutiere,ce fut le moMaehismc. Tetie est, du tnoius,
t'expiication que nous proposons à titre d'hypothèse et sous
Ksen'e d'examen. M. M.

E. PRKL'SCHKX.–P&H&diu9undRuanus. t'<M/~<w/ :«r


(~M<;<f<t<'M
CM<'</c«A''<K(/c .Mf~)<t<n!.<.Texte und L'utersu.
eitungen. (.iessen. iUcker, i8!)'r, 268 pages, in-8".
Le livre de M. P. se divise en deux parties la première
est une excellente édition, fondée sur la recension de 46 ma-
nuscrits, de !a version grecque do !<M'<M w(Xt«c/«)r'<Ht ot
,f~t/~o, que t'editeur a fait suivre du texte de quatre cha-
pitres de t'<~(M<« /.<tMj!Mca et de deux chapitres des versions
syriaques et arméniennes du premier document. Ladeuxième
partie (p. t33 a ~64; est une étude critique de ces textes.
LW~oW'tmoMt'Aof'MW est présentée sous la (ormed'un voyage
à travers les ermitages egyptieus. M. t'. essaie de démontrer
que l'autour de l'~M<<H'M MOMacAonuK est Rufiu. qui l'aurait
composée entre 4M, 404 la recension !atiue est, setou lui,
t'ori~inat, la recension grecque une traduction libre, écrite
dans le premier tiers du v° siècle, peut-être par le diacre
Marcus, biographe de Porpityrus de (iaza, Ce serait une des
sources de Sozomène. L'<~r<« /.f<M««c«,collection de bio-
graphies d'ascètes, disposées par ordre géographique, est
rouvre do Pa))adius, évequo d'~ciio~potts eu Mithynie, et
peut &trcdatée avec une certaine sûreté do i'unace UC. C'était
un ouvrage d'édification dout les tendances étaient origeuistcs.
Ce travail doit être l'introduction critique d'un livre sur
les commencements du monachisme, qui no doit pas tarder à
par;titre. Nous attendrons sa puhtication pour parier du con-
tenu do i'M<ot'<«moMC/tOfxm.

t.nn\. m.\t ttH. – TextgMchichto der Reguta S. Benodicti


(//<f,f~M ~.<f '/f /'f ~'y/f < Mf'Mt/A'<t«/< Abhd). tt. Ki~).H;t\<:[-.
Ak:)').'L ~)<s.au MuxchRtt.)'))i).hixt. K)as!.t',\\)i. XXt,)'. M~.

Xf~EX. – DieRegûlung des Ktosterwesens in Romaer Kirohe


SH8 t.X\HK'~t:)c).'h.)~tH.)89)t

bis zur Eade des 9~Jahrhondefts /.<'<'f/~M<f<)<


<<M
<-fu«f'<'<
./tM.
~M'fi/<(/T<t</)<)'t<)'A-/<t)!un)'<nttt:.tM7.

M.UUX.– I<eBmoinoBde Oomatanttnopledepuis ta fun.hti~)d''


!u~nt'tn't""t'<t't<'t't~M'tM~.

tX. – (:TUBKSCtYKMSKS
SCK f.t:S URAtHESKt:m!tOKS
Pa)-~n).MAt').t:\YpmL')t)Un'

AH! BEHTHA~D. Nos origines. La religion des G&u.


lois, les Druides et le Druidisme. l'uris, Leroux, !897,
p.t\
Nous Me pouvons analyser ea détait ce livre, les ouvrages
consacrés Ml'histoire générale d'une retigion étant un peu en
dehors des cadres de t'.tHMM.
M. R. s'est proposé de recoustituer la religion des (iaulois
;p. !!)) ù t'aide des reuseiguements historiques et de ceux que
fournisseut i'Mrcheoiogie, la numismatique, J'epi~mphie,
le {otk-tot'e. t'etude des survivances, des légendes iocittes, etc.
voy. t'ref.L La méthode est, eu soi, excellente et s'appliqueIi
un tnatéric) d'eruditiot! très vaste. Aiois tes tnpothèses sont
parfois quelque peu coutestabtes. Citons, par exemple, celle,
tout il fait iuveri(iab!e. ctd'uitteursiuutite, d'une civilisa-
tiou touratticMneà taquctte les Européens auraient empruntÉ
leurs symboles, la croix (;amtnec tp. )40) ainsi que les autres
Hgues solaires. Les superstitions survivautes dettt Saint-Jean,
les cultes des eaux seraient, au contraire, d'origine exciusive-
ment aryenne. Quant il t'or~anisation des sociétés rctigieuses
gauloises, des grades coofro-ics de Druides, dont M. B.
trouve la persistance dans les grandes abbayes irlandaises
avec leurs tnittiers de frères, tesqucties resscothient bien a
de simples associations de Druides (voy. Appeod. t~. it les
explique en les rapprochant des grandes lamaseries du Thi-
bet, du chamaaismc mongol, et croit que les unes et les
autres sont les résultats des emprunts faits aux religions
lourauiennes. C'est ta l'objet de ta deuxième partie.
Hn t'eatitc, la similitude des usages ne prouve rien autre
chose que ta concordance des résultats auxquels arrivent des
hommes, des sociétés, des religions, travaittant avec le même
esprit, dans des milieux presque semblables, avec des orga-
~t'Mt.RSt!)tAXt)K<
\'<A).T~E-.– thTfK'iun'KK~K" MKt.tt.toX-!
279

Hisations soeiHtesMxsibiemont anatogues. Les sociétés reli-


gieuses du genre des confréries druidiques, tamafques, eha-
mauiques ont une tout autre extension <)ue cette que leur
donne M. H.Les sociétés secrètes des nègres de (iuinee, celles
des Metanesieus, des Indieus de tAmcrique du Nord, les
mages iraniens, les confrft-ies istamiques, Je Levitisme, etc.,
sont des faits hieu connus. Tout cela est aussi voisin du Urui.
disme que )e LtUMaïstnR.Faut-i) croire que tous ces usages
s))MUait'esvietmeut.desTourauieas ou des Aryens? K'cst-it pas
plue raisontmMe de rattacher cette formation de sociétés reti-
gieuses à des causes très ~eoérates? Cht'x uue txxjtimde de
peuples, ou \oit tes devoirs et tes pouvoirs t-eligieur.se con-
ceuh'er dans uMepetite partie de ia société, au moins sous
leur forme onineote; c'est de )a que viennent les moines,
ios sociétés de mystères. Cette concentration progressive doit
dépendre de causes sociales qu'il serait intéressant do recitor-
cher. Ou trouvera dansle livre de M.B. quanUte de matériaux
pour traiter le problème.
M. M.

WELLHAUSEX 'J. – Israettthchs und JMisohe Ge-


sohichto. Drittc At~gabe. BerHtt. Mcimcr, ~89'?, 388 p.
in-8\ ;) mk.
Un vif succèsa récompensé le beau livre un des chefs-
d'œuvre de la science contemporaine par ta beauté de t'or-
donuance et la maîtrise totale du sujet et do ses alentours -–
ou M. Wetthausen Il condense les résultats des travaux de
l'école, dont il a été te plus in~uieux et le ptns habite ouvrier
et à laquelle, après celui deCraf, restera attache sonoom.
Trois éditions* se sont succède en trois ans. et de chacune
l'ouvrage est sorti accn) dans le dotait et atn<'ti'!t'< La p!us
apparente des modifications est celle qui a donne leur ordre
actuel aux deux chapitres finaux '\xm, ~<'<' t/M~'</«~ </<M
~«<<'MAf«<fMt<'tH~<')rM<'H<;xxtv'./('«)t~t«M)):dans les
éditions antérieures, i'ordre était inverse. 11y a plus qu'un
artince littéraire dans t'interversion qui donne pour conclu-
sion au judaïsme ancien, non t'œuvre des tatmudistes qui
t'ont embaumé, maista prédication de Jésus et de saint Pau!
qui, dans la pensée de l'écrivain, en a isotc et préserve les
éléments impérissables, le .~«'«~«'Af 'p. <M~.
(t t" <d..)Mt. 3<6p. 2'éd. 189:i,377)'.
280 t.'AXX)!~.:ncm).o(i)Q~.iM8

Il n'est besoin que d'un coup d'tcit sur ta tabtedes matières


pour mesurer le déplacement que subit le centre de gravite
traditionae) de l'histoire Juive: vingt-cinq pages sout consa-
crées il l'époque des débuts, celle (te )a sortie d'R~ypte et de
la station au Sinaï (ta période des origines a, des récits
légendaires. est t'adicatemeut et logiquement éliminée), cent
racontent t't-tab)issemeï)teu Palestine et !a destinée des deux
royaumes d'hrai.'t et de Juda jusqu'à ta destruction de Jéru-
sa)em et du premier Temple, quarante ht période, capitale
dans le système, (te la captivité de Babytoue et du retour. Les
quatre sif'etes ()ui vout d'Hsdras a Jésus occupent toute la
seconde moitié du tivro ne~ti~es dans tes travaux antérieurs
de fauteur, ils sont ici étudies avec un soin particulier. Mais
c'est ):)théorie de ):) fonnattoo du monothéisme jain'éistequi
reste le centre et le but principal de i'muvre. Hesumer la
tht'sedeM. \e)ittausen, c'est indiquer quettes sont. retath'e-
ment au grand probteme juif, les positions de toute l'école
critique.
Trihu nomade composée de quehjues mittiers de pasteurs,
les Juifs quittèrent vers t~iu' les steppes voisines du ))e)ta
pour s'enfoncer dans te désert. La tradition assigne a cette
époque li predicntion n)nnot))cistede Mufi-e il faut la rejeter
et considérer, non comme primitive, mais conune le produit
d'une evojutiun tt'es postérieure, ta notiof! du dieu unique,
spirituel et uuiverset ~p. tt! et suiv.). Hu e)ïet, les ptus vieux
documents qui nous permettent de définir Jahv6 nous le mon-
trent cntourf enf'ure vers le tx" siècle d'uue escorte de
dieux subordonnes ~p. t0t~: adoré sur les hauteurs, en des
saNctuaires muftipies, il refait un culte tout païen 'p. t~).
Cesoot les prophètes, partir d'Ktie 'p. 74), (lui devaient
affirmer et préciser sans cesse davantage sou caractère idéal
et mornl, proetatncr son unité et sa spiritualité avec leurs
corollaires. t'unit'' de sanctuaire et t insuttisancc du culte
tnaturiet. Leur victoire n c'.t obtenue qu'au bout de quatre
siècles; elle se manifeste par 1.1 publication successive de
deux codes, le ~K~~wMf, promulgue eu 62) parte roi
Josias et surtout le <'n</<'
.««'<'n/o~ 'Levitique et ses annexes),
édicté au milieu du v siecte, par le scribe Esdras. Les
deux traites, ou le système monothéiste apparaît deve.
toppe et porte toutes ses conséquences, ne sont attribues à

~):Cf.ttcdate!tt'«)f<h-
tr.')' )M'<'~'<msi<;t')e
environ.
– thTtMM
.t'<.U.)'.<)'<. )m')i))<B!! L)!<<:)tAXU)!S
.<L't) )Hi).t~t<M-i
2M
Moïse que par action; t'epoque « mosatque si t'OH veut
laisser ce nom il l'époque qui a vu se purifier te dogme jah-
veiste.se j)tuce du vu' au y' siècle, au déclin, non &t'auroro
de ta nationatite juive. Le triomphe de la reforme religieuse,
dans te Levitique, est si complet qn'etio peut transiger avec
les croyances populaires qu'elle a coutbattues, adopter,
pour le culte de Jahve, les pratiques longtemps traitées
d'idotatriqucs, mais purgées de leur venin et transformées
part'interpretatioM.
La doctrine tnstorique que nous venons d'analyser gros-
sièrement n'est qu'une conséquence elle dérive directement
de la ctitssitieation et de lu datatioM proposées par M. \eu-
hausen' pour les différents documents que comprennent le
Pentateuque et les livres qui s'y rattachent, de lit théorie
<foc)«M<<t«'c qui'avec une complication infinie dans iedetaii)
fixe vers le v)u"siecfe le dfbut do ta rédaction des parties
narratives, a ia tin du va ~~t! la proclamation du code deu-
terononnque, et postérieurement a t'cxit de liabyloue, la col-
lection sacerdotale dont le L'vitique est le centre. Le juge-
ment sur i tt'uvrchistorique de M. WeHhauson doit dt'pendre
d'un examen de ta critique des sources, qui, depuis un quart
de siècle, régente t'exegëse bibtiquc.
Ce n'en est pas ici le lieu. Mais il faut dire que !a théorie
Graf-Wetthausen n'est qu'une tn'pothëi.e, dont on ne peut
aninner que lit preuve ait ''te fournie. La dissociation du
Deuteronome et du '<Priestercodex » et l'abaissement de la
date de ces documents en constituent le noyau. Or tes diffé-
rences ~incontestables)de point de vue et d'inspiration que
l'on constate entre le Deuteronome t't te l'riestercorlex lie suf-
fisent pas a justifier t'ecart de deux siècles que l'écule gra-
f!e)!ne leur assiette et d'autre part, te caractère, majore tout,
archaïque du rituel tevitique indique, pour cette (ouvre pré-
tendue de basse époque, une antiquité retativement haute.
Unecxcsesc nouvelle, mieux armfe que ses ainees, uracoaux
documents de comparaison que lui fournira t'immcnse litté-
rature assyrienne, lui restituera sans doute, avec lit date

(t) \etthft))!t('M. </t'.s


C'<M/)'Mt7)'t'M <fHf/
//C.'«f<'MrA.< fA't'A<'i!t'MC/t<'M~t'A'!)'
(fMn~forf<fMt<'«~i't.<'t'y~«'of< '«s'<th' ~t'Mf'/A <\)..)S'6).
Lt's<)<Mtrine!t en~'i~m'');!) thutset"!
thn-s ~'xt'-te
ft'nttantftttattx \t))~~)-is<'t'
eu )''tf)nt'ejtar )/<wf t/'7«Y<')'' ttt'xnn.– )')mrJu)n'rttt') htttupme
tn'tMt'Xettf t't'xt't:t"'e
')<''irafet de WcnhnHsft), v~ir. parcxemptf.h tt7-
</m?/« r<«m<'t<hd'ftnt-riti'jttc')<titient it h<mt)Cttr
/t'<'f(~< (tf ii'jMti-
tuter ct'M~crvateM)', Wit'tebut)'(trint.a)). <i'ttingcn.t89&}.
3M ).<)iHS<«:H)t.<M!)~'H.)<<'S

élevée que lui conteste \ettbauseu son rote véritable de


rituel du <'m(('r temple, probabtement antérieur et non pos-
térieur au mouvement prophétique.
Est-ce a dire que le travai) de t'ecote graftenne aura été
iuutiie Xua car elle aura d'ette-meme lixé des limites & la
reactiott qui se prépare est démontrant que les deux cottec-
tions juridiques et t-itu~Hstei!ttu Pent.tteut)ue supposent
nMec.ss:ti)'fm<'utt'cxist<'t)ccdu tetnpte unique de J:<hv6,e))caa
t'endu unpossitde t"ut retour aux positions détenduesxuKuëre
par les apologétique:; orthodoxes. Hu fixant vers 4SO le f<T-
Mt«tK.<<t;tf)' ~t«'M et vers f50 le <t'~t<«~\ ~(M<~t(('t« ()e la
composition du Levitique. elle a dufitHth'ptupxtcircouscrit te
d('but sur t'ori;;itte de la partie es~eutiettc de la littérature
<' mosaïste Xous avons dit dan.') que) sen'i nous inctinous
il le trancher. Tout au moins, nous tenons a voir distinguer
les deux questions de l'antiquité des rituel et de leur rédac-
tiou.
!.L.

KERHER ~.Hf)B'.). Die roUgionsgeachichtMche Deu-


tung der hobratschen Eigennamen des Alter Testa-
mentes <('.<<tOM<«-o~ <'«/ /)<t<'«'Mjf'M~~tx'xt
<'f ~'tu'~n-
/!ff<oM /t<~w<t'o-)'<tt'tt.<t'. Freihurg-i.-t! C. Mottr <Paut
Siebech', t8;9i) p. itt.8- ~.Humk.
Le vieux dogme scientifique du monothéisme primitif des
Sémites, etparticutierentent des Juifs, pouvait sembler mort.
Entretenu par des prejn~s theoto~iques. it K'<te cepen-
dant, sous tes formes attcnuees que lui ont (tonnées Faut de
Li~arde ou Haett)gc)), assex de vitalité encore pour qu'il
n'ait pas semblé inutile a M. Kerher de recourir, pour le réfu-
ter, à une analyse systématique des documents religieux que
rcce!et)t les noms propres de l'Ancien Testament. Sa propre
théorie iqni se réclame surtout de «ohertson Stnittt) est celle
d'un po)yt))):-ismenaturiste ayant la forme d'une religion de
ctan.
Si def!{;urce qu'elle ait été par la censure jatuveiste, qui a
délibérément attéré tes noms désagréables à son exclusivisme
orthodoxe, l'onomastique hibtique porte les traces d'un état
religieux en désaccord avec le sévère monothéisme mosaïque
et prophétique caractère sacré attribue à des objets ina-
nimes, des animaux, etc. ip. ~3-37), adoration de <<<EtH<~
AXALY! – t!ft ))H< HtVHMSK''S~'t) ).(M HttAXttHSHKt.H.tUXi! 283

/i~)«M<MM t p.M-43)eten ~eaet'a) de dieux dittérents de lahwe,


notamment des dieux de ctaus ~p. H7-'?!)).H y aurait bon
nombre de réserves &tatre sm' (tes points do detuit t'auteur a
souvent eh' emporté pur son désir d'extraire toute leur sigut-
tication de textes peu exptu'ites.
Le premier chapitre de t'ouvri~e est consuer~ .'<une bt'ëvo
titeorie do i'onontastique des peuples sémitiques, ti faut
siguater t'importanee accordée aux [ot'ntatious hypocoristi-
qucs, prédominantes dans certains ({roupesde ia famiHe
indo-gertnaoiquc, et dont le rô)e dans les iangues sémitiques
n'était pas apprécie avec justesse jusqu'en ces denuers
temps. Le travait de Kerber montre une fois do plus combien
est vaine t'opposition, <ot)};tempsproctamée, CHtre tes con-
ceptions reti~ieuses (tes Sémites et des tudo-Uermaios. Les
procèdes de ia dénomination, eux aussi, uc (Huet'eMtque par
des nuances. L L.

A. SMYTHEPALMER. – D. D. Babylonian influence on


the Bible and popular beliefs « Tfhom and Ti~mat ?,
< ttad<"sand Ratan a comparative Study of Genesis t, i!
(/ Mft~~MP««' <f<Pt<'<t'f/ /f'f!<TW/<(M<'<
(/M/<t«'<tt'<* t: ~M/'M<««'M).
.Studies ou b!bticat subjects, u" t. London, t):n'id XuH,
)897, HOpages, HM.6d.
Le livre <)eM. Conhe), .'X'/f'i/~Mytt))J C/t«o. «< <<<'</MR'<
KM'<:<'<<()??) a fait ccnte. 1111
a conquis des adeptes partnt tes
ecc!esiasti<}ucseux-mêmes. M. Smythe Pabner, r«'«r f)/
ï'n<t<<t/(Hermou Hitt, \Vanstcad a sou tour, fait encore,
danst'Kcnture sainte, ln part de ta tradition populaire. Apres
M. Gunkel, il cherche à disceroer les traces des croyances do
la nation dans la ttibte sacerdotatc. Lu mythologie biblique
comprend un mythe du combat du dieu contre le dragon sent-
btabte a celui que raconte le poème babylonien de la créa-
tion. M. S. P. croit même que la genèse chatdéennc est le
prototype des genèses hébraïques.
La tuttc de Jahwe contre Leviathan, contre la mer ou contre
t'abtme, rappelle de très près celle deMarduh, le dieu solaire,
contre Tiamat. A cette lutte, M. S. P. rattache le mythe de
ta chute des Anges. Lo livre do M. 8. P. est clair, intéres-

frnit cnfnrc'jue le cuMedes det'sM~est le pMduitd'une


(t;.Hat't))t!en
cvetutiotthistofMjUM.
284 ).'AXX«E.<Ot:)<)L<M:~)H.)ftM

sant, ses notes sont assez fournies. La critique de t'anteuj


n'est pas très exigeante, ~ous nous dispenserons d'xdopter
t'<tymoto~iedu mot ~tf'/arf qu'tt propose a ta pat:e Ku
somtne. M. Patmer n'ajoute rien au livre de M. Cunket. Pour
t'cxptication du mythe, it Mo dépasse pas le symbolisme
sotaire.

W. AXX. – Zur Frage nach dem Urspung des Gaoattzis-


mus. eia retiKiousgesehichUicherVersucht~r <'on~t<t<'f/M
~ws~f-<«;«-.(Texte und Untcrsucttm~en xur Cesettichteder
attchrisUichea Literatur, ftag. von 0. vuu Ccbttandt und
A. Harnach, t. XV, f~ Leipzig,Hiariehs. )?)'?. )U
p. i)i-S",
~tn. S().
La ctarte n'est pas te moindre mérite du mémoire de
M. Auz. Voûtant contribuer n la solution de la question obs-
cure, embruuittcc et qui sera tottutemps encore débattue de
i'ori~ine du suosticisme, il a voulu la réduire a des termes
simples. D'nbord il s est enorce de rameuer a une (or)nuie la
comptexite des doctrines p)-o!esseeset des rites pratiqu)"<par
les diverses ecotes des Cnostiques. Il en a d~ge te dt~me
commun essentiel et centra). La préoccupation
prmeiuate
des Gnostiques t'itait, seton )f. Anz. te sort futur des atnes. Les
gnostiqucs étaient des f<t)/<, la ifnose était l'initiation tibe-
ratrice; les pratiques et t'eu~eignementtendaient adonnerafr
t'ame pieuse les moyens de franchir victorieusement les
épreuves de t'autre monde. La doctrine de ces mystères était
une théorie de t'aurauchissemfnt, de ta purification
~ra-
duette et de t'etévatiou des âmes. Cette doctrine reposait sur
deux croyances Laprenttcreetta plus simple était la
croyance
a i'inuueMce des pianotes sur ta vie humaine t'àmc de
l'homme était tcurprisonniëre. La deuxième croyance, théo-
logique et cosmogonique, faisait des dieux ou archanges pla-
Nétatres sept t'ypostases divines, créatrices du monde
qu'ettes
continuent u ~'uverner et à dominer. Aux sept ptanetes cor-
respondeut sept cercles ou sept ciels dont chacun a une porte,
et chacun a son génie gardien, t'«t-f/«M/< dieu de ta
ptauete
au-dessus d'eux réside ta sagesse, .Sf~/<«t,.tc/xfwo~, &<Mo,
ou tout simplement I'0~o«(/< à ta fois mère et
synthèse des
archontes.
Lame du gnostiquo doit franchir tes portes des sept ciels
et atteindre a ta perfection. A chaque
porte elle est arrêtée
AXALMËS.
– )f[).-OES
mYHHSMS
!,CttU!S(:M.tXMH<
t<Ht.tt!t«'<s
??
par uu tt/'cAotKf.mais la j~nosalui fournit un mot do passe.
M. Aux passa en revue tes écrite et les systèmes
qui sont par-
venus a notre connaissance; t'itymno des Naasséniens. ta
/'<~<.<So/~M,les histoires apocryphes (tes apôtres lui pré-
sentent des versions du do~me de f'étéyation des âmes Har.
desaue le professait ainsi que les Vatcntiniens, tes
Karpokra-
tiens et les BasHidiens.
Le dogme défini, la recherche de son origine est
sin~uUe-
Mment facilitée. M. Anz croit qu'elle est babylonienne et sa
démonstration pamtt assez forte. La religion chatdeenne a
vécu jusque dans les premiers siècles de l'ère ciu'etienne. Le
deroier texte cuoeifonne d.)tc que nous possedioas est de
H3 avant J..C. Au deuxième siècle
après J..C., le rmnaucier
Jatubiique vieut apprendre a Habyione la sagesse et la tangue
babyloniennes. Eu outre, lit religion babylonienne était assez
soMpte pour vivre, pHnn'était pas fermée aux influences
étrangères, eUe se prêtait au syncrétisme. L'inHuence des
ptauftes sur la destinée ttumaine est un des dogmes caracté-
ristiques des retirions de ta Chaidee. Httes avaient Ja théorie
des sept ciels, correspondant aux sept ptunètes au-dessus
des sept ciels était )e ciet d'.<H«, vers lequel s'envotait Ëtana
porté par l'aigle. Dans les livres reiigicux des Mandcens,
cette doctrine cosmotosique a déjà produit une doctrine
morate do l'ascension des âmes. Mtaboree dans fes commu-
nautés mithriaqucs, cette doctrine est devenue la base de
l'enseignement des sectes (~nostiques. Le gnosticisme n'est
pas une invention des imaginations malades, qui se pturent
u son syncrétisme detni.ehretien, demi-païen c'est, comme
dit M. Aux, « une ueuraison tardive d'un arbre desséche »,
M. Aux fait voir, a )a tin de son livre, dans certaines ngnres
dn panthéon bitby)ouien,com<neM<«, ~«n~t&ct ~,des))ro.
totypes des conceptions gnostiques de !a .S~w YM~), du
&f'«-<(~~ et deiaMme ~;). A'f/,dieu de ]'itbime,est
le dieu des incantations Ubf'ratrices. M. Anz croit trouver,
dans les idées babyloniennes et dans les rites de ta purinca-
tion par t'can. l'origine du baptême magique des (.nostiques.
Peut-Ure est-il trop disposé il croire que les rites sont spécia-
!emp))t chaidéens. Entre eux et !e baptême chrétien, la dine-
rencene parait pas si grande qu'U te veut dire.
H. H.
MC )-'AX'<K);<'M:)t').~nn~K.))ti))t
t't.)Xt)t:)<S)'t:nt))-: (W.-)).t. ReMgion and conscience in ancient
Egypt.<f~t'«( e< ff«t«'«';tt-f (/<;«<f«ttt't'efMcA'y~<<').Lectures
'k-tht-t.)'L')m~i)y'~tk.).tntnu.M''tt)Ut.n. t8i)tj.nf~.
3st)ni)m~0.

Lchtttprut<i)'Mtd''M.F)H)d~)<t't'tt't)'t'tnMc!(vuit-~tud'<-x)'ti-
f)tt'-rt'u)ttt'a')it.-ti''))<.i)!U))-:ti)t-t.~))tH-);;<'d.dir<ti\-('t'i[/- <t<'
t:n'(:-)i~Mn'~yf')n'nnt';i)<:n'ity('-t[-o)):)n(-nu~nuthihu:u([:'tt~s
<')<')tn.')t[.cU)ttH)u<i(ti.'L)incts)'; tih\)-m')'e.)en)csoj)ut:tttm'u<t
~)'uuuh.th'uri<'scucnn'!ntCt-<dhKn')tt''<tp:(r)uiJ<?c)utt?t'
incon.tti:)ht<-s.'jut(;uut':tn't)t sur icc.ttHctt'-Mdt.s dieux, nu sur
t'Attt''<'t~<t)'~tit)~s.<:('~u'')t<'n<.<:tn)H-)('f'('rtai))su(-)t't'ti- i.
ïht'Uuu'iHt~.t<'rHK\')!h'~wdcMa)!tV''CCt.-t)').Ct'))))Ot)-.itt)-
)')ist'
(.t~)'t<'t~<t):)t))f't'ah'un).cnttH)))-))~)t~c'dt'ttt)~.
<tn~s.)'id.j.itit)tf't)f~;tu)~nt.[u'i<tc.)u<i-.t:n))c<.).t')hT).i(d'
thh'tum:u~tj!tt)!)ic. ).)~

s)')H<.):).. Die alten Rotigionen in Eran '.7~t. ,H~<


.t/wjit.dw~c/tH/isM.n.ts:-)'

.ht'-tt.ttt)'un.[.'t):mn.~)(..t(.ts)n')!(t):th-)'t'rt')th'.)..)'t;),~

t'rf!).'<t.t.-t:!t~r)!)n.)!t:iun)!)-:t)h-:t)))i.jm. avant t'<th~!)).-


m:ti!d')fnt"

'JXtjrf ))')):L!.A. Ce que rinde doitâ la Grëoe. )'.tti<.


).<'t-).'<. tM7, p. M-2U)t.ht-8".

JACU)!). – Ueberdas Vorhaeltniss dor buddistischen Philoso-


phie zum Saakhya Yoga und die Bedeutung der Nidanas
t/Ct~t/t. (~ '/t'K~r/t. M0/ (ffj(t' t8i)M).
1,
';<'))tti)')tti..n.'t )'))!.).).~ut~in.-<, ).m)))n:H)i.)u'-t.t ).hi).su-
phh)u~h)!)nt!)j)t;)~.tt'td)tt~u'

Ctt.U.MEXS. –Tathagata. J. A..))t..Sm. /.M'M )!;M,-


t.j'.t'n-tt.i.
Kx[))i.)tn-))i'-t)t'Utn'dt-s~).ith'sdu)tutht(nt.t.

H. )« tY. Die Voiksgemeinde und die Gemeinde der Frommen


imPsaiter. )M7. ).. 8<).ix-n".

Cu)ttt'ihutiun;'t)atutmati")td<'t'Kj.!)ij(-jui\)-

t:. ne ).\Y):)t. Les « Stromates Mde Clément d'Atexandrie


(~r. (/< r/tM<.(/<-<t'f~), XX\\). ï()i!t:!u.
'~)''m'')tt .r.\tt:x:o)J)ie fut t'utt 'tf~ premiers il
CL'n))<r''t)dtcr:ut"-
A\.u.v.<K!– )!rn)K-.otVtiX-'K"
srn ).Kst.mxxH"itHt.t'.toxt ~Xf
t'?t <)u'i)y avait )'out- t'Kuti~e& cottstihx't- U)) sys)'m'' d'' ductt'itK",
n'"iU))x'-t'set) n fuxuuh's st'cutyjt~cs ~xi. M. de t'. )t')))ar<)tt<'
)L'st')uj))m)t<')<)'<'))<f;tit'm.f<ot<rcc~)t<<'t;tux)ny'!tf't<
)t:)h't)'<(titt'M()'it)itii)ti')))).

WfHt.AXt)(t-'mx/.). – Die genetische Entwiokelungr der Boge'


aanntoa « Ordimos Minorée )) io don crstom Jahrhundcrtoo
< <~t'«'Mt''«~</M f~<'('.<M«tt'«t'.< /~t'<M.~ff<«'/<f/.At'/ti
(~f'~f'M<'
.'<'«/< /A'/Y.t't'it'm~-i-tt.. )f''t't)<-)-,<WT. f.n9, in-x'.

Mu))t)'t'<mnm'n))'t'~)i-n'!)nNt'it')tf":t-it<'<tt'')a')t.'t!u''
!)V''c)''t))'<t'xit!t't)rt<.t!nt.()um't'-)"t'i)K)tu <<'«))')'<')'t'tUt
ii)'')U)))-tt''tu)t'-ti"))t):m'i)tt'-)')tt'(ti.)h-<'t)t)Ttt')')t-t-n't).'))"(''i(~!
€<'))''))h''t'in't-))n't)'t'n))'t'n)itt''ut'('d!v''t"p)'!tj~t)-:tfml(j))af)d
h'cu)k"tit)!)usin:ti)'tt~'ux.t'tni-.ti:)ttt!!t)h-<t:)ntd<;n't)U)-<')i):io))
d'Htat.Mais un<ttMittnutn)'t't'J<'t;s")\h')'di<j):n'u[tt:m< la suite.
soit )'!))'cf'))<)')''ut'f'"nrti~nr(:)i)d''v('ttU'*it)ttti)('(f'x')rci'.tcs),it
pat'Ct' <))t''t'~))-)- (<nttaiss'-)'a t.( tHï' it~ ut) jttus ~t.ttut m')n)t)t' tt''
.St.'st'<Ut'tiot)t):tit's.

BAttm):)< ).EM'~ TAU.)'. – Le costume et les usages eccMsîas-


tiques selon la tradition romaine. t':)t~. (s' )'. !9~. in-ts

H.\<)u-'ivt'tt)t'ntth'tu~hjm')-[<h'ttn'it <'<'<')<):)-.ti')u't'))ft-t)uc
pourtant()m').)tn-<).'))~'it:tn'tt).'ot<-Ut'):ts)M))ittc.tti"n<h-t')t:tit«'-
)'i<'t.sd(tco!.tuut''tk"'pt~'tt'()'.)M't!.ui\'j.<m'):t)uttsu)'t.'<)'.M!

SCHHHtXHX.– Bettraege zur Cteschichto der thootogischon


Bewegumgen im Islam 'f«<< (/<f~-Ac<f «ff~t'/ff. <;)'<('
!<«/)), J8M.S.
H), p.M!-j)t.

t't'U))t("'))a))t< 'ut(()-i)'ut)un il )'h)!.("it'<-<)'' ):) t'!H')ua)i"t)du d~cn)~


mu<u)tnam'tat)'f<)i)ï'))t'- tnuu~'ox')))'. )h')t)i:t<)))''s <))tiimitt~tcnt
la ccuntMUtuntt)! UtU<u)MMt)f dus ()tCt)m'r.<~it'-t.tt's; s'orcutM sut tout
dM t<ou~'i~L's mysti')u<<.

CA)UU ht: Y.U X. – Le Mahométisme (/c ~<'H«' A'~t/«y)<f /c


(f~tt. ~<t~)Mt;.t';nis. Chamj'tt'o. i~
iy'ot'f (N'y<'<t
Livre d'' vu)ga))Mtion itttctti~'nt' t'autcut' s'abusa un p'm
tes oppo-.itio))!,d''< mecs.

JAXSHX. – Verbroitung dos Islams in Aagabe der vorschio


donen Riten, Secten u. reUgioesen Bruderschaftemimden
verschiedenen Laendera derErde. ):tdf. )!r)it). )~8.
Ttmt<n.:ME~:c't't<)X

SOCtOLOUtK MOHALH KT JLtUDtQL'E

). – uf:XK(tA).trt;S
S
)'af~).A)'H:

A. VIHitKAXDT.– Die Entstehungsgrande neuef Stttea


<'((~<fr~f'~<<< ~tf<'«/<w~<t'<<<. – Urauus-
(~.t'ifc<f«jt<~</t'
chwei! View~uudSutm, tSH7. brochurein-X'de tapages.

Deux méthodes, ~'tutt M. Vie))<!Uhtt.j~rnx'ttpntd'attt'indre


lit rcatité sociate t'uhservatiuu et fin puthcsf. Les questions
(t'ut-i~inc ne pcuvfut t'h'e trai~'c~ f)m- par ta secundo,.ft,
(tua)td il s'agit de l'origine des )u«;ut' t'hyjx'thesccst d «rdre
psychofo~ique il faut chft'citcr t[Uft sottunod a pu donuer
naii-sance a ta coutume ctudi~c. ~htis on a tu choix t'ttt)f deux
groupes d'hypoUtfSM psychotoi;i()ttfs. Les uns. disciptcs de )a
phitosopttie de )'.t'«'n(tt' MUrihucnt a t'houtme pt-i)))itif
des désirs couscieuts et (te nature etevec. t.cs autres pensent
au contraire qut: les i-enthnents des prunitifs ue peuvent eU'e
que de tt'es humbtes besuinsoudes instincts avenues. C'est à
cette t'cote ()ue '-e rattache A!. \'i)'r)tandt c'est donc par de
têts besoins un de têts instincts qu'it expti'tue les mu;urspri.
mitives.
On a, par exempte, explique t'anthropophn~JR soit par un
sentiment religieux, soit par un reste de bestialité c'est ta
seconde hypothèse qui est vraisemblable. L'origine du vête-
meut est attribuée par les nus if unsentiment de pudeur, par
les autres a un de-sir esttx'tiqm', par d'autres encore il un
besoin de protection c est ta troisième hypothèse qn'it {aut
choisir. La circoncision est ette une cérémonie propitiatoire,
la marque de la nationalité, un moyen d'accroître le ptatsh'
sexuel ou une mesure hygiénique ? C'est natureUement aux
deux dernières explications que s'arrête M. Yierkandt. Les
AS~).Y~t:<.
–H)t.)K)t~)tA).KKT~MtM~)H :}St(
fêtes de
f r~e vh'it
viril n''
m'suot
suot pas
pHsdes fêtes
f~tcs rpti~icuses
t-pH~icuses dtes
ptks sont
sunt
destinées
ws a dottnc)'
donner aux hommes
honnues une vertu
vo-tu uti!e ait ht sociéh',
so<;i<'h',
te courage. Ce n'est pa.<un savant de génie qui a découvert te
feu parttesspécutationsde physiqm'. mais c'est en
(ahrtquant
tours outits que les hommes ont pat' hasard tait jaittirdes
étincettes. Le tan~a~e)~t pas une invention eonseieute: les
exigences du t)'a\-i)i)0) cmnmuu. le rythme auquft il était
soutttis ont tin' (tes gosiers prinutifs h's prentift'cs parûtes
articutces. Dem~me.fart pritnitif n'est pas voulu si !es
p)'e-
miers hommes reprottuisott t'imagcdcs anim:tux, c'G:it({u'its
attribuent a ccttt' imaf;c dp!: propric~s utitps. La rc-tigiun
t'ntin a la tn~fne source utititairc si tes hotnntes font des
sitcrifiees aux morts, c'est qu'its craignetit leur vengeance
« ce n'est pas puur te mort. mais pour les vh-i)nts
qu'no
sacriHe Parmi les sextimeuts qui paraissent expliquer tes
m'Hurs, c'est dooc toujours le plus rudinientaire et le ptm
utititaire que choisit M.Vierkatidt.
Cen'est p!tsqu'i) adopteta t)Mom' materiatiste det'histoire
ette lui sembte unitatcrate. t':n outre. il admet que, si tes sen-
timents ramn's et désintéresses ne jouent aucun rote a t'ori-
ttine des mœurs. ils ont plus tard leur iottuence. tt est vrai
que cette influence n'est jamais assez puissante pour vaincre
celle des besoins pratiques torsqu'ettes sont et) opposition
mâture sa valeur morate, t hospitatitc antique a disparu quand
dettouvettes comfitionseconotniqttes t'ont œndttc inutile:
mais le materiatisme itistorique a tort de ne pas reconnattrc
le rote, si faibte suit-it, que jouent datts t'tnstoire des mœurs
tes sentiments idéaux.
En revanche, M. Vierkandt repousse ta théorie qui fait de
ta retigion !a source des mœurs primitives. C'est,seulement
dans le cas ou le mondede i'au-dotà aurait pour l'homme pri-
mitif autant de réalité que te monde présent ~conceptionde
Steinmetx) que les croyances rotatives .'t t'au-detà pourraient
déterminer des pratiques dans le monde présent. Mais. setott
fauteur, i) n'est pas prouvé que tes croyances religieuses
aient chez t'homme primitif une telle intensité.
La brochure de M. Vierkandtest intéressante. D'abord ettc
contient un aveu qu'it faut enregistrer t'étudc des origines
est une étude hypothétique. Uéstors ne serait-ii pas prudent
de lui préférer t'étude des sociétés actueUcs ? – En second
lieu, c'est a des hypothèses psychotoniques que fauteur a
recours eommea!, eu effet, expiMjuct des mmurs sittou par
H. Kn'KttKtM.–AMtx-e'wM..)))'<. i')
:RKt t.Xt:H-')':)t't.ttt-)SW
b("}')tt)' )t. \'ift'h:nn)t :) scutctm'nt te tort de ne
des u("}')in')t.ierhandt:)!.eu)emenHe 1 pas mar-
quer ic c.n'actere sociiti de ces nesuins. – Kutin. il est bien
vraist'tntdabte que. cunnne te croit t'uutcur, tes primitifs n'a.
valent pas nus sentiments.: itestd une bonne tn'-thude d'ex-
ptiqtK'rieut'smo'urs par !eur âme et uou partit notre.
Minstesdink'uttest'unHncnceut des qu'on veut decrireteur
ante. L'est.. et) eflet, d'après nutt'L'conscience que nous distin-
guons des tendancfs rudimeutaires ft des tendances perfec-
tionnées ur qui prum'c (~0 notre dc)iuitiot) d~' ta grossie.
rete primit.h'e fst coufunne u ht t'cafit''? ~ous admettons
votuatift's qut.' situph' « ft pi'inutif sout s\ttou\'tncs, et,
cotmno t'~oïstue parait ~tt'f teseutitneut teptus situpte, nous
croyutts (}n'it :t pt'fccdL' les autres nt.us cette vue a pn'tri
Mt'st pus eneme Vft'itiee. Aussi le sentiment rcti~ieux ft le
seutittK'nt sociid unt-tts pu, dt's t'uriginc œextstet' avec
t'mst)n' Kt deteffuit~r des pmtiqufS spcci.des. H ue sutttt.
pas, pour ctintiuet' un sodimeut du ):t psychologie du pn-
tMiU(,detitMO))tt'eriacon)p)exité.
i)'antt'e part, ta tnethode de M. Vipt'kau<ttest somtnaire. Hn
dix pa~cs it adopte (Hx hypothèses et eo rejette vitt~t. Aussi
ju~e-t-it 01 )))<)€:ur. c'est eu distinguant, ea classant tn'ff
soin les faits sociaux qu'on peut arriver il des explications
phtusibtes.« La circoncision est une mesure d'hygiène <' c'est
hientut dit, mais, fn admeHant même qu'eHe ait eu ce carac-
tère dans certains cas, )auteur ouh)icqu')ty:) ctf'conctsiuu et
circoncision ce mut unique désigne des cérémonies dont le
sens est (urt varie pour expiiqnt'r cette variété, il faut
recourir a des causes muUiptes. M. Vicrkandt exagère l'uni-
formité des mmm's <'t par suite runitornute des âmes des pri-
mitifs.
Comme dans son th're de l'an dernier .Y«<M<'f"~t'<' ««<<
f'«/f«/c'M'<'r~. M. Viet'kandt réduit, à un trait ta psychologie
des premiers honnnes ils agissent a t'aveulie. Certaines
fennnesdeUorneo fout desornemeuts sur des tissus: mais ne
croyez pas qu'citcs tisseut pour orner au contraire, e))es
ornent pour tisser, ou plutôt eHes ornent en tissant. La
preuve, c'est que leurs dessins s'enchevêtrent etqu'ettestes
dissimulent. Cela prouve, il est vrai. que t'ornementation
n'est pas icur but, tnais cela prouve-t-i! qu'eues n'aient pas
de nut ? HUes Ne tissent pas pour orner, mais e!)es tissent
sans doute pour se vêtir. La nn n'est donc pas absente. Kn
réduisant au mécanisme t'acth'itcdcs primitifs. M. Vierkandt
t'<U.Y-.H-.–t:ttt).it)'!<t'tn\).H):TJ)')Ui)t~rt: 2UÎ

i.mya
veut exdm'e lu InSI.SnIn.rW
Im de lev
tet~to~it) r1u lu eW nw..n
scieuce suciate I,'n~t
~I\I"i.!1I'" seton
c'est, onlnw
fui, une condition de propres, ~tais. eu admett.)uttn~mo
que tMpritnitifs agissent sans )j«t, un n'exclurait pas de ta
".ciencetoute finaiite, puisque – t'anh'm' n'' le oie pas. – tes
civitis~'sa~issentsttuvuntenvued'une fin.Ktitrecoonaft même
que les primitifs sont i-oiticites A a~ir par dM titis, qui, pour
être tansihtcs, n'en sont pas moins des fins. Si t'en veut exau-
f'r le vœu de M. Vierkattdt t etetuninpf )a tctwto~ic de ta
scit't)C('!iuct!()<t)(at)tt'<'nuucG)'asatn<'thodt't'tc))cr<'t)ef
quf))es causM Mt)icicut<'sp)'odmscnt datts les esprits l'idée
d'uuGHtteUcd~'su'detaH.eiudrc.

Lt'))Wt<: <:L'MPLn\VfCX.– AUgemeines Sta-atarecht;


XweitumxKeat'JMttcteuud vct'txctn'te Aut~edcs « t'hiioso-
phischfnStaatst'echts ) /f«7/w/ff'~t'tf'< fditiott, revue
ft.tusnteutue.de )a/<<«'</t<o~<(' h<t)s-
bruek, Vert.)~ der Wi~ttcr'sehctt Uuh'ersitiits-BuchhaHd-
tui)K. '89'?, t vol. ia-8 .H~ panes. Mk. )~.
Le livre de M.timttptfwicx peutiie résumer en deux propo-
siU'Xts le droit est t'mun'e de tHtat t'Kta).est t'œuvt'e de la
eouqu~te. /~<' .«'< '/<<<n<' /<c/t/, Il la force précède – et
nonpri)ne–tedroit":tct)epuur)'attetrct'epig:rapt)edRee
votmne.
L'auteur repousse la méthode il priori se demander ce que
i Htatdoit {aire, c'est poser une question oiseuse <p. <Mt « att-
cun concept morat ue prévaut contre lit vérité, car elle est elle-
metnc hl plus ttaute morato « fp. t tU L'idée d'ua droit natu-
rel, superieurau droit positif, n'a rien de scieutiHqne le droit
uaturet. c'est ou Men t'eusenthte des aspirations destinées à
reformer le droit positif'p. ~), ou bien le droit positif lui-
mëmedepouittede ce qu'il ad'a exteriem'')' p. ?' t'auteur veut
dire sans doute: depouitte des etements accessoires ou contra-
dictoires qu'il renferme, ~ous voyous dès maintenant quelles
théories rejette la méthode positive de M. <!nmpttnviez.
Voyonsquelles théoncs elle adopte sur la définition, t'ori-
gineet l'histoire det'Htat. L'Htat.c'estt'organisatiou naturelle
du pouvoir pour le maintien d'un ordre juridique détermine
<p. M). Ajoutons aeeUedéfinition obscure que, pourM. Cum-
plowicz, il n'y a pas d'Etat tant qu'un sol n'est pas définiti-
vement occupe ~tMf/Mf<'X'0/tM</?<0/i<«'t«M</<M/<< AftM
s<(M< « (p. 4tt). Le tien politique par excellence, dit-il encore,
w L'<);):C)").H~)H.)"<

C'est ~'t</<'«t'f << ~M'«~~t~)(.wM<xt''M«'<M.<p. t?8~ Soit une


société sedeattdre dans IaqueHe ~cdistin~ueut des chef-}et des
sujets et dans taquette des lois nmintiennentcette hiérarchie:
c'est un Etat.
L'Ktat ne peut pus avoir d'autre origine que h) conquête.
Viendrait'i) d'une évolution de )af!nuitte?.\ucun fait ne le
prouve: st ta famitte putriarcatepst construite sur te même I!
)MudeJ!c()ue)'Ht:)t.cei<it)edL')u<)))t)'e;MKt)u'))~itissndect'He
f:uni)te~).H5). Latheot'iequh't'ttttjuei'Htitt-~uttcreepat
t':) rendit tttd'tt)th()t)))m'd''n<-uien't pas mieux denntut)'L't'.
Partout oit t'hist'ut'e nous (ait assistet' a ta nais:i:mce d uu
~t.tt, t'Ue ))t)u'<montre une cnuquete: nous tt'avuns pas te
droit de supposer une autre origine aux Htids pret)!stom[ue-.
Hn outre, ta structure mOue des Ktitt"prouve ()ue !a Y))tem't-
lesa'rwsiits sont divi-e!! en CHsteset~castes sont t'œuvre
(le ta ~uern'. t) faut donc se représenter t'humanite primitive
cottxncnn amas de petites tribus ))ett'r()~en''s.La tutteectatc
entre deux triitUi; voisines: )a tribu victorieuse impose a
l'autre sa domittatiott et occupe te )''n'itt)ir<? conduis tel est
le premie)'i~tat. n est vrai uue ht com)Uetepeut être pacifique
ta ptus f.dbie des tribut peut céder avant le combat tnais
c'est le sent contrat social ') qui ait été si~ne, et c est un
ctran~ecuntt'at.
L'Etat est nu un peut étudier son histoire sm'iate, son his-
toire politique, sou histoire adnnuistrative Lescastes se trans-
forment en ctasses un métier specia) étant reserve a chaque
caste, la caste supérieure donent. par exempte, ia c!asse
nniitaire et )a caste inférieure taetasse tahorteuse.Cesctasses,
soumises à des lois par t'Htid,(onneut un pcupte ?.)?)!.
Quand, ~race a) Htat, ce peuple .trrive il parter une même
tan~ueet a nvor ta metnc civifisatt'xt. )i devient une uatioo
(p. t~).Kn<in)'Htathrise)e-! cadres dans lesquels étaient
enfermes les individus: atorsappHrait ce qu'on appetteta
société Au début de la conquête, (tes divisions etimiques.
hicntot remptacees par des divisions econontique- ptustard.
l'unité politique 'peupto; ptusturd encore, l'unité Hn~uis
tique, intettectuette et mora)eination': enfin ta disparition
des divisioni"économiques so<'it't< teites sont tes phases de
i'evotntiun sociale: chacune, seiun M. (tumptowici!. est tnar-
qm'epa)'unpro:;rè-quiestunhiet)f!)itde)'Ktat.
Voici.d'autre part, tesjthases de)'evotutionpo)itiqne p.~tt).
An moment de la conquête, te chef des confjUt'r:mtiiest )e
t\U.)'K-.–«));).'<<)): M")ttt.KKTt(Jt))')~t: ~93

tnaitt-t'uhsotu't''phase. Apres ta conquête, ses vassauy


deviennentses rivaux :itcstobti~ détour conferet'des pt'ivi-
tt's et des pouvoirs 'cours 'tes pairs. représentation de~
uot))eM.etc.~t;'t":t<:e<pteM.Guu)ptowk/.Mppetteunr'si)ne
partententaire~pttaiie~. Le roi,pour a)):tttre ta puissance de
ses vassaux. s'attica t't~tise. :) ia petite noblesse et nu tiers:
il reconquiert ainsi le pouvoir :))'so)u(~'phas<!). Les bour-
!:eoisdw;Ms'!eretournent contre le roi et lui arract'ent une
partie tu moins de sa -;ouvet'aim'te c'est t'ercdes ntouarcines
constitutionnettes et des républiques ft" phase). La b'))))')!-
fie, a son tour. s'attribue des pri\'itë);MS.Met) qu'elle ne les
htscrh'e pas dans <-es codes aussi t'an'nir nous reserve-t-H
une ntonio-ehiesocial dans )u<)ue))eht partifipatton aux
pouvoirs K'!{is)ati(et exécutif ue sera plus le phvitegt' des
('fasses possédantes ». ttiett ')ue t'egatité des hottxues ue soit
pas réelle, h tendance il t'e~'Uh' est un fait historique, et.
t t'édite de tous les tnefubres de rHtat est le terme de t'évo.
tuti'mpotitique.
Httfh),i'evoiutiott adtniuistrativ nous montre qneU< sont
)<"<fonctions suceessivetnent roopties pa)' t'Ht:)t. L'unique
fou<'tion,u)'ot'i!<:iu'('sHaf<)uf'ti"nn)iHti)ire:c'e!!tpnurf:)ire
)a~)'')'re(tue)'Rtat)e\'edfs impôts, Puis viennenHesfom'.
tiots fconu)un)ues t'Ktat sw'up' ((uns sonpr'tpt'c intérêt.
de la prospérité maté)'ie!te de se!-sujets où il n'y a rien,
t'etHpercur metne perd son droit Hutin. i'Ktat s'occupe (te
t'in-.t)'uctionetdc)at'e))Kionparct'(tUc,s:u)s!'iustrt)ction,tcs
intérêts )))i)t('rie)ssont eu dan~e)', et parce qu'n tant survei).
ter la reUniou qui fait ohstacle à ta science <?.~H). AUri-
hutious militaires ~et ftseatcs~ itttt-ibutions cconouiques,
attributions morutes. tels sont les rouages qui composent
) apparei)de plus en plus comptiftMede t'Htat.
t'anttMement a t'histoire de t'Ètat. M. <htmp)ow!cïétudie
t'itistoire du droit. Pour lui, en effet, ces deux tonnes ue
pe<n'eut guère se dissocier. Pas de droit sans Htat t'Ktat est
le créateur du droit. Si le droit, dans les temps modernes,
prend vis-a-vis de t Mtat quelque indépendance, il n'en est
pas de même à l'origine. La volonté du conquérant, têt est te
droit primitif puis la coutume donne aux actes imposespar
la force un caractère sacre (p. KtO,SM). Et ce n'est pas seu-
lement te droit publie qui a cette origine tout droit dérive
du droit publie. Le droit privé tui-meme est d'abord droit
publie. Le droit de propriété, par exempte, c'est le droit du
~t ~b t.<)':):<t'Uj')'H. tf'S

vainqueur sur la terre conquise !a propriété devient privée


quand te" conquérants se partajfenUe~dt'pouiitesdes vain-
cus les fois sur la propriété sont dcstineesa'n'pecher tes
va meus de reprendre tours biens. Les fois rotatives a ta
famiiïe ont. ta même origine tes conquérants ne voûtent pas
st' meter :)ux vaincus de tu tes )ois sur le mariage its
voûtent couserver à leurs dt'sceodattts )put's conquêtes d'ot't
ifs tois inn' t'herin~f. t)p n)~mple dmit contraetnct vient du
dn)it pubtk' les retations (tu ct't'attciM'et du dcbitem' ne
soul pas u t'ttriitixe dp<!t-etntions prises c'est contre <a
ctusseMnquct'ante tout entière qu'un commet un crime
(jua)tdon))cp!ti''{)asst'sdettes:aus!ii)a])ri!f()ttpunit-enece
ntef'ait. Knfin le droit p)'nat<)et-ive du droit ;)Ub)ic:)a peine
est pou rt'r:tat un ntuyen (te défende. Ktttre)'r:ti)t et te droit
le paraHeHsme est donc rigoureux oHcessent tes relations
politiques cessent les retations juridiques. Hntre les nations
il n'y a plus de droit ])arce qu'i) n'y a pas d'Ktat internatio-
u:d. L'individu–c'est taconcjusiou de ~.(.utnptuwicx–
est au centre d'une triple sphère sociate la prcntiere <t ta
sphère du droit pronn~ue qui nxe ses ohti~attons et aussi
ses garanties: ht seconde est )a sphère de )Ktat. «u du droit
en création créateur du droit. t'r:tat dispose d'uu
pouvoir
qui n'est Htnite que par t'opinion publique; ta tnnsiètne
spttère est ta sphère internationateot') i'e~oïsmc n'a pjusde
frein tti d.tns tedrott écrit ni d:)t)sta ntoratite puhttque.
Nous avons tenu a reproduire dans )eur eusetnUe ces idées.
souvent ingénieuses et suggestives; mais nous devons nons
en tenit-a cette analyse. Comme les questions traitées
par
rauteur sout très variées et d'une grande ampleur, tessotn-
tions qtt'H propose sont d'une extrême pem''n)Ht< Xous ne
pourrions tes discuter sans nous exposer au même reproche.
On a pu voir, d'aiiteurs, que! écart il y a entre le
simptisme
des thèses et la comph'xitt' des faits dont e))esdoivent, remh'f'
compte. Userait tacite de faire voir qne)r:t.)t n'est pas un
simjtte produit d<' ta viotencc, q~e ht scne <<esfonncs poH-
tiques n'a pas été partout celle qu'indique fauteur, qu'il y a
dans le droit autre chose que des pratiques imposées
par ta
torce et consotidées par ('habitude, etc. Mais, précisément
parce que ces critiques sont aisées. eHe ne sont guère utih's.
Le mieux est d<' prendre ce système tct qx'H se presetttf.
c'est-a dire comme un tahteau synthétique, destine surtout :)
provoquer ta rettexiou.
AXA).Y.H-.–s..t:)tt).<')!)HM')H.U.HH)mtU~tK ;M8

M<c))):).-Asut:
VACCA~O. – Les bases sociologiques du
<troltetderÉta,t trad.parJ. Uaurc.. Paris. Oiard et
th'iet'e,)SW.tv()t.in-Sdetat<ihtiott)equesocioto!ïique
i)tte)'nationatt',t.xt.4t<up:)~cs.K)''r.

Apres avoir, cntxtudxrwinistt'.t'onsix'rc quatre t'))api)r''s


ai'" adaptation" eu Kcm'rat.At.Vaccaromontt'e comment
i'"adap<ation')ht)m!tine.ath'sph:)St"<(h'ter)ni)teesdet'i(is-
toit'e. produit et )rat!sh)rn)cted)"it''ti'Hti)t.
L'histoire est faitf des" tuttt's.'dt'sttomnx'situttcsdes
membres d'ull tneme groupe, ou «tuttes internes ".tuttes
(tus t{''o")"'s, on tuttes externes guettes sont les prinei-
patespt'riodesdHcestt)tt''s?
La tutte extf'rth; est d'at'ord viutento ctte se tenmm' pat'
l'extermination des vaincus, fuis l'intérêt du vainque)))' 'et
Hou su pitif ou s:) justice' l'invite soit a ~pitr~t'e)' les feunnes
et les eufants <)u'i) (t'xuestiuue «u assimite, soit à venttn' les
prisonuiers. suit il les n'duireen t'st'tav:); Auttet'oh'r stade
de l'cvotution, <m se hot'ne i't exjttoite)' les vaincus pu les
soamettattt it t'admmistt'ation et a t'annee des vainquetu's.
C'est de tneme t'ixteret qui donne peu !')peu Il ta }!aerre ses
forn)es juridiqm's ta deetaratiou de guerre n'est pas uue
invention de ta Joyaute des a~resst'urs; elle n'est a t'nrtKine
qu'une n)en:)ce. !)e mOne, si tesartncps no vivent ptus sur
te pays conquis, c'est que teur intérêt !es otttige &ta prudence
un ennemi qui ferait le vide devant ettes tes détruirait sans
conthattn'. !t est vrai que l' atténuation de la lutte » a des
causes indirectes t'accroissemcnt des groupes hunmins, t'a-
vënement de t'agricuhure, le devetoppement de l'industrie
il mesure que la guerre devient plus improductive et plus
dangereuse, elle devient aussi plus rare. Mais ta cause
directe et principale de t'attenuation des luttes externes,
c'est t'interet.
M.Vaccaro distingue deux sortes de « tuttes internes dans
un«!{roupesi)npte », c'est-à-dire dans un groupe qui n'a
pas absor))e d'autres groupes, on appctte lutte interne ta tutte
des individus les uns contre tes autres dans un groupe
compose il y a lutte entre les vainqueurs et les vaincus
absorbes, et lutte (tes vainqueurs entre eux. Dans les
groupes simples, ta lutte, d'abord violente, s'adoucit peu x
peu. Des « ctans se constituent; t'attentât commis contre un
membre du clan est ressenti par le clan tout entier, et h<
'<'<XK).:<t)(:)«t..h.)~)b:.)'t
<'rainte de lit vengeance (ht clin prévient tes
attaques diri-
ges contre ses ntt'ttthre~. ttéciproquenn'nt, si un metnttre du
ct:'n attaque un éttMU~er.tt peut arriver qu<'te ehm livre te
coupubte la crainte de t-ette punition prévient encore ta
violence. ~'autres muyt-ns c'mtribuettt il atténuer ta htttp.
Mais cette atténuation est surtout t'œuvre du
pouvoir poti-
ti<n'e qui retie les divers clans d'uu même groupe simptc. <:f
twm'uit' pdinqut' est m' (tf la gm't-t-c <f n'('t t't I'«)-)~iHp
qu'un pouvoir iutHtiUt-e.Pom-taut, ce n'est pas un pouvoh-
!))~o!u, ciu- il est tptnpéré par te-<inn'n'xtK's coummes du
t'pup)o et pin- les traditiuus tf~uées pm' les fmcôO'ps. ~hus
lieu peu. le chef potitique se dotun- pouf )e reprcsentitHt
(les anc~ircs t-t s'uftrauchit Miui'i dt! )fm' tutc))e. Sou
pou.
voir grandit cocoru il ):) dissututiou du dan les
pum-oirs
judiciftirus (tu c!:tn lie sont pus dottUfs a ta fauutk' qui le
t't'mptaep tispassmt il t'Ëtat.
Dans les groupes con)pos):.s.la htttpcstdoutdc tuttepnttt'
vaiuqm'nrs et vaincus, lutte puh'e vahxjUt'urs. Sur tf premier
point, rautfut- rfpfte ce qu'H a dit de t adoucissonent pru-
!;ressi{ des luttes externes. Mais il insiste surtout sur ce fait
qnejmuais Il lutte (tes vainqueurs et (les vaiucus, reunis dans
uue n~me société, ne cesse entièrement
pas ptus que dans
)e r~ime de t'esctav:)~ ou <iu servf~e. H
n'y a, d!)n': tp
régime du satariat. « adaptation comptete des deux ctasses
t'une a t'autre. On peut « espérer qu un
jour les rapports
''ntre les honnnes deviendront nortnaux et conformes il la
vraie ntutuatite .). tnais pe jom- n'est pas encore ventt.
De même, ta description des luttes entre
vainqueurs est
copiée sur cette des luttes internes des groupes simples. Mais
l'auteur insiste surtout sur ce fait que ta lutte entre vain-
queurs n'est pas achevée dans nos sociétés. Seulement il y a
une évolution manifeste vers une « adaptation?
» plus grande
des vainqueurs les uns aux autres. La première forme de
gou-
vernement, la plus violente, ta forme militaire, exclut du
pouvoir presque tous tes membres de la société. Vientensuite
la forme thcoeratique. Mais les prêtres,
pour se maintenir au
pouvoir, sont obliges de s'associer aux guerriers deux
classes s'adaptent t une à t autre. A la théocratie succède
) aristocratie. Mais cette ci doit s'associer ta classe sacerdo-
tale et prendre a sa sotde la classe militaire trois classes
sont « adaptées ». Enfin la démoo-atie apparait. Sans
doute,
dans son <-tatactuel, elle n'est pas Je gouverNement de tous
tX~.t-H- –t"t.')'.tKMtt)n).HHrH)U)t)~m 2tn

par tous.tts. t'aditHtation des honttnM


pomptutc' d~'s
raft.tHtatjOM pot)tp!ctc' ))on)))tM entre eux sou-
cMtt'e eux suu-
vent encore une minorttf gouverne )!tma}orite: mai!; lit bnsc
s'n'):)'tm'tic repose t't~tats't'iar~itdeptus en ptuseU'xdapta-
lion se poursuit.
Que nous apprend cette histoire des luttes iiumaines reiuti-
vcnx'nt au droit et Hi'Mat? Le dj-uitsonUc ctt-e pourM.\'uc-
car') i'ensemi))e(tes prescriptions sociate. qui ordonnent aux
hommes d'agiroudes'abstenir. Ledroit ainsi com;u pn'existc
.( t'Ht.tt ~p. M~: tMs (jUf te ('t.m est or~tmit~. t'indivutu
)'f<jit de h) t'o)tc<-tivitfdes~t'dn's qu*~i)<'simetiontiG le droit
t'st)K'. H sctt'!tt)sf<t)'n)Gpm))ët))t' h'n)))s')t)c )a't)('<'th'itt', c:'t'
sa functiox coosisteu adapter h's homntes.m milieu social, en
d~tut-minant les conditions de tcurcoexistcnee" fp. 4~ Ces
Cfmditiottsexigent de ntoixs en moins t'pmptoi de la Yiotencc
c est pourquoi le droit s'adoucit. Quant à t'Ktat, il a surtout
servi jus<}))nus jours adftendre ie~roupe contre tes groupes
voisins, et, au sein d'un n~tne groupe, u subordonner )psv:un-
t:ns aux vainqueurs, ~tais t'att~nuation des tnttes internes et
externes transfonnei'Htat:~ d'uncot'' t'~tat tendaretnh-H un
plus ~rand nombre de services publics, et, de t'autre, à iinuter
toujours moins ta tibcrtc individuelle Il augmenter la coo-
pération et diminuer l'oppression, tel est le double idéal de
iKtat.
Ou peut adressera )t. Vaccarud'assez notn~rcuses critiques.
)) a d'abord été genu par le tangage, sinon parta doctrine des
danvinistes. Le mot adaptation ~'(jui.àson avis, résume sa
titeorie, est équivoque et n ne Femptoie pas an sens darwi.
nien. Dire que lit feuille de la sagittaire, sembtabte dans Fair
a la pointe d'une <!èche,« s'adapte Ma son milieu quand, au
courant det'eau, elle prend ta forme d'un rnbau, et dire que
la nobtesse et le cierge « s'adaptent dans un gouvernement
aristocratique, c'est employer le même mot dans deux st'ns
très dinerents dans te premier cas, it n'y a qu'une modifica.
tion physique; dans Je second cas, il y a unedoubtemodin-
cation psyeitoiogique dans le premier cas. un milieu inorga-
nique agit sur un être vivant dans le second, deux êtres
pensants agissent l'un sur l'autre. L'adaptation eu ce second
sens, c'est j'aecord, ta suppression pacifique de taiutte: et
sans doute l'idée d'accord n'est pas absente (te t'adaptation
darwinienne, mais cette-ci n'implique pas une action réci-
proque c'est donc par une confusion de tangage que M. Vac-
caro se croit darwiuieu.
~i)« )/A\KtiS')t:)~).t~,n~'K.tMM

Les fait-<qu'il rapporte ne sont pastoujours )nus précis que


sou tangage. M. Vaecaro ne critique pas ses sourt'e~. Aucun
historien lie voudrait chercher dans un dis-cuursde Tite-Live
les véritahtes motifs du combat des Moraceset des Uuriaees
A!.Vaccaro u'ttésite pas a te faire 'p. 2); Prenant (te toute'-
mains. il déetare tantôt que teM'rv.t~ene dérive pas (te j'escta-
va~e ~p. ~S4', tantôt qtt'il eu dérive )). MS Sterne contradic-
tion sur les origines do l'humanité d'une part, il croit que
t'anthropophairic en a caractérise ta preunere époque d'autre
part 'p. S(), il suppose que les homtues prhnitifs n'aur:)it'))t
pu survivre, dans leur lutte contre tesauimaux. s'its n'avaient
pas (ait entre eux une sorte de paix. Le livre est retnpH de
faits, mais il arrive que ''es faits ne soient pas des preuves
pour donontrer qu'i) y a uo rapport inverse entre ta gran-
deur des groupes t)mni)ins et t'intensitede ta lutte externe
fauteur remarque que. « lorsque la domination de Sparte et
celle d'Athènes se furent étendues sur un ~rand nonthre de
cit<'s grecques ces cites cessèrent de )utter entre elles et
tpsrivatitt'set tes guerre': se produisirentspeciatemententre
les Athéniens et les Spartiates mais cette remarque, qui
n'est qu'un truisme, ne prouve pas la thèse annoncée. Hntin,
tandis que l'érudition est abondante pour prouver des propo-
sitions de sens commun, elle est souvent insuffisante pour
démontrer les hypothèses les plus neuves on cite Platon,
Aristote, Euripide, Isocrate, Poiybe et Tacite pour prouver
qu'en grec et en latin étranger et ennemi s'expriment par
le même terme 'p. m. mais s'il s'agit de démontrer que
« la déclaration de guerre ne tendait pas a mettre l'ennemi
sur ses gardes, mais bien à obtenir, sans avoir besoin d'em*
ployer les armes, ce que l'on désirait nous ne trouvons plus
une seule référence. Il y a doncsur )a métitode de M. Vaccaro
beaucoup de réserves à faire.
Aussi les résultats sont iis suspects. Il eu est pourtant
qui méritent d'être retenus. L'idée que l'intérêt, plus que
la pitié et la justice, a amené l'adoucissement des mn'urs et
substitué le droit il la pure violence est une idée féconde.
sinon tout a fait neuve et juste. n est possible que la religion
ait parfois contribué à ce progrés moral comment ne pas
rattacher aux rites des féciaux l'institution des déclarations
de guerre ?
Ce livre apporte encore des vues intéressantes sur les rota-
tions historiques de la famille et de Ktat. Mais ces points et
.Af.KK<.– -)t:)<)).(KHt:
MOttALt:
ET~'fUM~'E ~9!)
quf'tques autres sont maH~urcus<<ntei)taccessoires dans te
livre (te M. \'acearo. et. d'aitteurx sa mt'tttode fait sentir sou
inftuencejusque dans ta manière dont il traite ces
questions.

S i''HA(!PAXt:. – Obbtetto e Hmtti dett~ ntosoMft de!


diritto. – ). criteri d'una thnitanone positiva de)!a <!to-
sntia de) diritto. f~s t~tt~M(/ /« ~/jt'M~/t«. << <u~.
– t. ).('!<ct'itt't'rsd'ttttn
dt'tiotitatiu)) positive de la phitoso.
phiedudroin. MotMe.L.~chcr, tM)' tvu). in~ )Mp.~es.
Cf jh-tï u'fst qtt'uno itttroduction. tt sera suivi de deux
votâmes <))')rMuh'u)-étu()ip)-i): )" h-s rapports df ta pt)itoso.
phie du droit avec la théorie de ta connaissance et. avec
t'ethifjue h)phfMou)'')]o!o!!ie(tu (troit. Ces titres promettent
un''substituée pins ahondantequecettequi estcontenue dans
le premier voiurne. C'est en euet .'tdes questions de méthode
et u des dispassions de principes que s'arrête
aujourd'hui
M. PraKapane.
Apres mx' p)'pmit')-epartie t'eiath'eaux tntHsformationsdes
sciences oa te rôtf de ta méthode expérimentale est tnis en
relief. l'auteur raconte la déroute de ta théorie du Droit natu-
ret attaquéea ta fois par la scienceexperimeutate, le sensua-
)isme. le matériatistne et le positivisme. L'idée d'un droit
nature), a priori, transcendant, postulant la Hherte. est en
enet battue en brèche par toutes ces doctrines. Mais une
réaction o se dessine contre le positivisme. C'est contre
cette réaction que s'eteve avec viotence M. Pragapane.
t'our fui. toutes les théories hostites au positivisme sont
« ectectiques M,qu'eHcs soient
professées par M. t''oui))eeou
par MM. Franck et Reaussire, qu'eties s'intituient positi.
visme critique ') comme celle de M. Vanniou qu'elles tcntt'ut
de reconcitier Kant et Savif~ny,comme celles de t)ahn et de
BieriinK. M. Fra~apane estime que toutes ces doctrines
bâtardes sont contradictoires. Mais ses objections ne sont pas
plus neuves que les doctrines qu'it combat. Ht t'on peut sf
demander s'i) Meserait pas plus httcressaMt de discuter tes
formes rajeunies de ta théorie du droit nature! que de s'en
prendre à un ectectisnte vieitti.
C'est seulement dans )a dernière partie du votumc qu'on
eu comprend le titre <.Critères d'une délimitation posith-e de
ta pttitosophie du droit. On apprend alors eu etïet que ni le
criticisme, avec sa notion de !a liberté, m tectectistnc avec
H<.)0 t.'t\<M):~t:)')t.t)(:h.H'M.)~t)

eno
ses n:W .In.In,.mnr?w..a·~h
études l'IScI«inn
t'tt'itngét'esi'tt'histoire.
ni In oWv.il
ni te spit'ituidisme. avec
i'idéedet)ieu.nepents':)cc<n'der:)vectatot;it)uedup0!;itt-
vistne'p. )H.t).)is,avt'i'i dire, aucune de ces doctrines ne
tient acet accord.
)1. t''r.t~ne veut donc simptetnent ext-ture de )a ])hHo-
soj'hie (tu droit toute question tnétnph;i<{ue et {.tiré de )a
p)ti)osop()ie du droit non pas )a science sociate tout entière,
n)!)is une partie de t.) sociologie ~)es phénomènes juridiques
ne sont p!H tous tes phénomène:- sociaux: le droit ne crée
pa!! tu société c est an contraire ta -socit'te ~ni crée le droit
p. K):!). Htait-it nécessaire d'écrire un tivre pour aboutit' a ces
conclusions' it suffisait de se dire positiviste pour annoncer
ta première. Quant à ta seconde, ettc ne peut être démontrée
<pte par tes Hvt'es pt'oni*) par fauteur, ~ons attendons ces
ti\'resa\'ec intérêt.

t.. t.AVtuSA. La RtosoRa sciontiSca de! diritto in laghUterra


(StUtt!t"t'i'titic~)'!t)')").t)at<!t~~tn':t))m)t'ft/</t)/tft'
f'-f'<Y<yMc'<'«'/t''<t7<'<t.t"ft'<Kh~t<'tt)'))')th')''t')ti'(U'
i' ~;tfti<<t<'M;«''tt);'t<)ttt)t<Tttt'Ht.<:).m"'n.tt!i~.frt't.p<'ttt
ia-S Sut))mt!< t.. )0.

t'<t!' tut)!:tt' :m:d\ (k' <;t't mt\t'a:;t' ':)'t!)it t)'tit<' d:)))s ua


n't'u<-i)htsturnju<)):tis)<nat')tt'-itm.t[uM)t)!tti')n<ttt' f';)ut<'m'))<-
'-fr")tt()ot)t)t'u'()afin'tt)tt';tYMtt')ui')<!ita)'~mn'tS)'<'nc''t'.Au
))"n)')'-Sj"')h't',M.).:tvi"a''<tim''tju'-)!)ta)'-ut'U'tH)<'it)'t
t))i''ux:tppt')<u:mt)"t);))h'is('n(tt')t')')'t'n)''t))))i.t«ri<)u'
('ttttt' <)'=)U:)it)t<')t:)t)t.'j't:)')o!;tt'in''))''Sj)t't)r('r~r:t!nt<'pt~
))'ja')<ti))ditju't'ttansutt'')')t)';)''t'(t<').t)))'i':t' )'<t)):'t.cs
t'')m'<'pttt''U<i'(Ut'<('t.int'h)i<tU''<s«))tt')unnn)t"'t)c'!c~)n)'in!ti'-<)))'.
<h't't'r't't)<'x')-tt'<:n)s<-i<'))t<))t)ir)!nc"t)t'n(«ut))!)in)it-n''t!)u
)!t')f'timnx't))pat tt<-)'"tt::mi-)))t- '< i.d. t'-) 'jtt'i) sf m:))uf<'stt'<):ms
):)tr'(iit~H!)i';))utt'!)K'p')t)V~t)S)):)<.<:t\'t)it''nc«)'<jt)''tt'ttt<)ttt-
ti(':)tiun-.)).t.!n'i~S!t<tuititt'{'t't'h-),d:ms)<'t~fai),t)ath'~)'i''df
.~p''n':<

Ht:\)tt-)- SK<:)tr:T.\X.– La SocMMettaMofate (.V«f<-«'<a/wt-«)').


t'atis, Atcim. t8U7. < vo). )n-t2, )n.K)0 )':tj;<i. 3 <')'.:i0.

K)tdc[<it'h'')u''t'(m's';ttapi()'t'uùt't?t'Uttiti'<tta)'t:)tcn)m:it)Uc<'t
Utt~'tait' s~t:)ic, et d': '{nct'ntos autn'son "uttt)'r'~ct)t'< th's fitatis-
tiqMcs d'aith'urs utit' t?t)t ht d~j)0))u)!)tiot)t.ce )tvt<*n'a pas J''
j')''t'-n)iunss':h'))ti))t)th" C"~)ntt')'~tt''Xtnnsd'u)t"ht)nn')''
))0)t))n'; fut' )<"?'v<~)''tt«'))ts aux<)tt<')si) assi-.teou ~ur tes )f<:tu«'s
(ju'i! fitit. Ht c' <t ';tt<'xi'jftsn<'<n:t)h)nentpas <tt'saveur. Mai~tes iJ'i
\\t).t<t~ –htt.')!:tt:M~).t:t:T<tttf)))~t-t: Ht))
1

t:n'~at')))!tft'nt't''(n't~imt.).'ittt''t)ti'm')'')':mt'')))'u)t''t~it
<)'' 't'taM''rt)'')'t«'')td)tt'th".j))t:t))''))t<)))");mxU)h'i~t'i;)t't:(t''

~ni)''U)-rv.'d~')~t)tt'-t)trt)t .tj-)t'-i'tt't'tt)t't't't)' .):u)s


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JUt!UK'n<n«')Mt"H)t"tH"it)tj)(hpt!t'nt'd't)))t ")"')'OU ttc

t'!)nti)nt''t't:tHt'.<j'~uit'tt'i<'n.t)':)'tt' ')uit<)!H)tti'')tt):tyi.
'()t)'')))!t'"t')':<')'x)t:tt)~iun <(!.t~ht)-i).'ut't'q't.)):.).<-))j,.)~
t'tt"dt')tttm')m't)thn)('')init!t!)n't.!tt))"t;)t'[m)<'t)t')t\)')s

!t'tttaxnttH)tt')'i')-.)u~tt-t'h!H'ttt"))i''t~-siu'thithts..pt)t-tnu!<'<

''ntn)th~)uat.s\u'ut'ttttt'.<tn)~'<"i)j!:tshi''nt!')~[".)m.
j~u'' '~<.t')r)W 'tt!tt).tm.)r))t'))~'r.ii":j"m)'.)u..i h'ti\t~'n't".t-i)

j':t-.itt)itttt't t<t)~M.n;)))'t':tr~t)'t~t[!.t.[tt!m'))tai-)t.\
)!)())"i'-t~(t':))'pt'h't'ta v.'t<'m't'i..))').:hjtu'<h-t.).<<n'i~h')([(-)!(
)t)~)!)tt'.

.).-J.LAM.):h.–La lutte contre le maL ['.ni't.:n).t~.


)t").in-t~)";i))at:s.3tt.;iu.

t.m''it)''jtit~pt) ')'t'<'(''tp;))i'!))-.ji)))'tjtt-:)t~jtt'))''th'
)'i~u'Ht:)))tht)~')'ttntt'')!')n:t[.'jttt);i~!<t.~t')~t))tt<'tjtr:

't't)'U)h)i\'i'tut'i.)'-)h')n~i).ci<d''t)'u<'i:~i)'))[i)!)t'.)'n.j)t.t-
)ti<<ff"ttt'ft.~i~));<)t'-<t:tn<))tt"<j'<)" tt'tit))')u''))'<t))t''u)';ttt)'i-

f!U't-tn)~t-it.)'<'t)i!tcit('-):)j~u-.t:t';))~t'<)tU)t.)!rH)<-)it;it-u.\
'-t)t):u'nt~))i''itv' ):ts';i)'))ct'.).tt)t'-nt!!<'[:t)i')<'t)i)"')t't')h'

j')~t'

)ti")).t')<)-ur)'n"<tit)t)i\htn'')<')t':t'uri:tti~tt)ihn'.Qna'tt
!mj"'UY~i)'<-hd.M.C):u))a.);m)m:«'t't))~h'aj~'Uj't'("tth'ihu-

tm))'jH('htit!tis-t'))t)t'~rt't)nun)istt"H)hntuX!'s.H~j~n~t)'')'

';HHt)''t"ut''[~m!'))t!tti"))'httr!t\itt))t'inhth<rt.)t(t''t'['<h))'

't~m)'ttt'iu<tt)t.t<i''<[n~'i.tt'tu)))t'jt'<t:ui)'<tt'tt)')):ut'-<pru-
'm" t.)tt!=St't\'i!')'St)'t~:tt):untj'm[r)ui:t)".)i))!())'s.tM
'u['i~~)'\t~tiftn't'tintt''n''mt-.):t'))'.ota)i'!nt)ut)'~)):ti))''f"t't's-

)i«-rhhn)<~)):)H)'')mh)it-)).<U).L'th)t-;)ti~)).t'h\M)<n'kstr:HMUx X

)~)h)b's.taru)u))i.)tit))t('t)':)s'.i.-):)t)t's~)ttth'<s<')yi<t)ni.s''tt)n
tr-it-L'~n'.t;tn.'t" )'):)) d'm')'H)St't)'o)'it)i.~t. '<t'
p.n))):)i''))t
;nr.~t).~uu~')i)-tt'Hta(')'-).'t~):)).'t)h')i.ttt'nt~)t)t'<'it it

p:)-))t'))'')tt'')tU'')'ntt<'i)')',)tc s'')'t'))h't'<'h')ttiti!ju'
)n''h)).'))'t'<")'t<t''s'))'i)ti(')t~')u''))~)t-x)!u..<'M.<.);t)jt:t~<'t:m:

!.t')t)in't-n'')t~us:)p[':)tt)''t))'j)!t)):)n!t)u''t'u)m)i(~)~s"))tttt'

tait-«"'i:tu.t)tt)~tit''<)'))'<i!))!))~!tux!U)tt'M)'jtnf)'r;)i'~)~')'
)'u~n't<tt)'t)")'itH"t)-)'<)ti)it)m".)-))t'')M)tt'('a<:)<iu'tn.si'<'f'

)!)t).SS.U t). – Manuel d'histoiro du droit )';))<


français. )'.o"

2')':t)tn-)titinn'sdt;t:tt'!tHtitt'J''h)'t't')m~t<c)dt')'f:ti)).

).)\:)tt)au)<'Ut',tt:t))< un !:t)'i')t':)~<')<'u ))'< ti''h<)''f;)it-<-)')<'

~-n"~ut<t'tm'n'i'i)))itn:r<t)')ii')t)'it)itit-)'()tt)iam'-<')t')t<)itf)tt.'[
HU~ t.'<\XKt:C)')).tH:j~)E.tM'<

'ttt<t<'ttt'i'th't.:i't)~'t.)it''uhi'-tu)it')t<')t')t)m)sct't)'.n)tt'Ut-i

ti~t)<-itm)j')nst;t:(ttJt't)p)<'d't~n))''<'jH''('t'ht['h'ujtt[H).'(tt":
t't't(t.ttiu))<t)tt''<nf.!it)'ithti\itt~<-t\~t(-)f~ttt;t'))t"tti'tu'

t.'t.'t't.t\HttH'St<'m't)t)t~sUH')~tt)C~tt)Ut'tmtttt''t)r~')'iUt'Xt'Ht))~
~t~.
):

H. – MtKURS smox L'UAmTAT

t'arM.)~)<Kt)t:)M

MHYHM ËnKo itL'uu). Deutsche VoUtskuade..)/«''<~


/~t</<fN'<<t~<w~fc,nn-~p., in-K'. Strasbourg,
Tt-(tbuer.t898..

Le mot de n~Mt~f~c est il peu près intraduisible eu trait-


çais. tt désigneunensetnbtede recttercttes qui portent sur les
différentes mattifcstatioos de ).t vifpuputuirc. Httesu'mtt dom;
pits pour objet exclusif, ni ««''me iuuufdiat, les survh'<)uces.
tf fuUdorc, matis toutes les furmcs que prcttd et tjuf pn'de
spofttHuéntcut.la vie euHet'th'c, sans qtt'itm'uue autoritL*défi-
nie eu ait pris t'iuitiath'e arrao~ftoeats extérieurs de ) )):t'
bitat, occupMtiuttsquotidicuues, cuututtK's dls toutes sortes.
croyances et traditions duttt cesœutmnes sunt suiiditires. etc.
Ou voit que le est vaste et que les limites eu sont us-sez
t!ott:u)tes;eu ranime, iiconpt'eud a peu près tout ce qui.
dans )a vie suciide, n'est pas l'objet d'une n'~iemeutatiuu
dettttie. C'est done bieu, au fond, mie iicieucedestn't'urs qu'où
entreprend de faire sous ce nom; et cette science, presque
iuconuue chez uuus, est très cutth'ee eu Atiema~ue uu elle a
ses sociétés et ses revues attitrées.
C'est à cettescience que ressortit i'ouvrage dont nousaHous
parler. L'auteur se propose de décrire dans leur eusentbte
les mœurs du paysan attetnand. Son chau)p d'obser~'atiun
s'eteud mêmeau deiàde t'AUemagueet comprendies poputa-
Uous rurates de t'Autriehe, de ta Suisse et de tu Hottunde qui
sont de langue et d'origine allemande, L'extrOne diversité
d'objets sur lesquels porte cette étude Hest pas saus nuire à
t'impressioa qui s'eu de~a~e. C'est déjà un sujet vaste et cont-
plexe que de reconstituer la vie populaire <t'un groupe sucial
etroitonent detitnite. Mais quand on parle à la fuis de tant de
sociétés différentes, les traits rapporter sont tettetMentpressés
\\t).YS!«. –.M't:t)t-iSK).Xt.'tt.th)TAT 803

tes uns sur tes autres que le dotait <-ciu'p))eet que, pourtant,
fa reprcseutution d'ensembte manque (te netteté.Un a le sen-
timent d'une grande bigarrure df mo'urs. do traditions, do
cuiitutm's.etc., sans tju'on puis-e attrihuer il chique région ce
uni )ui revient, de manière il voir ce quitte pt'ut avoir de per-
.~)mp) <'t <ept't)d:mt, h) ptty~ionotme t~!t)f< ft~(M hn~'ctse
})at'cequf les élémcnts qui tu cutnposcjtt sout dispersa de
tous les côt~'s.pcut-~tt'c itusxt parce <p)'its se n'duiset)t il
peu
dt'chuso. Si t'ottOttt'cptfttait n-atUtOttde constituer te pur.
trait }:t'u<'mtue(h) paysan itHftuand, ht fisurc tpt'on ubtien.
drait tnanqm'raiL et'oyous-uuus, df n-tiet' et de cuotours
datais. Pour toutes ces raisuns, la lecture du livre est assei:
laborieuse; mais c'est titi rcetteit précieux de tnatcriaux. C'est
h' re~mnede trente ans (te tt-.n-ait quefauteur a empi~-es a
parcourir tes diticrentes parties de t'.Utetnagtte atitt d'ot)-
sert'er de près tes fattsdont tt <'out:titparte)'.
L'auteur commence par décrire le cadre extérieur au seiu
duquet se sont etahorees les mœurs rurales c'est-à-dire te
vittage et t'habitattou. Le type {ondfunottta)du village est to
vitta~e aggtomere ou famitiat t//«M/<'M(/«r/' ou .S'<<-M</w/'),
groupe de maisons, voisines tes unes des autres, mais s:)u!}se
toucher. tt ctatt entoure t" d'uueeteudue de 3 :t 400tteetares
de champs, partais entre tes dinerentesfamittes du village
en parts théoriquement épates; de t'.W<m~ forets et
terres de pacage restées communes: 3' de la .M(t<A', terrains
u'<u exploites qui s'cteudaiettt au delà de t'w<'M</c et '{ui
séparaient tes dinérents villages. Primitivement communau-
taire et familial, le régime de ces villages a contribue pour
une large part à former l'esprit rural et l'auteur s'eiîorcc d'eu
déterminer t'innuenee jusqu'à l'époque actuelle. Mais ce
type n'était pas le seut. Hes le principe, ù côté du village
a~tomere, il y eut la ferme isotee ~p. ?)!, occupée par une
seule (amitto ta nature du sol, par exemple i'andittj des
pays de montagne, obligeait souvent it cet éparpillement. Ces
exploitations séparées n'étaient, d'ailleurs, pas sans tieus les
uues avec les autres mais les groupes ainsi formes étaient
toujours assez tâches. C'est à propos de ces fermes que sont
décrites, on ne sait trop pourquoi, les coutumes successorales
du paysan attemaud, qui valent ë~atetnent pour le village
aggloméré 'p.38-H;. ~ous ne mentionnerons pas quelques
formes mixtes ou secondaires de villages qui sout ensuite étu-
diées fp. H-5't).
:)U4 ).<XKK:t:)uL"t:.t'<:M

Du village, fauteur passeat'habitatiou particulière dont


tevoiutiou nous est rapidement exposée-p. î~i. At'ori~iHe.
une satte unique renfermant Dmbitation proprement dite,
tecurie.t'emptacemetttnM-Msairepourtefoinetpourtebie.
avec. au mitieu. le foyer dont tout te monde peut Ubrement
a)q)rocher.Peu a peu te foyer passe dtt centre sur tes cotes;
il liuit par ~tt'e retenue dans une t'truite cuisiue. Puis (f )u~:i-i
des habitants, t'fcm')cct)astau::t.'se s~pat'cutpru!rpssh'p)t)em.
Au cours de cette t'votution. (les typt's <)itK')'putsde maisons
"Geottstituercnt 'jtti sont assfz tut~uetnt'ttt décrits 'p. S~-SS~.
t)udt'hor!M.M<c)'passeaud<'daus,dut))t'Urcsnr)<'ftttct
scd'r«u)cht\'i<;a!t'k'o)''a<t'ttf\'it'p))p-m'tnp.))p)'nd)f
pa\'s:)Uà sa ttaissanc'' et.k' suit il travt'rs les principatcsftapcs
d)' s<u~cxi~tenct'. X'ms ne r<t));w)'t<'rotw pas tfs inno)nbt'ahtfs
rites magiques ctnpto\'t''s pom' proh'tff)' )<'nouvpau-n'' contrf
les mauvais esprits dont il peut subir t'inthteuce. C'mxne
dans tous tes usages dont il va ~trc question, t'osprii chreticu
s'y conhine curieusement avec de vieux t'cssouvcnirs païens.
L'K~tisGKPstcontt'ntee démettre sa tnarque sur dp-;pratiques
qui lui sont bien antérieures. Anoter ce fait que. très souvent,
le pt're et ta mère, alors metne que ceUe-ci est rétablie, ne
doivent pas assister au bapten~ ;). i"K. iissonbtctitdone
être teottsa distance de cette f't'r'')))onieoft)'on s'attendrait
plutôt :t les voir jouer le jx'onier rote: nous aurons :t faire
une remarqueanaioguea propos dmnariaj.'e~v. p. ~ti.Ator-!
même (~t'iis sont présents, ce sont ienrs suftstituts. )e parrain
et ta marraine, qui sont au pretuifr pian et iesre)t'ttt't)t dans
l'ombre. Très int're-sm)tes les pa~es sur les fonctions du
parrain p. H'itetsuiv.. Le fitteui est unia son parrain par
un iienau.<si, si nonptus étroit, qu'a son père: le parrain est
tenu de se surveitter tre--atteutivetnent. tant le sort de t'entant
est solidaire ()e son'-ort a )ui~).)tj!.i) ne faut donc pas
ju~er de cette institution d'après ce (pt'cite est aujourd'hui
dans les vii)es.t)'nn autre cote. i) n'est pas douteux qu'ette
ne soit d'origine pre-chretienne. Kntin, nous aurotts piusieurs
fois t'occasioa de remarquer des mpports entre cette parente
artiticieUe et <'e!)equi s'établit, au mariage, entre les époux,
dune part. et teurs garçons d'honneur, on bien les com-
pères ou commères qui se substituent ators aux parents; on
trouvera des faits confirmatifs pa~es ) Het )5.
Xous ne suivrons pas t'entant a travers ses ditterentes
occupations, ses jeux, ses exercices sectaires, etc. ~a noter
tX.t).Y..H<.–Mf~H.i.iKtj'X).'ttA)tmr ?3

cependant, pages tiM.t~.des intéressants détaitit sur t'exis.


teneedubercer, dont tes (onctions étaient jadis remptics par un
adolescent et qui était. A certaioscgards, un p<'rsonna~edans
)e vi))i){;e). Nousarrivonsau mariage. L'a(ait quiparatt assez
partieutipr a t'Attemagne, c'est h) grande liberté qui préside
aux reiatiuns entre les sexes jusqu'à l'époque du mariage, et
ta grande ptaeeque parait tenir te sentimentd'amour. ptusou
moins simplement entendu, daxs fa v«' rurittu. Jftux's ~<)<s
et jeunes tittes tn~tpat leurs ptaistm heancou;) plus soun'nt
f)t)'aiHem'set tm'Hunt h'ut' joie à tes meter. Oaos )'' ~rat)d.
ducht' de ttadc. des t'uHfance. (iitaque ccotier a son amie
reconHuc ~p. t~. ptus tan), tes yeHMes en cotnfmn), tes
chaot~ en eotntxmt, les danses en cofntnun rappt'ochpnt
per-
petueHentent tes deux sexes. Cette intittutt; ne nt pas sans
etinsiuns dont on pt'évuit tes consMtueocfs tes jeunes (Hies
qm se marient vierges ne sont pas toujours très nombreuses
(p. tCt.tCS). Mais un mariage vient très ~cneratemeut con-
sacrer ces unions irregutieres; J opinion s'oppose a ce que )e
jcune itomme se dérobe aux responsabi!ites <)u'Ha hnptieite-
meut contractées. On t't'connatt dans tout ceta ta ~'M!M<A/;c/<-
/<< germanique avec sou donbte aspect, nu-partie settsuette
et mi-partie sentimentate. – itien de bien particulier a reie-
vr parmi les cérémonies nuptiaiesou parmi les rites de )a
srossessc et de t'accouci<ement.
t)ans ia peinture de la vie professionnette du paysan, fau-
teur s'est surtout inspire de Mannhardt. 0 nous montre toutes
tps superstitions ma~inues, tons tes rcstps de.s vicox cultes
agraires qui sont encore metes uux pratiques agricoles. Tout
un ensembtc d'idées reti~ieuses, que le etu'istianistne s'est
partiotiemeut assimilées, mais qui ne sont pas son œuvre,
dominent )e trayait (tu cultivateur, t) s'agit d'écarter les
esprits mattaisanta, d'assurer, par tes artifices <t une mat;ie
inconsciente d'ette-meme, une n'-cottefructueuse, etc. Touteta
période de !a moisson a un caractère de fête 'p. :H!h t't, inver-
sement, toutes les Mtes rurates ont un caractère a~t'icote
'p. 3t6.~60). C'est une des parties les plus inU'n'ssautes du
livre que cette où it est montre comment un ;;rand nomt're
de Mtes chrétienues ont tcurs racines dans de vieux rites
agraires, et comment tes survivances païennes sont encore
ctroitement unies à t'étement chrétien (Mies patronates, (été-
Dieu, Toussaint, etc.).
L'ouvrage se tenn!ne par deux chapitres, un peu mni~rps,
pE.))mKM):)M.–AmK'est)t-i<f).,t)!M.
thttt.ttttU AMtti'.Ae.t tMna
:!OC ).);KM":)OUM;)'K.iKW

sut' ta poésie populaire et sur les légendes et h's contes. four


ce qui est de in poésie, fauteur se contente d'en enmnerer h's
principidestot'mesqa'its'etforcedeKU'at'tertsersommaire-
jnf'nt <! i(b"rdh' <«~, dunt mi assez ~rrandnotntne de vari)'-
tes sont sommairement indiquees;ta~«~«'/fquiaptutot pour
matière des histoirt": (ht passe et dont M. Mever note avec
t'!)is(mta curieuse tendance :'tt'iftternationafisfne ~j'.
f~(«)<"t(~'o/)M~«n',<jnia\'st pns, cmntnc le )'f)M'«'</jtt'ujtt'c-
n)e«t dit. un prwhnt .tnotn'nx*df t itnM~inutimt cuncetive, qui
a {mm' antetit' une persouniditM <f(''tcrx))t)fc,tnttts qui huite
)cs )))'')e''d''s spontath's que )c ))<')tp)cetnptoip dans les chan-
sons quit crée et qui, pour cette raison, est popuhti<'< sinm)
p<u's<'<ttt'i~iues. <)nm"ins pa)' son caractère et ta nature du
p<th)t<'att({ttet ~)f s'adresse 'ofit), te th<at)'e popoj.tit'f. )<'s
('niâmes, les dictons et les proverbes. Ces derniers nou';
paraissent assez nud catalogues sous ta rubrique poésie; car
tts sont des resutoes (te M~es~' pratique et des t)):tX!tt)csde
conduite phftût qut! des (euvres d'art. Ils visent )p rec), uott
i'itU'it!. – Quant aux tegendes d'uri~ine païenne, t'auteur
ctassc ceHes qui survivent eu trois groupes )" ceties qui se
rapportent aux atoes et aux morts cettes où les -\)))es sont
représentées comme ccraMnt de leur poids ies ))<orte)s:
3' celles qui sont relatives a des phenuntenes naturets. Les
h'gcndes des ~t'ants et des etfes sentient t))tp varieh'' de cei<
dernières. Enfin, il va tes t~codes chrétiennes, les tc~endes
historiques et les contes dont i) n'est nit que quetques mots.
On ne peut s'empêcher de regretter ta brièveté de cet!e partie
de i'etxde. Les proverbes, les légendes, tes contes sont tes
documents tes ptus objectifs dont on dispose pour atteindre
t'Urne populaire. Les observations que (ont les voyageurs
t'tsqucttt toujuurs d'être dénaturées par des préjuges persou'
nets. d'être trop rapides et incomplètes. Les dictons, les tradi-
tions sont des matériaux qui ont ce ~rand avantage de pouvoir
être considères a toisir. de pout'oh'ctreetudiessintuItaHentent
par des observateurs ditterents un contrôle est ainst possible
qui fait moindre la part des impressions subjectives.
H.U.ELSTAXGE(Af'Ë).f.– SMdeMtsehes Bauernieben tm
MittetaKer <Aafx' </< p«~«n<:(<<!tM <<'«St«<«M
<.<~<'H)<H''
ntOf/Mt~f, ~8 p. iM-S".Leipzig, Duacker etHumMot, !«?,
M.M).
Pour nous faire comprendre le paysan attemand d'aujour-
.t)A'H<. – M't:Ht<St:).'t'<).'t)t)ttTAT })'?
d'hui. M. Meyer était obligea chaque instant de parier du
paysan d'autrefois c'esit apcfiatomeut ta vie de ce dernier
que nous décrit M. tfag-etstan~e.
La situation (ht paysanavait d'at~ord été trôs dure au début
du moyeu a~e. Sauf sur certains points 'p. 4) ou de fibres
communes d'agriculteurs parvinrent a se constituer et a s''
maintenir. en gênera), leur inferioritf économique lit tomber
les puysi)usdans un état dt' servitude vis-u vis des seigneurs.
qui n'avait mente pas i'avantajfe de teur garantir, en ccha))~,
la sécurité de t'existcuce ntateriotte ~p. 7-t)'. M:)is t'exccs
metne du mai suscita le remède. Xe pouvant plus vivre il lu
campH~ne, ces malheureux eungrereut dans les vittes ()ui
ureot, d'aittours, tout le possible pour tes attirer <p. t~; le
dupëuptement qui eu résulta obti~ea les seigneurs :<adoucir
le régime. Les croisades a~irettt dans le nteine seos et c'est
ainsi que, dès le xtu" siectp, une ~Mndp ametiorutioti cottt-
mcneei't
se faire sentir. Lu pt usgrande partie de la population
agricole est, des lors, composée de fermiers onphyteotes
fp. ~3), qui, tout en se trouvant encore dans un état marque
de dépendance vis-à-vis des propriétaires du sot, n'étaient
pourtant plus à )a merci de ces derniers. Le paysan n'était
plus dcpouitte de tous droits fp. Hl'.Aussi, a partir de ce
moment, commence-t-i) a jouer un rùtedans tes œuvres litté-
raires du temps il devient un type classique que tes écrivains
se plaisent ù peindre de mitte manières. Onse
moque beaucoup
du luxe de mauvais goût qu'il affecte et qui contraste avec son
aspect et ses allures que le temps n'avait pas dégrossies. tt
prenait volontiers des airs de seigneur: ce qui est !a mcit'
teure preuve du changement qui s'était fait dans sa condition
~p.S8.S~.
Qnoiqu'n ne !e dise pas expressément, il semble que ce soit
surtout ce paysan aisé que l'auteur ait en vue dans tes descrip-
tions qui suivent, tt nous dépeint d'abord ses moeurs dômes.
tiques. Le tableau qu'il en trace est quelque peu idyllique.
Ce n'est pas que les traits rapportes lie soient exacts; maisils
auraient besoin d'être complétés par des traits difïerents ou
contraires, qui fissent mieux sentir ce que l'esprit rural avait
de dur et de grossier. Uu fait est pourtant certain c'est le
haut prix attache à la fidélité conjugale. C'est ainsi
que, pour
certains crimes, la peine consistait a faire déshonorer la
femme du coupable p. 70). La vertu des jeunes filles était
même parfois protégée par des peines assez graves
qui
308 ).'A'<Xt:t:<()(:tu<jH!)'.)t'f.)t)'"t

s'appliquaient e~atememan séducteur et Asa victime «~(/j.


La femme ne laissait pas. d'aitteurs, de passer pour une er6a-
ture de secoud ordre. Htte oc pouvait pas être témoin; ette
était pin-foispunie tout autrement <(ue t'homme elle ne pou-
vail pas tteriterdes meubles ip. TM'.Httene jouissait de veri-
tabtfs pnvite~es que dans deux cas pendant. tu ({''ossesseet
pendant tes couettes. Huceinte, elle pouvait satistHire impuof.
meut ses envies en fait de fruits, te~mnos, poissons, ~ibio'.
même aux (tcpPHs d't)t<t)-Mi;et r<tecou<;hceavait des droits
<matogues 'p. 79 et suiv. A remarquer (tue, dëseetomoent,
le principe de ta société couju~aie, pour ce qui concerue les
biens, était celui de !a séparation (p. 7: fi y a ta une parti-
cularité des coutumes Kennaniques qui a eu une grande
i)tt!ueuœ sur Motrudroit. – Les douestiques faisaient partie
de ta fantiite. s'asseyaient à ta tabte des mattres, sauf cheï tes
grands pruprictaires. La coutume, t'r~tise intervenaient pour
les protéger p. et suiv.). L'auteur reconnait toutehtisque
les salaires étaient ntism-ahtes, mëtne, dit-il, si t'oo fait abs-
tractiojt de )tos idées act ttettes Au commencement du moyen
at{e,its ne compt'enaient (tue i'entretien, une ettonise ou un
mauvais vêtement par au, et quelques schitiiu~ p. t)Cet suiv.).
Il y a peu à dire sur la vie économique' qui, suivant ta
remarque de fauteur p. mu), n'a pas très sensiblement
chaude depuis cette époque, tant est lente t'évutution de t in-
dustrie agricole. L'éteva~e en était ta matière principide ia
cutture des eereates venait en second lieu te ~ardina~e, ta
culture des fruits n'apparut que ptus tard. Cependant, elle
etaiten voie de propres tnarques à ta tin du moyenai{e.– Sous
tours deux premières furures surtout, les travaux agricoles
présentaient cette particutarite d'être etroitonent regtetHeutes
par ta conunune. C'est ta commune qui fixait ta manière dont.
les anmees de jachère devaient attenter avec tes années déçut
turc, ta date dfs recottes, des semaines, ta manière dont
tes champs devaient ett'e bornés, dont tes troupeaux devaient

~t'tts tttist.ms(jecAt).«nf dcitfrijtUtm de ta tuai):on(())in'~jmttc[m!)


tx'Mth-~u)) ri n.'th'tjtx-M.Ah'ycrn'~us« 't~nm'e.A tn.ter.))'~)ftu))t,rc'
f~it<))t<'<-hat)Hc fiuttiUMt st": nrmes c))M(-taicattttar!)ut-t'! sur lesiM-
trut))'-n(!!de t'n~ri'-ttttttrc.
snr tc~tusto~tte!)dt) )ncnf)){). sur tes tx'nx's
de ta ~r'!pti<t<ftr. )':He!) ~t'm'nt ('Mtoun-f. d'one)! 'Hsidt'mtiott.
)-:)!<-<
(;t!nentta pn'tn'c'jo'mt '-taittnttttbre')<;tct YiHa~f.t.eiittf)H<'< de
htnit)'*ne !i«nttt~ncpa" un'' in!'ti)uti't ft-~df))<' et ftrish"'r!tti'j"t'.
)':))('
)'ttt tenr"h~ittedans<-[-rt:unp~ htn.htttx'nttttc!
['r"pri<t<'s de t'or~miiKdt'm
<htUK'Stt'(tt<
AfU.YSH- M't:t')t.<
SK)."Xt.'iHKtHT !MM

pattre, etc., etc. l'a rattétementà cet esprit communautaire,


on constate, :t l'origine, peu d'échanges. fendant toute ta
première tnoitié du moyeu âge. le paysan ne pratique que le
troc ~p.<?). La monnaie ne commence &jouer un rô!e impor-
tant qu'a partir du x)n siëcte. Au x\ tes marottes sont déjA
déve)oppés(p. t~ et suiv. i.
Le chapitre le ptus intéressant peut-être est celui qui est
consacre aux fêtes et aux distractions. A la suite de Mann-
hardt, fauteur montre comment les grandes têtes poputuires
que cetebre le christianisme ont leurs racines dans de vieiHes
pratiques pmennes PAques tf~ct/Mf), succédané de ta fête
que les Uennains primitifs cctebraient, a ta tnOne époque de
t'annee, en t'honueur de la dt'esse Ostara la fcte de ta Saint-
Jean est dcrivet! des cérémonies magiques qui étaient eu
usage au moment du solstice; tes fêtes qui étaient de règle a
la saison où l'on :n'ait l'habitude d'abattre les animaux néces-
saires à t'atimentation pendant l'hiver sont nn écho des rites
religieux dont était autrefois entourée toute opération de ce
genre. La Saint-Xicotas, la Toussaint, la Saint-Martin, le car-
naval out des origines analogues. On explique ainsi, jusque
dans le détail, certains usages qui oui survécu. Tette, la cou-
tume des <Dufsde Pâques, survivance des onrandes d'ajufs
qui se faisaient jadisaueommencementdu printemps (p. &!5).
Un trait commun de toutes ces réjouissances, c'est ta violence
enrénée avec laquelle ou s'y livrait. On ne s'arrêtait qu'a
bout de forces. Des repas qui duraient tout le jour, inter-
rompus de temps en temps par des batailles parfois san-
glantes, des danses qui dégénéraient vite en dérëgtements de
toute sorte, voità en quoi consistaient les fêtes populaires. Le
contraste avec la laborieuse et monotone existence de chaque
jour était donc a son «<«.nM«M)L'ampleur des oscillations par
lesquettes passe ta vie sociaie suivant que les jours sont fériés
ou ouvrés, est allée en diminuant avec ta civilisation.
Nous avons passé sous silence un chapitre sur l'organisa-
tion judiciaire du village qui, malgré t'intérét des renseigne-
ments qu'on y trouvera, rompt uu peu l'unité du livre et du
tableau.

J.-)t. t'A~nx. Indian Village Follt. Their Works and Ways


t.n'K, K))!ftShwk,)89' )'. 3t3.
)/.e/«'<t/<f<'(<Mt'<'<MM<<<)ff~.
i))-):.
p:))'un )))J'~u des ptus )Kt''ttit!CMt'i.
Cu<nt)os~ ttensei~n<')u''nk
H)0 t.K);tt(:h't.)'JtK.)"<

)))t''t't'ttt)'su)t'u!n)i-:tti"t)desvi)):)t!sut)t.'sptnft's'.it.!t)'ut'
tt"'t'.tti.ts;s<ntt'.('uutmue4t)ut))<u):t!<cti:)fit'')jnd"nttf~t'astt'~
t'tK'>f:ttUtttt"-cuincid''ttt<)Y<'c)''spt'ofp':si"t)~.

«K'.Xt: (L~K). – Wild Lifo in southorn Soaa 'f< !'<'<-«««'


<f.t/f'~ Mtct'.t(<M
.w~. L~'ndn" t'i'-h''t' t'tnun. <S9'7.SCt p. m-tX.

)t'~ttd''yo)"ti!<tj:n'))')t'ttHt'.n)itism'ti!ya))tnsJ''u)e<;ttut<s
~U'' d< htits d'' nature a i))t')'t'ss)'t' In .<.nciu)t)::n<Citons toutefois le
<'h!)))it)<Ut'it-s.\t'uts()).tt-M.Mt'iuh''n')it:i''ttsC!;<'cW't<'t)'t"!
j'uisMhtf JUSQU'A)'.tn'h<<;<t("ittti~iun~c)tt'(''ti<tm<Mt)iiit'MUtcm'
s't!m'm'&t-j[n'")))it'('.sut'<'suj''t')'fjtt'n:tttitHtti!iJ!tt)!.s('s
/~t''<t'(-/<M()). 44t't ~Mi\ t'n chaj'itt' c-<tcut)S!n'r~ aux usages j'oty-
tt'sit'ns<;t)ttC('))Mut))".(~t:'tn't)!nt'i''s<ttt'm<)t'ia{!f(p.M()-2'?8); i
rn:))si)u'(n)mc)i<t)tt'')'h'ttt)'jm<nt.AhtiittJnYt')H)ne,
t'iUtt'-t))'mt'f!t))t''ttt)<'i<~<'nd''))''put.tin'rf'):ttfw!ti'!trt-iw('t)t"th)ancs
et aux ))t''otit')'M coxvf't'sioos chtvtit-nncs. t.c hvt'e est, tt'!tt))cut~,
a.:t'i~k;itu<

t.sK W.UtX):'<.The citizen of India (Les Ct<<~</f<<«/<-).Lo))Jn-s.


MucmiXan. )S9' p. Yttt.m, h)-<2.

<'n ttouvf'm dans ce petit livre des renseignements sur i'organi-


satiun des vitintiM ft surtout d'scit~t'e t'iu'te, sur ses divisions.
h'i: ruccs <jui peu)))''Mtle pay~. Toutes )es indications sont données
d'une tnanicrc e)e))tcnt:tin' et, !=:mscxchu'c tes consiJet'ations his-
tO)i')Ut;SG)nppOtt<;ntp)U')Up)'eS''))t(}U'UU['!tSSC.

XtttSSA) n. – Coutumes des Aryens de l'Hindou-Kouch


f/ ~M.<<«<ot7, </clie /t'y. f~ </<'/M/t«' <8!m).

A. StXESSK. – Ueber den gegenwaertigen Stand der VoUts-


kunde (A'<(t< t/M Mftt'KM
~-MfHf 'fc ~t WfCMCf ~«~«~«'M;. br~df.
t89~['.xv-9:itt.8".

TAH.QCtST. AraMache Spriohwoerter und Spiele <wt'AM


''<JftM'am&M!. nimassowiti!, t.t'i)':i;f, tM' p. tS2. {:< i))-8".

Ht. –MOHAUTË SHXUHUE. LA FEMME


t'arM.mXKHEtM

HUDECK (Wn-MELM). – Geaobichte der oeN~ntMohen Sit-


ttiehkeit in Deutschland (~M<ot<'e <f<M!OM<<<e pM~~Mf
t'M .t~<'Ma~H<-). Mua, Costeuobte, t8&7, 447 p. m-8".

Si Fauteur a de son livre un sentiment exagère (it en parie


AX.U.Y-.t:s.–M)))tt).tTH'.KXtKt.LK,).tt'KMMH 3H

dans ).t pt't'face connue d'une muvre sans précédent).


'm doit reconnaitre pourtant qui) a su réutur.autourduae
question peu étudiée, un nombre important de documents
intéressants. i'arm'<ra)itc publique, il entend exclusivement
tes ohuurs ret'dives itu cotttmcrce 'tes sexes, c'est a-dire ta
tnftniét'edunt tes sociétés conçoivent le sentiment sexuel et
en réjftementcnt les tnanifestatious publiques. tt s'agit eu
sonnnede montrer comment o varif, est AUfN)i)~ttc,h) Htoite
qui sepitt'eta ducencu (le ritKK'ceuce.)t. R. se puse sttccessi-
vftueut ce pt'obtûmc a propos tics ditMretttes sphères de r:tc-
th'i)é soeiidc. a savuit' t" les rutatious de la vie juurnaitët'e
tes fêtes; le droit; 4" lu vie religieuse; i'at't et in
fitturitture.
tendant, le tuoyen âge, ta toturancc, pour tout ce qui coM-
cerue fa tnot'atitc sexuelle, était poussée à un poiut que
nous avons (lu tna) Mnuus rept'eseut'')'. Ma){;t' les défenses
de rÈgtist', les haius étateut très j~'neraietnent cutuntuns aux
deux sexes. Dans certaines villes, les baigneurs se deshabit-
taientuta maison et se rendaient, a retaMisi-entent dans un
état de nudité plus ou tnoitts contptete. Les peri-onnes des
classes élevées observaient seules plus (te reserve, beaucoup
de bains, du reste, n'avaient qn une seutc s:d)e, commuue
aux deux sexes, on t'on put se dévêtir (p. S et u,. Très sou-
vent, une tnetne tMi~nou'e a deux places etint occupée par
deux personnes de sexe dinerent p. 7'. Un (;rand notnbre
d'estantpes reproduisent des scènes de ce ~eure. Le service
était ordinairement fait par des femmes. Kt ce qui donne a
ces faits toute leur signification, c'est que les établissements
de bains étaient très répandus et très fréquentes au moyen
âge. Mêmede petits villages en possédaient (p. )~). C étaient
des lieux de plaisir où l'on aitait se déjasscr, boire, manger.
Aux jours do fêtes, ils étaient ouverts gratuitement au
peuple. La promiscuité sexuelle qui y était pratiquée n'avait
donc rien qui ononsàt la conscience Publique.
L histoire do ta prostitution n est pas moins démonstrative.
Les maisons de tolérance apparurent très tôt en Attemagne
et, dès le début, elles furent placées sous ta surveillance et
même sous la direction de l'autorité publique. Kttes payaient
soit à la vitte, soit au seigneur une redevance; et te seigneur
était très souvent un abbé ou unévcquequi touchait ce revenu,
sans que personne songeât à s'en scandaliser (p. 2Cet En
revanche, les prostituées patentées jouissaient d'un véritable
~H ).<KH).tM:t"t."<.<vtK.

privilège: elles formaient une corporation reconnue qui, au


besoin, intervenait auprès des pouvoir. pubtics pour obtenir
qu'on interdit toute concurrence itte~itime p. HU-:): Mai~ce
qui est plus curieux, c'est le rôle qu'elles jouaieut dans la vie
pubtique. Kttes faisxicut ofm-iettempnt partie de toutes tes
fetts elles y dattsuient, chantaient, etc. t'u prince arrivait-i)
dans utt<*f<))p? PuM)'tt0 fitirc honneur, (Htte tocnait il t'eti)-
btisst'un'ttt (letuh't'anee. Auxtnana~es, les femmes puhtiques
venateut parfois presenicr leurs suuhaits aux époux (p. S!
t)u reste. personne tte se eachaitde tes{rMtupttt<'r (p. K'-Ht!).
L'histuirc du v~entcut (p. H et suiv.t, des proverbes
populaires p.) et suit'.), etc., tt'tHoi~ncdans le mêmeseos.
Aufs) tes re)ations entre jeunes gens et jeunes filles etaieut-
ettes très tihres. C't'tait mOne titi usa~e ~t'm'rat (tans tes
t'antpa~ues quêtes ~arcttns pussent librement }Mssprune mut
dans le cours de humt'e avec ta jeune titte de leur ctK'ix. La
date à taquette tombaient ces nuits prh'ite~iees était fixée
par la t;oututne(p. )t6et suiv.t. Dansées conditions. il nest
pas étonnant qu'aucune défaveur n'eut été attachée par t'opi-
niun à ta quatité d'enfant naturet. Nous ne faisons, bien
entendu, que reproduire tes faits tes ptus saillants. it faut
ajouter que tous ceux que t'apporte fauteur n'ont pas uue
enate purtee. tt en est qui sont peu significatifs ou qui ne
concernent que bien indirectement la question traitée. Notam-
ment te chapitre m.)
Toujours est-it que, bien évidemment, te commerce sexuel
n'avait pas. au regard de ta conscience commune, le caractère
qu'il a pris depuis. On n'y voyait pas, comme aujourd'hui,
une sorte d'acte a demi immorat et qui ne peut se faire toie-
rer qu'a condition de rester clandestin, mais quoique chose
de parfaitement nature) et qui n'avait pas a craindre te~rand
jour. C'est vers )a tin (tu x\t siecte qu'une réaction com-
mence a s'accuser contre ce libéralisme et qu'un neuve) état
d'esprit se constitue. Ce n'est pas toutefois que les idées et
les habitudes primitives aient disparu dès lors connue par
enchantement. Htiescessentd'an'ectertes mœurs. les manières
d a~ir. Ous'habii!c avec plus de décence, on M proscrit plus
complètement la nudité, etc. mais !'art et ia littérature res.
terent pendant tou~temps ouverts a t'obscenite. On dirait que
ceHe-ci,chassée en partie de ta conduite, se réfugia dans finia-
gination et dans les couvres qui en procèdent. Retirée des
restes, elle s'est maintenue dans le tangage. L'auteur n'a pas
A\.U.~SH<. MOMA).t)~ -.K)H')!t.).H, t'KMMf ~)3

de peine. en effet, à montrer que, au théâtre et dans la littéra-


ture eu f~u' I" P"'ce taite nu sentimeut sexuel n'a pas
diminue, sauf peut-être depuis un siècle; c'est seulement
d'itier ivoy.p. MX'))que les t~tatsont pris des mesurescontre ep
qu'on appelle t'immoralite (censure préventive, dispositions
répressives). Seulement. M. tt. ne remarque pas que l'obs-
cénité du xvn' et du xvm' sieete oe ressembte pas à celle des
sieetes preccdeots. Taudis que la seconde s'étalait franche-
tuent. sans apprêts, la pretnitt'e s'on'etoppe de formes
savantes qui ta dissimulent eu partie. Htte ne se maintient
qu'en se déduisant; elle est uhtiKeede recourir :)ux artifices
de fart. C'est duuc que, ntat~re tout. la n'~ressit')) qu'ette a
subie est bien tfeUe et s'est étendue tnetne u ce domaine
idéat<)ui est eonune son dernier asile. Là même ou elle per-
siste, elle est tenue de se voitor. H est possible qu'à certaius
t'gards ces voiles dont elle s'entoure aient nu mauvais ellet,
qu'ils excitent le désir et piquent ta curiosité. Us n'en
prouvent pas moins qu un {;rand chaudement s'est produit
dans les idées tnorates, coucernunUes rapportsdes sexes. Pour
n'avoir pas aperçu t importancede ta clandestinité à taquette
a etc réduite mOne t'obscenitc titteraire et esthétique, fauteur
a méconnu ta suite et la régularité de ce développement qui,
dans sou ensetnbte, est parfaitement continu.
Resterait à trouver les causes qui t'ont détermine. Xous
ne rapporterons pas les explications proposées par M. R., car
clles nous paraissent sans grande valeur. Suivant tui, toute
sorte de circonstances diverses. Fans rapport les unes avec
tes autres, les unes esthétiques, les autres politiques, les
autres économiques, auraient été les seuls facteurs de cette
évolution, ~tais, d'un autre côté, l'explication usuelle qui
rend compte de ce rigorisme croissant par les progrès crois-
sants du sentiment moral ne nous parait pas meilleure; elle
est purement verbale. C'est expliquer tes etïets de l'opium par
sa vertu dormitive. tl reste à dire pourquoi les exigences plus
grandes de lit conscience morale se sont portées sur ce point
plutôt que sur d'autres; qu'y a-t-il dans te commerce des
sexes qui puisse expliquer cette espèce de défaveur? Et pour-
quoi cette défaveur est-elle de date si récente? Le livre que
nous venons d'anatyser laisse la question entière.

S<:H.\H!U-: – Die Frau im AJtertum ()-:h)Knt'ur-


(K. )tt:)'<)m;M).
~n ).t\X)!H<'<CH)t.)'j''H. "<)')!

M'"<))i.-))t)).tti)J).<r/MfM<t'<.<<K:ut-!t'nh')tr.tUtt.
')?'().!? p. inS.

)':tt(J.-s)))-t!t<i)u:))i"n()''):t)'n)n)~n)~yj't'?.cn<:r<c.tt<mt)f.
t'nP:)tf'stint'.cn.it'Mi))''m'd:m<)'<)td'ett'!t'n)tahiet-tt't)'iautt'.
C\dirL-t)Ut-f''Hvret'~tt'x<'t''riq')t':c~t(ntr<'cu<'itdet-('))tt-fenc~
)ait'< à ).mtdn~. Mui<t'autcur parait, ''a M~u'~ra). as'.<'i! scrit'u~'nn'ttt
i))h')-n)'Sontt'aYai)<;<t)uaU'fttr<'n~'mL'utd')t))int''parut)'-id''<('t''
nuu<cr<)y~n.sitK-xact'))pattdeco)'ri')'-ip''<tt't<)'-<zr't['indt'-
pGnd!)t)c''dont.)t)uit)ah'tnutfd~t)))<'tan«"'m-<'tt'')a''itUHtiuH()n'
tui''st faite dansta-:f'L-i~)'um'ct'tt<'t':ti«'t).)'ttt't'="'a!t pfn--
favt'rabtt'ntpttt traita <'n)~yp'<'q't'n')'.t2. a Spart''qu'a
Ath<nc~.a.\th'n'<)U'uf<")))'dan<!).(t<"t)t''pri)))itn('qu'a)'a['n~
.)''ta )t'~)mh)i')t)''<p. Met.uiv.).Hi''nn''n"u': parait ph)~nutt"
(:)).< )'itht'~p''))dance de ta f'')ttt"<'vis a-ti'!dtttnativt'')t<t'uvcttt
<t(.-c<'q~[uti<'ttc~~ut';stt:t'')~.0r'ui-cin''p')t')retat-)<t-
~a))"')U' )< 't''tt.f ')"'<tx ~~ifttt j~us ou «tuit~ t'tmm:t~ t'un At':mtr''
t-t)UtcsUeMr;U)d<'bst<h't)'<~a)'s<n~t)t)t()t':t)('t(e.<tt'ux~'x(-
C'e:.tc('')'t)f!(itt)u't:ttn.ttt'u))<')'rn:un''au)t'ituittionst)t:i:t)f.')'it'tt
'U))('-<i''mcil la fomn'' t!tt'c()m'. M~tne<:<'r)aitt<ides senitUttes aux-
tjttcttf~ h fctnxtc est )<!ttfuissuu<))i~viennent, est rea)it'\ t)'' ce'jttL'
..a cmutition s'iun'~it' QuanJ '-))<'Mt adutist' a t'h~n~m' un s\'s.
t'me d'' tut<'[)<* f'~)iu.stituc pou)' t')'n))"ch<')' de fait- sortit' t''s hit'n~
tjU'~He pMSf'(h'Uanun'natak: <)').'(. sa n))H''W~. Mais'th'
tt)it)orit<'vient lie Ct'<)u'))<)'<)'it"<T.st-a-dit'<'<tf'c<u'c))t':t ;1
c~tnitifn
ct'ntjttis des droits 'tn\'))'' »'avait pas ;') intithoxent. On Tuit
la qup~tioit est cmn)))'xe.

)tE)t<MAYRfAu'KXT). ïnznoht und Vennischung beim Mens-


chen <cM~' et cntt.tfMf~ 'x /'A«M«M<<).Leipi!))!. Deutickc.
t~7.t).20S,in-
S'attache :'t dMtncnttft' <)uc rincent'' pt ic croispment ont chacun
tcur ptaee et leur utitit* Le ct<'ise)nent est n'~cessain' pour rajeunir
.-t rcnouvMtcr t'-s peuf~s et )<"ira'-t's; t'inccstc ou, tout au moins.
)'ead<'i!ami'cMt-a-JirGt'unionMxue)tG contractée dans uu cercle
testretut et hum'~ene au poiut de vue physiologique et socia), sert
à fixer les caractt'-rcsaeftUtSffraccau croisemcttt. l'lus de diatfctittuc
t~O,
tfu' de fait~. Quctques renspi~npments historiques pourtant (p.
t'?u), tnais pris de toutes ntai))", sans critique.

H. t'LUSS. Das Weib in der Natur und Voeikerkundc (/.<!(


/<'mm<' ait /~t<t<t<et'M<-&<o~~Mf <'t ~AMeyr~/t~M~,S" éd., revue
<t ffrt''m''t)t auf!n)ext'<' par Max Xartets. Leipzig, f.tieben, i8&7,
tifot..i:r.i))-8~)'.xx-7t0,v)))-~ft.
C'est la quatrième édition parue depuis la mort de Ploss. M.Bur-
A.U.)~:<.– M«MU.m!
~XCËLH;,LA t-EMMt: H)3
)et-i. <)ui :t Mtt'-c)t!tr~t?de m"i )'t'-fdi)iot~. :t peu pt-u tt-ansh)m<' k
)n')"i<-st)nai))te)M))t~-uxf')~ptus<:unsid''rat)i"()u'at'utixinect
')Uts'c.tt. de p))t-<,<')Hictti 'te tM'Otht'fuxdt'<i)):. Cet uu%'ragef-t :)in*i
<)''v<'tttttit) exc<tt-n( tnt'tncttto ['ou) tout ';e
<))ticmtceox! Jt's tnu'ux
r<-t:()h'<-s :'t h fonm'- t):mtte.; t)it)'nt< ~ys. !autfu'- !.uit t:t fctnmc
Att'itvc)' tnnt'*<ffsf))):)i!t- ttc son <'x)!itct)t' <'tth~-rit tes
pf.~uf~ dont
'-t)e<t )''<)'j"t (a la n;n.~Mncc.a la pnt)ch< :'t t'accout.-ht-tnont.etc.).
ah)<ttj))''K-St)ratit)u<-ss<tHdHi)'<th-c<))tvjuj.).!tt.!tFti''t-t)tno-
Mra~hi~(-st)~ptM~d'-tdup))w.t.t'tc<uif..titrit)t.~tdn)h)'<-
j'ou)' ies i-uciutu~Uf~.

\VE)~))OD). – Douteohen Frauon im MKteIatter (~M /<-wmM


«</fM(!0(<M «t< M~FMt~f!. .).. Vu). VicnttC,t~-t-otd~h)), iM?,
['.)n-:<<3j8.j;t-.ht-8<
'<uu~ nuus conttntum de si(;))atcr la j)«u\<;He ~ditint) de ft- )iy«'
c)ttMit)ue.

'itXtCKt.– Das Woib (/< /('M)M)<'). H'-))h).D~mm)'')-. t89*.


)t.x-7'!3.itt-S'.
t'x'~uc (-xc)u~h-emc))t<)iaie'ti<)ttc et pratiqua.

!)) HE).. – La Femme dans les ootonios françaiaea


~«</M ~M<' m«')<M(/M t-o~/tt'M~ Mr. in-S~, PincebuUtd.

MLi.LHtt. – Die Keuschheitsideen in ihrer geschichtiichea


EatwickelungMmdpraktischenBedeutung; ~M «/fMf/<K</f'M<-
'<«<)<!
~(«' </<'<'< <J<'«)<tt</tM<W<yMef<
/('M<'<!HM/«'«<)''yt«~.
MityctMC,
Kit<;)d)''itn,p.t9C.
M-Uts);) pretnioG pattie, hi~tuir'* t'upid' <tesid~cs re~th-cf. a ta
pudeur. Mais )<*tit)-Mfi.t -surtout fait dmt!; n)) but d'apolitique
t'ttt'fti'one.

CAXOXt.E. La femme dans FAnciemTestament.


Montitttban,t8i)7,p. it).

tV. – LA FAMtH.K
P.)rM.Dt.nK)!ËtM

HEMt<!CM
CUNOW. – Die oBhonomîschem Gfaadta~em der
Mutterherrscha.ft (MMM~oKOMt~MM o)«r~'«u'<'«().–
<<<(
'A\Xt':t:<'))-tf)[.<)f!t~H'R.t"<
Die Xeuc Xeit. X\ t. tahr~'n~. t Kand. ~9'7-i'8. n" 4 il 8
incius.

Ce travaii a pour objet de vériner, a propos d'un cas parti-


culier. le principe générai du matériaiisme économique ce
seraient des causes économiquesqui auraient donné naissance
a )a famiiie martriareaie.
Le point de départ de cette explication se trouve dans mx'
hypothèse exposée par Cunowau coursd'un précédent ouvrage
~«' )'t'<'H«M~<</î.<!f~u«A'«<«M)('M </<'<'
.tt<.<<</MM/<'<')et
d'après
iaqueite te principe de la niiation utérine ne se serait établi
qu'à une époque relativement avancéede t histoire. Chez tes
peuples les plus inférieurs que nous connaissions )tribus aus-
traliennes la structure de la societ'' pr<'sente)'uneou ) autre
destrois fonnes suivantes )"te sp~tnentctumentairc, dont ia
répétition constitue t'agre~at totai, est m) groupe purement
territoriat et qui ne comprend que des descendants p:u' tes
nuUes c'est, en même temps, un groupe totemique, c'est-à-
dire que tous les habitants d'un ntente district sont, en outre,
porteurs d'un même totem et. dans ce cas, le totem se trans-
met en ii~ne masculine il y a deuxgroupes, !'un territurii))
et t autre totemique. qui ne comcideut pas; un tneme district
comprend des individus qui portent des totems dinerents et,
dans ce cas, le totem se transmet en ii~ne utérine tandis que
le district se recrute par voie de descendance masculine. Or.
d'après M. C., c'est le !î)')mpem''ntterritoriat qui serait le fait
primitit, )e totem ne serait apparu qu'ensuite et il ne se serait
même fixe en ii~ne {eminiue qu'nherienrement. L'auteur
réduit même a rien l'importance de cette transmission uniiate-
rate. AvecCurr, il n'y voit qu'un moyen~dc~prcvenirics unious
incestueuses entre parents du cote materne) l'usage n'aurait
donc aucune signification au point de vue de ~organisation
famiiiaie et, par conséquent, on ne devrait pas eu conclure
qu'H y ait eu a ce moment une (amiHe materneUe ou matriar-
cale.
CeHe-ci ne se serait instituée que beaucoup plus tard. On
la trouve, mais à ) ctat naissant seulement, à ia Xouveiie-
Bretagne, à la Xouve!!e-Iriande, aux Hes Satomon mais c'est
seulement chez les Indiens de l'Amérique du Kord, et surtout
chez les Hurons et les Iroquois, qu'etie s'est très devetoppée.
La vivaient sous le même toit des groupes étendus de parents,
tous issus par les femmes d'une même a!eute. Les biens
.~U.Y'.K<.–)..t~MH.).H 3f! i
meubles étaienttt ))t't*!tt'<tfn
eu t)f!rnnn<!ttnfna))~
ligne matcrnette. ~H.t.
C'était aux
femmes qu'appartenait la direction de ln maison et ettes
avaient tnome une grande influence sut' ht marche des affaires
publiques. Or les Hurons et tes h'oquoissontdes peuples beau-
coup plus avancés que les tribus australiennes. Le matriarcat
serait donc un progrès, tt aurait pour origine
l'apparition de
t'agricutture. Quand celle-ci commence à naître, elle est entre
les mains des femmea. L'homme chasse, pecbe, guerroie
plus
on moins loin de ta tnaison. La femme reste seule au
foyer,
occupée aux travaux de la terre. Elle prend aiusi plusd'impor.
tance économique et, par suite, plus de vateursociate. Le
père
tient alors a garder ses filles chez lui il ne les cède en
mariage que contre un prix très eteve que tout le monde ne
peut pus payer. Dans ces conditions, t'homme est obti~e de
venir chez la femme pour que l'union des sexes soit
possible.
C'est dans la maisoa de la femme que naissent tes enfants
qui, pour cette raison, suivent tout naturellement ta condition
de leur mère; voitu comment la situation du sexe
féminin,
d'une manière generate. nnit par devenir
prépondérante~
Mais quand t'a~ricutture dépasse ce stade inférieur, le con-
cours de t'homme devient nécessaire ce sont même tes
hommes qui prennent lit haute main. Ators, au matriarcat
succède le patriarcat.
M. C. se serait moins tacitement arrête a cette
explication
s'il n'avait méconnu complètement l'importance du totem et
du groupe totcmique. Loin de n'être qu'un si~ne convention-
nel, te totem est le symbole de la vie religieuse et it n'est rien
ators à quoi la religion n'étende son empire. Par
suite, la trans-
mission du totem en ligne féminine a une
signification capitale
pour ta constitution do la famille primitive partout on elle a
lieu, elle atteste l'existence de ctaus utérius. Ht comme ette est
beaucoup plus fréquente citez tes peuples les plus inférieurs
(Austratie), tout concourt a prouver qu'elle est le fait primi-
tif, qu'a t'oriniue le ctan se recrutait exclusivement par les
femmes. Mais alors si, bien avant t'a~'icutture. t'entant
suivait sa mère pour tout ce qui concerne les rotations sociales
les plus essentielles, lit filiation utérine n'est pas dueexctusive-
ment à ta civilisation agricole. – Cequi est
vrai, <iestque, chez
les Indiens d'Amérique, le principe de cette filiation est comme
renforcé, ft ne s'y observe pas plus fréquemment
qu'en Austra-
lie mais là où il s'observe, il est ptus pur de toute
compro-
mission avec le principe contraire. Chez les
Australiens, si
~tt{ L'AMKH
.<OC)'n.Ut.t~CH.
'Si)S

t'enfunt porte te totem materne). c'est chez Mu pure et sous


la dépendance de son père qu'il vit. HnAmérique, i) resteavec
su mère, dans ta famille où cette-ci est née. Les rapports juri-
diques avec te père deviennent nuis ou d'importance secon-
daire. t)aus ces limites. ia remarque de M C. est fondée.
Maintenant d'où vient ce renforcement? t)oit-i) otreattribm''
u ta valeur économique plus grande que ta (emmeaurait prise
aiors? Mais, d'abord, chez tes Peaux-Houges comme 0) Aus-
tralie, la~uerre et lachasse restent t'occupation ta plus intpur-
tunte. tt He peut donc être question d'une sorte de décadence
masculine. Puis, le mariage pur voie (t'échange te mari don-
ttattt sa smur en echange de sa femme), si usité en Austratie.
aurait permis aisément a chaque famille de maintenir intact
le chiure de sa population féminine. X'est-tt pas plus probable
que lu cause du phénomène doit être cherchée dans un reufo)'-
cemeut des causes mêmes qui t'avaient produit, mais sous une
forme moins accusée, des le p):tn utérin? Des ce moment, le
ctau de ta jeune fille tend à la garder et, très souvent même,
tu*la laisse partir ({uecontraint par la force. Or les groupes
familiaux que nous trouvons chez les t'eaux-ttouses, et où les
caractères dcia fmniite juaterndie sont teitement marques.ont
de leur unité, de leur individualité un seutiment beaucoup
plus vif que les clans austratiens. Neserait-ce pas pouf cette
raison qu'ils s'opposent avec plus d'énergie a une sécession
qui risque toujours d'être définitive?

KOVALEVSKt ~t. – L'organizzazione del Clan Ne!


Daghesta.M. A'Ht<«tM« '< C~<M</f<M.< /<' /j'«~/<('«M
Hiv. itat. di Socio)~.)??, mai, p. ~9-30~.

Les tribus du Da~hestan présentent ta plus gnmde dh'ersitt'


tantau point de vue ethnique que Hu~uistique cependaut l'or.
ganisation juridique est partout la même, preuve nouvelle
qu'elle est indépendante du facteur anthropologique. La base
de cette organisation, c'est le clau t~/tXM) ou du moins ce
que ALK. appctteainsi nous aurons des reserves à faire sur
ce mot.
Le clan est un groupe de parents agnatiques les devoirs
et les droits qui lient ses membres t vengeancedu sang, res-
ponsabilité collective) ne s'étendent pas aux parents utérins.
Le groupe ainsi (orme constitue une individualité collective
très jalouse d'ette-memc: biens et personnes qui en font partie
A'ttH..E<).A)'AMH.t.): :~)')
ne peuvent plus en sortir 1
facilement. Les biens ne peuvent
être vendus &des étrangers, iM personnes ne peuvent, <teteur
seul jtre, ctumger (te ctan. Aussi les mariages se cotchtent-its
en regte générato entre membres du mt~ne clan 'p. ~t<4,~).
Le pius souvent, tous tes parents )M<M/tM<f«Mt sont membres duil
ctun: parfois. pourtant, tu parente cesse d'avuir cet ellet au
delà d'un certain (tfgrc.
L'organisation csttténutcratKnte to chef est un pt'tMtm! tttfcr
(lui n'o guère (tn'uu droit (t'admouestation. ti ne peut
rien d'important sans le concours de l'assemblée dont les
t'esohttions doivent être prises à !'unani)ni(c pour être
vahdjtcs. C'est notamment le cas pour les adoptions – qui
sont fn'queutes et portent même parfois sur des famines tout
entières – et sur tus exclusions. L'auteur nous donne une des-
cription (tes ccn'monies qui ont lieu dans ces deux surtes de
circonstances (p. ~S et suh'j. 0)) y remantuc, pour tes adop.
fions. l'usage d'un banquet en commun ce qui montre le
caractère primitivement retigicuxde l'opération.
Les devoirs et droits principaux sont la vendetta, ta cau-
tion contractuette et t'obti~ation cle servir de {tarants les uns
pour les autres devant les tribunaux. – En cas de guerre, tes
membres d'un même clnn marchent ensemble (p. ?8). – Mais
la vie économique a cessé d'être commune.Même le devoir
d'assistance est purement, facultatif )p. j,
Si intéressants que soient ces faits, nouscraignonsqu'itsnR
se rapportent pas une organisation qui puisse, sans impro-
priété, être appelée clan. Le clan n'est pas, en enet, un {;roupe
quelconque de parents, d'une assez grande étendue. Tout au
contraire, pour en taire partie, la consanguinité 'reette ou
d'adoption) n'est pas nécessaire; ce qui est essentiel, c'est le
nom )t)omftK~c))f)<tCt«)M).Le nomsymbolise toute t'or~anisatiou
du clan; il est chose sacrée. Or, il ne semble pas qu'il ait eu
ici cette importance. De plus, quand te clan perd son carac-
tère famUiat, c'est pour devenirvittage. Nous nous demandons
donc si le clan au Daghestau ne survit pas plutôt sous la
forme du village, comme ailleurs, taudis quetetMMMwserait
un agrégat de familles parentes, mais localement distinctes
i'auteurtui-meme siguate certains caractères communautaires
de l'organisation des vHtages(p. 29'!et 299 et suiv.). Le <<ttfmtM
serait donc plutôt une famille agnatique, comme la Zadruga
slave, qui n'aurait plus son ancienne unité matérielle, mais
qui en aurait gardé le souvenir. Elle se serait décomposéeen
MjO t.'ASSÉR'!Ut:)<)t.))t.n~t'K.~9S

plusieurs fannites, économiquement indépendantes, mais qui


n'auraient pas oubiiéteur ancienne sotidarité.–Or on sait
que iectatt et ta famittt*du genre de la Xadruga sont des ins-
titutions tré~ dmérentes, quoique iiouveut confundue:i.

SMtRXOVet ttOY)':tt. – I~a poptUationa annotées des


bassins de la Volga et de la, Kana.. Htudes d'etttnogra'
jthie historique, t'uris, Leroux. tMW,).Mt! )). gr. in-8.
Nous avons analysé p)us))aut les parties de KGtivre<)ui
concernent ia reiigion voici ce qui se rapport'' a )a famine.
Ou trouve chex ces deux peupies patentent des tract's <te
)Ktrt'ntcconeeti\e.c'est-a-di)'cd')tnetat faotitia)où tes parents
t'taifut di'~tribm's par )arj:).'seom'hesdc ~fncrotiotts. Ht)e)tft,
dans chaque sexe, uu seut et Utetue )uot désigne a pfu près
tout te s't'e des parents ptus a~'s ~sauf)c pcre. ta tufre et
quctqucs assitnitf's nu autre tous les parents ptus Jeunes
indistinctement ~p. H4 et :M~. Suivant fauteur, cette ternu-
noto~ie se rapporte a un temps ou te père pouvait s'uuir avec
ses beJIes-tUtes: eu reaHtf, e)<cne fait qu'fxpt'hner i'ut'~aui-
sutiun de ta parente propre aux ctans <voy..<«<(~'<!o<'<o/ 1.1.
)). 3t: Ht en effet, le cian a taissf citez ces peupies dos sou-
venirs encore très vivants tudernière unité politique dont ta
répétition (ortne ces sociétésest en même temps une commu-
nauté religieuse, qui se reunit dans des banquets eottectits,
qui a ses assemMees et qui remplit des fonctions (amiHaies,
notamment iors du mariage p. t~-UM) et 353-~6;.
he ces grands groupes familiaux, d'autres, plus restreints,
ont peu a peu émerge.Jt est probante qu'a un moment donné
ia <i)iationa 'te utérine. C'est ce que paraissent prouver et ia
grande iibertedes mœurssexueiies 'p. ?7) et la condition juri-
dique, relativement favorable, qui est faite u ta femme. Quant
aux indices que M. Smiroov croit retrouver d'un hetaîrisme
primitif, ils nous paraissent peu démonstratifs. De ce que te
même mot désigne t'homme en générât et le mari ~p. 116). ta
femme en générai et ta femme mariée, ou ne peut rien con-
clure. Xotre tangue ne présente-t ette pas ta mémo particula-
rité?
Xous sommes également sceptique sur ta prétendue toté-
t'ance dont t'inceste aurait été pendant longtemps l'objet
(p. HMet 3~-3iMf. L'auteur nous fournit lui-mêmeun fait qui
contredit su thèse. H rapporte que les personnes qui, te jour
– ).At-AMf).).H
A'<At.V.<)~. ~i
du m)))-iat;e,lisaient t'omce de père et de mère de la fiancée,
la conduisaient a tamaiwn du mari. etc., se trouvaient
par
cela même unis a lu jeune fenuno par des liens do
parenté
tettemeMtétroits que tout mariage était interdit eutre leurs
enfants et tesexfantt du jeuue couple (p. )~t). C'est donc
que
ta parenté mottttit obstactoau mariage. D'aitteurs. ta
présence
(lu rapt symbolique et de t'a<-ttat parmi les cérémotties
uup.
tiales prouve que, ou principe, ta femme était d'uuo autre
{amitte que le nun-).H est vrai que tes unions entre frères et
soiurs ne paraisseut pas être inconnues mats lu manière dont
elles se contractent nous expHque comment ces faits,
en appa-
t-euee conU-adiftoit-es, se concitieut, et les t-end même
plus
instructifs. l'uur permettre il un frère d'épouser su sœur, tes
parents recourent Mt'expédient suivant. On envoie h jeune
fille passer quetque temps hors de la maison;
puis. &sou
retour, on i'accneiiio comme une étrangère et :)!orsle mariaso
a lieu <p.KHX).Cetusage prouve simplement
quêta parente,
chez les Mordves, reposnit sur le (ait de ia cohabitation sous
un même toit, beaucoup plus que sur la consan~mite. La
cohabitation cessant, ta pareutu disparut et le mariage devient
licite. Mais l'inceste, !o marine entre parents n'était pas
pourl'
cela autorise. Seu!ement lu parente était conçue autrement
qu'eito lie t'est aujourd'ttui.

CtSXE\YSKt (STAX)SLAi'). KûnstMche Verwandaohaft


bei den SMsI&vea (Pnt'fMft-<)/(f«'~c <((. s<«rM<<«
St«~. – Diss. Leipzig, t8K7, tt4 p.
C'est l'introduction d'un livre qui doit paraitre uitérieure.
meut sur ta parenté artificiette en seuerat. La priorité ainsi
accordée par l'auteur à ce qui concerne tes Slaves méridio-
naux se justifie par ce fait que la région dos Bathans est la
to're classique de cette sorte de parente.
Chez ces peuples, ta parenté artificielle peut prendre nais-
sance de trois manières dinérentes
f Ktte nait sans av~ir été expressément voulue de ceux
qu'elle unit. par ta seul effet de circonstances naturelles, mais
purement accidentettes. Ainsi tous ceux qui se sont reucon-
trés dans un mémo pèlerinage,. tous les enfants
qui ont été
baptisés dans une même eau fp. <;),ceux qui ont été nourris
par une même nourrice, les garçons d'honneur et les filles
d'honneur d'un même mariage, sont liés ipso /«cfo par une
B.UmK))H))).–Anu6esocn~t8')!}. ït
M& t.KHK -.(~t))H)).t<jL-t:. !<?!!

tre~ t'tt'oitt! fraterutté. t)<<MS certaines dreonstitnces, uu


simple (foahtcttMtttériatsuMitit cotHniuMiquerla parenté d'ua
sujet a l'autre p. N<.
Hitu est élective. Deux persunMes de tnémo sexe ou du
sexe dtfMt'entconviennent de se prendre Mtniuettement pour
frères ou pour frère et so'm'. Actuettement, cette parenté se
contracte au moyeu d'une cérémonie reiigieuse oo vu il
t'Ë~iise. ou écoute uue pt'icm et ou t'e~oit ht bcnedtetion du
pcûtre. Htus ef pt'ocÉd~est d'(t)'i{?iufrëceute il s'est super-
posé ù des pratiques aucieunos ((ui, daus lu pt'iucipp, etaifut
sMUtoseuusage. Lu preuve <tue t't'~iseo'ctait p!)sprin))Uvc-
ment t'usent par lequel se fut'tuait ce uatud. c'est qu ette a
tutté contre ces coututnes, loin de les avoir iMStitufes. KHe
s'est efïorceede leur donner un caractère reti~ieux H!!t)!} elles
sont nées sans sou coucours. J/aiUeurs, elles se retrouvent
dans uotnbre de sociétés ((ni ne sont pas chretienoes. C'est
doocsous Cf revete)neotsupe)'(iciet qu'il faut aUcr chercher
les forntatitMSori~ineHes et ou tes trouve encore persistantes
aujourd'hui repas pris en commun, viM bu dans !e metne
verre, et'tiantîe de pt'éseuts. contacts tnateriets (par voie de
baisers ou autrem'int entre tes deux personnes qui s'unis-
sent. Maisii est surtout un procédé qui est particuHerement
sigHincatif c'est le tm'iansc du san}!. Par exempte, chacun
des deux sujets laisse tomber quetques gouttes de son sang
duus un seul et même verre de vin qu'ils boivent ensuite.
C'est donc une forme de /~<~<'M<'M«M<. L'usage était tcHe-
ment invétéré que, sur bien des points, t'Élise a du lui don-
ner sa consécration.
Un autre fait, epuonent important, c'est fille ces sortes (te
tiens se contractent, de préférence, a certaines périodes de
t'aunee. Ce sont tes suivantes: te quatrième jour du carétne
chez les Tchèques âpre:; t'aques en Potogue. dans ta Petite
Russie et en Serbie; ta veitte ou le jour même de lu Saint-
Jean sur le littoral croate, en Butgarie, .en Haiie <p. H-<)0).
Toutes ces dates cotncidcnt donc avec te commencement du
printemps ou le moment du solstice.
Au même groupe de faits pourrait être rattachée une sorte
de parenté artittciette qui résulte, non d'un contrat véritable,
mais d'une csp<e de quasi-contrat. Quiconque est en danger
ou simplement dans l'embarras n'a qu'à interpetter en ces
termes ta première personne qu'il aperçoit Au nom db
Dieu, sois-moi en aido et je te prends pour frère. C'est assez
.~AMt)! – H FAMDJ.K ?3

pour étublir la fraternité. Cet usage parait d'aitteurs peu


répandu chez les Slaves; mais on le rencontre dans un grand
nombre (te sociétés où it est employé souvent conune un
moyen de désarmer ta colère d'un ennemi sous les coups du-
quel on est menacé de tomber (p. 7~ et suiv~.
3° Kntit~ ta parente peut être conclue sur l'ordre de Dieu ou
d'un être surnaturet. Deux époux dont le ménage a été parti-
cutiérement éprouvé, qui ont perdu successivement teura
enfants, ou qui ont eu des jumeaux d'uue manière répétée,
considèrent ces m:dhenrs comme (tes signes de la votante
divine et transforment le lien conjugit! en un tien de frater-
nité. t)u mente geurc sont tes reiutions de parenté contractées
a ta suite d'un rêve.
Sous ces difMrentes formes, l'institution est aujourd'hui en
décadence. Mais jadis, ta fraternité artiftciette était une
parente plus étroite que la fraternité naturelle 88~.Deux
personnes qui s'étaient liées de cette manière se devaient
mutuelle assistance et un dÉvouemcnt sans nomes toute teur
vie. Rites portaient le deuil t'une de l'autre, étaient tenues
l'une envers t'autre au devoir de la vendettu non seutentent,
si elles étaient de sexe diitôrent, il leur était interdit de se
marier ensemble, mais in prohibition s'étendait u teurs propres
parents jusqu'u un degrë plus ou moins éloigne ~p. 94 et
suiv. L'auteur parte tnOne d'un droit d'hérédité; mais le
fait nous paratt peu établi et nous voyons mat en quoi ce droit
pouvait consister, étant donné le communisme domestique
des Slaves.
Cette question de ia parenté dite, fort improprement, arti'
ficielle est de ta plus haute importance. Le développement
considérable qu'elle présente dans les sociétés inférieures, le
faitqu'eite est mise par l'opinion sur le même niveau que la
parenté dite naturotte. témoignent que, primitivement tout
au moins, ta parenté n'est pas une simple résuHante du fait
physique de la consanguinité. Si, d'autre part, on remarque
le caractère religieux des cérémonies par lesquelles se cou-
tracte la parenté artificielle, ia nature religieuse des tètes au
cours desque))es elle se contracte de préférence, où, parfois
même, elle s'établit spontanément, on est en droit de se
demander si, par ette-mcme et d'une manière j~nérate, la
parenté n'est pas une chose essentiellement religieuse, dont
la consanguinité serait la condition ordinaire, adjuvante,
mais non nécessaire.
324 ié L'\XXKR'));)')t.t)'.)t.)t'K.t8M

W ~<Att<
\V At< –
MARIAIS. TtM~m..nntttn*
Des parents et des -tH~~
a.t!tës auccessiMea
endrottmusuttaa.n. Menues. t8:M,)x-t~p.

L'auteur cherche d'at'ord quettes étaient tes coutumes suc.


cessorates (tes tribus du Hidjax avant lu pt'umut~ttiou <tcla
soura t\ A'tOt~Hdu Corau qui re~ta a nouveau ht matière.
Cette étude est fuite surtout avec les t'cttsei~ttoncnts que
nous ont transmis tes très nombreux commoutateurs du
texte sacré.
Contrairement u ce qu'à soutenu \i)cheo, le vieux droit
déclarait tes femmes iuc:))Mi)ies(tp succéder. Aujourd'itui
pucore, ptusieurs proches parente'! du (tefuut sont privées
(le toute part ue sou herUi~e (a petite-fille, fille de lu ti))c,
tes ttieces, les tantes' 'p. 15t. Quant a t'épouse. elle restait
dans (a (amitte du ntart comme une Mtrattgere juridique-
tm'nt, elle continuait à fitire partie de Kafanntte nataie tp. !U).
n ne pouvait donc être pour elle question d'hériter. Seule,
!:) mère a peut-être joui A cet égard d'une situation pt-i.
vite~iee 'p. 2!); son incapacité appara!t comme plus dou-
tense. Enttn. non seulement les femmes, mais tes parents
par tes femmes, que) que fnt leur sexe, étaient frappes de la
même exclusion ~p. 2~). Les seuls successihies étaient donc
tes a)!nats mates appetes «.<?;:ou <tM«. Htaient assimiles aux
n.t~ les frères adoptifs t'autcur nous donne sur cette
parente conveutionnette quelques détails intéressants ~p. ~7t.
Ce druit correspond doue it une organisation de ta famille
reposant sur la seule a~atiun. Si môtne, comme le croit
M. ~fa~a~8. ta dévolution des biens au groupe des agnats pris
en htoc. sans préférence accordée a t individu le ptus proche,
a été une pratique courante, on devrait croire que la famitte
agnatiquc vivait généralement dans l'indivision, sur le
modèle de la Xadru~a 'p. 3~.
C'est ce droit que la législation du Coran modifia. Les
femmes et certains parents par les femmes furent admis &
l'héritage, tts avaient droit it une part fixe ~bu/~i, variabte
selon ta parente, et qui était prélevée avant te partage entre
les autres héritiers. On les appelait pour cela héritiers à /'<n<.
Toutefois, l'ancien droit exclusif des ff.«/Maie disparut pas
complètement; il se reeonnattencorea d'importants privilèges
qui leur sont assures. U'abord beaucoup de femmes conti-
nuèrent être exclues <ta)ittede)a fille, les nièces, les tantes,
p. )S), et, parmi les parents par les femmes, deux seulement
.tX.U.Ï~K-– ).A t'AM)t.).K ?8

fr6res et sœurs utérins et la


ceessibtes. les frères
sont devenus sueeessibtes,
grand'mère maternelle (p. Une {ois que tes héritiers &
/«~ont re<:u leur part. le dernier des«"<'t recueille ce qui
reste. De plus, les très proches f~fAo ~descendants, père)
excluent tous les héritiers.') /ft/~ptu86)oit{n6s (smursctfrëres
utérins'. Enfin, quand il y a concours entre tes deux sexes,
le nulle prend une part supérieure de moitié (p. ~7). Néan-
moins une importante rûtorme avait été acco'~ptie.
A quelle influence faut-il t'attribuer? U est impossible
« l'individu
qu'ette soit entièrement t'œuvre du prophète;
tire rarement de son propre tonds le principe réformateur
tui-meme p. 39). » Ce qui explique cette révolution, c'est
que le droit successoral favorable aux agnats était celui de
Medine et des tribus guerrières, alors que Mohatnmad était de
la Mecque. Or, a la Mecque, t'orRanisation famitiate était très
dinerente. Les traces de matriarcat y ont subsiste très tar-
divement et, pour cette raison, !a condition juridique de la
femme y était bien supérieure à ce qu'elle était à Mediue
(p. 39). Ces idées, Mohammad les introduisit dans le vieux
droit de M~dine et ainsi naquit le droit nouveau. Sous l'iu-
uueneo de sentiments dus a l'organisation utérine de ta
famitte, t'organisation etroitement agnatique recula.
tt reste que le droit successorat musulman, est formé de
deux couettes superposées le droit des «.«~ qui est le ptus
ancien, et le droit des héritiers a /«'</ qui s'y est surajouté
comme ces deux systèmes sont d'origine très dillérente, ils
ont eu quelque mat a se rejoindre et a se tondre l'un dans
l'autre. De ta, toutes sortes de complications de dotait qui
sont exposées dans le reste de l'ouvrage.
Le travail est fait d'après les textes et l'auteur utilise cer.
tains travaux de droit compare qui étaient eltectivement de
nature à élucider un peu les questions traitées.

A.'LEFAS. L'adoption testamentaire &.Rome (.Vo'<-


celle ~a-Mc /<t'~<M<«' <wY /)'««{'<« et <«M~'r, t897,
n' C.

L'adoption testamentaire est l'adoption s'effectuant par


testament le testateur adopte comme fils t'heritierqu'it ins-
titue. Cette pratique était très répandue en Grèce. M. Lefas
établit sans peine qu'elle n'a pas été ignorée des Romains,
quoique la thèse contraire ait été soutenue par certains his-
!M!6 L'AXXHK~Ut.UtUtt.t~t.H.tW

toriens. H est celant, eu enet, que les textes parlent d'une


M'<~H <Mt('M<(UMel, dans un certain nombre de eus, itest
établi que cette («<<~t«produisait une véritable affiliation
(p. '73Met suiv. Maif!, oa même temps, il M'estpos douteux
que cette.adoption était, dès la liu du vm siècle, en pleine
décadence. Ce qui la rendit inutile. ce fut d'uhord t'admis-
nion de l'hérédité purementtestamentaire. i)u tnotnent ou le
titre de (ils ne fut plus indispensable ù lu transmission de la
perBMhuiite juridique et du cuttc domestique, ou se coMtonta
d'iMStitueruu héritier s:ms t'odoptef. i) est vrai que t'ueritier
testatuetitaire ue portitit pus le nutt) du dcfuttt et oittst t'tns-
titutiou pure et situpte de cet héritier up remptissuit pas
toutes les iius de t'(«/o~M <t'~«MCM<un« qui uvuit t'ttvuut.tge
d'ussurer la perjtetuite du «MM«'K. Mais on obvia a cet iucon-
vénieut paria pratique deiM <'off<<«M(M<«M<.</<'<-<'M<<t.- ie tes-
tateur put nfUre t'oHMxecondition il ht vtdidité de ses dur-
nières dispositions que t'heritier iustitué porterait souuum.
L'itdt'ptiott testatnontaire disparut doue parce qu'eXe se <Mor-
cela eu ces deux iustitutions qui se complétaient t'uue et
l'nutre lu n'Hf~tOMMtw~f'n'Mf/t'eti'i)ereditf' testamentaire.
La dernière partie de l'étude Met eu relief les anaiugies
que preseHte )'«t~<<o ~<<«)t«'Mf<t<'M et i'adro~atiou. L'adro-
gatiot) ctitit h) fortoe OHptoyeepour J'adoptiou ({uandJ'adopte
était Mt\/<«M:.elle ue pouvait avoir tieu que ~<' <'<«'<«/«ta
seule vutoatti des parties n'était pas suffisante. Or, il etf fut
de metHfdu dernier cas d'adoptiou tcstametitaire et du ptus
eétebre qui nous suit couMU celui d'Octave par César.
L'iuté) ~t sociuto~ique de ce travail est le suivant. Si t'adop-
tion t<t:)n)0)taire a disparu à mesure que )'th'redite testa-
mentaire pureet siMtpie se pratiquait pins iibreoieut, c'est
donc que ta ('remiere iustitutiou a précédé la seconde. L'adop-
tiou est le fait primitif, te testament le faitdcrh'é: pour se
constituer, il a pri).d'abord ta (ortne d'une adoption. \e))ou-
vant iustituer un héritier, on a ad'tpté un titspar dispositions
mortuuires. L'uduptiou testamentaire, t'huredite testamen-
taire, voitùquettes i-eraient les phases de l'évolution au cours
de tit<;t)<I)ele droit de tester s'est etitbH. Ht cette évolution
est aussi celle d'où est sorti le pouvoir du p'-re de {amitié
car te droit (le tester est un des points culminants de !a ~</rw
p~ffM.s. En fait, il est certain que. à Athènes. l'adoption tes-
tamentaire a bien eu cette origine elle tenait lieu d'institu-
tion d'héritier (Voy. Hermann, /.t'At<x«;/f f/<w<(..tM~. tl,
Af.tH.SKt.–Ht'AMttJ.K 8~
S* Abt))., p. ~3 et suiv. Le rapproctiement entre t'M~m
<M<«M<tt<<M'<« coutumeces vues, ai, commenous
ot t'<K<)'n~«<«!
te croyons, t'«<~t~«t<« est tu (orme prhnitive de t'«(~fM
en générât.

CORXtL(<!HOM<:E – ContrtbtttionA l'étude de ta.« pa.trta


potestas (A'nt<r< /f<'t'f«* f/c f/twf /'f«n~«< <
A<.<~M'f~«'
t8!)7, n" t, p. 4n-~8S).
c'(<-«~<'t-,
L'ot)}etde cet Mt't!cteest (te faire voir que ta p«~'f</M<M<ai<
des HttUtithMu'a pas 6tc ce pouvoir (tcsputique et dur dont
ou u fait. jtarhtis, un crime au droit romain. Pour 6tMbHrsa
tt)6se, t'autetu' passe suceessivetnant en revue ies priuoipauK
faits où ce prétendu despotisme paratt le ptus évident: f~'M-
~oxitic»crlr.eItOrlt.'Nttlt·1lnx.
.Cot uBllgeétuit beaucoup plus fli!-
quent en firece
pM<?M<t qu'à nume.Cet
MOt<t'<'<f«-)tA. D'aitteurs, ti ne beaucoup
usa({o était pasfré-
dùcoutaitptue de
ta puissance patornettc; il imptiquait, nu contraire, que le
~')«<M refusait de recevoir te nouveau-tte dans sa f.unitte et,
par suite. d'uc(tuerirsur lui ta ~«(<«< ~f~M<«.Les expositions
n avaient pas iieu arbitrairetnent, maie pour des raisons
graves debi!it<*con~enitnie, raisons t'eti{;ieuses). De plus,
i'tinfant expose n'était pas, pour ceta même, voué a ta mort.;
des personnes charitaNes le reoueiiiaient parfois. L'auteur
recunnait pourtant que ces malheureux tombaient auMientre
tes ntaiuBde nuserabtcs sans scruputcs. Hnnn, t'exorciee de
ce droit fut très tôt n'~tontenté. somnis a un eontrote et
(inatemont prohibé; mais )a prohibition ne parvint jamais à
supprimer radicatonent une pratique aussi invétérée.–~ t«
</<<<'M/<Kt<.<-
<;<'Mf'' Etie existe 'gaiement eu Créée. Du reste,
tes textes montrent qu'etie n'avait ({énératement tien qu'en
cas de misère. L'enfant vendu ne devenait pas esciave teHe
était du moins ia re~ic Ht'époque impériaie; t'uutour admet
qu'ii eu était de même sous )e droit civii. quand la vente
N'avait pas eu ticu ï'r't«< y'~)~<)t,c'est-a-dirc :')t'otran~er. –
3" /.<'<<M~~<')~('<'<<<t'«wt'f. Mais ce droit ne s'apptiqnaitqu'au
cas où t'onfant avait commis un crime contre i'Htat ou contre
t'honneur dotuestique. Jamais le père n'eut la (acuité de tuer
arbitrairement les personnes soumises a son pouvoir. L'opi-
nion putnique surveittait attentivement ta manière dont ce
droit s'exerçait ct, nu besoin, te censeur intervenait. Hnnn,
te père ne pouvait condamner qu'âpres avoir consulté nu
tribunat tonné de parents et de proches tfOMM~MM )x't'fM«r(0-
'X~.<0(;M).()UJOt-Ë.t89~

~fM ou ~'t~«~'«M). t)e cette discussion, l'auteur conclut


«
que le trait dominant de t'autorite paternelle à t<omeétait,
pu t-catite, t'indutgence et ht sotticitude M
(p..H;7). t)es te
principe, le pfre eut des devoirs, mais qui constituaient des
obligations purement morates, non tegates (p. 47~. M. C.
voit. d'aitteurs, dans la ruvotution qui leur donna un carac.
tore juridique un effet du relâchement des mœurs,
beaucoup
plus qu'un progrès (p. 475;.
Quoiqu'appuyee sur les textes, t'etude a le tort grave
d'être plus apologétique qu'historique, 11
s'agit de combattre
« ceux qui décrient
systématiquement le droit romain M
(p. 4t6 il en résulte que le toit est un peu trop celui de ta
plaidoirie. Assurément, te pouvoir paternel avait dans tes
ma'ut's un puissant contrepoids; il y a
longtemps qu'the.
ring t'a prouve. Mais il ne laisse pas d'avoir des caractères
tout à fait spécifiquesqui le rendent
hétérogène a nos idées
morates, si Met)qu'it est aussi vain de t'attaquer que de le
défendre. !t sufnt de te comprendre et de voir eu
quoi il est
ib))d6 dans la nature des sociétés ou il se rencontre. Ce
qu'it
avait de plus caractéristique et aussi de plus considérable
est, du reste, complètement omis dans ce travail c'est le
droit de ne recevoir dans la famille et de
n'y maintenir que
il
qui veut. Toutes les rotations de parenté ont leur origine
première dans ta votante du ;w/<w/«~M. Qu'jt ,.p(ose de
~<c«' M<'<xMt, et t'entant n'est pas le frère de ses frères,
l'agnat de ses agnats et a tout ~e, l'émancipation avait les
mêmes enets. Voilà une particularité
qui ne s'observe que
dans un petit nombre de sociétés et qui
atteignit & Homeson
plus grand développement. Sans doute, on peut croire que
les pères n'usaient pas de ce pouvoir à ta
tegere, mais il
n'en existait pas moins. Or c'est ta ce
qu'avait de vraiment
distinctif la p«ff<(tpofc.<

THOMAS <n.tM t.). Thé Relation ofsex to primitive sociat


control (/<<(~<0)-« (/M).-f-.t-<-
«tVt-/M~f)MM~Mt7<tVjt </<'/'««/0t-t'f<;
M'-t'M~). A)n':)n:a))Journa)of St.doto~y,mai t8M, le. ??!)).
Tout. t'~otution f:<tnitia)<- sct-ait).)uccc sous tu dcpt.thtnncede
tk-uxfu<ut-s crg:tt)h)uesqui a~isst-ntt.n sens iovo-sc et se
coo).
)"n<-ntt-n th-s )tt'up..tt)on-.ditKrcuteA t..
tit-njthvsi.jue.jmuoit
c-nf-mta ta m.-rc~t)!t sup~.t
i(.t it~t.hysi.tut.et tncntatc<). )homme
<)mt<' rend ).)usapt.' aux f~ttctiunsdo rctation. t.u M'tte )ncMi<-r
t-stseul, il tpndil faite de ta femme le t:ent)-ede ta
humUc.parce
AXAt.ï.OM. – LA FtMtH.t! 3~9

~i,~I'II.I ittl~. n.n.a, ,r.


<est<)t)tou)'d't't)''fjneMjf)oup~t tes enfants. ).e second, 1an
contraire, a pour ''net de tnettre le pouvoir ont)'' tes tnaittsde
t'honnne; mais ittt<'pt.uta\oird'iunuence()ue dans ta )nt'sureo(<
les fonctions de retntiott jouent un t'o)e itttport.tttt danslu vie itxjivi-
ductte et sociate. «)-, ditns tes sociétés inferiem'es on t'a'tivite
privée
et cottt'ctive est tanttui~ante, ce.: fonctions sont .sec.ot)daire~.0 en
''esu)te<)ue)nsuprenMtninaturet)ede)'ho)n)u''estpartie)je))tent
tenue en ecttec; de lit, le principe de ta tttiation utérine et te
tnatriarcat. Mtti~ht situation s'intcn'et'tit il mt'sm-u'ju~:j(;tt')u)))n'-
mcntdcta~cx'-tL', t')tn~-<ssit{mtuu('"t-~tttt!i:ni')n};t'm'
Utf'nt~Mptui fottf et une vi'' [))u<active, utn't'e aux
'juatitt~ 'in'at:-
teristxjues tle )'hu)Hhtc un ctt~o)~ d'Mftimt ~ui s\temt ittdeOnhnctU.
L'autc'ut' a )'itrf:ute)))et)t t'ai~u de s.at~'t-
couptet'tUL'ttt )a ~u'-s.
t)ondctaf)hati~ut'tit)('<-tc<'tt('t)t't:tj'tutuist-Mit'tus'-U!!oi't
rcnt'-m)it!t M.tcttttfct).)f €-<tau.~i hit'tt ct-)-t;ti))
<ju< f.t-~t ).. <h'-tcJf)).
penMut des sut-i~t.~ qui a d'nnh)c t'iostitMtiun dp )a tHitHiou<-n
)ign'' patctm'ttc. Mamtcnant, h's causer<)<-e<'t)p)~t'oit)ti'.nsunt-)-)tM
aussi simpt.-s .))M te cruit M. 't'. n sunit dt- fait-c
rcfuat-.jn.-t <(tt'utt
tt-uuvc If )n-iucipf (le lit tttiatiutt ~at-'t-m-tic ~tahH dans des hit-us
t~h)f~nt-nrcsd~rAt~tta)it-.(.'autcut-,j))uut't'x)')i([tt'')e<-fait,e-=t
obti~' d'adt)tcttn.. <ju< dans cfs suci<t.s, uunut': M~attisation dunK-s-
Uqueu~pncurct'r~iast'constituer; ct't)uit(U(itit<'))t)'<cM tes
femmes d~uetir le pr<-st)Mc<tU'et)MMUdans ta ran)i))<-utM))t..
Mais rhyt.otht-se est fatuité. M. T. a d'aittem< sm-te tut.tt)isme des
idées bien inexactes il en fait r. un d"<
tnuye))< d"nt se s'-niettt
scn-is les ho)))))tt's puM)'echftpj't't' a )a tyt.Ht)~' du <t.nx' m:tter-
net < ;;). 7' atot-s <tUe,dans )<'pt-incijte, je tutem se tratMtuet pat-
tes fcMttnes.

A.-t:. Ff.t:CHT):tt. – H&usUohos Leben bei den ïndi&nern (~<


<<! </t' /f<Mt/M<'
c/«'; /M At<<tt'M).titohus, Xd. ).XX))t, p. 252 et suiv.
C'est )<' récit d'uno))~-n.tte)n-')uia su) tout vécu chextesOnmhas.
Les traits h's )dus caractt'-ristittUt's "~nt tes suivants. Absence de
tout rm-intérieur dwn<ti.(uc;t-(-()uia)i(;n dans la mai~t) se passe
sous i<-s yeux df tout le tnond". Aucun secret n'est
possibtt-. Ce
MMeteje put'tic se tehome dans t'education; ta
discipline des
enfants d'un \iU!~<-Mtentte tes mains d'individus
speci:demcut
e)tar(!es de cette ft.tn-tmn et..jui ont t'ait de jouet-, au nature), te rùic
de m'tt<' c<Y)<{tten<i)<ti(te
ttftditiotutc). t. fa)Hi))eoe j.o.-s'dc )it'n par
ttte-mOn)- tous les meuMes itppatticnx'-ttt iudividueH.-tMcntsoit
an mari, soit a ht femme, soit )neu<eaux enfants. ).es innneuUessont 1
pnt'tics. Toutefois tt's renseignementssut ce point ne nousparai~ent
pas tt-es nets et metne un peu contradictoires. – t.'auteur conth-mc
les nomenctatm-es de parente dej&obsen'ees
par Dorsev (vnv. /M('e
Mt-t'Mf, ), p. 311-313). Tt-aces etidentes de fautittc utérine
830 )/A'<X)!H <()Ctt)).«(:H)t'K. '«'?

Il 1 JI 1
t'uuuh' <n!tt''t'tt)'fs ~ur .<s neveux. )<*seufttMt"de fit M'Kt, um' nu't)'
rit~<t)<tt')h''h'<))an'nt.'t.H("ht('('t'su)))tt)tH~p~j"judw:u)tt'
ftmt'')tt)H!ti')t;tiutd':tUt;tutpf(tsit)t~rc"~at)tquH,ct)cxt<'sthtt))t)!)'
)ami!ttit'))St'rttititCtu'-HMtm'tttftttignt'Mt<Ct)Ht)c.C'Htd'Mi)i<'ur''tt it
Ja)u''rt'~u';t)'t)'tit')tthttt't)(<'t'ttom)<'n)«tA'i'')(t''ttttr)Mis<ttt.

OM);x)~n)t;<<;Y. – Sioman Sooiology (.~(-t~ff' </<M


WH~'). tS"
Atm.)t.-t).)fHn-)tur.utt':ttu)ot..)m)'j..30MM.

)'uh)it-t<iM) ~"sthttM''t)u tt'gt'cttr <'thn'~t'a))ttcam~tic!titt. Cu))fi''n(


Ut)''ittt)'m't!tt))"tt''<<'ri~ti<mtt'-t'<)~a)tisitti"))t)<r):m<,c!ttnj')'t))~ttt'<
)')f'it)<))tt')t''t':ttt~'ut-t)i-.ti))U)t~:nt't'<)i))<)<)''it''te'-)'(')ij;i('u<t'~ft
fmtt'S')))))tt'm'uit't't~t''ct'ut)t))'n<)')n''tt)')'tm''tUmi)'dci'ut'f!
)iisati)'t)):tttti)i!))'jut'idn[n'su''iat<d'Siuux.

)). (.KH. – Tho SioniaN Indians (.t /Mw/<Mt'Mf«'~<c/t). ).'j"'t~'j).


.)<())" ).m-. ut't-thnu).,)S~,t'.iM-~u!

f:<)nti''))tt)''h'i))t[)f)t!U)t';)'ns''i!;tH')t)<'n).)t))ttt))t('t)U))n)ni.
nMttt'd' ~i\'i<i"))' 't)f')'di"ns''ttrihu'- p. )(iO-t'it.<t<it))'M'-
)Mt)Ot<s!'ut')'"t'i':tt)i')ti<miHt''t'))<'(tn'')au)'.t'?~.sm-it')nt')))i!!)))''
()'.<M-<M't::))t't'i))['')'diL'Uu))')))it'nt'Mtt)tt'ttt,stn'htmy)ht'-
fo~i)'t-t'ot tt'Vt').'))~'rt)t'))t p. ns-tMj!).Smt<"<!trtt'm~)tU''st-i)<h'M
tfM<'c'!j';tt't'<)M'));tUX'tttt)<(t<'s('xf't<)(':tt<'u)'<tt)t~t'irttin'

C. O.U)~. – Die MUchvorwaNdsohaft im Kaukasus /.« /~o'M<<'


'f~'t~<'«tf<~<t«C(fMffM<'L
/~<t<' t.tt'hus. t<<t.t.XXtt, ~r. ['. «ti.

Ctu'!p)u'.it')n~)"'Uj!t')u~)'H'a't)t) hommeth-vi''nt;'tt)'<'))t d'une


f'f)H)tt-<'<t't'utt'j'-u))'-)i)t')uatht.it\c)pt-u))5t*))tt'n)fntd't')f)'.<'i,
et .'fpf"~ 'f''s ''D~t<)"nit" j)t<~)inat<t'es (jui cottStstMtttt'n jcun'*s,
j)))('n"f'[<i)nj.jn'~c)t''h'st<tt"<<t'))St'in)'tf)t)'i)f:nt)t'{!M)c
d<t't')tj))'<')tc''<i'')';t<t')))'f'j;t)tti.<.t.;);)r<'t<t~'(t))'(;tbtit
ainsi <t )Kut)L-uti)'t<'m''nt'tn' K))'' nh't uttstif't'' M totttt' ttui'jn
SCXtU'ttt'.

R.U~)')t): – Das Mutterrecht t/<t<- ~'M/<'M«' «/<.<<' <?//M~t-


~rff/A' (/f; 'f/f«t tt f~««('At7«'<'r<'t'/«/ M.<'<<H<«r :Au-
tht! A)i) -)"tr. Tut',u. AUi.fiitttt. S!«;)))'}:ist.-t-.
)M). SchwfttK-.
«iM.f.-t!0.

(;nuit(m')"m).tt'')!f)it))i)'n(tK)'!ts.i))t'tt;)f:))')it()th'
dt))ittt (t<;tuttt-'s u'o ''tudt"; .« tu'-th-i: ~ttt ta fautiHc. ~Mc rc~'titiut)
eu '~ait doth: t.t'< ()t'nit)'t<

KHtt~. – Die gesetzUehe ErMoIge in Ungam. Aif-nm-, Hoido'


~.«'/f. /'f<)'<~M.«'~< /<<</ < C'f'Mt<'f'W!.
A'<.U.Y-tK<.–
t.KM-UMAHH g3t

V.–t.KMAH).\G): 1:

)'!)rM.nHUU)Ht.\t

ttL'TCmxsox -){ev. tf.-X –Marriageoustomsim maay


La.uda (C~t~Mw~ <tt<~f«f<c.< ~«(.< f<t)-f<~
~tt/.o, vn-348
p. in-K". Londres, Seetey,t~7.
t.'ne bonne otudc des formatites nnptiaies serait d'un très
grand ittterèt pour t'etude niemc du mariage. Car ces soten-
uitcs ne constituent pas. comme il pourrait
sfmbtft', une
procédure superficielle, exteriem-c aux retutious ntatrhxo.
niâtes et (tomcs)i<;))ps.t':itps soutieunMttt, im cootraire, uvoc
ces n'tntioos d'intimés t'apports. La (t)rme du
mariage varie
suivant ce qu'etH te mat'h~ë et suivaut ce qu'est ia famUte, si
bien que. par h) nature des usages nuptiaux, on
peut induire
les traits essentiel de t'or~anisation t:unitiate.
Ce Hest p!)s cette étude que nons donne M. ttutchinsou; n
a si)np)ement réuni tes matériaux qui sout uceessaires
pouf
ta faire, t) passe en n'vue tcsdiitéreuts pitys et, à
propos de
chacun d'eux, nous décrit les coutumes qui sont eu usage,
non seulement au jour du tuarii~e. mais dans tout te cours
de ta période qui s'écoute depuis te rnumeut où tes premiers
p"urparte)'s s'entent entre tes jeunes seus ou tours tamittes.
Connue beaucoup de ces pratiques se répètent presque iden-
Hquement dans des sociétés très di)ÏM)'cntes,lu lecture du
livre ne laisse pas de présenter uue certaine monotonie eu
nteme tonpit que tes re'.setMbiancesessejttieitos ue rcssortont
pas. L'impression reste trouble. D'un autre cote, fauteur ne
donne généralement pas ses références; ce qui ne
pennot pas
ta critique de ses sources ui te contrôle de ses anirmations.
Toutefois, i) parait être assex scrn'usenu'nt iufot'mf. D'un
autre cute, si son ouvrage ne contient pas uue classification
méthodique des coutumes nuptiates. le simple rapproche-
ment materiet des faits provoque et facilite tes
comparaisons;
ils se repartissent assez naturetietnent. en quatre grands
grou))es.
t° H y a d'abord les sociétés on il n y pas de formalités
Huptiates du tout. Tettcs sont les tribus de t'Austratie 'p. )tS
et suiv. L'ttommc prend femme soit on enlevant celle
qu'il
dcsirc, itvpc ou sans te cotMcutemeut de cette dernière, soit
3M t/S)iH'.Ot:h)t.()t.~).'H.)~
eu donnant aux parents de lu jeune fille une de ses
propres
parentes en échange ou bien encore une somme d'argent. Le
second procède Il i'avautage (te prévenir toute endetta; c'est
une véritable t'omposition anticipée. Mais tous les moyens
sont bons et ehaenu emptoie cetui qu'il veut et de ta manière
qu'i) préfère. Le mariage ne peut. d'aitteurs, être astreint Ades
formes deteDnioees pour t'excettente raison qu'il n'y
u pas de
mariage proprement dit. La femme ne reste avec le même
homme que si qaetque autre ravisseur ne vient pas la prendre
A sou premier propriétaire. H))e passe, si elle est bette, de
mains en mains (p. t ;').. H ne semble pas qu'il y ait des
solennités plus définies citez les indiens de l'Amérique du
Nord la nature de la fumiite utérine, qui y est très
répandue,
ne tes comporte ~uëre.
Les formalités apparaissent avec les types de famiite
qui reposent sur le principe de la UtiaUon eu U~ne p.tt.er-
nette. Kttes sont de deux sortes le rapt simute, le rat-hat des
droits de la famille ou est née la jeune fille au moyeu d'une
certaine somme versée parte jeune homme. Une faut pas cou-
fondre ces pratiques fn-ectes faits partiettement similaires
qu'on trouve en Australie. Dansce dernier pays. le rapt ou le
rachatantidp'-de la vendetta sont des arrangements auxquels
les particuliers recourent selon leurs convenances et pour
leur utilité persounette;cc ne sont pas des solennités par les-
quelles le mariage régulier se distingue de l'union irre~te-
mcntee. – Il nest pas nécessaire d'expliquer
pourquoi la
cerononie de t'achat (nancaittes~ et le rapt simute et symbo-
lictue sont !!um'raten)ent deux forntatites connexes, la pre-
mière itant issue de lu seconde.
l'at'fois ces deux opérations, ptus ou moins
développées,
sont tes seules qui constituent le mariage. Pourtant, it scmMe
bien que, !e plus souvent, elles s'entourent de rites religieux
et magiques plus ou moins importants. L'ne bonne étude de
ces rites jetterait, croyons-nous, une grande tumieresur la
nature du mariage et de certaines pratiques nuptiales encore
actuellement en usage. Les plus essentiels sont les suivants
Lustt'Htton i)tt moyen de bains ou d'une eau consacrée,
répandue sur ta jeune fille [Arménie (p. 8t), Bulgarie (p. i87',
Russie'p. t~.j;
Sacrifice sanglant d'une Lete ou môme sacrince par cnu-
sion de sang pratique sur t'epoux [Bornéo
(p. 38~, Arabes
(p. 'Cafresdetabaiedei)etagoa'p. <t,Araucanietp. t47)]:
AXtt.t'H<. – t.KM.Utt.tt.K X~
<rt' souvent le sau~ est répandu sur le seui) ()e ht maison (ht
mari;
!pasettit)!)tionsenct)mmuu:donsdes~pouxt'unà à
t'autre: dons ()t.s (antittes aux ('-poux. r:n(it)rites
de toute sortf pour conjurer faction des mauvais magiques
~nics ou
assurer fit prusp)''ritt'du tnéna~e.
L<'s tustrations ont, sans doute, pour objet, comme toute
tustratiott. (i'cfracer ou d'.tttcttuer les tabous dont ta
jeune
ntte est t'ohjet et qui tendent afisoter de tout commerce.
Quant aux sao-itices. uux repas et aux )ibMtio)ti; en cotmnun,
ce sont tes i)('(.'o)npa~ue)ncntsret)K'euxdetout ccntntt un
peu
i!)!;)'))-tnttt c'est par t'etiusiou du snn~ ou le biUhtuetcottectit
que se nouent,tes idtianccs. n est bien possib)eqnc t'usine de
se fait'pdfspn'spnts soit unsuccédancdu précèdent, dumente
que le sito-itice. en forme d'hotntn:)~ ou de don adressé aux
dieux.est nue turme dérivée de ht communion SMcrinciettt'. –
Dans t" m'~nc ordre d'idées, il y auritit lieu de rechercher
pourquettcs causes, dp nature vraisentbhtbiemGntretigicusc,
les mariages sont très souvent ceiebrcs pendant une
période
detcrmint't! df t'annue, de preft'rcnce ou à l'exclusion de toute
autre. Autattt.(ju'on peut s'en rendre compte
d'après les fatts
rapproches mt peu confusument dans ce livre, il sendnp que
les dates choisies soient celles des grandes fêtes ou les difïe-
rentes (ormes de m communion religieuse
sontemptoyceset
inc)inent tf'se'.spr)ts:tux cfîusions de toute sorte
)vov. M. i7(!
tM,~)3L
3" Dans tous tes cas qui précèdent, le
riterctigieux n'est que
!'accompa~)tement de la cérémonie nuptiate, salis jouer un
rôle pssentict. Mais peu a peu la formalité du
rapt et du rachat
passe au second ptan; tes cérémonies reH~ieusesse dé\'etop.
peut et occupent te devant de la scène. Ëites n'ont ptus sim-
plement pour objet de consacrer un contrat etabH en dehors
d'elles ou d'écarter de mauvaises influences; c'est
par elles
que se noue le lieu conjugal. Sous cette (orme, elles commen-
cent par avoir un caractère domestique et prive; elles sont
destinées à initier la jeune femme au culte famitiat de son
mari. On reconnaitte monade tel qu'it était
pratiqué il Rome.
Comme notre auteur n'étudie pas les formes
historiques du
maria~ mais seulement celles que t'observatiou aetuette
peut atteindre, il ne cite pas cet exempte mais it signale ces
mêmes usages en Chine~p. 43),en Métanésie (p. ftit ).a Tahiti.
4° Les cércatonies de ta religion familiale sont
remplacées
S~4 'A\XHHS')(:t<)HJ<t'E.t8i))!

par les cérémonies de lit rétinien publique ')nar!age < Mn.<-


~w~f pcf/M/ff~et cciies-cia teur tour cèdent lit ptacea !u ccie-
bration soteuuette par le pouvoir taique.
On voit que ces quatre types de maria~ correspondent a
des étapes impot~tes de l'évolution moraie.

LOEHEL ~D. TuÉot'tmj'ochzeitsbrttuche tn der


Titrhei ((.'Mf/t; M<~fMM.f <'M?'«/Y~<«'~
xv-~US p., m-td.
Amsterdiuu, J.-ii. de Buosy.

Quoique l'auteur ait puise, u i'occasiou, aux sources auto-


risées, sou livre est surtout fait a t'aide d'observations per-
souHe!tes. Ayaut passe de longues années dans ta p')tiusu)e
des Hathaus, il a pu pénétrer daus t'interieur de ta famitto
turf{uc, pn voir de prùs le fonctionnement et c'est ce ()Ut
fait lit valeur et t'iutéret de sa description.
Comme la Turquie renferme des populations de cutture
dino'ente. ou y trouve aussi une ~t-ande variété de formes
matrimoniates. L'auteur les a classées d'après les groupes
ethniques qui les pratiquent Turcs (MahonK'tans.Arabea,
Tchcrkesses, Kurdes, Arméniens, etc. Cette ctassincation
était ht plus commode, non ia plus instructive ni peut-être
même la plus naturelle. Car des groupes ethniques différents
ont souvent les mêmes usages nuptiaux et, inversement, au
sein d'un mémo groupe, on trouve parfois d'assez grandes
uinerences.
Citez les Turcs mahometans, ht situation respective des
époux est assez analogue à ce qu'elle était cht'z les. ancieus
Germains. La femme n'a pas de dot: elle doit cite mêmeêtre
dotée par le mari. Cetui-ci est tenu de subvenir a toutes tes
dépenses ft, de plus, il verse a ::a femme une somme qui,
suivant les fortunes, varie entre XUUet Sf) 000 piastres
(t piastre = 2~ cent.. t ~). Cette somme reste a la femme eu
cas de divorce ou de veuvage. Le maria~ se célèbre à la
maison du tiance, toutes portes closes, devant une assistance
qui ne comprend que des gens maries et le prêtre (t'imaM;.Ce
dernier inscrit t'acte sur uu registre speciat et donne en même
temps au mariage une consécration religieuse. Dans leur
ensemble, ces cérémonies nuptiales se distinguent par leur
allure calme et silencieuse elles n'ont rien de ce bruyant
tumulte qu'on retrouve ailleurs, et notamment ehex les popu.
!ations t'hretieMNesdu même empire: Mais ce qu'ciies ont
A!<A).MH<. – t.H MAMUMM H3S

surtout de particulier. c'est que les maries on sont absents.


Ils sont représentes par deux personnes, amies ou
parentes,
qui conctuent le moriaffo on )enr nom (~W;.
Cotte forme matrimoniale est lit ptusetevee
qu'on rencontre
en Turquie, sauf que. dans les endroits où tes ma-urs
européennes ont tait sentir leur inttuenee, notamment chez
certains .\rm6niens, t'us!)~ do ta dot cotnmnnce A s'établir
(p. ~7). En revonctte. on y retrouve prt'squ'' toutes tes formes
inférieures. Si h) eonatitution (tu douaire est, peut-~tre. un
succédané du mariage par achat, c'en est, du moins, une
transformHtioMqui h): ote sit sinnim'ittion primitive. Mais il
y a des poputntions turnut's oft Fâchât (te tu fiancéeest pra.
tique a ta tettre <voy.p. ):?, p. ~'). etc.. Aiiteurs, te rapt
viotentsutfità constituer te mari.)f{ecertains ;\)han:)is, p.~Ct
et suiv. aiiteurs eunn, c'est t'eaievenient concerte entre
te jeune homtna et ta jeune(itte p. ~<tet suivj.
Mais il est MttopHrticutarite du tnariajfe qui est bien mise
en retief ptu-cette étude, parce qu'etto e'it très
fréquente eu
Turquie, quoique, bien ccrtttinetnent. elle se retrouve aittcurs;
c'est l'espèce d'etoi~ncntent tnutuet que tes nancaiUescréent
entre tes deux joum's~ensqui, pourtant, vont s'unir pour ta
vie. Très souvent, a partir du tnonent où leur n)!)t'ia!?oest
décide, ils doivent mettre le plus grand soin a s'éviter. S'ils
se rencontrent par hasard, its doivent détourner les regards
et faire comme s'ils no s'étaient pas vus (p. tKH.t84,p. Stit.
Aitteurs, pendant les fêtes des noces, fêtes qui durent très
souvent uue semaiac, ta jeune femme reste enfermée dans
une chambre speciate (p. t!M). Parfois, alors même que te
mari'tf;e est consomme, it leur est interdit de se montrer
ensembte en puntic; tettr union reste clandestine pondant
plusieurs semuun's. Ou dirait qu'ctte n'est que toteree. S'ils
viennent à être surpris par quetqueetran~or, ils se hatentde
se quitter on a vu te jeune homme sauter par une fenêtre
ctavee pour satisfaire a ta re~f (p. fo). Tout se passe donc
comme si les époux oe parvenaient a se rapprocher qu'en
triomphant de je ne sais quettes forces ant.)!;onistcs qui
tendent à les séparer comme si cet événement, qu'on eetebre
joyeusement, avait quoique cho':e de honteux, t) est difucite
de ne pas apercevoir le rapport qu y y a entre ces usages et
le tanou speciat en vertu duquet. dans tant de sociétés difTe-
rentes, toute rotation est suspendue entre le gendre et sa
beUe m&re. Ces faits similaires sont peut-être de nature à
836 L'AXXKESOCMMMf'H.tStM

s'êetairer mutuettement et à mieux faire comprendre ta nature


du mariage et des forces morales qu'il met en jeu.
L'neautre quorum pour t'êtmte de laquelle ce livre four-
mt un nombre important de faits est celle de ce qu'où
pourrait appeler la parente artiftcictte quant au marioge.
Très souvent. les premiers rotes ne sont pas teuus par le
père ou la mère des époux, mais par des compères ou des
commères «'< /(nc, sorte de parrains ou de marraines d'un
genre tout spcciat Ces pan'atns sont vénères comme des
pères voy. notamment p. 2M). La quatitede~rcou d'hon-
neur donne naissance ù nue fraternité de même nature. D'où
vient donc que le mariage a ce privilège de créer des paren-
tés ~ous avons vn plus haut qu'il n'est pas seul a produire
cet effet 'v. p. Mt); pour comprendre à quoi tient cette
propriété, il y aurait donc intérêt à rapprocher le mariage
des autres pratiques sociales qui ont la mente conséquence.
D'autre part, d'où vient cette substitution d'étrangers ou de
parents e)oi}!Ut'saux parents proprement dits ?
A remarquer également l'attitude etiaeée des époux. ))s sont
présents a leur mariage; mais les principaux actes se font
par Hntermediaire de leurs représentants, les garçons et les
filles d'honneur ip. «M, tHO).Parfois, ils assistent muets et
immohites il toutes tes cérémonies qui se déroutent devant
eux et (tout its sont pourtant les héros 'p. )~t. Chez les
mahomctansde Turquie, ils ne doivent même pas être pré-
sents et le mariage a tien par procuration 'p. ~!). Ces divers
usages ne sont pas des bizarreries contingentes, mais doivent
fixer l'attention si t'en veut arriver à mieux pénétrer la
nature de la société conju~ate. Et c'est a quoi peuvent servir
des livres comme celui que nous venons d'analyser.

AMHAM(DAvmWtMXHtt. – Thé Jewish L&wof Divorce


according to Bible and Talmud (/.<! ht Jxtec <Mt'A'
(/(t'o<t'f, f/'«~<'M h /~M' <'t ï«/Mt«/ Londres, Xutt,
t8~~4p.,in.8-.
Trois grands monuments marquent tes principales étapes
de l'évolution juridique dans la société juive c'est le Penta-
teuquf*.la Mishnah cttaCemara.
La Mistmah est la loi orale, par opposition au Pentatcuquo
qui est ta toi écrite. D'après la tradition, les deux codes
seraient même contemporains; en tout cas, la Mishnah est
AX.tt.Y.<)!<.–t.EMAMt.tt.B 337
certainement très ancienne. nt_a.1
C'est un recueil de commentaires
sur le Pentateuque et de jurisprudence rabbittique aussi a-
t-itute manie, remanie et transformé par les rabbins qui l'ap.
ptiquaient. Rn(!n, il est devenu tui-memctabased'uu nouveau
commentaire; c'est la Centra. L'objet du livre de Amram
est de montrer ce que la loi du divorce est devenue au cours
de cette évolution.
Au point de départ, c'est.à-dh'c d'aprf's le Pentateuque, le
mari a le droit de répudier sa femme a volontéet sans avoir à
justifier sa résolution. Ce seul fait, soit dit enpassant, suffit à
différencier tafamittejuivect la famille romaine quoiqu'elles
soient parfois qualifiées toutes deux de patriarcales. A home,
au moment ou la pH~'Mpoff.f~<setaitàson apogée, le divorce
n'existait pas même comme privilège du mari. D'ailleurs,
d'âpres te Pentateuque, c'est le mari et non le patriarche, le
ptus ancien ascendant mate, qui a qualité pour répudier. Ce
droit n'est donc pas un coroitaire d'une puissance paternelle
très étendue.
Quoi qn'it en soit, toute la suite de l'histoire nous montre ce
pouvoir primitif du mari soumis a des restrictions de plus en
plus nombreuses. Déjà le t)euteronomo le lui retirait dans
deux cas, à titre de peine 'p. 28, ~)). La Mishaah alla plus
toin cite défendit ail'homme de divorcer, toutes tes fois que
la situation de la femme inspirait particulièrement la pitié
(état de folie, de captivité, de minorité, etc.).
L'obligation de payer ta répudiée un douaire, obligation
qui était d'origine ancienne sans doute, mais qui fut éten-
due et renforcée par les agit naturellement dans !e
même sens. Les rabbins s'opposaient, d'ailleurs, par tous tes
moyens Il ce que le mari fit un usage arbitraire de son droit
finalement, a partir de tM!) après le Christ, le divorce ne fut
plus possible que pour des raisons légitimes ou avec l'ac-
quiescement de la femme (p. M'.
En même temps, une sorte de droit a demander e!tc-meme
le divorce lui fut indirectement reconnue. A vrai dire,
jamais la femme ne put obtenir le divorce malgré son mari
jamais un tribunal, sur la plainte de t'épouse, oe put pronon-
cer d'office la dissolution du mariage. La formede la sépara-
tion resta ce qu'elle était la répudiation par le mari. Seule-
ment, les tribunaux rabbiniques obligèrent te mari à répudier
dans certains cas la femme, sur ta plainte do cette dernière.
le frappant d'uue peine en cas de refus. Le germe de ce droit
E.ttt:t"«)MM.–Ann<;esoeM..t)!98.
?8 t.'AxxH):sm:h<t."(:n~t'E.t~8
nouveau existe déjà dans ta Bible 'Hxode x.\t, 7-H): mais tes
cas où il s'appliquait. d'abord très rares, tinirent par devenir
tt'es nombreux (ch. vt.
Le divorce rendait ht femme <t<t~«'<'<.EUcpouvait se rema-
rk')' sans demander te consentement de sou pure. elle pouvait
acquérir et posséder a titre personne!. Le mûri devait lui
verser un certain douaire.
L'origine de cet usage est ta suivante. Primitivement le mari
payait au père de la jeune fille, au moment des (iançait)es,
une certaine somme. Peu u peu, cette somme fut considérée
comme revenant à la jeune fille ette'meme. Ators le mari, au
lieu de ta remettre au père, ta conservait dans sou patrimoine,
mais, eu cas de divorce, il devait en verser le montant, eu
argent liquide, a ht femme qui en devenait absolument m:tt-
tresse. Lu quutite de divorcée u'avait, d'ailleurs, rien do dés-
honorant dans le principe, puisque le mari pouvait répudier
pur pur caprice. Mais une certaine défaveur s'attacha a cette
situation, une fois que le divorce sans consentement mntuet
ae fut permis que dans les cas où la femme avait commis
quelque faute.?, t'tt, cf. ch.vm).
Le divorce n'était définitivement consommé que quand le
mari avait délivre a sa femme une lettre de répudiation, rédi-
gée devant deux témoins. Cet usage parait avoir été particu-
lier aux Juifs. It ne semble pas avoir existe chez leurs voi-
sins; sûrement, il était inconnu des peuples occidentaux.
Quetteen est l'origine.' Suivant Leist, il viendrait de ce que
l'emploi de i'ecriture s'est répandu plus vite citez les peuples
sémitiques. Mais, tout au contraire, bien loin que cette procé-
dure eut été utilisée comme la ptus commode, elle constituait
une gène pour la plupart des gens qui, ne sachant pas écrire,
étaient obtigt's de t'ecuMrira un intermédiaire. On peut
mêmese demander si cette gène n'a pas été la raison d'être de
cette coutume, qui aurait été un moyen de restreindre les
droits primitivement ittimites du mari. Hn fait, elle a contri-
bue il ce résulta), en permettant aux rabbins d'exercer une
action modératrice sur l'exercice de ce droit.
En dehors de ses résultats immédiats, ce livre sert il prou-
ver que le droit juif, quoiqu'immobilisé en apparence par la
lettre de ta loi sacrée, a pourtant évolué, jusqu'à se trans-
former complètement, grâce a la souple jurisprudence des
rabbins.
AXU.t~. – t.MMAMtA'.K 339
8C!~n'X)-:tt.t'st. K&thottsohesEherocht~mit Beritck.
su-hti~t)))Kderi(n)h'utsf'iten)(t<K'h,imO<'ste)-reich,der
St-h\veixundim(.t'hh'))'des('f)~'<'<t-<~e)tt'ndenStaat)i('hen
Mestitnmungen f/~v)t<<'«)t<)ttf''Wf'<'«MH<<(')))(tr<«~«('<'c
<'<)~t;M«-f«.W<( </<</()<<f!t-~f~/f'M«'<~
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~Ht~'f'
'<<«f'<t'<i'«''<</<'<<<'(M/f't'<t'<7.,).'<-6Sij).,
in-K.t''rihuur~-en-)}nsn:tu.)it.')'det'.

C'est une nnuveiie édition, maiseompietemott transtorméo


(tu livre de J. \eber. ~«' t-««f<Mf.«-/)ftt A'xM'otMt'. Ce der*
nier ouvragen'était t;ucr''qu'un traite pratiquededroit canon
Scttttit/.ft' hnattuuuu un fin'acK're ptuss''n}nti)iqueetptus
historique et, de plus, il :) tt'uitt' ta (juestion du miu'h~e en
droit cattou ditus toute son ~'teodue. )tu lieu de s'en tenir,
comme Hvait (ait \fber, aux seuls en)p~c))en)entsnmtrhno-
uumx.
Ce (jt)i fnit i'intfr~t dn droit canon sur ce sujet, c'est que
tout le système d~s (o)'n)ntitt's nuptiidcs itclucHonent en
vigueur ainsi qm' notre conception moratc du tien conjurât
Gn sont dt''rh'<"}.Seul, te n'~itnofconomiftue du mariage est
d'origine ou romaine ou gennaniquc. !'ource qui est des (or-
tnatites, t*usagede!<hans ~wM<t/Mx/~M~, celuide ta ccit'bra-
tiou publique (<)< <'t'<'<<<a')
/<fc/<' nous viennent de t't~Hse. C'est
doxc par t't'~iise que le maria~ea cessud'être un contrat privé
ph)S ou moins soiennet.pott)'devenir un acte pnbtic.auque!
i'auturité participe depuis ie moment on ii n'est encore qu'un
pro)Pt jusqu'à ce qu'it soit.dennitivemeutaccompU.
Cette organisation extérieure est en rapport avec i'ideeque
t't~)ise se faisait du )ieo conjura!. Hiie y voyait quoique chose
do sacre et c'est ce qu'<'t)e exprimait en disant que le ma-
riage est un sacrement. Uest vrai que, déjà a Home,en nrece,
dans )'!nde, le mariage avait un caractère retigicux, comme
t'a montre M. Fuste) de Couianges. Mais cette religiosité lui
etnit extrinsèque; elle était attaettee aux conséquences du
mariage, non au mariage tui-meme. Comme)a jeune femme ne
pouvait entrer dans ia maison sans participer au culte domes-
tique, des rites étaient nécessaires pour t'y initier. Par une
sorte de communion, elle devenait membre de )a société reU-
gicuse a taqnette appartenait son mari. ~fais te (ait «e se
marier n'avait pas, par tui-meme, de vertu sacrée. Tout au
contraire, pour le christianisme, le mariage est un sacrement
en )ui mêmeet indépendamment de sesconsequenccs comme
3M ).XHHS()Ch)t.!)(i)f.H-H.t)K'8
de toutes les circonstances qui t'accompagnent. C'est en efiet
une erreur de croire que. d'après le dogme, il reçoive cette
dignité du fitit de la célébration retigieuse. L'intervention du
prêtre n'est pas nécessaire, en principe, pour donner an
mariage ce cat-actere. L'efficacité que ta grâce divine y a atta-
cbee est complète des que tes époux oui convenu de se
prendre mutuettemeut pour mari et pour femme. Des que le
contrat est {orme entre les parties, le sacrement est reçu du
même coup (voy. p. :3!tt. Sans doute, a partir du concile de
Trente, t't~tise a cxi,;e pour ta validité du marine <[u'it (ut
octobre in mM.fpccfM A'cf/M«t'; mais le prêtre qui préside a ta
céremottie est seulemeul uu <c<<M .~('t'f~t~ «)((-<or<)&<<t.<
fp. t!W. S'ot rote n'est pas de dispenser le sacrement qu! est
inhérent a Fêtât de mariage.
On trouvera peut-être une sorte de contradiction entre cette
notion du tnarM~eet ta supériorité tnorate que !'t~!ise atU'i.
bue a t'etat de virginité. Mais. en reatite, cesdeux concejttious
se compietent et se confirment mutuellement. C'est parceque
le commerce sexuel est par tui-meme impur, qu'une ins-
titution spéciale était nécessaire pour permettre au fidèle
de subir la loi des sexes sans se souiller de cette impureté.
C'est justement cette f~ce qui est attachée ait sacrement
matrimoniat. ti est vrai que, si la théorie est exempte de toute
contradiction logique, elle parait au premier abord n'avoir
qu'un intérêt purement ttteoto~ique, sans emptoi possible en
dehors de l'école. Mais, eu fait, il s'en faut que tes concepts
des théologiens soient le produit d'une vaine dialectique, Ils
se formenl sous l'action du reet et, s'ils l'expriment à leur
façon, ils ne laissent pas (t'en porter ta marque et d'en Mani-
fester la nature véritable, it suffit de savoir interpréter les
symboles par lesquels itss'exprimeut pour retrouver, sous t'at-
iegorteet le mythe, tes sentiments sociaux qui tour ont donné
naissance. Enl'espèce, ce que démontre cette doctrine chré-
tienne du mariage, c'est que, pour tes sociétés européennes,
le lien conjugat a eu, des l'origine, une valeur et une dignité
qu'il n'avait pas chez tes peuples anciens, puisqu'il constitue,
par tui-memeet sans aucune intervention extérieure, un acte
religieux. En second lieu, ce caractère lui vient évidemment
de ce qu'un commerce, tout autre que le commerce sexuel,
s'est établi entre les époux si la conscience publique s'est re-
présente le mariage comme une source de moralité, a savoir
comme un sacrement, c'est que les époux ont été conçus
– t.HMUU.iM
AXAtA'sK~. 34<
connue formant entre eux une société moraie, et non pas
simplement physique, d'une exceptionnelle importance. !t
ue faut donc pas se hâter de rejeter, comme dépourvues de
toute utitite pour tu sociologue, Messpeeuiations de lu théo-
logie elles constituent des faits sociaux très instructifs. Le
tout est de savoir s'en servir.
t'nc autre particularité que présente le droit matrimonial
de t'Ëj{tise et ([ni doit attirer t'attentiou du socioio~ue, c'est
t'euormo développement qu'y ont pris les prohibitions pour
cause d'inceste. H y eut un moment où le mariage fut interdit
entre parents jusqu'au septième degré (p. 3W!) actuellement,
t'interdictitm s'étend encorejusqu'au quatrième décret p. 3K7).
La parente par aitiauce fut assimilée à la parente uaturette.
Un homme ne pouvait épouser ni tes parents de sa femme (et
réciproquement), ni les atties de cette dernière. Les enfants
d'un second mariage ne pouvaient s'unir aux parents de
t'epoux décède<p. t0~ et les seules fiauçaiiies étaient cou-
siderces comme donnant naissance une parente par alliance,
suffisante pour empêcher)e mariage <p.m;. La paroote toute
spiritucHe du parrain et de la marraine avait les mêmes con-
séquences ~p. 4~0 et L'auteur ne donne naturettoment
que des raisons théologiques pour justifier cette rcgtemeata'
lion mais elle tient cvidcmmeut à des causes sociales. Si on
ia rapproche de l'extrême facilité avec iaqueUe, citez certains
peuples de toute race et de tout culte, il se forme une parenté
artificielle qui a. surtout au point de vue du mariage, les
mêmes etïets que )a parente naturelle, on en vient à conclure
qu'il y a des conditions sociales déterminées sous l'influence
desquelles la parenté rayonne bien au deià de ce qui passe
gencratement pour être sa sphère normaie d'action. Ue plus,
comme, dans te cas du christianisme, c'est manifestement uu
état d'esprit religieux qui a produit cette expansion, on peut
voir dans ce fait une preuve de plus a l'appui de i'hypothese
que uous avons indiquée plus haut et d'après iaquetiM ce
curieux phénomène serait ptace sous la dépendance immé-
diate de causes religieuses.

En. M):YX)AL.– Le Mariage après les invasions (.Y~Mt'~o


Af'.
/«'«. </<«</h'K". ~t'uM~ )M)i.))' 2;.
C'est ):tsuite d'afti'')t'=qut' «Mtsavons:)t)a)ys~s
ici m~me(.4<)«<'<'
xcoo~ ),~<0 et '.uh.). Aj't~'savutt' d'~ctitce <)u'Mtait devenu )<*
tnut'i.n: à ta fit)df t'ftt)[)i)c)tHn:UM,
!'autfur expusece quit ctait
HH t.XXHH .<Ot:tULt)Ut~t;K.1M8

U!msh'irni-i;)(itttt-(t')))tru)-t't)t!H(it)n't))t".<~udit',))utt

~asd'.)ptv(').~<t).h!tt't's'[u'njmt)-tt")'t)t'v''s<'ttn')'ht-.ut)i-

~:mtt's'.urrrjt~i))~'t.ju<'t.)r)',):(cthmtutn:utn-a.d'ai))t-ut"t)t~t'ct'-t,

Ht:u<d'.tf'h'st:(tt<'f'MM«<'t'd~'t'a':i~-<'Ut'srt.'t)~('i):))t'tt)t'))ts~)':tt'.d:uts
t(')n'i''))tt.'<t.[..i)H'.t.<.

)!rr~)tjHmv<.Ht'<'t.(btit:th)-.itt'-nx)~n;).).<.i[iut)-)uitutj):n.nsset~
cun(t;t')irt..h'ttt't:tt')r-.t(.)(t)".)).s~t-tt\.Tuuttt'atf<)t\t.
it~Kh.);tt~)))<-ta t'<'mto'J"utt').«* h; t)[!ttm~'tt'nm'n)':tttttt'i)ni'

)"'n't.()!t.'r.).rj)t!m~h'utiu-it~)t"~)tt'tiuttt')i)'t)t[ui;<t't)i)!J< ¡'¡
ht M<'<'f'M<(. ).;[)!«<. ):n
M'n):n'iiH)).ctt')tmm'Mt~tH)'h't'<):tt~s.t
r:U))it)4-n:t);d('cUt'\it'!t)\'
mt-)'nf'.t<<)f\cu\C.'qui))n)t)t)'<'
bi'')t)a
<inMtiu)tpr'u~(!riYit'~it't[u')tcu''cu))t-.t''t".tt)t)t.)!(
t'ftt'nt'i)at')t'<f<'jnttt(-.juuitt)'unt;v~~im)')''(')'))umt(');)ttrcmtn':(h'

~,)Mtf.)i<jtni~i.[u.t)'utt:mtt\-cut~)))Mt!;tvc~ttt'i)t.t.)hta)t.-u.

tuK~t''t'it'))-<.)tt''ut~u))jui:at'st([t'}:).u)tt<t':t'tuttrtt-.t't't~.)nc
in't'n))u.<t.tut..))tf'tt(j!U))i.)ap")\mmtictt'):(t'Ct-)iu(.ti-.)tt(;
t':u'<t!t.) t'!)t)~'mhh:mn-ifi.iL)<)vct
)'))))'-t~natiYt'-()t))~j'mitht

f')))tn't)<~t)~t~[.th~u).).~t).)ti''t'tui))ht.Mb[t-itt);))i.jUt'r
m)<t!t;ttti'tth)ttntatt'i:))-))!'d)'t;tt;ttttH)'r!t-)n.hiarc.tt. rstu))

tt''}:i)t)t-'h')!)0)tti'.<uit~d')'(;nn)t.-s..()'.tU~;t)nt".t't'<'ttCt)ntt<'t)u'A
Utf ')")~)tn'itf.-)tt't~)-~t.mt)ti~)t.t~-t!)ti"t)<M'u~-))<i:'t il

!tUt'm)<jh''c''ttt'r<~)~m)'n):((tun".uft'tH))":tL'n<)n~.)uu)pn":d''
)':U)i)H;th~
.M:ti')tut~<tttHt''jnt'"t[')h)n''t'')Ut'unsut))'~itn!<)t)i
t'avoti'.r
.<'f~'iht)('t<').'h'i<(')t))-))ts.~m-).)t'<t)t()'nt.t.-HttjuuH)<'s
atc)jt)).n.ic.)n'Tirun)~tt)t'iit<tt.-).H)-<-t')tY:tUt~itt;tunt'nri.-us(:
ctit)'-u)nht)'an)inu)tt!t't.(:)-nuitit)s,ca)));)ut)':n))t)t'.ut)tt)<m<;

ptati')u.t).ti))''sr')."tt).,)-!t)''s)n'm')tt-!))'put-),:)u't!t<-<)'')<tsu'.it)-

tot:it')tw!M)u))t)'ri:t).t).~jH.-))<-it.)tt.(tth'(p.h'~).")-:t

c'('t'tat~tth:n[i(-tttt)M))U!!tUt<)itft-ntdf))"itd()t'dt-))itrt:'t :l

t'v<~uti~n')~)'ant''m'<'))t')))~)'t(t-<)<ct'i«'d:ttt'.tt<tt'tick'~
t()h'-ti(-U)S.

M:ti-:)!)<:u)))).t')i.ti"uvi'-nt.<n)..)t)t.))t)).tju<'M.M.!tttop
f.n:i)''tt)<-nt;h't~'))h'-)."<t-th'~)'(inn. :mjuU)'<)')mi')tt';mn't'idu

tn"ntsot))''<p)'<'))'t.'thth')t).t''t{!t<-tt<!tt'n~t<))');n:)mt-Tt-ut")).t.u

<Ui!)tim)ut('')))~-))'itt);i.jth':nt''mtf'tth-)tt):tCt<n)'tt'.i"t) <)<< t<'t.)!ions

s<'x(t<n'<).-tf!)).~)tti<t-uit.<)t))at-t.-nc..ntt''Mt)tt.d<-n'h~iYt-)tH-t)t

at':me''tt'')'uh)tiu))..)))s(-mJ<tittjti)))'.<<jui~ti'ttt''))t')'jattuc

<jt-Mmti!)ti<)ntt'd~)i)tit'.Au.~i.')u;)ttt)).ttiti:tti.)nt-)()itit)<')iatt't-n<;Hc
!) <t:tf~h-. la delà
th)r<it.t'uttj))!tt'-<tH't)L'it)))')h)U<:dt.'ta j'itt't
t'tnmett'M~na)~u)tL'p''int't-u(:t)')n't.d'uu;tu()<-<t~.)c<

St)U\)tit'st.)i~<jm)h-t\~ci;uui)i:tt)')t''t:t<'nt,nfn-n.u)ta ta

ft'«)nt''<[Ut't~th'h"<'d'u)i:n)';i''t)pt'<)i~f', )'))))"))'-«-))) )"'Hda))t


([U<-).)Ut't~m[')'itt')n)tt''d':tJ!Us''r:'ts")t~)utitd''i;t))rt~)')nt)~mneM
<)U'i):t\.[it)'«)))H)t'ttt;n'))nst'.)'):)vit'))t.m'.d)'ntt',)f<)tnt'h'-t'e
id\-)ti')<t'n!)).)Mt-Ut-).'ht.<i.t.t)):)trhnut))!))<().i)t5ta<;cr-
manie prinntivt*.
AX\Y<K<.–t.KMUtt~iK N43
A. XO<:C"-tUJSA.– SuUe oerimonte nuziaU dei Luttant (~<'<
.~t-t'M<<Yt'MfM/t-~<<t.jM)')t-s<<))t.)s'<T'.

S':)('j'nY~mtsu)'unt<'xtt't)''St)':t)!"H(tn,t.)Mj.('t<m-m))!:)<.<
t)''H.Jt')[it~'['(t//«~«'t'«~t<<'M/<'Au/</Mt't!).)<.73
t't-.UtV.).t':tHh'tU ~)t:n!tt'iH'(')t)t'S-itttt)ittt~<)tU''h'SU<:t~
t)<)pti:tu.<u]<'h'n<t.u't:)))i''t)'-ft<t)\<)''<)t")nnit)<~t~<<tt'<'c'
<)nYtt'<!m'('n''tt'(.mt-!trt')ti)'<t)'t)m'):nh)m'):)'is):)i~t'~j)"u'tc,
tat't''tt't'm'tt)'t('tmVt'H~.t't)))c~t)ttt)''aU'j))n'.<I't.')'ait)''nr'
)nr''«t't[))!hn)-~)!tp!n.trt))~utt< ).')«!<th)t-t't'~c<)m!n')uit
):))t:tt)t'<))!)tn!)i'.<)n'tutU!u'i~)h'~j):;t''m''t'atp<ut)'t'.n)n'h''t'i-'t')'Utt
ty)"'t':)()titiatd.<it)).'))t'-)')"-u<di)'mt!U)t d): tt'fn'cs d'achat. ~Ut,
tt'aitt''ut'.<. :m)it'))t~)'u''['")t))'t't'')ttf)))tti'.j~t)'u:\tt"))n';t;nt'tH
<'0('Mt/~<())ti:n.titj)'mrt'))jt')!'in'~uisi)i'f)td''t~H<'<"«.<tuonttcs
<.)roi)!:maritaux put's et sm))'t')tt'')utt )':K')t'<' ''uttfomtm'iU'M'*
l'achat J'*):)<i.'u)c't'.

\Y. )tLHt\ Die Ehegeaetze der StunoMtO)*(~.M '~M


MHt'M~'<s'(;M)f;(f!.<.i.))~t[-)M.).X\)n.)'.)8uct'!U)v.

).t')i'')tc")).jm:.tt'<tt)');'n't)')!t'nn)t<'tr'<)'iir)m-n);itsuf-
)f(')H''):tj''nnt'ti)t)'.itYt't.'t')t')H'<)''<)))St'n[''tn'nt')t-<p.tt''tt)s,
.!utpctt''h't)an-!);t)n:)i'.<')t<h)j''ttn''))~mtm'.t'!))fui't<'nt:(ti!)ect'
!;u)t<-(t't)))r<')))c)th't)tt'')''S~<'HXf.tmit!t"))s''t)is«tt)(:)<c)!t
t)t')))''t'!n'i)it<\ ht')))tt~t'm'<')t'n't').n)!tis<:uh't'd)tj'«'u)it't't'nritnt,
t'hun)tncqni)t'-)ah'mm't.t"t))':u~su!)tutf')'-)t'))t)':)stmt'
)tu)ttt'))"mta)t))'))n''t'<)t).ti.<)M)mt<-j~'n'~ni)t')t)«'d''rt't'<)))))!)iH'c
S!t))itt'-t-))it'

M.u'~) Mt; ~f.UX ..t T.-).. X.\)t).u\ – Oust&ms and ceremonioN


obsorvod at Betrothal and Wedding in the Pundjab ~.<M<MM)M
<'tt't'<'t'M)«(t[')!
u<t<('<'t'<<««.'/<(«'-«)?'<<-<ttu m(«'<C '<'«« /'M«t<-
t-'u)k-)ut-<ini)t )MS.

).'ubset'v:ttiuns''t:)))))Ut'tcauxj'<'))u)Mti")):')))tt<)U))n'n)f'i-()t's\i)-
tapes tht t'um))ah. Muttitu'te <)<'t itcs dm'): ttc pt'o\(;n:ntcc'. pt'oba"
Mont.'nt divr~ci.. Tout )'* ~it):~f' )'«))() part a h 'r';t))0)))C. A
rt'n):m[U''rta<tt)!tnt)tt''tt*intp)t<t'tti.tin"ui\'o)ttu)tn*')'')tttitreet
Std:tt'h')f)Mt'hh'r.)e p<)ttn't'.)~h:)UssnttHt')'.)<'c"t))p!')'ms
par)'')'t)n)n't)'('tt'ipuxa))t;)t!<"t'«'t!nt''t't'x )')'<; tttio's~er-
sonnâmes p. US), t.u tMct'cduj'utic hmxnx' ))f doit pns assister au
mariage.

DESMfXtS. – Die Ehesehonkung nach room. u. insbesondere


nach bysantinischem Recht.
DAMAS. Les origimos du divorce en Franco. )<ott!au)t, Goa-
m'tn)h"t).)M8,)t)T)'i)tS.
344 .<0(:~).('(:)<H. )??
t.'AXXKB

<.LXTU. – Das eheliche Oatortecht der Kantons St. Gallon,


dargestoUt nach dcn Statutarrechten. AKsta~-tt. t89~, p. 86.
in.)}".

't.–~&MHUXMht'ttUfMHilK
t'M M.E. LK\'Ytt UUHUnEnt

UtOHCM BATTAGHA. – Studi sulle orterini della feuda.


tita </{<vA('c/t<'<
.«' /< ort~fMM
< f<t/'<~(/«~f~ t'aterme,
~98.
Les uns font prédominer tes etements d'origine romaine la
plupart ceux d'origine germanique. Il faut admettre une com-
binaison des uns et des autres avec une importance ptus
grande accordée à ceux-ci et surtout il faut teuir essentiel-
tement compte de l'élaboration de ces deux etemeuts depuis
l'invasion des barbares.
Aujourd'hui est abandonnée h< théorie qui voit l'origine
directe de la féodalité dans te partage de la <!auteentre tes.
chefs, avec obligation de service guerrier.
Il ne faut pas non plus faire remonter les bénéfices de
l'époque carolingienne aux concessions de terres faites par
les empereurs romains aux soldats c'était ta une mesure
exclusivement politique des empereurs elle ne créait aucun
lien pers"nne! elle donnait des droits perpétuels en (ait, on
no voit point ce régime de concessions se développer aussitôt
après la conquête barbare.
On lie trouvera point davantage de cause immédiate et
unique dans le capitulaire de Kiersy par lequel, d'une part,
les grands otïiciers se seraicut transformes en grands proprié-
taires et, d'autre part, les grands propriétaires en usurpateurs
des fonctions pubti'jfues. Car il ne se comprend que comme
s'appuyant sur un état de fait. résultat de traditions anciennes.
Les comtes figurent dans les documents de l'époque comme
administrateurs des biens royaux eu (ait, leurs héritiers se
considéraient comme ayant les mêmes droits à ces fonctions.
De même que les rois regardaient leur royaume comme un
bien patrimonial à partager outre tours tits, de même les
comtes se regardaient comme propriétaires de leurs fonctions
et des biens qu'ils administraient.
Dans cette recherche des origines de lu féodalité, il faut
AX.U.t'K~.–).){)tH"tTM:t'H")')UÉT)! MS

estimer comme essontiette ta prédominance, estdroit germa-


aiquo, des rapports de droit prive, ta confusion entre ceux-ci
et les droits publics celna la difïerence du droit de l'empire
romain ou étaient biendistinctes tes attributions de t'Htut. Or,
cette confusion s'était trouvée disparaître peu :t peu sous t'in-
nuencedps traditions romaines et de t'h~tise. On semble voir
dans cette étude, plus d'ailleurs que M. ttatti~tia neie montre
tui-memc. la reconnaissance des droits individuels sortant,
par ta féodalité, de ce connit outre les deux traditions. Cequi
les met tout d'abord en opposition, ce sont les guerres eonti-
nuettes, particuHorement les luttes du vm siecte coutro tes
Arabes.
Dans ii) période merovinsieune tons les hommes fibres sont,
comme tpis, obtigpsau service militaire. Kt c'était une antique
coutume que chaque homme libre devait supporter tui-meme
ses dépenses de Kuen'e. Quand furent entreprises les guerres
du vm' siccte, on chercha H se soustraire au service, devenu
trop tom-d par ta fréquence des expéditions et surtout par la
nécessite de combattrea chcvat. Ators beaucoup cédèrent tours
terres non seutement pour se protéger contre des hommes
plus puissants, mais aussi pour être garantis par eux et libères
du service militaire. Ceta paratt une déformation de la soli-
darité d'annes qui existait cttex les races germaniques, mani-
festée particulièrement dans le <:ow<7«tM.<, on l'ou avait moins
le sentiment de l'indépendance personnelle que celui de la
fraterni~ Mais dans le t'o<«~«~Mnous trouvons seulement
le lieu personnel nous ne tt'ouvons point encore le rapport
reet eetui-ci pénètre par le benence avec le vassetage et l'im-
munité.
La confiscation des biensde t'Hgtise, faite dans uu butguer-
rier par Cttartcs Martet et ses fils, est ici un eh'ment essentiel
or, elle se rattactteà ta transformation mémo de t'armée. Les
rois carolingiens, tnenact's par tes invasions ennemies, sur-
tout par celles des Arabes, confisquent, à titre provisoire, les
biens de t'Hgtise et des monastères au profit des guerriers et
t't~tise y consent, à cause du caractère en partie religieux de
ces guerres, à cause aussi de ta nature provisoire de ces con-
cessions dans le capitutaire de Lestinnes est reconnule droit
de t'Élise. Or, tes régies juridiques de ces concessions a titre
précaire servent de type et s'étendent aux autres benences,
soit royaux, soit prives.
Par ia, au tien soeiat, avec le rapport de liberté et de depen-
~4(i t/t:H "~ctuLUtH~rK.

dauce, se
<!)nwp substituait peu il peu te tien contraetuet ta tno.
n~uHhM)!t)*îtW)tfm!\ttH)thtHttn<'<ttttt"K'ttt

narchie cédait têt fonctions publiques s'ce au système do


t'i)))nmnite.puisaus!~i)esd)oits!îuerrie)-stmpots.)u)-idit'.tiQH,
services pui'tics, devinrent matière de droit prive. et lit mo-
narchie, pour arrêter )t"; Mtn-qucnces. désastreuses pour
e))e,de ce système. veut te tourner a '.un profit eu tui du)m!U)t
Vi)tet[rMj.:nte:tar<'cu)ntttttnd:'ti')n.p!t)'tes('rn]<'utdc<i)('titf
et!:trfcotHMissane<'r<n':)h',dfvit'ttth)stittttiun)«ttiti<)ue.
Ch:u'tcn):)t:t)('0)n)ph''tc la r'I'fm'mno) itdi'jttant <;ctt'*fois t'or-
ganisittiun mititairc :'< ce nouveau systoue t'cononfitpte de
!ibert);' pprsonnuth'ct de dt'pcttdancc r~cHt'.L'indh'iduidistno
germ.tm()nc et t'id't* cht'ctiennf, p:)t' te ."ystcttu' de t'ifumu-
uite, c')))tribue)tt ninsi au dt'vetojtpcatcttt duticf.
Les St.'i~ttt'urs. dès lut's t'cspons:))))csdu scrvu'e nu)itairc,
avoient intérêt M s'assurer la tidetitc d'hommes hid~)cs au
mptif)' dps !)nne<! t<<}uc)'<a k'ur tour auraient ttt'snin de t'es.
sources pour fHire ta guerre d'où, le iit'n ifttimc entre io
vasschtse. le Lt'nfficcct t'or~'uisatio)) mititidrp. La tidt'titu
était utiec<'))sc({t)p:i<'c. n'))) (le i<tconcessiou de ht'm'th'e. mais
de la rpc(MH)))andatiou )it'n D't'i par ta terre, mais lieu j~r-
sounc) part'idw guerrière. Oni~oorf ft ta p)ci))("Mm'ct'.)inptc
dp)'Matsur)'tU(th'idm'tht))tf.'ittcst)uveraif)ett'()et'it)()h'idM
sur la c))osc..t'Mjout'?'tm' le )<csoindo '.p dt'fctxtrc fera sortir
dc)a.partatictiondut'o)))r:)t.tai«nn'('rai)tGt)'d<'i')~atsu)')es
hicos, )a tibcrt~t la propt'jett' citez t'individu il suffisait pour
ceia (jm; les )n'n'ssitt'-s~uc)-ri)'n~, qui avaient()onu''u!ti<:sanco
à ta feodatite, di-parusscnt et '{(tf testât ccpcndattt rctnt do
fait qu'elles avaient crée. Man'est point dn tout romain à
Rome. Ottaconnn des contrat- des d(')its:o)) n'y eut jamais
ridée soit<!a rapport eontractue). soit. plus generaieinent, de
la responsabitite, de ht personnalité.
!L.

t!.U<ELL! (A).H\.). – La proprieta sociale (/


<wt'< Mitan. Hot'pti, )n:t. p. xn- in-S
n y a t))te propriété sociate originaire: i) y it une pt'oprit'tc
soeiafe dérivée. CeHt;)aestpmprietesociak'.soitpat'sa propre
nature, soit shnptement parce qu'e)! n'appartient a aucun
particulier; son caractère social est ou essentie)ou accideutet.
La propriété sociate originaire par essence consiste soit on
des choses communes par leur destination, soit co des mono-
AX.Ï-.HS. –t.)itt)))))T<'):t'H"t''t)Kf~ H4?

~1. 1 !o'-
potes, soit en des produits. U'aith'urs, ta société peut faire
de ces biens des concessions. mais sous reserve du dt'uit des
générations a venir. Le~ rapports entre cette propriété et tes
droits et oMi~atiotjs des jottit-hhfs, têt est l'objet de cette
étude. !iy a. suivant fauteur, des choses en ta possession
des individus auxquelles t'Htat a droit, non comme ct'canfier,
encore moins comme souverain pouvant,exiger de ses sujets
des sacritift's. omis directement comme propriétairf. ~t. (:.
app)i<{u<' <ttc PuUM'~tiot)notfUtoncot a )i) )))''orie de h) t~iue
et :'t III tix'-uri''d'* i'itnput. Cf droit de- t'Etat est le premier
qu'il ait parrttppftrt.unuus; c'est cetui qu'i) duit exercer eu
premier lieu: d'où. t'u cas de tt'oubtfssociuux, rapp)icntiou
ta plus grande possible des peines pécuniaires proporUon oeUcs
et pro~t'essh'es; d'of) un système anittu~ueentuatiej-c de con-
tributions.
A côt<:de cette propriété uriginaire, il y a une propri"te
dérivée a taquette )'i':t:)tn'a droit que dans ta tucsnn.' (les scr.
vices rendus. ~!ais ces services ne sont. en rapport exact t)i
avec notre avoir ni avec notre revenu i'intpot doit ftrc paye
ici en proportion de ta valeur qu'ont, pour chacun de nous, tes
produits que fournit il chacun ta société.
Maintenant connneut apprécier d'uue part t'etenduc de ta
propriété originaire et. d'autre part. )a vaieuruue représentent
pour chacun de nous les services d'Etat
L'auteur reconn.dt qu'une appréciation très approximative
est seu)e possiitif elle dépend, estdéfinitive, avant tout de ta
conscieucesociate C'est pour nousun des mérites de cette
étude qued'evcitter sur ces points cette conscience soci.dc.
Mais it nous parait qu'avant qu'etie se soit pieinement
eveittee, il importe de s'ea tenir à l'idée du service rendu par
tasucieteoudu troubiequi lui est cause, pour les rapports
sociaux si cmnpiexes on arrive ainsi, pour t'imput pat-
exempte. a le rendre pt'nportionnet aux jouissances (}ue ta
société nous fournit, proportionne), par cot)s''<)t)ft)t. aux
dépenses que sou organisation nous permet de faire: c'est, au
fond, à ceta que le ramènent, a cote des impôts sur ta con-
sommation. les prétendus impots sur le revenu bascssurtcs
signes extérieurs de la fortune. Si, d'aitteurs, l'impôt suppri-
mait tui-meme le service, il devrait alors disparaître.
Pour tes rapports entre individus au contrait-e. pour ce que
l'on appette les droits individuets, droits anciens dont la
forme actuette fait partie de notre conscience, il faut tenir
34~ t.XXtiH~t"t.«(i~t'E.t<Ut

cnmntt'.pt!'i)u)<'tt)'v)t)e)'it<'it)Htntn«!tt<!«fntt't)t'tn<nn
comt)tc,et!'aut<'m'yiusii!tc~ust<'ta('nt,()<<eetc)''u)eut)'epr~
seutatif qu'est la bouue foi, h) eroyaucu, et qui cœo les droits
acquis.
E.L.

S)M<:UXfK.-j.t. – Primitive eivilizationa or outUness of thé


history of ownership in archaic communittes (CMMf~oM
f<M
/«'<'M)<<t'<'i! Mf/Mt'MC</<'/t)'Wt' (~ /« ~<<f-<<<'(/«;<)<M<tMC)'('j«)<'<
j!')o't''<M).t.t)')c''<. Swatt Su)ttK'n<<;ht.'in
a. Co.. )8~. 2 vu). in.8°.
t'.x-5':t!ctS!it.

Cotnm'')'i)nth)m')t'suu'-tit<t'')~t)<'dt'uitttt'pn))'t-n''t~qm')'!m.
teu)' ïe p~tuf )!tus -))~it))''m'')tt d'~tmtt'').St-ni''nt('t)). connn' s''tm)
hti,)\'n.tHH:[t[.mdt't:tpt'o[)n~t~jf)'t't<'t'.n)juUt.t't;n)~t't-i)tt')'<
MUtff";in'-tituttuH- s()~'i:tt< it ''<( ;t)))'')t' il mm~ d~cmc, dans .)'))
Mn'-t;t)))tt~t.'t<'i\i)i'di<'t)d't)itt~t'))t';)«'u)'h'-<)n'i))':t<n)'f'vu'
C<)tpt-)))-~unt)!!t'.<u.)U't~)<(fun\('nud':tp)!<-tt't')nm)i-
tifs. )'.)t)r ~f's r.n'os th't-if)u' f'xpo~cs .):)))<)7;Of/M<'ff)M<p.:<<'(
sun'.t, M. S. timit'' "on oh';t'rva)iua aux suci'~t' <{ui)"'m'f.'))t'))'
t'('t::tnt't'(;ot))tn'')''s )(h)'; itttm'M.fuyt'r-.th'civtttsationfjui.om'tt)
connu~:c'<t;'ts:L\-uit't')~yj!)t-.)'(-m)'i['ttt')ta))yt'jt)''(-t)uChi))(-.Si,
d'ai))'Ut'iN!t[~)twh<t't-~trui~ciYitisutit)t).<,c'')<'cst))as.<t;uh'tt«'))t
aMU!<ttt')~'u)'cutntuum'a))ti~mt~.M:u.i)t'stitUt'J'')'!us))u')tya il
<;tth'<t.'))t'stmt:t)))'uttttt.'p!))'nt'ttyaut'Mitunt'cunttt'xiou)'th))u.
Io~i')tn-~)tttvt~s.nm')''tt<'Stt<'si-;L:y)'U'-nst;tt')!n't))i.-tshM)!)t:)ttt!.
dch)<!tbY!nt)i(.)'tm'-p:)rL''tc)ttn-t:t'!<doi)i)'M<'t)<'sChit)"i'.df
t'au))-<')'.ttt'[':tth..t':t)h'ut'-a'<'<tt't.'is~t)cit''t~sjir<<'ntt'ntde
~ranJ)'tn))t:)nc''s.KU<'<!i'))-:)ctr)i.:<'ntto)ttt's)tuis(':n'ct'fai)
qn<')!(ci\'iiisatimtY.-nmc:n-:tct''t-t".i!)'nti)'t))-))u'n)th)t))')if)m';c''
qui c"ttcnm'ht vx'dff:) «))))''t''n:ut la )'tt'mn''t'<'j')!tc''d!Hts)'
prmc';Ut':)tim)St!Mp!tr)icu)i)')s<'tth')fum-<'tn<;)n''nt.<. Par ):').<'))<")
s'opp()!;f')():)uxriyi)i-tti"))s)'<))itit)t)t"tc'('>t.!)u €"))))':)h'<L',):ttit:
pub)it)n<'tjui:))t'['i))'J'imj))')t:U)ct'<t(juit(!tt(.'t'!)it.')tt'.('uK-tt)''ntttc!;
t;itt:St.!)-<-)~t)'S''tt'utt):ti)H.
C<'()).')t)):tnt.en d'')~ns df cf-. h'ui't':tnd'.t'n))'i)cs. M. S. ctudic un
(it'oupc d'itut'L's sK''i'~t)~ .ju'ii ct't~ifh'-)')' comtn' )':)f)<iti'csaux j't'c-
c~h'nt'-s t- .)t c('t))-st)ui ont :)j'['utt)'' JM<hi!isatittt) sm-)' tteux
borttsd<'htM.t[it)'nanw<[')'ututit'n!.p)v))ist).))i!ju'-s)h')(.t'M;<
Jct'ft:))i't))')'Hsj):t!;t))-,tht'!tntJ<')!)<i!tu)e()'unfp!)t-),<'tt)<')'!tutrc,
Cart))!)!t'itt)t'i)'t)ti<'Af.))'it'.<'tt'.t.t)c)'M[~()HY'j'i)-yt:)tt:t('))t')')M
p''up).t')-)i-tn)'i'(u'tht)(:)t!)h:)t't.),)'.3M:)':6t.
)n)ivn't)uituut:)o'M)inttd<'f:h"t'!<))<'p)'))tp:).<<'r~un)('ret
peut<tift!citt'mentpr<~<'nt<'t-')'uf)i~n)tfS).)ranti'"tdRC'))n)"?)cn<;o.
CMn's[p~.t't''rautcurn\utun''tt'chn-CLonsi.~t:tMt';m:ti.,it))c
peut f':ts fHm.'pin hti-tn'm<' la <;)iti')uc Jt; mutt'-tiauxau~si divers. Ce
tjui pt'ccuttc muntrc ttc ptu~ tju'it a tu) Moûtun peu ttop pMuon<:<i
– ).8 UtMMT
AX.~YSE! t'KXAL 349
pour )''s thf-s ()ni soxt en dctun's d.' t.)))tc tt.tn<in<,)t.din)).Cepcn.
dant,cumnh'Hyitt~.iM<M(t)'rh't:)ff.t;t)t)-t'.t<ttt.th-rat;(.
['em('-tn-~)Ut;stivc<.[ c'st ).')..tt .)U'it))Mt:ttt s'H'- stu~ut
pf0))u.

BËALDO)
)~(K. –Les grands domaines de l'empire romain
(~w~A~g~p~
M'"t,2.

X~sm~MM~f~c~~u~nM~p~
snut~'nf:urer:n~y<('.)u:utd('neseMt'Tt))i))'ttt-td'.ti)t':u<'<.
probid'tc'tm.'d'ici ti'tt'Ut'sent t'u)')i't-<'nYuh))nf.

Ot't'EXttEIMHH (t't.Axz.. Die Entstehung des Qrossgruadei-


genthuma (/.« /'umtattwt </(. ~t-HMf/f
/«-~ tc~ /t«tCt'w). Xeitsch.
f.Suei!th~st.nsKhan.t898, 2" fM-!<[). Ut-tac.
Chafitt-c dctacttc d'un iivt'o (jui est unnuttec sur ta ):t':mdp pro-
pn'~t- froncio-t.' '-U:t <(m'~itn)suciatc. – S'!)tta<:)tcA n)"t)t)-t- ~ueta
cou~itutiond(-ch~Ms<jcMt<u~tt''t.n-imst-t-t onn tt- r~uUut de
)'))h~:t)i~ ~unouut)(h'.Artich.u)h'-t'usM))t,f)Ut'h)u<'t<'Sttuun~i
hi~t<)t-ittUfs.<-n~icntbi'')ti)t.<u)fi.mt''<.

SCtUHDT. Die Anfaenge d. Bonorum possessio. X.d.


Savigny.
Stinu)))i.X\)).)tu)t)iu)ist.Abt.

BED.KXOt). –Beitraegezur SeMeaiOM Reohtegesch.S Xcn.


f~<t<M</c))«&.(/. ~Mf' M./t<M-/t(<t-<))'.<ft(-. Urestau, Tt-cwenJt,
)'.)\'69-<:C.t;t'.in.8".

AS)t).t:Y. – Moitzen's Stodtung und Agrarwosan (7'«~<)'M(


Xtt), t.
.S'r«'M<-f~t<f<W<'W~

vn.–t.KonotTt'ÈxAt.
Por MM.FAL'CUXXET
et t)f)tH)))-:)M

GHS~tARODE STEt-'A~O. – Hdiritto Pénale neH'H&mMen


(Eritre~ ed il Fethà Neghest (< f <«<~H«<(~Mtf~((.
?«<!('«<'f le co'/f MAf) .Y<'yAMf.Morence, Il. Bemnorade
Figtio, !897. It~ p., iu.8".
La loi penaic de t'Abyssinic n'est pas écrite le présent
livre en est une sorte de coditication. L'auteur, attaché au
tribunal mititaire d'Asmara, a recueilli de la bouche même
~8~ '<)!H<tK:tf)U)t!t~L'f.HM
.v.
des :v.· -t
indigènes tes prineijMtestraditions qui restent ta matière.
Toutefoisses observations oat ptx'te seulement sur te territoire
de t'Hamasen, qui constitue la partie centrale de tHrythree;
or, en Abyssinie. tes mtcut", vat'icnt très scustbtetm'nt d'une
région a l'autre. Cependant, outre t.t coutume propre Mt'tta-
maseu, M. de Stehtuo nous rapport'' les disputions pénales
d'un autre code, qui est eu usap:e en Abyssinie, c'est le Fethù
Xeghest ~ju~emcnt du roi). Cecode est écrit, u ia main bien
enteudu ut) n'en trom'e que qm')<{ttpsexemplaires dans les
cotises les plus importitntcs et <)!)ns les couvents. Les juges
n'y recourent queles cas graves, quand des chefsinnuents
sont en cause; on t'invoque ators parce que, comme il est
écrit, h' jugement rendu a unairptus impersonnet et le Xegus
peut plus fitcitcntpttt eu deciiopt' lit t'csponsftbitite.
f/ordt'e dan. icquet sont ranges tes tnatiëres nuit malheu-
reusement a t'impre'~ion qn'ette!! devraient produire. L'au.
teur pris. en <')tct.pour ptan le ptau même du code itallien.
Prenant unu un tes artictes dontest fait ce dernier, it recherche
ce qui correspond en Abyssit«e. Ce qu'a de ptus personnel
le droit abyssin risque de disparaitre un peu ~race à cette
disposition trop méthodique et trop moderue, et il y a lieu de
craindre que des particularités originales n'aient fte omises.
Cependant, les faits ainsi réunie permettent d'apercevoir les
principes !;en<r;)ux su)' lesquels repose ce système répressif.
Les peines principates sont ta mort, les verses, ta retuga-
tion sur tes sommets démontages inaccessibles, te talion, 1:)
composition pécuniaire, l'amende, la confiscation des biens.
La prisnn est peu pratiquée; elle ne dépasse pas deux ans.
L'absence d<*tout ~rand ''ttincc suffit a expliquer qu'on n'y
puisse pas recourir davantage. La prison n'apparait que
quand t'architecture cotiective a atteint un certain degré de
développement.
L'instruction et les débats sont d'une extrême simplicité.
Toute la procédure est orate, rien n'est écrit par suite, tes
(ormatites sont très réduites 'p. :~t. Deptus. les circonstances
secondaires de l'acte n'entrent presque pas en considération
dans le prononce de ta peine. La simple faute est assimilée à
t'intention coupable 'p. t8 et ~7.. Ou conçoit que, dans ces
conditions. l'enquête et ht discussion ne soient pas longues.
La brièveté de l'instruction rend presque inutile ou de peu de
durée t'urrestatioo préventive; nouvelle raison pour que les
prisons soient peu développées. –Quanta l'absence de pro'
A?f.U.Ï-:K.<. – f.t: DKUtT t'ËXA).

cedure écrite, ette a eu pour en'et de rendre ta mémoire


plus
tenace pour tout ce qui concerne les crimes. lis ue sont
ornais oublies, t'ar suite, ta prescription est inconnue; le
coupable peut ~tre poursuivi Mquelque moment que ce soit
et la peine reste ta même. Le fait est instructif
pour qui vou-
drait rechercher les origines de h)
prescription.
Pour ce qui est des crimes. ils se classent en deux
catego.
Wes, identiques a eettesque distin~uint le droit romain. !) y
a ceux qui suut considérés comme ayant un caractère
publie
) es
(tT<~fK«/<.<<«-ff) peine!; (tai y sont attachées sont exécu-
tées par les autorites publiques et. seuls, tes
organes eo<n-
petentsde t't~tat peuvent est faire remise. Kttessont, d'ai))eurs,
le plus souvent laissées a l'arbitraire du ja~e; contnte te
K"u-
vcrnement est despotique, ta tradition ne te lie pas. Les autres
critnes sont ceux qui sont diriges contre les
particuliers
(nonticido. vot, etc.), ils ne sont poursuivisque sur la demande
des intéresses, qui peuvent renonceratu
peine ou eu taire
t'objet d'un compromis. Le principe de ces peinesest le tation,
tempéré par ta pussiMtitc de ta composittou pecunxth'e. Mais
celle-ci n'est imposée en aucun cas. Le juge, sut-tout dans les
cas d'homicide, se contente de prier tes parents du mort de
faire iftace. La composition est. dans ce cas, (te t:!0thaters
(te thater a unevaleur qui varie entre fr.< et 3 fr. !:0<.– Ce
qui constitue, a nos yeux, la formeeminentc de tao-iminatite
n'a donc pas encore acquis ce caractère
pour les Abyssiniens,
puisque la répression reste entre tes mains des particuliers
(voy.p.Metsuiv.f. 1.
A propos des crimes et délits
domestiques, fauteur nous
renseigne sur l'organisation de ta famille q). )(: et S)). H y a
trois sortes de mariage te premier se cetebre
a t'cg!ise et se
nomme t-f<)t</<ut; le second, qui porte le même nom est te
premier moins ta bénédictionreligieuse entin, itya tc</«MM.
ou mariage a temps. Lespartis s'unissent, dans ce dernier
cas,
pour une période déterm ince après taquettc chacun reprend ou
peutreprendre sa tiberte. La majorité des Abyssiniens vivent
sous ce régime, t~'aitteurs, même quand le mariage se contracte
~Mf </«',le divorce est extrêmement tacite. Aussi le lien entre
te përc et ses enfants est-il très faibtc. A
peine adolescents
tes lits s'émancipent et, une fois adultes, ils oublient
parfois
comptctement leurs pères ~p. t<)Lf)e même, aucune autorité
tnaritate. tt en résulte une certaine égalité des deux
sexes;
t'aduttcre du mari est assimile a celui de la femme
(p. S:
SM t.t.KE <W!
!)f:M).0(!~tE.

tt ost ditncite de ne pas sentir dans ces um'urs domestiques


des traces (ie ht famille utérine car cette petite retath'e et
prématurée des sexes ainsi que cette (aibtessc du pouvoir
paternel en sont l'accompagnement ordinaire. A noter éga.
lement t'extréme indulgence de la moratité sexuelle ta pros.
titution n'y est l'objet d'aucune Hétrissure .p.4tt'et te
rapport
sexuel est considéré comme un acte sans grande imjtortaoce.
Tout ce qui précède est exclusivement emprunte au droit
coutumier de t'ttamasen. Nous lie parlerons pas du Fetha
Neghest qui étant t'ouvre d'une réflexion reiativetnent
savante, a pour nous uu moindre intérêt. Xous avons vu,
d'ailleurs, qu'it est rarement appliqué.
E.i).

A. LOEWENSTtMM. Abergta.ube und Strafrecht, Etn


Beitrag zur Erfomohuag des Einaassea der Votka-
aasehauungea auf die VerObung' von Verbrecjhea
('))<(<WM et f/f-0((~M< ('<~tf«<)t(<t«K <) <«t/<' </<'<'t'K-
'/? Mttt-CpttOMS
/!t«'Mt-C ~«<««-M .<;)«-<<tp<'<«(MM (/('.<:
ct'tmM).Traduit du russe et preeed' d'une préface du t'rot.
Kohter, in-8~de pages, t8U7. Rertin, Rade.
L'influence considérable des superstitions populaires sur la
perpétration des crimes est méconnue. Les récents manuets
de droit péna) t'ignorent; pamn tes codes européens, le Code
russe en vigueur est à peu près le seul qui en tienne
compte.
Encore n'aperçoit-it ta superstition à )a source des crimes
que
dans quelques cas particutiérement fréquents meurtres
d'enfants diuormes, ouverture (te tombes, magie, possession.
Or la superstition, (tans une foule d'autres cas, est soit un
motif du crime, soit un moyen de t'accomplir; on peut abuser
de la crédulité de la victime, ou la désigner aux cotercs de la
foule, en t'accusant d'un crime imaginaire, etc. L'ignorance
du législateur et du juge les empêche de comprendre l'état
d'esprit des cnminets; ta culpabilité des accusés est souvent
appréciée relativement à des motifs imaginaires que le juge
leur prête, et non relativement aux motifs véritabtes.
qui
sont des croyances mal connues. Partout ta superstition est
encore une source de crimes assurément, dans les provinces
reculées de la Russie, la superstition est plus vh-ace
qu'aii-
leurs mais on peut signaler encore récemment des ouver-
tures de tombes près de Berlin, des meurtres de sorciers à
\x\t.Y<E'–).K)))t"tTt'~X.U. 3S3
Londreset. a Moscou. H faut faire connaître aux juges et aux
administrateurs tes superstitions populaires; instituer des
enquêtes; organiser ta tutte méthodique de t'ecotc contre tes
croyances dangereuses: et surtout déterminer te~isiath'ement
():)))squette mesure et (te quette manière le juge doit tenir
comptede t'oriKino superstitieuse du crime dans t'apptieation
de ht peine. U'uue pitrt, i) ('stitnp'Msibto (tetitisseritnponis
des crintps souvott (tnt'rihtfi. t't d'autre part est ittjuste df
puai)' des honunes fjt)i ont a!;i (le hoxxe foi, sous t'itnputsiot)
d'idées et de sottimentsfjtte tf'ur impose teur nn)ieu.
Cesidées sont indiquées par M. Ldat~ntth'oduption et ta
<'o))')usion.La ptus~raode partie de )ouvrage est un rccueHd<'
(ai~. destitu"!a tuoutrer ~ms eonbicu de fortnes les supers-
titions pop)t):th'es se manifestent dans t'accotnpHssetm'ut d's
''thnes. ~ne)f{ues uns de t'es faits sont des phenotnctK's de
survivance hicn contins df tous les fthno~rapttes; mais la
ptnpat't, entpruntesattx pet'iodi'juesjudk'iaires russes et aHe-
mands. sout vt'aisctnbtabicment moinscomuts. <'t intéressent
iessocioto~uesa plus d'un titre, itiett des faits montrent, par
exentpte. combiett tes notions de puissance fa\'ora)))e et de
puifsatx'e dangereuse se confondent (acitentent dnns t'esprit
dn peup)c tes sorciers respectes deviennent des critnitK'ts
tes cadavres peuvent être dangereux on utites, etc.
!) est nmtheureux que t'ouvrage n'ait ni ta)de ni index.
Uans t'impussthititc de t'esutner nn parci) )ivre. j'in'tifpterai
tjup)<)npsrubri()ues sous )esf;ue))es on pourrait ranger les
faits cites sact'inces humains 'en p!)rticu)icr pour cotnbattt'o
une épidémie, pouf assurer la sotittitc d'une construction.
« {.w~cx fen russe <)/)(«'/<t«'fM~f',
coutume slave qui con-
siste ù tracer, autour d'un vina~' où <-evit uneépidémie, un
sillon, u t'aide d'une charrue trahu'e ta nuit pir tes femmes
cette ceremome est ~eneratement accompagnée de meurtres
ou de violences) meurtre des nouveau-nés dinormes
ct'itnes lie toutes sortes ayant pour orinine la croyance a ta
ma~ic, a ta sorcetterie, }<ta possession tromperies, ven-
geances, fausses accusations, etc. accusation et exécution
(le prétendus coupables .convaincus de crimes par les p)-o.
cèdes les ptus ('transes i; ouverture de tombes 1les corps des
suicidés deviennent des vampires dangereux tes parties d'un
cadavre sont des talismans' voiset autres crimes ayant pour
but l'acquisition d'un talisman; faux serments (auxquels
certaines cérémonies donnent une valeur définitive; trom-
H. ))m);!)t:tM.–A))nee!t"cint.,)!<.
?4 L'AXXHËMOOLûtM'~L'K.tSM

peries et fraudes ~où sont exploitées notamment les idées


populaires sur la médecine soutevemonts populaires eu
temps d'épidémie. etc.
M. L., préoccupe par le problème pratique, ne voit dans les
superstitions que des conceptions absurdes il n'en recherche
pas assex l'origine ui le sens. M. Kohter, dans sa pré-
face, lui reproctte aussi de qualifier toujours sévèrement les
croyances qu'il étudie ces idées, propres aujourd'hui aux
esprits les plus grossiers, ont été autrefois celles de l'huma-
nité tout entière. Si elles sont t.) source de crimes, elles cons-
tituent aussi le fond anttn'opoto~ique sur tequet fleurit toute
poésie et toute reti~iou. M. Kohier critique d'autre part
l'opinion de l'auteur, qui accuse le catholicisme développer
de la combattre.
[ tasuperstition plutôt que P. F.

EPSTKtX. Der Landesverrat in historischer, dogma-


tischer und rechtsvergr!etohemder Darstellung ~«
<rf</t«t~Mfftr~'s /« p<tf/'t'c.A7M'<c (/f~m<f~Kt'et <~
/t('{fo<'«/<«',
droit MMp<u'f~. Ht- de t~5 p., t8H8. Brestau, Schtetter
Strafrechtt. Abttandt. tteraus~. tt. Henuecke, heft t2'.

L'étude du crime de trahison et des peines destinées a le


reprimer est une des voies par tesquettes nous pouvons
atteindre la notion de t'Ktat, pour en déterminer le contenu,
chez les ditïerents peuptcs, aux diverses époques et aujour-
d'hui. Selon que t Etat est ou u'Mt pas une personne morale,
nettement distinctede lit somme des individus, setou ta nature
des tiens qui y attachent les individus, selon les conditions
dans lesquelles est exen't'-e ta souveraineté, selon que l'idée
de patri'' est plus ou muins nettement distinguée de t'idee
d'Kt.tt, le crime de trahison change (te caractère et les peines
qu'it entraîne, de gravité et de nature. Ainsi il est intéressant
de noter, dans les tentations contemporaines, la tendance a
adoucir tes peines qu'entraiucnt tes délits politiques, t'ine~a-
lité des sanctions que réclame la conscience sociale pour les
délits politiques proprement dits e). pour les crimes contre la
patrie: ta nature dHIerente de la réprobation que soulèvent
ces deux groupes de crimes u une part et les crimes de droit
commun d'autre part, etc.
L étude de M. E. touche, ou le voit. à des questions impor-
tantes. Ette est malheureusement composée d'un point de vue
AXAtA'SËS. – LE HttutT t'KXAt. ?5

purement juridique. La partie dogmatique est uneonxMeu-


tire exé~étique du Code pcnat du t'Hmpiro attemaad; tes
parties Itistoriques (revue dcstégisiations qui ontcontribue &
formm' ta iégistation uttemande) et de droit compara janntyse
sotnmaire des autres té~istations connues; indiquent (tes faits
intéressants, mais non systématisés. M. Ë. s'intéresse surtout
aux propres de ta technique lé~istative.
Lameur est préoccupe de construire, d'après les textes du
Cudeattemand, le concept de trahison contre ta patrie (7.«M.
~'<ttT/(;f,, pnt' apposition nu concept de haute trahison
(~<«-<'n- etau concept de trahison d'Etat <<M~r<'<<!ftqui
cotnprend tes deux premiers dans tous les pays, les codes,
nn'-me les plus récents, se contentent d'édicter des disposi-
tions relatives Ades espèces particulières. Apres une critique
des théories de t-'euerbachet de t,isxt. M. H. arrive a ces den-
nitions Le critne d'État est. celui qui attaque directement
t'Htat en tant que te), par opposition aux crimes de droit
commun qui n'attentent qu'indirectement a t'autoritu de
!'Ktat; la haute trahison, ~oc/tft'f-nt~ est mM attaque violente
et avom''e, le A«M</<"t('<'n~ uneattafjne secrète après entente
ave i'ennemi étranger. Ce ne sont donc pas les buts pour-
suivis. mais les moyens employésqui distingueraient ces deux
espèces de crimes.
Ou trouvera, dans la première et la troisième parties, un
tabteau des législations actXfttes d'Hurope tp. HMtO~ et
d Amérique 'tti~i~ t'élude des textes relatifs au crime do
iesc-majeste à Hume ~-tK! qui tinit par en~tubcr tous les
délits politiques; uue critique de la thèse qui veut que les
Co-mains aient frappe de peines publiques, nun pecu.
nia ires, les crimes contre t'KtMt.Chez un ~rand nombre de
peuples Chine, Japon, anciens Perses et Macédoniens.) les
parents, mOnc éloignes, du coupable sont punis en môme
temps que tui; tes autres changent souvent de nom; – la
coutiseation des biens du traître est habituette; – dans les
socit-tés où te chef suprême a concentre entre ses mains toute
1 autorité, les crimes de trahison sont des crimes envers sa
pcr-onne, et l'atrocité des peines vient de ia puissance de
celui qui se venge – dans te système feudat, ht trahisou
est une violation du contrat de fidetite ~'«'«~'«('A) et la peine
est ~eneratement une composition pécuniaire dans les
vieux droits germains, et dans d'autres, ta trahison, et no-
tant mon). ta !uite sur te champ de bâtante, est un crime
3M t.'A\\KK-t)t'tot-')t!t~'K.

contre les compagnons d'armes. dont its tirent une vea-


~eance privée.
Pi-

L')CMK AH ~.–Etude sur le délit et la peine en droit


canon, in 8' de pa,;es. tM'8. Paris et Xancy. Her~er-
Levrauit.

M K. étudie, dans tes quatre j~rtie-i de sou livre t'te


fondement du droit de punir de t'Hittise,setonte<canonistes
2' le défit 'distinction dudetit et du pt'ctté. du (of pxtct'ucet
du fur itttcrue, de )a pfit)ept'opt't.'))n'ut dite et de t.tpfoiteuL'e
votottti'irctueut acceptée; e)ett)<!ntsjut'i<ti<(ttc. f(fOf'M)
et t!Mte-
rietdu detHj; H ht peine <ci)r:n;terevindicatif de tapeiap.
même quand ette setnbte avutr p'un' but t'ameudemeut du
coupabie peines indéterminées et sentences pro\ i~ionuettes
peines speciates au droit canon, ta pénitence, ta prison!; 4 ht
procédure détermination arbitr.'ire de ta peine parieju~e
qui apprécie tes circonstances du detit
tt est ctair que le droit canon a fourni de!,etemeuts itapur-
ta)tt'5 an droit pena) moderne. M. S~teittes' te considère
connue aYant introduit une conception nonvette de ta r~pou-
sabititeetdcta peine. Longtemps confondu av'c la théorie.
i! :) subi t'inttnenee des théories sur ta grâce et le tibre
arbitre; t'nsa'e de t'examen de conscience, de ta confe.-si'm.
ont devetoppe l'habitude des recherche:; psychoto~iquGs.la
cutpa))i)ite acte appréciée subjectivement, et non ptus seut'
ment d'après ta materiatite du detit. comme dans te:) droits;
barbares. La peine u chan~t''comme le detit; a cote de ta peine
vindicative est apparue ta peine tnedicmate: c'e~t ht f.ttttc
subjective qn'tt a fattu expier. Or te jnge seut peut detertni-
uer ta nature et ta durée des peines propres a cette expiation
aussi prononcc-tit des sentence!: provisionnettes et inttise-
t it despeines indéterminées, eu tenant compte de toutes les
circonstances du défit, sans t'-tre tic par les textes tc~ux.
Enfin ta pénalité a pris un nouveau caractère: ta peniteuce
et ta prison, inconnues des droits laïques, sont des
peiac-i
M)o<'«~ en quelque sorte le coupable est mis seul eu face
de sa faute et invite au repentit'. Le droit pénal
canonique a

</<' ~f;f. [t.


(t /f'/«/t<'«/fW/Mf</M/;< .ifj,.
– ).KftRt'tTt'KX.tt.
A\U.Y<K~.
donc subi i'inuueuee
tenee des idées
ideMchrétiennes
chr''<{etu)csetit
et il a,
u, a son tour,
bllnt.,u,nu
agi sur te droit muderne.
Maisit faut savoir s'-e M. K. d'avoir insista sur!esann.
tuj;ies que présentent te droit canonique et les droits bar-
bares. et réfute lit tttese qui voit da)(s te droit canonique t'ex-
pression juridique de ta morale chrétienne.!t:t montre que
ta peine canonique restait une f'Mf/<'ff)t<'f,et que ta pénitence
elle-même avait j'our but essentiet, non ta rc~cm'ration du
coupa)~). mais la satistactio))de lu cotÈre divine. L'incruni.
nation judiciaire et non h'}!a)c.ips peim-s arbitraires et iudu-
tcrmim'cs se retrouvent dans les anciennes t~istatiouscri-
nlinelles elles n'ont pas, est droit canon, ta sinnincationct
le rote que ventent teur donner tes critninatistcscontottpo.
rains. bans !e drott canon eonxne dans le droit des
peuples tes
moins civilises, la peine ne frappe pas sentemcnt te conpabte
moralement re~ponsabie, souvent aussi elle atteint, t homme
qui a. invotontairouentet sans te savoir, transgresse les tuis de
t r~tise, ou metne les parentset les enfants d'un criminel les
peines conU-eles cadavres, coutre les animaux et contre tes
choses inanimées sont admises par le droit canonique.
!t y a donc. pour ta science du droit pt'-nat
compare, bien
des enseignements ù tirer de l'étude approfondie du droit
penat canonique. Cetteetude pourrait permettre de rechercher
dans quette mesure les conceptions de lit destinée humaine,
comme le cttristianisme, agissent sur les institutions et les
muiurs juridiques, et dans quelle mesure ettes réussissent
seutement il changer t interprétation que tes hommes se
donnent a eux-mêmes des pratiques qui s'imposent à eux,
incapables qu'ils sont de découvrir leur origine veritubte.
Ainsi tes canonistes voient dans les peines portées contre
des animaux, des cadavres, des moyens d'intimidation ou
de purification.
M. K s'est malheureusement borne à étudier le droit cano-
nique dans les écrits théoriques des canonistes. U accepte
leurs interprétations au lieu d'appliquer lu méthode du droit
compare et de découvrir les institutions juridiques elles-
memes sous les théories qui les recouvrent. On peut lui
reprocher en outre de s'attacher surtout, ptutot en juriste
qu'eu historien, au droit canonique parfaitement systématise
des trois derniers siècles il semble prêter trop d'importance
aux théories des canouistes contemporains.
t'.F.
3S8 f.'AXXÉE Sf)t:t')L<MtQL'E. tMX

R. 8AL)-:tLLES. – L'ïadivtdaatisatton de t& peine.


Htude de crimiuatite sociale. – Précède d'une pretace de
M. U. Tarde. iu-«' de ~8t pages. (MM.Paris. Atcau '~<M«).
</MA'<'«'n('MA'OfM~,
~/f<t<0~<t''<'<~< t'~ vo).).

Le probtëme de t'individuaiisatiou de la peine est le pro-


blème fondamcntat du droit pt'nat. Voicicomment il se pose
aujourd'ttui dmts te système etassique, defeuuu )Mrt'ecote
rationaliste (Rousseau, tteccaria, Henttunn. i-'euerbuch et
cousacre par la Rt'vottttiott française, le eritne est cuo'u
comme uue atteinte a i'urdre juridique établi et la peiue
comme )a sanction de Ct'Hevi«taUon du druit. La peine est
une sorte de compensation, pur la sounrance individuette,
du mat qui:) été co)nmis()'<'r~)<M'/<.<~<t/(-).t'ourdeto'tniner
quette devra être la nature et ta durée de la peine, le ct-itni-
Hunato prend donc seuteutent~en considération te coteottjcc-
tif du crime, sa ntatcriatite ta personne du crnnim'i ne
con'ptc pas te crime ett um' entité juridique a chaque
crime correspond une peine qui s'applique ntecaniquont'ut a
une individualité abstraite. Ce système repose sur lu concep-
tion dite spirituatiste de la responsabilité. La respoosatjitite
est fondée sur te iibrc arbitre et te fibre arbitre est le pou-
voir absolu de choisir entre deux partis. La tiberte et la
t'esponsabititt' .-mot identiques pour tout homme, quand il
s'agit d'un même (ait. La respons:tbiiitf est donc propor-
tionneHe seulement a t:) gravite de t'acte; la peine doit t'être
aussi.
L'apptieation d'un parei) systenie aboutit 'iouveut à la
libération du criminel incorri~ibte. qui devient récidiviste.
et a ta perversion définitive du délinquant d'occasion ou
s'en est viteaper<;u. Enoutre, c'est un système de théoriciens:
it n'a jamais été titteratement appt'que par le jury, reprei.eu-
tant de la justice poputaire. Le jury ne peut p:)s rester indif-
fèrent aux circonstances du crime, aux antécédente, aux
m'riU)' 'de t'accuse. Le besoin s'est donc fait sentir, des te
début du sief'te, d'individualiser la peine. Comment doit se
faire cette individualisation? Différentes théories pénates ont
essaye de résoudre ce probteme.
Ce fut d'abord t'ecote « neo-ctassique qui essaya d'adap-
ter aux nécessites pratiques le syst''mc trop simpliste du
Code et de fonder t'iodividuatisatiou de ta peine sur te
de~re de t'Mpon-.abititudu coupable. l'ui~ue ta t'espo)t.<a-
t'HS~t.
.tSU.Y<R<–).!<)))U)tT ?!)
hitite était fondée sur t'ideo de tiherte. la justice exigeait que
ht peine fut proportionnée au de~re de tibcrt' Les fois sur
les circonstances atténuantes, le système de ht rpaponsahitite
partiettf ou attenuëe sont inspires par cette théorie. – Mais
cette thèse Mse heurte à une impossiMititcpratique et conduit
à des conséquences inacceptables < <~ari! est pratiquement
impossible de dctcnnine)' le de~re de liberté; et. cela fht-it
possibh', on serait conduit a puttir gravement les ptas tton-
netes ~ens. qui ft«~«t'~ ~t( résister et ue pas conttttt'ttre <ie
crime, et à acquitter k's criminets les plus d))t)~ereu. ies
impuisifi;, les pervertis auxquels l'habitude du mat a (<ut
perdre toute (orce de résistance. – D'autre part, en (ait, ce
n'est pas seton )e de~rc de titx'rte que le jury et t opinion
individuatisent ta peine ce dont on s'occupe, c'est de la per-
versitt' plus ou moins grande des motifs, des circonstances
qui ont amène te crime, des antécédents de t'accuse, de son
mitieu. de s'm éducation et entin tte sa moratitf'' ncnerate
Autrement dit, c'est ta sympathie ou t'antipathie t)n jury
pour te conpahte (jui détermine la manière dont la peine est
individualisée.
L'école italienne s'est posée en adversaire resotu du sys'
tente juridique classique elle a préconisé des procèdes
d'individualisation tout diftt'rents de ceux qu'à adoptes t'e-
cote neo.ctassique. K H n'y a pas de faits punissables, il
n'y a que des individus a meHre hors d'état de nuire, et le
crime sert a tes faire reconnattrc. C'est donc en pro-
portion de sa puissance de nuire et, par suite, de la
crainte qu'it inspire, de ce que les italiens appeitent ta
~wtMM de t'aient, que les mesures a preudre doivent
etf'c envisit~ees, (te te)te sorte quettes visent a ta reforme
ta où t'amendement reste possible, ou sinon a letimina-
tion. ') Outre les deux catégories des incorriifibtes et des
amendithtes, il faudrait, pour (aire uue individualisation
exacte, admettre deux autres catégories celle d''s criminels
de suspicion, ayant fait preuve de criminalité sans commettre
de crime, et cette descriminets fictifs, sans criminalité, pour
lesquels le crime n'a été qu'un accident anormat. Les prin-
cipes de t'ecote ont donc pour conséquences nécessaires,
d'une part l'organisation d'un régime de suspects, d'autre
part l'impunité des délinquants sans criminatite; consé-
quences inacceptables après ta faiititc de la théorie tomhro-
sieuuc du type criminel, et eu l'absence de tout critérium
~<M ).<Ht;H:tu).tH. )<<

permettant de distinguer rigoureusement )fs vrais et les


fauxrriminets.
Maiste~randreprot'tK'queM.S.adresseulecoleita-
tiefute. c'est surtout <)c retirer a la peine !e caractère de
protestation de la conscience sociale contre le crime. U lui
parait impossihte que le sociologue ne tienne pas compte du
sentiment populaire, juste ou non.qui veut qu'une réprobation
atteigne te crime.
Ce <{ue voudrait tenter S.. pu s'inspirant d~ doc-
trines de Lisxt, du Stuosct aussi de Car)tc\'a)c etd'Atimena.
d'jctrines it)t'')'n)Mtiai)'es entre les th~m's itatientK's et ht
thuoric cta.-sique. fmj:)t)entaircsf)n'ur< et cmpiriqtn's, c'est
une c(t)tci)iati')u entre le principe du ~ystonc chts~itjocct k's
eousM~m'occsdu systt')))c it.ttk'x car, ttit S., <' ce <)tt't)
y a de bun dan" t'un df': systèmes, c'est sou principe, et ce
qui) y a de tnnmais, ce senties conséquences qu'un en tire
~a savoir, )a prétention de tout ramènera !a mesure du de~re
de liberté, tandis qu'a t'inverse, dans l'autre système, bien
des coHsequence.ssunt de nature il nous séduire et s'imposent
presque, mais c'est sun principe qui nous enraie ie rejet de
t'idee de responsabiiite~ Conserver t'idee de responsahitite
comme fondement de la peine, et par suite laisser a !a peine
son caractère de sanction: et d'antre part adapter la peine
aux nécessites de Ja défense sociatc. c'est-à-dire tenir compte
surtout de ta nature du criminet et très peu de son crime,
telle est t'apparente contradiction que M. S. essaie de
résoudre, et il trouve tes éléments de sa solution dans une
analyse de ta conception populaire de ta responsabilité.
Dans cette conception, comme dans tontes nos idées tradi-
tionnelles, nous trouvons bien des éléments complexes; une
part de formation atavistiquc inconsciente, qui est te produit
d'une psychotojj'iesociafe accumulée depuis des siècleset dont
nous ne nous rendons plus compte, et une part de logique
actuelle, un peu fruste et sommaire, qui sert de justification
nécessaire a cet instinct préexistant de l'idée de responsabi-
lité. L'élément de formation sociale et psychotonique de
ridée de responsatttlite notamment le sentiment de simili-
tude sociale, et la notion d'identité personnelle, éléments aua-
h'ses par M. Tarde), en est la source vraie, dont nous ue nous
rendons plus compte. L'élément de (orme logique, au con-
traire, constitue 1 idée que !e peuptt: s'eu fait; c'en e~-tla con-
ception simpHste et tout idéale, la seule que les masses
\X\t.Y.K<.–t.E!'MtTt't'\U. !?<

connaissent mIl nl.I¡"¡"n.nt toutes les causes de formation


Objectivement, 1.a- f.17.

t'istoriquoetsoci!Uede)'ideederGspon8abitit<Gnsont)es
seuts ctOneuts reets c'est de t.~qu'ette vient. ~tais i:ubjfctt-
vemcnt, ce sont !a comme (te simptes nott-vateurs. <est
comme une conception subjective que l'idée de responsabitité
arit en nous et qu'otte est une force motrice dans nos cotts-
ci''ucps. C'est donc cotnmc uue t-)Htf sohjecthe. connu'; une
im:)gpet une rcpt'csentittiot) (le notre pcnsfe, que nous devons
lu cottstdt'tvt'att poittt <)<'t'ttGpfi)!)!. HOr. pom' h' cuHscifHet)
popuhtirc, t'idw (te rc~pottsubiHterepose snr tes !(tfes df cau-
sMUtt'.de Ubert'et de pcrsonnntitt'. An o'ime qui t'indigne,
''neai-si~nc pour c!)use):)cri)))i)i:t)ih'tatt'nte, tes mauvais
instincts <)et individu crhninet; etcHe considère ~individu
(.olllllle t'!))'tis:u) d(.'
cuttttuc (le Mtt)!))dh'idni)iite,
soli cotjiij)e 1.~citise
CMtnntehf canse pre-
n)iert'et)ii)rGdesacrin)ina)i~L'ideedeii)'crteetd('res-
ponsabitite est d'~nc ponr te pcupte h' fondement dp l'idée
tte sanction voita ce (jnc )e droit pcna) lie dott pas ignorer
et ce dont il doit toujours tt'nir compte. Car tes socictes
vh'Ojtitvattt tout (t'idt'it) et de justice, et fidco de respons:)-
hiiitf est tiee it cette conception de la justice qu'etiesse sont
faites.
La conscience eoUective réclame donc une sanction penatc
contre le crimine) t'pspousahte.etetteju~et'esponsahteet libre
touti)0)))t))f.'f{t)t.w))b<t.'))o)')nataupf)intdevm'pt)ysiuto~iqu('.
Mais la mesure snivautiaqneUe cette sanction est appUquee
a un individu determin''dépend d'un antre facteur.Ce n'est
pas le de~re de titterté que) acte implique, c'est te dei:rt' d'in-
térêt ou de répulsion, inspire par t'aient, qui (ait varier t'in-
tensité de ht peine. La toi naturettc de ta responsabitite
< reprend ainsi te dessus et comme inconsciemment sur la toi
d'idéalisation logique qui lu justifie
Cette anaiyse de ta conception poputairf de la respuusabi-
titecsttapartiecentratcdntivrede~.i-i.C'estsnrtes
données de cette nnatyge que repose toute sa théorie. – 11
montre d'abord, par une discussion philosophique, qu'on peut
accepter cette donnée traditionnelle de la conscience popu-
taire; qu'on ~<'t<fc<w«'a ta iitterte, à condition de considérer
la tiherte conunc une virtualité, « comme la torce de résis-
tance tinate qui est en nous, le <ond de réaction qui est
capable de s'opposer aux influences extérieures M,et non
comme une force neutre intervenant a chaque vt)litiou que,
par suite, on peut rattoanettement conserver a la peine sou
~M t.*AX\t!K'-<)t:h)).'h:)~)'K.)Mf<

carnctere (te sanction. et cependant individualiser ta peine


au point de vue de ta psycttoto~iedéterministe.
JtH')di<tupntp)tt.tes cottsé<{uencpsdo cette ttxjoric'ioot tes
suivantes le droit pénat sera a h) (ois objectif et
subjectif.
La peine est une sanction, c'est.a-dire l'expression d'un btume
pubtic. fondef sur le troubte et temotion cause:}par le crime.
Le juge doit doue tenir compte (te ta matérialité du crime; il
faut qu'il y ait un tarif tegat des peines, proportionnées a la
gravite objective des crimes. et abstraction faite de la nature
subjective de t'.t~'ut crintim.'I.
Maii!te but de ta peiue n'est pas i'expiittion: c'est t'étitni-
tNtion ou le reteYetnf'otdu coupatde. C'est donc ta nature de
t'i)tdivi<tu([ui doit deterxiit'er ):(nature de la peine. Les peines
devront se ditlerencier par rapport aux classificationsde cri-
tniuets et non ptus par rapport aux calories de critue~.
On (tevra, par temple, ext'tttptcr de toute pcittc .tutis.satttc
et avertir seutement, p;))' une sanction determiuw d'apn' ta
gravite f'~v~'t-t' (k' l'infraction, tf detimjmtnt aceideutet, sans
criutitmtite. auquelil faut craindre avant tout de faire perdre.
avec t'estime publique, te sentiment de !<adignité persuan''ite.
En d'autres tprmt's. ta gravit'- et ta durée de ta peine seront
proportioonettes a la gravite ot~jectivedu detit le t'ointe de
ta peine sera dt'ternum-d'après la nature du criminet. Têt est
le système mixte anquet s arrête M. 8.. sy-teme 'jui fut dt'ja,
dit-it.cetui du druit canonique et vers tequet tend d'aitteurs,
en tit-pit des prim-ipM, ttotre légation penate (serit- de
peines speciates pour tes crimes potiti.jUM,reté~utioN des
récidiviste-, condamnation conditionnette).
~ans tes deux dernit'rs chapitres de son Hvre, M. S. étudie
les procèdes d individualisation. L'inttividnatisation ser.t-t-
elle tL'~atc. judici.tire ou administrative' 'Juettes reKiesgui-
deront h' magistrat qui (tevra adapter te t-t'~imf;de la peine
a ta nature )nora)'-dn condamm-M. S. adopte un système
tnixte. L'iudividuatisation devrait être a ta fois t-ate~ judi-
ciaire et administrative la lui dt'terminerait tes catcsories
de criminets et dt- pcim's ~peinesd'intitnidation, de reforme.
de sûreté le jm:e apprécierait <tuct est le re:{inte 'lui t'n-
vietit; mais tu sentence serait assex indéterminée pour que
t't'dmiuMtration peuitentiaire put (aire modifierte r~itm' du
condamne, en vue de son retëvement morat. – M. S. a
d'aitteurs t'intention de reprendre ces questions dans un livre
qu'H pn'pare sur ta /«<«c t'<m<«('('.
– ).HtMKHT
AXU.V")~. t'HSU. t;(~
Au début Uu votnme. M.S. indique quels sont !es
principes
de méthode (}tti le guident « La sociotn~ie. n'est pas seute-
ment une science d'observation; parceta seule qn'ette est une
science .sociale etto se trouve avoir t'ttonune M).)tois
pour
et
objet pour sujet actif. four expliquer tes reactions sociatM.
c'est t'humrne tout entier, avec s:) psvftxtioKie intercerehrate,
qu'il faut étudier et examiner et « il est facite (te t'onstater
que, de tous tes instincts de t hommeintMeur. le phtsvivnco
p<<ut.~))-e pt if ptus pn~ttt!, ('L-h)i<;))!cun-cspoxtt to mieux à
son essence psych'tt~Kjm'. c'est rittt'-e <)<-justicej). L:) cri)t)i-
n-'h~ie ne Unit donc pns être St'uh')n''))t une pu)iti<)ue de
dfft'use sociale fondée sur une sodot~te o-imineHe de
pure
observittion; si ette doit tenir compte d'abord de ce <ju'ii y
a de suciat (titos t'etr'' ))U)nain, il fnut aussi
qu'eitc tienoe
compte de ce qu'i) y a en lui d'individue); et elle M'a pas i)}
droit de n~)i:{' ce tm'teur important <te )'homme
psychoto-
Ki([uc. l'idée de jui-ticc. Aus:site droit pt'n:)) peul-il se defitur
d'une fat-onussex exacte, et suffisammentprécise, la
suciotu~e
crimineite adaptée a t'idce de justice
<:c qui fait t'intcr~t de cette etu<)c, c'est nu'eHe mani-
feste nettempnt )es nouveHestendances auxqueth's uheissent
actucncment un certain nombre dect-iminotosistes, en f-'rance,
0) A)iem:)gaeet aussi en ttajie. t'oe ocutese fortne
')ui, vrai-
semhiahtemfnt, sera pro))rcrnent historique et socioh~ique
iorsqu'ettc aura pris pteinement conscience de ses principes.
M. S., eu etîet, se sépare nettement de rccote Haliennc et de
tous ceux qui, comme .U. Hamon dont nous anatysons un
H\-re pius tuin. pn'tendent encorf ctudier tu crime en soi,
comme un phenomt'ne cosmique dont !a nature ne varie
pas
avec la représentation que les ttommes s'en (ont. On veut
adapter ta socioto~iccrimiueHe a t'idee de justice, c'est a-dire
qu'on renoficc a considérer )a critninuto~ic contttte une science
physique et qu'on n'entreprend plus d'étudier le crime, ta
peine, la responsahitite sans étudier tes notions sociales du
crime, do la peine, de ta responsabilité, sans déterminer ce
qu'eties sont, ont été et devicnut'nt. La criminologie, au sens
habitue) du tnot, se t'approche de ptus en ptus de l'histoire
comparéedu droit pena) et se moditie sous son innuence.
Maissi te livre de M. S. atteste la n'-aHte decetteevotution,
ii tuontreaussicombien ette est difiicite et tente. On s'aperçoit
mainteuantque te sociologue doit tenir comptede ce que sont,
eu fait, les conceptions sociales du crime, (te ta peine et de la
<~
L'AX.fHKSttCtuU't.~t'H.tMX

rcspottsa~itite: )n:))S<m
t'CSnot)S!tbi))tc: maison <f'mh)nf'M!nf.n
semble croire que. pour deterntiuer
ces conceptions, il suftit (te faire
appel il ta conscience intimet3.
du tectpur.M. S. veut adapter iasociotogie aux
exitrences de
t'idee de juiitice. Mais quettes sont ces
exi~euees? « De tous
les in-tincts de t'honme. dit-on, le
plus vh-ace, c'est tidw
dt-justice.'Sun:, doute. n\:ttuujout's eu, duustHu~sic!!
suciett' des actes qui uni été cuusidere!. couone justes et
d':)utt-e~ cu)t))))einjustes; tuais cesitctes n'uut
pas t~out-s
et.. tes mêmes. Le contenu de t'idee a intunnte~t Y.n-ie
et. ici.
c'e-;t )e contenu qui importe.
Qu'est-ce qui est.juste pour uou'
aujourd'hui et qu'estce (lui lie t'~t pas' M. S. répond
par
uneaffinu.ttion pure et';i)np)e: tes seutimeBtssociaux de
justice exigent, d'après lui, temaiutiett d'une sanction
peuate
pruportioNnelipa)a grante o))jecti\-e du crime. Mais
pom-
M. Hamou. conune nous le verrons, cette est
opinion un
funeste preju~ destine n disparaitre. Pour savoir ce
que
petisc et ce que veut la conscience publique, il faudrait
donc tiuten-o~)-d'après des procèdes moins sommaires, t'eut-
être M. S. at-i) raison; tuais it faudrait faire ta
preuve, four
ceia, il faudrait rechercher quets sont tes phénomènes
qui
conditionnent t'evotution des idées de critne, de
peine, etc.
Peut-t'-tre ators pourrait on detertniner, sans
trop d'arbitraire.
queites sont tes exigences actuettes de la conscience sociale
et quet système p.-ttats'adapteruit te mieux a )a
conception de
ta justice, telle qn'ettc existe etqu'ette se transforme aetuet-
iemcntennous.. pp

.)r,.h MAK.\)tK\\H:X.– Evolution de la Peine.t<A.t.< .h<.


~<'<'««.,t.X))t..)'t3).u-)'<8.).y.(.-tp;ni". 1
)'an~c.'tuhic~t.)').<)t(~)t;t~t,~uc.)upj.):)i);in[t~)t(s. [
ht:tisdunn.id.<~rn/.nd~u~ti))i.it.t~t;t.)~j,t.; I
)~Uut.t.dit~t'at.-snti:i!h.)u.).-i'r\htti..ttd..h).itt<n~U(
~U~h~j~
~d~b~L~

''H.-ahr!nt.~t)~j.tH<.r:tf)initt')v.<U).).tcti.,t)dinu.tu
~-x).rharpar).-hh''uu.\).Mrh.m.~H.)nU))~tpt':tv.)!tYt.t)~tt.

t~h~h~)Ht.(t..).rtt'tt.ht~r.p.ts.~tt..t~tn.:t.-)<)i~<
d'.)t.urdar).ih:ur.)ittti~).)u.<t:)tJ));u'u))tHtifti..c~t)t'iti''hs
~~mM~t~t~~j~ t.n.-)iujn
s.ta).ntai'nt~ttnti.ju'!)U))<-t-))!ti)tt)t~)u'-at.t.ti..ci~)t''s't;t
t)~)~t- a .tttiu.-s v.-t~anc. jx-rsunn~-tk-s, qui sont U~v.-tm'~
itin~ cutMtttt. d" Ja ~-))g.u).
d.s u.j'tiutt.'n). ti){.itt.- t.<t.u))M<-)tc
.~U.YSK-–t.t:t)tK)t[t~X.U. 1. :)(;!}

't'nt)i)'<!(ti<)'ib'tio))!\):n'('ust-i).t)t't-ptt)'(i.ttt"ptit'itH)'u<.utt'uMtth'
un'k't'.it.–t.a~-in''p)~j')'t)<'))t<m')p~)tt'.))ii:iu''<:t"t:tt'r:h'.
""t)~<'i:t)<-[')'"M.[u<?<')';)<)''<:).-)''< .jntrn'i.<))f).'<t))i))t)')))<
<i!Ht\if<ptu<t't'~Ht'vt')~<'in)t'pu)tti)(Ut':)(''Y<)m''c"tM)w)a
v'M''i))K-('ptH~t'a)).)nt.uhi));tit")).-fut p)u< ta)-)) i:)t~t:t)"-

"ntttmi~));u'mtt(uit''t~t(t~')sitbm'.p~rmu;n)!'s:–)<<. [mui.
ti'~)<iutUi:<ut~)))-!)it<-mt')~():t)t'))<-)'t[")';))Hi)).uu't'-tr)t)H.i( il

'U.mt)!(u-tn's?i)i)'t~t'sut'()'(")''i)n'sj):)hi:n't(t~:–:t''),'<
'-x~i:Ui.'tn)v)i~-u-t-s.S.'[.~)).M..<'<-)'.)ch-urt~i:)L\ti)t)rt~))U

)''<i('t')m't'.–)t.)).(''c'nm;tit.tt~tt-.)'c;tt;trtt'-t-<tcttt<-).;J''i;tj«'i)t<
)!(Uiar<)n''t(t'tttH't''n'mt".<'ti~m''<:)\t)tt'')n)<L't)'-tiv~t'tk-):t

t''))t:))t'))«)')).))))'.)!))'));nMtiu))titih't[t'):nr)i);t)n.)~m't"Lt
)'~t'<u'')''ritt'rttt'):(ttihHj'uttt~nt<'H~~t)n)ttt) ).).!)))')'tue );t
ju-.t!v'.t:n)jmUtt'htm'nc~n'rt.'H')u'm)nj«ntn'')h't'.t,.t'i~at.

t'.)-

K")H.)-:t<. – Studien aue dem Strattfoeht. H:~ Stt~ht'd~ .ht-


)t:di"))i.)).'ttSt!tm)<-nr.~)tt:tOJ.Utt')tnn.)'-)t /)<«-</M
<f<'<< <'<)<'«<t\)tf'tf':u.<t''v~').C')tt'n)i't'-(maison. M:))*'
tK'it)).J.Bcnt))t;ith'')'.

(~<U:)ti))!)<)u')'b'tht)it)"tmtd"mu'm-:tvi~)t-t))<K'))c~
)'.nm)\)''tau" t'')"[<)''ht''t'.ttt)t'<"c"t'/w.).<'t);tv;!ih~tt~)'~
iu')qn'!tn))"utm)('tt''<'ti'n)')t')n!)h'.ti~u\ttt-jn'-(';uH'-nr.suit Ïl

;tH;n'h~td<)t.t)~<c:n!K't')'M.u't:m.\t).'('h'-ttj~t')!t'<-<if.
Ct'd<nti''t')':)"'icuh't"'tc()))')''t"!)ux'-t~t)'(.tH)t'-ti))'!)i\)<)))')~)t))',
t~)ntt~t')':tf)h'tM)txcut)tmv)-tt!i..n.)).tt-)tntt)t'pat~ud.j)(."tti.r-
(!~i'f<')ui)!"tt''))('.m'tt'~p~ifit'.t)''()~t;tt).).t)itt«~t"tj(t<');t~;ti.<
<-tt'"n)!pu)t)i.-tit.-utx'ot M))''))):)<<-t')~it).'t-a)'t'dM)~ti~t'.ct-s.)~.i~.
).;tt';ti'-t't) )-))<)<;)))')'h)))~)t''m's'i'-t'r'du )m.n.<-t'-t!th'))t
'mY''n(t('~ut')'(t'i'H~)));uti'r').c-<-t)tt"-j~nt.t'n)t'<<
ht)r.t!~))-n'nut)':tK,<)':ti)).'ut'<.t;t.)um't.mn-httiv<)<tir:)n!c).n-tit
c'-t)<-< )-))): v..n)
d"utit:t')'tt~)n-:t't'it')t)'t)'-n''t)!-))t~:
))'*Mm')))t)' ['t)t<~(ttv't))ju<~)t'i't):tnn'tt ''t.c<-H'tt'-nt)''f))')!!)t:)it
h~a~npptustM~n.-jmur ).(ut). ct-in).-<. (:<),<))< .[.tnt.u.-
)''sttt.iux~t'.hhti~)):tt'< th~)ttt'('nt!tm'-tt~t-~s.i.').r'n-
)'t«<~)t''ti;«)<K-tt)'-ttt<'mt)t'<-nx.–t.)''t)"-i!tt''tn<')tt-j))i)f"u.t)t
ttmtn<ut-)(-th\.it<'<))th':(v.-ntiuu)tt-h))"t)U<'nt.)U)-)\.).:Mt)i-:tti<!n'h'
ta )<))<:< ))t.')u-j')i~');.trt)''ht .mt'ta-emi)Hjm)')i~u'?))nt
.t.~pan-t-nMannt'tnMt-qu~t)tcd'?\t-tupjwuB.ttt.O))~)t:n:)t.).tt)s
j'tu'-it.'mscit~N des tu!)))[)) u;ut't).m).
)'!t)'ntih')t~'rt;tti'jn:-M)) ))'t's,<~nt)"m'<-)a m)'h)')''h)t~).t-–
~:mt'ur ta «tanière ()unt-.<'futtn'ttt.tt; )t".
~n'n-si\nn'nt,
~'nc.-).t~ah~hai~.)ucMKU)i<')<j)tti-.h-.ti-<ttd't.tttu(tuttJ(t.'<itN.'
)'!t';siun)tft )':)['opposition :ttt<-)i)n<'t)t-~m(?'tit~u)'"it)t(t~'<~)'!tt'),
t's jutt)!t.'«fMuttM twt jiMtptt-tm-xt -iut).< )). y.'ux tHt t;)ut)pf .ic f.)))~.
3CC L'X~E ~OCKtm'it~L'E.
tMtt

cutt':tt;)s)<nr)-)tt..).i).-(~u)tt\tt')<at-tit-u)i~)t(.'n(vt-.i).)t.(.tuùi) il
a));)<'H.-));'tm'-H'-ttft-)ttl\'xcm<)tn'u)tr)'dt')ai<-n)mt'iiduttt-t-t'.C<!
)''<jUt;t)<tt'nt<')tt''nt(;m;s''tt~nt(-)«'t)isti))~m'mt'idt'-t')).
')'t).t't)h'-diHH.)tt,tkdt-t;(r;n)("M~~ et ccttt-du tutttrui.
n''tt)''))tut''tt~)tit~p.0;-7i8'.
Ë.U.

i't.M. ~t.) -T\r.. – Dio yiehterMehe Gerochtigkeit im Alten


Testament t/ ~'fM~'f-ft~< <rt&t«ttt<.t'<)«.< /t'«'<c<t 7'<fMft'<t/
Ttr:(p'!tp:n-!dc):tA'<tt-/<yt-t';M~H/.f<t't't~
/<['/f.t-Aff~«. )t~t)m. t~u'r. t'f/<~ ~r; A"r/ ycf/t«ty. m
h.

H:u)-.t<"<));tt'tit"t))''i<')tn~-d'-h)iii!ft-.)(-tfh.tr('w~)pj.)i~(t'm
.ju.a!h.. t.-r))ui.))h..[..jn~i.):).t'nt'nti).endroit
('t:\h)..i.M;ti-).'u)st.)'.thttH.t.r).j;t:()H).<t[.'ttti(.-[s)hTr..du
\'i'-t)xT.)tHcnt.Ycrst!tH~t!J.-t.).suh;tt)U'antmt').-n))''
cutt'pu)~t:'t)'it)'t-uj~t.<'(t<))~ttt.jj[j:t;j~m;())(),jjjijt'-fit-uhtt'
(~'UUtH-nL!t-~H~~d.k)'t<'Ut[;-[t-:tr.'t'j.(i.tt).itr~nh<'?C<t~t-
):t'~<!)u~utnt.'c<jHt.-f(t!tj~t)i).).'t'.)~-d'j.)u;)h'tt-)a))ution
.iuht~t~)!)i(t'.)it~)tt"h;)htttH)~h,n.tf'tt:ttju.-st)..tt.).a)ttis~it)Uttn
~t~h)t').mt~ist<')'.n~nd:)))'.)'Y:)hm)iiu)a))'')r:uh'dL-cut)-.it)t''r:t-
tittUsjun.H.))h'<.M:d?~:tnsuttt-it)[<n(-))tiu)[:).-tiY'-tuf.utth-
)'.tm')')d<")mtuf!tt".tdi'utht''im~-)-.tiJ(.n)iti'<)')tj~mt;i)n'.& il
Ct-)t''d.-i'jt)it~ :t'rut)''t)Htt-iti..t)u:ttu)~)t<-f'tt'i.')H-);t)<'t't)-
'[Ut.')t<:t-s,ct')[t-t'utt'j~i<.)f)du.))t~)tum.ntt-.t'-tf)t(titMt)it-u.).t'st'nti.
ttt<-ttt.)H.-)t':t.tnht:<yi).mYtHi.t;thiit.),:tr~-)t)-tittcr.ttun-d<
p;)tm\d')ttth'r'-pn~<'ttLutt).)iutij[~t.(t..Ihr.)t.<MMMM,
''u))t.ttnt't'i~.nm').i.-u.tju-t.ittt)u:t-;ut)!tcuttc<'j.tiuttde
i:t.j'~)i'ahtt;)ttH)<ntn'~u'Ut-ttta-*t')!j.-)))))~m)t-(.tJ<t:
t':tt~~).~m-t~h't-)tt!n.-ti'v.)ntiuu d'un tout t'«vntif).<=tuut~-t
vx'-tn~).; .t.-s ~-ntct's .)u' la t'<;M.M~<)'(. jH.ut ;tU-'ndt-t d. ta
'mmtitjUt'. t, ),_

))t;t).):'))!X. – GeschicJ~Ucho Eatwickelung des BogrUTs Lamd-


friedensbruch (/<'f' 'w;MM)/ .ff/c/<f.<<~<'tt.<t-/<«/7
)s~, \\t)). ~.Hi)). '.utt.-nt:

i<):~f;t)RTT". – Délia légitima difesa f.'<M</M.thx't'co4'ff.'))(<<f~;/<-


(~'<'</<~('f/<'
/)'~7«<<w<t'<'«t/K~'ft~ Xa)<(< ty; )'!«!'<

m/E. – Die Nothstandsrechte m d. deutschen GesotzgebuNg


und ihro geachicht. Eatwiokel. t.<:it~i{;.\cit. ~r. in-8

– La Pema
t'UJUu .FsKXAx~M). capital en Espana. Madrid, Mu-
tiqtn; Tfudotu. ~t5 p.
AXAn.<K".
– t..t oj{'!pM<.u))).tr)! 367
D~X. – Die Faeisohungevcrbrechen in dogm. u. reohtevor-
6;toiea.DarsteUang. t. tt.

(iUH'SCt)MUn'.– Dio Lehre von unbedendtgtoa und bemdigten


Versuch. )(n-st:m,Schtt'Uct,tSf~.
Chapitn'shis(ut'i<

<.ttASSt-:Hn:
~h: t.u. – Des origines, doMvolutton et de l'avenir
dujury.t'at~. tSK.

t'):C)..UU:Ht..– Les prouves judiciaire& dans le droit franc


du v"au u!)* siocto <A'«fr./~)-./<. ~(.(/f/ /H,,j-. <

Vttt. – LA KHSPOitSAMU.tTH
)'!trM.)-K:)-:t

A.–<.«M('0<tW~<(fcp'K«/<
A. ))A~!OX. – Détermtnisme et respona&bittté. ) voL
i))-)~de~mp., )NM. Paris, Sch)eicher'MtMm//t~'<c«)«'<
/f«~'0««/<'</< .S'<f~f~'.<;<«'«?<?/MM~
M. tt. prépare un traitt' comp~t de critniuotogic, dont cet
ouvn~e, qui t-eproduit UHtours professe a l'L'Hh'ersitclibre
de ttruxencs, est en qnetquc sut-tei'iuH-odm-Ho)).La
préface
indique quel set'ai'etpntdcce trai~ M. it. prend pour base/'
k's travaux de t't'cutu itaHetmc, mais it adresse :)ux savants
(le cette eeote deux critiques ils tnunqueut. souvouLde pt'c-
cisiutj scientifique eu ue doMuautpas de dc)h)ition du crime,
en uetudiaut que les crinuticts exceptionneis, poursuivis et
punis, qui sont peu nombreux retativetnent aux crhnineta
occultes et ils ue sont pas assex auruuchis des préjugés mé-
taphysiques et moraux pouradmettre toutes les conséquences
de Jcut's pt-iucipes !'uuh'criiei)e irrespoisabilitc tit l'absur-
dit)'de toute peine.
Dans les sept iecotts (lue cuutient le volume. M. tt. traite
successivement du dL-termiuismeet du libre arbitre, de Ja
définition du crime et de lit respot~abititc.
La première et lit troisième partie sont uuc exposition des
arguments sur lesquels on peut fonder une conception rigou-
reusement. detenuiniste de i'acto volontaire, ayant pour coa-
3tW ).XXKHSttHH)).')'it~rH. )'<<

sequeuce la théorie de t'irrcsponsabitite universette. Cette


théorie, dit M. H. doit triompher, cil dépit de tous les pré.
jn!:e.<traditionnets il faut remplacer tu terme de responsa-
bitite sociale parcetui (le reactivite sociale ~'qui "n pourpre
duit nécessaire, au tien des peines et des cttatiments, un
traitetnent préventif, une tty~icnc et une thérapeutique
sociales ').
La partie la plus originate du livre est ccUeonM.tt
recho'che ht dfttnition du crunc. Aucunfde:: d('tinitinn'! pt'o
posffs jn~tu'ici m' peut <~rettdmisc, caftuutcs dt'~iois'-ott te
Ct'itne est (uucti'm de sentunents tpitie, prubite', oa d'id('~
(uoHous du devoir, du droit, de t'utititt'' suciate, df ):) f')))-
duite ))Ut't))<)if<[ui vfn'tt'nt a riufiui (t.)t~ tCsjfm't' et d.ttts te
temps. Ht \t. ft. \putd6tmir tcct'itne" en soi. Lu notion d'mt)~'
doit ~trc vahtbtc en quL'htuc lieu et a quetque t'pnqm- ([m' c''
soit, comntp en physt'tnf suntdetutis les ctuts ~uxeux, H'jnidt.'
soHdc, ):) densité, etc. Le crime doit être detertniuc dirn'- stm
essence, en recherchant t'ctonent ou tes ctonents (jui d.ms
lui ne se tnmntien) pas Stti\'imt tes temps et suivant )cs lieur.
La dc)h)iti'jn ne doit présumer ni hti'une. ni touan~e pum' te
o'itnc, parce<p)ehtatue et tunange pour un même act~ varient
suivant les individus, les lieux, tes époques, tes circonstance-
causes et effets de t'aetc La dcfittition suit'atitc sente j~eut
servir de base a une crinnnuto~ic scientifique Tout at'te
['(Xt<<)'<(~
<}uiteseta ~7<ff' )/'«<<' ~'t);t Nt'/<r<;ft< wrwf'('«''<
([ue t'autett)' de t'acte est crime.
tt convient d'attcndt'c pour étudier dans sou ensemble h)
criminoto~ie de M. Hamon.
Cette prennere étude, d'aitteurs, appin'tient au domait)'' de
t'anthr')ptd<ieerimineHe.btenptutôtqn'<tcptui du droit pt'nat1
compar' det;) "ocioto~i''juridique, tl'est touta(ait suhsidiai
rement que M. tt. explique t'oricine d'*ta mdiun (le n~pun-
sat)i)ite et en esquisse t'histoirc. d une maniert.' très ~enetatc
et un peu arbitraire. ))c même. <[uand il indique combien ~nt
varie tes notions de crinte et de sanction ainsi que te:; senti-
ments provoquesdans les consciences pat'cct'taittc't f'a'c~ries
d'actes, c'est lentement pour rejeter toutes les définitions du
crime qu'on a proposées; elles ne conviennent pas au crime
est soi m:tt.sseulement a i'idee, indéfiniment variabtc que
les hommes se sont faite du crime. L'étude de ces variations
'appartient à l'histoire de la morate et non a lu criminologie.
M. Il., lui, croit qu'il y a une catégorie d'actes, auxquels on
\'<U.Y~–.).AHH-('«S-!tMt).n)': ~6~
p'tret;()nu!)m-ounca)-j)<-h'.)-t'tt.<~<r~mnnmn:.)ecin-actere
'H''ntatsa).(tther)(-d'a~ird'nn~rt'<tet:unetnefspt'('e.Mtit~ 1
Vt'm!-M)tcrdK'rh-st-!)usPst)atut-)-))<'S()('e<'sitc)es.)h')nt'-n)ei) il
veotdt''n)OM))'t't-t;uu t'ho)M)))t'Mtdutt')-)Hiue<'th-respottsah)' !t
"'y:'p!'s.daas()GS('t(td('de(-<n)t'.ateuir)'()t))ptGde):u'eprt'
soUittionttoetM houtnu'ssc tontdu critne.de la rcspousabHtte.
'oute)af)u('stio)n'stdesavui)'si,('ns<'pat'tmtamsir.)dica-
~t)!tct-itt)ino)o~t('(t(t(ttftitpet)it)compftt'<(t<.).tKUt-if)-
to}!i"rtdtutte,co)ntuet'o)ttfHH)esHa)iens,~{.)t.ti'estpas
dupe d'U)))'i)tusif)u<)uitui fait c'otsi'tft't't-ct)t))t))mic-n. rei)-
t""s"qnc)qm'chose (jui n'a d'exiiitettce que par rappm'tùl1
une consck'ncc tnor.tif. Xou-!nu croyons
)Ms qu'ii y ait do
Ct-hnc'tcn soi.. et itset-aitai~'dtt montrer que ta dtthtHion
'dc~L )t.. cotnntc totttcs eeHcs qu'il r'~tte, MMt-fM't-fi'tun
caractère tnot'itt, et no)) nature), dos a<;tps
itppoh's cruncs. De
metne il n'est pas sth- <ptc la (tunstiou
pusM' par M. H.
L'homnn' est i) ou n cst-i) pas respo))s:tbtp' ait vct-it.tbtftucut
un sens. t'n ttotntm. n'fst ?!):; rc-.ponsahtc '< eu soi
o. nmis/
reht)i\-Gn)t'ntaunt'eonscictu'(!ita!;K'nn<'ou tout autre) <)uite*
considÈre connue df\-Hnt supporter ta siux'tion d'un
acto.\
L'etudt' de la responsattiiitfcoasistf t'ait a rechercher
t'orinine
de cette notion de rpsponsMhititeet les canidés
change.
)!tetits~u'e))<s:)subisjus<;u'<(Mons.

DSX'r.– DioStrafreohtUohe
– ZureohMngBfaehigkoit.Bine Re-
pUk. M.«-/(t'( /< ~s'~t/tv,r,(,~
X\'Ut,s.)~)ht.);u)t.tt')t.j,<)..).) .j},i.j,<
t)")Hht.'u~.=..uh.v.tt.),,a).)H.t(.m(:t~t;intt-mML.k-
p-.y.hu).r))).w,ttj.th.n.n,j,. )..[[, ~.).
'tuit'~hm'i't.ntift.titux .)!(-.h:
V~ C.U.KKtt.– Strafrecht und Ethih.
).. ip/i. ttunc).)- et
Onmt't~t.
– Das Recht der Sehuldverhaoltaisso in
:-TAM.\t).t:)t. seiaen
aUgemomoilLchrcN. )!<-tfi)t,t~'r.

H. – /<<«M~~t~ff' t'tr;
La dtxtinctiun de )a respun-atntitL' pcnide et de ta
)-e::pou-
sabititc ch-iie est assuremeutsuperndeUe si ron veut com-

r~nt,h..tn..r.(.~bu~u)t.-sit..(irnti.).i).)i.raj.t)i.)!m!t~))r.
<-)xt~-
.f.-)t. MjciffM.t')r )ch).). .-).i.ti~. dM tM).)!tM.u..uYcUM.en
K.UmMtt)M.–utt<c!).'t.,HKH!. #
0 t.X\Kt: ~~nuu~~rn. 18~

ttt'~n~t'ttt\tt~tt.tt:t~t':t~i
prendre tcvututiun de l'idée de re~ponsahititeet detertuiuer
soucon tenu actuei,it est indispeusahie de ne
pas s'y arrêter.
"~t Lien vrai qu'en droit peuat, de
ptus en ptusiantateri:~
ttte du fait criminet est neKtigee c'est
firent, dans sa nuture
"'or:t)e,quei'u))jtt~et).)condan)n!dionviseceqn'ity!tde
ptus subjectif en lui, sa criminatite. Au contraire, te droit
c~'tt tend a renonce)- u ces recitprcites
psvchoio~iqnes; une
conception purement objective s'etabore qui (ondela respon.
'tcsurtefaittui-memeetsumateriitnte.uunsut-une
faute de l'it~'nt. C'est tttt i<hfuum<'ttettc.'icurieux
p«tMt<t-
tpr. dit M. Sn)citk's dans )'ctudc
qui sera ium);sceptus bit), et
<tuc just[u'a!ot-s on n'a peut~tt-c pas sn[tisannnpnt mis en
!-c)ic(, que les deux directions absohnnent. divergentes
que
prennent aujourd'hui le droit pcuatGUedroiteivi). u
La divergence est incoutesfabte: tuais i! est vr.tisonbtabte
.{ne c'est )a menu; fau~' qui puuMo te droit criutinet dans uu
sens et te droit civi! dans l'autre. La
sy)))putitiede l'homme
pour t'hotnntc itt~meute, et If) sympHthiunous .Otaeite .<ussi
Lieu au coupabtG(jua la victime. La
sympathie pour )c cou-
pabte expii'jue t'indut~euce toujours pttts ~-ande du droit
penat (es pcim-s sunt adoucies, ou meotusupprimées quand
elles ne peuvent être d'aucune utititt'ij m.
s'agit ptus.en
punissant, de faire expier, niais danx'tfder; le coupab)e n'est
plus un euuemi autjuet on veut nuire, mais un matheun-ux
(p~t'onveut sauver. La sympathie pour la victime cxpUque tes
enorts faits par Ja lui ou ht jurisprudenceci vites
pour réparer
le dommage, non puur eu tirer vengeance.
Venger ia victime,
ce serait faire souffrir sans utilité t'auteur du
dommaifc ici
notre sympathie puur i'un compense cette
que nous ressen-
tons pour l'autre. Mais rien ne nous arrête
quand ii s'agit
d'indemniser ta victime, de reparer Jept-ejudicesounert~te
repartir le risque de l'activité humaine d'une manière equi-
tabte. de neutratiser le iiasard par l'assistance,
par t'assu-
rance, pin- t'obtigation ie~ate imposée il ceux <tui possfdent
de réparer les maux causes par tours choses. Ptus la victime
sembtca ptnindrc,pttts nous sentons la nécessite quête
dommage soit repare, qu'i) y ait taute ou non, et c'est ce
que prouve l'apparition des lois sur tes accidents de tra-

nt:tU.)(-r(-<~H~(''iti<h-i)<n!(.K.).nf)tM)..))t))artit)at.M).t.'M)M
hw.h-t'nrt.oun.h
.t~ <<.“ <~< /“ ~M~W~~t~h~wM
;,«,7. )jiM.t'ari~ tn-p.UMic-tt
)«.Mrqoe tt.w
):mMh~tm)"h'i.
AX.U.~K". –-<.A)tt:<)"u')f.)TK 37) t

nu) et des théories


t)t'icS«ohic('Ut'f9.t.tn)!t~f.n).:)!<t de h
« objectives responsabilité civite
La peine primttive était a la fois une
n-paratiun et une ven~
séance nous trouvons dans le droit romain ces den\ eiemcuts
non encore différencies. M t'un ni t'autre n'a
disnoru Le
droit penat s'est attacha t'tement vengeance; le droit civit &
tetoncnt reparution. Mais ta différenciation n'est
pas achevée
encore. La réparation ein)e n'a pas
comptetemeat perdu sou
eat'MCt('repeuat certuiuscivitistes
to-egrettent, d'autres te
trouvent hoM;les ar~tUtteut~pat-
tesqucts ils defendeut tours
ttte~-s ectaire le contenu co.nph.xe des
concepts juridiques.
en apparence simples et dairs.
L'étude de que)<tueslivres récents permettra de
Justine)- ces
observations ({euendes.

I')- (:![tAHD. – Manuel élémentaire de droit


romain
i édition revueet auKtncnt.-e,in-X' de t('8X
p., tM'MParis
)-toussuau.
(.irard tnnte desdetits dans le livre n'. titre 1, c).a
pitre r
(p. 3M4~')'. – Les deiits prives, desquets naissent les obti.
gattons, sont, comme les d~its jtubtics. des actes iitieites
frappes d'une peine. Mais tes délits pubHcs sont des actes
t)hcites considères comnte tesant iinteret
générât: les peines
qu'Us eutraineut ne profitent pas en principe a teurs
le châtiment en est poursuivi victimes
par une procédure spéciale la
procédure eriminette. Aucontraire, dans les deiits prives on
ne considère que t'interet prive qui a été
lèse; <.la peine qui
était anciennement parfois une peine
corporetie,
consiste toujours en une somme dardent, en unequi ptus'tard
amende est
exclusivement due a la victhne, et c'est par une action
privée
que la victime poursuivra ie recouvrement de cette amende o
t'at-conséquent, « le système des d.-iits prives romains, de
même que les institutions paraiHes de
beaucoup d'autres
peuptes. s'exptique uniquement cwnmeune~ape de l'histoire
du droitpenat, d'une evoiution qu'ont
accomptic nm-matemcnt
tous tes peuples arrives à !a notion moderne de detits
pubties
punis par t'Htat. et qu'o)) peut commodément ramener a
'puttre phases j. Phase de la vengeance privée,
pratiquéee
postérieurement à l'époque romaine par tes barbares,
d bui encore par les sauvais et aujour.
par des populations etroitc-
mcHt parentes des peuptescivitises, et)cx
tesquettes s'est pro.
duituu arrêt de dévetoppcmcnt; P),ase des compositions
C t.'AX'<HH ~M
SOCf't.'tC.t'K.

V~tfmtntfftcnnfnnt~n<tt!ttM~t<t~tt~tMt~t:
votontatrcs, acceptées Ubrement par la victime qui renonceuû
sa vengeance et par t'otïenseur qui ta redoute. Le droit des
t.ennains, ht lui des XH Tahtes consacrent ce système en
même temps que celui de la vengeance privée ~t'ttase (tes
compositions te:{ates, turitces par t'Htat, quand :) se sent
assoxfort punr imposer a ta victime et a t'otfenscur ce mode
de réparation. C'est te système romam desd'-iits
prives, ex'-ep-
tion faitt' pum- !(' e:)s o~ ht compusition t~stf eucut-c vf)t«n-
tuire; t'ttase de ta n'pn;ssion pin- t'Htat, f)ui uri~' k's 'tt'!it8
privus ~n dt'Uts pubtics. Le droit romitin :) d)')aattciut ponr
ccrtaios dc)its f<'Hcp)n)s~de dcvetuppctncut.
Cette ùtudf ))istorique <~ t'oriKinc du système romitin d('K
d('')it-:pt-i\-('-spemn.~ scuh' tt'cn c<mtprp)K)t-<' (es t't'~tcs <t'<'tt-
scn))))t'et de'tt-t.nt, ittintcttinihtes pour qui veuttt's r:ttt:H-)t<'r
!H[pt-ittcipGmudf'rnpde {a rcspf)nsi(bi)t[<j ch-itc. Aucottt)-;)in',
toutes tes smgtduritM, s'expliquent, des qu'on les (.-onsidf't'e
soit connue des ~tn-hitnc'es (t'nn ('.tôt
<)isp:))'u.soit
jt;)-!()i(tt)c
comme tes conséquences d'nncietts prinfipe!; dedroit, devenus
quetquefois etratt~ersaux jurisconsottes)'<)tt)!))use))x-)u'tne~.
Ht non sentemeut tout s'explique, mitis les
dispositions les
phts sttt~utx'')'psdprieonettt des i)tdit':)tio)Mpreciense.~sur les
conceptions primitives du crime, de la venKGnnceetde h
ppitte.t. G. le montrt' pitr de nombreux exemptes exclusion
de la créance entre personnes df ta même <~«M, entre les-
quettes it n'y a pas tien a Ycn~cimce; extinction de cette
créance, en ~euent! par ):) mort de t'onettseet toujours pat-
cette de t'onenseur; cumut des amendes, en cas de
pttu-atitc
d'auteurs du detit. le droi~ de vengeance existant contre c)m-
cun;e)ev!ttion de t'amende au quadruple ou au doubte du
dommage, selon que le vol est na~raot ou non, le ressenti-
ment de la victime étant atténue dans le second cas. etc.
M. C. n'étudie pas seulement dans cet
esprit tes principaux
dents prives. Un manuet ne s'analyse pas. Mais dois
je s~ua-
ter, tout particulièrement, les passages relatifs à t'interet du
droit romain .p. S), a l'histoire des institutions
politiques
')iv. )). a ta famille p. t~ sq.), au marine 'p. ) Hsq. a la
propriété (p. ~S.S), a ta possession (p. 2M sq.t. u i'tns.
toire des contrats p. ~)-.Mt) et de la vente
'p. !)?-!)?),
aux actions noxates fp. )!<(!(.(;, aux testaments
à ):< succession «~ u)fc.<:f«<(p. 8t't-8~), a fp. ':1~)4),
rexhercdation
à
'p. 8~-8:!M., t'h;stoire de ta procédure (en particulier n. 90.
'H.tM4sq.).
– t.AM:st't).'<SAtm.)TH
AXtH'~H<. !)?
Le manuet de M. < a te très grand mérite de distinguer
toujours avec netteté tu droit des ditlérentes epo({ues et de
tnontrer combien.aun mêmemoment, toutes tes institutions
sont sotidan'es les unes des autres. Ura'e aux rapproche-
ments bistot'iquesqu'it indique et auxrenseiK"ements biinio-
~t'aphiques qu'it donne, il peut servir de ~uidepour des études
de droit civi) compare, de socioto~iejuridique. four ces deux
t'aisutts, ce tivrc. <tuiu <'tt t:mt de sucées autres dt's rotuit-
nistc- rendra df grands services aux sociutn~m's. Quant aux
civiiistes.itst'raita souhaiter f)u'its)uit't))pruntas!-et)tuuG
)))<'Hh)d'i)j)').tm'uue)-<fist)n))()Ut'at)))H()m'raud['')H
t'euttatttuxetnethodeditK'reute de ceHe()Ut peut sente faire
cottttaitre les droits anciens. Le droit civit aurait un caractère
scieutititjue te jour où cette proposition très simpte serait
admise.
La seconde édition a été améliorée un excellent index
termine le votutne.

Cx.LTHAU.–De la Reaponsubitité civile. Ktude moraie


et juridique, inS' de '~t! )'es, t~M. P.tris, Chevatier-
Maresque.
Il setnbte que M. ~tuteauait v')u)u, au momcttt ou des cou-
ceptions nouvettes de ta responsabilité ci\'i)e se ton) jour
dans)!) jurisprudence et dans fadot-trine, exposer d.u)s toute
sa pureté et défendre contre toute attaque )a conception clas-
sique, qui setnbtait condamnée. Sa tnethode est simpte les
artit'test~ et suivants du (~odecivit sanctionnent un prin-
cipe de droit nature); ieursdispoAitions, envis:)~eei;«au point
de vue mora) et phHosophique comne u celui de t'interet
swiat «.sontpteinenh'ntjn~titiees. D'autre part.«t'ar-
tiete t~~ est si ctair et si (ot-me)qu'i) nedevrait taisser place
a aucun arbitraire, ~tre toujours strictonent appHque ').
At.Atuteau donne doncaht fois un conttnentaire.justineatit
des artictcs !H~-86etune revue critique de t:)jurisprudence
il déduit de la teneur des artictes du Code tes sotutions qui
s'imposent (tans citaque espèce et approuve ou combat, les
jugements et arrêts en tes comparant a ces sotntions.
M. M. insiste particuth'rement sur les points suivants
t" C'est )n faute qui est ta source de ta responsabilité, faute
d'imprudence ou de nejdigence aussi bien que faute d inten-
tion. Quand le demandeur ue peut pas prouvet' ta faute et
~4t 'KKSttt:)t't.t~)H.)!)!t
que ta
que ta fui uc tata présume
fui ne p: i)i) n'y
prcsuntc pas, tt'y a.) pas tien il
p:)s tien réparation.
La t'espot~!()'itite du fait d'autrui et du fait des choses e~t

fond''estu'u)h'pn's))tnption de faute:
~ais ht reparution ne doit pas avoir pour mesure la
mesure de la faute. Tout ptejudict'doit être iute~ratemeut
reparc, quoique h'-nere que soit la faute dont il est t'ettet,
queitesque'.oient ht situation socia))'et ta tortune de rauteur
dttdotom.t~e.
On voit que M. M. e-tetranser aux préoccupations d'ou
sont sot Hcstes tht'-nt-k' nxm'ctk's de i.) t-MputtsabititM civitc
nt'cct'u:tp:)';dt'n)h'intc)'p)'ftt't't'<oh)UQndt't!).im'i!;pru.
d~')K~:in:)c<)nd!H)n)p(-thn-ite)em!)!i'.tn)t"a:)p)))ittuer
nuct'atenn'nt .))< disposition.; du Code. ttcoudamucauis'ii
t<'sh'!)nsft)t-))]ittiu))sde ta (toett'iu).qut ne devrait puiser
'.(.'settst'i~ttctneot~fjut'thtttsk's rais'~sqttiont~uidctt.'
)<i'<h(tt'ur.ft))ip('uHt'st.-)iH<)Ut')-,U).tism)Mpi)stesnn:t'M.
Km-.)t)tpa)-:u)tt'utudcd<'M.M.(cet)fsdemt.Jossfrand
et Sidt'iHus d'.nt je vais partur, oa spt'a tpntc de conclure
que
ceux-ci .~ontbich itardis quand its ductarcntqu'; IcCudHcivit
n'entend pa-, voit-thtos la faute ta scutt' source de )a
respo)).
sabitit): Aumums ~st-it abusit df justitier la théorie dite
objective t'u invoquant tes textes, puisque M. M. lit dans
ces textt-s.quit dt'tan'p:))-faiteux.'nt<')ai)-s. exactement i'iu-
verse df ce qu'y tisent .M. Ju~prand et Sa)ci!tes

Lon-' JUSSEXAXt). – De la Responsabilité du fait des


choses inanimées. in-S de i~'pa~es, )8' Paris, Rousseau.
M. J. exprime avec beaucoup de nettett-, sans
deve)oppe-
meuts ni )~ibnos'P<"P inutites, tes idées nouvettes rotatives
ahtrfspottsitbititfch'tte.
L'article ):~dn Code civit dispose: Ou est responsable
du dommage causé par )e fait ()es choses
que t'on a sous sa
garde. Pendant trois quarts de sifcto on n'a vu dans cette
disposition qu'une appiieation de t'artick' ):M:)a victime
d'un accitteut occasionne par une chose inanimée ne
peut
obtenir une indemnité qu'a )a condition de prouver une faute
du propriétaire; si elle ne peut fournir cette preuve, « sou-
veut deticate, parfois impossibte son adversaire «
n'ayant
))(:r.Hn<'n.,tc~t-)ch)iSirry.)~.<.f.):)anh'he('hjcc(t\-c
t))tt''rc't'.m:u!ti)t)c[tCMtt)<«.jn't.-Uc)'t)i-!ict'tr!otn'i)i<eaYe''t<
tMtC!
AXU.Y-KS. – f.~ t(E<t'n'<An)).tTH ~S

pas de preuve a faut'nit*.


L'(!~ fournit'. tt'itth)n)H'r!)
triomphera tmr par ):)
ta eontf fnt'<'f<<)'!nnt'-
seule force d'iner-
tie M.La toi, il est t'n)i, a <'t:t))tidans certains cas des pré-
somptions de faute en faveur du demandeur ''art. t~4, i; 3.
4, t:M~. ~tais ces présomptions sont de droit strict et un ne
peut les étendre par analogie au propriétaire de choses ina-
nimées. Or les dommages causes par les choses sont chaque
jour p!us nombreux. Les accidents de travail se muttiptierent
à mesure que le macttinisme » se développait. Un jneme
temps qu'Us devenaient ptus nombreux, les accidents etmn.
gèrent (te earaetëre; désormais ils eurent te ptus souvent une
origine obscure, une cause incertaine qui ne permirent pas
aux responsabilités de se dégager tacitement en devenant
industriel et mécanique, t'accident devint aussi anonyme M.
Contraint de prouver une faute de 1 industrie) pour obtenir
une réparation, ta victime, ouvrier, voyageur de chemin de
(er. se heurtait à des difneuttés sans nombre et succombait
le ptus souvent. Contrairement a toute justice, te syst.'me
classique « aboutissait donc à laisser a la charge de ta vic-
time, n raison de la seule dimcuHe de preuve, une )ar~e part
des dommages véritablement imputables au propriétaire ou
ut'industriet~).
La doctrine et ta jurisprudence ont compris ta nécessite de
corriger te système en (aci)itant ta preuve impose a ta vic-
time du dommage. Xe pouvant créer de toutes pièces une
institution nouvette, « ette-.se contentèrent d'utitiser les ins-
titutions existantes, de les faire servir, grâce a une ingénieuse
adaptation, aux besoins nouveaux de ta société transformée
–La doctrine mil a protit ta théorie de la responsabilité
contractueHe. MM.Sauzet et Sainetctette d'abord, ptus recem.
ment. MM. Labbé, Chavegrin, t-~mem, ont essaye de substi-
tuer a ta responsabilité detictuette ta rcsponsabitite contrae-
tuettc des industriels, des compagnies de chemin de fer, etc.
Les contrats modernes sont tous de bonne foi ils s'inter-
pr.-tent d'après t'equitc, tes usages, ta volonté des parties.
Des tors, le contrat de transport qui lie la compagnie au
voyageur, te contrat de fouace de sen'ines qui tie t'ouvricr a
t'industric), ne contiennent-itspas implicitement une clause
de sécurité-et de garantie ?t-:t si un accident survient,
n'y a-
t-il pas inexécution dobtigation, faute contractuette de la
compagnie ou de t'industriet Xesuffira-t-it pas à la victime
de prouver l'existence du contrat et n'aura.t.ettc pas droit a
réparation, a moins que te défendeur ne puisse prouver le
0
37C )!;?
).X!<ÈEM)(:)"),<H;tt,H't:.
cas fortuit ou la faute de t.* victime? Uracc à ce t'enverscmeut
de ta preuve, c'est désormais il ta victhne et non ptus u t'en-
trepreueur que sera protitahte t'obscuriteqni re~ue ht plupart
du temps sur les accidenta industriels. Tetto est la théorie
contractuette que ses auteurs présentent comme conforme A
l'esprit et même a la lettre du code civit. H est vrai qu'its ta
défendent ctmcun il sa façon et ()u'its uf s'entendent ni sur
ta natm-e du contrat, ni sur Fetenduode ta garantie promise.
Ces divergences rcvetott te caractère :tt'H(icieide la ttteorie
contractuctte. KHc est un ess:)i in~'nieux pour assurer le
triumpttcde tequite sans modiner i'internt'L'tationtradition.
nette des articles t:W et suivant- M. lui adt'e'.sedes criti-
ques qui semblent décisives.–La jurisprudence, de '.ou cute,
a repousse ta théorie nouvette. )-:tte Messaye d aUeiudre te
même but, en assimilant ta respunsabititc da fait des choses
à la respo))sa])itite du propriétaire d'un bâtiment 'art. t:~
du Code civit~. ~ais J. motttrc <[t)pcette tentative prête
turidiquoneut ù ta critique, et qu'ette est d'aitteurs impuis-
saute n satisfaire t'cquitc. Au moins pro))ve-t-p))cque !es tri-
bunaux sentent t'impossibitite de taisser désormais sansrepa-
n'tion tes :tcci<tet)t';dont lit cause n'est pas dans nne faute
manifestement établie.
La ttx'oriecontraftuptte. I'i))tp)'prt''tatit)nextensivc dct'ar-
ticte t:)8~ ne résutvent pas le probtenie d'' ta responsabilité
du fait des ctxMes.Kttesne sont que des pattiatif!! insuffisants
apportes a la théorie primitive. U faut attaquer dans son fon-
dement même ta théorie subjective qui voit dans ta faute la
seule source de la responsabitite, et lui substituer ta théorie
objet'tive de la respousabitit' t~ate du seut tuit des choses
inanimées Lorsqu'un dommage est caust-véritablement
par notre cttose. nous sommes toujours et nécessairement
tenus de le reparer, quand bien metne on ne pourrait songer
à nous reprocher aucun acte itticitc. aucune omis-ion cou-
pabte car notre responsabilité puise sa source, non pas dans
une faute detictuette ou contractuette, mais bien dans lu toi.
Le demandeur en indemnité n a donca administrer qu'une
preuve ~eneratement toute faite, cette d'un rapport de cause
a enet entre notre chose et le préjudice sounert. M.J. montre
que cette théorie nouvette est dejàptus ou moinsexplicite-
ment admise par ta doctrine, la jurisprudence et lit loi.
MM. Sainctetette et Labbe s'y sont rattit's des arrêts
récents de la cour de cassation et du conseil d'Etat s'ap-
AX.U-VSES.– LA aM'uSSAtttUTË 3~

puient sur elle, t. ainsi que certaines


ainsi (JMO <'ert!)infa lois
tnin Htfnnm'nt.
étrangères ou f.ft-an.
çniscs. Seutement, on admettant ta respottsabititc du fait
des cttoses, on essaie encore de ta rattacttcr M
ta
sabittte detictuetto don). traite t'articte t~. si te respon-
tain; est rcsponsuttto du dommage caus.. proprie-
pin-sa chose. c'ost
qu'on présume qu'il it commis une faute, même dans tes
cas on it est iutposstMc <tc pt-uu\'t?t-cette faute. Ce
sont ces
dpt-nio's vestiges de ta théorie subjective
que M..t. \'eute\tit'.
per. Sous cette prétendue pte~otpHun m'faute, on dissimule
Hue ohti~tiun h-xate qui a sa source, nou dans une
notion
de drott. mais dans des considt-rations
d'équité. C'est parce
qu'un chef d'exploitation « profite des bonnes chances
Ja Io) met.'(«a charge tes mauvaises que
chances, les risques de
hndustrie. de ht profession. L'individu
qui groupe autour
de tm d'autres activités humaines,
qui s'entoure douvriers
ft de machina, f-ree un or~tnisnte dont le fonctionnement
peut causer des donona~es, abstraction faite de toute faute a
ta charade celui qui le dirige
ces dommages,ces accidents
eonstttucnt pn-cisement dans ieur ('usctxbtt. )e
risque proh.s-
Stotmci et qui donc -supporterait ce
risque sinon celui dan',
ttuteret duquel fonctionne l'organisme
qui t'a crée? Mi.:t
d'une façon plus ~'nerate. « ce sont les chos'-s
quetconqucs
qu) cn~~ent, parte pn.judice qu'eiies causent, la
respousa.
bmtetic cetui qui s'en sert, qui
en profite
t-:nn'smne, il y a des dommages, et ta
plupart des accident-!
de travait sont dans ce cas. qui ne sont
pas les eilets d'une
faute unputabte a quelqu'un. La théorie
classique de ta res.
ponsabitite deiictuettetes laisse sans réparation elle necon-
co.t pas qu'il y ait respousabititc ta où il n a faute.
Cette théorie est injuste car elle rend en reaUte pas
responsable
de l'événement ta victime qui en
a supporte les conséquences.
H faut donc que toujours quelqu'un
supporte le do)nma"e
toute ta question est de savoir qui doit le
supporter. La theo.
ne objective, ou théorie du
risque crée, ta résout ainsi
« Lorsqu'une force est mise -j
en mouvement, les dommages
causes doivent être supportes par celui
qui t'a dcchatnee et
non parte tiers qui h. subit. Hcfuser toute
indemnité à la
Victime du fait des choses, c'est refuser de ntettre les
consé-
quences de l'accident a la charge de celui qui, la direc-
tion donnée a son activité, a vcritabteMent par
occasionne le
uomm:)t;e. a
M. Josserand ne croit pas qu'une
législation nouvette soit
~M t.<M:Mt:tf)t.<«;;<.tH;.tS''S

nécessaire pour faire triompher tes id''e..<qu'it défend. A son


avis. les projets (te loi rotatifs aux accidents do travai) sont
mutins. Latttfoneobjeetiveest t:t théorie du Code~t't. t384). i,
U sutttt d'une étude exe~etique pour t.) faire sortir de ce Code
<foù ettcest écrite depuis bientôt un sieete et ou ette
reposait
mature ht forntute limpide, t'tx'r~ique. par iaquette le t~is-
):ttL'ura\'i)it accusé sou existence C'est même il dt-nMatrer,
et) dfpit de la doctrine traditiomK'Hc,que ta theonc
objective
est le système du Code, t{ucM. JoMcnmd n
OHpbyeJ:) plus
gmnde piu'tie de son ''tude.
Si donc ta doctrine de M. Josserand est nou\-e!te, sa
ntethode est la méthode traditionneHe des juristes tes obser-
vations critiques que peut su~erer t'appiication de cette
méthode a ht question de ta responsabititecivite seront mieux
à teur ptitcc après t'analyse de l'étude suivante.

R.mtoxn SAmtLLt:S. – Les accidents de tra-v~U et la


responsabitité civite i Hss:tid'une Uteorie objective de la
responsabilité detictuette~ in-8- de !'U pa~es, mu7. Paris,
Housseau.
Cette brochure est te développement d'UH articte
paru
en t8m et ouAt.S. esquissait déjà la
ttx'-oriedu risqueprofes.
sionnet. Dans la première partie 'p. )4: sont
devetojtpees a
peu près les mêmes idées que dans l'étude de M. Josserand.
M. S. constate, tui aussi, une évolution de ta
jurisprudence qui
revête t insuttisancedes solutions consacrées
et pose un non.
veau problème juridique; il analyse et
critique les diverses
théories contraetuettes. ~f. S. en arrive ainsi a ta théorie du
risque professionnel. Mais, d'après tui, ta théorie objective
doit être generatisec et appliquée a ta responsabilité detic-
tuc))e;en s'cHfrat les obti~ttxxts non contractuettcs n'au-
raient donc plus pour source, dans te droit contemporain, uu
dôtit, dans te sens que les juristes donnent habitucttementa ce
terme. L'exercice de l'activité moderne aurait donne naissance
à un droit nouveau, dans tequet l'idée de
risques jouerait te
rote que jouait autrefois l'idée de faute. M. S. tient d'aitteurs
pour vrai que le Code civit consacre déjà ce droit nouveau
nutie part, dit-it. te Code ne fait de ta '<faute
subjective '< le
fondement de ta responsabilité; te detit civit est caractérise
uniquement par sa mat'riatite, c'est un fait ittieite, anormal
ou simptemeut risque, et qu: cause un
dommage. L'ar-
Ax.u.Y~m. – ).A)n:s)'u'<s..tMtt.rr)': 379
ticte t~tM vise 1.~ t
te cas ott i'a;;pnt 11
est ht cause directe du
dom)nat!C,t'artictet}!8:M<icas ou it en est h) cause indirecte,
l'article tiM4, t. quand il parte du (ait dt's choses, te cas
Qt'tt'ugent a fait sienne une entreprii-c qui implique inévi-
tabtetaeut des risques pour autrui.
Qu'il y ait faute ou non, tout dommage doit donc <~rc
réparé. ~tais doit-ii t'être toujours dans ta même propor-
tiun'SLth'itutM. S., !e point de vue subjectif doit ~h'epris
eu CQusid)'-<'Mtiou quand Us'a~t, uouptus du fondement,
mais de Ja tnesur'' de t'ittdcmuitc. Le du~tue qui admet nue
seule source de rc'.tMMi.abitit' la faute, pteetui qui admet
)~s~dmM~de~huw~n~~)~pdup~-
judit'c,sontueecssai)'<'u)et)tsoii'jait-cs.î{uinet-)e premier,c'est
faire pentrcau secoud sm) toudouent. )-:<)fait, daitteurs. ta
jm'is{)rudet)ceue s'est jantais astreinte a rendre t'indemuité
rigoureusement e~ate au dotHma~e elle tient compte du
de )a faute et des cireot~tauces. !t faut mettre ta duc.
de~rc
tritte d'accord avec e))peu posant !es rt'gtcs du caicu) de l'in-
deutuitt'.
nr !eCode. en matière de dommagesintérêts
pour iuexu-
cuti()nd'obti!;atiot)~rtic)estIM.)t3~,distiu!;uecnt)-c!f'dom.
malintentionné) et le dommage Monintentionné). C'est )à
une r~)e geuerate qui doit être apptiqnec a ta
réparation de
tous tes dommages, même s'i!s ne resuttent pas de t'inexecu-
tiou d'un contrat. La façon d'apprécier te dommage et
par
suite rindemnitt duit être di(It'r<-n)c,snh-ant. qu'il .s'agit de
faute votontairc, d'imprudence ou de risques
purement et
simplement. !t est donc indispensable de déterminer la
nature et i'etcndue de )a responsabiiit< suivant qu'ctte a sa
soun-e dnns un dcUt, dans un quasi-dt-tit ou dans nu tait
de sintptu risque; par suite, de définir avec précision ces
notions (ce que le !)'}:istatcur n'a pas fait: et df rattacuer à
chacune d'eites tes dispositions Mettes du Code.
M. S. a entrepris de le taire d.ms t:t seconde partie de sa
brochure <p. 4:M)'h. c'est la partie ia p)us orininate de son
étude. H me semble que c'est aussi t.<moins ctait-f et cette
qui prête te pius a ta critique. H a essayé d'y euneitier avec
ta théorie objective une méthode pour caicuter t indemnité
qui prend en considération rétémcnt su))jecti(det'acte
domma~eabie. « L'adaptation de la réparation au dommage,
dit-i), se mesure a t'adaptation de ta votonté ettc mêmeau
dononasc qui a été réalisé. La réparation doit s'htdividua-
?0 ).XXKËSmitumt:t~tt:.t'it'i

User de moins ex moins, nu fur et a mesure que tu votontf se


trouva moins iudividnatisee par rapport au domuta~ cause,
tmnnsadapteeauxcunsequencesdufaUqu'etteavuutu.H Ji
S'it Y a dot ou fau~e lourde ou seulement lien df <;aus;tHte
directe entre t activitédu défendeur ettedommaj~e, ht victime
Il droit.(une repa ration ifttt'~rate.ejtateata perte subie et au
t;itintH!t)t<)Uf; –s'Hyt)t!<'uten)cnti))tprud''uccnnm'~H-
Hcoc~ou Heu ttc c.mx.ttit'' htdit'Mte. ta reparution up devra
pa:; ctre cmnptctotK'ttt <' iudividuatisce elle sera ~ate
seuh'ntt'ut a ta pcrtf subie: – exfit). si le dommasc est te
n'suttatHn'otM)ti)ir''d'unt'acU\'itcnurntat't)t!ttnpt[quedGs
risquas, i) y am'ittic'u a um't'cpuratitmpnrumt'ttt abstraite:
rmdftftnih' sera c:t)<;utct.'tt'aprfs un tarif ftabli. euutme ia
c<))!)))<)S)ti<)))p''t'))niai)t'd:)t~ i''sy!!tL't])e~fr)))a))itjttc.H[i
outt'c. la preuvp a fournir nf sera pas ta n~mc daos Jcs truis
cas. )t vadtnn' ptusi~'tHs sourcesde responsabititc. ptnsK'urs
d(.'i;)'C!!tt<'r~paratt<jn, ptusk'urs modes de preuves tous ces
t't<hn<'ttis,~). S. churcht' il les coor<)o<mpr ft a ntfttre sa cons-
truction thL'ot'iq)))'d'accord av< te Codt'. H y a ta un fttort
tntfrt'ssant. mais <)ni aboutit il um'systématisation au peu
:trtitn'icHc. Parc'xct))p))'. M. S..()ui uxi~ scuk'mcnt de celui
qui a commis une imprudt'nct'une indemnité a demi indi-
vid')aiist't',justittf sa t)K".t'par )at'(msidt''rati')n suivante:
t.a justice veut sans<)uutL''(u'i) couvre les (rais. mais dans
]a mcsur)?oit ut) pins habite et mf p!us circonspect aurait pu
catt'uter, en mettaut ies cho'-es au pire, tes cousequeuces de
son acte." tt y a ta. il mon avis, une confusion manifeste
Ptttre la prévision possibh- des risques et la prévision pos-
sibtedes~omtua~'s. t~'une manière ~eueraip. h) théorie sub-
jective de ta mesure de l'indemnité me parait inconciiiabte
avec Ja t))'rie o)~je<;Mve du fondemeot de )a rcsjMnsabititc.
Mais ce sont. lit des critiques purement juridiques qu'il ne
convient p'ts de deveiopper ici.

Ce ))<-sont p:t' 01 c<ft't,)t's cfTf)t't:<


f.Xts par les juristes pour
concilier tours thc'n'f'sincc te'Code qui mK'r'sc))Ut'socio-
!u<MMist.)pp!tr[ti<)t)t)!)t)s)ad')ctt'in''ctd.t)ts)ajurispru-
dcttc'' dm'cs H~«rics <'ttk's principes d'àjuitc '{u'ou invoque
pour les dcfen<treest le seul fait esseHtk'iquc nous ayonsâà
interpréter, (tuand uous vou)oHsdcter)Hiner objcctivetoeut )c
\XU.YS):<.–t.An)!-it'<\t)H.)TH ~t
contenu actuel d'un concept juridique. Le juriste croit voion-
tier-) ta simpticite de ces concepts. Même quftHd H admet,
commeM.J.,({u'i)sncsontp!(simmu:)btes.etque<'tatoi
d'ev")ution re~itsouveraiuentent te monde jurtdique commele
ntundemate)'iet",iicroitpouvoit'd('couvrir.pi)t't'ana)yBe.tade-
Mnitioua<t.'quatede ces concepts et il (ait decette définition le
point de départ de ses raisonnements ce vice de méthode est
h) source de toutes les incertitudes et de toutes les contradic.
tions. – Si l'on considère, uu contraire, t'apparition de ces
D'eoriesetdecesprineipesconnnettn (ait,symptômedebesoin)}
Houvcaux que le droit doit satisfaire, <m se convuincra de ta
complexité des concepts }m-idi(tm's en Kenôra), de t idée do
!'t":pons!)bi)itcCMpartieuticr, et de i'hnpossibitite d'aceeptef
une théorie simpiiste nu detrimott de toutes les autres.
Shnuttimt'tnent ptusieurs ttteories objectives se sont fait
jour, et l'on si~mateun courant de jurisprudence qui teur est
favot-abte.C'est-a direqu'i) est desorotais iutpossibtedehtire
supporter aux victimes-.eûtes h's risques detacth'it'-conteM-
por:)inc, eu partieuHer de t'industric. L'chtbonttion des tois
ftranKere"ct{raucai~<ssu)-)es!t('cideut;.detrav:)ilahttueme
si~uiticatiou. – Assuroneitt les ))ommes entrcpreuauts ue
nous semhtent pascoupMbtes n ue peut être questiou de tirer
d'eux une veugeauce, de teur inOiger une peine. Car ieur acti-
vité ne pronte pas a eux scuts. Toute la société est ittteress.'e,
et les victimes ettes-mentes, u ce que certains travaux,
quoique
daugereux, soient entrepris. )-;tiese sent tout entière n'spou-
sat)!e des don)m:)f!escauses et ne peuteti vontoir a ceux dout
e))e approuve iH ttardiesse. ru probteme se pose donc il faut
exiger de t'entrepreneur une réparation, sans pour ce)a iui
dire qu'it est coupabte, sans lui inHiger uue peint'. Le
risquu
professiouue!doit rentrer duns tes (rais ~eueraux de t'industrie.
Te)<'st le principe de la théorie nouvetie. – Cette ttteorie est
taitc pour repoudrc a des besoins spéciaux a t'industrie Aussi
des lois spéciales, faisant aux ouvriers victimes d'accidents
de travait un sort meiueur qu'aux victimes d'accidents non
indnstriets, finissent eties par triQmptter. Qt)e)ques-uus pro.
testent contre ces tois d'exception, ces lois
poUtiques qui
violent. ic droit botn-iMois,)e droit économique Mais les
jm-tstes eux-mêmes subissent l'iunuence des ideei:qui les ont

't. f:f. T))r).))ric.-)),


/ot.. cf/ ~ss, mt.ct mu.'tt~tvd< t.ab)~
(!-ir<-y.)tH):),n').
.?2 t.'AX.\HK)."t:)"t.'t(!tvtK.~M
fait naître ta théorie coutractuette est manifestetnettt inven-
tée en vue des accidents de trayait, non eu vue de tous les
accidents eu ~'nend. H est Lien intercssaut de voir M. J., par
un sct'uputcde juriste. transformer ta ttteorie du risque pro-
fessioanet en ttteoriede h) responsabilité du fiti) deschoses, et
\'ou!uu'atout prix faire rentrer dans te droit commun des dis-
positiuns tegistatives justifiées par des besoins exceptionnets.
Il fuut donc que ):t societf reparc les données causes par
des entreprises qu'elle approuve it serait }u!-te,seu)b)e-t-U,
qu'ctie prtt ta réparation il sa charse. ~!)r te patron, pas ptus
que t'ouvrier, ne choisit YotontitirentOMtt'iudustt'it* qu'it
exerce les circoustances ta )eut' itnposent. Fant-H doue lais-
ser te hasard repartir les risques d'une activité utile a touset
voulue par tous' La seule solution qui corresponde M
i'equite "ociitte et i't ta ruatih'' (tes ctioses, dit M. S., ce serait
de faire de ):<repnrtitit'tt des nsqucs une t'ttiu'~c de t'orga-
nisme industrie). par l'assurance te~ate. « t'ar le scut meea-
nisme du droit prive, par ceta seul qu'it ne s'agit encore que
de rapports individuets, on n'aboutit t!uero qu'a des résultats
incotnptets. – Mais ta répartition sociate (tes risques par
l'assurance te~ate, c'est une conception suciatiste. On te sent
et on s'cn enraie. La théorie contractuelle ne sembte pas autre
chose qu'un ettort d<e:-pen'' pour atteindre les résultats sou-
inntcs, qu'on veut équitables, sans tran.s};re~er les principes
individualistes du droit civil, t'tutot que de repartir K'~ate-
tuet't les risques de l'industrie, on tira, contre toute vraisem-
bhmce, dans les contrats de trayait, une clause de garantie et
un exigera du patron, au hasard des accidents, une réparation
exU'ômcntent onéreuse pour tui. La critique de la théorie cou-
tractuette, de ce point de vue. a été très bien faite par M. S.
– Kt cependant la théorie contractuette insutnsante coutne
solution, est intéressante comme indication. Danst'etatactue!
de l'organisation du truvai), une repartitiou socialedes risques
industriets nousapparait comme injuste. Car t'industrie, sous
uott'G régime économique, profite d'une façon t;enera)e ù la
société, mais aussi d'une fuçon toute speciato a industriel
uous voûtons qu'i! supporte les risques comme il accapare
les profits. Si les profits sont individuets, que les risques ie
soient :)ussi. L'Etat pensionne, aux frais de tous, les victimes
des entreprises publiques, dont aucun individu ne tire profit
)t) Cf. «Hcn<'tc<)cM.ttauriouo'r uxar)'t ~oC-'nst-i)') État(Sirpy,
tit' U),3~ f[uiadun'th tMuri<;du ri~jm-MdtxitustrHHf
AX.\).Ï:.H- – f.A KHO'xXS.UUt.n-H 383

Cette préoccupation de proportionner te risque au profit


est manHeste dans ta théorie cuntractuette- C'est parce que le
patron profite de l'industrie qu'on veut lui imposer t'obtiga-
tion tegate d'eu assumer tous les risques. On Me suppose un
contrat que pour sauve)' tes apparences. Car it est clair qu'ac.
tuettonent le patron qui peut imposer ses conditions n'entend
pas hnpticitement promettre Ml'ouvrier ht sécurité. Cela est
si vrai que certains juristes. M. l'irmex' par exempte, voient
dans )c contrat un moyen pom' te*patron de diminuer sa res-
ponsabilité et de faire accepter par t'ouvrier tout ou partie
(tes risques de t'entreprise. Kt l'on concevrait bien qu'entre
associes le contrat put contenir une clause de répartition des
risques pt'uportiouneHe aux proHts. Mais précisément parce
que les ouvriers ne sont pas associes au patron, on n'admet
pas que le contrat de travai) puisse, implicitement ou expli-
citement, contenir une clause de uon-itarautie. Les nations de
responsabitite contractupHe et de rcsponsabinte denctueHe
ue sont donc pas simples et fixes le domaine respectif de
i'unc et de l'autre varie suivant ta situation économique et
non juridique des parties en présence. – Kt, d'autre part, les
notions de responsabilité civite et. de responsabilité pénale ne
sont pas nettement distinctes cites ne sont pus complètement
différenciées encore, et la théorie objective est en avance sur
tes faits. Je n'en veux pour preuve que la théorie de )f S. sur
la mesure de l'indemnité. H veut que ta réparation soit iute-
grate lorsqu'il y a eu dot ou faute lourde, et a demi individua-
lisée par rapport au dommage tursqu'it y a en imprudence ou
ne~tigence. Autrementdit, il sent que les dommages-intérêts
sont encore pour uous, dans uue certaine mesure, une peine
privée, peine qui est une véritabte vengeance, réclamée par ta
conscience publique contre l'auteur d'un do), et dans taquette
un voit au moins un avertissement et. one intimidation utiles
pour tes imprudents et tes nestijtcnts
Les observations précédentes, nécessairement incomplètes,
sont, je crois, du {{enrede celles qui intéressent te sociologue.
Il ne croit pasqu'il y ait t«x' conception ./«'!<<'
de la responsa-
bitit.e dont toutes tes autres ne seraient que des approxima-
tions. Il voudrait savoir ce qu'est, en fait, :'t t'beureactuelle,
ta responsabilité, c'est-à-dire trouver ta réponse à cette ques-
tion Comment et par qui lu conscience sociale vcut-elte que

/'<c.c~ t'. S",(t~h!t(M;J<ss<')-n!Mt,


)t Cf.~ak-Uk-s, <oc.f< f. tM.
?4 ).'AXXHRs))t:ht~x:)~)t:.tMU!t

les dommages causes soient reparus, Or tpsetndes theonques


de droit civit ne posent pas lu question dans ces termus. et
c'est pourqnotit est si ditUcite aux socioiojtues d'en tirer
quoique ctiose. Us n'y trouvent ui l'exposé compiet des faits
ni l'interprétation scientifique décès faits. Cartes civitistes
appeiientf/f't~o' une construction ionique dfiitinee Acum'itier
uvec le texte du Code. qni se prête a tout, une jurisprudence
etabUc ou unissontp. Ht h) (ra~ti~'et t'i)n;frtimdc(k's tt~tu-ifs
victtt de t'iusuthsauM' (k ta nn'thodf. Kn ei!ct. si l'uu hésite.
st t'ou se coutredit, si un heurte u)M tth'ur!c à de:; Un'unes
dittercHt''s, c'est que ta construction s'fft'vn s)U)squ'au ait
trouv); nu [ondctneut sotide. t'our découvrir pin' quets pro-
cèdes M~istt't,t!sou tut'tdutues la tuste ruparutiou des do<M-
mu~'s pfttt être assurée, il ~udrait savoir d'abord exactement
ce que tu conscience soei.de considère eontme une juste n'pa-
rntion. ("est-u-dire qu'it {itudrnit observerte",faitset tu'ft' de
cette o))ser\<)tionla iormute dext je partuis ptus haut. Ot' tes
civiiistes ne le tont ordiniuremeut pif!. Je taisse de cote
ceux qui. de parti pris. aOit'ment que te Uroitest hnmuatjte et
condatuneutsaus examen toute jurisprudence qui s'écarte des
solutions du Code titteraiement interprète. Mais les juristes
metnc!;()ui\'eu!ent faire u'uvre scientifique et sentent qu'it
est nécessairede tenir compte dei; laits tM peuvent se tihet-er
(tes traditions de f'ecote. Je re)e\'e dans la brochure de M. S.
bien des indications nu'tiMdoio~iques intéressantes. Le
drott, dit it, est tuit pour retteter cette conception actueHe de
ia vie, au fur et a mesure de son évolution successive, sinon
i) n'est qu'uneconstruction en !'air de raisonnements qui s'en.
chaineut, mais vides df re:))ite. Kt cependimt sa méthode se
réduit a ceci ) constatation dt; besoins juridiques uouvennx
et construction d'nt)G formute indiquant les moyens du les
satisfaire appUcation, par voiede déduction, de ce prin-
cipe gênera) aux espèces purticnUeres justitication, par
les textes et par des considérations dY'quUe, de ia théorie
proposée. Queiieest ta portée de chacune de ces opet'aUons?
La justification par les textes nu évidemment aucune \deur
scientifique un Code n'est qu'une tentative, toujours hupar-
faitect nécessairement provisoire, pour donner satisfaction
aux besoin!;de justice, n reste d'aincurs bien entendu qui) est
pins t'otumodcet plus prompt de changer l'interprétation d'un
texte que d'en attendre la modification du iegistateur. t.:) jus-
tificaUon par les considérations d'équité et par les principes
AXU. – t.\ M-W)X')Ut.nH H«S

suppose évidemment qu'on o prfittitbtetncnt detertntne ce qui


est equitahte et ce qui ne t'est pas elle M'adoue de vateur que
st la première opération en a une. Or cette première operaHon.
qui constitue a ette seule tout te travail théorique du juriste,
est ht plus negttgee.
It sonbte que rien ne soit plus aise que de savoir ce qui est
juste et ce qui ne l'est pas. Lu plupart du temps on pose sans
discussion un principe traditionnel; les novateurs, après une
éuuxteratiuu rapide et h)CO)))p)etedeshuts,retnphtcenttepriu-
cipe classique par un principe de teur choix, par exemple le
principe qui fonde lu respousubitite sur lu faute par celui qu~
la tonde sur le risque professtotUtei.Kt t'OMpasse immédiate-,
ment a ta secondeoperaUou, on déduit, ton~uetnent tes eonse-'
queuees du principe pose et ses upptieations particulières. Et
c'est alors qu'apparatt t'iusuuisaneo du principe et cette de la
méthode car chaque instant H faut faire intervenir d'autres
principes et admettredes exceptions. C'est à quoi soot réduits,
dans lecas qui nous occupe, les partisans de la théorie coutrac.
taeiie. Pourquoi' C'est que nous sentons vivement, dans les
cas particuliers, l'injustice d'une solution qui nous semblait
équitaMo quand nous énoncions un principe abstrait, tt fau-
drait donc que le principe gênera! resuotat, dans une formule
brève, tes principes particuliers dont nous nous inspirons
inconsciemment dans la pratique.
Cest-à-dire que les principes, qui ne sont pas des données
à priori de ta conscience morale, ne peuvent être obteuus
que par une induction lente, précédée d'une étude exhaus.
tive des faits connus. Quand notre conscience momie ou
juridique réagit contre uue disposition tegatc. ce n'est pas
que nous obéissions à notre insu à des principes généraux
les principes ue peuvent être que des formules abstraites
qui indiquent approximativement comment réagit, aujour-
d'hui, notre conscience monde. Substituer, aux prétendus
principes qui correspondent a des états sociaux passés ou
absolument lictifs, des formules obtenues par induction, ce
serait construire vraiment des « théories objectives », fai-
sant connattre les reatitcs juridiques et. s'il est possible, les
lois de leur évolution.

K.)Ht));M't.–A«t«''t'wh')..tS'8. ?
?? <Xt:Ksm:b'L'!).n'rK. <)!

)X.– OtU.AXtS.tftOSSOO~tK ET )'OI.)TtpCH


)'MMM.MAL'LAt')K.Ut.(m)tKtM

t-'iCK(Htotuu).. Die Sociatgttederung im Nordoestli-


chen Indien zn Buddha.'aZett.–Mit besonderer Meruck.
sichti~uu~der Kttstenfrage. Vornettmtich «u( Uruud der
Jataka dargestettet (/(«'<t<«.<f(fMM ~«M~~<</<'</x
i(0f«<<<'
.Yf~f «M << <~<~t«MA<o. Kie~ Hacsetet', t8~,
p.x)t.~3:},;n-!<
La question est à l'fn'dt'e du jour partui les tndutogucs. 11
s'agit de reyiset' les assertions qu'on avait risquées un peu
temcrairemout sur ta foi des seuls codes brahmaniques. Ou
ne s'était pas assez rendu compte que ces Uvr<:9nous douueut
une figuration ideate de i'or~auisatiou sociale plutôt que cette
organisation elle-même, ditns sa rcaiite vivatnte. De plus, la
caste qui rediRca ces textes avait naturellement nu parti pris
qui attëre ta vatem'des renseignements fournis. Apres rh).
dologue Huitter, après tes anttn'opotogues )Usteyet Crooke,
M. Senart avait récemment pose la question dans des termes
nouveaux (<< r«s~ <~ttf! <)~< Leroux, tMM Tout en
s'appuyant sur ce livre, M. F. apporte une contribution
puisée a d'autres sources.
C'est a ta littérature bouddhique que M. F. s'est On
pouvait s'attendre, en ettet, a ce qu'ette fût suggestive de vues
nouvelles; car les textes bouddhiques devaient plutôt prendre
le contre-pied des idées brahmaniques et, notamment, devaient
réduire à sa juste mesure l'importance de la caste sacerdotale
que les brahmanes, depuis, se ptnreut a exa~t-rer. De plus,
les Jatakas, cette source (tont s'est ptus spécialement servi
M. F., sont des récits populaires ou popularises; ils repro-
duisent toutes les anecdotes et tous les contes que i'ou a
repartis entre les mille vies du Houddha. tts sont, n ce titre,
particutierementprecieux. Par oppositionaux textes brahma-
niques et même à ceux du canon bouddhique, ils donnent le
fait vivant, le trait de mœurs. L'attitude respective du roi,
du brahmane, de t'ascete, du pauvre sont saisis sur le vit et
fixes comme instantanément dans ce récit, mi-partie féerique
et mi-partie réaliste, qu'est le Jataka. A t'aide de ces docu-
ments, M. F. arrive a nous représenter d'une manière toute
tx.tt.y.<)i'– oHt~ft'itnxs som.u.HKT)'«t.tft'jt'H :~7
nouvelle t'organisation sociale des Hindous, A époque ou te
ttouddhismo neurit ntum' siècle avant au n" siècle après J..C-).i.
Ht d abord, le bouddhisme oc {ut pas, comme un t'a cru,
une réaction violente coutre le système des castes, qui,
jusqoo-
ta, eut été Norissant.et incontesté. Le bouddhisme ne fut nut.
tetneut revotution.uaire; sur ce point, comme sur tes autres,
il ne fit quedévelopperuu mouvementqu'il ne créa pas. C'est
qu'en reatite, si rigide qu'i) soit devenu dans ta suite, le sys.
tème des castes n a jamais été aussi pesant, aussi abaissant
pour te peupte qu'on t'a bien voutu dire p. et suiv.). Nuus
répétons encore, au sujet des castes hindoues, des fabtes qui
datent des premiers voyageurseuropéens. Au temps desJata.
t<asconnne au uôtre, les castes ont eu uue bieu ptus ~raude
souplesse qu'où ne suppose et n'ont embrasse d'une façon
vigoureuse que des eerctes restreints de ta vie populaire.
Ce qui caractérise ta caste ancienne, tettc que ta décrivent
les contes bouddhiques, ce sont des prohibitions, des droits.
des devoirs. Les prohibitions sont des tabous de commensa-
tit<~)p. d'attouchement, de mariage, l'interdiction deeer.
taines fonction: Les droits sont ta facutte de remplir certaines
fonctions, d'avoir certaines propriétés, dépenser uue femme
de mente caste(p. :)~. Les devoirs sont moraux et sociaux; le
ptus important est celui d avoir des entants. Ce qui distingue
la caste de cette époque de ta caste actueHe, c'est son absence
d'organisation cite n'a pas de conseit, pas de chef (sauf peut-
être dans le cas des castes df marchands où un commence-
ment d'autorite directrice semble apparattre. p. t<M).Quant
au recrutement, it reposeexclusivement sur ta naissance tes
mots qui si~ninent naissance, fanotte, caste
(couleur) sont,
en fait, synonymes <p. et tes Jaiukas ne nou-. donnent pas
d'exemptes de changements de caste. Mais, pas ptus d'aittours
que tes textes brahmaniques tes plus anciens, ils ne frappent
de déchéance les enfants dont les parents sont de conteur
ditîerente; t'entant, dans ce cas. est de ta caste du père.
Mais c'est surtout sur tes rapports respectifs des castes
que
M. t' apporte des faits nouveaux. D'abord les brahmanes
n'occupent nuttement ta ptaee prépondérante qu'ils se sont
attribuée et qu'ils ont pu quelquefois occuper. Devant ta toi,
)e brahmane n'est pas au dessus des autres membres du
corps social; le ra}a peut te faire pendre, crime horrible si
t'ou en croyait les codes brahmaniques. Les fonctions qu'H
remplissait étaient, ators comme maintenant, très diverses et
3~8 t.xxt'H'(:tM."<i)<H.)Mi<
il eu était de très basses, tt y avait (p. ))tt, tS<!ides vitta~e!
de brahmanes ~'omme itcn existe encore beaucoup'. Le )))'i)h-
mane était surtout devin, sorcier, possesseur de (ornmies;
certains d'entre eux savaient faire te saerittce et t;
ainsi beaucoup d'argent. Le vrai brahmane,te savant, t'uscete,
les coutes n'ont que des égards pour lui. Pour les autres,
irouies, iusuttes même ne teur sont pas Épargnées. Mais, au
rebours des textes rituels qui lui font une place assez basse.
les écrits bouddhiques attribuent uu rang élevé an ctmpe.
tain prêtre particulier du roi, professeur, devin, ministre <te
celui-ci.
Le pouvoir appartient, comme il a du appartenir de tout
temps, il ta caste nobte, aux ksatriya ~p.M et sniv.), et. avant
tout, au roi, au raja. Les k~atriya ne sunt pas du tout, comme
le veulent les codes, des guerriers, des soldats. Ce sont les
parents du raja. ses (eud.daires.ses grands dignitaires. Même
ils out, eux aussi, des pt'éoccupntions theotogiques. Quant
au roi, il a un pouvoir absolu 'p. it il sa justice, si dime.
ses impots, qui ont dû être volontaires a l'urigiue, ses on-
ptoyés. !t y a toutefois ({uetques {amitiés ou dans ksatriyu,
qui oesont pas soumis il uu roi; le Kouvernement en est oli-
garchique. Le Huddha sembte être m' (tans une famitte de ce
genre, celle des C.')kya.
Au-dessous des castes dominantes, viennent tes (amittes de
marchands et d'artisans purs (ch. vnet X): ils correspondent
aux Vaiçyas des textes brahmaniques. Mais, est reatite, it y
avait alors autant de castes de ce ~enre que de corps de
métiers. Le métier était héréditaire; par suite la ~itdc et ta
famille coincidaient jusqu'à un certain point (p. n9-)84).
Rnnu, au-dessous encore, il y avait les professions sans castes,
puis les castes réprouves, les tribus aborigènes qui erraient
et qui errent otcorf, méprisées, autour des vittes de t'est de
t'tnde.
Mais, sireette que (ut cette hiérarchie, les castes inférieures
n'avaient nuttement vis-à-vis des autres cette attitude tnecon-
tente et presque ttargneuse qu'on leur a souvent attribuée.
La séetusion des castes est un phénomène moral auquel tes
sociétés hindoues s étaient faites, tt y était normal et, mémo
de nos jours, l'Hindou des classes intérieures n'en soutire pas.
Ces vues apportent donc, comme nous t'avons dit. un utile
correctit aux idées courantes et une importante contribution
aux théories qui ont été plus récemment soutenues. Mais lit
A.tt.Y-K- – "K't;.A'ft')?f s')C!A).E
ET)'M.fTt~E 389
buse sur taquctie M. F. a porté sou examen est encore étroite
une comparaison plus constante des codes brahmaniques, des
textes rituels védiques, des textes JaÏMas, eut donne a sou
travail une plus solide assiette. Un grand nombre des rensei-
gnements contenus (tous les Jatakas sont d'ordre purement
littéraire ainsi, t'cnumeratiou des professions remplies par
les brahmanes dans le Dasabrahmanajataka ()v. HMt,édition
Fausb'ttt; Fich, p. t Uet suiv. D'autre part. M. t''ick n'a pas
cherche faire la moindre ttypotttese sur l'origine de la caste.
En le lisant, on se demande si ta nature des rapports qui ont
existe à l'origine entre ta famille, les métiers hérites, tes
castes, ne pourrait pas fournir une solution, assez plausible,
du problème. Même la caste actuelle paraît bien avoir pour
principe l'attribution héréditaire de fonctions sociales ou
Économiques déterminées a des clans détermines, auxquels
certains actes étaient interdits pour des misons religieuses.
C'est ainsi que, seules, les castes de pécheurs peuvent être à
tout moment sur l'eau. Les faits de <-egenre sont innombrables
dans Elliot, Crooke, etc. M.M.

H. )'< n CHASSERtE. – L'Etat fédératif (/.<~«<mK


<'o~w<'f ff .w(-«~«'t. Paris, i-'ontemoing, t89' 1vol. in-8",
~H p.
Xous n'insisterons pas sur tes chapitres de ce livre ou fau-
teur prétend qu' '< on peut constater dans le monde social
presque tous les phénomènes du monde physique (p. 8~
raréfaction et condensation, combinaison et dissociation,
attraction et reputsion. ~ous pensons que des métaphores
comme cette-ci « Lu guerre a etc. pour la confédération des
peuples, ce que te ntouvemeuta été pour la condensation x
tp.) t, loin d'utucider tesprobtemcs sociaux, ne sauraient que
les embrouiller. Faisons donc abstraction de toute cette phy-
sique.
M. de la Grasserie se propose t" de dennir t'~tat federatif
(partie théorique) do ctterctter le rûte qu'it a joué dans
l'histoire (partie experimentate u): 3° d'apprécier sa valeur
(partie pratique).
t)e ta seconde partie, ta plus longue (p. 4t-t44, p. ?~37),
nous n'avons rien il dire c'est un résume des constitutions
des Etats federatifs d'Europe et d'Amérique. Ces documents
sont utiles, mais fauteur n'a pris )a peine ni de les corn*
390 ).xnt:s(tcm).f)<:tQt'K.tt<m<

monter nini ~lu


rn~nlun tes ~·Inamo~·
de Iwn <-tasser ·mieux
miwu~r vnul
vaut on
se rnwn
reporter aux textes
qu'Hs résument.
Lu première et ta troisième parties de t'ouvrée sont plus
personuettes. Ce n'est pas que ta détittitiou de t't~tat fédératif
soit très précise. L'auteur te ttorae il dire fp. que « dans tes
Htats fédératifs te tien entre tes diverses parties composantes
est très retaché, quoiquea des degrés diuérents u. H distingue
des Ktats isolés, des Htats confédérés et des Ktats unitaires, et
son idée mattresse semble 6tre qu'entre ces trois catégories
!a ti~ne de démarcation u'est pas très nette. Cette vue n'est
pus inexacte; néanmoins M. de la Urasserie paraît t'exagérer.
C'est ainsi qu'it ptaee parmi les États fcdt'rattfs des Ètitts qui
n'ont entre eux qu'une atHance défensive provisoire 'p. ~)
c'est jouer sur tes tnots. Même une attiance duratne, comme
taTrinteAtti.mce. qu'il considère connoe une « fédération
ptus intune quêta pt't'cedente. n'est a aucun titre une fédéra-
tion. Kntre les trois Ktats attics. aucune institution n'est
cotmnune: or c'est ta, semblet-i), te seul critère qui puisse
(tistinguer tes Ktats ft'déresdes Htats isotes.Si une sente insti-
tution, quette qu'ette soit, est commune :< divers Htats si
les armées ont le même unifonne. le même drapeau ou le
même ehet: si ces Ktitts ont tes tnemes représentants a
t étranger s'its ont ta même ceinture de douanes, it y a fédé-
ration. Mais tant que cette communautén'existe pas, tes
États sont isoles.
t~' même, on peut nettement distinguer t'Ktat fédératif de
l'Etat unitaire. Sur ce point d'aitteurs M. df la (irasserie est
plus prc<-is: il fournit deux critères. L'Htatest unitaire quand
le pouvoir de te}:ih''rer et ta nomination des fonctionnaires
sont aux mains du gouvernement centra! il est fcdf'ratit
quand des h-gistaUons particutieres sultsistent et quand tes
autorités provim'iides conservent te droit de nommer des
fonctionnaires. Ce dernier critère est-il si important? Les
maires, en r'ram e, nomment et révoquent certains fonction-
naires sans que t'unitt' de t Ktatsoit compromise. Mais le
premier critère est meittcur et il permet de distinguer ta
décentralisation de la fédération. Dans un Htat décentralisé,
il reste des institutions provinciales des universités, voire
des administrations financières comme les miquetets x des
provinces basques d'Kspagoc; mais ta loi est t'tt'uvre de
t'Ktat. Aucontraire, chacun des Htatsconfédérés, chacun des
cantons suisses, des Htats attemands oudes Ktats-t'nis d'Amé-
A'<.U.Y~K<. – nHMX[):ATif'X snctAHi KT t'uUTt~fH :?<

rique peut té~iférer. Un Htat fédératK. c'est donc an Ktat


composé d'Utnts qui, conservant cttacun tour pouvoir légis-
latif, possèdent au moins une institution commune.
Quette est ta valeur de t'f:tat ainsi défini ? Xous pourrions
éviter ce probtéme « pratique mais, comme M. (te la Gras.
série énumere les avantages et tes inconvénients de ta tédén)-
tiou, le contrôle expérimenta! de ses assertions nous appar-
tient. L'auteur ne méconnatt pas les avantages de t'unitarisme,
mais it estime qm' la fédération a les mêmes quaHtes. L'unité
scmhte utite au point de vue militaire pourtant t'Attemngxe
coaféderce a battu ta t-'ranco unifiée. L'unité administrative
semble économique pourtant la Suisse, les Ktats.t'uis, t'Ai'
lemagne ont des budgets moins élevés que celui de ta Franc'
L'unit~ te~istative paratt bonne, mais elle peut être obtenue
par une entente entre tes divers États coofcdcres. (Dans ce
cas. en vertu de lit définition donnée ptus haut, ces États lie
deviendraient-its pas un r:tat unitaire ?~ Mais ce qui décide
M. de ta Grasserie en taveur de la fédération, ce sont trois
puissants motifs t" t'euormitc monstrueuse de la machine
sociale dans un souvernement unitaire; le caractère paci-
fique et H"le caractère démocratique du fcderatisme.
La machine sociale est-elle nécessairement énorme dans
t'Ëtat unitaire? Serait-ette nécessairement réduite dans le
fédéralisme? Je t'ignore. Tant de causes ont contribue ù
muttiptier les rouages de t'Htat qu'on peut douter de t'cmca-
citt'' du remède propose par M. de la Crasserie. L'important, si
l'on veut réduire les dimensions de ta '< machine sociale
ce n'est pas d'en changer la forme, mais d'en restreindre
l'usage dans la doctrine des anarchistes ou dans celle des
économistes orthodoxes, tUtat serait simple sans être fede-
ratif.
Le second argument est ptus contestable encore et les faits
viennent de lui inniger un sangtant démenti. M. de la t:ras-
serie écrivait ~p. )KT) « Pour qu'une fédération comme celle
des Htats-t'nis déclarât ta guerre, il faudrait de bien puis*
sants motifs. Uans lu république fédfrath'e il ne survit plus
que des guerres défensives. D'aitteurs la fédération favorise
le gouvernement direct, et la guerre devient très rare quand
etten" peut résutter que d un p)''biscite. Propositions dont
il est inutile de souligner la témérité. C'est souvent, ait con-
traire, l'opinion publique qui déchaine les guerres, et si l'on
avait soumis à un plébiscite la question hispano-américaine,
:!U~ f.A'<Xt:ESW:H)).Ut.)'J).'Ë.tM't.
1. t_1
ta guerre etlt éclate plus rapidement. M. de la Crasserie rai-
sonne comme si le peuple connaissait toujours sou teritabto
intérêt: c'est de lu naïveté.
Enfin, est-il vrai que le federaUsnte soit démocratique?
Reeounaissons que M. dp la brasserie n'attribue pas ce carac-
tère à tout (ederatisme, mais surtout au féderatismede t'ave-
nir. U voit duns t'Htat federatif un moyen de donner aux
minorités uue représentation enectivp. Lu majorité du nord,
dit-it, est minorité au midi chacun des Htats fédérés aurait
donc une politique conforme aux vofuxd'une partie du pays.
Mais qu'importerait a ta minorité du nord do savoir que le
midi est gouverne comme elle désirerait l'ètre elle.même `!
Uans chacun des Ktats.il y aurait, comme dans t'Htat actuel,
une Ht:fjorite ~ouveruante et uue minorité sans crédit. Hu
outre, comment serait assurée dans cet État l'unité législa-
ti\'e qui est, selon l'auteur, un avantage de la fédération
comme de t'uoitarisme? Hnnn, malgré les mesures que l'on
prendrait, selon l'auteur, pour éviter une sécession, H faut
avouer qu'elle serait a craindre.
Aucun des arguments donnés par M. de la tirasserie n'est
dooc probant, II demeure très douteux que i'Htat féderatif
soit pr~ffraMe à t'Htat unitaire.
P.L.

<;) H'u<IAYA<:t.t):)u.–Funzioai pubbUohoe attiamministrativi


/'f<MC<<M)M
/<MKttW''<c<'h'.< nf<Mt«'«<< Turin. Huc''aM-res,
txw.)Y.(). !))-!< t'm)):
A)m<'ttt'~)'i'tt't!d''d<'taf"n''ti"H)'uh)i't't<)'ttUtt'ut'.joi)~u)M
))''tinitiont't <m'''')its.itic:))itmd)' itctt".inhttittistndifs.
An tnitifu 't'' ft'oa)U' 'u)Y'")nt's. n'mt t)'"UY"ust<-tt)''~(initit't)
<(')'"f«hMi<)ist):tti")t't"tt)o))t"'t}))p)f))))'Kt!ttt't'"s)jmtt'ni)'.
t;")t))'t<t'uu<'<tt)H!tt't'tmt'()''tit)'))vi'h)'.M.C!H!tu)ift'i!-()U)t!tit)'
)H!Ut)':n''nnttnH)Mt<(nittt(')))Mht))-)-tm't)t)x't sur ut) )'i'id't''}.!a-
)tt~d!)H!-)MtuttcjK)Ut!:tYt't~ui)"'<tt)''ttM!'t)':)t'tirit'it)ttivitht'')t''
))~se ~'h'-h~))x-t')i)'t<-nt<;<tt. Il h')U!Ht)Uf – '-) c'est <un'YU<; in~

t)i<-ost' '[u'' )<'<)'t'')up)'<'n)''))t)tt')t't' <)<'la vit' i)t()h)(h)t'Hc !<)))'
))'')':(t':mt!)n'')ttutn'mh)n"n))'r''<t'->f"t)t't)"))s ))ubH')U''sht ttwhhtt'
)"')iti'jU')<'Yi''tttdoutant )'tn-t"tt)ti<tHht':(jU<-t')i)tf'rt<~itt(thi-
(ttn-))<-st'x)~)'))t~h)sd'ar:mti''<.
).i')'-<')apt))-tint~n's<ant''d''t'<')!<'tit)tVte,t'M)t)u'))h'ya))!)'!Ct
')() it tt')"it )'as <'xi''h't''t':U!!m'' ~-ntr<' )'!n)t)tttti'-)t:ttift-t )<'jU))iciiti)'f'.
).))t))ti)t)!.ttutiu)(, dit-on, futx'tionoe il
!<j!ftttMtt'-))t<-)tt. x.tus n'fjM~tf
')' p:n ti' ';))<* d~)'<tc son'' d'ktt 'untradictoit c (:))< ne s'cntume
~t.~E<. – f)M':AXf-AH'M
<fM:),t).K
HT MH-WB 393
pff! dee <nt'm't)it<?!);
<nt'm«)it<?!);< <'t)«t<.M
't)«t<ses octM
ocjps snat r~vocitMe'
~voci)Me<. Le judiciaire
ithtx'ittit'f'
atn-ahtuus)<;scumct~rusupt)t)St''s.M!uhj<'ch'M.Ci(va~n,)t-
.tt)f; f'cut intcm'ttit d'office d;ttn tttic <tf!;tit<'<-t).u<tjt)f!t.-)tt(-))test,
dattsc'-t'titios ça". rt~oc!ttd<t'ad)nh)isttat<;ut. d'aube t':ttt, doit
cxantitK't-((' txmr)'t le cuottv et s'.t-.i.ujetfir A ct-rtMioes fontMtit'~s
h'-t!ith! AdtMhnsttiUmt)<-t)ustic<!out (t'ittUt-urs x~me but. Et c'Mt
a tott (ju'"t) muintit-ttt une justh.f adtttinistt'ath't- <t)!.ttMt:<p de ta
.justice o(\th)!ti)- Sans duott- <-f~.jt'ux .ju'.tic'-sct.nni~i.fnt J'Mt)'!)ire!t
diu't-t-cntt-s'-ta c<-tin' (ou s'x)))i()m' lu divisioa (htttin-ttif entre t(")
d"ux (".jx'Ms df tttt'tHtaux. Mitit <<'
qui St':tn<httis<;u juste titre
M.<:ant~H)'n.r't'st<)wr:)(t)t)i()i!.tt-ittit.n''<)itjut!('t't))atti<c'~t<)Ut'.
'iuns les cunttit-: f)ui s't.v.-t)) <-ntx' i'.t.ttnioi-ittittion t-t )M citoyfn~.
t<'ju)!ci))')!a('ti''t)t)t'nu ot~Utfco)-)'s quf )cs ft~nts th'tH les ~tk'ii.ums
'i"t)t';nt;!m'
M:tisc'-tt'-n-))):)r()u<'–<-t)c)htM~)tt-))tn-r–.t))p:mit'))t))tU!i
a)artdchtjju)iti(jU('')u')a<cn-tK-t.ut;M)'ons))'!t\u))!.d<.))<j)as
&itt'.i'.()-)'. ~j 1..

– Die
t.A'tSCHET(.\t.)))!)tT). OBago Indtaner ~< /<«/«'fM~~M).
(.)u)jtt-))juit))~M.
t.cs )m)i<-ns Us:s :t)'j)M)-ti)-n)t<tttau (itou)M' j.tus 'tf-ndu (te':
Uakutus;itssottt ))~s<'ttt<'m'-))t~tatt[i.<u tn't-d.um'st du totittu~'
')'t'h):j))!))M:).<som~(''t:um}'t'eudd''t)X~t.U)(k!idh)MO))S:.<~t.
ctMnst~uois f'~mott )'' pm'ti df ):t paix. ~-[)t .tUtte:; )'-
pitt-ti .h' t:t
fi<t'')tt'. t:ct)t't')ti''t'<')t c'~)M;)t:u)<})):ttt')]!)'auto-fois rt'-))!)ttist'Mdeux
!u<-dh isiouscj.dt-s ntitistMtMmttt s\-))est p~t!)c.-=iYL')))t-)tt )~duit.
J.'tdi. i) <).t)t i)t)t')'<)it;t))Xtttcmtovs du j).t) t)df].) )'iti.\ de
tu.utpf)- de
fitVtitUdeutt)t)~t))''de tUt't-d<'S:Uti)H!tUX. )'! i)ttit h'-)t)<'))t'))!t.)U'' Yi))ttt!C
apjMtt.'n.tit int<~t':tj<')tt<-t)t !:<-itA t'un '="it Mt'autr.' ~t-oupf. t.c ))a))i
):)
df t:uctTf ~m)dt' t"U)uur!iinuh' ct~ )t- ptus ))uiss:mt.
K.!).

Kuo. M):).t:tHX< Die Staatembildung in Melanesien. hiss.


t.f'ipxig. <M7.
)." d'-mvd'tM'~auis.ttiutt d'' ces )tcup)escst tn-s ditKreot. t)ans )a
XuuYt.-Hc.Mu~c ))uf)atu)m~ ahsenct' <-o)t)[.tt''tct~- ditrm'nciation,
r''i)~de))ouvuh'd('-tttu.ucuu)taitt\auxn<'sS:d(!t()fn)t-t!UtxXuu-
n-))<'s-)t'~)t'hh'sOMtn'tn'' des esehtVt's, d<s ctas':t"<et (''s chft's n)tt
uue ittttot'it'?t'-tpndm'. )-:))ttc (-« d''nx t'xtx'-ntfs. tnute une (KttHm'-
d'int<;r)m''di!(i)''s.Mais )a m<'nn't'u t''Mga))i<-atiun<'st ht ptus haut'
'-)!<'tcstf f:ti)t)e ta dt'nsit)' ~uciate ~t:u)( tn-s pt-u ftcvc'' ))p pprmet
)'.)!-de j~tands );)oupt')t)<;nt~. E.

Il.CU)t:X)t!:)t<– ZMrGeschichte des ïmdisoheaKastenwesens


!}94 ).X'<);HS()t:t')L'M!~t'K.K't

<<'< ''(t~<<<<.w.<
/«'7<). Xt«;h. tt. )). )))~rM''n).
t.fii)')).. )S9' p, 'M'
~U.CritiqUt'd''<ih'«".tf<'S<'<mtf<'<<)<'t''i''k.

X.–)))VHKS
t'!trMM.f..U'tt:t.(t)tMKtn;nt

C". m'FOL'HXKA! – L'~ivotution de i'ëdncatton dans


les diverses races hutnaines. t'aris. \')}tot frères, t898,
tvot.iu-K",xvu[-S84pa!;es.
Dans ses nombreux ouvrages, tous conçus sur un mente
ptan, M. Letourneau t'tudie tes originesplutôt que t'evotution
(tes sociétés, et il ctttttic ptutôt cocot'c t'etot itctue) dus sau-
va~s q(n' ~'s m'ts'ufs de rhumimitH. C'est donc l'uri~inc (!
t'<'dt<c:)ti«ft.<i'f)pt)"it'ctat <if t't'dt)C:ttiottchez les saur'ages
moderne: qu'it tiOusp)')''St't(teceHe!<tU)''e.
Sans Ct'iti'juer le jn'iucipe ot'~ntc de cette méthode, oous
devons t'emarquer. des )e débutde cette anatyse, t(ue t'e<nptoi
en est souvent défectueux. M. Letom'neau ne fait pas devant
son fecteur h critique de ses sottrees. Trop souvent il choisit
un auteur sans dire tes raisons de son choix et it !e suit sans
contronter ses renseignements avec ceux d'autrui tel est le
rote que joue t'abiM;<!rosicrdans)e chapitre sur i.) Chine.
Ed. d'Or dans le chapitre sur les Arabes: or, il arrive que
ces tnitteriaux aient vieitti. D'autres sources sont suspectes
est H prudent de consutter Oexobry tttonte au siècle d'Au-
guste sur t'education romaine' Un dépit des atfh'matioos de
M. Letourneau (p. 4'~f. est-il s~r que ta Cyropediosoit une
descriptiou simptement enthctiie de t'education persane?
<)))compreudt'tt ))))')))))'méthode aussi dépourvue de critique
excite ta défiance du tecteur.
L'auteur n'a pas titpn'tention de tirer de sou étude t) es
conctusions ambitieuses. Les lois qu'it induit des nombreux
faits qu'i) r''cueiHesont modeste';et indécises. Pour M.Letour-
ne!)u. t't'ducation primitive est (amitiaie et instinctivemeut
utititinre t'entant imite ses parents et apprend par imi-
tation h's métiers corporels qui lui donneront te moyensde
subvenir il ses besoins tc!te est ta première période. Les
périodes suivantes sont moins nettement caractérisées. D'une
part, M- Letourneau dit que ta première période dura aussi
A'<u.v'.K-–nn')E«s N!)S

longtemps que tes sociétés humaines ne déjMssèrent point ta


stade de la tribu répubtieaine et même. sauf exceptions.
celui dp la petite monarchie Mais durant le stade de ta
grande mouarcttie. on voit partout l'éducation devenir à ta
(ois autoritaire, ttn'oo'atique et ptus intellectuelle. tl s'agit
alors de (abonner des foules asservie);, despotiquement gou-
vernées par un monarque déiiié qui se sotidarise avec un
cierge organise et une aristocratie héréditaire" fp. Xuh.A
t'éducittion physique et technique donnée dans lu famitto
succéderait ainsi une éducation, ù la fois moraio et intellec-
tuelle, donnéepar l'Htat. Mais, d'autre part. t'auteurdistingue
parfois ta phase de l'éducation moraie et.lu pitase de t'educa-
Uon intetieetuctte. La premicre est propre aux sociétés (mer'
rieres. )a seconde M'apparatt qu'avec les sociétés religieuses
« ~uand ta religion est devenue une puissance, quand une
certaine science s'est constituée, surtout q~and ta iiHerature
et tes arts ont pris unH''a"d développement,i éducation change
d'atture, elle devient de ptus en ptus ~<t'<t«'~fM. JA'du-
catiou serait,don<*tour a tour physique, morate et intettec-
tuette. Pour obéir a cette loi d'evoiution, t'éducation de
Favenir n'aura qu'ù devenir moins vcrbate, moins tnnononi-
que. plus vraiment inteitectuetie, sans ouhticr qu'ette doit
être en même temps physique et moraie. Tettes sont, en bref,
tes conclusions du livre.
Peutetre n'est.jt pas interdit, après avoir élimine les
renseignements suspects, de tirer des faits reunis par M.Le-
tourneau des inductions plus précises.
Si nous voûtons trouver une solution, nous devons d'abord
changer les termes du problème il nous parait prématuré
d étudier t'évoiution de t'ëdueation. Hien ne prouve que ta
préhistoire soit .tcomme le dit M. Letourncau, partout uni-
forme ') (p. HiH; évitons doue de généraiiscr les faits qui se
produisent a ia naissance d'une société particulière. Rien ne
prouve non plus que la hiérarchie des races humaines soit
celle qu'indique M. Letourncau et que tous tes hommes aient
connu d'abord l'état actuet (tes Australiens, puis celui de.e.
nègres, des Poiyucsieos, des indiens d'Amérique, puis celui
des anciens Mexicains et Péruviens, puis <-eiuides Chinois
modernes, des anciens Egyptiens, des Arabes, des Juifs, des
Hindous, des Persans, pourarriver au stade des anciens Crées
et Homainset enfin ta civilisation moderne. Trouver)a trace
d'une évolution unique dans t'étude de ces sociétés hétéro-
t.'t'<XKH!)t;~).<)titttHi. )!<!

gènes, trouver même ta loi générate de cette uvotutiou parait,


au moins provisuirpMK'Mt, Ce qui estmoius impos-
itMpOiisihte.
sible. c'est de trouver, dans cette toute de faits. des couples
de phénomènes si étroitement unis <{uenous pourrions établir
entre eux (tes rotations causâtes. Ce sont des lois de ce genre
que, a t'aide desdocuments fournis par M. Letourneau, nous
attons chercher.
Devons-nous demander ou commence l'éducation Mais
t'éducation n'a pas de commencement. Des que deux géné-
rations ttumatnes. une tuere et uu enfant, sout en pt'escnce.
l'éducation commence. Partout où se trouve, si faibte soit-il,
le rudiment d'une (amiHe.t'enfant imite soit son père soit su
mère. Ce qui est plus intéressant, c'est de savoir quand et
pourquoi commence t'education extrafamitMUe.Ce phénomène
important a une origine historique et doit avoir des causes
sociates queHes sont ce': causes?
On pourrait croire que t'education pubtiquca pris naissance
des que. lu famille n'étant plus t'unite sociale par excellence,
la division du travail fait son apparition. Hn ellet, on com-
prend que, tant que chaque famittedoit se sufnrea eite-mcme,
t'entant trouve ftans sa famille tes éducateurs nécessaires
pour apprendre à faire tout ce qui lui sera utile chasseur,
taitteu)' et maçon si t'on peut employer ces termes trop
modernes~, i'homme primitif enseigne son fils les trois
métiers qui lui assureront ta nourriture, ie vêtement et t'abri.
Mais quand, par suite de ta division du travail, le père se
borne u chasser, il ne peut ptus enseigner à son fi!s ta prépa-
ration des vêtements t'enfant doit doue recourir à un édu-
cateur étranger <<la famitte. Cette déduction n'est pas véri-
ti'-e ta division du travail n'est pas ta condition suffisante de
t'éducation extrafamitiaie. La diHictnté est. en enet. tournée
chaque père enseigne son métier à son nisetdes corporations
héréditaires se constituent. S'i) existait une éducation pudi-
que, tes corporations ne se recruteraient pas constamment
dans les metnes familles, mais l'impossibilité pour t'entant
d'apprendre un autre métier que celui do son père. puisqu'))
n a pasd'autre éducateur que son père, est la vraie cause de
l'hérédité des métiers. Ainsi ia division du travail. le fait
auquel il semblait naturel d'avoir recours pour expliquer
l'apparition d'un enseignement extrafamitiat n'est pas ta
cause cherchée.
Xous trouvons au contraire une corrélation étroite entre
AXAt-YsKS. – M\Ktt-<

l'existence d'une éducation collective et l'existence du mili.


tarisHto. K'est.ce pas une nécessite pour tes sociétés betti.
queusos que l'exercice eu commun 7 OMcomprend donf que
t'Htat intervienne, dans ces sociétés, pour donner aux enfants
ht force, endurance et le courage on comprend les institu-
tions pédagogiques des féaux Houges comme celles des Lace-
demoniens. Mais, si intettigibte que soit le lieu eMtre le
militarisme et l'éducation publique, il n'est pas uoh'erset
des peuples aussi peu militaires que tesChluois ontutte pcda.
ë:ogie très dcvetoppée. Ht, d'autre part, au moius daus les
sociétés autiques ou primitives, ou ne trouve jamais le tniti-
tarisme associé à mi système d'edueatiou intellectuelle. A
Sparte eu particutier, t'educatioa inlellectuelle fiait réduite
aummimum ~p.H3, 4~5). Le tniHtarisuteu'exptique douc
pas l'apparition de toute espèce d'éducation pubtique, mais
seulement celle de t'education pttysique t'éducatiou iutel-
tectuone et le tnititarisute sont M l'origine en raison inverse.
n nous reste n chercher par conséquent la cause sociale de
t'educatiou publique intellectuelle.
Les sociétés qui, pouf ta proniere fois, connaissput ce genre
d'éducation présentent t'un ou l'autre des deux caractères
suivants ou bien teur gouvernement s'occupe des intérêts
populaires, ou bien leur religion s'occupe des âmes popu-
taires dans les deux cas, on tient compte du peuple. Au
contraire, partout ou te ffouvet-uement Me semble fait que
pour le gouvernant, partout où lu rétinien ne semble faite
que pour le prêtre, il n'y a pas d'éducation publique de l'in-
tettigence. On trouve un tel système d'éducation dans ta Créée
antique c'est que le peuple y prend part aux affaires publi-
ques. tt en est de même dans des États moins démocratiques,
chez les Polynésiens ou chez les Cafres, on te tateutde paroto,
comme en nrëee. est une puissance politique. I)e même, les
Chinois prennent soin do l'intelligence pubHque.etteur man-
darinat est, en somme, une institution démocratique, (juand
Chartemagnc, dans t'écotedu patais, menaceles nobles pares-
seux et promet des charges aux pauvres laborieux, il déclare
par ta même que ses institutions scolaires ont en quelque
manière un caractère demot-ratique. dotons encore une coïu-
cidence curieuse, signalée, mais non expliquée, par M.Letour-
neau (p. !')t) entre ta création des écoles et ta naissance des
communes. Partout on le mérite indivi.tuet est apprécié par
les gouvernants, partout oit le caprice du monarque n'est pas
).'<X'<KK~(:)'t).tM,t~-H.tS'a
hta seule
seutctui.
lui, l'éducation iutettectuette est instituée pour
i'cducattomuteHecmeUee9tiustitu<'cp p mettre
en relief le mérite personnot. Heciproquetnent, si co mérite
est méprise. si la votonte du chef décide seules choix
qu'il
doit faire, il est inutile de cttercher à promouvoir te mérite
par une éducation générale. C'est ainsi que, au Dahomey,1
chaque fonctionnaire fait tui.meme t'éducittiun du son futur
successeur it M'ya pas d'éducation pubtique.
Ues remarques analogues s'appliquent il lu religion. M.Lc-
tourneau croit trop votoutiorsque l'apparition de la religion
est la condition suffisante de l'éducation publique intettec-
tnette. Tantque ta retigion demeure un ensemblede mystères,
(te recettes et de sortilèges, le sorcier peut bien faire t'educa.
tion de sou futur successeur, mais il n'est pas éducateur
public; il fait des initiés, it ne fait pas d'élèves. C'est seule-
ment quand la religion, au lieu d'être le monopoteet le gagne-
pain du prêtre, intéresse toutes tes consciences, qu'ette er6ee
des écoles pour répandre ses dogmes et ses pratiques. C'est
pour cette raison que la religion peruvieum', si prosétytiqne.
est eu même temps edncatrice. C'est pour cette raison que les
écoles, inconnues des Arabes avant t'tstam, se multiplient
après Mahomet. Et plus sont nombreuses les classes d'' tidetes
auxquelles s'adresse ta religion, plus elle estedueatrice les
unes, comme le brahmanisme, se borneront à cultiver t'intet-
tigence des ctasses les plus élevées les autres distribueront
des doses d'instruction proportionnées an ran); social de leurs
tidetes d autres enfin donneront à tous la même nourriture
sacrée. Mais ta loi générale est celle-ci l'éducation intettec-
tuelle est donnée en dehors de lu famille quand le gouverne-
ment on la religion, au lieu d'être ta chose des gouvernants
ou des prêtres, devient ptus ou moins la chose du peuple.
Xous pourrions uous poser maintenant d'autres problèmes
Comment nait l'éducation inteHectuettechex les peuples qui
n'y arrivent pas par un développement spontané" <Jue)est, en
ce cas, le rote de l'imitation volontaire 'cas des Juifs
après lit
captivité de Babytone, cas des ttomains imitant les Crées
quel est celui de la contrainte? On pourrait chercher aussi
comment s'est modifie l'enseignement primitif tantôt des
sciences d abord accessoires comme l'astronomie, simple
auxiliaire de la religion du feu, deviennent tes pièces mal.
tresses d'une pédagogie tantôt c'est la littérature qui devient
prédominante parce que les hymnes sacrées ont donne unis-
sance à des genres littéraires. On verrait se retourner tes rap-
A~.Y'<H-–))t\'HKS ~9

~W .S 1~ .n.
ports qui cxtstuiettt à rori{;me cMtro certains {;nts sociaux
ta reifgton qui :t provoque t'educatiott scientifique ftut parfois,
obstaete dMosh suite & cette même éducation le tMititMrisme
d'Mburtt eu raisott inverse de lu cuhuro
scientifique, exige
aujourd'hui uuo cuiture scientifique. Mais toute!!ces ques.
tiens, su~r~es par te iivre de M. Letourneau. sout
trop
importantei! pour être traitées au pied teve. Cuntetttoos-ttous,
comme fauteur, de t'etude des ori~iues.
P. L.

S.-tt. ST):tXMt:TX. GH antioht scon~iuri giuridM oontro i


debttori f.)/w/ft« '-ftf<-c~MM MK~'e
/«-<m«~ ~M <Mt'<c«M).
Xh'istn itidiana t)i S'iut~i:iit. <m)S. n" ).

Il s'!n;it .ht (Mt))'f«< un ()t. i'')s:)M'-


ithtt'H..jn'.m rctt'"m'<; t~:ttfmen(
<-nh):H)<t't-n v<ttu~u~tt<'t tt- ct't'mcn'r, d-t'i-
t'.mt'contf.-tituh't;
t'-urù s':« .jUi'tct, tit'ut s'ht~~ih') u (:( put'tf <(p <-<-<t..n)n')- <-t ))(.')<!<
d'y hti-s<') tm.m'n'd'- f:ti))) si un t)'- )<- t'<'t)d"'m'.<e )): )'ourt))t<- )it
ttt'-)):«- ait ).u t'-tx- ru))<i.tt'.tvt- t'otnntc s~i"us< i) .t t':dtu thhh'tx-
t)h'))t ~jtx'. ),. ,ts <c))'aut, :t))< )<St))u)t)<'))tjust)u'.m
tf.jt'6)tf'm'<nt
<m. Sniuut) St., <tt<- c..ut(t)tt.. Mumit smt m i!:hx' dans tfs
(;ruy!ttK's
r'-tittiv' !tUX Ot'u-ts. ).j't'h du (t<fH)t: <[ t-t-dunt' SUttoUt i.iu)( lui
'-upft'fs.' ')tt'').)tt<-<-«).) <-<<.tttt<-J.< .)t)'m-if)t). U- ~/«!<wf aur-tit dont;
t"!ur u))j<'t <).. )nr)):tc.-t )< d~bitt-u)' n''t.d<H)!t))t d'utx' v<'))tit.mc<-
d'uutt'<ttm))").)u'-)h-un t)'- 'xj~smt -.<t:dt
j~s Yu)<)))ti''t.
)Ut -ux-'id'- )..u' Y.'n~nct. Ha f:)if, .m ~'oconttc d.x~ f.-s -.wi')'~
iuf'ri.u«-s ))"<t)hr'- .[.- sui.-idt'-i .jui .uot df v.rit:d't)-< Y<-)td<-H.[s
t'.mt'-m- (-0 .1).' d'- )t)HHip)'-s Lf nn'-j't'is
.«-n)t't)-s. <)u.' tt- jn-hniti)' a
)'MU) )'f'i.~t-nct' tui f:)it )':ttattt.' tt.s uahm-t et- pt-t)~)'~ d ixtitoi-
dKtiun utt dt- r't't-s-.i.!)) –
<(tti d'~unt-t'tt' u~.s id'<'s. ~naot aux
autn'x vatit'-tt~ du <<.f<-t)«, – sutH- dt- du") dt- j~t~t))' t'otx- h's deux
j~t-tn- intcm-nti.'u d'-1.') f.nd.- nud< soit )'ut'<p)).<-
tnhmiaux,
~-t- :').)u.-1.- d<hitt-u) f.ti.At t'' sm.'id'- s.- cttnsounm-t- ou, :t)')es
cmtf, jt')))- x-t)!) );t )«') t du 0 ')))'-)''<. – .-J)..s oc ~taifttt .)))e des
)'")mt-s d<t ivt''< c) tdt')'i'-u)'-s.
!.<= )'«-(Ht's .)Ut.tt'- )-)-!tth[)t~ :t do f.riHin'-s t't-ti~x-u- ttuus
pitnti-ttf 0; d.!)t)"n~t!))h.-s. )'t)t-('-t).' ) ftfttott' fait-tf j..)t..t. un
tût'- hu)' <)t)sid~tab[t' aux !4<'uth))'-ttt~ )'('t::<tt)nf)"
')ui ~)d ))n''t's a
tMj't-it dn mort. La ).)t-M\-c. c't'.st t)u< pat t.)~. )<- cti~tn-it-r xt- suhs-
titm- U))r :mh- ri.'tinx'. "u t)~)))'' )-n inono))' d'- r.xc'' <))).- .))u )c
)-t-m)'h«-< )t s'-ttdd'- d;ms ce cas .ju'd Mit jdu- a n.-d"m<-r t'hus)))))~ du
Oturt tjtn* s«n d~hitt'Ut. a t-ims' cft)'' tomt.
j'uistjn'i) t.'actim) d''
)'<)U it tt'cst j';t* )n ttttitiv''tt)''t)t n'))':t)<' .uns m).' tu) nx' au~si tm)n:)i)<t'
''t t).<yt:)t")n(!t')Mt'. ).< :htn-s de-; tmn-ts sunL .-)t partit' des futCt's
at'-UMt''<, '.ot))Mt'- d.-s fm-ccs (dty-i'tMM. ')ui, u)n' M~ dt''c)Kdt)t'-t-s,
Mt) L'.t\'XKK'(:t<tt.t)tiH.'r).t8i')!

)t)'')du)S('uUf)t[sctt'-ts tuut nuk'm dett'si-ans (th'-t.'nh'tMcnt. nutt'r


')h'MMt)t~Mcn~'duit:n\.it')i.-tt~Ut-s.-ui[~t:tntai.a,
'<u'.Ut-)):tt))j"'t)nt.tt!.))i;n:itsurt..mt')"fotit.tmin('t-u))<'Ht)n'H
"n\su~)t:tn)mt''fm')'<'dunt' ). ))

t'HL'K~ – Le Contrat de travail f."f ~ot'Hf </<-)-w'


/<Me~/w
~:t))'<t''t:tt'd)n.~icutf!'tHt'tmfHt'<.t~.)LU).a*3.
t'FAt't. – Ueber den MohtUchen Sehutz der wirtschafttich-
sehwaecheren in dw roemischen KaisergMCtzgebuag.

'L~Ut.S". – Il contracto di Lavore neU antico


diritto Ligure.
.\n))'Ht;a.ty~.(:r:)\'i()ttu.('.xx-t!i8.
Yt"t.L);T (P.). – Droit pubUc )//<.< <<Mu<.<~«f).<,M <
/<«/<ff.~«..<
'tfM<.<f~f.f/)'~t/.nw't.t).Mw<n.it!t'ati',).u.~<'
~t'iu-S".

T"t!Tt'ttt. – La girata eambiaria suo svauppo storioo. )<<nm',


t.')"-ch'')'.

HU:XXt:).. – Ueber die Entstehung des roem RechtsbegrUfs


<tnaturalisobUgat!o".Etnpsych. Versuch. ).i)'ïit<. Mr<-ck"pt
u.)).)-rt.-).t~).i).in-S'.
HH\t).).' ')')'. – Actions publiques et privées en droit égyptien.
)''ui'M:ti'u)n<n\

M.trY!:)).– Gesch. d Steiermark mit besondererBucksieht auf


d. Culturieben.

':t<.UTt) ()-). – Il tramonto délia schiavitu nelmondo antico.


t~S.)).t;t).
):ST).:)t.\).\)«:K.– La condizione tegate degli schiavi neri negU
StatiAmericani /< )~ f/<“ s<-))Lt~
M")U:).. – Juridiction commeroiale au moyen âge 'h'f<c~'
'(-'<Mt~f<)')';u'i')tou~t'au.<89')'it)-8".
AMtHA.– Grundriss d. germanischea Rechts. ntt.t vt)") tt-
.\utt.SttM-)~u)M.T)-it))uc)-.)897.{!.iM.in-

<SXntCK HDU.tU~J):. Le droit musulman /t-. <f/


f~ )tM. XXX\H. )t' ). p. t.2t '-t n' 2. ).. t';t-~3.

Httt)t<m-t:tt)!t(m)'.):tva)'')))' ')<<our't'srt's))t-<-ti«'<.<tu'h.'it
mu'u)))t;ut:).'Q')m)).):tttat)i(io)).)('s't'?ci-.)Kt)<))''):(''m)<mutMut~.
Knt))mttr'')~)t-a''tt-n'<)ti!:int'Uctn''ttt)'')i!)''ux''titt ):ti\i~tiott
pt'u~t'ssh'c.
ASALY~.–MVKtM 40!

MRM~tttEtT. Das BOrgerMoheGMetzbaeh Mr du deot~che


Retch. (//«t«<ttt<M'We<-<
~<a<t(f.), SuppteMtp))tb:mJ.
Muu.
~ischer,<89?,p. SM.MO.
Attide considérablerappetant t'ttistunquc du Codeciril ttikuMud
<-ta)M)yMnt!)Mprht<ttM <)<f!p<)i:tti«ns.

KM)sTOhF)!t<KYttUt'P.– KalturMstortake Skitaer. ï Kyaeet


0); dits historie ~< &f«'w)'et MM/«~ouv). Cupcn))Ut:u<
1898,
p.S92. in-S".
Kousiut~n'ssenttcschnpitn'ssut' baisfr d'*paix. h' baiser )t'
pectueux,tt'<t)t)ttif,sut' t'«)'it:medu hin~r.

E.D<;HKMt)t.AnB~e<tof)f)).,)MX. M
Qt'T)t)):M)-:S).:<:T)UX

SOCIOLOGIE CHlM!Lm
)'arM.<t<T"x)UCt)A)tU.

A\ST-t'H(~['tjS

Les deux faits qui ont permis vie soumettre la criminatité


u
l'examen scientitique sont, on le sait, d'un c.)té les variations
régutit'res que, de peuple a peuple et d'époque it époque.onre
au statisticien le taux social des crimes et des faits similaires
(suicide, faillite, divorce, prostitution), de l'autre les
particu-
larités que présente au psychologue et au
biologiste l'indivi-
dualité du criminel. ne ta sont sorties la
statistique morale
et t'anthropoto~ie criminelle.
Mais le statisticien ne pouvait manquct- de
rapprocher de~
crises économiques et morates. ainsi que des t't'votutions
poli-
tiques et religieuses, les variations que présente la cntninatite
des dittérents peuples ou cette d'un même
peuple observe a
diut'reates phases de son existence. De son côté,
t'anthropo.
logiste ne pouvait séparer t'individuatite du criminel du
milieu humain dans lequel il t'etudiait. Un examen de la
population des prisons était un complément nécessaire de sou
investigaUon. Hétait ainsi conduit à chercher en quels milieux
sociaux cette classe d'hommes se recrute et u mettre &contri-
bution les travaux des statisticiens. Le statisticien et l'an-
thropotogiste étaient amenés à collaborer à une enquête socio.
logique dont ta formation des dtftérents tvpes crimiuels était
l'objet.
Mais la sociologie criminelle, à peine
ébauchée, était, en
raison même de sa taihte indinduatité, condamnée à renéter
t'ctat de la sociologie générale et à
accepter les hypothèses
qui y prévatent temporairement. On sait quel rôle joue aujour-
d'hui en cette science la théorie du déterminisme
ta sociologie criminelle n'y a pas été soustraite. économique
E. Ferri et la
– ~Tf-Ttt~'t!MOK.)!
A'<U.Y.<K<. 4ft3
bcitiitute phalange qui rt'ftijte la .Sf'«f~?<M<~M't'a dès le pré
mier jour assise sur cette itypothése, assez profoudément
transforméep:tt'tu<d'<tiHeut's.
Or de plus en plus prévalait parmi les sociologues t'idée
que t'expticatioMscientiOque des fait< socioux doit ~trc une
explication 'yf'K~~Mfou tirée de la connaissance du passé
soeia). Le d~tODHmismo économique n'a pu échapper à t'obti
Ration de taire venf)er ses titres par la sociologiegénétique.
JI en résulte que, pour rendre compte des milieux crimiMets
et de leurs diiîereuces, il est nécessaire de rattacher un état
soeiat à celui qui t'a immédiatement précédé et d'avoir pré-
sents ù l'esprit tes troubles de tout genre qui ont accompagne
ta dissolution de l'uu et in naissance de l'autre. La sociologie
crimiueiie ainsi entendue est une étude des crises qui accom-
pagnent les transformations sociales C'est un aspect de la
sociologiecomparée, ou, pour mieux dire. un moment néces-
saire de cette science. Eite nous tait connattre le phénomènee
dont nous pouvons esperet' modiner le plus complètement
t'ampteuret t'intensite et, par ta, est dircctemet)t tiec a ta prit-
tique sociale,
L'objet propre du sociologue et celui de t'anthropotogiste
ne doivent donc ptus ici être confondus. Quant &la statistique
morale, il faut évidemment cesset' de lu considérer comme
une science indépendante et n'y voir qu'un procédé d'investi-
gation au service de la sociologie.

t. – SOmoLOCtECKtMtNËH-K
HT STATtSTK'CH
NOKALE

A.–.V.</tO(/
AccusTEBOSCO. La statistica ci vite e penale e la riu-
nione dell'lstuto lnternazionale di stMisMca. à Ptétro-
barefO '« ~<f~<M<' <-<t' et ~AM/< ~'MMMK /M-
f<<«< ~«'«t.McfjftoMfy).Brochure
t)tf('<')t«f<oMtf<</<'<ff~Mf~Mt'<}
tn4", ?; pa~ps. !!omu,Hertero, !??.
Cet opuscule esteons:)cr6 aux perfectionnements qu'appelle
lu méthode de la statistique morate et à ceux qu'elle a déjà
reaiisés. L'occasion de cette étude est le compte rendu de ta

(h "'t mit ')Me<'ettM


rcvM<tt ~ttitceft t'ie~jk'.Kt)<'
mt attjuur<)
tmi<)atM
sit st'pUf'nx-
'muced exi~ton-t'.
~M t/AXXHti.<«CMUM.WH.tiMH!
sessiontenueeu septembre189'!a Saint Pétersbourgpar l'tn:
titut internationalde statistique, associationprivée qui s'at-
tache&coordonneret &compléterles renseignements statis-
tiques publiés par les différents gouvernements. L'auteur,
analysant les communicationsfaites à cette réunion par
MM.Aibanel, Tarnowski,Macdonotl,Kiaer,etc., étudie, mais
à un point de vue général, la statistique pénale et les
compa-
raisons internationales, la statistique pénale en ltussle, les
acquittementsen justice criminelledans les différentsl~tats,
ia procédurespéciale adoptéeen France pour les prévenus
mineurs', !a statistiquede la justice civile, ceiiedes divorces
et des séparations,l'applicationdela méthodemonographique
la criminologie.
Toutes ces études partielles rentrent dans i'examen d'un
double problème:<° Commentpeut-on unifier les donnéesde
ta statistiqueet ta rendre vraimentinternationale? Comment
peut-onétendrela méthodedu statisticien à toutes les mani-
festationsde ta vie sociale?`?
La pierre d'achoppementa la constitution de la
statistique
moraleest d'abord la diversitédes législations,ensuite la tra-
dition qui dirige les travauxde chaque bureau de statistique.
Le secondobstacleest évidemmentbeaucoupplus aisé a tever
que le premier,qui néanmoinsn'est pas invincible.L'institut
interuationats'est attaché à la recherchedes moyens propres
à diminuer ces deux dinicuités.Nous ne saurions entrer ici
dans les détails techniquesque donne l'auteur sur la manière
de rédiger et de dépouillerles fichesou bulletins consacrésà
chaque cas particutier. La comparaisondes statistiques de
peuple à peuple doit nous retenir davantage, car elle touche
plus directementaux discussionsquotidiennesde la crimino-
logie. Cescomparaisonssontfécondesen erreurs, vu la gravité
des lacunes que présententles documentsmis en œuvre. On
se hâte souventd'édifierdesthéories sur des renseignements
partiels qui expriment mal la véritableactivité, normale ou
criminelle,d'une population.
Pleins d'intérêt à cet égard sont les deux chapitres consa-
crés l'un aux comparaisonsinternationalesde la statistique
morale,l'autre aux acquittementsdans lesdifférentsKtats.1~
mouvementde la criminalitérussea été souvent comparéà

())Ccst)eMemoift:
deM.AU<ane)
d'mtnousdonnons
uneanalysetthM
toin.
AXALMRX. – STATtynQfE HOHAt~ 40S

celuides nationsde l'Europeoccidentaleet on a tiré de là des


conclusionstrès favorablesa la civilisâtion rurale. Maison
oubliaitque les condamnationsprononcéespar tes tribunaux
de fo/<M/. tribunaux ruraux qui connaissentoa matièrecri-
minettede tous les délits et contraventionsdont les paysans
se rendentcoupablesexversd'autres personnesde leur classe
dansle territoiredu volosl,no figurent pas dans les comptes
rendusde la statistiquecriminellede l'empire.La statistique
russeue <'e<!étedoncuuHementt'actit'itécrhntnettodes classes
rurales qui composentle fond de la population.D'un autre
côté,te droit pénal russeincrimineencoredesfaits quele droit
occidentallaisse impunis, ta critique du dogmereligieuxpar
exempte nouvelle cause d'erreur pour qui se bornerait a
comparerles résultats bruts do ja statistiquerusseet de celle
des paysoccidentaux.
En revanche, la statistique internationale rectifie des
erreurs d'appréciationfondéessur la comparaisondu nombre
des acquittements prononcesen un paysdéterminé par le
jury et par les autres juridictions. Les statisticiensfrançais
ont maintes fois mis en parallèlel'indulgencedu jury et la
sévéritédes tribunaux correctionnels.Sur 100 inculpés, en
enet, le jury en acquitte et te tribunal 7. Maisla comparai-
son statistiqueprouveque c'est là un cas exceptionnel.Outre
que le jury français est relativementsévèrecomparéau jury
russe qui acquitte34 foissur tOO,au jury italienqui acquitte
33 (ois,l'écartestmoindreenAttemagnc(~acquittementspar
le jury,14par iesautresjuridictions),enAutriche(2!! contret3)')
et surtouten AngleterreoAtejury acquittemoinsque ta ma-
gistrature (2) contre ~2). C'est donc l'extrêmesévéritédes
magistrats français qui offre t'énigme à expliquer. Or elle
corresponda une pratiquejudiciairepropreà ce pays t aban-
don fréquentde la poursuitepar !e parquet,le c/<tJM<'MCH< des
anairesdans la proportionde Su p. 100.Quantà l'indulgence
du jury russe, elle s'expliquea ia fois par sa composition,
pluspopulairequ'ailleurs,et par la négligencede l'instruction
préparatoire.
La possibilitéd'étargir le champ d'étudesde la statistique
moraleest un tout autre problème. Les deux études consa-
crées, l'une à la statistiquecivile (analysede la communica-
tion faitepar Macdonett),l'autreà la méthodemonographique
en matièrede statistiquepénale(Kiacr)y répondenten partie.
La statistiquedes procèscivilsrenéteplus directementencore
406 t.tXXJ~Ë t<t'8
SOOOt.OGtOUE.

que celle des affaires criminelles t'état économique d'un


peuple, et la discussion des grands problèmes théoriques et
pratiques de la sociologie montre assez l'importance de cette
constatation. Très réet à cet égard est t'intérêt du mémoire de
Maedoneit.lt est constate que )a prospérité économique accrott
le nombre des procès civits devant tes juridictions élevées et
conteuses, taudis qu'elle en réduit le nombre devant tes juri-
dictious intérieures. Mais ta encore les données brutes sont
bien souvent trompeuses; it faut songer eu ellet a ta disper-
sion très réelle de lu statistique civile. Eu Angleterre, par
exempte. les commissaires préposes a ta bieufaisancc (C/«<~t/
le ministère du commerce <«-</ o/' ï'r«(/< ta
('MM«M<ott<)('<-i!),
commission des cheminsde fer, etc., résolvent aujourd'hui des
questions litigieuses jadis réservées aux cours judiciaires. Un
t-'rance, il eu est ainsi des conseils de prud'hommes. La statis-
tique civile, bien comprise, doit exprimer non seulementt'ac-
tivité des tribunaux civils, mais l'identité même de la nation }
moderne.
t.'n autre problème est de savoir en quelle mesure lu statis-
tique se concilie avec la méthode monographique préconisée
par l'école de Le Ptay, en d'autres termes si une statistique
partiette consacréeà une localité, ou à une classe d'ttommes
est scientifiquement admissible. Huenet, toute ta certitude do
la statistique repose sur la loi des grands nombres. Kiaer juge
cependant cette di)!icu)te susceptible d'être tranchée. Quand
la statistique generated'un paysest établie, quand tes moyennes
sont connues, les résultats ainsi obtenus peuvent être com-
plétés par l'investigation statistique appliquée à une tocatité,
à une ctassed'étabtissements indnstriets. etc. On saitdéjà con)- f
bien les données de lu statistique criminette ont été éclairées t
par les enquêtes faites en certains pays sur la population des “
prisons, enquêtes dont une statistique partiette est toujours
la couctusion.
Les analyses de Bosco conth'meroutune vérité bien connue
de tous ceux qui sont au courant des exigences de lu méthode
sociotogique; c'est que, si le sociologue no peut se passer de
ta statistique morale, en revanche on ne saurait vraiment
être statisticien si l'on n'est sociologue, c'est-à-dire si dans
l'investigation des faits sociaux t'en n'use des autres res.
sources de la méthode comparative, histoire, ethnographie,
monographies, etc. C'est ta sociologie qui pose aux statisti-
ciens les questions qui aiguisent leur sagacité c'est elle qui
.U.MES. – STATt.<T~rK ttOX.tt.)!
~V. 407
leur enseigne lu complexité des faits, les met en
garde contre
ta clarté trop crue que projettent les nombres et contre la
spécieuse éloquence des chères. Sans le vouloir peut-être,
Hoscoelles statisticien!) de
Saint-Pétersbourg qu'il résume
ont démontre une autre vérité,
plus chère encore aux coita*
borateurs de F.htM~ M<-<o~M< c'est
que ta sociologie.sous
do
peine nullité, doit rechercher des explications génétiques.
Ou nous montre ici avec raison à
quel point il est malaisede
la
comparer statistique pénate de la Hussieà celle d'une autre
nation européenne. C'est que, toute différencede races et de
religions mise de coté, it y n deux Europes. deux sociétés
ou groupes de sociétés qui ne sont
pas au même stade de
développement, L'Europe orientaio (Russie, Balkans et peut.
être Hongrie) et l'Europe occidentate; c'est aussi
que, dans
cette dernière, c'est, vu la régression subie
depuis ta fin du
moyen âge, FËurope sud-occidentate'ttatie, Espagne, Portu-
gai) qui seule présenterait avec ta Itussie quelques anatogies
rendant possibte une véritable comparaison
statistique.

B. – ~'(M-Mt~<M<(
</«<.Ttt«tH<'<.
C<<M<t)«t(tf<'
<H/(ttt<<f<
L. ALBA~ËL. – Etude statistique sur les enfants
traduits en justice. – Communication faite a t institut
internationat de statistique, brochure gr. in-8", (;
pages.
Paris, Marchât et Mi)tard, tMn.
« La raison d'être de ce travail est de démontrer
que la
statistique est le grand auxiliaire de lu science juridique et
criminaliste » (p. 6;). L'auteur, jupe d'instruction au tribu-
ua) de la Seine, présente dans cett<' communication faite
a l'tNstitnt international de statistique en lM)f
(session de
Saint.Pctersbourg un tableau sommaire des résultats obte-
nus, au double point de vue de ta répression et de lu préser*
vation des enfants mineurs de seize ans, grâce aux régies
adoptées depuis )«<))pj))-te parquet (te t.) Seine.
La principale de ces mesures est la suppression de la
pro-
cédure des flagrants délits. Le délit de t'eufant est toujours
l'objet d'une instruction préatabte. Le juge d'instruction fait
procéder par la police à une enquête sur tes causes de t'iacon-
duitede l'enfant et choisit ensuite un de ces trois partis ou
t'entant est, après ordonnance de non-lieu, remis à ses parents
quand ils curent quelques garanties, ou il est placéen obser.
..u",

4M! ).'AX<f~<'M:)").<x.~m.~w
vation dans ua asile temporaire, créé par l'assistance
publiqueen tX'M,ou it estsoumisAune détentionpréventive
et renvoyédevantle tribunal correctionnel,qui en ce Casle
maintient invariablementdans la maisonde correction.
On conçoitque t'enet de ces mesuresait été de faire des-
cendre le chitïre des condamnationsprononcéescontre les
mineursde seizeans dansla Seine; que le nombred'arresta-
tionssoit tonbë de 722en )89G<)40$eni896: que les courtes
peines,qui en 1887étaientde an, en t888de 93,en HM9de
t33, aientsuiviune progressiondécroissantepour tomber en
~89(!à 30 seulement,et que les condamnationsqui eu bloc
s'élevaientà 243en 1887,~S~en )888, ne soient plus que de
37 en t8'M.
Mais le vrai problèmeest de cunualitrele nombre des
enfants qui, ayant été préservés de ta poursuite légale,
retombententreles mains(teta policejudiciaire.L'auteur ne
nous donne pas cet égard d'indications sur la catégorie
des enfantsrestituésa leurs familles. Quanta ceux qui sont
placés en observationa l'asile temporaire de l'assistance
publique, le tabteausuivantindique les résultats obtenus

1fS9a 1811.tI~\J¡¡1896
tMM <8''ttM5 <M6~).<"jM<-i<.r
uual
«u~tmara.)
ma.)

¡- -1
A'huis d'~ittith'eme))), ou!
nt')mh't[)cnt ah:tn')otn)t''s.!
:mxt-:ur:u)t<Assistc!<9!) t~ HO m) 4S
'1 373i li2 72
i2 3t
3i
ttt'ndttsfttt\j)!t)Wt)ts. ?<
it)')tt)S!t):t)ti.<))U!!itiut)t)M. 02 il
20 M! 3?
nMt!i<t)i)(s.j
Mi(pat)'i<5'i!.urt''Ut-<h''))!tr(')
tM<-ntd'onj;in' au; )!i. 46 22 <4 3
Ttatts)'ia)'i)!;ituSaint'
An))' M
6' )1
KY:td~itt<'t'Msit''t<'n)j)o)ui)' 2~ t
0)''c<J t)
Tntaux.2St SMiMt M3 )0':

i<<'st!tntf'))o)'s('t'vatiuttaMi")tth)<8t7. )2

Sur la calorie des enfants renvoyés en correction i'au*


teur ne donnequedes renseignementsindirects. S'il constate
– STA'nstWt! MOh.U.R
AX.U.YSES. 409
J~f.
tes courtes t_ne_e_
que peinesfnnt~M aux enfantsen fontdes rëci.
divines dansla proportionde 09 p. ~00(? sur 83 en t8Mt)et
en KKH),il n'ose pas a{t!rmer« que tous les enfants
en correctionen sortent amendés » (p. 44).H nous envoyés
un tableaude la populationdes maisonscentralesenprésente
t8Met
de ta ptacequ'y tienneuttes ancicas mineursétptwsdans les
maisonsde correction.

~.s. 'MT'~
t.O.T,~
M)XKt.')tsst-KL'Et't-Kcr~'

{' !'M 8.~ )..)?.


~y- <0!i9 )ï6 «M
~"HM. 7~ i~ )8M
MMM. 7M .,o"
))~))ùtd)"i).t-)t'({ab)csd'Aa-
KM~tnc. Mt 39 mT

M. Atbanet constate que « les délits


principaux commis
par les mineurs de seize ans sont en général le vol, ta mendi-
cité et le vagabondage. Le vol est le délit le
plus souvent
pratiqué par les garçons, le vagabondage, ayant poursuite la
prostitution, celui que pratiquent les tittes » (p. 39).
Quant au rôle de l'école, la statistique du départemeHt de
la Seine démontre t" que jusqu'à
t'age de douze ans l'in-
Huence do l'école réussit généralement à
préserver l'enfant;
2" que parmi les enfants renfermés dans les colonies
péni.
tentiaires beaucoup étaient illettrés tors de
leur entrée; 3''f(ue
sur une population scolaire de ~O.OOOenfants astreints
la loi à suivre l'école (publique ou par
libre, neutre ou contes.
sionnette), 4S.OOO environ n'y viennent pas et sont considérés
comme absents ip. 49-51). L'auteur a donc le
courage d'c.
crire que « t'écote est le grand moyen de
préservation de
t'entant n et que « la statistique constate
que c'est à partir
du moment ou il échappée son action tutétaire, c'est-à-dire a
partir d? treize ans que la criminalité des enfants se déve
toppe a <p.4;)). On avait presque réussi, on le sait, à éri-
ger en dogme l'assertion contraire. La statistique était, il est
vrai, abaissée ainsi au rôle de servante complaisante des
pas-
sons politico.retigieuses.
L'auteur peut conclure que « la répression à
t'égard de l'en-
4t0 L'AJfXKHSOt:t<')LtM.)QrH.t89S

faut doit être toute différente de cette pratiquée à t égard de


l'adulte que « la justice ne doit l'atteindre que du montent
où tout autre moyen d'amendement est reconnu impuis-
sant A notre avis la sociologie criminelle peut tirer d'une
expérience aussi bien instituée une induction plus hardie. Si
l'on rcHechit que la tentative u été faite à Paris, c'est-à-dire
en l'un des points du monde où ta dissolution de la société
domestique a été poussée le plus loin, où t'entant est le plus
abandonné à tui-meme et soumis aux suggestions les plus
dangereuses, on se convaincra non seulement que la crimi-
nalité tnfantite est d'origine sociale et non atavique, mais que
le plus énergique des (acteurs sociaux de cette criminalité,
c'est te régime répressif traditionnel. Le tribunal de la Seine
conclut à ta substitution de l'école et de l'assistance a ta
répression, c'est-à-dire qu'il adopte ta doctrine des substitu-
tifs de la peine. Sans doute, il n'étend point son induction des
enfants aux adultes, mais si l'on se souvient que lit muttipii-
cation des petits délits est la (orme menaçante que revêt la
criminatité contemporaine, que cette multiplication est
t'œuvre des délinquants de profession et d'habitude, ou réci-
divistes, et que la criminalité infantile est la source avérée
de la récidive, on voit que l'impuissance du régime répressif
est sotennettement proclamée par la statistique ta plus exacte.

Hmo HEtM. – Die jNngsten und die aeltesten Verbre.


cher (('oH.w<~et t<«M< </Mc; fmc~,vol. in-S", ~~Kp.
Bertin, Wiegand et Grieben. ~97.
Cet ouvrage est consacré à l'étude des rapports entre la
récidive et ta criminatité infantile ou juvénile dans te
royaume de Prusse. L'auteur, qui fut longtemps aumônier
dans une prison de ta Prusse rhénane, a eu pour objet d'éluci-
der à l'aide de ses observations personneties les données de
la statistique judiciaire de la t'russe. ft est amené par ta à des
conclusions liardies sur ta réformedu régime répressif et pré-
ventit.
Dans fe royaume de l'russe, la criminalité infantile et ta
récidive croissent parattetement depuis un demi-siècte: mais
il y a eu accélération de l'un et de l'autre phénomène depuis
vingt ans et notamment depuis une décade. Le nombre des
condamnés ayant de t~ a t8 ans était de 3U.ft9 en t8M, de
::(;0en t88t!,de M.f)'?8en<8' La contribution des enfants
AX.U.)')!t!<.
– '.T.tT«TWHMOHAM 4Ht
s'est étevée en sept ans de M p. )0<~feu t8M),tO.S{4 en )88tt,
tt.74t; eu <??, tS.OSt).« Sur tut'u condamnes, on trouvai,
ett t8M, ? enfants ou jeunes sens, XH en t8i)0, t )Ueu ~92.
Ue ttWHil t8)~, te nombre de tous tes condamnés s'accroissait
de 12 p. )(?, celui des jeunes condamnes de i!0
p. tM, celui
des enfants âgés de t:! ù t~; ans de p. !(?. De t8M A
t890,
io pro~t-esde htCt'imittatitGiofaxUteest do ?
p. 100; de 1882
à <890. il est de St)p. tOO(p. fS,. aD't)H autre côte, le Momhro
des rvcidivtstescrott rp!ath'e)Met)tau nombre des autres cou-
<h))ttt)es,celui des t'ectdivtstes cotttptMMt
plus de uuze condmn-
tUttions, a celui des autres récidivistes. t)e )~t :t )8M, ]e
chHtrc total des c'))tdun)nations it t'extpt-isouoetnott corroc-
tiHttMet(Xue)tt))aus; est totn)~ de t~.06!)il ~S34, suit de 6, (!
p.mO. ha-dessas le nombre des d'Jteuus ayant preahtbientOHt t
subi Hne condmnnation était de ~.j p. «M;
p. t()()
!naients)tbtdeaxcoodatHnat)o))s; H, p.HMenavaient <M)tM
quatre ou ciuq. Le uombre de ceux qui comptaiet)t p)us de
dix condamnations avait plus que douhtM~p. t8S).
Ofsi, cotHHtet'a tait M.iiehn, ou consacre âne étude muno-
grapinque à ia pnputatxm d'une prison en distinguant les
jeunes criminels et les vétérans du ct'hne, on constate que ht
seconde ctasse n'est que le protot~etnent de ta première
<p. t33t. L'acct'ots«e)nent de ta récidive u'est donc que le
coutre.coupdcta criminalité iufantite. Uref, ta peineest sanst
etfet snr t'entant et t'adotescent et cette
si)npteconstat:ttion{!t\
pose deux problèmes ta pr<'scn'at!on de t'entance et ta
reforme du régime pénat.
L'auteur ne juge point mataisé de découvrir les causes de
lit critniaatité infantite. Bien qu'il se laisse dominer
par les
habitudes de ta chaire et sacrifie lu précision a l'éloquence,
on le voit ramener a trois les facteurs de cette criminalité
t" la disparition du seutiment religieux ~"ta
désagrégation
de la famille qui se dissout dans des cercles sociaux
plus
étendus, 3° !'ateootisme, conséquence de ta surexcitation des
appétits. Desmesures iégates prisesdans l'intérêt de la morate
religieuse favorisent indirectement cette corruption tel est
le repos dominical légalement obligatoire. L'action de t'écote
est contrariée par l'emploi prématuré de t'entant dans le
commerce ou l'industrie, même pendant les années d'étude.
D'ailleurs, de )3 à 18 ans, entre t'écoie et le régiment, t'eu.
faut est th'ré à tui.méme, a t'age on les passions commencent)
a prendre toute teur force. La tésistation prussienne ne s'oc- ~1
4t~ L'AXÉE snctoLOUt~'E.tSM

cupe de lui qu'après une premièrecondamnationet lesasso-


ciations éducativessont en Prusse beaucouptrop rares.
L'auteur est avant tout soucieux d'étudier la genèse du
récidivisteet de prouverque le remède icine doit pas être
demandé exclusivementà la répression. Aussi ta seconde
partie de son ouvrageprésente-t.etteplus d'originalité. Les
récidivistesforment,d'après lui, deux classesdistinctes les
professionnelset les criminelsd'habitude. La différence,qui
échappaittotalementau juriste, est toute psychologique.Le
professionnelest un parasitesatisfait du genre de vie qu'il a
adopté. Il gagnesa subsistanceautrement que t'aumonier de
la prison, maischacunvit commeil peut La loi lui semble
punir son défautd'expérience,non son injustice. Le criminel
d'habitude est caractérisépar l'absence de volonté, aboulie
qui est déterminéeen grandepartie par HnHuencede la pri-
son. Hchercheà rentrer dans ta vie sociale il accueillele
patronagequi s'offre,maisen vain. Un penchant violentt'en-
chatne au vagabondageet la moindre occasion,l'ascendant
de quelque criminel professionnel, ancien compagnonde
geôle, le pousse à un nouveauméfait. Il rentre donc en pri-
son, plus dépriméque jamais.
Beaucoupd'esprits en Attemagnesouhaitent une aggrava-
tion du régimerépressif.Un-séjourplus toogdansdes prisons
administrées plus sévèrement, tel est, à les en croire, le
remède.L'auteurconsacreles dernières pagesde son livre il
prouver l'inefficacitéde ces mesures. Sans nommer t'écote
italienne, il se rallie ir la solution d'E. Ferri la retégation
indéterminéedans une colonieagricole dont il nous décrit
assez minutieusementl'organisation. Les détenus seraient
répartis en trois classes,dont la dernière seraitastreinte aux
travaux les plus pénibles. tt faudrait avoir appartenu à la
premièreclassepour être remisen liberté. La mauvaisecon-
duite dans la coloniepourraitêtre punie par ln réintégration
dans une classeinférieure.
Bref ce livre, clairement et agréablement écrit, prendra
placeâ cotéde ceux de Ferriani et de Douglas Morrison.tt
élucide sans prétention un grave prohlétuede criminalité;
il confirmeà certains égards la vateur des inductions de
t'écute italienne. Le pasteur allemand conclut comme les
positivistesde Fiésote.L'observationsociologiqueréconcilie
et unit ceuxque la thèseanthropologiquediviserait irrémé-
diablement.
.~LY};K~ –
STAT~Tt~'B MOtt.U.K 4t3

SM.t)E\tLn
CAttHHttA.
~itt~t~tt
– T~Lai––-i-
infamciay –I-
!a ––i~t.~t~
ofiminaUdad.
Le)Ma,A.t'<)~,2tOp.

C.–Z<!~<<'<'<M)MM<Me ff <«M'<)M<Hf<<<
~COMOM~MC
~AHHiHSCtf. – Verbrechen und Prostitution ats soziale
Kra-nkhe~taersoheiaungea (tf t-<'<Mx'ht ~'o.tf<(«<t'ott
<'OMM«' Mo<'M/Matoi-bides).
M)«)t</<'<fMf«!M Mo<'t«/M).lbrochure
lrocliure de
7 pages, Berlin,Gloeke,t897.
Scientifiquementconsidérée,la brochure de Faut ith'sch
est une étude cWmiuojog!quedetavillede Berlin,mais J'am-
bitioo de l'auteur est d'induire d'observationstoutes locales
tes lois de la formationdu criminelet de la prostituéedans
lu société moderne.Touten reconnaissant(p. ?) que ie cri-
minel et la prostituée out souvent l'esprit malade et sont
atteints de cécitémorale,il repoussela thèse iombrosienueet
lui oppose celle du détertniaisme économique.H néglige
d'étudier la synthèse que r'erri a faite des deux doctrines.
Selon cet auteur, on le sait, les luttes industrielles,en stimu-
lanl le vagabondage,l'alcoolismeet en occasionnantl'aban-
don de l'enfance,donnent naissanceà la ctassedes criminels
de professionet d'habitude qui multiplientles attentats à la
propriété. Hirschest moinssoucieuxde t'enchatnementcau-
sal. ft s'attacheà montrerqu'uncertaianombrede conditions
socialesou économiquesétant données,savoir les obstacles
au mariage, lesmauvaisrapports domestiques,les conditions
d'habitation faites aux prolétaires, tes occupationsindus-
trielles de la femme, les occupationsprofessionnellesimpo-
sées aux écotiers. enun tes crises économiquesqui élèvent le
prix des subsistancesou abaissent le taux des salaires, le
développementdu crime et de la prostitutionest un phéno-
mène entièrementexplicable phénomèneque la p<-oM<tt-M«.
tion des travailleurs aggravesans cesseet qu'une révolution
économique pourrait seule abolir, bien que des réformes
socialespuissent t'atténuer.
Bien que Hirsch apporte sa contributionà l'étudedes con-
ditions de la criminalitéinfantile, contre-coupévident de la
dissolutionde la sociétédomestiquedans les grandes villes
industrielles, il dépasse le but on cherche en le lisant
pourquoi, mêmeà Berlin, tous les prolétairesne sont pas des
criminels, toutes leurs filles des prostituées,car les condi.
4t4 ).'AXXKK-')C[~)."UWE.'N't
tions économiques sont les tHemes pour tous. La faiblesse
intellectuelle où l'auteur voit uu complément d'explication
ne semble pas caractériser 111crimiuatite mofterue. La vérité
est que ce travail est inspire par un esprit de parti qui cache
a fauteur les vraies conditions d'une recherche scientifique.
La vie industrielle n'est pas a Martince qu'elle est dans toute
t'Attemagne elle n'est pus eu Allemagne ce qu'elle est duos
toute t't-urope. Les grandes capitates attirent à elles une
toute de malfaiteurs et de prostituées qu'elles n'ont pas for-
mes. L'accroissement rapide d'une grande ville est tui'meme
un fait anormat et Bertio a cru plus rapidement qu'aucunevitte
det'Europe. La crande industrie evotué plus rapidement en
Attema~nequ'en un autre pays, entraînant à sa suite, en des
provinces entières, une crise de la vierurale. Saus doute, les
(aitsdont fauteur a mis en relief l'importance, lescrises indus-
trielles, femptoi des femmes et des enfants dans f industrie,
la relation inverse entre l'élévation des loyers et celle des
revenus concourent indirectement à ta crimifMtite et a la
prostitution, en favorisant te va~abond'age, t'atcootisme et
l'abandon de l'enfance. Mais ces faits n'pondent à une disso-
lution de la famitte qui a commett-'é ttien avant le processus
industriel moderne. ttssontloiadMpresenterpitrtout la même
intensité. tts peuvent etr<'considerahtetncut atténues, me<ne
dans les conditions économiques actueties.

At-ntKM~tCHt-'OttO. – La delinquenza in Sa.rdegna. (tf<


t'M««~<'M.<~< t vot. tn-ttt, pages. Pitterme,
Sandron. t8!)'

A. XICHt'OHO.– Crimina-Utae coadiziomeeconomtche in


SiciUa f/MM'fM<'< <WM/w<.<'M~w««/M< ~( .'<«' ~<
Rivista scientittca dei diritto. An. l, fasc. VIti, IX. Rome,
L(BSt.')ter.

Lesdeux études d'Alfred Xiceforose eomptëtent; rappro-


chees,ettes)aissentdeeouvri)'et la méthode de t'auteuret t'tty-
pothesequi le guide La metttode est la monographie; tt)y-
pothëse est celle du déterminisme écon~M'que c.'mbinee avec
la thèse fondamentale de fanthro~otogie chminette. En
d'autres termes, l'auteur, dont nous ana!ysiot's ici t'an dernier
les études sur t'argot et tcmigration, est un disciple de Ferri.
mais il cherche soumettre la doctrine du maitre au contrôle
AXALY-M. – !tTATt'.T)'~L'HMOK.tt.H 4tS

d'expériences instituées &t'a<dedeta méthode monographique.


Outre l'intérêt propre qui s'attache aux resuttatsd'une enquête
consciencieuse et bien délimitée, la discussion des thèses du
déterminisme économique tient une trop grande place dans
toutes les branches de la sociologie pour que l'occasion de
l'instituer exactement ne soit pas acceptée avec empresse.
ment.

t. Si t'ttutie tienth première place daus ta grande cnmina-


lité européenne, la Sardaigue tient la première place dans ta
criminalité italienne. t)ix mitte Sardes oceasionnentaux juges
d'instruction 178affaires, taudis qu'une population égatement
nombreuse en donne tB9dans)eLatium,t21 dans les Catabres,
ttS dans la Basiticate, tWen Sicile, U7en Campanioet seu-
lement 48 en Lombardie. C'est la Sardaigne qui fournit te
plus de condamnes à t'ft'~<Mfo~oet à ta réclusion pour plus
de quinze uns. Enfin, te vot à main année ~rassaxtone) est
une forme du crime spéciale a la Sardaigne ouette garde une
généralité et une ampleur qu'elle a perdues dans t'ttatie meri-
dionate et même en Sicile. Cette lie est une région bien deti-
mitée dont la population et la constitution économique sont
aisées a décrire. La criminologie a donc intérêt a la prendre
comme sujet d'étude.
Or celui qui, après avoir voyagé dans t'ttc, reçoit les ren-
seignements de t O/~ttv~«<<t</t«', se rend compte que toutes
les régions ne e&ntnbuem pas dans ta même proportion à
l'activité criminette. La Sardaigne présente a t'observateur
une zone criminette dont les frontières peuvent être exacte-
ment dessinées. Cette zone est comprise dans ta province de
Sassari qu'elle n'embrasse pas tout entière; c'est le territoire
de Nuoro et le haut Ogtiastra fLanusei,, p. 3t), région de
forêts et de pâturages.
L'enquête se trouve ainsi mieux cireonscrite.
L'auteur indique l'étude du /«('<<')«'«t~t'«/)«'<et celle du
t Mft/«'«.La premiorecmbrasse ta race, le tempérament, le sens
morat; ta seconde, les conditions économiques, la viabilité,
t'état juridique des terres, l'administration de lei justice. La
conclusion est que la criminalité sarde ne peut être diminuée
que par une modification de l'assiette économique, moditica-

(t) C'est tft'j/'M/u/t. prison ceUut.~ire a~r~vcc, qui a rctnt'tat'c 01 ttatie


t!t[)cmt;ttt:t«"rt.
4tC L'AKX)!H S<'C)<M.o<:)Ot')!. <M8

tion qui exigeune reconstitutionpréalablede l'autonomiede


t'tte.
La zonedélinquantenous présenteune race qui partout se
montre plusdisposéeà la violence,plus capable d'impulsion
homicideque tes autres populationseuropéennes. C'est un
fragmentde cette race que Sergi a nomméem<M<7<'n'<tw<'MKf;
c'est elle quidonnea ln statistiquecriminelledo t Espagneet
de t'ttatie méridionalesa physionomiepropre. En Sardaigne,
cette race n'a pas dépassé t'état pastoralet le niveau moral
qui partouty répond,-lamoraledes Bédouinset des Turcs de
l'Asiecentrale.Les bergers du Kuoroet de l'Ogliastra celé.
brent dans les chants dont ils bercentleurs enfants le ~«'-
<<«««, l'agressiond'une diligenceou d'une riche maison de la
côte, commelesnomadesasiatiques chantent uue razziaheu-
reuse.Dansceschants,dont Niceforociteun frappant spfci-
men, te gendarmeitalien est t'eunemi,celui qui renseignela
justice est un espion. Frapper cet espion et cet ennemi est
mieux qu'une action permise, c'est un devoir qu'il serait
déshonorantd'éluder.La conséquenceest que dans le ~uoro
une agressions'organisecommeune partie de chasse et qu'il
y a constammentdans ces villages géuératiou spontanée
d'associationsentre malfaiteurs.L'auteurvoitlà un faitd'ata-
vismesocial,un arrêt du développementmoral conditionné
par le tempéramentde ta race et par tes occupations.
liais il reste à expliquer pourquoiles attentats à la pro-
priété sont si fréquentsmêmeen dehorsde la zonecriminelle,
C'estl'analysedet'état économiquedet'tte qui y répond.Nice-
foros'étudieà nousfaireun tableau exactde la grande et de
la petitepropriété,de la conditiondu grand propriétaire, du
des cam-
petit cultivateur,ainsi que du salarié des villes et
pagnes.Le ~«)/«ttJoest une solitude; la région où it domine
uHrel'image du désert.La petite propriété végète dans un
état d'inertie et de routinequi rend son possesseurincapable
de tirer du solla subsistancede sa famille.La sécheresse,les
getées,lesavalanchessuffisentà le plongerdans une détresse
absolue, qui le livre aux usuriers. (Notonsque l'usure est
exercéed'ordinairepar le grand propriétaire.)– Les salaires
sont assezélevésdans les villes, maisdans les campagnesils
répondenta l'état misérablede la propriété. Le développe-
ment de la viabilitépourrait stimuler l'activité économique
des Sardes; icicommeailleurs, la locomotivepourrait faire
reculer le brigandage.Maisonn'y songepas. Sur t4.(M)0 kilo-
-MU.Y.K". – -.TtTtST)~H MoK~t-R 4t*f

métrés de chemins de fer exploités dans te royaume, ou n'en


compteque Htdanst'tte. Hndixnns(de )~4.~ )M't .o~kito.
mètres seutementy ont été construits.
L'union de ti) Sardai~nn a t'ttidie H ptutot contrarié que
favorisée proKrés.L'apptic.ttion de ht té~istationpit'ntoutaise
sur ta propriété foncière a été considérée par tes bergers
comme unespotiation rendant té~iti'ne toute rept't'saitte;
t'iustitution du jury a muttiptié tes acquittements qui sont.
plus nombreux dans t'tte que (tans ta ptupart des provinces
itidictiues.

– La Sicitc vient itnnu'diittemcnt âpres la Sardai~ne.


HUeoccupe en e)Iet ie sRcondrani; pour tes )t0)))icidt'squa)t-
tH's, tt'st-itpines. tes crintes contre les tMunes mœurs, te troi-
si<'m''t':)t)ji;pour les ttomicidessmtpk's. les viols, les {MHX
tentoi~tta~es, etc., et t'euesituation vaptotôts'n~ravimt.L'au-
tcurtasoumetHt)t)eetud''mo)to,rMptuque,oùitsemot)tre
ptus {jarticuticrement préoccupe de découvrir le détermi-
nisme t'conotnique des délits, determirnsme dout il discerne
ici ies etït'ts indirects à e~te des encts itnmf'di~t'i.
Comme la Sardai~ne, iaSicite aunexo)tecrin)inei)c;des
sept provinces entre iesquettes t'tie est pin't!)~ee,il en est trois
dont )a contribution en ce ~enre dépasse de beaucoup celle
des autres: ce sont les provinces de Cirgcnti, de C:)it:)nissetta
et de Catune. Si donc i'etat socia) et ecunomiquc de la Sieiie
tout entière doit être examine, ta cause de t'intcnsitc des
phénomènes eriminoto~iques doit cependant être cherchée
parmi les circonstances propres a ces trois provinces.
Or dans it's provinces de Ch'Kentiet de Cattanissctta prédo-
minent la production minière et la grande propriet'* feodatc
dans ta pt'o\'ine<'de Catane ainsi que dans cette
)<tttt/t<))tfo),
de Messine ta petite propriété, vouée a ta cuttnre de la vi~ne
et du citronnier. Mais ces trois (ormes de t'activite Mono.
miqne font a ta population qui vit dn toyer de set bras une
condition ~atement misérabieet toutes trois subissent depuis
plusieurs années, par suite de ta concurrence ctranserc, une
dépression profonde. t)e ta des facteurs de la criminalité
agissant directement ou indirectement.
L'organisation économique de ta Sicite est une pyramide
au sommet do taquette est ta classe des grands propriétaires
de ta terre on des minières do soufre; au mitieu, l'intermé-
diaire, ff~fwn'w de ta miniëre, ~<M~<o du grand domaine,
E.Um):MKtM.–Amu'esnrm).,)!t'M. 2?
US ).'A\\K):<))):)')L~!)'.ttH.)!t't!t
f«-M</M~'oo MM«'w dans les petites ou m'tvmn's exptoita-
t!"U6;:)t))t:(s)fttmMm'uuk)u-uK-tai)-t'detac!t)U))!)K' La
c)assfdt'spr<tprn:-tairM('xt[':titd<'scsd()ttt.(mM)et-t'n-))t))e
)'tui}fort )t')s"ihk' et ï't.'jctte h' fardeau d'-s c!)iuw:t timides sut'
)t'i.iutf)-M)'d).ti['t's;ceux-ci rc~uurt'ut a Cu~uro pnur s~'dcd«)n-
fua~r. L'«tnTiet'<)t's<'h:tjm)~t-st jMy'fttdpnt'ces; il t-~uit.
pendant la tmn-tcsaison des ttHmen~ <)t'<))):)Ht<' )))fdi')-(' on
)n:)uvaist',avinx-cs~ni tf con~tttuont )K'tta pcttttt''))it('ttt- itt.iui-
n)Ltf.S'))'SMt~Mu)t')}dcbtk's)!(pYt-amid''p~tjdet<)utsuH
puidi!.
C'est d'mctui<jtti sttt)it)t'c")ttt'<(.'o)){) (tc'st'nses <'<:oito-
miqttHs.nt'te itt-imd domaine f.'odn) pt'cdttittUt-t'xttftt's
CMrMl<'s(t')ntht'ttK-)tt't'enc'))nt'ri('aiu<'dt'i!n't.'i<')itV!))<t)t'.
L''iiOttf)'t'.dMnHnSiMi)n!(\tit)t')n')nu)'u)<suhitpn.\tnm'i'tUC
ctct) A'~tct<'n-<'fit<)t)cu)')-")t('t'<h";pyrites. I.itpt'titcpt'o.
p)'t)'t'')t't))!)sm«ius~pn)tn-t.f: dt's c:tpit:tt<x t'())tsi()cr:)hh's
mtt''tM:(b.;<n')H",))!tt')t's))!:u)t:tHons(tt'('itro)Hti(')'s.t)):tistt)
d6b')tt''h'; !))n''t'ic!)i)< <'st itujom'd'tnti fft'n)c.
Ct'tt't!(t<f''w<<tfti<)Uf't't)~'t)t)t-k't)x{actt'Ut's<tit-<'<;tsdt')!t
crn))in:ditt'.)!ttuttt'd''s<'):tss<'st't);t~«/«.'L"s!)).n'ifi)!tit
t'ittt''t-)))'-di:)i)'c())ti )'<'xpt')it'' pouf tf pt))))pt<'de t.t tx'ujtt-iftt''
pt p!t)'~i~ il en (itit s:) t'icthn' Uaus h's sommk' dM s'
du)n!tttR's.iit)-')t)Yt'f:u:i)t'tnfnt nnt'ffu~ Cei; étendues
imt))C))SMt)ui'ottchc~tHc)<t' <)cs ))fu)'<ss:tMs itpcrcfvuir m
un\iH:)i:i un j:t)'dini))))n't)fut!\<'(tx ceux f(ttt')~ justice
recho'ch' Le <'ff<<«Mtf'. t'ttuoxm' <)uise «m~tt':)it a la justice,
ydt't'ip))tf.tt;iIt')))''t)tu)t)Mt)<tit.
Lcst-tffts if)<H)-M'ts<)e )'<t~t t'coxmnitjHpno (toivent pas t~tre
n~t' t)';suut k's uns ptnsxjttcs. h'situt)'es ntoraux. Les
fnittettt'bd<;ssuuft-it'r'Msont :)U<'in~<tfd'tn't')'scettCG <;ot«ttte
tept'oxvfjnbai~eon'nt cottstantdch) titittfp~)'n)i ~ux. Le
pt'oict.x-t.ttsiciticu tout t'otit't' t'st tnis dans t'hnpussibitité
dcpt'ouvet' tus onotious cteves et <iciic:ttt'sdt'r:ttt)'uisu)G.

J)L – Nous ne saurions })rct'')nh't- fitirc m) (tuniques ti~ncs


tu c<-iti<)t~d'<<)ud<'saussi nourries ft aussi a))pt-u())))di~.U
nous sp)nbtut()u~'f«is<fue Juth~edu dctertniMismc fcouo-
u)i')u<*[)c sort pas victorieuse des ('xp''rieuces itUXfjucHes
t'ituteur t'.)soumise. Xicefot'o se d<'f''nd situs duutc de ):<{)?){-
<tuer :< )a critninotogie d uoe facou uuitMtt'rate. U (ait. une
hrge ptacc au facteur ittuhtdueJ ou bi~u~ique, mais il doit
le tue:))iserdans tu race et c'est ici <}u'Hpr~c le t!:tuca !'ohjec'
A\U.ttt~. '.)vn.)'t'~H\t"t)U.t: 4t!)

tion snciotottique.Qu'i)
muirW tu IIW'iIexiste
wvévln rw
«)) mrn
non mvn race wlnlüm.n.,o_
une nnnn )n''ditert'a-
net'nne.ri<'un'autori'!eape))S)'r (pu*)e tempérament decot ta
t'acepredi.sposeathomicide ou au hrinanda~e tes individus
qui ta cofnposeot.si aucun facteur sociatnes'y joint. Les races
tes moins etevces. ceHesqai présentent tt' niveau menta) et
cmHtionnet)eptussi)np)e)'t)aptus~randeexcita))itite,)a
race noire africaine par exempte, ne ))a)'aissentn"Hement
portées a t'immicide aussi touj{tt'tnps qu'ettes vivent dans des
conditions sociates normales, si itth'rit'uresqu'ettt's soient.
Hxptiqaer un t'ait social par tes attritotts psycttoto~iques de
lu race, c'est dote se paypt' du mots. L'fttttf'ur t'aHitchc. il est
vrai. tes hotnicidu! <'t les aitt't'ssioos commis pi))' tes het'uers
du~()oro.\uttarr~),dud<c)oppt'n)t'ntn)o)'a),n<')t~du))t ta
consUt'ttion c''t'<'hr.t)ede ):<nK'c '-<'<titta caus' Xons pt'usons
(juc )*a)'r~!(te dt''v<')oppt.')n<'nt~ou 'hieux ht r<t'("'siou) est
rm't.tt)MiiH)u'nt'sth'tttsuM!a)<'()tous croyons euh'ouver la
cause danstcscotxtitjons (te !'t'o)ntiou t'('tij{ieusef'tpo)iU<jue
de t'Huropc utt'ndtonatc dt'puis )a )!))du touye))a!f' Aujour-
d'hui.t'Hspa~m'ftnoinstaCatatt~nci.taSardai~m'.taSicite,
et peut ~tn' ta (~)t'se, ettfttt )f's aocieus Htats romains et napo-
titams ont a peu près ta tuenu* crintittaHtc. ~n chft-che ht
cause dt'o'tte idf'otit'' )nora)<' dans ttne identih* ()'*race et
rou suppose (juo ht race ))tMditt')'r.tnt'ej)))e ne saurait s adap-
tf)'am)p<')vi)isati()))<'h'\t'c.~taisau moyen a~e. t'es n~tnes
peuptt's initiaient )'Hu)t))w ttu non! aux art< aux sciences.
au<'<)tnme)'c et au droit. Lt'xptit'atton de leur eti't actuel
ue devrait-eite pas être cherchée au contraire dans )e )esin)e
nx'ntat et jari()ico-potitif)ue tjui a pesé sur e))es depuis la iïu
du xv' siecte )us<)u'aux revohttions modernes, re~itHe que
plusieurs causes tes empêchaient de secouer?
Si fauteur préfère t'expHcation anthropologique a !'cxtdi.
catiott tirée de )'e\'uhttioa pojjtit'o reti~ieuse, c'est precise-
meut parce qu'it est )Mrtisa)t du deteroonistue ecouontique,
c'est parce qu'aux yeux des chefs de son ecote t'or~anisation
de t'Htat et de t'~tise. les n'êtes po)iti(}ueset tes rentes reH-
gieuses n'ont point (t'existenceen e))es-n)emes, indépendam-
ment de ta structure économique, des couuits qui en résul-
tent et des etïets indirects exerces ainsi sur ta formation des
cumctet'es et des esprits. CMestime eu conséquence que tout
ce qui n'est point économique n'est point social et ne peut être
attribue qu'au facteur individuet. Maison ouhtie trup souvent
que le déterminisme économique est une hypothèse ausst
420 t.'tXXh:K~)')t.')'.)'.t)H.)!i')i!
hardie quecontei.tuMe et qui. en aucun cas. ue saurait être un
pOStuhtt. l.
introduite en t'riminoto~ie, cette hyj)othe<e nnus semble
pt'opreajeterdesnua~essuriesfaitsptut'jtqu'atesectairer.
t.adouhte étude de~H'eforu eu est ta preuve. t~aSi''i)e et t:)
Sardai~ne sont <)es pays restes eu deitors du ~randtnouve-
tnent de )a civHisatiou capitatiste. Ht'ouonmptetneut ces ttes
forment une/<«f/'<f<-h'<nf'. L'industrie tuanufacturiere. î:t
himqu('.)ecut))nt<'r''cn\t)nt~u'nm'c\!stf)tct'fn))))'y'))tt)ai)'<
)es indnsh'iM!~)'n'<)tt'st'tt'xtn't'ti\'<s\' pn'scntcnt sentes
quft([m'it<;tivitf. On ne i-um'ititdutK; <!fco<t<'t'it'en ces pays
t':n:tit)ndMe:tu'ipsf)ui (ont :);)))!<)':t!tr'(')K'x ceux <)tt)tu)'<)pt
ducmttt'fdf tKuf'tjM tes ct'imitu't.s d< pt'ofcssioxct dh:)bi-
ttt<k'. <'ris< dei.U)'t't't)du''ti<))t.t'i)~itj~)))t):t~'dt~sa)i)t-it's, tra-
t'.fii dt's fct)t)))e.<et des L'))f:))tt!<
thnts h' itt'')i''rs, etc. A son
htsff. ~i''<'fun) h:)t fn bt't't'hc ta tht'sf <))ui))))n)tt' h) t'tnoiuit-
iitf tuuth.'rtt'' il i'industt'if CMpit.distf.Si ses indm'tmns sunt1
fondt'es. t'cth's <tc MM i'en'i. Ftori:))), CH\)~Hcri. F<rri:))u,
Hirsch. Hfint, doivent <tr'' rt'jctt'L's. Des ut:tts ''<;uno)ni<)ucs
oppus' m*sum'nientcxft'ct't'tti tn~toc etï<'t sur )t.'dt''vfloppe-
n)n.'nt.)u'))').Si)'i)tdnst(-iit)ist)n'dt't'Ani.)et~'rr<'t't()t'sp!)ys
qui y rt'ssftnbh'ntcst un ntHifuutt sf f'n'tncspt)t)t:u)''t))f))t ):t
ct:'ssf des dc)in'tu:)ttts qui attenant :)):tpn)(n'i't<ct'~itnt'
ucftnmnique d'* ht S:u'dai~nu et df ia Sk'Hc d''vt'<)it con.~ert'fr
chcx ):) moymtL' d<'s humotcs une pf'obitc strie! <)M fitit:.
p)'ii! sottt cepcnthtttt cit<'s :')i appui de cttiiqtK' t))'<f? Qu'en
cottctm' sittot) qttt' ht t))csf ~)')h')'.tic est tn.d ''tabtic et que
)'<t;))p)<t<)'dtt pt')M's.st)s<;)'it))it)f)))'' doit past''tt'eatt)'i)<u('e u
<'ét:<tindu-.tt-it't xtt'd~'rnc.)tt!)is:tux crises qui :t<'ct)tnp:)i!rnpnt t
h) dcstt'ttctiott )))usun moins compote et ptus 'tu moins r.tpidc
dc)'<'tat ct'unonuquc. ttistms )nieMX,(k' t'<t!dsf)ci:d ancien''
Mais ta tttfHtodc nton'~t'aphitjuc t-st-ctie propre a t'-tucider
de U'ttt's qm'stions' Ccrtt's. te si.vant ne saurait t'-trc trup sou-
cieux d'cxactitudt;: il m'smt-aittropcin'onscrit' h' <:ha)npde
ses obscrvatiun- Mais ta tnonHuraptuc ne doit être pour lui
qu'un eh'ment de comparaison. Ktte ro.-mt toute sa va)''uf des
travaux qui vienuent ia c<)tnp)''tcr. Xiccfot'o :t étudie deux
ft'as"<dsde tasociété de f'Hm'ope uteridtuuate. ~tais !'Ktt)'«po
M)eri')iona)eM('peul être hieu cotoprise que si fw )a rapproche
de t'Huf'opeorienUde qui esta un stade d'evofuttun Inférieure

)/Titre't'ttUM<t'f'('u\'rn!:c~cXi~'f'~r<
.<U.tSH<.–<Tt-r).<m~EHOHU.H Ml

et de t Hurope .etiurd-weidentide
1. 1_ .1'
(AHgteterre. Franco, AHona.
{!n~!M)eMw.t'!)ysM:ts.Sc!Htdnn)Yie.'qui est :'t une phase
ptusf)vat)c'*e. Oot'st convaincu aiors que la critniaatitesitrdo
et stct)tcnue <tuit reOeter n<M<ia meat<tfite d'une nx'e infé-
rieure. stonutc)' par to rfuitue capitatiste, mais une grande
erise t)ni est putitique, <nurat)' et ru)i);!fuse autant <)u'<5couo-
tnitjttp, crise que )a eoonaissancc ttistori'jne d'au très tout;
passe peut sfutc faire cmupn'udrc.

t-'t)HX.\s.\tt) ut );)<(:):. Lemorti per peUagra, atoooMsmo e


auictdio in ïtatia /.t' /<t'<t'~</«' « /« ~f*M«'/f' fi ft~'x~MM <'<««
<!<(tcMt'<')t/t/t'<i<))ttvi.t;t-pt-t-it[u't)t:dt'')itr''n)dh'i:t.t'tuchur<'
i))-tt".):i)).)tt-~t;tt't)')-:tui))'ht'')ini<'Uit-,<M's.

<)'.f<'tt)'')';tutt'tn-tt)''(t~fnu))t)'t'<jw);ttt).'tt'tt't't'!)tit'if)f('tt
)t:di''t'<-t)t'-tt't<sY:tri:)ti<)))sd'')!t\'i<')'<-nm)t)u.)u''d'')!tt)Mt~m,t'!)t'ia-
tiotts t)ui t)'<n)\)')ttt');.)t''tn<;Btit'm' t'x)n<itm 'i.n~ tM )tt"t(i)tth' tttM!
Mt'ftfcuutist)t~t:\(!t)n')[!)t:n'.t.:(<'untt!))Ut)uU<t''f;tI"'tt:t~t'<Afit
ntut'(:tti)'it:t)it')H)cs'tMtjmissM}Jt't)nntit''thm-.h";Mtnh'-cs))rox*
)tt'-r.-<<h-t8!<tutt'!<)!.t.t<')t'2,:t,ttr)t'.W)t'h.t'-tt))'-t(;))!tnt
c'xuj'h' <)ttt''t''st'h<'fs-)it'ttXt)''pn)Ynt<tt)<'n't~tt')i')th!Ht.l)f
t8S~t)SUC.:U))tt't~)'i!nyM('n[)'H.):nft't'ù)';)''ftui<st;n)t'at.
<<t:nt)t"t'd,n\n'ti<}u''tt't))!).'f)())utnd<'c'-<(h'-t't-st'stc<)ns.
tat~.))''tSKt:[)8!<'iJ'-c))tt)'t-<'d.<).< <h)<tt'a)' .uti'-on'subit ttt)
uh:u'<'tn'-tttr'~u)i<'r(-ntt".00())))t'tts('ntss).t'):<'ntss(!,«,'?).
!( <'<)))t)'i)'ntiot) t))' t'ttf'Ot'fi~txc <f<')i''))tj'hx f") te .'t <);tt)')-)h' tX~ <'t
onit.iu'.tju't'ntM':).
)':u)s)':).:ttiu)tt('tt<'Xa)H)titai)t.)'Ut~'t'-<<t))s:'t)'Mh'"u)ist))''sont
d''mt)it)s''nt))<)i)t';<n~)u''ttt.<;t<;('untt!m)'!uth'<'t):tt)!!)a).i({m'ic,
):)).unth:tt't)it',t:t\'<m'-)i)'cth".M:m:f)'
Ot' d<' Hi8t :'ttt<W):) -;[!(ti-ti')U'''tu s)tici)h' <'<)))>t:t)c uo tonuvemcnt
its''<'))d!Htt.))'-S')f) <).; <'))t872"n:n'tH)'at.:tmt-))ttH)tt-t a 2.000
'nt!ttK:.M:ns)'.i.:r~t-attHt)ft(t)!tit.t:tt~'t'')8m.
U<').t!'m<)t)'t't)m't'.tnh'ut-tt''c<ms(:tt''n)tU''m''ntttt)!th!)i<st;tt)pt)t
)))tsui'')th't"')h):u)t)a)'<im)fju-n<t''tK!<)-)!tf7')-t<)))'!m)sit.i)
v;t)t'ut'd'=!tth')":t.it):!u!i<)')))<')tt:)tlaibti'

!). – t'ot'MX"!'f<rf<.<Mt'< /ffc~'«)"! f/<f<'<'<


~f /« t'nt)«M«/ff'
()tn<'ci,stnde!'<)ccutture,<'ri!!fs!!u['ia)<

DL'COUY (D'E.). – LaprostitMtiond&nst'antiquité, 4 éd.


Paris, Société d'éditions seicMtiMqttcs, )??. p. ?!. JM-M'.
L'étude soci())ogtqueeterhuino!ogiqut! de ta prostitution ue
peut hfisser de côte les mesures de tegistatiou et de poiice
4~ ).t\\t:t:S')<:)))).'H,t')):.)t)-<

qtt''tfsmuts,autnmtdft'h\-si''[)cetdctatn()r!dc.otttt'nt
devoir prendre euntrf ce nnd. t~'ttc ftude m' pt'ut MrescifM.
titique ([u'u ht cuttditiuu d'être ~Hutiquf. A t'et é~ot'd, t'ou-
\'r:)}{cdu)~Dupuu;)t't'stp!).,d)'nm'dint('r~ts<)t'tu)t)~i((m'.
SehHt om' ttpituoh OKiurcitCt'n'di~'t!. ia pn~sttttO.io~ne sm-:ut
)):< !H)tt't'cht)s~)ju'Ujm'tttr\'i\'tH)(-c ou u)K't'fstim)-i)ti()ridt'ht
in-t'tf'nttncjn-omi.sHUitt' tH'itnitivp. StU)"itOif'~x't-dircctctneMt
ct'H'' thùsc. t'ituh'm' (t"n)K'()t'st't'ietttcs misons df hu 0) pré-
fft'cr uaf itutt'f. Il ttistiuKue trois foy~fs la jn-tts~itutiott,
ht ~«M~<'«mM /<(~H<<fn',cuustidct' c)n'x 'jnetques pt'up))tdu&
KMuvi)n''s<'t d'Htt i'itistttit-t' cntit dccom't'it' c''tt:dt)t's sun't-
v:<n<:fsa Sparte. ht~w~'f<tf)f< .<!«<dc )'ft)K'i''ttOrient et de
t'ntden)udt'rne,entittt:tpf'()stit(tti'tt<t<f:tt<'()t'~Kt:tt'<'utttt'tH-
purMius.L!dssMtttttp<;ute))t))t'('H)iM'c.i)c')))s:)('rt'tM)ti\'r('atu
pt'Oi-tittttiutt sftcrcf' pt :) sit tt'fttisfot-tttittM))et) pnMUtutioH
~:))ut'nGt-wcft:tH<))))t'.L!t ())))'soumis'd'.)uj"ut-d'ht)i
u~~<M~A~)~w~n~dM~
t'tustitutimtMt attribua-!)S~)())t)Mt'ttf~'n<tt'.ucst()u'u))c
afiitphttxM)itttx wœm's )'t «ux croy:tjK'cs~o)m's dx tctnpte
d\\star()U)u('t)t's))i<rudt))t'si..t)))t\uttt't.atas!ttisf:tt;ti<)nd('s
:)})p'tit.xt)f)t:,)for i-.)ti)i)'{'t''t!(ntt-'u)(S!)('n'.)t'<t)trctit'ndn
tcmpk' ft df ses pn~rt's. La prustitutm)) sact~t' c))t'-u)~n)c
dL-rh-nducutte du ph.dtus symbotisitut [es tm'ct'scn'atricfs
de tn nature vivun~ cuttt- dunt ta vunfratma des Hioduui-t
p'tt)rtt-Ht)~)ncs.H<t.sm'viY:ttK'(:)phtsc')muK'.t/!tut<'urt'tu-
di'-)upnMtituti()nsn('rt'(-d!Uts)'))td(.<'nt-t\')~aH!d)y)f)t)t',
ohi1h'nH<;ied.)nsk'St'nh)niesptR'tti(-ic)UMsd''t:t(:rc<;(').C\-pre.
Cyt))<')('i't<:urinthft;;H:)tcx)t'i;Ktrut<)U('s.
Il tmmtrc onnnK'ut un df\-uir )'f)i~iG)tx,impose (tahurd M
toutes )csf''t))t))M,sftritns(urttn'cttUttCt'otttri)jnti()npL't;u-
nt!)irt' ))'))<)-)
entr)'tk't)d'L'scta\f. tjm dc\it))-c))t)c-;i)i''rudu!es.
On souiMitct-ftit<ph' t'autHnr sf tttt touins appuy- sur des
d"c))n)''t)t'd).'sM(;tmdt.'))t.tiut;tqu'U~ts<n))))is!t'ss"u)'<'t'sa
un<'<-)iti'jucp)usst'vct'('.Onn'rcttf)'t)su)-tuut<)u'Htirude
St'sctttdMUtK'c'jUctusiuttf.tVorabienrinsUtutionitcmt-Hcde
la p'tHt'cdt'sm'tiurs, institution qui m'survivmitpits.'t ta
C()nn:)iss!)tn;)'dt"tt's()rit;i)tcs.tn\'f))t)ntairftn<-nt.encfl~t,tau-
tt'nr ))nut))c qnc ta tnoratc st-xto-tte est pronr~sivp ))))')tque
su}('tt'<()('s!)r)'t''t-.dcdt'('h'ppt't))t'nt.X)j<nm)oins,itMfu)e
Uh''rih'dcprt)U~'rta)h't'(.'S!'itt'd't'tudit'rh'ntpport('t)trt'ta
prnstitutiot) t't tes eroyimces reti~icusps <}uiom pMeotL- les
reti~ixos chiques.
A\\H~ – MOttO.K 43~
<Tn')-.Tt't'f:

<*<t\
tr ALVm.~UX. – Le
T~ <t<.<
suicide e~ fh<.t. A..<.L:t.n..t't. d'An.
Chine ut At'ehhes
throputosie criminette. t. XU. 0" 7' – ~'««~-<<'fM««<"M <<c~
~f'~rt"<~t«MA«<t~t.Xttt,n"t~

L'auteur, déjà connu par ses études sur t'inhtnticide en


Chine, soutnetà un c\amen minutieux te pttenomenedu sui-
cide dans ta société cttinoise. L'étude qn'i) consacre a une
{orme très t'H)t):u''tt)ubK' du suicid'' rcti~icux, t :mtu-t'r<'«)<tUuu
dus pt'~h<'s b'mttdhistt's, {:tit sui[<u!t) prMmi~t'uet.taeotu-
pR'tn. Sans douh', M. Mi'UstK)tt)<ru':ëtkphttutfu psychot'~ue
qu'en socit))<)}!uc i) ''hisse tt's ttittt'rcuts ntohitcs du suicide
pbUt'ttqu'i) n'eu (Uxtitt~uf )csty)x's sociaux. Mi'is ta psycho-
tu~if tcHt' tjuit tacompreod UfS~MsindhiduaH.tc, uuitah'-
ra)e: tes tm'bitfs d~' t'individu onttcurseoudiUousd.xts tc
tnitu'n sociai U'L'stce nntit'u qui t')t (tfh't'tni)K')'app:a'ition et
pn )<S)p t httt'nsitt'. En te lisant, (m st'c'ntv.tint' <tu'un attache
uttu~tuuniqm' a dusact~s (()t:t)t.')t)''ntdiJ!)'cnts.cx~ritttaut.
les t'clat.ions tM ptu. opposce:) fuh'f ht socictc <jt t'htdi'
t-idtt.
i.aissnnt df)'t<tt'' );t distmctxm psychuht~iqup des ntobtteB,
nous t'attaL'hMtunsh' suicide a )a vie de fautiUe. a )a vie reti-
{;ieuse, aux dispu~itiuns individuettes. Hu [tt'uctidant ainsi.
nous croyons d'aint'm's rester d'accord avec l'esput de l'au-
teur.
M. Matinuot) ei-thne ({tK'k' suicide est en Chine extrême-
ment frequeuL H ne peut sans dunte donner de nombres
exacts, ta Chine n'ayant pas d'office statistique, nuus, d'après
t'estimation des missionnaires, on compterai) uu suicide sur
~M habitants. C'est a peu près te taux constate dans la Saxe
royate ~Ht't pour un tniHiond'habitants.. Des états sociaux
très «pposés peuvent donc donner a la mort volontaire uue
contribution numériquement e~.de.
Cette conclusion serait inmt<*)ti~ibtesi la mort vo!ontaire
avait )e même sens dans tes deux cas.
La vie domestique e~t une source du suicide. L'intégration
de la (!t<niHechinoise pent sente rendre compte d nu (ait jus-
qu'ici inconnu en Kurope, ta fréquence du suicide chez les
femmes. L'auteur distingue deux types dittt'rentsdu suicide
tetninin. L'un est un veritabte sacrifice ttumain accompti
Yotontait'ement, sacritice de la veuve a la mémoire dn mari.
C'est tf suicide par ndetite conju~ate, (orme adoucie des xt<f-
tc''<de i'tnde. On etevait jadis des portique;! à ta mémoire des
!3té ).KH~)t:)')t.tt):)~tE.)S9tt
veuves qui tpconxnettaient. mais tes empt'reurs ont interdit'
ces hommages. L'autre type est un acte de désespoir et de
cotere. C'est ht rupture violente avec une communauté tyran-
nitjuc ou avec l'autorité taquine d'une t)ettc-merc.
Le couvent bouddhiste est le foyer d'imputsions suicides
d'une autre natm'f: le retigh'ux bouddhiste se ht-uh'par es-
prit de sacrifice, pour faire acte de detacttement. C'est, en
même temps une preuve de dévouement qu'it donne a sou
ordre. Lu crémation volontaire est une acte sotenne), très
admire des (idetes. acte qui accrott la renotomec du couvent
et y (ait afuuer les dons.
Mais te suicide n'a pas toujours cecanx'tereattruiste. C'fst
très souvent uue manifestation du moi offense. Hncore faut-i)
en distinguer deux fortnes dont )a première sonhte être
propre a )a société chinoise. Ce sont )" une (onnc indirecte
de la vendetta une expression dupoint d'itunueur suicide
pour perte de face).
En revanche ta misère, quoique très grande, notamment t
dans ta Chine <tunord, est rarement uue cause de mort. votou-
taire. Les suicides commis par les mendiants sont des actes
de vengeance.
L'auteur nous laisse te soin de tirer ta conclusion. Le sens
des faits qu'it a recueittis est très clair pour te sociologue. La
Chine nous onre une transition du suicide primitif qui est une
sorte de sacrifice de l'individu à la communauté, sacrifice
souvent consacre par ta religion, au suicide moderne, rupture
de ta personnalité avec un milieu sociat par tequet ette se
ju{;e ou froissée ou detaissée. ~ous comprenons ainsi que le
second ait pu dériver du premier par voie d'imitation. Le
suicide moderne est une affirmation, eu même temps qu'une
destruction, de ta personnalité. Cette contradiction inintcHi-
gihte a la psychologie et a la morale s'explique clairement si
Fon rattache te suicide a un état social ou. même subjective-
ment, ta persounatite ne compte pour rien.

ALHXAxnKt: BKHAttD– Sur r&aarcMe. Documents d'études


sociates. t vot. in 8 )6f pages. Lyon,Storck, éditeur, t897.
M. Herard consacre trois études aux .M<)«' </<' /'MMf« cAx',
aux /~wM«"!<'<M«.ff/<t~«ej!~c fMK««.(«', aux C~UMM «<««'-
rA~M. tt fait suivre ces documents t" d un article bien connu
de Lombroso sur t'.UMt'f/xc c~ <t<"f
M'os; 2~du rapport pr6-
.~tt.Y'iK'i. – .<T.m<rWti M«H\).H 4~H

sente au Cou!;resdet!<'ueve <?)):) par A). Van ttatnet sur


t'aHarcttisme et le combat contre t'anarchisme.
L'auteur a été tonutemps magistrat et attactte aux parquets
de Lyon et de (:t'eno)))c,vit)es()ui ont vu les débuts du crime
anarcttiste et h'phtsmemorahte des attentats de ta sct'te.tt
pouvait dont-nous donner une étude ottjective.uta fois psy-
cttoto~ique et sociotogiquesur la secte nuarcttique <'<)France.
.Maisen m~me temps,.\f. Mt'r-'tt'dcst)t")tn))ede {):)rtt''t<)rhft.
bitude titi pjaidoyet' it s'est doue surtout oU.tchci)cotnbattrc
lit thfs'' ftui fait {)pserta resjMMsabHitéde rapparitiott d< )n
doctt'tne et du <'rim<ttt!))'chist<'sur les institutions rcptthH-
C!tiMPsctii)s~cu)!(ris:)tit)ndc)'Gttst')!{"f))t('t)tprnn!tire.~ous
croyons comme lui que cette thèse est et propre sur-
tout a t'{;arer ceux qui chprctu'nt des remèdes au n):t). Mais
teptussur txoyen de convaincre d'erreur ceux qui ia profes-
sent ou ffi~nent de ta professer serait de procéder a une étude
vraiment scientitique et comparative dont les etements ne
seraient pas maiaisesareunir.
A notre avis. il faudrait distinguer entre ta doctrine anar-
chiste et les fonnutes de tactique du parti. La doctrine est
le eonttnunistnetitjcrtairc, le cotnntunistnc sans uneveritahte
organisation cotteetive: ta tactique, c'est la lutte individuelle
substituée a la « conquête des pouvoirs pubtics par te prolé-
tariat elle implique par suite nue grave déviation de l'idée
du droit ittdividm't de defeose. Les :)ni)t'ct)i.stessont donc des
commnnistesdissidcnts, des communistes défiants a l'endroit
dusunr:)~Muniversel et mëmede l'association professionnetto.
Par suite, teur ttistoire ne peut être séparée de celle du mou-
vement socialiste eu Europe. Or lit comparaison des diverses
sociétés européennes nous montreraiUa secte anarchiste très
forte en Jtalie et en Hspague, médiocrement forte en France,
faible en An~tetot'ti et en Attona~ue. Htte repond donc à
l'arrêt de développement que t'i~noraucc populaire et les
moeurs politiques opposent il t'assoeiation professionnctte ou
même il ta formation normato d un parti ouvrier. ))'aitteurs.
les ~w/e <MWM.s angtaises recoururent il t'ori~iue il des pro-
cèdesterriftants. comparables a ceux desanarctnstes français,
espagnols ou italiens. Les explusions et les meurtres de Shef-
ftetd eu)8t:t!' t'appettent trait pour trait tes récents crimes de

')(:")))<<'))'')''«)! ~tM*WCtM<tUMit
UMH'tf'MCO
.tt<f<<'t)<et), t. t.M
<'ri)m")''Sh''f)i'')'i.
hM ).<HKSm:h)).<)t.)~tH.t(f!)t{

Kit)'c<'hnt<dc'hy<t)t"udt't'aris.r'a<'i)i)f)')'<'ss()rtk"tss()e)!t-
tKm.<")nti)-t't's sut'!Ht)))t)stt'mt)(tm'rf<))''dt'aopposct'H tt
t'mtarchtstnf.
Mai'. ~). )t<'rard. <jtUfn"m'c eu )thtsit'urs passM~esde!- tdccs
ft))'tju!.tt'ssut'tt'())utiu)tsm'i!t)u.j[)t't'f('rfs('tiv)'('t')un('psy-
c)h))m:it'tt)')':))):))'('hist<rt)t't<'Hc)))t't)t<'(k'k'C(m(hu)adM
(;u)tt-tt)si)))tSt'tHttr:tdict«H't'L'.<tt.trchtst<'nous est t'<'it)t[):tt'
tuit:tutôtcou)))u'un mystique, tantôt <t))ttnx'un cruumctde
droit t.)n)tnut).i~t':YttH)t't'dfct's!tsset'ti<ms<'()ntnm'cs.c'est
()m'r.mi)['(:hi-ct'itit))!n'HHttt)usu))('snrt''(tcr<tp():n'i[iou
dt')'u"tui!.i)t'n)'tk't'!HB'n'n)t~s(K'n't('(.dho)i<)t)c. Mais. outre
qt)('t'm))ui'.n''tft't't!)tt)'()t'mpd't)nMS<j<'ict('.f<')'<)<'e sans
d<'ntt'.)tt!tis)'u)i)'t't'.<'sti)))()ssi))tt'd'id('tttit!t')'t'htmntt<'tjui
<j))))))t't)u)i~tt'ttt:)tnt!tvi('()t'pss<'tn))ta))iHss(ms)'t'tupit'c
d'mx'fui )))t)f"))(h'tHt.~ii'un veut,d'une idée fixe d'tn'i~inc
r<[)L:i''t).n )t)"t':n')'tnif(uit.t conduit au critm'tKtr
r<fp)"'tit ti'))<'t)t<)< j<)UtS!tttt'<'st)<'t's<)nncHt's.'0'<tit)('u)'s.
A).)!t':))d)n's('tiv)(;)':t.i(~ri)ndst'th))'(';))tmt'd'rnoutt'er
le f<t//<~<<f<t/'d~s :ttt:u'c)nstcs. i/un a t'tt' tt(n'iced:t)ts un <:ou-
\'t'n(,ut)!tuh'c;.t')'<'aiU:()ttt'-=scd:nts'<t)t)cnfitttpe,mtt)'()isi'tne
t'tttit<'n'()tt)'tusj'it'itisnt('. Autimtde mystiques! M[!)i-<)c
S()n'i)i-t))f't)('c;)th'))i';i'.)))<'tt'<)nU')<'t)d<'c())<))tmt)c't)'t'~t)se
ci)H)')ti'tt)'<{ui fut toujours h~(uc))H[)j))tjts.cvcn'aux mys-
tiques )j))'.tux)'!(tit)U!distes,t'st.)ujuu)-dhuip)us<)tt('ja!n!)is
ft')i,:t)'')'du)nystit-i-.)tt(.Lt'ssu))('t'stiHo))shn'rativesdt'm)tt'(!
tft))p'')tf'pn)<;fd''ntn'h't'('du sentinM'nt profond qui dictait~,1
(<tTs')ni'f/rw<.w/w/<,ou:)t''6nctou!J~w'<<
.S'«f/f/<.
J~'faHatist))t'.s!)n'i)t'qm'Nfs~rant)sct'i)))''s anarchistes
Ke)'ait;))t))K'xj)fic:d)k's.!ts:t<'itt)!.('nfmd!)nsu!M'dm'hi)K'.n)ais
dans o'tt'spt'itd''secte')u<'S<'i))ionSi!ht'tun si tittentCttt
(tt'critt'tat'ffh.it'. <)ncnt)'<)m'<')'aitrt''}uir;)h')it.s!)tis()<)H)tc
chcx tes s';ctcs rcti~it'ust's de t'Uricnt ou (tu xv)'sit'c))', tuius
un !er('j)n'<mtn;t'ait itu-.sirhei'tus'.t't'tc.<p')))tiqtu's(ic notre
sit'ctcct ttnpn'n-dt'Ht. ).()n\'(.')t't)''i<chi.Ursin!t't Xt'bi-
)h)~rt's-;('tnht''))tt):)it))~t)rtraitu<ri<'t'ti'))~i«)!))o. C'est
i;t«tt''t))t')i.\it''d';)'id<'<'i))tj)))).<iY<J:ttnt'')M<'('tmit('s-:fd'))!'tt.
!)ans tons tt'stfmps. te (;)):')th)n'ttt dMf't'in)i)«')'.))u)))iq))f'H'h'
<t'(';trt'j);tt'tidic<))ar)t;s<'t'ttt)H)<'ts(tedruit<'mnnnH<.Last'ctc
)n'h<)'tist)')')))T'~<'tt'ntS7tapt'ut-ft)'<')n)t'uxvcrittt'cctte
toi )~)f ta !-<'ctf.tttarchiste ctmtcntpot'aim'. La secte uuti!<e)Mi-
ti<ju<;(j)iip)'))<'tcn)t'u)'trct'tprati'pK')c})i)):)~e:tvc<'unu
\X.UASK<. – !.TATtS))~tt: MOHU.K 4s!T

nupunitt; pn's~tte itbsotuc en fournit suu~ nos yeux une tmu-


vpn(}d"m')nstt':tti()n.Dt'<}f.)'!ttt!(t'<'t)isHH'H'K!<t)wint)tuur )a
ct'imiuuh),t'tt)((!Htexcc)<tnnnn'),))t!tisit!)pt)t)t't<'uuev6nn-
<;i)t«jm)Mtn'f)k'<ntM)u)sjj;L')tfrit)t".hic)t('tubtn's.

UttC)).SK\. – Les crimiNols russes et la théorie de C. Lom-


broso .h'r/t.</«"<t.\tX,tM' t.

).tt)''t))"it')H~r(')\m'('')\t):tik~n'")~h~)!)th'j<i''stn'h)ht-

pi')tU'~t"t''t'-U!'St)urtiUt'ta)h~i'U~)n"j"Ub['h'm'c

)':tj!)m)~t.t'-t:tti'-ti'jtt'ri<nitt''H''d''t;t)ht"i'ttt't~n:tt)"t)-
M:t):n.<<)':ti)t'tt-.)'!n)'sut- )<-s)tti'")))-.tu's.)"u~S))m'

)'au<m')!t~:ts~-n"i!))n.:i.-mt;~t'')!t'))t'~it~u')t'-t''t'tui)ti-mt'

('utf'ht!~))!- t-t'ju'a''<)')"ittt')'!tt'thi~h<tt'h'«'it:nt)m't
tt'itn't'ittt)tt''tt.);<)"<.

).nn")t'-)''tn–(".h<tH)<-t)tj).t-)t)«'ri;t'ttp~)'u't''

tt)Nih-u)!'v;))i'n)t))t~jH~h't;t')tt.).t)ti)t;nii.ttn'tt(.t)'tn't~

tms)~f<r.ju<'htt-~)~mt))~t)x'jtt'))!H)-ft-jt<)')<'()''t:t;)'')).tx't).
(!H~;t!rs~!ntt:t)<-< .p. tu~ ).tt:tit<p!<yc))")'m~ttu!

dt'-)i"n''nLH)!t'i!Ht.in!p)'v"t))''('.i)'t'))t"ii~n.t)t<'<'u.tt":

<t~t-.)h~')))~)r''s)'n)tu'i'H)t)~tt)'')tt-.t.'t'HmitU)tit'~t'')'t'j').
'<'ttt'')r~t~Ht.Uh)')r:n')<)''H't)i'<[!t't')').K'tm'htsd'-i~

):tt''t!i")'U't')')tn~t''t"t')' 't
)"')'))).~i"!<)t~t'"

)'')u):d!t')ui~~)')'-)'ui-n~t''n)p-.t!tv.ti):!ht.)t.t)i)-d'-hth)t.

~t(n~)~-t'di'<!t)v('t<t.~r'ni~t)i)hht~hi'-<)')ui''h~'u)~)~<u:
ï't')f')t)!)'tt!tYi''t~'t)t'")i')u'titt;)V)'')..tntHun.tt').ttn[t')<'

t'nU''tM.)UX-j'Hf~<'U~U'h'r'.n'~U'-h)..t')H''ntt''jt!Uth'ht'')!U)U'

c~ti'):tt')')'Ht!<nu)~h".«!ht~'n).h". ti\n!autt":

t')tf<i!h-i'-itf')!<tttf)it)!')i)'t~")n')'t'>i"u).'))''tt-

d<tth'tt':t–<!t'i!ttitm.t'i''u'ju'')':t<nt-iatiut)Jt')n:ttt!tit''tU!. ))') )'as

<'))H')<t:ttn)')''ut'<'tt\')M.'ni'tU'!u.n:t)t)''ttt"i''<n't"n'

<)))'<) t~t'r~nH'-p:<i;tt'(~~N'ft~tfi'')n~t~)i'!n;ft't.tt'<'tt'f')-

!-i.mt<t'Ht''(tt't<['u'i:tctiu)itf~)n<')u'[')t~n"t)t'n''j"n'n~')tt

s'i")"~i')«'<'u)')'<j"tt)t(at!ttti~ututimt)'t')t[t'ttmn'<'hi!i'tti'j)t

)')it)ti)itr.

))':t). 1 coofBcieMti biologici e sociaU dei reati sexuaU


'y" /'t'<<)'/tf'.< f't .<')['<<j' ~< ~h .<~tf'< m S<'Ut'ht
~itit;t.j;)t)'h-[')s'.)~.

).'au~')«'h''r'')t'('mi.)''rt))t'-t.tm!)m<t"t''m:m~'t''tt'tmt-
~tmt'-rt))u)t)<t'm-t')))~nif't!tt~')'-rt)t)nn''h<xu''t)'<hu).<
!<')))*)<);')"")"t"U~t'ttirtt'ut-tm':i)'t[\du<t('tit '.))-'<*
<n<t't''t!t')<t')<'s<:hif)n".)'t.)UH)i--)!))<);t)t'-()')t)<ritnh)''))')''
l'It¡¡li. EII.' llli 1""11\1'1,It, 1111'11."11.:l'i,It'II"" !l'Cli,,l'ail;; 1:lII:aIlX
)')tati't:H''t)n)"'t)tt'-tt)<-))<t-t)r.))'~i~n~'tr"ts)'in)'-i:<n'ra)tx:
t' t.)' '-titm's ~L'xïr~)~ctvi-~cnt cutttttx; t:' t'');tj"tfttu)t', <t)t ttont
Ht! ).M't;<Ut:)ut.t".)~tH. )M'i)

mt nmti. )<<' ht f.<!)u)t:t)ttit't t:t Sici)'' t'!)c''tuis'it't)h'ttt p"< ')<- W))'. t(M);

~"f.<'ftt't)t)'t')'<<'fHtt('<«'')'<)t'ttt':t[')!<'t'<ttt't!<t"'rt't')ut
th"))).t).nti''St'tt))~rit'.(t't')t't)')'('))''t'.('t)tft;)tH)Htti~'rh-!)Vt'

t''tt''tni'*}'))\i~t"it)n''t['tudivi<)u'i.ttU<'st'n'<[;tt)nt«'tftj':tt'[<'

):undt'ht<tat:t!it't.h")ntm'd'th~)'tt:t[i'd't'-t'"r[t)<p"Ut'
'it''['-i'<'n''titu'.)th-.n~itn'.n):t);ttti'tHt'))t:))<"i.ttt-rt'<'ft<)ttm't''t:Ht
sn~tu't'utt'attt'.t''t;)Hxd''t!(n:)tatit'stt'ut'<'t:)tb't)ttm'Lt~aYcc

)':t<-t'is.nK'nt't<t)!)t)'u)ttt'')''<)"'t-"t)tt''<:
H').s'')))))' rut)tt'')'t)t"'<n" ")"))) :t)at)K')n'')"i')u''t''s

''tit)n"'c'!t)h'')''s)!<-t-nh"<'n.[it''()t)tt'i<'))t''t:nt\'t'')'))"ttticid<'

~'tph~~t''t!);)ttst'h:)ti'uS[t't')tt''d:t)tst'tt;[H'-dnX"nt.j'~t-

tun-t<-<'):t')tt'')'tif)t''<<<tt)~'i'tu~'m'uu))!ttt'.nutt)ht~'ux
fit utf)<t)i'i<f''<tftt~i))'-)('<)()''))) <')t)tt'-ttm')i~tj"'j'uf;)it')ffui))<

ttt~('tu[jj!r.

t't (.t.t.t. Dei deMtti de MMdiNe o de atcuni reati afBni. .~f..


~~t'S.~nt')~.
.SAX<;K)t.– History of prostitution its extemt, causes aBd
t'ut't. C".
eCect throughout thé worid. ~N 't. X.-Y. Mc<ti''M)
'U')!i)t-s'\
TAXX.Uti. DeUtto e suicidio. «..t.~n-. t8U7. ).. 34. Ty).. Xani.
.'tt.-)ti.

<)t).') ).H'-St)~!A. – U dueUo neUa sooiotogia ~<«'t.~<tM<tM«n'


<ff~t'«««..t~mt~7.

SA-<)'Eu'i cntt)S)')S"X. – Crime and criminats. Chif: t8i~,


j'.U~.itt-.S'.
St<:tH:).K. – Lacoppia criminale. cd. n'hit' tt'm~, H't. )898.

H.–)'SYt:mA))t)HKT.<TnttO)'Of.OmHCHtM<K):L).):

OTTOmXCHt et ttOSSt. – Duecento criminate e prostitMte


(/Â't<~r<< <v//<t/M< < /<<V«'~), )yo). t)t-K"de h)
~<&<w//t~t<'«)~'<~<~w/«'«nf/«yf«', ~(it)p. Turin, Bocc:)
frères, t8U8.
C'*n'est pas :) )))'<')t)'e)))cnt
)<!«')<')'m) livre, omis un recueil
d'observations <)tMles disciples de Lonthroso prusenteut Mu
puMic. t)eux cettt d(mxc (;ri<t)iu<sont ftu utudics a ta ctini-
que de Turin. Deux cent soixante-cinq procès (mteteaua-
h'ses {)!tr~tt")ct)~))i. Ces tuono~rophies st'nt réoHies en vu<t
~Y<Ks.–-AXTt)H<U'").omK):mM)'<H).).t; 4~9

d'apporter de nouvelles conttr)uations& ta thèse tomt~rosienoc


(lui afth'mtjla répartition dMcriminets eu classes naturelles
et cherche tes causes profondes du crime en des matadies
menttdes, lesquelles sont ettes-mémesdes stades d'une régres-
siou tcrs t'auimatit'' ou tes couettes inférieures de t tmmanité.
Le ch''( d'* )\'cote a écrit ta préfat't*<tt)rccm'it. L un do ses
disciples les plus cuttttus. lu professeur OHutctt~hi, t'n it hit
t!)!.ynt))f'sf.
Latto)tH(''('fot)():)mfnt:))Mc'('stt)Ut':)''te';d('ttx<'<'nt:tm<'sde
sujt'ts, n)ittuHfttSt')m'tttctudifs an tiomt <)c vue fonctiuuue)
conmh' un puint de vn(}it)mt0t)m)m',sprépartissfttt prupor-
ti~ttnuHcntt'td t'tt t'tasses ni)tun')!e)i coumn* les vi))(;t cinq
tniHcdctmqunntsduttt tMtudcHYitit;)rt'c''dt' Jacutuposition
(le )'<M<f<« <M<«'/«''«/ (jtt'it (.ntt «ttribuer :'<ht <t.)ssL'dcs
ct'uuitte)s-)h's une p).tce plus hnpm-t.tntt' t'ueore qu'ù la suite
des preuUL'rcsrecherche!).
CeUeo'tn'rp ''u))'ti\'e est. dans t'csprit de St's auteurs, une
contrihutiot) a une ttt'uveth'science apptiqm'e. ta science de
la pojict'jtxHeiaire scientifique, itinsi que Lotnbrostt propose
de h) notnnM'r. Xi )e tnidtre oi les diseipies ue mettent en
d(tntei!t pussihiiit)' de faire servir teur~ctassificatinns natu.
reth'sa t'tHUvrcde t'ittstruetion critnineite.
L't'tttdt; d'Uttotenshi )'e)ud)ititera-t-ei)een Franct; Dtypo-
these hutthrosienne ?0)) objectera que. de t'aveu de ses
auteurs, ils ont surtout ohserv'' des sujets :)ppartc«aut au
Pietnout et a ta hmnbardic, pays ou ta dt'ttMrest'cttce est
~eth'ratc dati:?ta partie de la puputation d'où surtent les tHat-
faitcurs. Ues tors tes objectinus de !!aer. Xnicke. Laca~a~ne.
Dehicrre. Manouvrier. etc., subsistent ils n'observent pas tes
métucs faits et ne peuvent scientifiquement accouitHr une
ioduf'tiott que leurs ohservatioMsdémentent. Mais si cette
étude ne convertit personne it t'hypothèse tombrusicnne. ette
ta fera mieux comprendre ette fera saisir t'idee d'une cor-
respondance entre tes maladies montâtes, ta n'~ression de
t'espace et ta disparition des conditions d'une adaptation à
la vie des sociétés supérieures. Un voit dés tors les objections
tirées de t'insuftisattce des caractères anatomiques, do ia
structure du crâne notanunent, perdre (le leur vatt'ur. L'é-
tude fonctionnette do l'impulsivité et de t'insensihitité du
matfititeur est beaucoup plus importante pour le psychologue
et le sociologue.
()a lira donc avec te ptus vit intérêt les pages consacrées
'KH-.))t:!f)t.tK:t'.)r):.)Si)!{

parOttotenKni aux 't)i)<'pti.jnps'p. ~0~. t'arotitcs


'-nj'~s(''tudi'<'<.t\'pih~Miesepn'sc)t<)')(<ussm'H)).ih)ts
uutiersdese:tssen)e)ttt'!)t<)t)aa)t!)in'i'))'('pi)('p.;iec<)))\'nt.
si vcetuwtrice. dans k'sdt'ux tiers il rc))ih'psh. psychique
OU/fU'
Ceth'-cise!itisst.'u))!-ervers()t)ssixf()rt)t~s:)')e-\t'rtii;cs,
t'i'mtn'i.n.'brusque: ~'tes actes!))H())n!ttiqu<'sin<-<tt)sci<'))ts
satts vioh'oct. S j't-pncpsieprucursive tmaut~nnatistne
:U)tbu)atui)('tit <)))')-t'<'pi)t'ptiqttt' h't'()tus et )\-t!ttt't't'-
t)t)scn)a)t-e:)ccon))J!t~nimtles crinK's <)e sontf: t~ i'cpih'ftsic
int<'))ft'tu(')ic.(~)tedt't'tm'fo)'ntc(";t('xt'nf)))''ttt )-!))'('<'t
s'<'sL)nt)))h-t'fS('u(t'ntp))tt'ht'x)t'st)t'H)t')uattt<!))(t[i)itjn)')
u'pttt'st )K<sdL')))~))t''()(')'t'))i)('j)si('t))'w')))-si~' ctdf't:)
co)(')-(.'t''pit<'ptiqttt':('t)t's.!()ntt'('):tti\'<'tucttt(n'q))t'nt'"i. ).
tu<)edf')!)prt')))i<')-c est ))()m'iet-)-tnm)!)tist('dtt)n'externe
itH)M)t-t:))n'< KH'xt))n}Hft'fHeuujtu)s;())t!)av!t~it)Mmd:)!t'.
:tt:[dfS('t'Liuu,t'tcettei)t)pt)ssibi)tttjdcst'tix''r.d't-xct't't'rune
p)'')fession)-<uU<'t't'qttic!t)'itch~-i!}t')ttt!)))td<'critni)t'')s.
D(t\'c)'t)!!f:'ur!)ptus~a)'<tt)t('t-)''tmsf'ttti)i)-)'.i)\)d'Htt-
tent'snmrdtt'routière \-)')'s)it<;rituit):)titt':sin)t)h'rupture
:tvec):tviet:()('i!tt<')'u)im-<'t-hM)'<))i)t'pti<tuc\)n;)))t)t)().
actes de vi«)<L't)<'<'t-tjui\'a)entS!)udt')i~tMoupn'dootitH'tit
cui<'t'('('pi)t')))t)'tU('.t;t-in)('sdfS!mitt)u:ttt(f:<{)?:) )':t)t h-t-:tptns.
L'itf'ccs t'pitepthjue n'c-.t pas ))6t.'ess:(it't)x'))t sptmtauf.
« H<)t)''oup()'MH('nt!tts};t-!tY("= ne sunt que des ('))-))«'sd :)'-<'6s
d'pit('ps)<'p.<yt-))i<{t)f }))'(~'t)({U)''spin' des causf's wf!)-
sifm)x')ks.:)(cm)tt'tpassiut)«!) 1)
fauteur t'onctnt cuntrcia (tM'tnop ot<!eK'i)t' d'npt-cs
tattuetfe t'cjtitctttiquR st't'iut. dans )'intf'n-:)))c des crises, un
être m))-ttt!t)ft.)-cst)u))s:)bh'.Les dt')it)qtti)ntSt''j)ii('pti<juMont,
dans )!)~)':)))dt'major!te <('sc!)s.h'sea)':)<:t)~'M:))):))"ttti<[!Ms<-t
fon<;tiunnc)sdtt dt''th)()u:)))t-uc: ils su <))sti))~)''t)t p.tr le type
crirninct <'f)tnptetl't ptus encorep!n- t'ubtusitt'' il la d<))))~nr.
Or un sait fjUR.pou)-)cs tonthrosiens.t'pttepsie est i;)
disp!)ri-
tion de t'initihition psych«p))ysio)«gique. (.fst-M-ttire du
earaetero le phts tardh'empHt apparu dans fc~tutinn atti.
m:))e.C'est sur la réatitc de t'cpiit'psie psychique. <st surlu
correspondance entre )!tn'~ress)<)nn)ent:))f'f)u'e))(.'dénote
et )':tdf)ptittion à UHe vie sociatc supcnettrt' fjoe devrait
desurHuds porter ta discussion entre )on)b)'uaienset adver-
saires.
t\U.Y'.H'–T)t)t<)('!)).))),)Kt;ttt'M)\M).t.): Mt
ihxx- t:HOSS. – Cptmina-tpaychotogie /<<<yf'f<~)<-
<t.<'). t vot. gr. in 8", ~) pa~es, thatx, tS'tM.

Cet ouvrage ne rentre pas A propretnent parier dans le


cadre (les études anxqm'ttes t'-)MM''f.<wft~w/t'/«<'est consa-
crée. C'est en ettet un enurt souvent tteureux ))uur appHqmit' A
la psychutu~ien ht n'<'))ft'c))t'de ):)cfftitudt' eu ttCtUcn'[x'ttitie; t
c'est une <A''m'«'~<y/M~f~)tc~<'~'<'rr'r~M'~<)' L'i)Htcu[*,
fort hostitc a t'~cuif itittu'ttnc. usUmu ')uc Lumbruso et ses
dis)-i)t)esout ttmtitt' ta ))s\'ctmt<)~icct'itt)itt<iHu
eu tu mduistmt
a i'ctudc des mutits du )a:i)(:titeu)' t'anUu'oputu~iu L'citttt-
nc)tu il oppose ).) ps\'e))')t<~n'judtciith'f. scifttt't' tout aKe-
nmndc, fundt'f an début (h)siicle par Mctx~')' et t'iatnct'. cul-
th'M jM<- IJtf~rb;)UGr.<<fHtiit<):tMM, Ufiut'uth, Sch:tUMtitHM,
Atunch, Kckartsinmst'tt, Mittm'omk't'.
Le crime m)(' t'<'a)it<'ob}''ctin'.mais n'existe ptturuous
que sil esl pcn.'tt par une opcrati'h) nn-ntatu cutoptexf met-
tant ctt ttinvre toute )'a<'ti\-itt''tm'ntatu (lit ju~ des tctuuius,
de t'accuse, dfsfXjK't-ts. Il cstdoxc bf~ttitt d'mH'psyt'huto~iu
a)<)))i<)n~t'f)nb)'ass.u)t tuus les jtrubfutocs tjm' )wnt suufuvct'
uu pt'ucci.cnmhn't. La psyctmtttcicct'iamtt'ttt' aittsicutenduH
est dune une synthèse df toutes les connaissaoces psyc)tu)u-
ëi'tues que duit pussedet'te ct'hniuaHste s'H veut menet' son
œuvre u bien.
L'œuvre ainsi cou<;uese divise très simptemeut ''n deux
put'tics consact-ees t'une aux jo~es, )'ant)e aux hounue~ sur
lesquels le ju~e est :)ppeh' il a};if et duut il duit extraire la
vérité, accusés, temums. experts. Dans tu prennere. t'autcur
t'esumc sa propre expérience et montre qn'ette est contirtnee
pur tes données et tes inductions de la science psychotus'<t"e.
Dituahtdenxie'xe, itpr~'t'deitn'et-settx'ut. J) t:)e)tt'(te tirer tta
la psycthttujtie ~énerate nue psycttot'~ie <)e t'accuse et da
témoin et il appurte a ta science la continnatmn (te t expé-
rience prefessumnette. t) n'admet pas que te cri)ni)tei présente )
une constitution psycttitpie .<('<«'<<. t) lie taissc échapper
aucune occasiutt de se séparer de Lombrus)) et de son ecute
(/.WM/'r~.w MM(/<~<'/.['tt<f,comme ii t'écrit dédaigneusement).
Ce parti pris M'est pas tou)onrs justitie. Outre que Uanus
Cross taissedc côte tes travaux de t'ccute de Turin sur t'aues-
Utesieet t'anatgesie, it ne traite pas davantage de t'imputsi-
vité et de l'imprévoyance du matf.titeur. questiun que son pm-' ·
gramtne devrait cependant comprendre. De même it traite de
'K.-«M:t«).<M!)~(K. )?'«

t't'xpressiou, du taugi~e, des dialectes sans faire même men-


tion (fe rat-~fttdont !'usa~ ordiM.tht; dettott'cependaMt h'o't.
mineideproffMion. It fait donc surtout ta ptychotosie du
témoin. tt résumed':d)ord tes senet'ittttespsvctmto~iqnes sans
se soucier aucuuoncnt du point ()e vue génétique. Vient
ensuih't'étude des particularités tsexe.a~e.innueuee de )a
ctttturt' enfin une ccutitme de p~os t'st t'MtSitch'Haux taits
imorm.tux (iH usions. tt!t))«cinittious, ttn-nso))~ pathoto~ttttte.
n~'c.h're''sf,su~estiott.
itimns Cross nu met pas en dnutt' ht redite d'une itctivité
htcousck'ute df t'esjtrit, not.xument. )c rote du ju~utm'nt in-
cuttseipttt datts ht pcrcfpUutj. Il y voit uue soot'pe spoHtitHco
de t'prn'Ut'. 11eu coochtt, uun scutcmott que te critnin.diste
duitt'tt't's:) nst't'ssc en }!:u'd<;contre k's erreurs d'i)ttt'rpr<'tit-
tiott.qu'i) (fuit Ct)))n:)ttt'c)''ci(ntct('rGpuur bien ju~erde
t'actiun. ~tudiet' tes ~i~ocs su)n:)ti~Ufspour itt'rh'er a la cou-
n!)iss:)))Ct' du e:tt'i)ctL')'e.tttuis foeon' ')u'it duit :n'uh' um* idce
précise dtt ~'«t'f«/ .«~t.<-<t'~ '/<« <'«c(~M(;t~< </<)«.<<'f. <<«
~tOf'ftt<'<</ ;«.')-(ft~~'««~«Hf~t. </)«'/f' <t/)-<'fft< M)f'ttfft/
<t ~<Mf!
/<«.<.Cettt' activité subconscicote, le juge doit, en ctfct. être
C!)pid))''dftat-tmtr~k't'. Ih-cf.m le ju~d'instrttctiot) ni h' pré-
sident d<'ta t'uur lie duit ~h'c passif, suit a t'c~ard des tonuing,
soit a t't'Hard des expert- niais son mtt'rveation doit être
éc)ain''cp:)t'):K:t)))t):(issam'edes)uispsy<'hoh~i)))tesde)'acti-
vit'- intcHectttcitc consciente et subcousciente. n doit se sou.
venir toujours que ta c<mh))-t)tit'(tes preuves aux exigences
de ta ioiM'etitbJit pas la verih''(ht jugement.
L'atttt'ur (ait partout preuve d'une rem.u'quahte érudition
psychotoniquef-td'ut«'t'x<)t)ise))tte'd'obsenatio)t.t''aut.it
conxidtt'e le ''araett-n' <t'mt ))on)tnc'' n insistera sur ta neces.
sitede savoir quets ptitisirs il prend, quelles sunt ses potites
habitudes, ce qtt'itpt'ftmnt et ta <acon dont Htient ses pro-
jnfMcs.t) nous avertit de ne jamais attendre d'un oisit un
t'')noi~n!t~evraiment sincère, ttuons montre encore que !c
verit:)i<tetaoïsme est corporatif ~p. 79., que les dispositions
tatentes du caractëre moditient )e p))ts souvent tes disposi-
tionsostensihies p.7t!.m,qut'tecri)niuetestsouventun
hoxxne qui croit reconquérir un ))icu dont il a 6te depoui))e
(?.?,.
Hicn qu'Hanns Gross soit en apparence m) adversitire des
critninidistes itaticns. la thèse qu'il soutient doit être rappro-
chie de ta leur. Comme eux il conclut contre ta disposition
.tXAL~E! – AX'mMt'Ot.OME
CMtMfKKD.E 433

it croire les études juridiques suffisantes A lit formation du


magistrat criminel. Mais se sépare d'eux sur un point capi.
tal. L'anttx'opoio~ie crimineiie, issue (te ta médecine iegate,
.fortement influencée par ta biologie evotutionniste et la psy-
chiatrie, aspire it confier a l'expert médecin ta direction
enUere du procès criminel. L'école qui s'en est (aitc l'inter.
prête suppose ia science susceptible d'acquérir sur l'esprit de
tasociet6 une autorité telle quei'~tatabandonneruit l'exercice
de sa fonction essentielle aux Motoristes et aux sociotoguea.
C'est ià une illusion positiviste difiïcite à partager vu que i'au'
torite arbitraire laissée aux médecins idienistes sur la liberté
des citoyens soulève déjà des protestations, toujours mieux
accueillies par les peuples libres. Or l'homme de t'avenir sera
plus jaloux de sa tihertc '{ue l'homme d'aujourd'hui. La peine
jouera dans la vie des sociétés futures un rote moindre qu'à
l'heure présente, mais elles auront encoredes juges qui appli-
queront des }'eines. Ces juges, elles seront soucieuses de les
former tels que les ehauces d'erreurs judiciaires, aujourd hui
si grandes encore, soient réduites au minimum. Elles auront
donc besoin d'une science RCMét'aie de la nature humaine et
ellcs la demanderont a la psychologie non moins qu'a la bio-
logie.

D' t'At.).t''t.E<:))S)n.
– Études sur te cerveau. Tt:h)u.tiun ).. t~-vi,
i vu).in-t2, j':m'-s.t'itt-f!,\'i,:ot fW'te' tSt)S.
< Le crinu))' t<)t'i:tt'r' fft M' s' Mjfjumht' ''ut~idtf'mbtt-tucnt
de )'.)ui)md~-nn' tjni t'~tchc lu .<ttm'(mt-t't'-r')')a)'' il ut'jxh'e
<)enouyao 't.'nx't)'* '-tt'tt''tm'ec't')')':t)'' 'tt"; t):tit!!)!)thr'h)<'<. ).e
ct't'vfMU df i h<'t)nn<' <h't~tm', :t)t c<'n)t'ftit't',s'ctoii;))''')<'):t t)u)')nc
ntoyf'))))''t):u)" uu'' <)«' tiun ttia<M'h':t)<'u)''nt nj~x')' t.'autfur
tt<*ces ti~Ot'i(p. Mt f)H)t)Mtt )<t)))Htm).).) th'M'ie
~Hf't'~ittm'tnf'ot
tomt'tu~it'nnf'htootit tt'a ('as un'' itt'~c t~"i ctnh't' sm' )'' dt'ut'te
tcn'ain de ta t'sychiiUn''et Jf t't)t)!tt"tnit'c'~t'Mk' uv'' i .))')'uides
dot)))'t'ste'! phts t't'-ct'ott'sth' t'<'tn)')'y't)))!;i'Mai~s'it «'' suit pas
Lot)))'t'')i. il m'tut))))'' j':n 'tans )< <f:tt:<'m)iu))s ttt-X<t-).:<- )-t )i<-nt
la folienMtittcp"ut' mx' <)it~ ttiot)ttt''n)u)tt)" «n j"'u) iui o'j'to-
chpr ttr pat'f'-t'<[<'
t'ct'ut<* tk' 'futiu '.tn' nut"non'-j'tisattt~u<tt;souci
de ):t dit!)))t' !:<i('))titit)uc aurait du lui itit''tt!itc. Mais j~m'juoi
t.on)b)'osua-t-it tUj't't'o':)~un jout )''< AH''))):tt)<)s des X'at'~tu-
un'os?1

M'V.'.H mU~AtU):f:HH). Sultadignitamorfotogtoa dei


segnidettidegenerativi
jSt«'/«t'ff/ft<t'«t'w~K<'
<~.~)t<'<
)'t)t:))KMt:)!t.–Ant)<'tM)do)..)!<?!. M
A3t <8tM
t.XXHH so(H~).U(i)<jt'H.

f//f.! ~<'«c)-«tf/'<. t vu), ht-!}", t)~ ttomc. t.wschft. Prix,


3fMnc'

L('tt)t-ttt"m'd<;<tiunt''da-Hu~<'t'ittint'n"t'tjn'indin'<;tt')t~'t)t)a
ct'itMhn't~n';)';t)[-u)dt'nu'cx.ttt)tn~ )):()-hti'ttK')ni du mpp'ulcnh'o
~i~Ut's d" titd'Mt''u~rL'9t;t.'u';f (pt:t,{it)c't'hitti'u.t't'hM)i)', otio'o-
c~p))!t)i<t't't'ttit)i~n'i'~)tti<ii)i.Mt',it)fa)ttiti-.)m\tc.)t'tt'attt\is))n'.
L':[nt"m~'t".tp!-uj'n-tt''ftm't'tasy)tth'd<-sthL-uties~(').')t)()n'mo
am'')tdt~)~n'St;t'Mit'tdt't!tth'ut'iL'dt'htttt')!~n't~'sc<'nce.i)tni)u<;t:
i" fjuc ):t d~i:th''t-t".cc))C<'mt )Mm-mi)'ux dire ):) ('titfs'.iou dtt c~c-
Y<'au:tn'c)''t't'n<t'Utt'tt'(tt')n~ttu<:tn)c:tmttmnit)upe[)'t'ut.sift)<'
t'~t)<< u)'!(v. t'ait-t' t')'Ht':)itn' )cs )':n':t'')')'s )'i(hcco)dfs dtms )a cou.
futtn:t)inn 'ht 't'~nt', de la nn'tcttuin', du sqm'tctt'? ft des nx'mhrcs
iuh~icm's 2" <)))'' t.t H~~t'<ian duc''t'yt'au est. ctn'x tes )'))c''s sup)'.
m'ut't" mt'' 'ns')u''ucf d~ sou t~'utution t'apid'' t'tdfson fcuctMn-
t~uK nt ~xc~sj-i)'. ).a ttt't)K' cans' qui pnn)uit j'ciik' in(et)cctu';tt<
pt'udnit itt'~it~h~'ttu'nt t'"t d'j!n't't'-s. Cctt< cim-c e!.H:( tutk' de ta
vit.'<.4du)tti)K'u.
)[ s\'n f.tut d'!tit)"u« tjth' tuus h"' j-t~tx": dc~n~t'atit' <;x)n')U)MHt.
tousu!t'- t'm)');n)ct.t)t'')c<i)hjuc:m'c ):tcutt.stitu)iun physique
df~!t))'t['sd''t'h"tmn').a{')M)Ktt~u))t()~<«Mct<ut'tp.'<pt)ndcHt
il un'* d't:n~t'("');otc<' )t'n*. (~" suot I)'s psychu~fs graves qui
s';t<<)tn)).')it)n'utd<i}:nfS()Hhc';t)!d'L'!mtt'ut'("-tim<'()Hct'mf:tn-
titio))' )'' r~tniniiism' )'!)t)d)in!ni!<)))~ rcpt-tdui'it'nt rhc!: rhutume
!H;tUc'))<< pr<'htift'sd<ff<?s <tt' t'<t<)tttiutt dc)'e~<

Zeitsohrift fUr ortmimal Anthropologie, Gefaeag~ttsswissens-


chaft und ProstitutionwesoN, t. t. Wah~'t' \\<.H~(', Mitt.'ur,
H't)m,tS~.

CcHc t-evue est dc<.tin'<' dans f'~prit de ses t'undittcutii ~)ottt te


))' X't'ck' d~' Hutn.-t'tu-.hut'i:(".t fc )HH)cip;(t; A )~)):(hititf't' t<'scttt<ics
ct'itftittuto~i'ju' Ji~'t<dit' p;')ait-it. jt;)t' ):) jthru-.)'-o)o~iemo'i'
diunxtt' .<t«/<«tw/t'~<tM/tr(M<<t<w<). ))-;aH<'))dcttt cct-~suHatdc ta
t')'')~))th'tn j-tit-ntitifjtt'' :dh')n;nnt<' 'uh</t<' G<t<<~) <?«<?(;/<-
/;<'tf. – ~'us t'-p~t'un.~ tj')'' ct'H'' ))t't<'uti<n !ta )))i''nx ju~titiëe
par t'' dcuxi~n~ vo)nm<' ')<«' pi't c-ctui-ci. t.a r~-(t:n;tiut)a c'pcnthmt
obtenu )'' t;o)h'mn' dt'')<n'tq)t<'s-U))'-<(<;('('s*M<t'ttt)tUt:mx Msi d~dai-
gtt~s. Xous ne \'o\us )nt''nr' (M's<)<)'')itttctvt p)'ettt''r.tit au suciu-
topuc et !U) t'ituittitti~tt* cct.tt' s<~)'' df citht'Ts si )'u)) eu tet'nchait
tu~ :u)i':)cs du L:n)p)s d'- t.y«n. d< hatin-t S:diHa~ du Madtid,
d'Au~n.<tcMuscodont on a tmdnit ça :ttt<')n:tnd!'at ticte, auutysu par
ncu< t an d''rni<')', sur D)omi''idc aux Ktats-Lnis. Suuhai~uii (tue la
socuct- )t)tcm:tnd<;se tauntn; &i'uvt'uh un p'-u ptus Kcondc et plus
ortpin:dc O) et: domaine sinon ta socitd'~ie cti)nit)cHu ris'ju'-t'ait
de prctct' cncut'u i'(m:ii)c a ces pt)({t!<wi~)t<"i mcridiotMUX qui $e
AK.tt.tSK'–WKXS 43S

nomment Tarde, f.tn-as'~nc, C.tn-c. t't'ni, Cotajanu!, Ft-tt-L-ro,A)i*


t))"t)!t,t-')o)iatt. ornant, Sn.!hM)<t~nHAt-o)!t),etc.

STAhH. Study of the criminal io Mexioo <.t'M<')-«-<t<t


Jot< oy
.S'(/<'<Ju!H<'t)){U7).

tH.–tUVHKS

ExMHMFERttt. – La. jasMoe pëntHo .Son t'ro~ft'oM, M.;


.<o)tar~ttt't'. Résumé du cours de sociologie crin]!'
t<J/<t«f<t,
nette fuit &t'tnstitut des hautes études de l'Université uou-
velle, brochure in-8', 85 p. th'uxettes, veuve Lareier, t898.

Cet ouvrage défie t'analyse tout les questions traitées y sont


nombreuses, laut les formules coucises et les exposés ellip-
tiques s'y succèdent et s'y prosseut. C'est le formulaire des
doctrines de cette brauche de t'ccote itatienue qui rédige
la Sft<u<«~n.<if<t't'«
et dont M. Km-icoFerri est le chef incon-
testé. Cette école, dite de Fiésote, professe le déterministne
économique: elle le concilie avec ta théorie des races; elle
conclut à une application assez large du collectivisme et voit
daus la socialisation des principaux moyens de production
le plus enieace des « substitutifs de ta peine M. Elle se dis-
tingue ainsi des purs anthropotogistes de Turin. Bien que
nous renoncions à faire un sommaire de ce ~<M, cher-
chons u indiquer celles des thèses exposées par H. Ferfi qui
répondent le mieux aux objections courantes et aussi celles
qui appellent davantage la critique.
ït y a deux criminalités, ta criminalité''ro~tcc et la crimi-
uatité «<H):«/«f ta première désagrège les formes sociales
inférieures et a pour manifestation actuelle le crime politique
après avoir longtemps dnnué lieu aux crimes religieux. La
seconde consiste en des actes qui, inspirés par des mobiles
inhumains, attentent aux conditions de l'existence collective.
Elle est t'œuvre d'hommes mat adaptés à la vie des sociétés
supérieures et qui reproduisent les caractères biologiques et
psychologiques soit des races sauvages, soit des animaux,
ancêtres de l'homme. Les principaux de ces traits sont t'irri-
tabilité, t impulsivité et l'inertie psychique.
La criminalité atavique a trois facteurs, le facteur biolo-
43H t.t.\s)!H "uouutUt~t'K. m"«

gtque (ethnique ou individuett, le facteur tetittt'ique 'eti)n:)t,


saison, terrain te facteur social ou, pour mieux dire, écono-
mique. Les attentats u la vie sont plutôt détermines par le
premier. les attentats aux muiurs par te facteur tellurique,
les attentats a ht proprh'te pin' h' facteur sociat.
La peine a une cvotution qui présente quatre phases, la
ptmsHprimitive (vengeance, défense ht phase religieuse, la
phase ethico-jucidique. ):t phase .sociale. La première n'est
qu'une transformation de t'irritabititede la matière vivante;
taderMifrc est encore a l'état de devenir. La phase reti~icuse
uous montre ta justice pénate exercée partes prêtres, ht ven-
geance attribuée à ta divinité, le crime transforme en pèche,
la peine en expiation ou pénitence. La phase 6thicu-}uridittue
ou moderne tait de la peine le châtiment d'une faute et du
système pénitentiaire mt ess:u d'.tmeHdentent.
Lacrhninatite a son evutution comme la peine. Rtte passe:
t* de ta violence a ta t'use, des formes musculaires aux formes
intellectuelles; 2" de t'etat oi~t) fi i'etat chronique.
La justice penate est eu inverse de !:<justice sociate.
Elleest, elle a toujours été jusqu'ici la gardienne des intérêts
de lu classe dominante, de ta ctasse qui détient tes moyens
de production. La preuve en est que la criminalité évolutive
fpotitique) n toujours 6t'' traitée plus cruettement que ta cri-
minalité atavique. Toutes les fois que ta sphère de ta justice
soeintes't'tar~it, cette de ta justice penate se rétrécit.
La justice penate est attectee de défauts (lui lit rendent
entièrement incapahte d'assuret' les conditions de l'existence
collective contre tes entreprises de ta criminalité atavique.
Ces défauts sont t" t'impersonnatite, car on ne connaît que
le crime et non le criminet 2' l'arbitraire, car ta conviction
intime du jure ou dn ju~e est t'amede ta justice pénate;
3''t'impuissancc, car uu p. ~0 des crimes apparents restent
impunis et il y faut ajouter tous les crimes occultes; 4" ta
désorganisation, car ta police ne connaît pas ta suite des procès
qu'elle a instruits, te ju~c i~not'e ce que produira t'exccution
de la sentence, t'administration pénitentiaire ne sait pas ce
que deviendra te condamne âpres sa libération.
D'aitteurs. la fin idcate proposée a la justice pcnate actuelle
et qui est de proportionner la peine au crime est impossible
:t atteindre. La dosimetrie de lit faute et celle de la peine sont
déjà des chimères; mais, fussent-ettes possibles, ta faute et
ta peine resteraient des quantités impossibles à comparer.
A'fU.)<K- – OtVKHS 43f

La sécurité sociale n'est doue pas assurée ]tar ta


justice
p6uate,n)ai!tt)ienpar)'affaihtisse)Mentett'<;ti)ni))ationspo)t.
tanes des (acteurs de tu criminatitù. C'est ainsi que certains
crimes ont été <'tiu)iues avec leurs causes. A
t't(eureactuet!e,
les trois grandes causes sont t'aicootisme, l'abandon de t'ett-
tance et le vagabondage des ouvriers. Toute!! trois ont teurs
racines dans t'organisatitm de ia production et de t ef;hauge{
ettes peuvent être aMaibHeset peu a peu éliminées par t ex-
tension de ht justice sociale a t'ordre eeontttnutue.
Mais, eu attendant teur ethnittattun, H faut réorganiser le
procès crimine) en substituant t'expertise tnedico ie~tte à
l'instruction judiciaire i) faut rehx-Mtprle système peM:t!eu
instituant ta ségrégation indetermineedu detinquant dans une
coionie agricole. Ou travaiite ainsi a réadaptet- le critMinetà
la société.
Si l'ou sait voir dans cet opuscule t'énonce d'une série
d'hypothèses positives dont chacune peut être examinée
scientifiquement, on ne saurait en nier ta grande valeur. C'est
un exceitent recueil de prohtemes. Mais tes solutions sottt
hâtives et le plus souvent sujettes a discussion, t! convient de
distinguer entre les thèses crintinoto~iques et tes thèses pro.
pretneutsociotogifjues. Les premières, appuyées sur t'obser-
vation des sociétés actuelles, nous paraissent souvent
judi-
cieuses, quoique sujettes a d'assezgraves réserves. Les autres,
tettesque la distinction de ta crituinatiteevotutiveetde )acri-
minalité atavique, l'identification des facteurs sociaux et des
facteurs econotniques, les quatre phases de la peine, te rote
de ta tutte des classes, etc., soulèvent plus que des doutes et.
1
répondent à un état de ta sociologiequi ne tardera point &
être dépasse.

<:)).)'):Ht!)!H,M&tcci))d.-sjtti~tos.– Du
tatouage chez les cri-
cri-
minels in ~<'('/«t'f.«<'fM//f)-~)«~)fC)-('MtMC/),
t~)))t)''<\ U"~t.
L!t.)Htt)tn''ttMt!tt''t)!)!:<-<'h'')!tt-s.-)i))tin<-)s!))':t«t'.).uru)n'
ttcs pn-mt-sd'; teut-ani)Ht<; aY(-ctes ~tn-n: Mitis.'st-«; ht une
v'itid't'* in'tuction ~ci.))ot!i.)n<- ?).c t;))«u!ti:f-:) c)x-)!tt's -)UY:)i!ns
's<MnditMnssf)d'd.~hi.-n.t.h-nnH~<.)))-)Mn.)!)utut~tt)i-.)))<
ù
).'i))tth)ttui)~tt')H)'t.-t)~-(!)tt.))!)))t!t')~-)<-tnt)..t'j))t't)t-)t))t-:)tt~).tt
'tu'it)';t)i))nit:tf)p:)ttit'nt.t:stun)it).:n)f)u,.))!,f.t,tt:,j.<.
'~t'.)t)!t' <:<)<'st-i)itinsith)t!)t')MM)t<' )Kntt's muO'ititt'uts!
j)t-:)<i.()t)'. '1
M.0). Pt'ttict-,mcd''cin'te tu['ti~tt deMo))tp''ni''t',ne
't".tnas)w)su
cx)')i. Ht'mt'ntcc probti-UK-. Mais te tuumoht- étendu ~u'it a )?t-rit~ur
M8 ).<Xf!H.m;t<tU)tit~)'E.m;t
la qucstiuM t-umc mt H'< nmod tt.~ttht')' d'ubst-(\!tt!ct)'; p~cis~
tttH))fUv<)tittd('t'A):ts~hUion.
L'ituh'm t-tUtttMt'' tt'ut~t-t) ):t MtjupncM t)u tatM):): t"st ainst
<)U'afitt!:tt''(htM)tmr.:tMOta))Mi-tt(:<'ntrat('!)t.<i)n'-<r<'ttr)'t--
tnfti' 899cf'n(t;m)))t'-<t .;<«'. -m-c'' nom)')' 3M.soit phtsdctO)). ttM,
<'tawnttatuu.M.i'cn-i'')'<<<)i\T':('t).:uitf'un<'d')ttht''<~)h)t':
<?tm)''tt:tti'.ti<ju'))tt')':t)'t)t)'~t:)t'n')):u'At!t')diti()ucivit<
pt-uf"sion <') ttute )<-)';)j)tw)'t dn ti)hm;)t:<'A ta r~-tttn't', <(mtt' th's
van~sJuta!t)n!tge<<Uth~Mbh'-))tM~ph'~tmri'St)t'i--u)t))i(')'
ainsi que ttt."<n~i~tts du <:«<ps cttt'i'
Les ubsftv:tttL'ns d'' M. t'fttiur ))uttM~!)t.t)<.«'))tc~ttdnite .'t uxe
sohttiontt''s''xdif!r''n(t't)<(.'t.'))(.'<('t<'t'<cu)<')t'tnbt~t).')t))'t)'')'t't)!tit
ju'u'ici a fah't* ))t't'vu)nit'. Les f'fi)t))<)ft<'s['t'ttfcsoKtux'). )Mt)i).')))')'i!,
rdix'eux, tjui de tf'h) r:)))["'t)''nuc<ttramtcitx'n) <'t'ux')<«)(.«'tt~'ofoot
lMS!tUYn~'s.~ntht'aUt'uupnu'h)-it)un)t!t'<-nxf)U'')<'<<'t))M<)tt''s
fa)ttai'.i'.t<u)~-('titjm's.tf'<iuiti!tt~<,t.fc.t<)'f,t:tt(itt:)){cdu<:m-
v!):!Ct".t'=<'<.mt,)<'t!tt<'u:([:ttun)Mtt':t)(('ur<'sti))t)h-i<tu<').
t.f);(t"u:)!p~ut'tn'cutH)~t~~)'a)t:')t.C'<!nttt('uxt:tit'i('()tt-
MXt"!'))n att''st<-nt t'ittthn-n'.c de !a j'tison '-t)t' t'tt'm)))' t. tnitinu
ff<M«MO~«t'tu mi''ux dftitti, c'est la pt'i'-c)). t.:t se pt'uduit uue
r'~t'e~siott .<ucia)e ou nK'ratc dt'tf't'[t)i)):t))tum.' n''ftf.ion ntt'ntHtc et
pt'ut-<~t)fune r'~t'c~iin~u phyi-iu)ot:i')uc.
':).)))h))~K(;-ftu.\
S't<()LOfm:)~:<~()Mt<~K
~"M.t'u~StMt.\Xt) 1)

La tnethode sonmhtftique eu econotnic..(es


borne plus .tairer (fu'ettc ne se
du point de vue soda) les
probX-mes
generanx et théoriques, rencontre des diftieuites considé-
ra),)~ Morganiser
f'etude scientifique de !a ..titti~-c c~.K-c
<iut lui est o~t-te ).-6sco..)p)pxp.it.d6fh)t))t<t)t<)i~r~ d .ndô-
nMtmcnt vat-i~. L-ctud.'
Micutiti.jUt. du n-.et a pour Mche
assuretxen). (t'en fortno- des nbstntcttons.
en <MpHce tes rapports sitnptfs. tout propres :'t nt('Hre
poœsttttttitu~i tractes
<]ucposs!b)G. Maisici quel principe d'ahstrnctif..) suivra t es
pt-aUquesactm'Hfs, ptusou .noins r:.iso.t.)6ps. divcrscnt hpau.
coup a c~~i'rd. Le su.-ct.s n'a p! ..ncor. assez fav<is~ l'une
<<t.-O.-spour .p.c tM autres soient à
etimim'r: il est juxsibte
que ptustcttrssystëtncs doivent coexister, et tn~mp
super-
poser t't se cntnhmcr. pour exprimercette reittite con-f.m.bte-
ment. K.t tn,,t ~.i lie .serait-Hpas. tout tf ))R,s
ment prudent d'etahtir toujours un provisoire.
premier d~red'a~trac.
t'on, une tin.itation (tarse d'aitteurs dans le
tetnps et dans )
l'espace Cette H.n.tation existe presque tut.jt.(t.-s. des .naht- 1
tenant, mais tacitement or elle est ainsi aise.nent .,uht:ée
et la scneraiisatiou injustitiep s'ensuit. Xe
vaudrait-i) pas
mieux toujours t'exprimer" Ce premier cadre
dt'.tennith'' des
)m)(attOHs et abstractions (ic principe .n)t,-e
peuvent s'v eta-
bUr hhrcment. C'est il i\.preuve
que )a valeur respective en
sera jugée'.1.

!< "cn).h,) p.t ..t,t.tc ~tc.- n.


)"<.“.) p. c~
~M~ le )'.
~h{II"lcr
md.cr f,. ,~t,.rc .tu. cr.u, ,.n.t,fe.hcnt~.ci..t:Je.
440 L'Agent! SoCt'~t.ocXjt'H. M*)t!

t. – (:OX<:t:t'1'tOXDE L.t SCtE~CKËCOXOM!Ot;Ë.


f:(:OXOMU; tjKXËtt.~H-:ET THËORtQU):
l,

t)B. KAHt.BUHCttEtL – Die Entstehune der VoUcswtrt.


sch~ft. \'ortr:ige und \'crsucht' xweite, star)4 vennehrte
Autla~c /,f< </«~wM~<'<'t't'w)f<M/c «f<<t'<'t<«<t'.
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essais. ~'édition fortement augmentée Tithingen, Laupp-
sehe Um'h!):nnnunit, <8K8,t vol. iu-8 x-3H5p.
Cette sfco~de édition, que le succès du h) pt'fmi~re a bien-
tùt rendue tt<'cMS:nrf,apporta a i'tt'ttyrcdc Mitchet'do no-
t!)h)esch:)n~'mcnts. Recucih!<'couf~-Hnceso') essais (tistincts
dout dMcun se suffit i't fui-m~ne. ce livre pouvait aisonent
compurter plus qm'dfSt'c)nanifmcntsdedt''tai). L'cssitisur
J!)répat tttiou suehdc de la population de Francfort :)M tuoyeu
Agea été t'etritochc en raison de sou caractère puremettt his-
toriqtte. La )f';oa sur lu divisiou du travail et la formation
des classes sociates il été divisce eu deux essais traites à part.
Trois essais nouveaux ont et'- ajoutes, qui portent sur t'eco-
nonne primitive 't~, sur le dt'diu de )a petite industrie )V),
sur une partie de la tiK'orie du travai), la réunion et Fassoeia-
tion du travaii 'VL.
Toute la retonte du livre a été faite dans le sens ou il s'était
montre utiie et influent. Accessible M un puhHc non specia'
liste, il est une «euvre d'initiation, une < propedeutique de
la science économique. Mais les recherches savantes metnes
peuvent gagneras'en inspirer.
Il y a eu effet, dans cette 'cuvre taite de morceaux, une unité
réelle une conception dominante du développement écono-
mique, et une même tnethodc de t étudier. Cette conception
et cette méthode sont principatemott exposées dans fessai
qui donne son nom au Hvre /~( /o<M'<~<w</<'<'f'coMOH)t('
w<fM)t~- 'essai H de tu nouvctte édition), Il convient d'y
insister.
LecoHomie nationale est t'ensetubte des faits et des pro-
cessus propres à la satisfaction des besoins d'HU peuple.
L'étude statique de ce qui est ne suHit pas. Uue étude dyua-
mique ou génétique, seule explicative, est «ecessait'e. Atais
ordinairement on porte et on emploie, dans l'étude des éco-
nomies antérieures, des catégories et des concepts qui sont
ASAt.YSHx. – COSt.tifTmS M: t.A «:tt:Xt:H )!<:uXt.m;u) H 44t

abstraits
Mita do
(tn notre
nntt'P économie
~M)t)f)tni<) H)'~af)t)<* seulement.
présente <:nn)ntnnn) Les
t na thf'tnt'iM
théories
économiques d'Adam Smith et de son école sont toutes relat-
tives ettes portent cssentiettemcut sur une ecunontie de
t'échange. ~tais notre économie nationale est te résultat d'une
tondue évotutiou ou longtt'mps ont manqué les ptténomeues
caractéristiques de cette économie de ('échange. On fausse ou
on méconnaît tes phénomènes passes a ne les considérer qu'à
travers des cadresnon faits peureux t'ae saine méthode exige
qu'oftdistinguedes degrés de dévctoppemcntdcs stades d'évo-
lution économique. Mais il oc s'agit pas do retrucer avec une
étroite fidélité des périodes historiques; il s'agit de déter-
miner des ft/~M~tf~t<<f(«tdes régimes économiques, dont. ia
reatite historique, particuticre et comptexe, ne nous dounc
que dos formes coHfuscset toetees.
Cette détermination, pour être interne et orKanique, no
peut prendre d'autre principe que te rapport de ht production
des MeMSa tour coasoxxnatiou. M. thtcher distingue ainsi
trois stades économiques ic stade de « t'economie domes-
tique fe)')Ht'eM(~<c/(~M<w //«)««'«f«'/<tf/'f), ou les biens sont
consommesdans t'unite économique qui les a produits cctui
(te n l'économie uriMine .S<'f</t«'M<d«f/f;, où les tnens passent
sans intcrmediah'cde t'unite économique productit'e a i'uuité
consommi.trieo; celui de « t'economie nationale où tes
biens passent de lu production a ta consommation par une
série d'unités intermédiaires.
Le stade de t'cntt')M<<'f/<)M)<<!<<~«' est celui de l'unité éco-
nomique se suffisant a ette-memc te cercle économique se
limite a ta famitte ou à ta tribu. L'appropriation des biens aux
besoins de t hommes'accomplit tout entière dans ce cercle.
L'échange y est originairement inconnu et mente y répugne
<bicntoin que, comme le posait ~mitt) au début de son livre,
le désir de t'échange soit naturet a t'nomme La dépendance
du sol est étroite sans droit sur te sol, pas d'unité économique
se suffisantaette-meme. L'unité économiquecstordinairemeut
plus étendue que notre famitte actuette ctan< tribus, ~<'M<<
etc.). L'association et la division du travai). conditions d'une
mcifteure production et de ta naissitncp d'une ch'itisntiot!, ne
se développeraient cependant}!uere sans t'emptoi de deux pro-
cédés ce sont tes associations temporaires de travail pour
des Œuvres considérables ou extraordinaires (construction
d'une maison, d'une digue, récottes, etc. et ce sont surtout
les institutions de t'csctavage et du servage. La maison d'uo
44~ <xxt!H ':t)c(o).ot:tQm. t'<<
1.
riche nomaht, avec sa ))omb)'eusp/<tM</M,urbaine et rustique,
atteint &une division du U'avait fort avancée et pfttt produire
a Unterieur d'eite-meme de quoi satisfaire des besoins raf-
fines. L'économie téodate est tuute sem))!ab)e m:d~rë cer-
taines apt~arences contraires t'unite économique du moyen
âge est le vittajîc autour de la cour sei~ncuriatc; tes serfs ont
une certaine liberté personn''ite, mais non une indépendance
economnjm;; contre ta protection (tu seigneur, itsdottuettt des
redevances, des prestittions (tu! fom'nissfnt a tous k's besoins
de la vie teodaK'; i) n'y a !a ni s:))ain', ni prix. ni t''('t)at)f;c
conunerciat propronent dit. t.a production est niise en jeu par
lu consommationdans teceretede )a même muteet'onomique.
U se produit bica, dans ce renitne de l'économie domestique,
certaine eettan~cs. )e troc de choses respectin'meut super-
tlues, ou le commerce de speciaiiteii naturt-ttes ou ihdus-
trieUes; mais te'-choses d'usage journalier ne sont, uoratatc-
tnent. pas s"untiscs a i'ect)aut!< La monnaie est aiors moins
un moyen d'cchange qu'une mesure des vateurset un moyeu
de conservation, i) n'y a, dans ce régime, point d'entreprise
au sens technique du mut, po!ntde capita! proprement dit,
point de marchandises, de prix. point de circntation des
ricite~scs. point de répartition du revenu entre les divers
participants que nous connaissons, entrepreneurs, capita-
Hstes, sataries.
f.e stade de )'('f'x~))t< /w~t<'est c'')t!i de t'échange direct
et immédiat. La vitte (tu ntoyen a~c est a t'ori~ine nn /Y/,
une enceinte fortifiée où s'abritent un certain nombre de
gens. L'accroissement de poputatiot) fait ({tte ta ne de;, cita-
dins ne peut ptus etreassurec entièrement par teur proprepro-
duction. La ville ()''vit'nt nn ntft)'<;))t'qui appeHe tes paysans
d'un certain périmètre; la sécurité des transactiunsest~arantie
par une trêve spt'eiaie. Les bourgeois de la vitte deviennent
marchands au sens surtout d'acheteurs, ainsi que le prouve
leur nom d <'M/<< ou de A~M/f, au lieu que notre idée
du commerçant implique plutôt ta vente. A cette distinction
entre paysans et citadins. s'ajoutent des distinctions entre
divers métiers urbains. Mais le principe de cette économie
est toujours que ta ville produise pour ctte-memc chex ello
tout ce qu'it lui est possible, qu'aucun intermédiaire ne se
place entre le producteur et le consommateur a ta produc-
tion pour soi a succède la production pour le client. Lemétier
est une (onction etabUe pour te bien commun de la cité, et
v
AX.U.YSK: – (:«.\t:m'TK).'<
t)K).\ SC)KX<:K K 443
Kt:«SuMH;t
comme têt, i)pst soumisàdivers contrées.
Leveudeuretranger
reste une exception, entourée d'entraves et do surveitiance:)
!tt cite tache d'etabtir e)n'x ct)e tonte
production dont eite a
besoin. Le grand commcr'-e est un commerce ambutant et
forain portant sur des produits spéciaux. – Ainsi t'econonnû
urbaine proc&de par extension do t'ëconomie
domesth~p,
mais production et consommation sont encore etroitement
et immédiatement fiées. t) n'y a pomt )à de circutationdes
biens propt'unK'xt dite, de citpititt,
d'eutreprise, de crédit
i)H)Mo))itier tii mobitierau sens moderne de ces mots revenu
et fortune ne sont pas encore nettement disHunnes.
Cependant
apparaissent deux catégories de notre répartition moderne
ta rente foncière et h' satairc.
Le de\'e)oppement de t'econonic urbaine a été arrête en
A!)en)i){;neet en France par te développement poHtiqne des
seigneuries terriennes, et par ta naissance de )'abso)utistne.
L'eftort de l'absointisme a été d'étendre )e cercte de ]a viu
ëconontttjue a la nation: a une économie de maison, à une
économie de vitteon de province succèdeune économie d'Htut.
Le tiheraiisme, mâture tes apparenecs, a a{;i dans le même
sens que t'absotntisme, en travui))ant u détruire les restric-
tions de t'economie domestique et de t'economie urbaine. La
description du stade de i'wwnfMff ~f~«~. serait te cours
d'économie politique qui nous est enseigne. Sommes-nous en
tram de passer a nne économie mondiate? n semUe
ptutot
que nous entrions dans nne nouveUe p)u(se d économienatio-
nate dont te prohieme n'est plus seutement de couvrir la con-
sommation nationale par ta production nationate, mais est
d'assurer une equitabte repartition des produits et uue
par-
ticipation de tous a !a civilisation.
Ces trois stades économiques ne sont
pas dans la reaiit6
exetusifs tes uns des autres dans un état de société
do<UK',
!'))n de ces systèmes domine et parait aiors
normat; mais
juxtaposées ou meieesa iui se rencontrent des traces pinson
moins importantes des autres systèmes. La méthode d'abs-
traction deductive qui ies a constitues est
cependant neccs.
saire, si notre recherche scientifique veut aboutir, dans ta
complexité des phénomènes donnes, à déterminer des rap-
ports de causante, il être explicative.
Cette méthode doit être portée d.ms t'etudc de tous les
pro'
btemcs généraux ou spéciaux que uous
propose t econonie
soeiaie. M. Bûcher aborde ainsi )a question '/<< w~M~'ott/tM-
L'A~Hti.«)(:t<)t.tM)~-H.t8<))t

<<'«'.Lu petite industrie 'te travait ù lu


<<'t<L!tnf')itt'tt)<)ttttt'!t'!tHh-!H"):)Atn.TnK!.t..
main' apparaît à beau-
coup ta forme normate. L'étude comparée et non prevcuuo
des faits dans tesdivers temps et tes divers pays moutre qu'il
n'en est rien et conduit a distinguer cimt types d'industrie. –
t/industrie domestique "(~ft«A«'<-<-A't est la forme primitive;
lu matière première est obtenue et t'etaboration en est taite
dans la tneme unité uconouique pont' tes besoins de cette
unité même.– «L'industrie a salaire ~(~t«<'<s'eu.
détacite bientôt uue spéciatisation d'aptitude ou de coudi-
tions fait qu'un <r:n-ai)teur douné prête d'abord, et eusutta
toue à d'autres ecouonties sou habileté
speciate; il n'a aucun
capital, hors t'iustrmueut de travait H est tantôt ambutaut
(Miuside no. jours encore le rt'mouteut-, le toudeur, etc. tan.
tôt a dotnicite (meunief. tisseur a t;a~ – La petite industrie
proprement dite //f<«~<'f'/7.s'ett distingue en ce que ie tra-
vaHif.'ur {ouruit ta ntntiere t)ren)i<'r< et ~a;:ne, au lieu du
simple sataire, ie /~u- de sou produit, iequei compreud ta
matière première et le travail y incorpore; il vend sou pro-
duit aux clients immédiatement, ce qui i'onti~e à soigner la
quutité de sou tra\'ait. Ce système comporte un faihie déve-
loppement d'auaires. – La grande industrie, née et grandie
daus ces deux ou trois derniers siectes, :t pour pretnierc forme
)a manufacture a domiciie ou fabrique coitecthe ~queM. Bti'
cher appeiie t'f<~<fMt pour ne pus employer le terme
équivoque de //«t«-<«'~< un entrepreneur acheté ieurs
produitsaux petit;) protittctettrs, ou fournit ia mati'TCpremière
a travaiHer a dotnieiie. centraiise les produits et les nK'tdans
le commerce t ouvriet-du produit est otoii:ne du consomma-
teur et sépare du marche; te capital nécessaire est considé-
rable – Hnnn, avec le dernier type d'industrie, la fabrique
(/ < le capital domine toute ia production la supériorité
du système tient a la coordination systématique, a l'adapta-
tion parfaite du travail qn'i) permet~temachinisme n'y est pas
t'essentiet, mais la décomposition du travail. – Ainsi de
l'unité économique domestique se sout détaches progressive-
ment et procèdent a des degrés divers les modes d'industrie
que nous connaissons. Maisit ne faut pas croire que lu forme
postérieure doiveetiminer totalement la forme antérieure. Les
divers modes successivement apparus coexistent sous Hos
yeux. ))e t'economie famitiate présente peuvent encore se
détacher des industries nouvelles it reste des propres et des
extensions possibles dans l'adaptation des choses à nos
AXAMSKS. – (:0-<t:Kt'T«M
ttH).\ S(;tti~:RHt:OXO)H~t-K 448
besoins. !t est A penser que ta ou les formes
premières de
t'industric ont subsista, ettes avaient lieu do subsister. Les
modes de l'industrie répondent it des conditions
qu'il fautt
s'enorcer de detcrniiner avant de condamner ou de favoriser
tel d'entre eux (Ht;.
Cette détermination, M. Huchorta tente
pour ~~<f<' <tff~.
~(f dans son état présent. Le rapport de la
grande avec la
petite industrie n'est pas simple Ici encore une étude
précise
doit distinguer plusieurs cas types d'influence de t une
sur
l'autre. Dans te premier cas ta petite industrie est
dépossédée
par une production similaire eu {abaque parfois il est vrai
le travail de réparation reste du moins fi ta
petite industrie).
Dans le second cas, plus fréquent, le
champ de la petite pro-
duction est seulement restreint par ta grande
groupement de
plusieurs métiers pour ta fabrication d'un objet, accaparement
parla fabrique de certains stades de fabrication, introduction
de nouvelles méthodes ou de nortvelles matières
premières,
etc. Oubien ta petite industrie est rattachée et subordonnéeà
une Kf-andeentreprise. Ou c'est nn
dépècement des besoins
qui appauvrit une production déterminée. Ou enfin t'influence
du magasin fait régresser lit petite industrie au
stade de
l'industrie domestique (industrie ou chambrer et ù
l'exploi-
tation du .tMMhtt.y-m. – De t'étude de ces divers cas. il
restttto que partout où la petite industrie
s'applique ù des
produits dont ta consommation n'est pas urgente, et
suseep-
Ubtesd'etre, avecquetques types, sunisamment appropriés aux
besoins moyens, elle est irrémédiablement menacée.
Mats
cette règle ne la condamne pas a disparaitre de notre
société
actnettc ette y trouvera longtemps encore à
s emptoverta où
elle est propre et seule propre d\' ).
M. Bûcher aborde, avec la même méthode d'étude, le
si rebattu de ta division du trayait. Au sujet
principe préconisé par
Adam Smith a été opposé (souvent comme t'autre
face du
principe) le principe de t~rnf-Mf~M(/t< ~ft~. t) fant ana-
lyser mieux ces notions. La division du trayait est une
tion du travail & ta force limitée de t-homme; elle adapta.
intervient
dans le cas d'une disproportion qualitative entre
ces deux
termes. Mais se trouve aussi une
disproportion quantitative
entre eux ta force de trayait d'un homme
peut être trop
pcttte pour un certain trayait, ou trop grande. -Dans
mtcr cas se produit la réunion de trayait H tepr&-
~t-~f.Wttt.
iif'ut~ ou jouetiou de travaux divers dans une même main
4M t.HK sucM.<)t.K'm. tsa:!

c'est le cas des occupations distinctes de t'hommc et do la


femme primitifs. c'est te eus aujourd'hui do ht tenue de la
maison, c'est le cas des travaux secondaires ajoutés au métier
principal %.trèsfr''()uent d'après ia statistique;.–Dans l'autre
cas il y a association de travail M.h-t/tMffMj!<)«/!f). Cette
association peut, eu premier tien, teuir a une incapacité psy-
chique de travaittor Lieu dans t'isotempnt c'est le '<travail en
compagnie '«'~f' nécessite pour les primitifs de
travaitter en groupe, de nos jours réunions de couture, do
filage, vendanges et moissons, etc. Hn second Heu, elle peut
teuir à une incapacité physique d'acco)np)ir isoh''n)et)t un
travail dmme il y a ators « addition de travail (.t~<'<M«-
/«M</ elle est simple K'ftt/«cA<' .t<<t««/'Mf~), torsque les
travaitteurs groupes resteut independauts et que leur itddi-
ttoufait~aënet'seutemcutcn rapidité d'exécution 'plusieurs
maçons pour une niaisot)); OMbien les travaitteurs groupés
doivent combiner leur action, qui est synchruuique ou aUcr-
uative (tes rutneut-s d'une barque, ou des b:Hteu)'!}de hte) et
cette sorte d'addition s'appetiera Il enchaînement de tt'avait M
(~<<'<~ft'<~ Eu troisième lieu rassociation peut tenir
à des nécessites techniques le travait comporte un groupe,
une equiite de travaiiteurs ditterencies il y a tiaisun du
travait M(.t~<'<f<;r~'<'««/t<My' ~'t'.
Quant a <« <~f<MM ~x f<-(f('«<< proprement dite, ta descrip-
tion qu'eu a donnée Smith est fort insuffisante. Dans tes
exemples mêmes de Smith, une analyse précise distingue
trois types de phénomènes. Ce qui caractérise t'exempte de
ta production du drap. est une division des épurations entre
des entreprises econontiqaes distinctes c'est une « division
de la production » /'n~«/M<M).~c~<t«~ Ce qui caractérise
l'exempte de ta fabrication des aiguittes. est une division
d'opérations dans une même entreprise économique ou
appellera ce phénomène « décomposition du travail '< .i<-<<t't~-
~cr~MM~ Enfinta distinction qui se (ait, dans ta profession
de forgeron, entre le forgeron de fers, te forgeron de charrues,
le forgeron de clous, est un exemple d'un autre phénomène
encore on t'appeUera spécialisation .s~MM/M~/MM ou /A'n<
~«</<(«f/ Mais t'analyse n'est pas comptete avec ces cas,
qui sont les cas où le travait d'un seul individu passe à plu-
sieurs. U y a unedivision du travail fondumentate dans la for-
matiou des professions (/«/M'tM<tK~), qui se sont successive-
ment détachées de l'économie famitiate, ou parfois se sont
– (;)Mt:K)'T)uX
AXAf.Y.tE~. ))HLAitt:)t!<t:K K 447
)!(;(~UMtQ)
.1.
constituées spontanément pour de nouveaux besoins ex. la
fabrication des bicyclettes). Kn dernier lieu. il nrrive par
exempte que l'introduction de la machine A coudre fait par-
ticiper à lu confection des vêtements de nouveaux travail.
tcm's, le constructeur, te tourneur eu métaux, etc. ce
phénomène sera appelé « déplacement du travail M(.h-~f~.
wxc/xe~HM~ – L'origine et l'évolution de ces diverses
formes de division du travail, leur emploi respectif dans
les divers états de civilisation ou dans les diverses condi-
tions naturelles sont matières a délicate recherche on est
loin de l'explication simple d'Adam Smith, rendant
compte
de tout le phénomène par le peuchant naturel des honnnesàà
rechange (VU).
Parmi les etiets de lu division du travail, M. Huche)' étudie
particulièrement t'enet sur la formation des classes sociales.
Combattant ta théorie de M. Schmottcr. it uie que cette for-
mation de classe soit fondée sur ta division du travail et
sur la diuérenciation héritée des aptitudes
physiques et
morates. Les dinerences de propriété et de revenu sont non
la conséquence, mais ta cause do lu division du travail la
répartition acquise rend dans beaucoup de cas Ics vocations
forcées, tt faut espérer qu'une meitteuro utilisation des
capa.
cités sera rendue possible par t'avenir (Viii;.
Le livre de ALBucher contient encore un essai sur la nais-
sance (le )a presse, et un autre sur les migrations intérieures
et le développement des villes, qui seront taissés de côté ici,
et un essai sur t'économie primitive qui sera rattaché à une
autre publication de fauteur.
Cet ouvrage parait répondre excetiemment à son dessein.
La lecture eu est recommandabtc. d'autant que les détails du
développement ,qui disparaissent forcément dans un compte
rendu, corrigent ta rigidité des catégories et enrichissent d'un
couleuu concret les idées présentées, et d'autant que les
nuances du l'expression perdent beaucoup &ta traduction.
Mienque partisan, par t autorité et par l'exemple a ta fois,
des recherches détaillées et de t observationprécise, M. Uucher
proctame lu la uécessitéde l'abstraction et de t'ana-
lyse rationnelle dans la science économique. Sinon, la com-
plexité des faits ne donnerait lieu qu'à une description stérile
et ne permettrait pas lu découverte du tien causât objet de la
science. Mais ce n'est pas revenir a l'économie classique
(laquelle du reste a péché moins par le principe de sa méthode,
448 f/AXXÉE !:m:f)tL<M:~t H. tff!!

abstraction sur une observation donm'c, que par l'application


de cette méthode, observation insutttsante et t!eueralisation
mat fondée). Les abstractions analytiques, formées sur notre
réatite sociale présente et voisine, n'expriment pas forcement
à aucun de~ré ta réalité sociale passée ou étrangère nue
observation objective prcatabte est nécessaire pour permettre
d'en étendre t'apptication: et, en l'espèce, ii se trouve juste-
ment que nos concepts économiques présents ne valent pas
pour toutes ies sociétés, tt y a donc lieu d'élaborer d'autres
concepts appropries a une réalité dittérente. Cette méthode
doit être appliquée pour tes diverses catégories que notre
analyse peut constituer.
M. Bûcher a même abordé le problème plus dimciie d'ex.
primer anatytiquement des ensentbtes de ptténomûnes. le
probtente de déterminer des ~M de ~</«t«'.s- ét'onumiques.
Ici iaditncuUé oouvetieetaitdechoisir'< le caractère domina-
teur qui serait te principe de classification. M. Huciter
a pris pour telle rapport de la production a ta consommation,
et les observations de fait sont alors venues s'insérer dans
trois types différenciés selon ce rapport. Sans doute cette
insertion n'est jamais parfaite; ta continuité statique et dyna-
mique des phénomènes s'y oppose. Aussi se peut-it qu'un
autre groupement soit tente et appitraisse préférable si le
caractère dominateur choisi conduit à une meitieuro expres-
sion de lu reaiite. Xotre abstraction doit s'etïorcer de suivre
de plus en plus près, si i'on peut dire, te!, articulations des
choses. Mais ce perpétue) e)ïort vers une adéquation plus
grande et néanmoins toujours hnparfaitede ta rcatiteest bien
loin de condamner cette méthode, puisqu'il est la démarche
même de notre science en propres.

GcsTAVSCHMOLf.CH.– Ueber etntge Grandfpagen der


SoztaJpoHtth und der Votkswtrtachaftsiehre <7~'~«'<-
~t«' ~«Mf<OM.<!
/~H~<M«'Mf«<< ~t'po~tf~Kf.Wt'/«<<'
W </<'.«'/<'Kft'
<'co~w~)«'). Leipxi~, Duncker u. itumbtot. )8U«. t vot. in-
8~.xt-3 p.
Ce volume reunit trois travaux déjà connus de M. Schmol-
!er pour deux d'entre eux 'le premier et le troisième; c'est
même ici une quatrième impression. Kien n'est donc inédit
dans ce livre. D'autre part tes dates décomposition des parties
sont forts distantes, et les caractères ~n sont divers. Xéan-
AX.tt-t~. –. t:<Mt:Ht'Ttt)\
)tt: ).ASt:tHXt:H
t:C.)X.)Mt~<.H 4~
moh)6 llCntlf :al..u
cet ouvrage a un intérêt toujours présent et mie unité
récite. Uexprime en effet ta
conception Utéoriqnedo ta science
économique et soeiate et t attitude pratique de potitiqucréfor.
matrice qui ont domine ta carrière de M. Sctunutter et te
développement du son influenceet de son écote.
Le premieressai, r<w <'««;/(' f;<-)«t~f~t ;/<</f.'f/t/.< t<tt~</<'t-
t')/~«'«~<tf</) )t87t.7X;. nous reporte à du
« socialisme de la chaire M.U est, on te t'a~e critique
sait, un vigoureux
écrit de polémique. sous forme de tettra a t'histot-ten vun
Treitschke, un tn:Htifestedecisit de ta nouveite ecote d'ensei.
gnetnottsociat'. t)en indique tes positiuus essentielles, écarte
tea équivoqueset les interprétations erronées. La méthode cri.
tique est detinie et opposée .t ta méthode dogmatique. La rcta.
tiou de ieconomie nu droit et aux tn'Burs St~<' est restaurée
et proclamée. Les phénomènes
économiques ne sont pas à
ftudier dans un isolement in}ustine ta pensée
juridique et te
souci eUtiquedoivent être toujours présents. Le ptohtemedeta
propriété est ainsi aborde, et te principe de justice distrihutive
appete a le résoudre. Les sujets de lu réforme sociale préco-
nisée sont passes en revue, et ta théorie de ta
politique
sociate recommandée (depuis
appliquée par t'empire) est
a
reprise jtrands traits.
Lesecondcssai,)~«tt,t<f/i', r<)M-<'f-«'/t<f/)<«-(.«M</</(~<'
.<~<'()-:conomic)tationa)G.tih'-ot-iede)\.fonomipnationateet
sa methode~aeteecrit en t8!t pour t'eocychttMdiede Conrad:
it a paru eu français dans ta /(<'<«'<c~<t(w«'
~~<<Mf«' )S!)4,
vot.), en itaiien dansla ~no« wcf«/c ( )8manno t. (asc. ),
ft en russe, ti detinit econotnie nationate et science
de l'économie et pose te prohtëme de h) méthode. La rotation
des phénomènes reti~ieux, des systèmes moraux a
iuconomie,
tes théories générâtes de t'Htat, du droit et de t'eeonomie sont(
succinctement examinées, fuis, fauteur passe eu revue tes
principales questions de méthode observation et description,
statistique et enquêtes, méthode historique, dénomination
formation des concepts, (-Jassincation. recherche des
causes,
induction et déduction, fois empiriques régularités,
/<<«.<-
.s~'f~o et tois proprement dites. L'ne bibliographie pré-
cieuse est jointe il ce travail.
Le troisième morceau est te discours
académique de recto-

)) St.t-).jK.)..r:).)i.i
le .mif~t" .t'i.).). \V~tK-r~ ,)tt- </<f
w:ff
<< !p'tr!tt!tMrtn-)f. tk-rtiM. u. Urietw)).)s~.
Wit-}:!tM<tt
K. UntKMM.– .ttun'e fiociut.. M)
~'0 t.<);HS()t:))').Ut!)~)K.t)!M
.L 1.
rat prononce par M. Schmotteren octobre !8M HccAxfMc
/'A<'0«f«f(t«//t'ft'/<ctt~<' ))t</«'/tftffM
<Mt(,f&tf'<t'
f~t' Sf««~' )«~
So~t«~<s-f/t«/t<'M f«(f~~«' /t<'ttf~C~('«~t-Actb<~«'«'f«'/t~
~«' ~TtK'uncschuujtcuutcsct ventes stables dans tfdunmiue
(tc~ scifuecs poHtiqups et sucm)es et !u scH'MCfaUetnaude
actucUc de t'fL'ouumie somde<. L'auteur oppose priuctptde-
ment la conception mdh'idu:t!iste et ta conception soeiatiste de
t'conotnie, et en tnoutro tes dehmts respectits. t) k'ur trouve
toutefois un t'm-actère counnu)), celui d'être ptutot des resut.
tatsttc t)o)iti)tup ptati~ue. dcsMjit'essiutiS d'tHtO'ets idéaux
ou matcuets puisants que de~ recherches scientifiques et des
travaux bieu etabores. H mppeHGla conception scientifique
qui lui est chère la recherche (te vérités particutieres hieu
etubties ptutd que de titeories {{eneraies,mais avec cela le
souci constant des tendances religieuses et moralesdu temps,
et l'aspiration raisonnpc vers la reforme soeiate.
La lecture (te ces trois essais peut intéresser le sociologue
a ptus d'untitre. C'est surtout iadt'pexdanceetabne entre les
faits économiques et tes phénomènes retigieux, moraux, juri-
diques qui est a remarftuer et A étudier. l'our i'eeononustc
speciatement. est précieuse i'exprcssion ttteorique de la mé-
thode qui a inspire um' fouvre scientifique considerahte et
f<<;oude.

XOTtCHS

.4.–(:Hft)Ht.)T~

fut. <) \~t~. – 1/ëconomie politique natiomate .~<-<'«~


<<'tvo-
/tWM//<7~M<'t.f.~H<'t-)M98,
;t. 97-t07.
h:tt)--utt')i'u)))'~t)tu))~))'t)<-Y:t))t):)'=u.'ict)?t)'<t't)non)t<'p")iti<)u<'
t)atiun;d<')"'itm-t('.ttm-)tmc). M. )::ttm's:t<)<)i))tt:t notion, t<
nt'i~ith'r));mt.ttt.).))-(t.-t.h.nt.))tti<.tmti<j)t:th't.'A'<jttot)tit'rf!(.
.<")))< ~:tt'm-u))i-:mt-t[\n:t)k')).par ).)))<))(.Jt.nhpK'.jjh-n'(-()))-
ti:n)t'<-i)tiu~iti~)u))'')!ttM'))))t't):tt)))<')h-t~tit;)'))')"t)n-sdt-
-it));')'hyj'Hh't-:tj't't'')~tttiuuat')t))t)tt(t!ti)ih)~<()'o))t):)i)''
:'t)'j'tit)t'-);)s<'i<-nr<-tnu'(''t)t<Lt't'ttHH')t''tm'n())<-);ts<:i''))t:<'

'n<'«ti')'(')Mt:)'-uhtt'tt:n:m'f<[fC<Mntt-.S))<tt<'t-t'.t.i'.[.n'
).Pf;t\)t'tHxd~rr)))t;.<hi<)m'i'j)n'ftrMttt'.tcapt'<'t'r<t~j):u')m<'
"hs<'t');t)i<.)t {tjtjjctttt- et t't'i~ c)
)'<tt'Mtt<- ))tru)')Mi))ttt))t')t'cs)'t')-tht'
~'xte))!-i'u t'uti)i'tti.)H
't''t'hiit"in',dc):)st:t(isti<ju'd'')H
t:)!taj')ti't:u))«)t)i'j[Mt-.pat t'in~Ut-titOt )nm!<')t~'t't:ni~t'.t.!t
.<ci<;n"nun)i'j)t') :tin'.i )'Mt'<'tt)rt)tr'')tco))h'ecttc)tu)iut) 'tuctt-s
.\X.\t.Y-.K-. (:<)Xt:Ht'TtuX
U): H ~[EXCHËt:uXf)Mt~t'H~t

<tt''i''n~dL'n)itif.'tt,d<'t.-m)'s,d.cin)i.sidi~tM)t)tp)-t)d'))t'-n(
'n''hh)es;.jMtntM)n!)m~))'c<t)):t!itt)).'))t:tS!it-;t)<)urt~<tttaw
t"t"x'")'u'.ittond'')".u))tt.d\')~:(fti-ui.m.4socia)< d'Uttih'

')~sc<~t-th)-sdu)ttr)t:~un<'Juit!)~it'uu)-i:int.')ttott)'
''u)tHnc('))<tU)h'ccm',titntiut)pt'()pt't'' p.t<)U).A)))sit~()'st:mt('
"m~Mft<w)~X(m <;))(').tc.)mt'!n'<tis")t(')ttt'<'t'-s.n)tnn)i"<
"t)!'t<'s,~<:ond!'t-<)it)dm)ion.)i)<)itt)in'L-:t.nt-t.U;[\-<'i~
"dt-).)sci.-))Ct';)nai'))<-d'-mitn.to et su).[)t).m)<-td'st't-~t't)

)"h).'dt'st).'r)m-satt)))mr's.).t)t)H)i'-))!tU"))H)''aht'.i''t)h'))du<'
~uns''uh-)net)t~unuh':)u.)<)urtt'tt)tid:tn!td[~t-.<(ta\))mis('nt'ut-
t-t-t.-v(.<ru)u'tr:)diti~n!))t.-i'')uh'('t!.)).ci:().-nt'-utft-:tnr!us(-,)..m<.)-ciu)-
tnis)uu,t<)uim'!t)tt-Mt('.)u-ti'<it.tr.-t-)tdu<.(.\nh)itn'd.- .\tu!tt-
ch~a).L'ucunutni')!()iu)M)<)<htt''tn~<.tu-n)''))t)'h)t'-n-t'))ti.)))
t(c)ajtui.stu)Cf))u))ti.))tf-th))<)\t'u\n- '~nouti.jm'tk'tan.ttx')),
'-)~t'j<'t[c)'ith'iYi.tH!)ti~)n''<t)'i).s:tn<i:<.t;t'd<)\'it-Ut.-t''
'-u))cuUMdt'stt)itiath.'s)i).t-s).t.uts':tHK'rht.ur..usent<-ttt:n<t':t.;ti.m

'tcn:tuLHH~h'ttdata~.tti~t')uai'.p:tt'utte)t)tjtttu.tt'pt'u~<-))<<'
')'xp<!rimf.'ut:t(im)sm'i!))t'.

Laconc(-pUo)tde~sri.-n.'r<'cuuo)ui')ttt'Mit)siindi<)~t'('stinh''n~-

~:ut("i't))ott't'ch)')!m)tn.)it)'f)t)h'ti~(h't'<'))s<'it!n~n)<'nt~<)no)ui.)ttf-
ft':ntt;M)<M!t)ssH'idt''t't~-na(n)Mt~)it;wu'~t-)')'t\t'<jn"uti<')'~st')tt'
)t'(-t-)wit)t))OU)-t.t~t*t)))tusp-t)~)':))..f)w):(t)!)ti~t))-tta
)'")')))'iuci:t)<;auj"u)''t'ttuid.)n)iu:)))tt-,et .tt)<;)c.,p))~)t.'tt)"n' ('))).)-
ttti.tth'-iduh-ut, )).!())'~tt.'hit.n\t).tn't-()nsidt' (ht )!ui)tttt<uc

-m')Mt')''stimj"!tt;t))t'-)))t.utt-M<dt'Yuit'S<'<))!:)ittH't',)):H<h'<.
'hid'pendMnts<'tp.un~n)<)nconn)n<SM'M<;(hod'-t;s<n-
th-)h-n)en[swi.jt.~i.j)t).))t'u!)..[))i.'('()).<-ta UM~s<;i<n<-t.tt,)~.
"th)u<'p)-u))r<'t))<;n(:nah'.

)h:fUtMTSt'HXt:Kn.-Thep)'inciptMofSooiology. ~). Ut. )~n.)..n,


)-)in)un-~)t, U.\fmd. Wit)i:nns and t8tM. t «)). in-8". \)))-
XoMUc,
'i~if.

C(-Yo)ttn)''t-t)u(h'nN.-<t)..isd)'t)th-)\-St':ntit'd.<)))-in<-i).t-d.'
swi.<)t)~it'. La t);))tit' V). /M.<~7<~)'~M a d~.i-'t ~t~ )m).)i.
('c(-/M«!t-<~MM,
il )~ut ta parti'' V)t. /w.<(~M<<'f«M ~)'H/«M;tM).j:, a pitm ~j) ~ti,.)~

~V~
t~nsc(-nt-d<-tni~p!~ti't'aut.-utt)<.u.;d'))tt)t-d'a))utdut)('vu.'
t:n'th' du t'evotution !ic n')i:n)t an syst~-t))''
t''<n)~tt)i~m' ("ut <'nti'-).

A)'r'savuh-pMnunc'-)t:))t:)<')~:ts''s)'tint-ij)<-s)asp<i.disi<tit'nd.
f.'ncUonAeUadiwi))ndu)ta~'Ln.nuUotcscah~)i<'SM('.))t<).
ttti')M''St:)a!!sh}m<s,))Mdm-)iu)),<ti-.t)it)utin)),<):))ft))jt)',<'n)ti-.)in-
!:t):tt)t unu )'r"dMc[i«u :tuxi)i:)m' dt-s mt)\-t;t)s
ptuducti.~t d~ pt-o.
dth-tixn!, une di'ih'i)'))<i')t) :))<):)))())- t't utt <hatM'' anxitiaitf
(i)th))t~di:m'cs, nt-m'n-df )i'di-.hit)Utim)ctdf)'ha))~').):e-.
)'h'))"tMf'n<:s -i~nt ~u-H'-ut~-Mmfm c~nstd' Mh~t tju'oH p.'m <
4M L'tSXKH <t)CM)-'K.~( K. <(?<!

aUcmtr' t).tn< )' '))t'i<-t~sprixntivcs. et t'~vututiun pos~cieme <'st


e.;<)ui~ <'nistt'(nn:ut<-st~ttt(ti.)ott)etttut)<'ttt')t-(f)''<!t''f)ta-
tion:t''fn<'))tuU(~tpah'rn<')h',n'-detn<'n(atMMj'Mtnan.dt',<t''ta
ct.mttttum'. de ta !nHJ< t.<'<r.)!it)))-sttiv)-):.du t)':n'!u)tt'm'.M<;):n:tK<*
~Ya~iH.h'ttC'ttuhaMH~t-<-)~t-('tt(t'!ttt)(-trahit.otUt'u.uite
Jcct-H<(.'t!H)atY-i.Ktt)c);tttun-tt-n''t)t)'t)!)t'nmj')tio))<h))r!t-
v!tih-t!')t:n'ot))))'!<iti"t)ttm-:t[jitaH-:n)iu.:t)')<-S!)Y'tit'truitt''))utnn)<
uni.'oistnc <J'!))));-<.M.W.-)th).tiu.i).;t).-))).-n).<)n-.y-);mcdt'ta
conj)t'')'Hti'))).ttusuf);(!i')t)t'.H.SjM'n')'cut)'.act'unct)!))!itrt':m
<'tUt)tt';M'Uf)fiU)t'))'0))t')'tt.
t.st'n'.t-t)!)j")t'(~tk'<:<'H!'(mtti('.)nn'un!:u))t:u-hf\-<s)''s)'t-in-
ci)"'Stt<'sn<'K')~i'm-)t)'urt-:u'')ttrh('<tudi<aYt'c~t'tjth(jm'di)ttsh
~uitt-<-tt\'n~-n<h~r'f-ttvn\f)s)))'tit;ti''i tt't'a .'n'ur'-iuHut'if-
Cttn)"mt.tt'!n"ir«"t't!t(-"ttst.)nct'~)-)!mt'th')tt't.t~n:t)it(-tctujuut-s
<~Ht''t.)'')'inf"t't)):(tfn'-t)'m)it'tir)'c)tict'd'')i(t-(mc''[)ti'jn'.

?!f:t!. )«?<):. – Esquisses de Uttôrature


poUtico-économique.
tt~[uitdunt~t'.<<t;t-t(:)'itti<.tY-)ixAk-:)t),)~<.
)vu).ttt'.in-8'\x).n)-i~i)'.

(.:<'Uvrf.)<'t)''rt)it't'))tt~ti~p:u't!unji!tv:u))s!ttu'<t'[.)<Uttit<tt'
CSS:H.dh'<S (t'ttistuit'' <h.'s ducttitt' mtt' /M)'.<«' /t)'ï<M-t~t«' </M
</uct)'f'M<'<:t~M<j<)<t'~MM. [!ub[i' p'~m ):( pr<tuh''t''f')it ''n thCS. autf-
mcnt~'ctmi~c:tu';uutitt~([t' ):tt)utn(')k')ith'-t:thtt'ei()!)nMttdc
(p.)-t92!:–unL~aihtthut'y'/(f'M-<f'</f'MfM~Ht.</t.j,h.
//n't'<. )'uhti.ntS;i8t'tte ()):;<(mm\nt~)M-:tu)!:–J.s'.
.< M''Mf~<-t'<wc ~'tM~MM/t'. )).)t:<nt'h' t8'i8. )<'j)t<tt)uita peu
f~-S S:tUS.;)):)t))f'-))X'tttS ().. :<U:t-t:i:)):– .Mt-t~ft-J'M~C~«f &(?«?-<
:)r(ii;)cin<<[it t)'.tM-t:})).–).< <-x)'t)'s"t~t.ms<'tut')<'c)i<'<
('td'ai)t''ut'i-!t.<sM~irht'-t)):ti)<s))<)<)ut();ttt')<'t)t't')t)it')'t's.fti):
u'')'hh)Ut's<jt'rt'u)in<it)t't'<mU'.)'t)''))i<)a)'hi<'dcMut)~'<tun<'
ii'.tcd'<'<;pMh)ic:niun~<~tt't')~t<<'nt't'

SHKHWOOb. – Thé phUosophical basis of Economies (.tttx..</


«M. '«. H/o~'f. ft..WC.«' !jjt. )~7~.

/<.– ).\THt:)Ht:)'t:).(.t:t'K

ALK~-AXtm"
<)U;).).). FilosoSa del MonopoUo. M)).tt)t'.))<.(-j))t.
tS9S.tt..).in-8'.x)-~Mp.H.
Se rattachp a t'ouvritcc sur)a)'(-('{') jet.; sm-iutc /.« /<)/o-tf<«Mfta~,
HtPpM,tMtt, 2 vot.in-8~. t':nt d'tmc vue ):eu''ratt- et phitosopitique

;)) ).a tra'tucti'))*francam- fi:) <')<))t)<)<'tc


a\c Spencer. «M<i/<~)fMM
pf'o~.tMMt«'«<'ï<'<««<)M<<tf</t'jt. Mu<t<t <'<')ft<-</M~
f~' McM«'/tc. tntduit
par n..te Varijjny. Rafit. ~uiOamnin, )8U<.
AXAU-tt~. (:()X(:Kt'T)').\ UH H S':)KX(;K K(:<MON)~r): 433

du)n<mu('nh'.)'~ut'))()st't't:({)tt'tiutttt'')av:t)<'ur,J'')!t''nu<('et
~n''s)u<-<h'htt;d''ttt-t)tuutitMU))t.'U)t'-t<)'it')))').~))tMUcdMtit
"v:t)cUttnutH)'i'j'm'vit)'t'h)tht''t)ft'titmtft)t')'<'t')'tt)'<)t)mK;r
tc'<'a'.tr:tj)j)tn-a)i'Mtpn''st')ttt'd'<'H~v.(tt'Ut'Ue'.)Ot.!y'hsdc
r<?t(.'tnh'«~tY)'-n')mu!)H.t)tt('())t')-tt'nt)<)t.

Et..).K t'):Tt'r. ~tude ortttquo des dtfférontoa théoriett de la


valeur (d.n)-')'t')):))<t!in~'ri'-)tt.Th')'"ut t.-t).).'t.)ratt'ndt-it.
t'.tt'i~.)tm<-s<m,)xu?,tYu).itt-t")~)'.

C<')h')'t'vu<'d<)')<'ttit)''<)')'i)h;ij~t)'d't\:)t''Ht'Uttt'm)''<'t:~si(!-
catiuu<')))h'n't<–t)uit.))th'-))''Ht(h't'')it)i)i\):t\.t)''Ut'.mhH\M)L''t
))t'ut'i'tt[ti)ititit't"i.).u)'r''nti't't))!t')t:)-t-d..m-t'nt)-m.tathMOt'n'
d<h\iur)-!tt't!<t))<<'t'i''c)a.<'h)m-.)t'A'~tn)Stnith.Hh'!H\t'),M:tC
Cu)ioc)t.S)n!)t).\ttHt-tt''<rnu(.')tt~).mt-)t!n''u)i''<.tu';untt~
['t'<'<tt)<-)i')tt.<'tusth-))t)'dh't't't'sctt't:.))<tt~ti!(tt-tt-'e)tT:tt-a;
)c!-ttu''<j)i'suci~)i--tt'r.t'h'Si'-ttt"mtt.)'[~Ut)h")). Uudttt'ttus.ft
M:trx;<'tt-ut!nyt'att!tch''t'th't).s'«.~)(hm''s.)mf"ut;)p[)c)M a
i'!)t".tH))-)K'<mt';)j.i(:)t.tt[t;tt.j~ft.).-tut!t"<'t.).-);td.'t)t!U)d'h:t
f:t'CUIISII' (I:ll'ISI.'l'CIIIUIItI·
S('umt~p:tt'tic)'etn~tt(t-tt')t~ SI':Ilmlnla.t'i.~iftnit't~))x)!t'[n'<'ut'<it:t.
Ir:lll:llll 4't ;111\yl'v·otll'fil·llt'vItil·
)k'))<.uTu)i;"[t-iB<~))tditt;t<('msi'tth)it').t))h't-i'-t~')'utitite-
Hmitt'()t'<Uf''u)i~sd.-)~t!)tt<~)i)H:tH'th.tri<"i--t()'j<-<'th<
'')ttt')n".u)att)''n)!t):~)t<'s.–)/int'<'h\ui)Htn-)it-uxt~t'tottt!T
d\t)!n')ttun')t)''tu)t)p)''['-J')j'j!ut!-nthi-)t)rhju'(h'n'')M<
n~'Htt<-)'h'pt-"j;W'sd')ttn-tri)n":)t;H!<tt))'tucnttt))t~)t')n[in)Kt'!<,
sot't!t)ttt)'disru''simt-.t-td''sc)ithjtt'tnH)t)U)'('tn'n(dtatfft)~m'
<<))f<t')i'<)it<-r'.('<tt'AH~t't'i~ttit!h')i, ))«'-)«''admit''t('t,
n<'Y:tu()'n-)")tUtbtUsum'uhttiut)tt<-cuucf))t.t))'n:'uit~h')n''Mt
eMnj'ti'.f'ctt't'tM')'.

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hs'.ctn'M:n'shaHM):<)ti-:tn)'uti<'nct:tt'h:ttt~d:ms)<st'-)th'c~)n-
p)ct d'~cuttOtMt'' dont n a jus'jtt'ici fuit cuttuaitrc au pubtic um'
~4 ).x)iti-)Ct').,)~-);.t)i9)t

j')'t.'tni''t')':))ti'i'uLL'nK'nt.cc~ui.)Y!titfh'))nt'-n('u:'tt.h'sintet~)'
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ui.-r)Si)S.

M.U.X.\s. –Théorie du iibro ëchange. /w/(MMM/ /<


;)uHt"[tS:'7.
)('-)K r<ti-.mt~rt.tnt!th))('t)tt!mt<,)!t:ns c"ttf")'nK'~&t:t
m'~h'"t'<)()'ttt<'t)''t'aut';(n'.)'t-.uj'')'t!)f))«''t)K*:i~nt'<.

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Strong and weak <)in their économie connection, T'AfA'
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U.–Ët:')XOMtt:t)KSt')Et<'H:S!'tUMtTtt'

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d:(us/'< A'«f~<~)~< t'<'f/t'<«-<<.<(-Aff/ Mit.V.ptushaut
p.4f),f(.'Mni.

IVKAnLt!L'HC)H-:n.-DieWirtscha.ftderN&turv<Mker.
Vut'tr: ~'huttcn in derttUhe-Stiftun~xu t)t'es(icn:un )M.
noventher t~'n /<'f'no~)ttf'</<< ~<'<~)'<</c<)f<ft«'f,confc-
rencf!. t)['csdeu, v.Xahn u.JitOtsct), )??, t (:tse. in-S", 7) p.
Ces deux pssitis. hi)'n que peu cf))).si()''n)b)cs
d'aspect, sont
fort )'('tnarf)nabh's ici tant pouf t'ahondutK'edes faits dont ils
supposent )a con<t:tissan''c, fjnc pour la méthode vt'annent
soeiotu~t<)t)edont ils donnent un bunexetnptc.
Ln Uteoric f'conomiquc commencetoujours par se donner
une« nature économique" dethontmc, par admettre quête
principe dY-couontic rcchcrcttcr le ptus ~mnd plaisir possibte
pour le tnoitts de pein' n'~it la satisfaction de ses besoins.
Les hontnM's naturets ou p)in)iti(s commissent-its ou pra-
tiquent-ifs \raime)tt ce principe' C'est une recherche indue.
tive qui sente peut repondre. Les informations directes
manquent, il est vrai, puisque nous ue connaissons pas
aujourd hui de pcupiades sans un commencement de civiti-
\U.YSH<. – ~uXMUK HK.i)'KH').E~pnmtttK 45~)
.,OlltE Dk..1.
sahon, t'usée du (eu. t) faut néanmoins n'ctteretter tes traits
priucipnux de t'hottnnepntnitif d'après )es()hscn-atiott!iposi-
tives faites sur tes peuples sauvages que nous connaisson! en
se ~n-dant d'interprt'ter cctto vie pruHitive avec nos idées on
habitudes decivitises.
Les peuptades les moins t'tevt'es no présentent pas ces com-
munautés qu'on nous donnait pour primitives. Les hommes
vivent par petits j;t-oupesasscx instables. Le mode de satisfac-
tion de jcurs besoins :) pour caractères essentiels d'être indi-
viduel, et d'être anti-économique. Les traits dominants de la
psychologie de ces sauvages sont uu csoisme naturet et gêne-
ra), et une insouciance ou imprévoyance extrême. Chacun
cherche ta nourriture pour soi. Acet e~oïsmc se rnttact)ent
leur dureté pour les autres, et uotanunent pour les faibies, la
pratique fréquente de détruire tes enfants et d'abandonner tes
vicittard! Leur insouciance comptetc est bien des fois
prou-
vée, et aussi tem- incapacité de prévoir tes besoins du temtc-
main, de faire des provisions, d économiser. Leur indolence
extrême les empêche même d'accomplir un ctïort qui serait
largement compense. – A ce niveau, it est clair qu'it n'existe
pas pour eux de n biens au sens économique; les choses
n'ont pas de valeur proprement dite ils se détachent <!ps
choses avec ta même facilite qu'ils tes désirent, et
queUequ'en
soit d'aitteurs futilité ultérieure possible. ))e plus tes
pro~n'-s
dus soit au hasard soit a l'industrie d'un individu ne sub-
sistent pas et ne profitent pas il ta société pour en permettre
d'autres, par ta raison que tes biens 'animaux, armes, objets
de luxe, etc. périssent avec teur propriétaire.
Comment de cet état individuet<'t de cette négation de t'eco-
nonue s'esl fait te passade aux communautés pastorales ou
agraires dont est partie notre civilisation, et il ta pratique du
principe économique Laquestion, qui est le nteud de t'<'vo-
tution économique, est obscure. L'application de t'activite a
un but t'ommencejtar~tre jeu avant detre travaitiitest
très remarquable par exempte que ta première domestication
d'animaux est faite pour I'a}trément et non pour t'utitite.
L'imitation, les expériences ont du avoir un ~rand rote. – t)
est en tout cas fort important de constater, dans les sociétés
déjà plus avancées, tes traces de t'etat primitif, c'est-à-dire de
ta satisfaction individuettcdes besoins. Souvent chez tes
peu-
ptades demi-avancées, les deux sexes ont une vie économique
tout à fait distincte et tudepeadaute. Dans d'autres cas où il
4M ).XXHHSOt:)0).fn.)t."K.)M'!<

existe une communauté de to~emcut, Hsubsiste pourvut une


préparation individuettede ta nourriture. Ainsi, tuemechczles
sauvais avances, est eneot'e loiu d'être reatisee cette unite
de t'economie famitiate dont semble être parti uotr&deveiop-
p~metit occidenta).
La seriation des peuptes primitits on peuples chassem's,
peuples pecttcut's. peuples pasteurs, et peuples ajft'icuttput's,
n'est rien moins qu'exacte. Sans doute, ta recherche df ta
nourriture est te premier et priueipat mobite de t'aetivite
hutnainc: mais pat-tout se t'eucoatt'e. tors(jn'e)iecst possibte,
rutitisution eu ntptne tetnps des diverses ressources animâtes
ou ves''tak's. La division du t)'av!)itentre tes deux sexes, qui
setnbte assez primitive, fait souvent vivre t'honune d'animaux
attrapes il ta citasse ou il ta pèche, ta femme de racines et du
fruits recueittis. n n'est ~uere de peuple oùtte se rencontre a
quelque degré l'usage des produits du sot. Menteune a~ricut-
ture rudimentaire est assez fréquente pourqu'it y ait lieu de
caractet'iser par ette uu stade d evotutiou mais il faut pour
ccta Lien distinguer te //af/A«Mdu .td'<'</M<M. ou te travail de
ht tcn'c au hoyatt. du travai! a~ricote auque) nous pensotts
ordinairement et qui est eu etïet indice de civilisation (popu-
lation sédentaire, instruments importants, charrues, roues,
betait de )r:)jt). Cette agriculture grossière deuote sûrement
uu état moins avancf que certaine chasse avec des instru-
ments déjà assez perfectionnes qui exigent uoe industrie
habite et exercée. De plus ta chasse commeta pèche portent à
une civilisation sup''ri''nrc par t'associationdu travail qu'eHcs
demandent et provoquent souvent. Quant a ta domestication
des animaux, ette sembte être u t'ori~ine une o'uvre de iuxe,
et uon une <uuvt'e économique qui marque furcemeut uu
propres.
Les Lesoins ne se bornent pas an besoin de nourriture. Lu
parure, l'habitation, la fabrication des instt'umeats appetteut
une transformation d<'s matières premières dont le mode est
à étudier. La technique en reste très grossière. L'organisation
ccottomiquc n'arrive que par exception a t'or~anisation d'in-
dustries distinctes: ta famitie, dans ta tribu, tend a se cous-
tttucr en unih' économique, et ta tribu a se suOh'e.
Ou constate cependant des rotations d'échange entre les
tribus, des mat'ches établis et périodiques, ~ais il n'y a point
ta de commerce au sens présent du mut ehcx nous. – L'ori-
gine de t'échange, notion si diftieite a acquérir pour des
AS\).1.K<.–)!tH)Xt)M)H))E'.)'K)'t't.Htt'tUM)TU!) ?7

hommes primitifs, se rattactto sans doute a Htttbitudedes


présents, et aussi au vot. ait tribut de guerre, a la peine
pécuniaire, etc. L'hospitaiitéentmtne unécttan~e de présents.
La vente garde des traces de cette origine ipiu-exemple refuser
un'' oftre de vente sans motif est une injure, it
peu prés
comme refuser un présent chez uous). L'échange, une tuis
pratitjué, porte sur les spéciatités natureitea ou industrieUes
des dtvcrses tribtis. LaMtonuaiccst,pot))-chaque tribu, ta mar-
chandise d\'chan)!e qu'ettone produit point, mais qu'elle reçoit
regutiecetucut (tes étrangers. Lit devctoppctnent de spécia.
listttion protessiounene se produit seton ie tuetue mode 'tes
(orKeronse)t Afrique parcxempic (ortuaut u<tc tribu à trayers
les tribus). Les commuuicatiotts se deveto})pe)tt aussi et
metue une retnarquabte transmision des nouvelles. – L'orgu-
nisation publique reste toujours rudhnentaire; les ressources
des cttefs sont les dons, ou bien les contributions des etr.m.
get~. ou bien les corvet's des sujets.
Les documents et tes faits précis utitiscs par Muche)-
Boot nombreux. Mais on voit qu'ils sont employés non it une
description strictement historique, mais a uue construction
par Rrands traits de ta vie économique primitive. La valeur
de pareittes constructions dépend évidetntnent. de t'aboudance
et de ti) quaiite des matériaux, et aussi du fondement de
t'anato~ie présumée entre les divers objets concrets d'obser-
vation. Ces résultats sont donc toujours relatifs et sujets a
correction. Mais ta méthode est socioto~iquement boune.
Quant à t'interet de ces recherche': pour notre science écono-
mique ette-meme, il n'a pus besoin, sembie-t-it, d'être
démontre.

IL S~ttURTZ. – Grundriss einer EntstehungsgesoMchte


des Goldes '.t~ft~t'<o«' /)<o~'ff/< (M-~<MM
~t* ~t MWM««n').
Weimar. Fether, t8H8 (t!eitr:i~e xur Vott<s und VOther
hundc, S" t!aud) vot. i)t~ tS:; p.
La conception de la monnaie qui nous est (amitiere est en
reatite fortcomptexe: notre monnaie est, par exemple, à ta
fois mesure des valeurs, moyen d'accumulation, instrument
des amendes et impôts, moyen d'échange. Cette complexité
est le résultat d'une longue évolution. Ces fonctions et
d'autres encore peuvent se rencontrer séparées ou faire défaut
dans les sociétés prittuth'es.
'A')'<)':H.<t)tHuf.!tt.)t.H'H.i8W
il sentie
Il d'at'ord nécessairededistin~uer entre ta monnaie
intérieure valant dans tes lilllites de h tribu oude ta peuplade.
et ta monnaie extérieure. La monnnie intérieure se constitue
d'at~ord n'm pas avec tes cttoses utiles, et notamment tes
objets de consommation et de nourriture, lesquels ne sont pus
approprit-s, )H!)Mavec te. objetsde caprice. detuxe, de parur'
choses soumises il l'appropriation individuette. La vateu)'
s'attache n ces objets et par smtc le désir de les
possc<h't'.
Cette tnauuaie n'est puiut encore un moyende circulation (tes
bieus ut uti factem-du commerce; et pourtant c'est )n )'<u-i-
gine de )Mtt-etuonnaie civilisée. L'usage de cette mounaie
pour les amendes et tes impôts est fort t-entin-quahic.Ot<peut
même trouver uue tnoauaie représentative, uue monnaie de
sj~ne. ))ot) pas s:)~ doute suus ta (urxte at-ittK-t'ede Hf~tt-t'
mounaie tidueiaire nctueHe, nutis sous des forjnes
prépara-
toircs. Le caractère reii~ieuxet le r~e
mystique de certains
objets de tnonnaie est e~doneut a rt-tnarquer. L'accunntta-
lion des biens entre les mains d'individus est
dt'ja posi-iNe.
et certaines entraves y sont mises plus ou rnoius consciem-
ment.t.
L'appréciation des objets formant monnaie, étant encesen"
bornée a lit h-ibu, les retations entre les tribus arrivent it
établir une monnaie extérieure. Cette forme de monnaie
réagit sm'ta monnaie iaterieure et. enf:ut, actuettonent nous
ne connaissons pas (le monnaie intérieure non
iatluenf'c;.
Le propres des retations et te
développement générât des
sociétés mnonent nue confusion des monnaies intérieure et
extérieure.
M. Sctturtx passe en revueles diverses espèces de monnaies
renconH-ees, reum'-sant et discutant les exemptes en des
chapitres ptphts de fait. monnaie de co(}m)t:~ps, autres
formes des monnaies de parure, monnaie de tnetat
(qui se
rattache ptutot Mta parures monnaiede vetementsfpcaux, etc
Cependant, tes ot~jets de consommation et même les objets
de nourriture arrivant il être
appropries, on rencontre des
monnaies de choses utiles, produits alimentaires et surtout
objets de jouissance (vin, tabac), monnaie de fer .distincte à
cet t'gard de la monnaie de tnetat
auparavant étudiée) et
d'autres formes encore.
Comment les systèmes de monnaie s'ordonnent-i)s enH-e
eux ? Comment s'établissent les
rapports de vuteur? Ces
questions assez compliquées sont ici brièvement examinées.
tX\ï>K<. –tit:')XuMtEM)i~H't.K<t')t)MH)FS
4M

M. 1.3ellurtz traite encore <!cs probtemes « Mnthropog~ra.


p)ti(;ups .) ifMpraux, t'ocotsnw de ses t'echet-cues, et OMfht
d"Pt"te[)t)'p"ntOtt)tttk'"ct<.f))!u-h!H)dise<).
f.<~ (uits uombt-fttx r.tsscotb)~ l't chts'.cs dons ce
pt-ccis
substitntte) sont pt-~cipttx. h(-s t-ecttcrches tlo cet ordt-c
tnontn'ut tout t'nvi)ut!)j;e<tu(')'mtf'))in('Hce des
p)~t)om<;ne<,
t'C(n)M)ni(ju<'s.n)~tncnt.'tuots, peut rcti)-Grsp)'ci.)t(')np)it des
études d'ot-igioes. et Hfttera)Hn)t'nt d'une n~thode sociotu-
~i')ue. PHtt-etre )~)))c tt-Mn-t't-u-t-M) (tu'ici M. Sc))urtx n'a
pas t'puisc le profit u tin't-, ù ce point (le vue, (le ses richps
tnforxtations et f)uc, nmtgn' ses ctrorts, it ne s'est
pHs c~cot-c
asspx dt')i\-r< d~ conceptions modernes et (-ivitist'-cs ditns ht
cotnpn:.))pusiottet t'mto-p~tatiott des faits pritnitits etnam.
rp)s.

tv J..H.)tt.~ ~n,MtCKf:. UrgoscMchto des Aokerbaues und der


Viohzucht)-:itt'n.-m-'tth~.ti..tt)ih.i)).-t')';itt)~')tnM.jt)'t.)i..)((.)):m.t- 1-
htn:iU)~rhi.-))t)i.'tt.-t't')').)..tn.)ntst;)(i..t).tt.-r(ittfudf;( !!(-).<;«'))'
w;tht.Jutiu~)).-).tS't!,tv..t.in-8'.x.\)\)..

Si)).Mt[.h).tppii.)n..);t)n'th".t.~)!tti~i.)u.t)tX).)-.j))t.t)t(.),.
t~M~t~t~np~
'n~.st~:).;c:)t~t.n<t-pur t..srt)i)t-n"i t.) )~)t-u)s.t.)h.c<it)a
mr<hud<-<(uiuhs<-n-<s~:M:ttiqt).-ut<-ttt):<t.,)!()it.)')))) n).jt.t.);j;t<
tou~mct.snt.thisn.). Tutti r.~n-M!tt'-t-)it).(u~-(a)~it
fa
Ut.futht:t)t)<-))t:t~.)..r:tttt<-ttt')tt..)'httt<t;fni~).<itt.ith-cM[ )(.)
nh'r~t)ti<)n!ti'.u)t!:ttti..<t-s.-t..tt~=.h' ..t.jut-lt. ))).),()'('.);[-
f~t~t~j~
M.~hu'kct..j~.ndK'isitt)).))i.h-)!tt!H)unt.~t.).-h).!H..nt.ia
~nsthuuc!nt-ttt..i.))~)t<ti.'ft-<tM).fi.;s<-)~.n~.t..sh!t)'i(;)t)t..
't<'t:()')!U~U'")-!L!:t))i.ttiu))<t.)':)!j)i<-u)Htt'<)uiyt'<)'~t)<t;)e<Li-
hn~ntt.n)s~.<hMbhMntsd.h:utt[~ys(.U\utisati..)t).r~f~i..n-
n''n.)Mif.H)i'.snht.sn))'t.t-).ri)ttht(-nc(.-<nt).');)d'')t)~tit-:ttit)tt
.t<)))hn:tux.'trum).:u))m<\<.tt:.)n:t))t~t-)tH.-)..s.).-ux!t;-)t~
r.-().)!)).<
)..sS:tt;.t.t).tMyt~).ii".nr..tt..Mn')t:t).h-'<t~
.nn)j[wsiti.tnr..))fu..t' ''tt'taifmationitx'u~t.~t.t.t.thn;))..
f!nt)~s\u'n)th'-n-.tt)Ut!))t'UY.-ntun't-h-).th~ti.)..M.Muck~
<'t''ntuut'ts)<f:ti~utihsMb).ti!;tt:)t.i)ht)'hti.

tt.UtAXSKt.– Die vorgeschiohttiohe Zeit im Lichte der Haus.


thiorekultM-. \Vi..t). ))un)x t'tt.-s, tSM. t Y..), itt-8". 2~0
)).
)).U)X. – Die Hausthiere und ibre
Beziehungen zur Wirt.
schaft der Monschen. L'ip):i~. UMm-k.'tu. Humhtot,
tM:, < y~.
i))-58t)'.
t.'A\Xt:):tn:h)t.ou)mE.t8M
HtH'f.– "f_L-
WirtsohaftMche Zustamde der ïndo Gonnanen. 7«/<t-
K.y;«/M<t~.HVt'i))!<?.
A«t7f~<it' .V<(ff'u«'MA'<Mumt<'
Ktnd''rt-c~htttmud:tb~.

S.U.\nn.t. – Le lotte fra pastori e agrteoMori neUa storia


délia oivilta /<~c< <-<)<<'<' c<«i/rtc"~('Hf<f.
/M«t<'M<'< /~<. <((~
~cM..tWt!,j;ttni.-r.;).t-'T.

).)~i)ut-[';t~.j)-.))~)).(~t.-v;)-.t.ft..n-ituit<'<tHt.<)m;~tH
tn)'up<-utA.-mut[v~i[!tt'ins.t.m'iruttm-i)tt)t)i.))t.aucu))-
t):n~<h'-nt<-t(.'<<.))r).(tn)t;ttt:(!Ju<t.'k-f'.t)!j<n'[)n!t<i()tt
[':t))"'tit~m()U)~'s.t-:tt'')t'!)dmn-)'n<'t'.t.tt)tittjn't-))tuH.)))tcuntt't''
t'tu<nt(,.t-it.'m')tttt'm-))K~)tn')t-sU';tt'dt.<-(!mti)Mut)i'.)))''

')Mn~rh~jh-)in~-a~).u)~-s.huti)nuu''t)t'-)th't:ypt.MMt.t)).
t'nAta).'it'tr.

< JTagd,Viehzucht und Aekerbau als Culturstufen. /«<<-<'«.


.t<-c/tr< /;7/t<f.,tM7. )..
K~uun'-h'sth<)n.~runnn)tt-sstnh<u~i.)Uttt.-sdhf't'typ.~
tt'-cn)H.dhmt'mt))th.)u.):[))is.-)t<~n)ntUt-)'<))iiii))('At\'tim'')t'

d''Lttt.th:;tti..ntf.).)!tU('ffurtittt.t.tt))<):tCutK)u~ft
pu)'[!mk't:h)t'.<d<')\')'mtsitti~tt'L''jnutiti'ju<

K. '.)'.).)").). La Moneta tra i popoUprim!tiv:tn'.t'


/«'(«t/<)'<.<'<'f/«tf)/XXVi).3')!t-r

ttl. – AMU.'C'THt:t.ASS)~C):ET MuYH~iAUHOC):t))t:\Tt[.

A. –.Mfft<t'('M)t'H< <'<-t))t~)<(«/f<t')/««.<
~'<«)<~)t<
UKOttt:AhLHX. – DieSoziatreformim Attertum. AMmck
!tUS(ton /<H~<r';r<M~))<( ~t'<-S<«(~.<M'<.<.<f-<tJtt'/tf(/f<'M.
))~t;. V.
Cum'ad, Htster, L~xis, Loeni)~. Sujtjttonentband. Icm),
Fisehct-, )S!)'T,)(.ti.c., iu-X 'M p.
La tjuesHun sociate dans t':)t)titjmtc re~t surtout la torme
d uut; tutte pottr fa tt'rrf; c'est aut«Mt'()cla posticsi-MM et de
t'usM~' df ht tcn'f tjucsc font, dh'CKtftoftttou ixdin'ctmnettt,
les tnometOt.'ttts sociaux df ce tonps 'demande de ten'cs,
Ot~s a~t-aires. n-duction uu tibo'atioM t~s dettes
hyituthc.
cuires, tutte, cootre tes ~t'auds pt'oprietatres et tes fiches jn'e-
teurs, des petits depouiiiesuuexptoités, ctc. M. Adter étudie
s<t))))n:tit'e)))entk'~ mum'emeuts de cet m'dt'c chex les ancien!.
\X\t.Y!.t!<.–AXT~HTKt;t.<st~H M)t
r~l t_-
juifs. H s'étend davantage sur h) t.reee~a et )a
surpuputMtion
cotonisatiott, ) ottfanchissetnpHt dea pMysans atti~ues par la
reforme (te Soton. )cs reformes dans d'autres h:t.)ts grecs, la
poHtique sociate de ht tyrannie poputnire, la poHtique sociide
de ))) démocratie, ta tnouiu'ciue sociate et )a r<~or<ne agraire
u Sparte;. A Rome, il s'attache aux teotit-
pitrticntieremcnt
tives rftormatricGs des Ura<'qm's. il d'jcrit t t'titt df ta pt~bc
sous t'onpirc, rt'snttutdo tcm- M'hM pnm'))) etcircctfses ").
et il thtte pu tet-tHtMaMt ta
ptvpix'.tttou piu' t'onpire ro)))i)in
d'une nnttvcttc condition d'M~ricuttcurs. L'nc conctusion cri-
tique d~i~c les traits MU-Mctcristiqttes df fc tnom'ement
sociMt uutique t't tnotttt'e. t):tns <;<decixh'ncM de ta (irÈcc
puis
de ta puissance ronaiMP, tes const-qucttccs du rft.trd et du
refus opposes i't !it sotutiox de ces probtemes. M:d!!t-e ({m'ittues
dispositious.'U'ouptoidu vocabulaire etdo t'attusiot) moderne.
cet essai est Ht) bon travittt t'uc
d'fm'yctotM'die scientitutue'.
bibtiogmpttic y est jointf seton ) habitude de cette eneyeto.
pedie.

Ex. MHYKH.–MeGracchisoheBewogung. //t't«~t~-t. ~<-f.S<w)/):.


'f')MfM<!c/t;<t~S)tt.()). )..). h'.n:). t-'i.rh'-t-. t)t~. ).. Uo-tiS.

)t.~ );(tt:tt. – AgrarverhaltniMe im Attertum. "t~-<)K./f


'/<-)- .s'ff«~.<)(-<M~M('/«f/'h-M,
S(t[.).)..m.-))t )t.t t~na. t'i<. th.-)-. t~aT.
).. t-fx.
Afti'Jt- '-);)!)'. j)t'ci'.t-( du<mm;u'

~0)..UU t< – La vita eoomomiea nei proverM greci <f t;'<'A-M-


MOW~W/MMf!))-N)'&t'<~t-<v.<). /<tf. tM~.</<.S'.<j'< t.~ti, tS'
~UGet :tU.)-3~U.

Htïurt iutcx")))) pom <).)-.<-)- t-t i)~t')'t''tt r tt-s j')'.)V.t'tn.'s t:)'-<


')ui <-t)))<;t'n)'-)ttfa vit- ouutunju' ).'itttt''(tr ';)<«-)< ;< <)r<t.))ffi)t' )-
);i )')).)! <tu d't'')')')!f-)n..u) )'<'))utt)i))m- :'t ta')tt'')h- h.t'-un ()').ux «'
t.'tj'p'n t'' it fn tt-~uy :u))'-i qui "!t)( ')''< crht's df )a jH'ri'jth- t):u)!:)t't',
't':<Utt<-S. 'tt- <:t )n''tiu)tt' )tU-t(~tfc. (<<'fit jx'-timtf.' ;t~t-i''u)t-. !'h-. )) :))-
tit'-ttc ''nmih' :) ().tii'-r )).s t'n'-<'iu"t'n"'nts )jn'it< t<t'. f'.mtm-
s'-xt f.u<')' (tivt'tA !)j;<')tt- '))' ).t \h' 't'unumitjtt' tt'ur'! ):<)')" ''t

~h ht- Urne'' j'tt ne r'-t')'"duit )'< (nut r:trtn-k' 'tt- t'~M-W. </< t'.
'tt'ntier t'o ct~.t t~- M-tintih- )ms :( )'!u)tt.)ttitf. t) itt')t'(tt'' '-).otn' )<-M-);
du ntnuvom-ttt i«'<m) )tu t<t<'y<-n:'njt': tt'!<'ri~im'!< <h) )))t'Mt<'t)t«)t
prpapHt
'tatti t inttiYhhtutistht' <<')h'ttti<)))e .u ~tn"y!Htt ~uur te
dc«-)<~)))ct)tcut
<-<'))))<k'ta (tiver:' tmtrt-ft 'trtit'k-sdt' !o-t)vrc!. ):i<tu' il ))!)it< a\'M ')m-)<))tf
<')e)t')ue du tomnt'tttt'nt !ci:t) MuXtx*'<ic''tt'.
~M 'A'<f!iH~Htt.)t)!).~ti.H~)!
tt'ur Mnt-cde vit- ))\t:m-, t'utm-i~ Ubn-,t'imhhtt-n:).)~ tic)~ h-
p:um-(.Mtcj.H.<uttj~['f<'isdn.)dt'j')tt-t-tttt')ttt'ttu)ntt)U(.t.t
si!fn:t).-d.-s).t~t)t.t'm)ittt.t[~ututuh.r:tt sut'tt.'ithtrt)-)
't'it'n'ti")ttf~.c)i\aS).ftt'h-t.t:t.Uh.n.<,stnk-s)~mMM.
)'tt".3t)).)t..t);H!tit)t')b.n<.([tt.)).-)'as.h-t)"m'~uH~~h'
nupurtitt)t..s.httK'.Hi.t..t-U..)H,)~-mtJt~)t..x.-Ut))t.).
)"'Wt-)~ss.))tt.p~nN..)Ht~).~),t:t))c)tr.)a<iut.~i.utn.urc.-
)~?ck'us)')'t()<)j))!n))t)ti')\
J. "K'.UCH.–ZimstuM,<;asch:chtedes,i)nklagstschenAher
tum. //««</<<<Mt'/< <(~<<.r)'.<.<co.<(-<t.
Suj.ptt-o~n)
)tJ.,tr))a,t-'i.h'-t-.<8')~tOu2-tWS.
SWO)«)f). GrtecMsoho Kolonisation. /M- .s'/«~t<.t<-
<<w<w/).-M,Sttt.(.t.tt.).,t.tM,Fi.h.-t-.tS~.[.)t.
SCttt.'LTEX. Rûmische Kolonisation. ~"f«/«-.f~ .StfCt/.of't'Mftt-
wAn/i'M,:Suj')'t. )t.L,).n:). t-'i..c)).-r.
t8' Stt-5t;U.
S<'H:m' – Les théorie:
économiques do la Gr~oeantique.
t':tt-t.<,i.:))\t8')i.
Ce thr'-))'<)
{):~ un tr.)\.u).)'n).Hti.-)).mais .[)'t't'!U't))t
~cot)funist('d~tt~uH.run.nn~)u'~rr.~)m'u~in'rtitc<'ntt~
dans
h;s:ntt''u)si:L.-r.tY'Utt'nti.)Ut-h..un.t.tsin.:t'qui. il
v f ·
.'<tv)-:ti,)t'-si)tt)'rd)))):)s.)..M.tti:<-)-:)n.\rth'h'tu''t)t.<af')..)~< f
't')d'<S!)t)'i<-))))<

B. – ~f(K«!f~tOH M)~W.<
f<M<MO</('K
<~c.
)tt.DO!.tEHEns'A))T. – M&gistertum und Fr&ternitas.
Rine vcrwa)tungs!:esehichUiche Ditrstettungder Kntstehuug
des Xuuttwesett- Shmtsuod Socia)wissensct)afUic)tet-'ot's-
chungen. hss. von n. Schmotter'. Leipzig, Duncker u.
Uumbtot, )8t~. )vot. in S ~t) p.

CeHectudeveutcomb)cru)j)oh«:uue.Li)eorpor:)t!onse
)nonh-eaud''butduxnrs)ccteuneh)!.i).itt)tim)ct!)b)ie.t)'où
vient-eHe? Les rcchercttes jusqM'iRinntexctusivement portf
sur ta condition juridique nnturicm'e des membres
incorporfs.
Mais la corporation et)e m~mc,t'or~anisme de la
corporation
reste par la inexptique. La continuité des formes soeioto-
~iques interdit de croire a une création de toutes pièces et
conduit a rechercher une ot-i{;ine cvotutive dans
((Mct~ue
organisation antérieure. En reprenant dans ce dessem t'his-
\U.YSH<. ASTf~t K
)THt:).A-.<)~' 4K3
foire de métiers,
tiers. AL Eherstadt
Eberstadt aIl découvert
(tccom'pt't un K<c
ircut'c uroxt'f
propre
d'office, dinerant de t'oftice de com' autant que (le ta corpo-
ration, le ntajtisterium tnot qui prend uu sens très étroit a
partir d'une certaine date;, qui embrasse tous tes métiers de
vieux droit et de neitte organisation- H s'est efforce de con
ttattre mieux cette institution et il a trouv des documents
assez précis et assez concordants pour y reeonnattre une
forme caractet'i.st'-ed'organisation par ou sont passes ces
métiers eu Franco, a t'aris et dans quelques viiies !(i)e-
tntmdes. et d'où est sorti t'or~anistne corporatH. – fourl'
rendre compte maintenant de l'extension de cette organisa-
tion, il recourt il ht se''«nde (orme du lien professionnei au
moyen âge, a h' confrérie, ~f<<<'rM<<(«, ou du moins il ta
confrérie originaire, indcpondanto œt non a la confrérie
adjointe après coup a une eorporatiou, fortne(}ui se renc'oMU'e
postérieurement). Et enfin il s'cfïorce d'expliquer t'orit;ine do
t'obii~ation corporative – t)es sources inédites diverses
"ont annexées a ce votume. Ce travait est d'une méthode
sociotogique consciente et hieo appliquée, et tiendra une
bonue p)aee dans t:) coHection t'enxo'quabiedeM. SchtnoHer.

L)).,<t;AMt<U<AS)u. – Le Corporazioni MilaNeBid'artt e mestieri


net medio evo. Si'-t):t,Tipo~. at-civ.'-dit. S. th'tn.)tt)in", tsf;,
) i'Mf))..p''t. itt-tt),M p. (/'M&~('«~t'~tf/)'f'tt'M?<'WCt'My)t-<t««~'(;/<P
f'f~c'Mc «/y~<f).
)*tit hav;)itd'cu)))f)t)''

C. A'<'OMOM<«'
<«<n' (M)o~<'<t
<~<
– SOddeutsches BauerNiebenimMitteL
)' A. )t.\<.t:).ST.\X<:t:.
alter. L<'ip/.it!,
mm<k)-r x. Huttthtot.ts'M. i vo). t!r. i))-)- v)))-
iM )' M:),6U.)ti[h~ f))nshaut. )'. :tUC.

<.rn.t.\cMt:).t:-M.\H):X. – Étude sur la propriéM foncière dans


les villes du moyen ~ge et spécialement en Flandre, ~uxt <
t':)ti! fit :))d'-t tHs.iS'S, )t..). i))-8",\xv-3M )'.

D. – A'COftOtMft'
t'WttWM'fM~t*
(MW~CM
«'
t) Tôt:.).'-<')tMKMt..U'.Verhehrswesem im doutschen Mittel-
alter. //<««/< il. A'tf«'~<(')f!<tt'M~c/«t/!f«.
t:")nad, Et&tt.'t',t~-xi!,
t~'nin! 2" SMjtj.~tttt-nt
ttd., t~na, t'i.ctx.-r,i~, p. MUtt?.
1 'XKt;tM:t<)).'WK'rH.))MM

')'coi~t..s..ntK.U~facitit~p~.
"s.t.-)ttuyt.u~~U.th-)'u~t)~n.u)t;ds.

A. Di. We~etbdef.
SULU) tt:. Konig Ludwigs do. H.i-
Ugen er.ten Kreuzz~e und ihro RoUe auf dom
von~inem ~Q~~
/Y~<<<s-
'Ms.)<.).)).n.,)));ti.tjnin.
''u).tt.n.tj,u,.riti~i.htr.dit:n),.)..y..)t~

H.–/j'(t'(T<.

A.un St)).))t. Loassociazioai in ïtatia


avanti te origin; doUe

.t"H!tS~(.tm.tm..)~8.tv.j.itt-x".n'
C. nHttt);. La socMMproveNtaie à la Sn du
moyen aeo
)':tr.P..ni),)(-tSHs,tv..). ,“.)).. y,

'V. – KCUXUMtH
MOUHKXH
Hr Ot.mnHXTAtE

A. –
~<Mf<f«tftWt~f«'.<.
Lt-.hne dotniuaut de nnH-e..eouotnic muderne
et occtdeu.
b'ie est te .ime de t'entreprise,
que I'MM.nie ..)ass:ue a
b.cu .uintysL.et uHet)eu sepi.re avec exactitude
)es ib..ctin..s du
~pttahste. de [e..trepr.'t.eut-efde ruun-iet-.Mais des .oditi.
eattons a ce r..sin)c type s~t teutees,
f)ui visent u <-).a..i;erla
(..«nation ou ta~ti~des(o,Ktiu..saupoi.)tdev..et:,nt
dehtpruducti.n..)uede)nn.partiti<u,(;suntiu~sun.eut
des exp.-neuces suciu).~iq,,e.s
qui. d-i.hord,sont étudier p,-o-
pren'eut, et .tui apparaitront peut-être ensuite hoMuesu (0. dcr
queique iuductiou.

01-HCK t)L- THAV.UL. -Les associations


ouwt6res de
production. P:ms. imprimerienation:))e, tM~
ftepuhti.tue
It-ancmse. -Ministère du cu.ntnerce, de
i'industri.. des
postes et des tet~rnpttes t vut. it)- OU p.
Cette étude est prmcipatementt'ueuvre de M.
ArUnn-bou-
tante, ~us-directeur de 1 Onieedu Trat-aH. Hite
présente les
"y~ des resutbts d'une enquête faite
1 Oaice du Travait sur ta situation actueHc des par
associations
ouvrteres (te production eu l-'rancc. L..s
reuseignetncnts corn.
AXA).Y'!E.<. – tiCttXmnR MOUEtME HT Ot:<:HM!~T.U.H 46S

ptets portent sur l'exercice )8W', mois les faits principaux


survenus jusqu'au t'~ janvier 18~ ont eteenresistres.
t.c sujet de t'observation est d'abord deftni avec précision.
L'enquête ne a'etend pas il toute coopération (le production
(entre petits patrons, par exempte, pour une fin spéciale), mais
se limite aux a essais teatfs par tes ouvriers eu vue de ta
suppression graducito du satariat par l'association p. t~
Ceci monte est encore imprécis, car les combinaisons et les
accommodements varies de ta pratique ramonent par degrés
vers fa forme de t'entreprise patronale ics soi-disant asso-
ciations ouvrières, t'n type normal a donc du en être défini;
trois conditions ont (''tu posées essentiettes – i" Les socié-
titires doivent avoir une influence directe par ieurs votes.
sur ht gérance de lit socitttc t'assemhtt'e approuve tes
comptes et choisit, les Rerants. – i t.c capita) actions (non
compris les emprunts A intt'rots fixes doit appartenir aux
ouvriers des spuciaiités profeMionneUes employées dans
t'entreprise (idée corporativc Toutefois peuvent être action-
naires des ouvriers d'autres spécialités iorsqu'iissont occupés
eux tuetnes dans t'entreprise ideecooperHtive Les societairps
admissous cesconditions peuvent rester actionnaires jusqu'à
leur mort. L'association comptera au moins sept asso-
cies nombre tninimum dessoeiétah'es d'une société anonyme).
Les entreprises s'intitulant associations ouvrières, qui ne
rentraient pas dans ce type, ont et'* toutefois si~naiecs, mais
n'ont pas ett' comprises dans les donnces 6iabort'es.
Le questionnaire posf a i'enquote est reproduit. Le mode
d'enquête est indique inf'tt'tnation directe par les agents ou
d'après les dossiers de t'UtUcodu Travai)).
L'enquête n'étant pas rétrospective, un bref historique seu-
lement est doun'* à titre d'indication, retraçant les grandes
étapes et reproduisant en annexes les documents justificatifs
principaux.
Les observationsrecueillies par t'enquete sont, sotou le prin-
cipe adopte pari'UuieeduTravan, publiées complètement, de
manière à offrir ait pubiie tous les renseignements et à lui
permettre tout contrôle. toute critique et toute interprétation
possible. Seuls, et par une exception nécessaire, les rensei-
gnements sur ta situation financière, ayant été donnés à titre
confidentiel, n'ont pu dre reproduits dans l'état détaillé et
individuel et n'ont figuré que groupés dans les tableaux réca-
pitutattts.
It Ut't'K))6))t.– Annce s"(-io! !??. 30
40~ t/AXXÉK''UCtt)UhU'~R !<

tft~ti'ttt~~ttt~t.tt~tî.ttt~ .n.t't.
La méthode statistique n'a pas été se uleentptoyep. La
méthode monographique s'y est utitement jointe. ttt'smono-
ë'raphies nous sont doutes (}uidécrivent certaines associa-
tions ouvrièresdeproductionet(.'e:'tainesentreprises de tonne
voisine depuis h?ut-origine jusqu'en i! t'ar le choix des
fntreprises étudiées ainsi. ou avuuiu montrer tes typesdivers
rencontrt'-s, même exceptionnel": et. en ne se' )imitantpas aux
ussofiations conformes .'<).) detUtitiui).tm a vouUt cchtin')' l'
les contins dnch.OMpd'pnqtt~)'et t))'))!)sc)L!t)ttit'(tes c!)~
gm'it's tr~j) )K'H.fsdans des pt)''tH)mfU).'s suciaux c'ntie))'
mcut cuntiuus t't se ctussiUttpm' d~'snuiofes p. )M
Apt-t~ )t's t.tbtcaux d('(ai))cs et (es t:tb)c:)ux du wcitpi-
'tutatiun a divers points de vt)e p. ;i3) .( ~H une :)tm)y.«'
subst:mtk't)cttK'))f\'idcncctt'sct)t)st!)(![Hunsa('un't(')m'<'(
)psrc'-uH:tts.')fn tirer. L'c)H)m''t''arceouun. en )SUÎi,)7~ asso-
PMUot~uuvtn'')'t'!}de pruductiuu du typf dctmi, et societc~
du typt's i)ppmc))f! Le dt'Vftoppemcntet) est peu mat'quc
cutrc k's ahtK't's t~iet )M~, tn.ti- n c-st p)u~consi<)'ruHcst
t'ou jtt'pud pour tcrtufs de (;otj)p:)rai~on!?) et )?)'
Que) est le toncttouuetnettt du j.rt'uup(' ()'n'-i()cii)tions
uuvriL-r)'sd<pradueti))t)ubs(.'n't:').'sca)8'Qut'))'cn<t
t'itttpm'tanc)' dans )'nsctnh)c <h' ractivitc indu~tt'k'Hc h':))i-
ç:ti~? Au puint <ie vue du p''r~[)ue), ce n'est encurc qu'ut~'
exo'ptim) te m))t)))redes sodctuin's ne dépasse pas )),t
p. XtOdu nombredes om-riers del'industrie et (tes transports:
le nombre moyen des trinaiffeot' associt' ou non, ne dépasse
pas "M p. )OU.L'h't'egutarite du travait ~nuds fe x'-suttat
obtenu par des upemtions assez eomptiftttecs ne doit être
t'etenn 'jtt'incc réserves, est ptus grande pour t'cnsembte (]ue
dans t'industrie ordinaire. n):nsnotabtement ntoins forte pour
les ouvriers sociétaires. – Le capital social, souscrit ou
verse, est connu avec exactitude, ainsi que hi repartition de ce
capital entre les diuercntes cotesories de propriétaires; et la
vateur de t'outiH:~c peut être appréciée mais, ces deux e)e-
meats n'étant pas connus avec le même fondement pour l'in-
dustrie fram.'aiscentière, aucune comparaison n'est ctaniie. –
Le salaire soubie plus eteve que la moyenne~eneraie, surtout
pour les sociétaires, mais ec resuttat n'est pas sans réserves.
– Lesbéneticcs, tes sommes
réparties, !'empioi des bénéfices,
les h'scrves. tes pertes sont analyse. avec précision.
~iats dinerentes décompositions de cet cnscmbte ont etc
faites a (th'ers poh'ts de vue. – L'n Kroupe peu nombreu
t'<t).t<K'–)~<!(«MtH~))));tt\HKT')':):U)K'<TA).H 4<!7

mais tr&s impot'tant ~amitistere de Cuise. tnnetiers de Paris


et cochers de Paris) représente ):)moitié (te !'activit6de t'en.
t.cmtde.phts (le ht moitié des t)eth't;Ms totaux.testrois quarts
(lu capital et de i'outiHa~e le );roupe des autres sociétésest
ptus uotnbreux, mais moins prospère. – Uiverscs constata-
tions résultent de )adistincti(H! entre associations faisant
partie de ta « Ctmmhre cunsuttativedes assot'mtums on\'rn'n's
(le prtxhtt'tinn et asstwiittioxsn'ctt fitis:H)tp:)s pin'tie. – Au
point de vue de titfot'xtedeMtctett'adoptee.htturtm'de
société Ht)<))ty)t)e:'te!)tnt!))variitb)e!j:t't)u)'<')a)ni)sse
des coo
peratt'm's, )a fonne de societt' eu nma (c<d)e<:ti{ 00 aott. M\'ec
nu sitns comtntHtdite s't'e ):) tnasse dM capitaux le pre-
mier type est (dus démocratique, te second pttts hiérarchise te
premier a une tendance ptu.semancipatrice, )e secnttdest ptus
rentunerateur: le pretuier enfinest pins gotUe, et d'ai))''nrs
phtsafpessibtt'. mais h'second paratt mieuxapproprie a):)
}{t'attde industrie.–A t'e~ard de iajtarticipatiot) aux béné-
lices pour te-! auxitiai)'esnottstn-iet!)i)-cs. h; groupe te p)t)-:
important est celui qui n'en accorde aucune, un groupe
notahte en accorde tme plus ou moinsforte, un ~rot))))'très
faihte ne compte pas d'auxiliaires.–))es deux idées qui
peuvent guider )c mouvement, t'idee corporatu-e une cm'po-
ration tont entière fonditnt un atetier, et )i()ec conperative
un atetier se (tevetoppant a))tf)))r<)'unnoyau de sociétaires~.
c'est ta seconde qui appat'ait avoir le plus de sucées et te p)us
de faveur )c groupement qui y répondie mieux représente
tes troisquarts (let'acti vitedes associations; ta première, tome
pour plus hn'se et pms généreuse, a preiiqm'toujours echnne.
Mais ta forme coopérative risque fort. si )e renouvettonent
des associes n'y est pas organise, de revenir simplement a un
patronat <nu)t)p)e, nu lieu de tendre il supprimer tout
patronat. – La répartition des associations par industries ne
donne pas des indications très nettes sur les espèces d'indus-
trie les ptus [avoratdes a cettcor~anisation des circonstances
exccptionnc))cs ou fortuites ont eu une innuencc que le petit
nombre des cas ouerts ne permet pas d'eHnuncr. La petite
industrie somhte plus acecs-Hde sans doute, mais quet'tues
associations des plus prospères appartiennent il ia grand''
industrie; il est vrai qu'<'))csont procède d'entreprises patro-
oates antérieures. Pour le succès financier, ce santtes ateliel's
(le moyenne itnportance qm paraissent, en somme les pins
heureux. Les (timcuites rencontrées dans la gestion de l'en-
40M ).tS'<HH~ttCMMHtOCR.
«9!!

trepriso (c'est une conviction acquise par tes enquêteurs)


portent sur ta fonction t'<)<MM«'f'c<f)f<'
bien ptus que sur !n tonc-
tio)ti)t<)ustt'ie!)pp) technique'.l,
L'orittino de ces associations, ta pensée qui a présidé a teur
(ondation est tr6s diverse. Souveat t'ttes naissent d'une Rrave
ou d'uu mouvement ouvrier, ordinairement pour assurer (tu
truvait aux militants menacés do non-emptoi, p!u'fois aussi
pour reittiser une eertinuo coucaption tio ta productiou. Mais
d'autres rinsons. puiianthrnpio, suiid.n'ih', eaprit d'indépen-
dance, espoir d'une tnoiUeut'a condition, d'un sutaire plus
eteve, ont agi aussi dans divers cas. L'exp''rienco setnhte
etabUr qu'eu tout cas l'association de production doit, pour
réussir, être adunuistrativemeut et (ittancieremout iodepeM-
dantf du syndicat auqm't ei)e s') t'attache.
Pour ta direction, ta stahiiih'' assurée et !'autorit6 reconnue
senthtont ôtro nna conditiot <t<!succès. Le directeur ou le
gérant est ordinairement un ouvrier des professions exercées
dans t'associatiou. Souvent il s'en trouve de bien doues qui
réussissent dans cette (onction improvisée, eu partant d'un
petit début. La capacité tt diriger d'embteo une grande entre*
prise est extrêmement rare.
Le succès des associatious ouvrières do production parait
demander à ieurs monbres des qui)titcs non vut~aires aux
sociétaires, avec une formation professiouneite sure. un
esprit pos(' un tempéramentiaburicux et économe,un carac.
tere capable d'observer nue disciptinc votontairo; aux direc-
teurs. avec ta compétence d'un chef d'entreprise, un ascen-
dantmorut et nn dévouement désintéressé (le traitement
rcpoxdattt raretnentaux services retidus
D'autres considérations encore. plus spéciates, toucitan).
par exempte ta constitution du capita), ta ré~io de t'entreprise,
I'o)'t!nis.ation des salaires, ta participation auxbénénces.etc.,
sout tirées des observations faites. Kt ainsi ce trayait a une
portée pratique très instructive pour ta formation ou l'admi-
nistration des associations il t avenir.
Mais fauteur <'s'est abstenude joindre à ces constatations,
en forme de conclusions, des hypothèses cadrant plus ou
moins avec cites ou des fjénéraiisations systématiques sortant
du rote d'enquêteurs ofnciets a (p. 2t).).

(t) "t) nrrh'c)~)!!fiu'itcment.t p)'t!th)ir';


bienf)))'.t«t-heteret Hvoxtre
tonvcnabfenx'nt f f;).2it;.
A'<A).M". –. t'CUXOMtHMCUKHXEKT «CCttHMTAt.Ë 469

Cette (ouvre. comme d'autres ouvres encore do t'Ofnce du


travail, paraît bien ôtre un bon modèle d'expérimentation
scieutiftquoen matière économique et sociale. Le phéMomeno
à ot)server est d'abord, (tans ta reatite continue et complexe,
timiteet défini,c'est.a.dit-cn~thodiquementabstrait. Le modo
d'observation est déterminé avec soin et ta vatour do t'ottser-
vation entourée du garanties. La constatation des faits est
scruputeusemeut distinsuécdo toute interprétation, et presen.
toeintegratoment au pnMic.l'our tirer de ces faits quelque
retation, pour établir quelque t'afport de causatiH'.s'Hest
possible (.cequi est cvidcmtucttt, âpres )a uotatiou du fait,
tuiUvrcohtigatoirGdf ta recherche scieutinque, t'apposition
factice d'agents ou de causes soupçonnées étant ici imprati-
cable, c'est à mettre on évidence duMstes faits donnes, par
des j~oupetnents, par dos anatyses com'enabtes, les traces
des influences exercées que s'cmptoie le travait d'experinten.
tati«n. Les expériences en ce sens instituées ici n') prétendant
pourtant pas épuiser ta matière, qui est justejneut fournie
au publie pour lui en permettre d'autres,
plus explicatives
ou plus su~e.stives peut-être. L'induction ici reste toujours
prudente, et on ne peut que t'en toner. Les <' generatisations
systématiques ne sortent pas sentetnent du rote d'enquê-
teurs officiels, ettes sortent aussi du rote d'expérimentateur
scientifique. L'hypothèse };<'ne)-aten'est pourtant pas a bannir
d'une science, même aussi peu avancée que nott'c science
sociaie; mais elle doit être consciente d'ette même.Mitedoit
conn:t!tre et discerner au juste ta part de sentiment et ta
partdobjeetivitcqueito comporte.
Mais en même temps que t'usa~e d'une expérience sociate,
ce Hvrenous eu montre une fois de ptusta difftcutte Les
extrêmes précautions a prendre font d'abord qu'un travait
considérable est nécessaire pour une observation retative-
mettt pfu étendue ici par exemple comparer au travaii
d'observation ta ptaco de t'association ouvriëre de produc-
tion dans industrie française et mieuxencore dans t'industrie
humaine, etta valeur d'une anm'edans t'évointion d'unsice:o,
duns ta série des temps). Ht d'autre part ta nature de t'objetaà
observer est tcttc qu'un pnrticuiiera peu d<'c))ancesde pouvoir
effectuer cette observation de ta t'insuftisance fréquente et
souvent irremédiabte de notre information, tactivite off!-
ciette n'étant pas et surtout n ayant pas été forcement acquise
aux besoins scientifiques, et en tout cas etaut ordinairement
4700 ).'t\\KK '-t)<:)')).)~H. tSM

limitée. Aussi dcvons-nuus étt'e reconnaissants à notre ofHce


du travai) de la quattté et de l'étendue do son (cut're, et a
M. Fontaine spéciatement du mérite du présent travail.
). )~))n: \\AX\VHiLf:t<.–LaparticipatioaaHxbeaeaces.
Paris, Rousseau, t8!'8, t vot. iu-8'. Extraits dans la ~<'f)(c
~('<w<~««' /«~<~«c, mars et avril tXt)8.
MACMUH VAXLAER. Lap~rttcip&ttona.ux bénëNces.
Ktude thcot'i({ueet pt-atiqu< Paris,Housscau, t8U~,gr. ut-8",
nt.mo p.
3. MHHUX. Le métayage et la participation aux
bénëaees. t'ut-is, Houssom, )8t)8. iu-8".
t. RL'i)OU'' KtXHAt'SHH. Die GewinabeteiUguaar, ihr
Hiufluss auf (leu L'uternetuner~ewinu und auf die Uezie-
huu~eu xwisctteu ArJjeiter uud At'beitgeber (Z.a p(n'<<c<))«-
~~M ~M..r~W/~w)./'<<'A/i' /'W <<' ~<W//«W~'.'</<?«/
«fMfM.f/t«/?.Tftbiogcn, Laupp'sho nuchhaadtuug, )??, H.
t u. p. H"
S. A. CULTAHHL.– Le participationnisme ou la jus-
tice dans l'organisation du travail. Paris, Ciard et
Briere, )898, t voL ia-t! ~-nt-~Mp.
– L'association de l'ouvrier aux profits
P. J!t tŒAL*.
du patron et la participation aux bënëCces. Paris,
Housseau, i8U8, in.8".
Le concours institue par te Muséesocial eu t8;)<;9'!sur ta
participation aux beNeuces, paratt avoir suscite sur ce sujet
un nombre notante de travaux, ns sont, connue ou peut s'y
attendre, de mérite fort divers.
Le mémoire de M. WttxweHer (qui a obtenu le premier
prix) est remarquable par une analyse vigoureuse et uue
information eteudue et précise. « La participation aux bcne-
Nccsn'offre not de plus ni de monts coutraire a la nature
des choses que d'autres modes de rémunération du travail, et
la base n'en est ni plus ni tnoius scientifique. r Si mainte-
nant on cherche u déterminer quels avantages résultent de
ce mode de rémunération et pour qui, on constate qu'elle ne
contente aucune des deux parties, patrons et ouvriers. La par-
ticipation aux béuéfices implique eu somme une véritable
équivoque « imparfaite pour tes patrons comme mode d'ex-
AS.U.Y..)-– HCUX'UXE
M'tOEXX)!
HT<M:)t)E!!TU.K 471
citation de ta productivité, onéreuse pour les ouvriers comme
mode d'ajustement des salaires aux profits, ette apparat! aux
uns comme aux autres plutôt comme une hypocrite transac.
tion que comme un loyal et solide accord.
L'ouvre de M. Coutare! est, comme le titre )e présage,
t'uthousiaste, t~ ton en est volontiers oratoire et te développe
meut un peu désordonné. Cependant les faits y sont
rap-
portés assez nottthrcttx. Oa peut prendre aussi dans les appen.
dicos une iiste des étabtissements industriels, commerciaux
financiers et agricoles, oit existe la participation, et uue
bibtiograptuo du sujet qui ajoute ù celle du Musée sociai.
L'étude de M. Eiuhauser est documentée et critique. )':)tese
réfère principalement au livre de Frommer '~<e f;<'tr<MM-
&<'<<MW/.Leipzig t88C, SchmoHer's t''orset)unge))).mais elle
utilise i'expericnce depuis acquise. L'auteur s'est spéciale-
ment proposé de déterminer t inttuencc de la participation
sur le bénéfice de l'entrepreneur d'une part et sur les rap.
ports d'ouvriers il patrons d'autre part. Comme système de
salaire, elle est rentable dauscescas exceptionnels on, par la
nature de t'industrie, te travait est te facteur décisif des résul-
tats nnanciers do l'entreprise. Ht si les relations entre
ouvriers et patrons ont pu s'améliorer et se régler à
t'amiabte, on u'a en tout cas jamais réussi par la participa-
tion à détacher les ouvriers de leur organisation.
L'ouvrage de M. Merttn s'occupe spéciatemcHt <teta forme
agricole, si t'ou petit dire, de la participation. Le titre choisi
par M. Bureau indique assez bien le sens de son travail.
M. Vantaer montre des qualités de dialectique remarquable,
et son ouvrage est instructif.
Aucun de ces travaux ne parait avoir posé ta question d'une
mantere suffisamment sociotogique. On ne peut dire pourtant
que teur contribution a la science économique soit negtigeabte,
et leur œuvredevait être spécialement signalée et recomman-
déeici.

s
Xf)T)Ct-:S
) – f.A COOt'KKADOX

)t.~s OUH<)t. – Erwerbs-und Wittsohtfta-genossen-


schaften. //<u«/o''M.</<-)'
.K~~tt'M~Mc/ta/H, Cunra't,Ht$tc)-
2"'SuppLn<).t(?ua,t'isch'-r, t897. ).. 3)5-32~.
Ktude,miseau courant, ttu tnouvt'meotcoopératifen Attemagn''
L'.tSXCK«tCMt.Oti~t't!.<SC8
et il r<tMnt:ct' (Aodftft-re, huuce, ftc.). M..m~<
stittii-tiques ptjm-
UW;

A. S. t.):\ t:n S. – LoB Boci6Ma en gros d'Angle-


coopératives
terreotd'Ëoo6M/)'Mf.'f/<-<~tuf,t/t-~u/t'j!j(~ij}~i
t'ht:Mt.h K KncKKt.t.. La guerre entre les
oooperateure et les
bouchers en Ecosse /~<'f(t'~uM~Mitc~x~t'/o' juin
<tj~8~.
«.C):L. – Le coopératisme dans les écoles sociales.
Putis,
f<t<jtit)ttK-'jU'tt-tk(tt)u'fM~.{).H8.
')':mr' ctu-i'-usc ifcuttuoMudmtt u))
t)fu-cuK)~<atis)m: aux cut))-
tMuui~t<h)'t'r);)it-<.

<f. –)))t');)f.

«. ).!Kt-'MA\X.
Dio Unteraehmerverbitnde r.<M««'<7jft-/t«/t't-/«.-
.t<t««~M<t./(-;t<t- /«~«-/<M) //«c/t.«-/<M/M. ).:).;t,.s ))).)')'. Fr(.-))m)'H'
i.-U..L"ij)i'i!~u.'nU.in:n.))u))t-,tH'.tT,)\o).itt.8",x))-t9').M.:i.
Ttttt!ti)tt<tt)tftt~<[itit~(cs-.Mttt.

A. ~H.\):FH.t:. – Zum KarteUweson und zur


KarteUpoUtUt
~<-A/ </f'<s't,<«/<t<t.;Mt.f(/ t8'J8. U. 3. Kt~t<t' artikt.)

)!. – C~ffMM
)!Ot'«(<M.
Le probtetne ~tterat (te la repio'tition sociale, aborde reht-
th'etneut aux pet-suuncs. cutt-aine ht distinctiott ~e ctasses
sociales divcrscmuttt définies. t)utt-('te';)i)niti)tious de
temps
et df fieu ttt'cMssitires<t t'onptui du la méthode
exttët-ttnea-
ta)c, des itbstractioxs de principe dh-et-s s'exerceut sur les
e~etnbit's sociaux ainsi )i)))itM itbsU-itetjoHset');) Ja
(jftoUtu
gt'nende du revetUt et les dittt'renciations tfui s y rattacheut
(<iistim-tiuuc)t ..cesses supérieures .'de ta société, <-ctasses
tnoyenacs-t.Kciasses inférieures.), "choses indigentes"
:tbstt-actiuu set'ot ht fonctio)) dans )a production 'ctasse
<tpi-
tatiste, ctitsse patronafe. classe out't'iere, itbsU-action se)o))
t.' nature du travait .ctasse a~-icote, ctasse
ittdustt-ieHe,
classe Mttttnerciate. ciasscsprofessioxneHes, branches indus-
tneHes seion t'or~anisatiou eu vue de !a repartitiou
(cnteutes,
.'ssoeiations., etc. ces diverses catégories Heuveutd'aiUeurs se
combiner entre eties.
AXU.YtKS. – KCtMttttU! MOOKHXK KT U<:UU)KXTA).K 473

t. (:. SCHMOLLHtt.– Was verstehen wtr unter dem


MtttetataNde'Nhtet'ift) t!t. J<thrh)tM<iertzu.oderabj;e.
nommen? Vortra~ auf dem M. i':van);eti8e))soztatenK<JU-
t;ess in Leipxigam i) juin )?''?. tQM'<')t«'M(/oM.<ww ~n-
t';«M<'«)f)t/<')n«'.t-f.f~c ,-nt («<f/t'ft-t)«Mxtt" xt<<-h'?)
COt.
tin~n, Vaudfuhoech u. Huprecht, t8< t broch. in-ë",
? p.

M. Bt)':tnn':)L – Mittelata.ndsbewearnng. /~<H~<t'(i<-<<'<-


/'Mf/t </<'<-.~««~f)-(.M(.ttM-/)<h.t{
/Cotn-ud. Etstpr. Lcx:s,
Lopuin~f ~supp). B(t. tenu. t-'is'ho-, t8'n, p. <(i38 ~f
«t0((f<'me<tt ctt /ftf<'w-(/Mfh.sMsWHt/ctUjM).

3. HK)!<).tct)
W.\HNTtG. GewerMtche Mtttetsta-nds.
potitik. Kinc rGchtstnstor!sch-wit-(schaftspt))ittscheStud:e
auf Grmx! ')sterrpichispherQM<'Hpn~.«
~f<~w <) /.fr<'w
~<t'<«.<.«'Mt~'<N«-
«t'/<«tW~< Leipzig,i)u))(;kcru. Hutn-
biot, t8U8,)v.j). in-8", x- ~3 p.
Lf discours de M. Schntuttet' t-~ume ta
question de ti)cinsse
tnoyctutu et. tes données statistiques et historiques qui per-
mcHeut de ietudier aujourd'hui. L'auteur avait, il a
y vinst-
ciuq aus, coustate le mouvetueut croissaut (te dit~reuciatiou
aociate. Aujourd'tmi il constate un duubte courant le mouve-
mentttediorereuciationquieontinue.miti!; aussi un Mtom-etneat
ascend:n)tde tous les ch-nteuts vigoureux et
capables des ctas.
ses inférieure!:et do ta ctasse moyenne. C'est une
question de
fait. Ce sont les influences psychotonique!! et
morates((ni
s'opposent a t'inegatite ~-andissante. Une nouvette etasse
moyenne tend à se constituer. Si t'eioi~ucment croissant des
ctassesest te cote naturei du progrès de ta civitisation, te côte
iutettcctuct et morat en est te rapprochement dos
honnnes,
par t'etevationdes classes inférieures.
L'article de M. tticnnerest un e\pos" précis et informe de
la situation, des tentatives et des demandes de ta
classe
.moyenneindustriettu et de la classe moyenne connnercante.
L'ouvrage de M. WaGnti~traite un important sujet avecune
méthode excettente. La crise do )a petite industrie et du ira.
\'ait à ta main a été assurément un gros problème de t'econo.
mie et de la politique de ce siècle. Une
politique scientifique
eut du, avant de rien tenter, ou plutôt
pour tenter quoique
chose, on rechercher ies causes, examiner si te phetMmt&ue
~4 4 L'AX~)iK'"M:)u<.()t:)t.'r).tM)t!

était pathologique ce qui était loin d être acquis', et, s'it était
découvert norma!, recttcrciter des tnoyens d'atténuer des
enets factteux individuels, amenés pur uue évolution ueces.
saire et d'intérêt générât. Au contraire la
politique empirique
:t voulu ugir sur le pttenunu'ne sans te connaître, eu se
guidant
sur des jn'éjuges poputaires et mat {ondes. Le
gouvernement
autrichien, spécialement, a adopte nue politique ecoumuique
'jui sedonuait le Lut de a conso-ver ta ctasse tnoypMMe indus-
lrielle Au poiut de vue scieutifique, t'Autricito a ainsi
institue une expérience de politique
eeouotniquo qui est ¡\
auatyspt- et dont il peut ;-avoir a tirer pront.
DansUMCpremière partie. M. \aeutig étudie !n Naissance
et le devetoppement de lit potitique en tm-eur de la classe
t))oy<'fiu<~t.)is, p~H-eo rettdre compte eharexteut et couvena.
btetnent, it n-prend toute te\'olutiou de la politique iudus-
trielle autrichienuc au x<x' siècle ère de l'absolutisme,
an-ivaot a lu loi du ~) decctobre t~i'); ère du
tiberatisme,
politique de ta bourgeoisie, réaction complexe et refonne
mat venue de )8M. L'histoire ultérieure de ta politique
mdustriette est depuis conduite jusqu'à nos jours (antisémi-
tisme, socialisme.
Une seconde partie étudie les résultats
pratiques de cette
La
politique. documentation bien que parfois assezdimeiteest
donnée abondante. Ce sont spécialement les deux
principes
dominants de la législation nouvette dont l'application et les
euets sont recherches et détermines ta preuve
exigée de la
capacité professioanette tobtigation de prouver plusieurs
années d'apprentissage et plusieurs années d'aide, situation
de l'apprenti, situation du
compagnon, situation du maitro,
et la corporation obligatoire (transformation des diverses
forntes antérieure!} de groupement professionnel, état
pré-
sent de la corporation, et dans quelle mesure elle
remplit
les fonctions on on ta destinait).
Ces deux remèdes tentes ont
manque à leur but. Les
tendances puissantes de la vie économiquemoderne sont
plus
fortesqnc tes vetteitesempiriquesde ta reformeraà contresens.
M. Waeutig sait que ces conclusions seront discutées et
combattues pourvu que tes critiques se placent, comme lui,
sur le terrain positif, ce ne sera
que profit pour la science.
Le fondement positif est ici spécialementdiniciie assurer:
tes faits .t observer sont fort complexes, fort étendus et tout
contemporains. L'effort fait par M. Waentig pour les bien
– Kt:uxm))K
AX.U.Y-.K! MOXHttXK
ET 't(:t:ttM!:<r.U.E47S
fouuttttre
ttth'0 est considérable.
COnstdfï'aUf.Otmnt
Quant àA)'inh'rn<'t'h))inn
l'interprétation <tMfiti))t
des faits,
eUeest sociotogiquementintéressante ette donne un exemple
f'emarquabtf de t'impuissunce ou sont tes individus, mémo
muuis de l'autorité politique, à agir arbitrairement sur les
éléments économiques d'une cotteetivité, sur des phénomènes
sociaux.

H. LHVASSKt'H. – ï/ouvrtep américain. L'ouvrier au


travail. L'ouvrier chez lui. Les questions ouvrières. Paris,
L. Larose, !??, vot. iu-8", xnt)-t!34 p. et MC p.

Cette étudeconsiderabtc sur t'ouvrieraux A'f«~.L'M<x d'Ama-


riquc est faite d'après ies observations et informations per-
sorutelles de l'auteur, d'après les documents oniciets, eu parti-
cutier tes statistiques publiées, etc., et s'inspire aussi des
ouvrages d'exposé et d'interprétation parus sur le sujet eu
Amérique ou ailleurs. Le sous-titre indique ta dh'isiou du
livre. Une première partie do beaucoup la plus étendue étudie
t'ouvrierau travait et aboutit au probtt'medu.M<«t<'<'t)M«M<
une seconde partie étudie l'ouvrier cttex lui et examine ainsi
le problème du .«f««'p nM une dernière partie enfin passe en
revue tes divers sujets, extérieurs aux cadres de la science
économique, que groupe souvent le terme générique de ~<M-
lions soeiales.
Il est impossible de résumer ta très nombreuse collectionde
faits rassemblés dans cet ouvrage, sans en supprimer te pria.
cipal intérct, ta précision du détait. Ctaner des exemptes
serait plus anecdotiquo que scientifique, et de plus serait inn.
(tête en rompant tes faisceaux de preuves. On ne peut donc ici
qu'indiquer les principales catégories analytiques oft sont
groupés ces faits.
L Sans doute par la nécessité de rattacher une étude de
répartition aux conditions de la production, M. Lovasseur
commence sou livre par un tableau de la production indus.
trielle aux Ètats-Uuis, ou mieux (car l'étude dynamique est
plus féconde que t'élude statique; par un tableau des progrès
de l'industrie depuis cinquante ans. Industries extmctives,
combustibles mincraux, métaux précieux et ordinaires, fer,
métallurgie, industries igricoles, construction, industries
textiles, transports tout t'ensemhte de la vie industrietteest
passé en revue, fne critique préalable a eu soin de déterminer
ta valeur utilisable des statistiques dounées.
470 t/A\XHK t~8
SUt:Ittt.')H)~rK.

M:]mtt*t~Amnnt <tn
Maistetement de htta ~~M~~t.~tt: :tjL~ –t
production qui intéresse ph)s apéciate-
meut le problème du salttiro est ta productivité du n'avait, et
par suite l'importance rotative de ta main.d ûjuvre. La cou-
centration de l'industrie et la transformation de ta petito
industrie en grande production et même en productiou
(teanto
sont les traits dominantsde ce mouvement industrie). Le rote
de ta machine croît eu raison. La productivité est considé-
rable. La grande étendue du marotte permet que cette ubou-
dancc soit économique. Ht cette procession continue
t'inveution 'stimulée sans doute par te haut prix de ta main
d'œuvt-e; se muitipticet s'ingénie, et t'outiH.~e nn-cattique se
t'enonvette rapidement et se perh'ctionne sans cesse. Le
pro-
duit parait, il est vrai. manquer de fini. Mais te mouvement
n'eu est pas enraye, non l'lus que par les
ptaiutes de lu
ctassH ouvrière.
Apres tes conditions industriettes de ta product.iou aux
Ktats-t'nis. sont rappetees les conditions sociales de
h répar-
tition. La it'sisiation dite socialeest un ctement important
dans les rapports outre patrons et ouvriers. Cette
te~statioo
est inégalement deve)op))ee dans tes divers Htats de t Union.
t-:tte portesurdes points~ent-raux ~amt'nasonentdes fabriques.
précautions contre t'incendie, accidents, paie, inspection du
travaih, sur les heures de travaii. sur le travaii des enfants,
sur l'apprentissage. t':iie se heurte parfois
a t objection d'être
iuconstitutiomte)te(tatihertédutr:)vait et ducontrat, eiiietitlue
en un certain sens, étant constitutionnette on sait
que les )ri-
hunauxamcricainssontju~'sdc ta constitutionnatit'.dcs fois).
– ii faut noter la rigueur de la discipline intérieure des ale-
liers.
t.'a autre ciement important est i't.tat de t'or~auisation
ouvriën'. La tiberted association étant )'e<-onnue,tes
syndicats
ou «MMM.< ont pu se dfveiopper. On retrouve tes types an~iais
de trade-unions unions tocatea, corporatives, natiooates et
internationatfs. A côte sont a considérer des organisations
spéciales comme les « Kni~tts of Lattor et les organisations
sociatist'-s. L innuencc unioniste s'exerce par une action sur
la consommation des produits unionistes,
par une pression sur
les ouvriers non unionistes, par des
négociations et des en-
tentes avec les patrons.
M. Levasse)))'aborde ators l'étude positive du sahure ~du
salaire exprime en monnaie, du salaire nominat). En
gros les
satah-esout, dans le temps considère, très fortemeut monté i
AX.U.YSH<.– ~:<)<(OMtH MOCHMXK KTM:(:))m-<T.U.E477
Ua(n<!))t.i))tBn«t<tKt):f.e,u..)~).
statiquomeut, Ua sont très divers seion tes < tieux. Une déter-
mination précise entrattto des di~cuttes et dos
réserves La
statistique des snhtiros eat sujette A des doutes. Aussi est-ce
avec précaution et avec(tes efforts de contrée
que des.cfnnres
de sataires nous sont présentes pour tes ouvriers des
diverses
induRtnps.os'ricuHttt-c. mines ot mctattur~ip, bUtunent, tra-
vaux pnbtics, tt-ansp~t-ts, aHtuettUttma, tt'xtites,
vêtement,
livre, métaux pn'ch'ux <Htconsidère «ussi ):) dh'orsitt'' des
M)!)h-esdans u)to motno indnsH-ie, ou duus uue n)6<ne
t'f~ion.
Une brève conpix-uison est fuite nvec d'autres
pays.
Le satun-e (tes fotnnes est costttte tjtudie.
L'OMptoi des
(Gtnmpsvorie be<tttcoup<n'ectes iodustries, tnnis
panttt erottre.
L'ittferiorité du sniuit-edes tetmnes sur celui des ))0)))n)es
est
considembte; et)u lie s'exptique pas entierooRttt de mitMiere
aetuniner ta eoocut-rencc entre les sexes. Les documents
per-
mettent d'utudier particutterement les sidaires Mtnitm~dans
diverses gt-nndos villes, et fm Alicht~u. J)e« chiures
'nt
donnés puut' les sitiaires des nMttutitctm-es,
pour les s:daires
de ta petite industrie; des documents sont (oumis
sur la
diversité des sahttt'es setoH les riions, et sm-
rft;!n'))e des
sataircs. La situation des fetmnes
doutestiques. tr. nom-
ttreusest-ptativemeut, est briëvoment étudiée. (Juetquc~t-ensei-
Ruemeutssur le saiith-edes enfants et une courte
conpitt-aisoM
avec d«utt-e-<pays s'ajouteut )'tces faits.
Ut)chapitre specia) est consacre il ce
système d'exploitation
)G
pi))' marchandise, uummcen aurais .M'<<fNt'/ .ft/«t. (.ni se
pratique surtout daus t'industrie du vêtement aux ~tatt.rnis
il pèse surtout sur (les unmiK''es nus~r.dttes.
Aux documents
connus sont joints dos observations personnelles de
fauteur
qui rappelle (-nsuite les essais de répression et )es causes de
pertistmtce du système.
Le prohteme (le )a concurrence des ouvriers entre
eux corn.
porte aux Ktats-Unis doux cas particutiers !a concurrence
p.t)-t'immit;ration europeenu<' ({rancaise et autre',
chinoise,
canadienne; et (a concurrent-e de teMmant noir fntain~
d œuvrenoire dans )e sud'. M. Levasson-
indique retat de ces
ffravesquRstions. La question du travait dans les prisons se
pose aussi aux États-Unis.
fuis sont décrites les dinerontes formes de tuUe entre
patrons
et nuvt-tcrs, pratiques qui caractérisent In
position et t'atti.
tudc de ta classe ouvrière. Les
principales grèves des dernières
années sont fappetces une mention
spéciale est faite de la
8 'X\t;H<.)t:)!)t.)Mi)'.))'K.H!<"t
~reve sympathique..~reved'un corps de m.-tier. sans griefs
P''oprcs. par simple ~otidariteav'cuu autre nn-tier'.pos.
sibteauxt-;tat$-).'uis~-a<'ea)a forte or~auisation déclasse. Le
droit de grève reste entier et t'usa~-n'en i:)nbtc
pas près
de o'sser.t.estockottts eu forment ta contre-partie. Mais
d'autn's procèdes encore Mut pratiques,
quoique plus ou
'"o'n-;defondus:te "boycott «(interdit entre tes adt~'rents
icK'surum'mui~)mumm'tat)Us~')n(.ut.te«p~trottinn~.<.n
Au~teterre « picketim; ~uet orsanis.. pour ~nn-ci)')ct-on
c'm)K.t;ht-t-c)'t-t:tinMat-tio))s.ht:)ddisti))it..fpt-oscripti()t)
d'un individu pin't'nteHtt'st'f'tctt.
t-'t)~h')))(.'))tnwss!th-epout'dc)i))irnnet'.)))t)iti())touvt'it'r<'
t'sUMcut)u:)i<'}!tucedes<'t-i~'st'tdut'h')U!)K't.L('v:)S!:cut-
t'app<'nt'k'spntMi))!d).'s'-n~(-t.!))t-t-i;t)t'n)(?nt):)(.t-i<cdGtM~.
Lt'docm)t'-))ts('xist:))tt.<!St)r)!t)):)tut-c<L-[sm-)'t-)t'nti))<'duc)h~
)n:)~esuu).t'ttsoitc ra)tpo)-tt''s:nmis ils rcsk'nt, omuae daos tes
autrMpay~Frnncp,))!;)')-<fct-th)suttis!)))tS!')(..n(-;t:t)))ir
unen<)tio))t))'t-is('.<'t.(.')[c'))-ep))t-Wnt)dpt'ttttect))))p!u-t)isun.
Tous ces fuits jusqu'ici r!)sscfn))h's pt'rmcnent (ic
poserl'
expcnnh'ntittetxcnt tcpt-otj~'toc th'~riqm- des causes du
s:))!)i)f. M. L'ass<'m-,(-nn))n)'itt':<f:n) pour d'autre! pro.
bK'tnes sofiaux, n-jf~e une exp)i'di')n
shnptistc. Le satiure
dépend d'ittntteuepStnuKiptGsct comptexesqui secotubinent
et s'cncath-cnt dans la toi ~'m''r:d<'de t'ottre et de la df-mandc.
La coutume et. ta h-aditiot). )' tari(s coutun~
<'t)rp~istr''c~
la productivitt' du trayait ~<)untt inituox'c f'st for) consid'
r:thtc. mais non cxctusivc. conone tcveutt'xt rertains tttuori-
eicns), te t-tHUde vie fqui.n'-snttat pour une part du salaire.
en est réciproquement cause, mai- ont) cause
unique), et
encore tecapitat plus ou moins rapide et ptus ou moins
pro-
preaeireuter innueuce<;uidont)eunepartde\eritc:tta
ttteoriu du fonds des salaires.. t'activite de production et t'ap-
crois~ement de consommation tels sont les
principaux fac-
leurs du salaire que t'anaty~c des faits
rapportes permet a
M. t.evasseurde reconnaître.

tt.–Mius t'etude précédente tt'attcintquc te salaire nomi-


n:d. Quct est le niveau de vie, quet est )c
dt~n' de Menêtre
représente par ce taux de salaire? Le protdèmc est dinicite.
~t. Lcvasseur s'efTurced'abord d'établir,
par une observation
aussi précise et étendue que possible, tes conditions de la vie
nMteneUt' (tans la classe satanée des Ktats-L'nts.
~t).t<H<. – K'i\t).Mtt: MOM:))XE KT <M:mH\TU-K 479

Pour la nourriture il constate que t'ordinairc des menaces


ouvriers est, comparativement A celui que nous connaissons,
abondant et supérieur. H est frappé (tu « ~aspiitage Mhabi-
tue! aux ménagères américaines. La ditterencc est grande
avec ta nourriture de t'ouvrict' aUpmaod et surtout avec celle
dei'ouvrier russe. Desdoeumentsdivers rfunis par M. L''vas-
seur. it resuttenon quête prix des vivres soit dans t'eusembie
ptuscievc en Amérique qu'eu France, mais que la viede l'ou-
vrier américain est plus chère, parce qu'elle est plus iiu'Ke,
plus copieuse et moins t'conotne. La consotntH.ttiott(tes bois-
sons atcouiiques est cousid('')'ab)e, mais les remèdes a ce
dauber ne sont pas encore sursauts.
Pour le vetemettt, si la comnaude est ordittairemcnt ptus
chère qu'en t''rance, ta confection y est beaucoup tueitteur
march' L'ouvrier at))cric!<itt de plus donne assez Ii sa loi-
tette: homme ou femme, il vise à t'apparcuce bourgeoise, a un
fiuxedonoeratiquG~.
Le to~ementcoûte c)<er.Mais en s'-nt'rid t'ouvrier américain
sentbte être mieux to}f<tt faut distinguer entre ia viiie et lu
campagne. Hfaut distitt~uer entre tG.squartio'.s)Miseri)b)esdes
viites,!enteme))t atneiiores, et tes riions bien construites. Le
système des grandes constructions '?'f')t<')<«'t<t
A~tf-wos'oppose
au système des petites maisons isolées permettant ta consti.
tution d'un borne. Ce sont les patrons qui etabtis-
sent des maisons ou des cités ouvrières pour )''urs ouvriers,
en leur donnant souvent des facitites d'acquérir. Heaut'oapdc
menais iustaHes à part ont des pensionnaires. L'ouvrier
célibataire est ordinairement, en pension dans une famille,
en ~arni, ou en pension au hoardiug house. L'ouvrier mari)'
det'tcut souvent et aMfmeot propriétaire. L'ameubtemeut et
i'aména~cmcnt sont souvent assez eoufortaidcs.
it convient d'insister sur uoc institution très (ievcioppt''e
aux mats-Unis, )cs sociétés de prêt et de construction f~<M)<
'«)(<~MtMot~.iMOCfffftoW)! Hties aecumutent. d'une part des
epar~ttes versées par cotisations rc~uiicres, elles prêtent
d'autre part ce capital ainsi constitue pour la construction
de maisons. Leur rôie est croissant et d'une grande impor-
tance sociate.
Maigre les apparences et tes opinions courantes, la place
de t'épargne et de la prévoyance est considcrabie dans ta vie
ouvrière américaine. Le devciuppement des caisses d'épargne
et des Loan aud Huiiding Associations est remarquable, et du
480 L'.MXHKSUCMUtm~-K.XM
sansdouto pour une notable part a )<)ctnssc ouvrière. Les ins.
tttutioxs dp prévoyance et de mutualité sont nombreuses et
prospères en ~"erat trade unions eu tant que sociétés d'as-
sistance, suçotes de seeour-i mutuels contre ta maladie et te
décès, sociétés d'assurance sur ta vie. sociétés de dotatiou
(cette étude est faite avec dotait pour te Connecticut.
Ces ctémeuts pcroK'tteut d'.tbot-det' le prubtètnedu sataire
réet. Lfs cunditious du bieu-étre s'apprccieMt objecth'etnent
parte pouvuirsuciatdc t'ar!i;)t. qui a certaiuetneut crû buMU-
eoup. Mais il faut examitu-r t'ccouomiedes budgpts ouvriers
pour apprécier leur niveau de vu:. Aux (;ttapitres ordinaires
nouniturf. togemeat, vetonent) s'ajoutent souvent chez
l'ouvrier américain un chapitre de prévoyance, un
chapitre
de dépeuses d't~rémpnt BMezponsidératdes
~'oyn~es.sociétés,
cutte. juuruitt. plaisirs, toilette, etc.). Le nh'eau iutettfctuet
et morai est beaucoupptusdinicitea apprécier. –M. Lcvasseur
estime <)u'en sonum le sataire réei de t'ot.vrier amuricaiti a
cru depuis treute ans plus vite que te salaire nominal,
que ta
supériorité du salaire réet américain sur te salaire réet fran-
çais estencore ptus forte que ta ditïércnce des sataires nomi-
naux cnrt-espondauts, mais que i'ouvrier américain,
ayant
acquis, par t'usa~e des hauts salaires, des besoins nouveaux,
ne s'en trouve pas forcément ptus heureux, que d'aitteurs
une masse notable d'ouvriers, surtout dans ta
poputatiou
immigrée ne peuventatteindre ù ce niveau de vie supérieur,
et même ne peuvent pour uue part sortir de ta misère.

ttt. – Le monde américain n'est donc


pasexempt de ques-
tions sociales. Le paupérisme y existe très urand. ha même
la portion favorisée de tactasse ouvrière te contentement
étant toujours chose subjective bt relative réclame mieux et
prétend votonticr:;n'avoir pas eu sa par! égate dans t'accroisse.
mentdes
jouissances permis partcdévetoppemeHteconomique.
L)x' première questiou d'un intérêt spéciat et
présent
est t'inttuence du régime protecteur sur le niveaudes sataires.
Malgré les argumentations ardentesdes partis, it ne semble pas
a M. Levasseur scientinquement établi que te taux étevé des
salaires (ni même le prix des produite dépende aiuside ta
protection.
Le paupérisme est combattu aussi en
Amérique par le svs.
terne de l'assistance qui fait vivre t'indi~ent. mais
perpétua
t'indigence L'assistanceest diversement organisée selon tes
\\U.tsM<.–)).\))M)HM")'KM~Ht:TUt:t:t))K\T.t).K
48t
Ktats. Lu droit Al'assistance est reconnudans plusieurs. L'as-
sistance par te travail est souvent pratiquée. L'initiative privée
des (ormes variées !) un grand rote. Mais t'assistanoc pertna-
nente intéresse moins proprument ht ctasse ouvrière (jue l'as-
sistance temporaire, aux époques (te crises iudustriettos, dans
tes moments do chômage, assistance qu'on a essuyé d'orga-
niser it difTérentes rejn'isfs eu divers lieux.
t/:uu6HorHtiuu do ta situation ouvrière par t'McUondes)
classes supérieures, sous la forme ()u patronaKC.a aussi sa
ptace. Lepatronage industriel propremeut dit ottre quelques
exemptes ect&bt'Gstta cité Puthnauu). La pratique de lu par-
ticipation aux Mnt'ticcs s'y rattache elle se heurte ordiaai-
remcnt, connue ce patronage, aux d~nauces ouvrières. – Le
patronage social, procédant d'une inspiration religieuse ou
d'une inspiration purontent phitantht'opique, a eu heaut'oup
plus d'extension et de succès. Les '< Social setticments ') ou
« t'nivcrsity sett)en)cnts » 'cotonics de personnes des classes
aisées dans des tnitieux popuiaires) empruntes à i Angleterre,
se (teveioppcnt notablement.
Une autre méthode d'atm'Homtion demande a ta classe
ouvrière de s'ctever etic-metne c'est l'association ouvrière.
qui, on t'a \'u, est très puissante aux Mtats-L'nis.La coopéra-
tion proprement dite, de consommation ou de production, a
eu un succès fort inc~at, et s'est montrée en tout cas jusqu'ici
incapable de résoudra ta question ouvrière.
Pour cchapper à ta solution brutate de la cuerre entre
ouvriers et patrons <gn've, tockout, etc. t institution de la
conciliation et de l'arbitrage u été recommandéeen Amérique
comme en Kurope. Mais elle a réussi a entrer dans ta législa-
tion plus vite que dans la pratique. Htte est loin de paraitre à
tous un remède suffisant et définitif.
L'aspiration u une reforme du régime actuel a pris, aux
Htats-L'uiscomme ailleurs, une (orme plus radicale, la forme
du socialisme, qui prétend substituer à ce régime une orga-
nisation nouvelle. M. Levassent' est ainsi amené à passer en
revue les doctrines et les organisations du socialisme amé-
ricain. Men explique les pro~s et les succès principalement
par la force séductrice que des systèmes utopiques mais
simples et pleins d'espérances exercent sur des esprits peu
cultivés. Mais il est en somme rassure pour l'avenir par
1 impraticabilité des systèmes socialistes et spécialement par
l'esprit solide et positif du peuple américain. Le livre se
E. UchKMEM. Annue Mue)., )!<?. 31
'x)!t;<'K:f").()):«~H.X9S

ferme sur un chapitre qui. après avoir résume A


grands
traits l'état actueL donne les vues de fauteur sur le futur
immédiat Duus vingt ou trenteans ~i t-tk.s
expriment une
coutiance assuré dans te dev.etoppementde !a ci*-itisatiou.
Cette 't'uvre eou.siderabte est d'un
exemple très propre.
'"entsocioto~ique. C'est unectassesociatt'dennie.d'une société
donnée. et) un temps donne. qui est t'omet d'étude. Les
ptte.
nomenes sociaux qui la caractérisent sont
méthodiquement
dissocies et, autant que tes moyensd'information te
perMet.
tent, exactement observes. Mais tetude n'est pas seulement
descriptive. elle vent être cxptieativc et à cet ctïet. ec sont de
veritatjtes experien';es qu'e)te institue en tachant de mettre
en évidence des concomitances on des
St'tjttences. des rap-
ports entre te ptn-nomt-ae a expti.{uer et tel autre ph'no.
mène, eeunomitjue ou -mcia),cause possibte. L'induction
<tui
se fonde sur ces remuantes constatées est
prudente ([ans ses
p'neraHsations et rcmarqnahtement consciente de !a com-
piexite possibte des causes sociales; e))e utitise accessoire-
ment la comparaison avec d'autres sociétés:
puis ctte cherche
te~itimement a s'encadrer duns les grandes hypothèses de
t'economie ~eneraie et abstraite. – La forme vivante et
H~me, a l'occasion, anecdotique, de ta composition et de )a
rédaction du livre ne iaisse pas apparattre cette trame métho-
dique mais it est possihie de t'y discerner et de t'en de~aner.
Cependant M. Levasseur (ait profession d'appartenir il
t'ecote de l'économie Hberate, qui n'a
point ta réputation de
conduire ainsi ses travaux. C'est que reconomie
Hberate, dont
se reetamG M. Levasseur est pour lui
proprement
et expérimentale. ËHe a sans doute une doctrine historique
dogmatique.
mais ette s'enorce de fonder ses demonsH-ations sur des
preuves positives. L'observation préserve cette t'cote du
danger de perdre te sentiment de)a reaiite et ia féconde; cite
iui permet de contrôler les théorèmes rationnels, de
pénétrer
dans les n'ptis de ta vie des nations et de
juger ainsi de ta
diversité des phénomènes dans un même
temps, et de leur
variation dans ta suite des temps, détendre ses recherches et
ta portée de ses doctrines a mesure
que s'étendent et se
déplacent les intérêts matériels des sociétés, de montrer ta
rotation intime qui unit a toute époque les choses de l'ordre
économique à l'ensemble social (t. t. p. xm). CeUe ecote n'a
pas ces prétentions a t'immutabitite ni a t'ixfaitHbititt'' tant
reprochées à teconomictibératc traditionnette. La science
.tX.U.Y<K~. – Kt:uX))MtK MuCHKXK );T Ut:t:U)KXTALK 48~

économique n'est ni parfaite ))! complète. Htte ne sera


jatnaisachev''euft.!t.tj.4<M."Hnesaurait.yavoird'ortho.
doxie dans ta science et il n'y a de vraiment ctassique que
le vrai ft. t. p. \)v. Voita dexccttcnts principes de me-
tttode positive ce suât eux sans doute qui expliquent t'ori~i-
natito et ta valeur propre des travaux de M. Levas~eurparmi
tes productions de notrf économie tiherate co))tent))ot'aine'. r.
Mais pourtaoL eu cette œuvre, subsisteut (h) tih''ra)istne têt
qu'H est ordittoirement t'ept'eseutt'. deux caractères princi-
paux un certain corps de doctrine, et une aversion rudit'aie
du sociatisme. Le corps de doctrine ne saurait assurément
'~re accepte a priori par )a sociotosie positive pour une
science vraiment experitnentate, it ne peut avoir fjue ta vaieur
d'uut'~enera)isatio!t a postt'riori. sujette ))ar suite aux cor-
rections d'une inductiou mieux fondée, ou que la vateur
d'une hypothèse cohérente, où s'ordonnent, le p)u-sde faits
possibles, mais non absotue ni définitive, et soumise aux
teservesdodroit.i/econonnstc.ditM.J.evasseur.n'apas
hesoin de t'itistoire ~c'est-à-dire, en ce sens. de observation)
pour ctabtir certaines notions simptes, par exempte que )a
production est le résultat de ht coopération de trois facteurs,
ou que la v.))eur est un rapport de quantité entre deux mar-
chandises qui se fixe au moment de t'echan~e par t'échange
memeu (t. i, p. xvL Or c'est ta précisément, un exempte de
théories abstraites toutes rotatives il certain régime écono-
mique. qui n'auraient pas de sens dans d'autres régimes
sociotogiquement constates: M. t!ucher s'est e)Iorce, on l'a
vu ptus haut, de nous moutrer des états économiques où
t'ect)ange à notre sens n'existe pas. Mais. cette reserve mé-
thodique faite, it tant ajouter que ce corps de doctrine gène
très peu ici t'œuvre socioto~ique de M. Levassent', parce que
justement ta société américaine étudiée se trouve avoir, pour
ta plus {:randc part, )e régime économique correspondant à ta
théorie classique. Kt pourtant si t'ouvrage de M. Levasseur a
une composition gênée par endroits, si la richesse des faits.
la spécialité des phénomènes rendent ditncite une ordonnance
cohérente et aisée à la (ois, n'est-ce point que les catégories
et concepts de ta théorie économique sont construits trop logi-
quement, trop toin de ta reatitc, et que ta complexité d'une

hCf.)'))"<tHt<aif')tt~hti )'<')<')M.CtMWt")t)tt"t)t')c)'t'<m'tniet)ntic-
)t.t)t.-t)!tUs)'!))tH't<'j<tU'<)Nt)t<;)h'p.t~
484 L'A\Xt;){St)t:t.)t.(M.)(n-H.)S''8
).A~ _~L.L.I. ~H.u!.l-
économie soci.de concrète, concrètement étudiée. ne se range
pas exactement daus ces cadres trop simptes et en son nu*
trop grossiers?
Quant ù t'aversion pour le sociatistne, elle est aversion eu
enet. et non pas, ainsi qu'etk' pense t'être, réfutation. Qu'unre.
{:imesociatistenait jamais existe, c.'est une affirmation d'ordre
scientinque, car elle est susceptibJe d'une preuve de fail, si
i on suppose une information suffisante. Mais qu'un t'aime
socialiste lie puisse exister est nue :)ffirmntioud'ordre senti.
tneutat (c'est-u-dire la simjtte expression d'une aversion si
la science sociate est une science experimentate car rutnr-
mation d'une impussibitite n'est, pu toule rigueur lie méthode.
pas te~itime dans nue science experimentate. J entends )'a)nr*
mation d'une impossibilité absolue notre induction atteint à
des itnprobahititcs extrême: mais non u des intpossibi)ite8
absolues, n'étant jamais assurée d'avoir embrasse toute hypo-
thèse. Mats,s'it agit eu t espèced'une impossibnit~ retath'e,
il est probahte qu'entre adversaires et partisans du sociatisme
il y a divergence sur le principe mOne ù teuir pour assuré, et
f'adtx'siott a un parei) principe est aussi d'urdrc sentttneHUtL
Au demeurant l'important est que cette prévention n'ait
point atteré ta sincérité de l'observation socioio};ique, et ce
semble être le cas en etiet pour M. Levasseur.
11reste donc que ces réserves de mctttode présentées lais-
sent entier le mérite comme l'utilité de ce travail sur un
sujet aussi étendu, aussi divers, et aussi diuicitc.

t t.t;(:Y MÀYX.UU)SALMOX. – Domestic service f.


f<(-f </w;t)'A~f/t«'c\v-Yorh a)hi Lomtot), Macmitlan, tt<7
t vol. in-8 xxtv-7 p.

2"\tU)KUt KAKHLER. –Gestndeweset) und Gesinderecht


in Deutschtand /Mm('<r<7. ~-wf <A'(/nt)«'<~f/«M <'K.<?'-
HM'/Hft.tena. t-'ischer, t896. t vol. in-S x-tp.
il lie faudrait pas chercher dans ces ouvrages un essai
quetconque sur la théorie économique des services, a l'occa-
sion des services domestiques, théorie intéressante d'aiUeurs
et souvent trop negtigee. Ces deux travaux sont seulement
des recherches de (ait et des études selon ta méthode positive.
Miss L. Mayuard Satmon a provoque et utitisé dans son
ouvrage une enquête spéciale sur la situation des dômes.
AXAt-YSKS. HC'~OMtR M')M:HSt; ET "tH:H)HXT\).K 483

tiques aux ~tats'Uu!s. Des questionnaires (dont les types


sont reproduits) ont été envoyés dans diverses vittes et
diverses régions, un pour les maîtres. un pour les domes-
tiques, un pour diverses institutions, éeotes spéciales,
« Womun s exetmn~cs susccptibtps de donner des rensei-
~ncmpntsstatistiqups. t.U~Sréponses par des mattres. ~t9 par
des domestiques ont été obtenues. Quoique assez étroite, cette
expérience peut être tenue pour assez représentative. Leclas-
sement et le groupement des réponses et des renseignements
ont été opérés méthodiqtfment de manière à présenter tes
diverses combinaisons utiies.
L'n tnstorique de fftnptoiement domestique dans les
Htats d'Amérique remonte jusqu'au xvur siècte et au r~ime
cotoniat te système de colonisation rootrainte et de déporta-
tion de servantes ators pt'utiqnc. tesmodHications et h's con.
u
séquences de ce systemf "ont t'xposes avec des documents
l'appui, he mouvetnent d'émancipation ametiore ta condition
des domestiques par ses tendances démocratiques tau nom de
servante est substitue le nom d'" aide .Muis une troisième
et d'Alle-
pttase commence avec t'immi~ration d'Irlandais
mands ntiserabtes. vers le mitieu du sif'cte, et avec tes débuts
de t'invasion cinnoise; puis c'est t'aurancbissement des
esclaves qui a un retentissement notable sur ta condition de
domesticité te uom de servante rentre dans l'usage
Les resuttats statistiques de t'enquete donnent lieu à
diverses constatations sur tori~inc indi~'ne ou etran~'re
des domestiques, sur ta distribution des dnmestiqufs selon
les Htats. entre tes urandesvittes. scton tn rict~se tocate, setou
t'industrie !ocate dominante ~possitatitc ptusoa moins
de
grande d'un travail pour tes temmesi. Des déterminations
sataires sont anssi présentées «nais avec des reserves, parce
t'itances d'erreur
que t'ctn'itpssp de t enquêteentraine plus de
sur des chinrcs que sur des conditions ~em'rates', et ta
diversité d< n'muncrations etudiw a dim'r<'n(s points de vue.
Puis ce sont tes conditions sociales du travait domestique
de vue du maitre,
qui sont analysées les din!cutt< au point
les avantages de !a condition (te domestique, les désavan-
ira.
tages industricts (comme tirr~Htatitt' des heurfs de
vail, etc.) et tes (ies!)vant:'s''s sociaux (manque de ttomc
humiliations et servilité de la condition).
L'auteur, après avoir constaté les (aHs, présente uue
CM
tondue discussion théorique des remèdes, qu'ette distiugup
t8C ).);KS'MH)t.<)t!t<H.t<tiM
.t.1_.4 .1_ _A ..1 -1
remëdes douteux et en remèdes possibles tpriucipes, ametio-
rutiott de ta condition socia)e,sp('ciati!!ation des travaux de
maison. participatiuu aux bénéfices speeiate, éducation pour
tes travaux de tnaisou).l,
Le travaitdeM. Kahter porte sur t'etat de Jetasse
do)nesti([ue et sur le droit particutier de cette condition en
Atk'ma~tie. t'ne brève e.squisiiede t'evotfftion de ht domesti-
cité, et une tustoire de ta statistique des domestiques ouvrent
te votume. fuis t'autetn' anatysc ies doutes tirées des der-
uicrs n'censenK'uts njui retaieHt 'tu tuuinsat) )))H)))0)tdeta
t;o)))pu!.itiondu tivre t'our la do))K'stk'itL'pers<mnctte.
c'est te
rccf[)St-t)K'utprufci-siotmct<tf tSS~ qui est utiti~ tes rota.
tiuus sont (~itbtics avecta population en ~ut-rat 'fmpire attc-
mand. Ktatsdfl'MtMpirc,citt~orifsdf communes~, (.'teusuitt'
avec tfs professious dcs )))attre< par ~roupos et )):tr csj~-cfs.
t'out- ta dutnfsticiLeu~ricote «)ui n'était pMse))question da)M
le tr.tvaitdcAti'isMaynant Satmon et qui tient uncptaccin)por-
tante ici c'est encoreta statistique professionnettede t~~ et
de plus tes constatations du )'<T' /«r .s-o;;t<~M/<()c
t89~qui
fundetKretudc les rehttions coneeruaut )a domesticité sont
présentée;- p))detait pour chacun des Ktatset ])ctits Htats de
t'onpire. – L'nesecondt' partie du trayait est conMcrce ttu
droit des domestitjUfs contrat de dutnesticite, mpports de
droit, conséquences diver.es. nécessite dune codification
genende.. – Ce trayait est consciencieux et ptein de faits.
mais it ne s'en de~a~epas de résultats Lien nets au point de
vue sociuto~iqne.

S)n\HYAM) )t):AT)u<:K \\t-:m;. – Industrial Demooracy


t/h''«)C<<~«'~t~/n)' London, t.ot~ntans. Ureen aud
C-, tM(T, \ut. in-8 \)x-) p.
Cet ouvrage nous donne une «««/</«'<f/<<f/'«' du tradc-
unionistnedans teHuyamne-L'ni. Le livre antérieur des
Mtemesnutcurs qui décrivait t'origine, le devetoppement et
les positions actnt'ttes du tradc-unionismc, ne faisait eu
somme que le caractériser extérieurement. Mais, pour être
seientinquetnent te~ithne~, les inductions socioto~iques u
tirer de cette grande expérience de démocratie industrielle

t s. ~t.H.\r)))). MM/0.'< r.w/<- rK;tM,)),j'). i.n.j.,)). t.uoftofM!


':r<'<'t)!t.C.).)M''i.-Tr;~h)'-ti'tt)rr!tM<"u!i<-)mr.Mt-nn,)'!trt!<hntft
Mcr<,t<tt.
– Ht:')XOH)H
\<U.Y'-KS. HT()):t:)))HX'rA).H
M(t))K)tXH 4M'!

ext~ent une analyse prectse des fatts observes et une etabo'


ration rigoureuse des données.
t/fnuvre se divise ex trois parties 'dont ta seconde repré-
sente a peu près ta moitié de t'ouvre) tu première an:dyse
):) .ffrt<d<tn'de lu trade union. ta seconde ta/««c<<t de [a
tt'ade-uuion ta troisième dt't~e des résuttuts obtenus !a
fAt-w«' de la trade-L'nion.

t. – La .<tfr<t«-<'de ta trude-union est cssentiettement


détnocratique, mais cette démocratie a évolue, rettt'ontrant
certaines diMcuttes, adoptant diverses constitutions, dont
t'exempte esta étudier et n retenir pource~enrede dentocra.
ties. et ttt~ne ;'<étoxh'e.uns ceftaines conditioui).:)ux(tent')-
cratics potitxjue'
Les trade-unions soat p:u'Ues (ht ;/M<nt''Mt<'H< ~t/'Ct'f,
imn)(''diat, et couttunit'r, snns gouvernants spt'eiidises. L'ex.
tensiundes~roupetnents il ta région, puisa ta natiou a rendu
ce système primitit impossibte. four assurer t'adnnnistra-
tion continue et cotnptexede ces corps agrandi' ta nécessite
s'esl imposée de fonctionnaires permanents et spéciaux. Mais
!a dictature de ces fonctionnaires, prati<tuemeutfort indépen-
dants, était u craindre. Ht le probteme a été de concitier l'u-
nité nécessaire d'administration avec un eontr")e popntaire
ree) et efficace. L'expédient de (aire gouverner t'nnion
entière par une branche toca!e dominante était insuffisant, et
otait aux autres branches toute participation. Le remède de
ttxer aux fonctionnaires des rentes étroites de gouverne'
ment ne tes iiait jamais assez dans tout te dotait et dans toute
ta nouveauté possible des affaires. Le mandat impératif
aux détenues <'tus se )nontt':t bientôt peu cuottnode Deux
pratiques ators eurent, pendant un temps, ta faveur de
beaucoup d'unionistes te refet'cndttm obligatoire, et le droit
d'initiative poputaire. Mais ettes sembtcnt aujonrd'tfui dis-
paraître comptetement l'expérience aurait appris que tes
propositions, émanant d'auteurs inexpérimentés, étaient mat
fondées et dangereuses, et que (e choix populaire était inca-
pable de s'éctairer tui-meme sm' )et)rvaleur. Hnfait, ii enétait
venu a n'approuver que les propositions recommandées par
les fonctionnaires de H'nion. ~tais le succès de ce régime dé-
pend trop (te ta vateur d'un seul homme, le secrétaire générât.
Aussi le système du f/oMf<'<'«''M)<'Mf a prévalu
<'<M'A<'<!f«/t/
dans des Unions considérables. L'exempte le plus parfait en
t-XtSt!SUt:tm.w.t~t'K.t!!9S
est 1 tw~«M<fM 1
«fMw'««wMft/' opMfffo-c('n~H~ux'~
on y trottve ott Yt't-itabtei'arioment sonveritin, se réunis.
saut périodes fixes, etu sans mandat impératif, uommant
un comité executif qui a ta fonction d'un ministère, et dési-
gnant même ce qui est exceptionm't dans k'régime des
trade-unions~ te secrétaire {;eneraL P!u'<ieurs grandes asso.
ciations de mineurs de charbon ojtrent un système ~'pr~'n-
tutif un peu moins comptct. (-:(,(. qui est
fut-ttenMt-tjttahte.
(tes ruions t:')U!;idt!t'.)ht<s
du type ancien cttruditiunnet
viootpnt d'evt~m't-ver~ une ot~anisation t~prfsentative. )hus
il faut rceonnaitj'c qn'cHc pt-fscnto de ~aodcs difUcuttcs
ceUf de rcunir uiscme'ntune assemble
puriudiquMpour tes
L'uiuus dont les bt'imchcs. p:u' ta nature du tm'ticr ou t'cttet
des (.-it-cuustaucps.sont fort dispersas t~'tte de retirer sans
inconv'nient de tem- travait, pou)-k' tumps (t'ua coo~n'K.des
sataht'si'tta semaine: M-tteaut-tu))).de trouver ctlez tt~ tr.t.
vaiHt'urs utanuets. etttcvfs pour un )uon)cat seulement u leur
bpsojtnp,tcsquiditt's iuk'ttpctucttcs m'.ccssMiresauucontrotM
efficacede fonctiounuirpsdevenus ~péeiatistcs iutettectm'is.–
Rnétendant, suus reservM. ce!te expérience aux démocraties
po)iti';ues, il sout'ie que ta consuttation poputaire doive por-
ter sur des resuttats. et non sur des projets, (juo.
pour l'étude
et t'appreeiatiott des projets, it y ait lieu de constituer des
représentants de profession payes, pour pouvoir être pris
dans fei! etasses satarieesj qui secon-acrent tout entiers aux
devoirs de cette charge, devoirs d'information, dcconsuita.
tion, d'expression, de prévision, et y acquièrent uue compé-
tence spet-iate.
/< «<W/.< ff)~w<<<')! ~xv~c.«x ~)<w WMX'Mf <-<'H~-<~
pont.
dans te trade-unionisme, rentes coutrairentetft a
i esprit bri-
tannique ordinaire. La tendance constante a été de subordon-
ner tes organisations iocatcs au (.couvernemott
centrât, de
substituer aux privilèges et aux monopoles focaux uue
regtementation generate, de parvenir a constituer chaque
tnetier en un seul tout a travers le royaume (ta différence
des races seule a fait jusqu'ici échec a cette tendance, tuais
ce n'est peut-être pas deunitif.. La raison de ce mouvement
est dans le désir cher au trade-unionistne d'assurer l'uni-
formité d'un minimum de conditions daus chaque industrie.
LacentrattsationadtnioistmtiveetparsuttetacentratisfttioH
financière doit donc être étroite. surtout en ce qui concerne
la conduite tactique, les mesures de combat, en uu mot la
AXU.Y-H- – Kt:OX()M)E MftUKMXR KT 'n:t;)t)EXT.U.E 4S9

fonction de lutte. -1rL'autre là- :·


foncUonde t'uuiouisme, lu tfonction
d'ussistauco mutuetie, peut davantage ~U'oabandonnée aux
pouvoirs locaux, H reste eu tout ''ss aux brancttes tu mission
essentielle de renseiKner exactement le pouvoir centra) sur tes
étéments do fait des décisions il prendre. Ici l'intérêt tout
spécial ((ue suit le tradc.unioni&mefaitque rien «'est propre-
ment it tirer de sou exempte pour la démocratie politique.
L'unionismc tend a organiser chaque métier commeun tout.
Maisdaustacomptexitede t'industrionoderue, duns ta dépen-
dance réciproque de travailleurs fort divers, où se limitera te
métier ? ou s'étendra t'L'uiou? Les diverses catégories d'ou-
vriers liés par une certaine eottaboratio)) industriette ont,
avec des iuterets cmnmntts, des conditions de travait et de
retuunfration et des pusitiuns stratégiques fort difterentes. Le
probieme se pose des <'<'hf<'««('«<<'<' t'ttMM; t.'u système, à
une époque fort préconise, était. d'atuat(J;amet' entièrement
les diverses unions d'une même industrie <ex. <' tMtf<~<MMf'<
~cf)<'<)/o/' A'<)'/tH''c<.«.Mais il ne réussit pas à vaincre la
votontc et tes intérêts d'indépendance d'unions restreintes a
certaines catégories puissantes d'ouvriers; et alors ta rivalité
entre L'nionsde ctientete analogue n'a que de Mctteuxrésul-
tats pour t'eeonomie de leur gestion et pourt'etncacite de leur
inftuenco. Le système préférante est de combiner t'autonomie
des L'nions avec t'unite d'action nécessaire <ex.t'Association
des ouvriers nteurs de coton).li tend non a nne amat~amation.
mais a une fédération strictement limitée an besoin. La dit-
ficulté principate est de determiacr ta situation des catégories
d'ouvriers peu nombreuses. mais souvent supérieures par la
qualité du travail et par ta position stratégique. La seule loi
du nombre ne peut être acceptée. Ainsi les ententes entre
t:nillns, illllisl)ollsllhies
L'nit'ns, indispensablesa ÎIcerlllines
certainespratiques
1)J'ulÏtiUestelles (IUCie
tcttesque le con-
cou.
trat collectif ou ta limitation des heures de travail, et fort
utiles a d'autres telles que l'action parlementaire, peuvent se
développer à lit condition d'assurer tes droits de chaque sec-
tion, quctte qu'en soit 1 importancenumérique, et de propor-
tionner te degré d'association executive et financière au degré
demandé d'action collective. C'estde la sorte que ludémocratie
industrictte, après le problème de concilier les éléments
locaux et les éléments généraux dans chaque ordre de tra-
vail. doit résoudre le probtéme. plus dinicitc encore, de com-
biner les éléments coextcnsifs des ordres concurrents dans
t'œuvrc totale.
'tXXHKSmmtLm.mjK.tfM

!L –– Ut~He
<JueHeest
est ht /~Ht'fwf< de m'ttc
cette <wonimtifn)
ht /Mtt'fM<t <)f
orsanisation ? Le trade-
unionisme se donne pour but générât de tnaiuteniret. d'âme.
Horertasituationsociatedesesndherents.AtaisHs'assi~ne,
dans cette vue, connne tins plus précises. d'atteindre a cer-
taines <<'«ff'<tf<(f<o<t.< capabtes il stm sens d'assurer A ses
n)emt)res«t'etatof) de vie-.jut!couvenaUe. pour arriverail
~'csnnsnfntptoie~ouaetnptoye diverses Mft'~w~qu'iUuut
d'abord passer en revue.
La première est ht méthode de t'«M«<-t<tt(-c )«~tf~< L'assn-
riun'e tumulte est.en etM, dans tu h-Mdcunion, un
muyfM
pins ()u'une fin. Sinon, '-omotent expti'fnet' que les ouvriers.
s i)s fitcrehaient seutctnent tes av:Utta~es(t'uue société de s)'-
cuurs tnutuets, ue s'adressent pas p)utôt aux
fr«w/~.M<-<'('<ff.s
la
qui présentent g-arantied'une administration responsabte et
sun'ei))ec? etque d'autre partie tradeunionistne donne tou-
jours l'avantage, CMitnjtortaMceet en urgence, au seenm-sde
citôma~e .fjui écarte ia concurrence désastreuse des ouvriers
sans travail sur tes secours de et de vieittesse" C'est
'(U'en ellet pour le trade-unionisme ta protection contre ies
misères indhidueUes est retaUvement accessoire, au lieu
que
le maintien des conditions KcneraJesdu travai)
professionnel
est t'ei-sentict. ii n'a fait qu'apjtiiquer p)us conscienttnent cette
tnethode. tursquc dans certains cas it a entpt'tye )a Mgrève de
dotait .<
tedepartunaundesouvricrsd'unpatronrehctie.
avec une f'ntente empêchant le patron de trouverates ron-
['taeer ~tnis ce procède n'est utilisable que daus uu métier
très restreint, très speciatisc, et très organise. Lu met))ode
t:enerate de )':tssurance t-st ('ga)cmcnt insnfnsante eiie tte
prête pas il ta discussion des conditions, ni il l'entente entre
patrons et ouvriers, et etie présente encore d'autres incouve.
nients.
L~méthode du M~-«/ t-~(-(-/t/'est supérieure. Aux divers
d~rés, dans les divers ellets possibtes du contrat cottectit,
quel en sera le tnecanistue? par qlli seront représentes tes
contractants" qui traitera au notn de t'L'nion?tes pouvoirs
locauxou centraux'' tes îouetionnaires ordinaires ou les déte-
nues spéciaux? H faut distinguer nettement entre lit conclu-
sion de contrats nouveaux,et t'apptication dccontratsetabtis:
au second cassuttisentdes (onetiounah'es
experts et une action
presque mécanique au premier sont nécessaires des repré-
sentants accrédites et influents et un talent
diplomatique. Les
essais d'entente régulière entre les
groupements patronaux
ASU.YSKS. – &:)jXuM)K M'~)KH'iR K't' <)<:):t))H.ST\t.H 4t)t

et ouvriers ontec)M)ue qmmd cette distinction acte méconnue


~Kx.t'L'niot) des «<t~.'<7<o<'
~('f('< «s ont réussi )ors-
(m'eite n été faite et observée (ouvriers (tu coton, certaines
unions do mineurs, etc. Le contrat cuitectif répond particu-
Herement au but du trade-unionisme i'etabtisscment et te
maintien d'une tut t'ommuttH; aiursquc i'itnpossibititedccon-
trôier tu muttipticitcet )e détint possii~ie.s'tes contrats indivi-
duels hti fait échec. Ottyobjcctcquo ta tihert'-dcs iodividus,
étrangers a t'muon, est contraint'* contrainte a subir cer-
taines relies forcthnpttt cojnnnmt's f~x. heures de travait
dans une usine;, contrainte parfois u contribue)' aux (rais do
eonh'ùie du contrat co!)ectit. ~tais ta Hbct-tedans les contrats
individuels n'est qu'iitusoit'e avec t'inesaiitt- e<;onon)i()ue
des contractants. Les vct'itahies défauts de h) tnetitode sont
autres. L'entente entre tes patrons et les ouvriers d'une
industrie peut se (aire aux dépens des intérêts de la cottee-
tivite. Htsurtout du désaccord dans ia conciusion ou i exécu-
tion du contrat cottectif, ii n'y :) de recours qu'en ia jjt'eve a
tout prendre cependant, mieux vaut une lutte ot-~ttisee.
La méthode de )'f«'t'~c, fort chère a beaucoup de nos
philanthropes, n'est ~uèrc pins coûtée par les ouvriers que
par tes patrons. Htic est admise au pins pour i'iuterpretatiou
d'un contrat existant, mais non pour la conclusion d'un
accord. C'est qu'en enet dans ec dernier cas tes positions
des deux parties impliquent en ~cuerai des postutats écono-
miques opposes. et que t'arbitre, devant partir des uns ou des
autres principes, est soupçonna par les ouvriers d'incliner
plutôt vers les principes patronaux. Hn matière d'interpréta-
tion d'autre part, un arbitre étranger au métier entend dith-
ciiement tes questions, surtout techniques, dont il s'agit, et un
arbitre pris dans te métier, étant ou patron ou ouvrier, est
toujours suspect u une partie. L'utititc ia plus rceitc det'arbi-
tra~e est d amener les parties à se rencontrer, a se conuaitre,
a admettre ia discussion, et de préparer ainsi les voies a la
méthode du contrat cottectif. – L'arbitrage iegaiement ubli-
gatoire se t'amènerait. il ta méthode suivante.
La méthode de !a<<M~'M<fM)( /<~<<ft't', bien que tes premières
trade-unions aient CMpour but do rectamer i'appticaUon des
lois ators existantes, a etc. scmbie-t-i!, méconnue iongtentps
par le trade-unionismc deee siee)e. C'est que, le monde poH-
tique et dirigeant, etaut acquis a ia doctrine du libéralisme
orthodoxe, )i était vaiu de soHiciter une iutervention de l'État
L'AXXÈK
SUCtumM~'H. t!tt)<
refuse par principe. Mais, dès que quelque sucées est apparu
possible, ht méthode a retrouve tutavem'du trmte-utMonistne.
C'est <tue, mâture d'apparents desavanta!;es, mâture qu'une
décision purtementaire soit tondue A obtenu', et accorde en
~'uera) moins que ta demande, ta méthode de !a disposition
te~istative a pour t'uniouisme les incomparabtes avantages
d'imposer une appUcatiou universetto et de présenter uue
valeur permanente on ta méthode du contrat coHectif ni
aucune autre ne peut ~nere atteindre, ~tais t action au Parte.
ment demande au trade-unionisme une organisation nouveue,
uue organisation seion le lieu Atravers tes métiers ~puisque les
circonscriptions electorates sont n hase terrHonatet, a côté
d~ sou organisation présente selon te métier il travers te
royaume. La décadence présente dn comité parlementaire,
et l'intérêt et t'importance décroissante du contres des trade-
unions sont toin de prt'parer cette transformation.
Tettessont tes méthode. Mais quettcs sont tes réglementa-
tions ([u'ettes s'emptoicnt a obtenir? – Le ff<«.<- f<«~< du
salaire est une demande constante du trade.unionistne. Ce
taux est un minimum it n'entraîne pas r~atisation des
satnircs fpour te salaire aux pièces, ceta va sans dire pour te
salaire au temps, it n'interdit pas un paiement supérieur des
travaux snpericursL Le principe de cette action trade-unio.
niste est d'obtenir identique paiement pour identique etTort.
Ce principe seul permet de comprendre pourquoi un certain
nombre d'Unions exigent le salaire au temps, d'autres le
sataire aux pièces, et que d'autres enfin restent indincrentes
u ta question. Eu observant ta nature des métiers, on recon-
nait que. dans tes deux premiers cas, respectivement, seul te
travai) aux pièces ou bien seu) te travail au temps assure une
constatation re~utiëre de t effortet en interdit par suite une
aus'HPn~tion subrcptice, et que dans le troisième cas les
deux systèmes de travail répondent il ces fins. C'est au
même principe que se rattachent certaines rejttcs fixant un
maximum de travail dans des métiers de travail au temps.
C'est du même principe encore que procède le contrôle, par-
fois tegatement organise, par des représentants des ouvriers,
du travail aux pièces exécuta. La prohibition habituette de
toutes les formes du ~Kc/f-sf/w ~reprise indirecte d'une
part du salaire, retenues pour amendes, réparations, four-
nitures, cantine, etc.) n'a d'autre raison que d'éviter des
violations indirectes et inobservables de la toi posée. – Si
AS.\LY"K. – ~UM!K MO)HnXR HT f~t)HXTA).R 493

les ouvriers
riffa d'un métier aspirent
<ft nn ttin~tinf *tan!t*t L~t~t
t('(;itimement A -t
a maintenir
tem-!<t«Hf<(t~ o~t/'c, it8en déduisent to~tuement la néeesitité
d'une reste ~"érate, puis collo d'un taux minimum du
sataire, etc. La seule ditticutté, qui n'est pas résotuc com-
ptétement par t'unionisme, est de faire que le satairo ainsi
maiutenu soit le salaire réct et non simptement le sataire
nominal.
La demande du ~t«- MOt'H)a< est t't'tativement récente dans
l'unionisme; c'est qu'etten'apris tout son seuseMenet «u'avec
le (tevetoppetnent du truvaH en fabrique. Une
r~te co))))uune
de la durée du travail étant ici nécessaire, il reste a savoir
comment et par qui elle sera fixée.
L'uuioxistttequi se pro-
pose essentieUetueMtde maintenir un même sataire pour un
tnOne eHort, a une attitude assez complexe ici, variant selon
que ia durée irr'-guHereou iUinntee du travail parait ou non
abaisser le taux du sataire et les conditions de vie dans le
métier et dans les circonstances coMider~es.
L'historique du
mouvement montre et explique ces variat:ons. Uu
objecte à
une re~ementMti<mde la journée qu'ette est une entrave mn-
sibteat'ouvrtermetne.siiesbeures supplémentaires suntpavees
avec prime. Mais i'cxperienec semble
apprendre que i'ouvrier
est nna)ement tesé, l'aHon~emeut
exceptionnel de ta journée
devenant peu à peu norma), la dcpeosc de forces croissaut
outre mesure, et le taux du salaire tendant est sotnme a
nécttir. La thnitation n'est etticuce que si elle est
précise et
rigoureuse. ti est à noter que ta demande du jour normal,
étant par sa nature forcément simple et
égaiitaire, réunit
t'unionisme à l'ensemble de la ctasse ouvrière.
Le trade-uniouisme a porté assez tard ses demandes sur
t'tM~nc <'f /«wcMn/f des ouvriers, se contemant eu quetque
sorte de compensations en salaire éteve ou en journée raccour-
cie. Maisle danger subsistant pour
t'état physiqueet morat de
la classe ouvrière fut aperçu et
aujourd'hui tes exigences des
unionistes a cet éj;ard sont unanimes. Certaines
rentes de
confort même sont souvent posées.
L'opinion des'dasscs
moyennes ici comprend et ne redoute pas le besoin d'amélio-
ration, et se montre favorable au grief ouvrier. La tentation
a suivi le mouvement d'opinion, mais
fragmentah-ement etau
jour le jour, selon la méthode anglaise. Le droit an~ats a eu
beaucoup de peine à établir une responsabilité des entrepre.
neurs envers leurs ouvriers ctuécarter des artifices
permet.
tant de tourner la loi une fois acquise. La sanction reste vaine
'<Kt:S)K:h)).Otit).)rK. ))<)';)

d'ailleurs, tant que l'assurance contre les responsabilités coûte


moins citer a l'entrepreneur que les précautions
{mur tes evi-
ter. Meplus. il apparatt au trade-uniouistne présent intolérable
que l'ouvrier pur lo contrat de salaire support, te risque (tes
dansers fortuits. Le remède est dans ta corporation forcée.
uu dans l'action de l't':tat. (L'act Chamberlain de 18M7,
posté-
rieur a ta composition du citapitre. ne résout
pus )c pro-
blème.
n est inexact que le trade-unionisme soit de
parti pris itos-
tiiemtx Mt!Wt-<'«<t.r
~m'A/Met an M««'/(«t~<Mc. Ce n'est pus t'iu-
trodnction etie tneniequi tui eu importe, ce sont.tes conditions
de cette introduction. Contonnctnent son but essentie) de
tmuntenit'ht condition nequise pat-chaque catt''sorie ouvrière,
it tttttu pour que tes innovations indt~trieites n'empirent pas
celte condition. H y a mente lutte entre patrons et ouvriers
pour
t'attt-ibution du bénéfice de< perfectionnctnents;et tes argu.
tnents des deux parties ne '-ont pas exempts de contradictions.
Mais ce qui parait se dej~er aujourd'hui est
que i'uuionistne
prétend seulement, a travers les économies de travait humain
réalisées, maintenir k taux etatou du salaire < unsidaire donne
pour nn ettort donne). – Mais il y a des cas ou t'innovation a
pour enet de remplacer un genre d'ouvriers par un autre.
L'ouvrier a la main, s'it veut tutter avec ta machine intro-
duite dans sou métier, doit de plus en plus avilir ta
qualité de
sou traYail, et. se condamne donc davantage. La solution
heureuse ~pratiquée par exemple dans la chaussure et la
papeterie) est au contraire que l'ouvrier à la main se spécia-
lise dans une production de qualité supérieure et dinerenciee
de la production mécanique. – 11arrive entin que. sans éco-
nomie de travail humain, l'innovation permette de substituer
a une classe forte une classe économiquement (aihie (manœu-
vres, femmes, enfants). La solution, encore mat aperçue par le
trade-uuionisme, serait que le paupérisme atténue supprimât
cette compétition.
L'effort du trade-unionisme a porté non seulement sur les
conditions d'emploi, mais encore sur la ''<u(<<x'«~' ~'M~<. Le
remède du contrat a ton;! terme (année par exempicj ne lui n
jamais plu, comme échappant à une re~c commune.t)u reste.
le chômage et ta concurrence pèsent le plus fortement sur les
faibles, mamjeuvrcs. femmes, etc. L'unionisme scst néan-
moins beaucoup préoccupe d'éviter le non emploi d'ouvriers
qualifies du a un travail accrudes ouvriers placés un grand
A~LY~E~/–KC.ttMM(MMOt)Hh\'KËf<M:(;Mxt.tM 49S

nombre de rlurtrnc
ra trn t'
règles t't'pondent a co rlnneniu
dessein. XI,11.
Mais cette régle-
meutaUon n'a pas réussi a assurer aux ouvriers ua pleiu
travai) ni un plein salaire pour toute semaine de f'aunee. C'est
(lue le trade-unionisme, &tort ou a raison, a admis, avec les
patrons, que l'entreprise manquait d'emplois parce qu'elle
manquait de travail, et qu'ainsi le chômage tenait il un
manque d'adaptation entre l'otire et ta demande. Seulement
il nie que le rentfde citer aux patrons, l'abaisseme'tt du prix,
soit efficace, et qu'en tout cas la diminution des salaires soit
acceptable danscctte intention; et il cherche ta solution dans
une restriction de ta surproduction; et, par tes divers moyens
qu'il préconise pour ré~le)' la production, il tendu un mono-
pote de métier, presque digne du moyen a~e.
Le trade-uttiouisme passe aussi pour vouloir remédier a la
concurrence ouvrière par une diminution du nombre des ou-
vriers. par uue réglementation de l'fNf/c'c </«;<)<«w'/«'y. – La
régtementation de t'~MVK~Mf!~ est de tradition dans t uuiu-
nisme. Mais a côte de l'apprentissage proprement dit <onti{;a-
tion d une certaine éducation auprès d'ouvriers [urmeset sous
certaines conditions~, se rencontre te droit du père d intro-
duire ses fils dans le métier ces deux systèmes sont même
associes dans certains métiers. Maisen somme, dans le monde
unioniste actuel, uue réglementation de l'apprentissage (sous
l'une ou l'autre forme) n~esten fait appliquée que pour une
minorité (principalement les constructeurs de chaudières, les
métiers de SheUleld, les maçons de pierre). Divers exemples
montrent pourquoi les t'ttionsoutdu renoncer a imposer aux
patrons d'exiger ht preuve de l'apprentissage, et renoncer
même a l'exiger pour leur propre recrutement les trans-
formations industrielles permettent souvent le dévelop-
pement de centres de production hors de l'influence unio-
niste, et souvent aussi l'exécution du travail par d'autres
catégories d'ouvriers. L'apprentissage, n'étant plus la condi-
tion nécessaire et suffisante de l'admission a un métier fermé,
est déserte. En dépit des regret-, possibles, ce mode de for-
mation, qui n'est ni démocratique, ni scientifique, ni écono-
mique, est destine à disparaître. L'ne (orme plus moderne
est la limitation de l'M~o< J''< <'H/(«t~,devenus souvent sus-
ceptibles d'éliminer les adultes. Ktte s'est établie dans le
métier de ta chaussure, mais non sans restriction. Kt en efïet
les exigences de l'industrie la rendent pou praticable. Quant
a une limitation par la loi, elle n'aurait pas aujourd'hui de
~M 'AXX)!KS))(:)))).t«;))~-K.t!'UX
uuart !)utt)'iiHumt'metauues. – un trouve, (tans certaines
Unions do métiers propres aux adultes, une rentementa-
tion (le la ~t'of/t'f'M/n~~!H<t~t' Mtt'fi'ft'.Cette pratique {ait
que
le métier n'est pas en somme un métier ouvert, et pourtant
nenmHG nuttonent le nonbre totat dmouvriers ni
i~xpan-
sim)de t'industrie. ("est ta sans doute la pratique do l'avenir
dans ta d<<tnoet'!)tie indush'iettf (il est à noter qu'a h ditïe.
renée de )'ud)ninist)'uHon civUeet tnititah'H. Funionisjne ne
reeunnidt pusht seule aucietniete cumme un mérite). – Kntin
)'uniuuisn)e a souvent posù en reste t'Mt'ft«!«)M (<<~'tttttx' Les
iiahitudes soci:()eset le souet de ht )nor:tUt6y ont eu leur pitrt.
~t:tistar:tist)nprincipiUe est sans duuto la concurrence des bas
sataircs et d'un etaton de vie intérieur. !t sonbte que t'uniu.
nistne présent cherche, ptutot qu'a eHmmer les {enunes. A
les speciati~er dau< un travail de dejîrt: intertcur,
di~ue par
suite d'un taux de salaire moindre itisseurs de coton), écar-
tant ahtsi lalconcum-uce par une entité véritable de traite-
ment a travait egat sahtit'e)')t),desortnais indépendante du
sexe.
On Mvu des L'nions tte métiers voisins eug~er et soutenir,
à proposd'' prétextes souvent (utites, des disputes et des
luttes considérâmes, souvent funestes a t'unionisme, pour ta
délimitation de leurs domaines respectifs de travail. C'est que
cet acharnement procédait d'une force morate, de la convic-
tion traditionnctte d'un <fro<f</t'««''(«'r.Mais t'evotutiou indus-
trielle s'est plu a confondre et à meter tes tnetiers ancun
caractère de distinction commode ne subsiste, ni la tradition,
ni la qualité de t'outit, ni ta nature des matériaux. Une deti-
ntitation ne peut être qu'arbitraire; et d'antre part laisser à
t'entrepreneur te soin de choisir les ouvriers a employer peut
compromettre, par la concurrence d'un taux .de salaire infé-
rieur, ta situation acquise de telle Union,tt semble que ce soit
ici un domaine propre à t'arbitra~, à un arbitrage régulier et
organisa entre les ditïérentes unions de métiers concurrents.
Maisau lieu de chercher, avec beaucoup de peine et de con-
nits possibles, a quelle catégorie d'ouvriers attribuer exclusi-
vement tel travait particulier, ces fédérations d'L'nious
devraient plutôt, daecurd avec les employeurs, détermineraà
quel taux de salaire rester ce travail, quetsque soient les ou-
vriers employés. Le trade-unionisme sauvegarderait ainsi le
taux du salaire, objet de ses euorts, sans recourir à un mono.
pôle anachronique de métier.
~.U.~H- – t!<:<tXOM)t:
)K't'):)tXEHTm:t:)t)KXT.U.K4!)7

Après cette revue des réglementations du trade-unionisme


il convient de revenir et d'insister sur les <Mp<«'«hMM ~«
~'<M/<«M<~«w)f'. La méthodede l'assurance mutuette implique
une opposition dutrade-unionisme A toute assurance f;éne-
ratepar l'état aveccontributions individuettes, car l'ouvrier
n'entamerait pas deux fois son salaire 'pour ta contribution
obtigatoiro et pour la contribution unioniste); elle imptique,
d'autre part, une répugnance pour le régime des sociétés
ordinaires de secours mutuels et pour une personnaUtÈjuri-
dique compiete, qui lui vaudmient desen)b:)rr:ts et des en-
traves à sa fonction de lutte. L:) toethode ducontrat collectif
intptique ta tiberte d'association l'emportant sur ):) prétendue
« tiberte du travail M,et, a ta limite, te trade-unionistne obti-
gatoire, puis ta recounaisMuce juridique de ce nouveau ntode
de contrat, et l'organisation d'une sanction tegate a ce contrat.
– La méthode de iu disposition te~istativo implique une
influence puriemcutaire, et, pourceta, t'exteusion de ta capa-
cité etcctorate à toute ta ctasse ouvrière; te tradn-unionistne
sera acquis au parti potitiquequi, à t'acceptation du but unio-
uiste, unira une connaissance technique des moyens, Les
restementatious impliquent une opposition ou une adhésion
aux diverses formes d'industrie, selon qu'elles paraissent
nuire ou servir aux pro{;res du trade.unionisme. Le travail il
domicile est condamné par i'unionisme: en dépit des appa-
rences, les conditions en sont ordinairement mauvaises pour
la saute et surtout dangereuses pour le taux du salaire 'con-
trat individuet, .«r<'«~ ~t')M, surtravait). Le système des
petits patrons lui repugue également car tous les memtn'cs
de la classe ouvrière ne peuvent néanmoins parvenir au
patronat, et par contre la petite industrie apparaît défavo-
rable aux salaires~ à ta productivité maxima (qui permet les
hauts salaires), à rorKanisation stratégique et à ta conclusion
des arrangements collectifs. L'unionisme se montre hostile A
toutes les institutions patronales de prévoyance et d'assis-
tance, la participation aux bénéfices, qui tendent à grouper
« verticatement a, au lieu de grouper horizontatemfnt
comme il le fait, et qui constituent des entraves a ta re~te
commune. L'unionisme ne désire pourtant pas ta concen-
tration extrême d'une industrie en une seule organisation.
car il deviendrait alors impuissant contre t'emptoyeur. aiusi
qu'il t'est déjà à peu près actuettemcnt en face des compa-
gnies de chemin de fer ou de t'Ètat patron H ne ~o prêterait
H))t-):<ittt:)w.–Ant)t'p!!t'cio)..MM!.
HM L'AXXKH )!?
!!<'t:)t)f.t)ti~tK.
à une extension do t'Htat dans le domaine industriel, que si
tf~ouvornoMXiut était auparavant Hcquisa )'iut!ueMced6mu.
cr:)tiquc:et de ptus ici cesU'uniunisuto des manujuvreaet
des ouvriers inférieurs qui y ~m'rttit, phttot que t'unionismo
des ouvriers d'otite, dt''j.) capables d'imposer aux employeurs
t~t conditions de teur concours nccessitire. Mais i'umonismo
n'est pas effraye j)f)t' te systetoe du i etftroprise Muuicipittc,
avct:t.tt)tn')tc il se sHhtcatMbfe(te lutter.
L'auntyse,pour se clore, duit dt'i;it{;er iM/«M't<<f<h
defactiou
uniumste. Celle ucUon suppose d'uburd le pustulalt ~cuét'ai
que i'actum hutnaine dutihct~t! peut muditter e~ antûtiorertes
cuoditioMiisociales et uconomiques et uotuttuneut la )'epf)rtb
Uua t;ttt.t'Hpatrons t't satanns. MaisquuHu sera tMsituation
que h's procèdes uuiunistfs ti~cnttets, t'ctabtissotnent (t'uuo
<. rc~k' cmntnune et la tunitatiot) du nombre (déjà moius
~énurati. tandt'out à assurera leurs tnetubres' Trois priucipes
ou posttthttsseotbient avoir tour à tutu' dotuinc. – Lauoctriue
des intérêts acquis » pose cmnmHbut aux ouvriers de con-
server ht situation jusqu'ici possédée c'est eUe qui inspire
ta lutte contre les machines, qui (oude la conviction o) uu
« droit au métier u. Ce sentiment est le même que celui des
propriétaires du sol inquiètes dans ta possession traditiounette
qu'U-. tieuuent pour un droit. L'ordre social nous upparait
compromis, parce que les circonstances moditienHesdotmées
de vie sur lesquelles nous comptions; et t'appc) a ta ;Mts-
sance publique pour le maintenir s'ensuit uatureitement.
Mais ici cette doctrine n'exigerait rien moins que la cristal-
tisation de t industrie en l'état donne et le renoncetneut u
tout propres dans ta production. – Aussi t'unionisme a. eu ce
siccie, fortement adhère il une autre doctrinequi peut etredite
de « tottre et de ta demande e. L'ouvrier M'a pas droit il une
protection spueiate, il est un vendeur d'une certaine marchan-
dise sur le marche il n'a qu'a tacher d'être le ptus <ortdans
le contrat. L'action de sentiment est méprisée, et le faible qui
succombe a tort. Maisjustement cette doctrine ue convientpas
aux categoriesd ouvriers mat armées pour ta lutte. Ht.d'autre
part. cUene vuutguère pour les questions autres que le salaire:
hygiène, heures de travail, etc. Une troisième doctrine tend
à setabtir. celle du « salaire de vie (<(ft~ («~<') il est d'inté-
rêt itérât de prendre des mesures pour que les travaittcurs
aient tes conditions de vie nécessaires au meilleur emploi de
leurs forces, au meilleur accomplissement de leur fonction
AXAt.Y'!K<. ~:OX'MtH MttttKUXK KT «CCMKXTU.K 4M

social. La supériorité lie cette doctrine est sensible, uotam-


mentimries points où se dress:nent tes objections à )apr6cé-
doute. Mais les ditticuttés d'apptication sont considerabtes.
Les besoins de lu vie sont individuels. Surtout nous man-
quons de données précises sur tes conditions réettesdetHea-
cité industrieitc et de vie saine dans les divers métiers. Cette
doctrine tend pourtant moins a une unincation des salaires
qu'à t'étabti.ssement d'un minitnum Htte intéresse surtout
les classes d'ouvriers peu favorisées'. Sou rùh' semble
croisant thyM'~c, joumm' de trav.)i), taux du sfdait'e). –
Aiusi trais pt'iucittcs coexistent dims tt; moude uuiouisto.i'un
Mprès mort. t'autre encore tort, le dernier grundissaut. dont
ont procédé divers systèmes de restementatiou. Ha {;enéruU-
saut on y rccouuattra les trois tendances, conservatrice, indi
viduatiste, collectiviste, qui se partagent les esprits dans
uotre soeietÈ ou Hu induira que probabtemeut une part
devra longtemps encore ~trcfatte aux deux premières dans
aotre mouvement de retorme mcme.

IM. – Les (aîts ainsi analysés, la <&fo<'<f


rle la <)'ft~<)ttK'ott
peut être tentée. –Le~<<~<'c«< </<cM<M<M<M théoriciens sur
i'unionistne est d'abord a étudier. Longtemps il a été une
condamnatiou integra)e. La théorie régnante du salaire, la
théorie du fonds des salaires, démontrait que toute plainte
contre le taux présent du salaire était vaine, et les euorts
pour )c modifier inutiles, qu'une .unetioration obtenue ici
entra!umt une péjoration correspondante ailleurs. La théorie
du capital deniontraH. que ta hausse des salaires détournerait
aitieurs le capital, et de ptus ue pourrait durer, le capital
par suite cessant de se former et de s'emptoyer. La théorie de
lu population réduisait toute ameHoratiou du sort ouvrier à
ctre vaine, par t'accroissement de population et de concur-
rence qui devait en résulter. La science économique
actuelle critique cette doctrine. Statiquement et dynamique-
meut ces théories du salaire et du capital sont démontrées
mat (ondées, témérairement ou faussement induites notam-
ment remploi du capital ue diminue pas augmente plutôt
avec la baisse de l'intérêt, et de même ta productivité avec
la hausse des salaires. La théorie de la population, outre

e~atemeotirr~sotule probteote
(t~LMtnu!!tyittcMMtaiot.'ntd'enHeur!)
<)))cttùttMjfc.
!M)0 L'AXXtiH t8)'X
.(M;t')t.<Mit~tt!.
~1'la..ao.
qu'elle n'importe pas aux questions d'heures de travail et
d'hygiène. parait inexacte une étude générale et précise est
à (aire; tci n'a pu être entreprise qu'une étude particulière
il est vrai, mais elle est signittfittive avec ta prospérité
croissante d'une grande société de secours tnutuet:: diminue
le nombre rotatif des secours pour couches. – Les écono-
mistes présents, par leur analyse uouvette de ta répartition
(théorie de ta distribution, de ta rente au sens étendu) avouent
que le contratde salaire est théoriquement indéterminéet que
le résuttat du débat du prix est imprévisible. L'unionisme,
déctarent-iis, parait eu somme élever tes salaires.
Le ~f<f ~'( ~<'<.f<!)«'/<'<t«(rc/<t'(}ni re~te tes conditions du
travail ouvrier, suppose une série de contrats, outre je contrat
entre t'ouvrier et le patron industriet les contrats outre i'in-
dustriel et le comntissionnaire eu t!os, entre te conunission-
naireet le detaittant, eutrece dernier et le consommateur. –
Entre l'ouvrier et l'industriel, t équilibre de t'o)!re et de ta
demande même supposé, t'avantage est au patron tant au
point de vuedes conséquences de t'atteroative négative, qu'au
point de vue de la connaissance des circonstances si t'oHre
est inegate it la demande, et que cette inégatite soit contre t'ou-
vrier, il est réduit sidiscrétion, au lieu que t'inverse n'est pas
vrai. L'obligation de l'ouvrier est d'autre part beaucoup ptus
arbitraire et moins simple que celle du patron. Pourtuutte
patron améliorerait volontiers les salaires s'il n'étaiUui-tnéme
tenu. –Dans le débat entre t'industriet et le commissionnaire
en gros. c'est pour ce dernier que le danger de l'alternative
est moindre et la connaissance du marché supérieure l'in-
dustriel est donc forcé de baisser son coût de production et
tenté d'y réduire la part des salaires tes rivalités peuscrupu-
leuses y contraignent les meilleures volontés. – Entre le
commissionnaire etle détaillant, le premier est pluspuissunt,
mais le second connatt mieux la demande du consommateur;
de plus les grands magasins de détail, qui se passent ducom-
missionnaire, pèsent sur lui. Entre le détaillant et lecon-
sommateur, le premier a une meilleure connaissance de
l'objet, mais le second a une liberté extrême de ne pas con-
tracter or it se règle sur le prix plus que sur la qualité, qu'il
se sent incapable de rcconnattre, et il va au meilleur marché,
ne pouvant savoir à qui, de t'ouvrier, du patron ou des inter.
médiaires. profiterait la dinérencede prix. -Ainsi dans notre
système complexe de production et d échange, t'acheteur fait
– )!(;')X))MtH
AXAt.Y-H! HT"m:)t')!XTA).K 80i
M(H)H)t\H
ta loi au vendeur d'un bout a l'autre, et ce régime dit do
liberté manque remarquablement d'égatité et do fruternite.
Contre cette pression collective et irresponsable chaque
classe d'intéressés s'est eiïorcée d'étabiir des remparts. Ainsi
ta classe patroMate s'est (ait protéger par la toi (te diverses
manières ((.'Aa~'n' brevets d'invention, etc. Chaque pro-
ducteur s'applique il s'emparer et a jouir d'ut) monopole (tes
gros bénéfices passent d nue industrie il une autre avec le
temps. mais it en existe toujours à ctmque moment dans
quelque industrie). La marque de fabrique et la « spécialité
sont des procèdes pour atteindre la demande du consomma-
teur sans l'aide du détaillant. La vente au détail est organisée
directement par de grandes productions. Ou encore certaines
industries ont réussi a faire supporter par l'ouvrier tout
t'avitissement des prix (<!<c<'a~H<y.tt/Mt). Au lieu donc de la
liberté idéale des contrats, l'observation positive rencontre
un monde de monopoles plus ou moins complets, de droit
ou de fait. Mais l'indépendance conquise par le patronat ne
profite guère ou pas du tout à l'ouvrier, surtout dans t'entre-
prise anonyme. La classe ouvrière, pour se détendre elle-
meme, oppose d'abord surtout un sentiment instinctif, mais
obstiné, d'un certain état de vie nécessaire. Tous les écouo-
mistesont observe qu'on ue réussit guereà baisser les salaires.
Mais ce sentiment, qui strictement éliminerait les etiets
fâcheux de ta concurrence, est vague, et le patronat profite do
cette imprécision il necbit ordinairement dans une lutte
sérieuse et enfin il ne s'éiève pas avec tes propres possibles.
Le trade-unionisme a été en somme l'expression consciente et
organisée de cette résistance à la pression économique au
nom d'un état de vie déHni.
Mais cette interprétation ~éuérate du trade-unionisme ne
sufnt pas il fonder un jugement critique de l'économiste, sur-
tout a l'égard de ses ctïets sur ta puissance totale de la
nation. Les <'<«'a<'yt't'M<t<~«' de t'uniunisme sont a
M'f~<~)t'(/t«')!
étudier dans le détail. tJes deux grands objets où ont été
ramenées les réglementations unionistes, la restriction du
nombre et t'étabtissemeut, d'une a rfgtc commune M, to pre-
mier a t'inconvéuient pour le rendement industriel, de sup-
primer la sélection des plus capables et d'abaisser par suite
le niveau des travaitteurs et celui des inlellecluels du métier
pour t'intcrét du consommateur, de ne pas développer la
production. Mais il a t'avantage de maintenir t'état de vie
SOS ).'tXX~t!SOt;tf)t.M)~t')!.tS9)!

nécessaire à l'ouvrier le choix serait difficile, s'ii «'existait


un autre procède.– L'etabtissementd'uuo « regte commune?,
eHconsoHdant une moyenne comme un minimum, transporte
du prix u ta quatite t'etïort de ia concurrence; il entratne
uueseiectioneonstnntedesmeHtenrs ouvriers: HinciteMasse
ouvrière il accrottre sa capacité. a perfectionner sa speciaiiM-
tion pour la rendre indispcns:t)))e et il assure cu~memetemps
i'e)!ort inhitieetnet et tes conditions matt'riettes nécessaires
pourradaptation fonctionuette i) untravaii ptut eteveet ptus
productif. Sur la directiou lie t'industrie. n a t'inftuotce d<
sthnntet' t'mventMn et ta prnducthitt' et d'ionexer utteMtec-
tion entre les en))))o\'eurs ntOncs, et) ntfjne temps que de
concentrer t'indt)-;trie dans h's <'t'ntr<'stes ptu'! favnraMes.
Mais ces ettets sont )<'nts, et t ncf~issetnent produit varie
beaucnu;), en qoaiitt'' et en intensité, d'un tnetier à un autre.
L'etfVittiunde niveau serit dont; ~raduette et souvent in'reteG
pour un tetups. Si mitinh'nant on considère dans i'en-
SRtnNole devetoppont'ttt industrie) de )a nation,oula n'parti-
tion des capitaux et <tutravait tuanuct et inteHcptne)entre tes
dh'ersesht'anchesd'industrie.on peutvoir tptc. h)Uteindastrie
dépendant au moins indirectement, et surtout par t'etîct des
échanges internationaux, (le tonte autre industrie, ce sont (es
industries soumises a une re~te. et par tu amenées 'on t'a \'t))
à produire aux meitteures conditions, qui prendront ie meit'
tenr de t'activite tiation.tte, et ahaisseront lit situation des
autres. Mai'-jusqu'ict ta concurrence a ''te supposée vrai-
ment iihn' entre les industries, ce (jui est inexact. Certaines
industries hem''tieient d'une veritahie prime, torsque,
employant H sataire insuffisant des femmes. entretenues
pour le reste sur tes satait'es de maris on parents travaiHaut
aiHeurs, elles se font aiusi in<)irectement payer une part de
leur main-d'œuvre par d'autres industries, ou iorsque sur-
tout, onpioyant à de mauvaises conditions femmes, onants
ou on'rit'rs non <jua)i)it's.e))es~t-f'vf'ntpar ta !'hy~ienephy-
sique et moraie (t'nnc partie d<'la nation, et compromettent
ainsi la reproduction norofatc et ic développement nortnat de
la popn)ation)aborieuse ces industries sont" parasites". Ces
industries parasites semblent av'ir cru en ce siècle en même
temps f{ueles industries restées: mais il est inexact que les
mêmes fonctions ue puissent être rempties par un travail
soumis a uncre~e. Cependantte t rade-unionistneest impuis'
saut à assurer cette régie, car tes travailleurs en question
.~XU.Y'-H<.ÉCO'iOMtK KT<M:(:)0)i\TU.KS0!t
MOBfiMSft
sont les moins eapabtes de s'organiser par métier de façon
efficace. Mois du moins il indique la voie du remède
c'est une r~gtementaHon nationale, analogue a ta ré~temon-
tation par métier de l'unionisme, c'est t'étabtissemeot d'ua
M~MfwKM anido~ue au minimum imposé dans les
!!«<f<'tt'<<,
industries rej;t<~es,qui peut supprimer le parasitisme ce
minimum, pour être efficace, doit être un minimum non
seulement d'hygiène et de durée (le travail, mais de satnire,
etabti du j'este sur des observations méthodiques et précise!!
seulement, n'étant qu'un minimum, il n'est nullement ''oHe
fixation du sah)ireuniversel parlit lui qui est (ort combattue.
Sans (toute il s'ensuivrait une moditx'ation des industries
actueHotncnt parasites et un déplacementd'emploi mais rien
ne fonde à croire que l'activité totale en serait diminuée. –
Quant aux travailleurs, il faut distinguer nettement des non
employés les nnn emptoyabies (malades, iulirmes, etc.)
pour ceux-ci aucune forme d entretien par la société tte peut
être plus onéreuse a t'intaret senera), qu'it ne l'est présente-
ment de les laisser sur le marché du travai). compromettant
le meilleur emploi des capables. t)u reste i'ametioratiou des
conditions de ta vie ouvrière doit en diminuer progressive-
ment le nombre. – Au total, une application ainsi }!enera'
tiseceteoordonneo de la !{~te commune constitue une ttn'urie
du tradc-unionisnte bien adaptée auxconditions de t'industrie
moderne, non restrictive ni oppressive, capabte d'assurer le
plus ~rand propres de l'industrie et le plus };rand développe-
ment de ta nation. Des méthodes employées a atteindre co
but. la méthode do l'assurance mutuelle peut être ue~tiKee
comme étant ta forme imparfaite de la méthode du contrat
collectif. Hcs deux restantes, ta méthode du contrat collectif
est plus rapide et plus soupte, mais la méthode de la disposi-
tion téjïistativeest plus paeinqueet supprime les tondues hos-
tilités. Pourl'application, la seconde est plus regutiëre et uni-
forme et pins stable, mais la première plus avantageuse aux
situations ou aux occasions favorables ceHe-tàvaudra donc
<n ce qui concerne la doctrine du salaire de vie, celle-ci en
<e qui touche à une rente d'hahitete ou à une « rente de
circonstance possihte.
Heste il étudier le rapport du ~'«f/f-MHMHMtHf avec f<'n~M'<!
<~mo<'fffh~M<' qui peut-être n'est pas nécessairement lié à
l'unionisme, mais qui, en fait, parait devoir l'être dans le
monde angto-saxon. La démocratie se réalisant comptete-
KM ).XXKK-t'H)).w:)~tH.Xt"<

meut et consciemment demandera ù t'unionisme de renoncer


cômptctemeut a la doctrine des intérêts acquis, et dans !u
doctrine de t'onre et de ta demande, de répudier lu restriction
du nombre, ta résistancea t'innovation et de s'attendre à céder
à un intérêt générai supérieur; le contrat collectif ne sera
permis que dans les limites de cet intérêt généra); la doctrine
du salaire de vie sera acceptée, en tantqu'ette assure ta meit-
teure adaptation fonetionuette; elle devra s'étendre a l'exi-
gence du minimum uationut. – Par ta se détermine le rote
nouveau du trade unionisme.Destrois fouctionsde t'organisa-
tion démocratique de l'industrie, choisir les biens à produire,
décider des procédés pour les produire et déterminer tes cou.
ditions d'emploi des agents tnunains dans cette production,
si la première ne peut appartenir qu'aux citoyens consom-
mateurs. )a seconde qu'aux directeurs techniques choisis, !a
troisième ne peut être bien assurée san" une organisation des
travaitteurs qui représente tours intérêts contre les tendances
éeononuques de t'entreprise, t'intérêt de la communauté
devant toutefois s'imposer aux deux parties. Mais, pour
répondre il cette fonction propre, le trade-nnionismc doit se
transformer, 11doit d'abord abandonner son rOted'assurance.
mieux rompt! par t'Ktat ou tes organisations spéciales car,
étant désormais association professionnelle et devenu obliga-
toire, it n'a plus besoin de ce moyen de recrutement. Seul te
secours de chômage doit lui rester et ne peut être bien géré
que par lui. tt devra en revanche s'employer à assurer l'édu-
catiou teehuique des nouvelles générations. Et Ha ouin un
grand rote deconseità jouerdansta vieindustrietie de la démo-
cralie. – Ainsi se limite )a capacité du trade.unionisme il
ne résout pas lu répartition de ta « rente qui reste auaire
aux propriétaires des moyens de production et d'autre part
les unionistes, en tant qu'unionistes, ne sont d'aucune doc-
trine politique ou religieuse (mais en tant que citoyens, c'est
tout dinércnt. – Xon seulement ta fonction, mais ta struc-
ture de t'unionisme doit se modifier elle sera coextensive
avec le métier, nationate de tendance, centralisée d'adminis-
tration, servie par des fonctionnaires propres. Le rote des
sections toeates se déterminera dans le sens où on a dit: et te
problème des rapports entre unions se résoudra par une hié-
rarchie do fédérations appropriée aux divers intérêts et aux
divers buts. Le programme d'action est nettement indique
le «minimum national puis tes diverses"implications du
AXAt.YSK<. – &:f)X«M)H i)Mt)!))XK KT 'M:<:))<H\T~.H SUS

trade.unionisme. Dans t'ensembte, t'exempte du u-ade-


unionisme met en évidence que ta tendance
égatitafre
de notre société, dominante et
acceptée eu politique, est
encore combattue, (tans ie domaine
économique, par ht pré-
tendue liberté des contratit. Il nous montre d'autre
part que
la démocratie industrielle ne tend
pas à une UHt(tc:)tioM des
conditions, mais qu'ftte s'urbanise :m cootritire en fonctions
bien di<féreuciées; pour le gom'ernement elle
spéeiaiise
<'tpctpur.<,reptfsGntants et fonctionnaires experts. Chaque
ntuntbre de ta démocratie est n ta tois mattre et
serviteur,
c'est la raison et ta force metne du régime; mais le
danger de
ii) reuni<m en une main. fut-ce celle de la
majorité, de la
puissance et de ta connaissance, est évite par ta distinction
entre le citoyen qui décide et
l'expert prntcssiounet qui
exécute. Chacun commande et obéit, commande aux anaires
d'autruiet obéit pour les siennes. Maisquo devient ta tiijerte?
Si par Hbertt; on entend non pas
l'indépendance <[et'arhttrah-c
'ndinduet, mais ta condition du plus grand devdoppemcnt
de t'être humain, c'est justement ia démocratie
qui seule réa-
lise )a tiherté de tous
– t'ne
analyse. même étendue, de ce th-re magistrat ne peut
montrer comment toutes les propositions en
reposent sur des
faits soigneusement et exactement rassembles et
anaiyses.
Les auteurs prennent soin d'indiquer
quels procédés d'infor-
mation ils ont employés ~documents, observations
persou.
nettes, interviews scientifiques et systématiques). Ainsi cette
œuvre est proprement Nt</«~t< Mais ia conscience métho-
dique des auteurs est trop grande pour qu'ils n'instituent pas
eux-mêmes une critique de la valeur de ces résuttats. La
description de ta structure et de ia fonction unionistes (par-
ties!1 et Il pensent.its, aura une valeur
permanente pour la
science socjotogiquo, comme étant une observation analytique
du trade-uuionisme en une certaine contréeet en une certaine
date. Les généralisations économiques (te la troisième
partie
auront au contraire le sort des théories scientifiques, bientôt
démolies, en partie rejetées, en partie reprises dans des
constructions plus grandes et meilleures. Htenfin les conclu-
sions sur le rote du trade-unionisme dans t'avenir démocra-
tique de ta nation ne valent que pour qui trouve désirable
tidéat social des/tuteurs: le postulai consciemment
dégagé
en est que le progrès de ta société consiste à ce
que ses ment-
bres atteignent de génération en génération une vie
ptus targe
SOO t.'AX.\)tH!<f)t:mUM!~tK.tMX

et ntus
et plus nteinc. en t)ft'['tonn:)nt
pleine, en )pnr!! faeuttesaecrueacten
devetoppant tcurs h)f<t)t/'s nM* satis-
faisant ptusdedesirsmuttipties )« setection des meitteurs "et
« adaptation fonctionnette Mdoivents'entendre ici parrappurta
cette tendancemême' mois un tout autre ideat do viepeutyêtre
oppoM*'par exempte ta limitation bouddhiste desdesirf~. et
enlever tout sens a ces conclusions 'p. '?<?. not<').L'ue fois <'e
postulât ap(juis. c'est bien a ta science socioto~ique, et non a
un empirisme irrent'chi, qui) appat'tiettt de detertntuer avec
prudence les conditions de t'efdisation. L'expërience est mat-
hourpusonent, par tes difticnttes qn'ctie presento eu cette
matière, assez limitée. Les auteurs out voulu apporter une
contribution au grand prohtème démocratique et sociat. par
t'etude scientifique d'une manifestation caractéristique et
ej:etnphtire de t'esprit démocratique des études semHabtes
seraient à entreprendre sur d'autres formes de t'or~anisation
démocratique, sur d'autres phénomènes de lu vie sociale. )
Ainsi fonde sur une observation méthodique de faits
sociaux, pratiquant t'indnction et ta ~cneratisation avec )
cette prudence et ces réserves toutes scientifiques, cet ouvrage t~
paratt ctre un veritubte modute d'étude socio)')Kiquo en
matière économique et sociate contemporaine. Ce n'est pas te
lieu ici de discuter toutes tes questions de fait ou de méthode
qu'it souteve. tt suffira d'avoir si~naie ta très K'de vateur
et t'influence souhaitabte de t'ensembte de t'muvrc.

XOTtCH.S
t. – )'At;t't'))tSMH
"{
– Thé State and Charity. t.ontto)),MMcmititm, IJ
TaoxASMACKAY.
).S98.itt-X".vm-~Ot).. 2 <. t)tt.
l
(:<'touvritjzchit par)! d'un'* ';o)t<'rtiun ())' t))!)nu<')< !t
':i\-x{u<'s.
est ttoncde caractt'-rcf'xot'i'tup. )t r''t)':)t-f!')tis(<jirp
<)<-la .jucstinn
du pfmp'Ktn)-.o) .\t):)(-[''t-n'(t:msla doctrine ut tt:)t)<)'-t'itit:t'.tn-
ci''nne ))'ri')<)c,ht th~ot-it;
<t<~~conufnistcsft <t<;'fm~<'(, la tMxde
en.)u<tc<'tse'!t-csujta):h's )«).<nuuvt'ttps,t't )''))-«.mis!tti~)t t-untott. <
pontim-'-t pr~ente de ta ch:n-itt' !)<-s t'ai)-!nsscxncodu'cux<'(;)s.<c)t n
pr'ci~ «jnt n'-uoisttuus.(- [x-titvotuomt;t t't'xpnsitittuen t~ chmc.
Mais )'it)~pi)':ttio))
en est cunfot-mna i:t h'itdition<)<-s c'cmh'mist'
<:tas~i(;ne~.
– Die
P..J. ASOHtftTT. Entwichehmg des ArmenweMns in
EmgtamdseitdemJahre 1888. -~«Ar&«c/t /t:<-CMC~My.
AXAUO:– ~«X'tMfB MnttHHXH KT <)Ct:)nK\fU.H SOT

t~'ttfr~jy M. t'<~M't'< h~. v. t.. sc))t))..t[<'t-.xxn. n. 2,


)). S?-tii0. HtUM.~i )Mt)-t Ut)t)ck(')')t. tttttMbtot,ttMS.

C<'n<)titK)ti«))t)f-)''n)n':)i{t'.j~)':t))t'')))'MU't<'j)!Utf"ns))t"ttAt)t:tt'-
tcrn-,it.t)th<ts'atn'.(!titat~).'ittt.'tt(mth)t)..s). hnt.i..m<i :m~i
<-t'')n)u)'<'(;)))'!St!)i!i't(M;t.t)))~t))<)t)(-t.t ta t'))ti<)u<'sm~it )'M)"t-
'tt<'))h')tt. l.

Esn.MH:XSTKHt<t:(t(:Berioht<lb8rdiel?.JahresveraammtuNg
desDeutsohoaVerehiefarArmenpaegouNdWoMth~tigkett.
~«~t'tMf/t /'M)-Cwf~f&tM, t't'ff~MM.~ M. t'«M<t«'~Xt'Af</?.
))i!)f.
v.<t)(n).<))ct-,XXt),)).~)t.0).p~
"nt-t.tumft ht
.-o))))'tt'))t' (t<'r!iut(!ttt'<):tt).!tt-s<jttt".)t.<ns.)..
(MtUf~t-i~ttM' (-! tt'.js.sistfu)L-f.. C') ;))-tick- <<t tu) t'x)'<«.
)n-ri.< t-). ct'i-
ti'))n*.

t. <:))AK..K..
tH-t)t-:«S<)X. Das Armanweaen in den Voroi-
atgteo Staatea vonNordamerUta. -~f/<tt<c/t<-<f«- .V~tM~
~<<'t'f<.Sf.<f~<)):;i;.<)tt-!t.t,\v.t(j.u)\)t-rt8U!t).)).ts..n.
a. t'. t'KA)!Ut)Y. – Das ArmoawosMt ih den
Vereimi~ten Staaten
voaNordamerUta. – //<f<t<~M'h-<-tMt-/t
f/M' .~ttt<!)t't<Mf'o«-/)M/<t'M.
C.)nt'ad.t-:t..))-t-i!n),)tt.-)n<-))t)M)).t,).hm,t''i..ch'-)',ts~.)..)3~-
l.i i.

<~s.t<.ux!)~)c)<'sttut-)<-ntsut't<utt<ut'rur!i))i~ti<))t(.t)~)~i-.ta-
ti~n<t':t'.si!!(!)nc(':mx~t:)ts-t'ui-

FfUEntuo)v. C.\).).. – Das ArmenwMen in Oostorreioh. – /«<-


tt'~W.< .S'/W<hw't'MCMj!<«/?ft) (:u!H-!nt,Ht-tt't. a'" St))'t.)'')ft"tt!-
));iU().i<t)a, t-'i.s.'tx'r, tS~.j). tM-):)~.

Et)' L(~:X)X):. – Arbeitervereicherung und offemtMche Ar-


menpaeg~. /A<Hf/<w~.</<'<' .s'frM~/McA~M. y" "'ttpj'). )..).
)'~))a,Mscht'r. (M7. p. ':9.M '-t.t0t0.
ADicfc tt'ittfm'tttittton pf~fis.

t~)- PAH')'Htt):n. L'assistance à PafM sous l'ancien Régime


et pendant la Révolution. !))'is,
Lxos)', is~

2. – HïAT )))! <:[.Ass):~ f)t:YtUt!M):S

!)t ECKERSnm't. Wie der engUsohe Arbeiter tebt. t)M-d<')).


t<<)tm)Ct-t,t!~8,it)-8'.
CfMttt-n UYmtKXFL'm'n. DiehaueindustrieUen Arbeiterinnen
in der BerUmer Btusen-, Unterrock-,Seh(!rzen- und Trikot-
S08 t. AXXÉK tttUit
SOt:)ULU).)QH!.
v.
konfektion .s'~<n~. «..m«'f<~<t\~t«'/tM/f'f'/)f' /'uM<'At<M~fM.
S'htt)~)t<L''it'xi!t,))m)''k''(tt.))umt't~t,t~).in-i!t'ït('.

tt'').t)i"t)<)t't'!i'')n(ttu))<nt')ubr'')tSt')!m-u))dt~t')t'[')M')nt'Mtnon-
n':tUt'iittt'ru.(tttdntt'it\ti)f~mitmt:ithnt(''))).t'uh:(itt')'t:tfn))
t)))n:ttt)'n.

))HtSt:ntt!:)«i. – Die sooiate Lage der arboltenden Klassen


inBerUn.H''Hi)t.t8M.).btn:n)n,itt.8',Yt-3H~.
<<)««' ')'<tt< !tt:~i'.ti'-i<'tt')()wt);t~('tt't-~)tt:t)d'infuti)Mti"t)'i
'tt'thtnt'<tv;ni'~s.)'(j)t'sitio)tm'ttt't'!t)'k':tuxctt!t'a)'t)i')m"iu)i~

C!)\\))x LH:mt:)). ObdacMos. /~7</t'f «M.<</ffM.«~«~f'MMH</


~<'M/«'M/<'«</</< .t<'Ar<<h.«'«. tui) ~hx'm Y'!)'M"t't\utt .t. ~'«~w,
)<t)i)'Yi'-t!:tttdtut)<t<)ticht'n,m-K,t-~<tj['.

Su(t'.ut)''r"'m'')t')'\)"!sitiun)iH'm'(-t)'itt")'uemtr'm')
t)'~))~'t-v:)ti<)H<tt)iti;tht<

J.-A. ).t:FH.):H. – Zur Konntniss von den Leben- und Lohn-


verhaltnissen industrieller Arbeiterinnen in Stockholm.
Lt'if'xi~. )"«'t)UM)))<.(,t~,t Yut.~t-. in-!<)36)).,tX~'a-
phhj't'

:}.–0!u.t~T)"X)'K~h)!XKt.).K

!t )). )<t):ttMH)t. –aewerkvereiabewegung. –m«/'f'</f)'


.s7ft'<tt'<.<m'tM<«f/< (Cotu'.Kt. Su)'))tctm'nt)'a))d. )<-)).).t-'i"-
.-h.-t.tM~.p.HU.

Atti'')'-tt'itnp''rt:mtr''ttM.ut);tVt't'))t'i<i"t)t't<t':)ptr-.t)<')'nnt".
!.t~m't-~tt'Hf"n~-)))''n(.-Yth)ic;tt.)))'"))<)) )st):i,<-n!t't~m).)'ui!. en
)MU')ifu)it'rp"ur<-hat-m)(h".Htat-i:.Ut''tnMt:))'<t):mtt<)tt'tinfnf'.
A))H'i.-h'St)i-;S)',t''t'!U)Ct-.)t'')ë"t'Ht'!)ft)tdt'.it!'tB'.U:tm-H).Ln){Jtu'
sic.m:tts-).ai".

M')'<A~t.t:S. – Les Msooiations ouvriôres en France depuis


1789 U' M..t)th);un, Ht'thm, t8U8. itt-8", ft )<.

C')) ).T. – Le mouvement syndical et coopératif dans l'agri


culture française. La /M'«/fu« «~<'<'t~e. t'aris, Mas~cnet <
<898. itt-8", 2:i0j'.

KY~L\)<)'. – Les syndicats agricoles. /.?«<- H'Mt'tt'~'e~t«M-


<t<e. <-MM~mt'y'M et M<'t«fe. C.u-pt'utt- St-guit), )M8, in-8'.
XY)t)-<8!if.
A\.U.~H".– t;t:t)\t)M)K
MOOttKXf!
HTOCCtUKXt
UJ: ?jON

t.–tt)\t:H-

))' j. )t<)t.HSTH)\. – Berufa~Uedernng und Reiohtum. ~'M<«-<«.


t'/OOt~fMKAo'</fM/f'«/?MMf/Ct' t)'<'<!<)</t'<'t«t'/M)
t'M /~f<-«/~tt'f.
</<'<'««~ «tt<<~t't'C/~KMf
t<Mf<
.S'~H<)!Mtft(/tf
<!))it3 K:))tf))). S)tt'tt::H).
Cutt«, tM7. t Y.)).U)-t~ Yt-t~t j).
L'antt'm' wut 'tudi''t' 'tan-! qm'))<' Mx'Km'f)a jtuiss.m. et ta
ti''ht"Mt' d<i )':tat'<civitis'~ tm~k-t-m"!d~x'txb'ttt <)<')'Ai!ricuHut)'
t)'<m<'p:nt. 'tf t'i))(tust)i<' <'t 'tu t't't)ttnt't<;<*
d':)ut[' )':ut. Il <<:tit-
dutu: de ttt''tcnni))t't' la \atiuttM) t't!ttiv<' ttu o's tt'<'M bt'imch'
d'activitf t''t-u)MU)i')ucthuts tex tt<')'))i' fit' f's et df uttfuXttMt' )'-
tttouv'tocut d)' ta pt-ostx'-ritt''n!t(i"tt!tt< ).t- )))'<'))! yotun~. foit
tfitVfti) fn.'ur t'Attf!)<t<')'t't'. <.<-tratH)) H)).<)og)tf.tur ):t )-');<))' t't
tur )'A)tt'n)a!;np num <t pt'utttis. L'))St')nb)e ttu i'u'u\)'<; t)t~)it''):t
sans doute ttt) pximfn d~tai))~.

Ac'.L-~T'))!<)S(:f).– La ScMavitù e la questione dei neri negti


Stati uniti (/)'at<o <M~ /f<('t'<fh<~of)«M<f.ft ~t«.-<u/(~,ff.)).)/).
i898. ScM)t<an<tM)8, )8 p.

Ttayai) ittfut'n)~ et s~tn'nx.

U.–J~M'Mft-r.
).–)XH)KM\T)U\MKT)tnst'K<:Tt\K

<:LSTAYt:t-'AG~tHZ.– 1,'ëconomie soeta.te de ta. France


aouaHenri tV. )M!).)(!)0.Paris. Hachetteet (: t8' )vo).
in-8",4~p.
Ma!gce un efîort très seos!bte de compositiut), <'t <))<t)~)'c
lu
suggestion du Utt'e, cet ouvrage n'est guère qu'une coH~etiou
de matériaux <toat )'étaboration reste à faire, j) peut ~tn' un
bon exempte de travail <t'« historien au sens étroit du mot.
t'ue éruditiott taboricuse et t'onsciuttcieuse nous otîrc une
abondance de renseignement!}fort appreciab)c;i)s sontctassés
sous les rubriques économie rurate, économie iudustrieOe.
économie commerciale (commerce intérieur, commerce cxte-
rit'ur Mais tout ce travai) ne tend pour fauteur, au noiut de
vue des lois soeiotogiques possibies. qu'à étaMir comment
uu peupte peut se rctever de ia décadence, dnns queite mesure
ses propres forces y suffisent et dans nucHe mesure il a
besoin de sou gouvernement 'p. ) Cn probteme aussi vague
0
StU t.AXSKK MM
St)t;M).Ut:tQfS.
n est pas susceptible d'ordonner eu lui une matière soeioto-
giqne concrète.
C'est que Jadetinitiontnôme du sujet uepennettrait pas
une meitieure utilisation sociologique. La Frauce sans doute
est nue unité socioiogique, niais un t'Ègne.tneme dans un
r'i'MC absolutiste où t'importance d'uu individu peut être
la plus grande, n'est pas une iitnitation sociologique. Les
institutions économiques proprement dites existaient avant
Henri t\' et lui ont survécu. Les actes personnels de tteuri IV
ont pu avoir une iulluence sur ces institutions, tnais iis sout
l'accessoire et t accident, et elles sont l'essentiel, et l'objet
possible de connaissance scientifique. Mesteta connaissance
aneedotique, qui a son intérêt, et qui a son emploi, mais qui
doit ctr'L'consciente d'eHe-tncme et de su fonction subor-
donnée. Le titre d'économie sociaie est en somme inexact,
ttppUquf a une étude dont le principe est plus pront'ement
auecdotique que scientitique. 11n'y en a pas moins lieu, bien
entendu, d'être reconnaissant à AI. Fa~niezde ses crudités
recherches qui serviront, il faut t'espérer, à fondersotidement
d'autrestrantux.

X'T)CHSS

Documents relatifs à l'histoire de l'industrie et du commerce


en France. t.D''pni'.h- )"s)'I<J.-C.ju'.(ju'i't).tt)n<tu
xm'si)-<;)')'ub)i~tv<'<'ut)''it)tt'uducUum'tt[t'<u')tt's))iu'<,r-tT.\<H
l-U.XtEX.t'mis, t'kimt, ti4t)S,t \ut. m-8",M)\-3~ p.
ttc':u''i)))it'n(''tah)ictutii)')m'nt <'u)nj«).<(.!tf)jntp<tcnct'ttt;
i'au~'m'h' r'-comtnand'' sut)i.untn''ttt. t.c ch"ix dM 't"cutt)'')ttscst
en m''n'~t:t) tn'tu'cnx.t.:tsuite ~-ccttf jtuhticuttun("-tai-ouhaiter.

A).nŒh ht:sCHJJ:H.S.– Histoire et régime de la grande indus-


trie en France aux XVÏI' et XVIÏI siècles. )':nis, Gifudet
)ttn-tMS!,twL)n-«"M3t'.
Ht'~t t-c!n'tta)'t<'<)u';):<cun)))ositi')nttc M th're.oit ut) pcn con-
fuse(-))'<t)'dt'uti(mdesdono's in)j':)t'f:utf.C.u'tattMtti<)'t'
yt'st ubon-
dauk-. ).s ttucmn'hts tui!is<;s«n cités ~uutnumt'n'ux.s«m''t)tiné-
ou )'rminci<UM.
dit" <'tt'xtt.tit~'te'- an'hh'cA,[):u'i<i<'t)))''s h'iuuior-
tatth's.Utncxfsduum'ut tx'aucuu)'(('utit' t'cfetfnccs.
Aj'o'&t't'nst'mtttcdu otuuvempntitxtusttie), c'*stin t~gishttiot)et
la n-Mh'tOt'ntauon u)du!.U'ie))c<)Ut-t':mtfur s'etJorcede retrouver
et de rcuucer exactement;il a voulureconstituerle droitindustriel
A.).Y!.)! –' Ét:t).'<f)MtK MOttKMXK ET 0<:t:))tKXT.\t.K Btt

dut<'tt)j'('t)u'nst-ntt')))''))H'tn'itth'i'tU'u"tish'dn)ittt(H)!))tt
j't':)ti~n't'tt:u")"

M''s.\t~)t. Ori~noe et développement de la grande industrie


en France du XV" siècle à la Révolution. i':ni! Ftttttt'tttui)))!.
)8t'!i.ittt<

f.–S')'T)-Tt<t'K)'i))t'<t)tH:).).Ki!T'*MU)KtSt').'<X)ih).M

t'Au. Ku).).M.\X\. – Berufa- und aewerbe-atatiatih. //f««/M'<M.


t/f<S'/f«t~«'Mj!H«tc/t(f/Tt'«H~)tt.nt,)'tt't.).2"i)U)')'tt't))~ttt)':t)td,,
t~n!t.t-'i-.c)x't',t~,)'.t8U-~).

t~Utk'<)t)th'r))n')'t't'H!i''mt')ttjtt'"t''Mimn)t'td''t'fn)))i!')'i()h'))u)ttd
(ttjuin )SU: )')'U!.('' d''< t~u)(!)('! f'tittcipKHt et ('ufttpfU'.ti)-u)t ttt'ttt:
CCttXdu t't't)S<'))M'ttt)H-dt'nt(!i JuintKX'J!).

t). \<~ S~))):).. – DtoDeutsohe Berufa- und BetriebzaMung


vom i4juoi i898. – J«/«'A't' M«</.Sfa-
/M<'.«~'«M«M/.u')MMtx'
/M<M,)t)it:.Yut)(;'nu':nLXY, )).)'t~'

.\t':t)ys~' )''(cmiu'' dt's tvsuttitts itc~u)-. par eu nouvfau f'cen-


!'fH)'')tL

<. ttrt)'<n <:H.U:TX):«. Zur Stattstik der Innungsmeister unter


don dcutschon Handwerken. – )'" YUH.
f. Erwidorung
Merauf. – 3. t'At ). VuttiT.– Die Deutschen Imnungen. Hiue
!-)!Ui-)is~)t.-St~)h'. – ~M/O'&tf'/t
/'(<)'()<'W<~<HM~,tf-WO~MM~ M.
~s~xxn.~n~t~K~

t'"tt'-«)iqth'a jU'ufusd~'tasitH:~i"t)~s )~nm-' ()'' t'<'t')'sde tn'~tx'm.


M.<i)'i(ty.)'cont<'st:ti!.)'itttt't')'t't:t)iua(tunm'-f!mt'rit'un.')t)t'ut))!tr
~L\<'iMtth's~suhatsdur''wn')tu;ntd''t8's)u-rc)h.i))H(-U'itj).
<tumcttn'otcxt(h'j'M)~)u)'s jnudu~. M. uijtt-ttt'f'-xdses con-
t')'t''f'i<ttit))i
c)usi~h-ct)t".u)')'ui'')':n'):nndy~'df<)''B~'ii:ne))h')tt.s~tatisthjne!;
I'j[)tu''t'uts.

:).–KrAT))K)At'tt«)'n:T~)'<(:M)''j)t.KKTL'<t)L'STKtK).).R.–A'.H.ttU~E

C.\)~).)tAh).< Die Bodettung der Landwirtschaft und der


Industrie iaDeutschtamd. –A</«-&M'< /'<«' f.M'M)~, )'<'<-)(;«/-
<f<M~ tM'~ totbt)''tf/«-/t<t/). h~. v. SchtMoUcr,XX)t, )L 3, p. t79-
!!3?.

CAXt.ttAt.t.ut). – D~ wirtsehafttiche Lage Bossiamds «. /.«H~-


!H3 t.tXX)!K«M:)')t.)t,tt-K.MM

Mx~'f't'. – ./«/<)-&.
«'«'<.<<«/?; 2. t/t'f /«~MJt~'f\ ~«/<f&. Cf)tf~y<'&t«('j
Cf)tf~y<'&t«(' t'Ct'M'
<«t<y.))~.v.St-h)n"tk't-.XX)),t).t)-H.
(:<*<:n'ti' )f!: )))))!'jttut)ts df M. !t:)tiutt i-unttc''< i)mtni<t~' f:)its t't
d'obs'')mtmn<.

).tt('SS)).\X.–)tt'-<)tttt~ct!)t)tttysct)t')'<tmt't)i:cunsiJ~mb)ctt'-
Mtiti"')) Wanderungen. Anbau und Agrarrecht der Vûtker
EuropasnOrdUohder Atpen. ï. AbtoUtmg. –7a/«A. <Mf<f.
At~. i <'nt'«~«M~ XX)), Il. t.

t-t:tu.. KXtU.KtU'. – Die landwirt9chaMioh& Verwaltumg iN


Bayerm tt~O-tS~t. –~a/f~McA/t.'mf/~c&K~. )<-H«</n<M(/
v.Schtuut~t-.XXH.tt.~
L'!tdnmn!.trntimt Jt; t':t(:t-icttUtH'f t'u thni;'M )h'))Hi'.tinfit.fin')
ans t't s''s t'~uttats sunt sp(''ciatf)Ht'n(instntctifs.

K.U ) MA~. Die hmere Kotonisation und die Koionisations


potitik Russlands nach dor Bauermbefteiumg. – 7"/t)-<n<c/<~
/Mt'.V'ffM)M~AcMomt'fK<t's'h<f/(7;<:oHt:h)~XV.:tf:mit )S9S;.
\J. )t.\t)). – La situation agraire en Roumanie. – Act'Mt'
()'<:('tn)'r)' tXH7..j!unit't )8M8.
<<'<'('MfUM)'t'/M)~<~M<
t ~.u)t.\)tt<HX<). –La questione fondiaria nei paMi nuovi. v"). t.
Tunt).

t.–M'tr\t:Mt:T-tt:)u.

MonT"xAUttUt.H. – Die Arboiterbewegung inAuttralieji und


Neu Seeiaad. –«ArM<t''<' /r .<<twf</MMM«M< «. ~'htf(~<A,
XV.i!,t.v.<«98.
Kxp"<*Jesfitits rcct'nts, s(M~'i:dt'nn'))t
')'')'()!'( (890<'t ttiUt.

At.AXt'tM <:tt"t't'At.t. – Le mouvement soeiat en ïtatie K\hitit


df ):( /~t'McM<M'H«/<Mt(~<'</f!H''<y' i'.n is. );ia") ''t )(ti'tt-. t8M~.
d'cusctnb)'' d'' t'Mtftt'<'n")))i!)'t<' ttc )')t!)ti<'<):m'.tt's <)<'t-
K:!<)uis::<'
)))('rM!t))t)~<it')!t'=)tu!)tio))j'utit!'j))<'t'ts"t'i.)f't)m'')t~):tt.

M.KtKHMHH.– ArbeitseinBteUMngoa. – //fM«<tf~<.((<'<- .~<««.<-


M'/MMMC/M/ÏM. 2"' Su)')'i<;n)t-tttt'at)tt.)rna, H~c)t)-r.tS!t?-. ['. OU-
t02.
Mt'uait tf!! t'Msuttats statistiques sur )es ~tW<'s et nnxm'mMMts
outtiet~jus~u'o) t895.M th)M tes diveM fays Ath'tMttm'et t'tusse,
Autti''h< Urande-Kretagac, ttatic, t't'MUce,Sui~c, Ktitts-L'uisd'Atttu-
t!t)Hf, Mexique.
t~).Y':H< – Kt;OXt)M<R
MOttKMXK
HT U(:t:)t)EXTA).H SiS

FttAXCK):.– Die Arbeitcrverhttttnisae 1mHafemzu Hamburg.


–~</t<'&«'t/Kt' ~w~~c&K~, )'tf't('n~«M~ XX)t.:), f. 237-200.
A ~r~j'osde )u;:«'vt-in)pm)fmt<*
df Hiuubuutt:t'[d'' ses t t~uttat:).

W. KH.)~A~< – Die iatoraatioDaie Orgattiaatioa der Buoh-


drucker.–y«/t<'&!<r/</</)'~'Mf/~ctMMy,
tf/M~/ft~ XX! 2,
p. <t)-M.
L'io~')'i)H<')'it; t's) mi'' ')("' <«'<'< j'f'of<tiou~ "« t's <;s~;ti-i (j'ot'gftttt-
saUo)) uuv)i)'t' int';m:d)on:ttt' ~xtt-uuu <n'ta)<)'' <u'<-s; te cas ci)t
ttuuc im)!<j) tant et itttctt'ss.tttt.

I). – /.<~«!<«(fOM
M<<«/t'.

C'est comme moyeu d'experimentatiott socioto~ique que la


t~)si:)()o)t suoidc trouve ptace ici. L'étude socioiogi(jue doit
t'echet'chor tHeHtodiquenteat les f<ïets propres des mesures
tegistativcs cousidcr~es comme des causes, en s'at)p)iqu!(Utà
climiner Jes autres tt'~s Mombreusesit~!uences possibtes,
aot'tHates on acctdeutettcs. La eomptexitc des phenomënes
et la diff!cutt6de t'ohservatiou onpecheut souvout do dépasser
ta simple constatation de coïncidence ou de eorrespoMdauce,
et d'atteindre a i'ctabHssemeut d'une causation véritable.
Celte voieest pourtHut h<seu!oqui conduise a substituer uue
politique scientittque et rationnette à une politique purement
empirique Gtseutifnentaie. Muis ta comptexite de ta matière
& étudier, ta teuteur que les eiîets sociaux mottcut a se pro-
duire ou a se laisser discerner, et t'urgence tout actueite de
décisions au moins provisoires a prendre, font que ta simple
connaissance en fait de t'etat, présent ou il vcuir, de ta législa-
tion est précieuse dt'ja eu cttc-meme. C'est un premier degré,
fort important, de t'information sociotogique en cet ordre.

Dr AMOURUODi). – Die Wirkun~ der Schutzbestim-


mungen far die JugendMchen und weibtichen Fabrik-
a.rbeiter, und die Verhattnisse im Koofektionsbetriebe
in Deutschtand. Verg'teicbendeFntersuchuMg'eu(~'<M/~«'Mf~
tfM tK('$t«'M~)'0~'<«'M<'H/«('<')<r~<'<!t'M/«M<
<'<~</<'<MM)M
<<'<
<'<!<7/«HtCM/f<<«', et les rapports avec l'industrie do la
confection en Attemugue'. tena, Fischer. t898, i vot. iu-8.
vn.~)<!p.

M. Doddcorn menéepar rappetertes prescriptions


· = législatives
K.)httKMFttt.–nt)'<M'i<')..tM'f!. M
M4 ).tX'<KKsm:)u(.t)'iH~'E.)MS

destinées à prott';{Gr te travail des enfants et des femmes


emptoy~dans tes fabriques. Puis il en rechcrctte l'influence.
Pour tes enfants, tes documents permettent d'étudier la
variation du nombre emptoy'' dans tes (at)t'iques, dans les
divers groupes d'industries. L'auteur tin*de <;fs docutnenta
et }H'esfnt'*t<'st)0)«t)t'e!<Mbsohts et teshOM)t~s t'eti)U(s. n
cottstute'juetc notn)'rc des en{:mt~etn[))uy<'sd:mstes indus-
tries pro[<'t:t'e:!a fortumeftt décru, tt recttercttc :ttM's qucttes
causes ~'uerates. autre-~que ta te~istati")), ont pu entratuer
cette diminution. Leur inttuence dûment etimmee, il ressort
que cette diminution est bien attrihuabte a ta te~istatiun pro-
tectrice. Par dHK'rence, eu rcsuttat est encore confirme
t'empbi des enfants a du augmenterons les industries que
ht toi n'atteint pas, dans les industries A'domicite et nut:)m-
ment dans celle de ta confection.
Pour les femmes, l'étude est plus complexe. M. !)odd
eta))tit ta variation d'emptoi. absolue et rotative, en {{encrât
et seton les groupes d'industrie. Ht il recttercttc t'etlet de la
législation sur la situation des ouvrières dans ces divers
groupes. Puis il étudie ta tourneur de la journée et l'élut des
salaires pour tes ouvrières. Et avec la )nen)e méthode il
montre que les mesures dete~istation protectrice ont forte-
ment antetiore te'i conditions de trayait des ouvrières.
La preuve par dinerence peut être ici très développée, grâce
aux renseignements acquis sur ta situation des ouvrières à
domicile, des ouvrières employées dans i'industrie de la
confection, qui ne sont pas protegees par la loi. La com-
parai-on établit une supériorité cousidet'abte eu faveur des
ouvrières prote~es.
Les documents sur lesquels se fonde M. t)odd sont priuci-
patement tes publications des inspecteurs et conseils du
travai) des enquêtes et informations sur tes salaires des
ouvrières, sur ta situation des ouvrières dans t'htdustne de
la confection ont été aussi utilisées. Ce travail est une œuvre
d'information sérieuse et de méthode justement critique et
experimentate. H se r.tns'* du reste dans la très estimable
collection d'essais pubties sous la direction de M. Conrad
(séminaire de ttatte
AX.\).V<K-. – ~:o\Ot))R M"DE)~E ET Ot:CtRE.\T.t).): StS

~'H'H:):S

i.–KrATt)K).A).L.,)-).\Tt')'<.–f.t'.t.)<t.\Tt"'<HK';)'T)!

Ui-ro tU(:H')')-:)(. – Arbeitorschutzgosotzgobung. – ~«~«M<'<


&)<f7<(/f't-.S'<<<(<~)t'f~<'M('/((<M.S)t)'))t<'n))'))t)).t)t').)('')):t. Hs-
cht.-r,)~.

L':u'ti~')fCt)['n'-jiotn)!Hit'[ut')''mi''t'wt)tn)<'d<'t'Kn<'y'))))t'()it'
sY'tuit:tt't(''t~at<M;tht)tsh'pt~nth'['t"ni('<)tt.u))[t)''nn')t[nn('))ti"c
au cout'unt innit eh'' jhitf- pum t')t':)tt.'tf:t)'- ici c't'st, av'' '(Ht'i'jues
ct'tnptOneots-m i'.Uk'ntit~tt' ht toi-.)'au ~<u)!t))tJ'' h) ~intic '-[t:u)-
~rc .justju'ro )sU~}).<)m t-~nju'.tut ).t <ttatuk'-tttt;t;)m~ i'AutticttC.
htHunf<rie.);)Suis~):tt'rauc<t;Utt-t!:iqm-.t:tnu)t.tndt'.)<-[.ux<ut.
bout't!.i'ttMtif.)t't)!tn'')))!H)<.)aS))<d<)a'<')tv't:c.):tHns':i')a
Houm:nm:. )'ËspH,!))e et h' Purtu~a!, tf. Ht.tt-t-'xis d'~tuct'~jtH.
(L'Austt'aiic et h!&cotouies btitautH~tu'A ne s~nt f'~ t'ahuMS.)

MAA.S. – Die wirtschafttiche Gesetzg~abung des deutschen


Beiches im Jahre 1897. – der deutschen Bandesstaaten im
J. 1897, – Oesterreiohs imJ. 1897 –a/o'Mc/«')' /<f'' .\f<<twxf.
MA'M~Mft'; C))tu':td.XV, ), H t't S 'jam'k')', t'n'i<')',
w«/ .S<'<<f'.</f'<.
m:n-s('tm:)it8!'St.
X'<t)t''n')iUm'<'<)('tun)f ta h'~tstatinu phtsuu m~ixs )')!tthe ù )'ct'-
n"t))i<' 't'~istati'm socia)'' j'n'[n'UK't))')!)< cmoj't'i'it'

Ht:cr.jn LAMMtKCHtS. – La t6gistation sociale en 1897 ~cf'«c


<f'<j~<;Mt'<<()M/~M<ntins<'t.juin)M'8.
H'nc et <))))))''t)):m'h-)a)'~i'-httn'n'="(-):))''<):)))'-ft'sj'nyi.d'Ku-
rop'C''sth'u.)ttn.-t<'s traitent <)<'t'))t')))')j!))e~'u)t'tn<'ut. A suivre.

t)t!t.K\KStMOX.– Die engUsoho Fabrihgesetzgobung. – y«A)-.


&«(-/f/<«' CMf~t'&KM~, )'<')'K-<t/<«M'i).
ht: Y. St')tm~)t('t', XXt).
Etmtf sur):) mtuv'))<' h'Ki.st.ttit'n!U)n)ais<'ttt'sfabtitjucs.

UTTo)!tKt.H['):)J). – Eine noHOAora engtischer Soeialgesetz-


gebumg. )."ip!!i; t)UtKk"t'u. )hn)))')"t. ts' in-<

t*. )'tt:. – Etude critique de la loi du 9 avril 1898 sur les aoci.
dents du travail. /f<'t«<'<t'<wtuMt«'f/<Mt', t898. juitt.

E' SC)t\\)t:)tL.<U. – Eute vorgesohritteM Fabrihgosetz-


gebumg. tctttt' ):. M:tU!t.tsUT, in-t~, t'tt p.
Et)n)f SM)-ta t<t:is):ttn)ndu tfavat) onXcUYcth'-Xt'tandc.
8t6 ))?«
).<SÉB ~()Ctt)H)U)QCK.

~.–t'KUJKTtKT~TUO)'

t'X; et )<H«rt).tt[:r. Le Congés international de la législa-


tion du travail )/~<'Mffff'cf'wMMt'f
~<'f)'ft'/K<(t'~o~tM'~)«'~).
– Essai sur la protection du salaire. 7:'c<MMm«'
LAMOKH')'. /~t-
<<~«cf< /<t'ji~<<oftt'~Mf/««'('<t':tt'is, Lot'f't', )!i97, in-
M)ST.– La Réglementation légale de la journée de travail do
l'ouvrier adulte en France «[x'-st-t.t'an- Lm'M-, )«?. ht*
SCH\\tEtH.AX)). – La repression du travail en chambre <ut'
<<'t't'ot(~Mt'<t<«/)<ct89~.juit),.)UtHe).auHt). Aj':u't, t'm'is Lar~sf.

3. – A'iSCHAXCK'!'<U.E''

D' XAC)n:H. – ïnvaliditats-und Alter-veMicherung. – /ft<<


<t'uf<. <~<'<'
~«'~<'t';Mt'M</<«/t, Suj'~). ttd. h'-n:). t''is''))''r.
i8!)7, p. ~).t~.

Miseancounutt')'' t'arUch.'principat. Statistiqucsdcccsd~'ux nssu-


)N)tc''scn An<'m:t::t)<'jnst)u')< tS~5.Ht'\isiott'k' )M~.

U' XACHH)t.– Untallversicherung, ~t'. 'h' .~n<< 2"' Sup.


X'L. f. OMt-HtM.

M)!-)'Mucoûtant. S)!ttisth)U< pour t'.U)''t))!)}:nc't rAuttit;he jus-


qu'où t8M. ttcvi~iun ''n AH'')tMt<)t<

Ur XAOtKH. – Krankenversicherung. /«'. A't'<«~t' i!


(<<-)'
Su;').). )(d., p. !i(i8-M:

Stati~ti'[U<'puu)' t'H''H)at!)n; ut t'Auhn'he.JM~tU't'M


t80t.

D' XACHEU – Die Arboi~erversioherung im Ausiande M<rtin.


\'Mthn!ttf)' .U'b''it<')h<vc);)m(:, tM8. in-h".

)'. \t\ )t:K. –L'aseuranoe contre le ohômage involontaire. )'.<r!s.


ttuuss<H), t8M8, in-8". 25'i )'.

Ë. – /)0('tH<< .<!Oft«<«<M.

Les doctrines sociattstesonHieu d'être eonsidercesiciuutque-


ment eu tant que iaits sociaux, c'est-â-Hire en tantque ph6uo-
mènes ittcaux de ta vie seciate, qui en iniluencent ou doivent
en influencer les phénomènes positifs, ou qui procMeut eux-
mêmes d autres phénomènes positifs. Ce n'est donc pas la
\KAH'S)!s..–Mm<)mKM<)))HHSKETOt:<:[M:XT\).H 8)7

place d'exposer et encore moins do discuter le detiiiï doces


doctrines. Les positious g6n6t'!dessoutseutes àtudique)'.

XUTtCES
~i

(JEOH(.M RR\ARR. – Le régime socialiste. Prinetpes de


son organisation poHtiqueet économique. Paris, F. Atcan,
tMt8,)vot.in-)8,t88p.
Cettemuvrf se rattaettca h) tradition du socialisme français
et porticutieremeut à tu doctrine de Menott Maton, ptutot
qu'au socialisme dit scientittque ou marxiste. Utie part de
principes idéaux, reatisatioft (te h) ptus grande justice,
recherche de ta ptus grande utitite, et nou de ht thèse du
materiatismc historique. !:Hevu de rorgauisatiuu potitique a
ror~aoisatiou ecouomique. Uxsouci très ~raud est uotabte
aussi de muutrer que te sociatismo assure la ptus t;raudc
iibcrte véritable des individus. Au point de vue économique,
une théorie de ta valeur combinant le principe du trayait et le
principe de futilité et, unessai d'organisation automatique du
travail sont a siRua!erspecia)en)e)tt.Tout t'ouvrée est anime
d'une conviction vivante, et exprime une graude honnêteté
de pensée, qui forcent t'hommagedes adversaires eux-mêmes,
pourvu qu'ils soient de bonne foi.
et \'A\hKn\H).)'):. Le socialisme en Belgique, im-t:
hES')')t)-:t-:
un!))')"'ndk't' sut i.) hi)')i')~t'.t)thi''du suciidi'.tn''ht-)~'t':n' Dt'ttts-
t;h<-t-.
)'a)is, (;t!)t-<)
t-t tttitw, )M8, t yu). h)-t8, ;it:: )..
Hxc'Hentt'xjxMcd': rhi'-toire<)u)'!n-tiut)V)'i''t- hc~e, d<) ta~thudt's,
Uc.sdocttiuMS, dct'ctat )'t~s''t)tt'td'' t'.nfnit'du sociittismcix'));)'.)!ic))
<)))ffait pin'(tes tniUttmt!Cftouvragea te tun <t tit n))c)))'d'un tt'a-
vai)~ct<'ntit)<)Hc. Ot)peul t'('nt:u<)u<;t )a ['att faite auxp)'~t;t'up:'tio)ts
!tttc))<'(;tuc))M,<<t(t<tx~)<< <'t)n~<))p",ht t)t''ti))itio))du t;n!)t.'<'tni<:nK'
t)t'c<t'nt.<'tsjx'ciah'ntcntteschaj'ittt's de ht <)Ut'stion u~tait'eet ')<*)a
petiteprcptiutc tm'afp.
<. MHXi.~0. – L'utopia oolletivista o la orisi del socislismo
scientmoo.Mituno,)M8.
2. MKtO.i~O.– Formes et essence du MciaUMme. nyceum-))t
fm.d'-C. Surf), t'a) t-(;ianh't)t)icn',<8M.)~).i)t-<u.v~9tp.
DiscttsMonet t:t'ith}t)<;
de (tot'trixcstrop facitooentacceptées))n<*
t'autt:m'sti)nc utopifptes.ctmdieatMMd'un ~ysH-tnepratique tuoitti!
contcsttthfe.
S<8 ).\XM;H<))):~tf.it~rH. <)!)!

JrnK )').)'T[-UL – Demohratie


JruK )').V)")'[-UL Demohratie und
und SoziaUemuB.
SoziaUemuB.t.ci~it:. t. -tt.
1 Il1 .1 l' 1 1.1- t.ci)'ïit:
\Yit!:md ~t&ft'o~ft/<s'u~<'«M.<<t.<c/t<f/?, t0.ttd.,tM7. t vu).
it)-t(i.[t-)('M.

Htud'iat')'s'<~)t~'<tvtYat)tt:mt.t.cuf~'<'ptio)):ui'=t')cr:tti'{Ucet).t
t'"tn'tiuttd'tnocraH.)t)t't)'-ia~'i.tt'<m')t')'H)K-ij!t't'tt\t:ttttcta
dcht'~t';d)t'~ci:dt.'fttUt-h~pt'<h~tn''s['utiti<)ucst)ttt!;cp~s''))ti)n
sut.ittti~ne.

.u"h ).)C))TEX))):)tt;):)t.– Le socialisme utopique. Ktud.-< ).ur


'ju'-tqut' )n-<cm's''tm itK'oanus du ~itdi~tuf. l'm'is.tc:m. t"tM.
tvohm-t~iCt'.

h''c)u'ittt\tu'((";)not)"~Mp))i')U'ut'din'r('t)ts"p)'urs''m'.<~
du s<K'i:)ti-)ur;)ttxx\tr ''( x\tn ~i;(' )nistn'-< Armttt'tm. Xicutas
Gu<'udt'Yi)t<tij~i:[)!:))t-(.t"t.tHo~)![!t'tHtt'i'u.).itt!Ut't.Ch:tttt'
Uctu't't <i')-'=c)iu,Jc:m~:);[udt'Ch.tp;'uis.Juhti U'-<mtd.!f ~'tn'-rat C:tt'-
h)t'p)tidut-'u).).
– Rotr'- )''s tt~mht~'tx tt'a\'aux wnstituant t'~vututMnnu la <'<itique
duntat'is)rtt'<'nj"'utcitt'r:

UHx~:)'Km''.«'.)':):. – pep la interprotazione e la critica di alomi


concetti del marxismo. X;'j"'ti. Ti[")M.d.'tht tt. ( nh'-tsitit. )w:,
fu.iu-t".t'}j'.–)'j)tt.')u'.n'A'ft~'«)<<')'~<t'"t<t'f<c<'f-
/<YMt'~('<<<)-.<c')Mt'h(~-MW)'.M')'mi.<.<.i!()'d<-tHtit't')tM<.

.\f. );X<:KS'r):)t~. Die Kart Marx eigontOmlieho materia.


listischo Gesehiehtsauffa&sung und DeutscMand am Eado
desnetmzehaton Jahrhunderts. – ~f/«-t"<7) /< <.(w;~<'<'«My,
t'f't'<w~tw<t'<'<'t'<'fi!)'t/),St.-htnf'H'')',XXn,t. 1.

L. SH'\tMSt\). – Karl Marx'nationalokonomische trriehfen,


cin' kt-itist-ht-Studi' th'tiiu, ~uh. )<:idt'. )?' t \t.d. itt-tC, )v-2U3p.

Un ('eut ntjtct' h St'<<jnd"'~iitiu)) .a ~on marctn') df la t)f$ imjx.'r-


tantc u uvt
t'Tru ):(') Hit)X.– Arbeit und Boden. System der politischen
Oehonomiet.V'-Mf M'<t/)<M'/ft~<-). )t'')'tin. t'uttkumr)' u. Muhi-
hr~ht. )8i~, :i vu),.'o un. xv-:tM. xxx(-3Utet x!:[\H~ [~ M. 3.

X"TtC)':S

F. – &'e<c<t<'<:
<*<~<</«/<oM //jt<!)ic<'e)'<

t.)rsf:rt'K tttCCA-U.HttX". – Storia deUe dottrima Bmmzhtria


in ItaMa, -'t.')r:ttf)"nt~ (t'/t)' d~Ufio~ f'j)'ti''t'" c dt.'))t'itMUtuxiotM
t.'<UA'~K-–X~Htt:M')m:MXt:i;t'm:t:)t)KXT.\t.t: !)t9
t't'u)(t[iïi!U)id)f!tttt).S!'<'u))t);tt't)iitiu))f'ittt)''):)))t''t)t''))f:ttt:t.)'a-

)''tt)tt).At))t't'tuH'')"'t'.tttM.)t~).in-.S'u-:<;i)t )'.)..)".

)<ft~)it<'imj)«!tat)h.-m't\n)t')))'.ith'-t'ah)'t)')'u~d''M.tti''<t
Satt'ruo.

). ))Y)t)tA':t). Die Reform der diroktea Steuorn in Oester-


reich.tj'ip/it:.ihnt!'k''tu.t)utt<)'t~t.tsi~))i''t<)!tt't)'):<h'u
JftAt7<fff'/t/'f«'~<<'4M«~,)'<)<'«/<K<tf/Y.S')tt«t')t').XXn.:i :s
t-t~.

't').)t)tt~tt.):)t. – Die neuen direkton Steuorn (in <h"'t)rt' ich;.


\\i.-)t.)t!H')<'t)t.)).)~S.ih-t.

:t. SH:t.H\H'). – Thé reform of dtroht taxation in Austria, ?'/<


/<'WtMM(f'cy""fWff,,J))it)t'i.t'S.

Htttt[<-st)~ta)'it"<()t'i')n))"'t't!tt)(t')"h'i<'tn'd'')'u)iti')ucf!nan-
ci<tfii).'ti)m't.nt'Autticht'.

Ttt<)i~.TSCH.– Einhommenstouor. //<««/'< <f .s'/ft<f~M't'MMi!-


c/<'</?''M.Stt)'~).tt<). t')M. )''i-t)''r.t8'T.

«HLuW. – Grundeteuer(<ciu~t)t'- '/<-<S'~w<.<M').«!f))<-


<fH/?<'M.Su)')')t'fm'))Uht))t).)')):).t''i.-c)t('r.)')D~.[!.t)i)-ti't.

SC))t )))J:H. – L'ïmpût sur le revenu on Prusse, t'a) is. ).i.n't <'t
)tti'«-. tMs.j~-s.

t. MA\ \\):)!):)t.– Borsengesotz. -fUt~'<f.s'~Mht''<M-t')M-


t-/i<</?f'/<S)))')~'m''nt)hUt.t.h''n!t.)''t-))'-r.))<t'~)!ï-~tti.
SAY")S. – Étude économique et juridique sur tes bourses
aUemandos de valeurs et de oommeroe. !ni-. )t"u>tau. t898,
io-K".

Truvimx i cct.'nt)nattd.t)'t''s su! la trf's tt'm:tt()M.th)eh~ishti'in r<


ccutc des huu)~t t'n AUcmMmtc.

i.EXiS. – DioBanken. //f«t'M. .<<nf<<f!M'f'M<~tM'/<M/tftt.2'"


Sup)~.)tt).)t'-)ta.t'')St-t)H.t'H~.)'.<):t;tt .\i!)H;n'n.t.t':mttt:-
ttt';tai:n't-'n)tt't':ti))!t't)is.)t;di'Aut)n'))'))un:;ti'').

<;ut)t))h'-n)<'ntth-rat-tic!c('m".))und<m!d)'t'Km'(')u)'t''t)if'.T[a\tit
d<
rfrntu''jua)'t' ru))))))'' ta j!)t))!!))'t m' c'-Hc Kt)cyc)t'))''dic
:))'()<;)<<
<;di<iu))cutxMttt' M))<tf:<itn').
fdut)( )it<)';U.\i<-)))('
S)X)KMt-:SHCT)OX

MOKI'nOLOt.IESOCtALH
)'ar)t.K.t)L'ttK)tt;)M

Avant d'anatyser les travaux que nous réunissons sous ce


titre, H nous faut dire que) en est te sens.
La vie sociale repose sur un substrat qui est déterminé dans
sa grandeur comme dans su forme. <:e({Mile constitue, c'est
lit masse des individus qui composentta société. ta manière
dont ils sont disposes sur le sol, ta nature et ta conuguratiuu
des choses de toute sorte qui attecteut tes relations cottec-
tives. Suivant que la population est plus ou moins considé-
rable, ptus ou moins dense, suivant qu'ette est concentrée
dans les villes ou dispersée dans la campagne, suivant la
façon dont les villes et les maisons sont construites, suivant
que t'espace occupe par la société est plus ou moins étendu,
suivant ce que sont les frontières qui le limitent, les voies de
communication qui le sillonnent, etc., le substrat social
est différent. D'un autre côté, ta constitution de ce subs-
trat affecte, directement ou indirectement, tous les phéno-
mènes sociaux, de métnc que tous tes phénomènes psychiques
sont en rapports, médiats ou immédiats, avec l'état du cer-
veau. Voità doue tout un ensemble de prohiemes qui intéres.
sent évidemment la socioio~ie et qui, se référant tous à un
seul et même objet, doivent ressortir il une même science.
C'est cette science que nous proposons d'appeler Mo~o~fe
MfM/C.
Les travaux qui traitent de ces questions retevent actuel-
lement de disciplines dittérentes. C'est ta géographie qui
étudie les formes territoriales des Htats; c'est l'histoire qui
retrace t'evotution des groupes ruraux ou urbains; c'est à la
démographie que revient tout ce qui concerne ta distribution
de la population, etc. Il y a, croyons-nous, intérêt à tirer ces
sciences fragmentaires de tour isolement et a les mettre eu
AX~n-ti'–tH'Mfm)t.'M:tHS<H:).U.H 52t

contact eu les reunissant sous uue même rubrique elles


prendront ainsi le sentiment de teur unitc. Ou verra plus
lui))comment une école de géographie est ou tram de tenter
une synthèse assez analogue sous le non) de ~u'«f poli-
<«~«'. Mais nous craignons que cette expression n'expose a
des confusions, tt s'agit, en et!et, d'étudier, non les formes du
sol, mais les formes qu'aftectent les sociétés en s'établissant
sur te sot ce qui est bien dinerent. Sans (toute, les cours
d'eau, tes montagnes, etc.. entrent comme éléments dans la
constitution du substrat sociat n)ais ce ne sont pas les seuls,
ni les pttts esscntiets. Or ce mot de géographie induit presque
(ata)ement a leur accorder nue importance qu'ils n'ont pas
ou aura l'occasion de s'en apercevoir. Le nombre des indi-
vidus, ):<manière dont ils sont groupés, la forme de leurs
habitations ne constituent a aucun degré des faits {;t*ogra-
phiques. pourquoi donc conserver un terme qui est à ce
point détourne de sa si~nincatiou ordinaire? Pour ces rai-
sous, une rubrique nouvelle nous parait nécessaire. Ce!)eque
nous proposons a t'avantage de bien mettre en relief t'unite
do t'objet sur lequel portent toutes ces recherches, à savoir
les formes sensibles, materieites des sociétés, c'est-à-dire lit
nature de leur substrat.
La morphologie sociale ne consiste pas, d'ailleurs, dans
une simple science d'observation qui décrirait ces formes
sans en rendre compte elle peut et doit être explicative.
Elle doit rechercher en fonction de quelles conditions varient
l'aire politique des peuples, ta nature et l'aspect de leurs
frontières, t'inégate densité de ta population elle doit se
demander eontmeut sont nés les groupements urbains, quelles
sont les lois de leur évolution, conxnMnt ils se recruteut,
quel est leur rote, etc., etc. Mitene considère donc pas seule-
ment le substrat soeiat tout (ormepour en faire une analyse
descriptive elle l'observe en voie de devenir pour faire voir
comme il se forme. Ce n'est pas une science purement sta-
tique mais elle comprend tout naturellement les mouve*
ments d où rcsuttent les états qu'elle étudie. Aussi, comme
toutes les autres branches de la sociologie, trouve-t-ette dans
l'histoire et dans t'cthnographic comparée d'indispensables
auxiliaires.
).<XHK~t:H~)'J)). )M'<

t. – Mt')U'MOL'H; Ut~MALH

RATXHLt)''t()):))Kn:n'.–Potittsehe Géographie <;f"f~«'


~<t'«". Munich et Leipxi~. H.t'tdenbuurtt. )8H7, v.
'Tt4p.
Cet important om'ri'ne :) pour objet de constituer ta ~éo'
graphie potiti(tueat'état de science et ntéme.ptus spéciate-
ment, de science sociale.
M.H. n'est même pas étois"d'y voir la ptusfonda-
mentate de toutes tes sciences suciaie~. ))''ja. ttuas suM.s'<««(
<tH'/.f'~t /~)~t<. anatyst' ici tttOuu t année (tet'niet-e.il avait
tente d'etahiit' ')ue le facteur neo~r!)p)n<tueavait sur t'en-
scmUe de t't'vuhttiuu sociaie une iuttuence pn'pmhteraute, et
toute son at'~umentatx'n se trouve t't'tuftduite dans ta pre-
mière partie du présent ouvrage p. t a ?'. Xous ne !a ralp-
peHerons pas en délai).d'autant ptus<tu<'tes Ctinsi(tt'rations
générâtes sur )e~[uet)es e))e repose sout d'une socioh'~ie un
peu trop '-huptiste. Suivant fauteur, tesn'embres d'une
socn-te serak'nt par eux-un'-tnesautant d'unités autonomes,
capahtesdt'se suture; it n'y aurait dune entre eux d'autre
tien pennanent que celui 'pti tes attache au sol contnun sur
tequeUts vivent. Par suite, le sot serait h.<tf/<<~<m-/<f~
parexcettence ~'ff .<f')//ff't/'<.<'f«"<t)~«''<< ""< S7w~ <.<~
7t«< << /~</<'<fet it aurait d'autant pins ce caractère que
t'iudividuatiou des parties serait pius accusée (p. ~et):
Mais ni ia psychoi~ie ni ia socicio~ie ne permettext plus
d'attribuera t'individu un tel de~ré d'autonomie; ta person-
natite humaine, a quetque moment de titistuire qu'un t'ob-
serve, n'a rien dahsotu. Les c'mscieuces purticutieres sout
dircctetueMt attachées les unes aux autres jMtrdes tiens qui
n'ont aucune origine territoriate et qui, jtoutttnt, sont tout a
faitprintontiaux.
Au reste, pour que ta j~Mj:rapttiepolitique puisse devenir
uue science, il n'est nuttement nécessaire que le territoire
)oue un r'ie aussi capitat dans la gext'se des faits sociaux. Ce
qui importerait bieu davantage, ce seraitdedetenniner, avec le
plus de précision pussihte, l'objet de cette science et tes mé-
thodes qui la rendeut possiMe. tt est regrettable que M. tt.
u'ait pas expressément traité cette question, tt dit, it est vrai,
– Mtt[t)')))tU":tt:
AX.U-Y~R- t.HXHHU.H MN

que In f:eo!:raphie politique a pour tdt'ho d'étudier t'Ktut dans


ses rapports avec le sol !p. t~ mais t'expression est bien va~uo
et détimite mut un champ de rccttcrcftes. Car en quoi consis-
tent ces rapports? A quels signes tt's rcconnattre? – Ct'pHU-
dant, <tet'ensemUe de t'ouvra~e, se de~a~e pour te tectour
une notiuu de ta ~cujtritphk' putittqua qu'utt peut., croyous-
ttoos, fm'mutcr cmmncH suit.
Hn'est point de société poittique qui n'occupe une portion
du iM)),d<'t<'nt)iuce.'<ta tois (tans sa nt'audeur et dims sa
forme c'est Je dutnainodt' t'Ktat ~s'~«t/~<w< Ce domaine
M'est pas siutptement uue chose ou un euseuthtf de choses,
extérieures a t'Ètnt et que ceiui-ci possède c'est mt etotteut
inh'S''nut de ta vie coitectivc. si bieu que chaque Htat peut
se c«raett''t'iser par s:) forme territoriate. "r ces formes
diverses sont perpf'tuettcmpnt eu <vo)utioM ettes s't'teudeut,
se cotitractent teurs coutom'Kse iuodiueut, comme tem's dis-
positions intérieures, aux diucreuts momeuts de i'itistoire.
Recheretter )t's fois de cette evutution, les cooditi'ms dout
dcpendeMt les divers e)6meuts du facteur territoriai et tes
fonctions qu'ils remptisseut dans ta société, têt doit ~tre
t'objet de ta ~ograptde potitique. Ainsi eutcttdu, te système
de recherches qu'on dcsi~ue par ce mot cesse d'~h't', ce qu'it a
6t6 trop souvent, un simple inventaire descriptif de divisions
politiques ou administratives, pour devenir nue véritable
science explicative. Kttea pour objet tout ce qui. dans ta vie
puMique. est susceptible de s exprimer territortatement mais
tes faits ainsi dénnis. ette ne se propose pas teutetxent de les
exposer têts qu'ils sont. uue fois qu'ils sont fixes, ette entre*
prend d'eu rendre compte, c'est-ù-diredc rattacher les varia'
tionsqui s'y produisent aux causes qui les expliquent.
Une tette explication ne peut naturettement être tentée
qu'au moyen de tardes comparaisons, comprenant les (ormes
tes plus diverses des sroupcmeuts humains, depuis tes ptus
rudimentaires et tes prnjsprimitives jusqu'aux plus n'centes
et aux plus hautes; ca n'en est pas qui ue puissent être
iustructives. ici, commemms les autres sciem'cs de ta vie, ce
soot mêmetrès souvent te~ypes cmbryouuaires qui apportent
parfois le ptus de tumi&ra~La~eo~raphie potitique ne se hor-
acra~done pas à considérées f.tatstes ptus civilises sous teur
forme achevée; ette desee~ra jusqu'aux etahtissements poli-
tiques les plus inférieurs, et c'est eu tes rapprochant des
sociétés les mieux constituées qu'ette arrivera a déterminer
:i
M4 ).AXX)!)!;sm;)'t).<'t.~n:.t!KM
tes lois de leur évolution géographique. Ht c'est, en enet, sur
des comparaisons de ce ~enro que s'appuient les inductions
de NI.h. U fait aussi bien appet :'t lu géographie des peuples
anciens ou des peuptades tes p)us grossières qu'à cette des
grands Htats européens.
Cette evotution est faite d'un double ~««'<'M'« )'un en
vertu duquelt'Ktat recule ou resserre, suivant qu'it est en pro-
(;t'esouen décadence, les limites du territoire dont il est sou-
verain; )'autt'equi apourenet de transformer ce territoire de
manière il le mettre eu harmonie avec ta vie collective dont il
est le substrat. Les rapports de t'Htatavec lesol sont, en ettet,
de deux sortes r~tat étend soitaction sur une portiou phts ou
moins étendue du globe et, d'un autre côte. il tient a cette por-
tion du idohe par des liens plus ou moins étroits. Deux t':tats
de même ~t'audeur peuvent être très inegafement dépendants
de leur base géographique, suivant '{tte teur activité Hottea lu
surface ou bien, au contraire, s'est pn){ond''meuten~a~ee dans
la nature du sot. Un peuple i~ricote, par exempte, y est plus
fortetncttt uxequ'une ttatiott puretnentcommcrciaie ou n)))i-
taire les forteresses qui s'etevent a la frontiùre. tes routes, tes
canaux, les constructions do toute sorte sont autant de liens
qui attachent t'Ktut il sou territoire. Ptus une société met sa
marque sur le sol; ptus aussi elle y met d'eHe-meme, moins,
par suite, elle peut s'en défaire. Le premier ~w<w<.<est donc
un processus d'extension .t«.<'<'<'t'<Mtf' te second, un processus
de consotidation (/A'/<«~) ou d'enracinement tA'~f'tu'jt'-
<«M' v. p. 4t et suiv. Ils sont si ditïerents qu'ils n'ont pas
les mêmes organes. Le premier a pour a~ent essentiel t'Etat
iui-meme, le pouvoir pottti'tfte; le sccomt, la masse de la
société. Sans doute, un moment vient où t'Ktat lui-même
eoUahore a cet t')~«t'(M''wfKf mais les premiers ouvriers de
cette transformation, ce sont les particutiers qui se répandent
tentemcnt.siiencieusemeut, sur le territoire, le cultivent, le
façonnent de toutes les manières. L'acn~n de t'Ktat.ne vient
qu'ensuite ~). Het suiv. i.
Cette distinction est fondamentate dans la doctrtMc de
M. H. et revient sous les formes les plus diverses. C'est elle
qui est au fond de t'opposition tranchée qu'it etitbtit entre tes
peuples nomades et les peuples sédentaires (p. <J)et su!v.).
Le jtonadisme est, en cnet, t'etat de sociétésoit le lien terri-
toriat est il son m«XMtt<M d'énergie, puisqu'elles changent da
territoire avec une extrême facilite. Ktcomme, en mêmetemps,
AX.U.YtË:t. – M<tttt'tMUM;)t: <!i!xtS)n).)i 838

clles ont besoin


)PSOHI de
de vastes
\)St<") nsnfK'n!!
pour se mntt~nif
espaces nfmraf' mouvoir, tes
)~e <)am-
(taux
processus sont ici en raison inverse l'un de C'est ic
mémo contraste qui se retrouve entre ta civilisation aj;ri-
cole et la civitisatiomnititaire; ta civilisation purement com-
nterciale tient le milieu il). S?, !?. etc.). Toutefois, s! di(!e-
rents quesoient cesdeux processus, ils ne se présentent jamais
séparément i'un det'auh'e. et dans uu état de pureté absolue;
mais ils s'enchevêtrent perpetuettement t'undans t'autre. DÈS
que t'Htat s'est accru, il éprouve te besoin de s'assimiler ses
conquêtes, de tes consotider et des que ce travaHde ConsoH-
dfttiu)) est conuuetK'e.ta tendancea s'étendre ptns loin se fait
de nouveau sojtir < )(('?).O'aHtcurs, les deux Mtouvententsse
poursuivent parattetetneut tout le long de t'bistoire; les
sociétés les ptuscivittsce~sout tes plus eteudues qui existent
et, eti tncmc temps, elles pctiëtrettt le territoire qu'elles occu-
peut. ptus protottdementqu'uucutte autre.
Apres avoir décrit cette cvotution sous sou aspect ~tjucra)
daui' les trois prentieres parties de sua tivre, Al.M. passe suc-
cessivement en revue les principaux {acteurs Hcographiques
eu vue de déterminer quoi rote itsyjonent.

Iq /.« .<<M/< fM' t'~f – La situation d'un pays est l'en-


se<nbtedes rapports que soutient le lieu où est situé ce pays
avec tes autreslieuxde ta terre. Httevarie MaturcHetnent,dans
uon eertaiMemesure, avec l'étendue spatiate ~< ~<Mw) car
ce qui change sensiblement ta grandeur d'une société en
change aussi ta situation, puisqu'elle ne soutient plus les
mêmes relations avec les autres contrées. Cependant, ces deux
etamonts géographiques doivent être disliugués la preuve,
c'est que la France, par exemple, au cours de son existence,
a vu les dimensions de sou territoire varier très sensibiemeut
et de bien des maoières, quoiqu'elle ait toujours garde la mémo
situation entre la mer du Nord, l'Atlantitlue, les Aipes, ta
Méditerranée.
Même, à certains égards, c'est l'espace qui depf~d de la
situation. Suivant qu'unesociété est ~tusou moins bien située,
elle est est plus ou moins bonne position pour s'emparer des
espaces voisins. L'avantage qu'elle tient de sa situation favo.
rabte fait queles territoires qui l'entourenl sont natureUemeut.
eutratues dans sa sphèred'action (~ ~M, D'un autre côté, c'est
dans i'bemisphere nord que se trouveuties plus grandes éten-
dues de terre; les États du tord disposent donc, par la force
823i ).t.'<SKE S(M:)()).')'H:. t898

des cho<es, de ptus vastes espaces ({ue tes peuples du Sud


(~ftt). ~7 Onvoit dt'): par ta. tonte t importauf'ede ta situa-
tion cartes Etats se développent d'autant plus tacitement
qu ils «ntptus (te terre ferme il leur portée. «e p)us, moins il
y a d'eau, moins tes terres sont divisées; ptus, par suite, les
peuptpssontt'troitempnten contact. Or tintimit'< de ce
contact est un facteur socittt (1e prefttier ordre <p. ~Sh. Li<
situation joue eueore un rôto essentie). par eetit seul qu'elle
deterntitteh'sctunatset (}uetectitn!tt)ulecterot'~attisi)tiot)de5
sociftes ~'8-jH! U'eUe, eutin. dépendent tes distances tjui
séparent les ditlerentes parties de t:) terre: or t action d'une
contrée sur une autre varie suivant qu'ettes sont p)us ou
tnoinseioittnees t'une de t'autre. C'est ainsi que ia situation
centride de l'Asie, ptaeee entre t'Hurope, )'A(riqueet!'A)ne-
ri<)ue.atacititeie rayonnement de la civilisation asiatique
sur le reste du muude et a contribue ainsi a tait'e de ce couti-
nent te berceaude t'huntanitt'*'p. :M4'.
Maisce qui est plus important encore, ce sont les etïets très
dinercnts que produit la situation, suivant qu'elle est cen-
tra{c ou peripht'-nqtte. i,es pays situes.)h) périphérie des con-
tinents se trouvent, parcetamOne, près de la mer: or le voisi-
naSPde la mer est nn avantage du plus iiaut prix qui (ait, des
points ainsi situés, des centres d'attraction et de cristattisatiou.
Par ta mer, eu etïet, un peuple peut communiquer librement
avec les peuples les ptus divers, rayonner dans toutes les
directions et, inversement, recevoir tes influences les plus
varices, participer il toute sorte de civilisations, tt n'est donc
de la
pas de position qui favorise autant les progrès rapides
culture humaine. An contraire, un pays rete~ne dans l'inté-
rieur des terres est obsède se replier sur tui-meme et de
vivre dans une sorte d'isolement. Aussi les situations périphé-
riques sont-cXesprimitivement tes plus recherchées. C'est sur
le bord des mers que se sont fondés les premiers ~tats, surtout
les premiers t~tats norissants. C'est tu que s'établissent de
préférence les conquérants; ta aussi qn'afnue uatureHement
la popntation. <)e t:) vient le caractère méditerranéen de !a
civilisation ancienne. C'est tout le tong de ta Méditerranée
qu'elle s'est déve!oppée, progressant d'une manière régulière
de l'est il l'ouest et quand elle a cessé d'être exclusivement
méditerranéenne, c'est vers h's bords de l'Océan qu'elle
s'est portée (Péninaute Ibérique, Gaule, Grande-Bretagne~,
fp.37('~t.
AXA).YtK<.
– MOMMMUMitK
tttiXt;tt.\).K (;~7
/<M<v. Maisun Htat, dont le centre dt- gravite est
ainsi situé t't ht periptterif d'un
continent, ne peut s'étendre
que sur un espace rcstrehtt. Or. ce qui on-actorisetes sfMiet~
tes ptus reeontcs. c'est une ambition
stM~tiateque rien ne
parittt devoir xttti.sfttire.La~t-innteurest, d<'plus et)
plus, une
condition (te survie pour les peuples. La cutitioation maduroo
np tMtn'.ntuxnc pas rester
t~riphériquo. VoUapont'~uot fin.
t-'t-ieu)' dM tco-MSi) pris
buaocuop plus (te va)ctn-f)uc jadis;
c'est .juf ht seulement se trouvent tesespMcesnecHssitiresaux
Kt-andes expansions. C'est ta aussi ce nui fait en
pat-tif la
situ.ttiun critique df )'<m-(~ vis-à-vis d~ Hutrpscontixents
Car, plus il y :( de terre (ct-tne, plus il y a de
ph)ce {Murde
grandes soeictos, et t'Huropeen est p)ns pauvre
([Uf i'An~-
riquc. Les Htats y sont il étroit et sont uhu~s d'aUcr cher.
ctK'dftns d'autres parties du giobe le
sot qui tcur .Manque
(~x.x).
Li.nporta))ce prise par ce {acteur tient Ii des couses
mutt.pies. Ptus le cadre d'une Mdcte est vaste, plus
est ta d.versite des éléments qu'i) embrasse Kraude
suite des source auxquettes s'ati.nente ta~'icfp. 3.n et, nar
collective. Hu
metne temps, les ditlercutes forces naturettes
optâmes, ..ours
deau Gt<)yo..t nécessairement de plus grandes
proportions
qu a.tteurs f~t!). La forcede résistance de
t organisme.ociat
y est encore accrue pnr cela même que les
parties vit.ttes
étant plus internes, sont moijtsanu
pour ainsi dire et moins
exposées aux attaques extérieures ~4).).:“(“
deur du territoire anit même sur .““.
t'esprit de h nation tt v a
pour chaque peup)<.ua certain sens de t'espace
une certmt.e manière de tq f/~<~w)
concevoir, qui n'est pas sans
m<!uen<-<. sur .son histun-e et qui vane suivant
que
e)tect.ve.ne..t occupe, est ptus ou moins étendu, t'esnace
t'our une
pctttê sooétf, te monde s'arrête peu audeia défies
elle se désintéresse do tout ce froMtiert-s-
qui est ptus loin pan-e que ses
forces H y peuventpas ~tdNdre. A..
pontn.ire. t'horizon
recule a mesureque le territoire s'étend. Les hommes
neut davantage à se représenter de vastes apnreu.
espaces, par cota
seul qu'ils ont déjà de vastes espaces à teur disposition Leur
conception de l'univers s'éiargit. Or cette conception
est la condHio))nécessaire élargie
dès-grandes
Le prmtege des grautts génies est ontroprisos a(;H.7)
justement de dénasser la
roproseutation que se fait de t espace ta
moyeuue do leurs
contemporains.
M8 t-'AX~Hsucto<.m,m).E.
<s9tt
Ce n'est pas a dire, toutefois, que les petits pays soient
désormais suns raison (t'être. Nonseulement ils parviennent
u se maintenir parfois à coté des sociétés les plus vastes
grâce a des combinaisons de circonstances exceptionnette-
ment favorables, mais les agglomérations de faible étendue
ont et am'ont de tout temps uue fonction utile u jouer. Pat' le
fuit mêmede tours dimensions restreintes, les forces sociales
qui y sont concentrées, se trouvant plus étroiteme'nt et plus
constamment eu rapports, agissent et Vagissent les unes sur
tesautres avec plus de suite et dénergie ce qui a pour etïet
de porter rapidement ta vie sociale à un haut degré d'inten-
site i!$~3 et suiv.). C'est ce qui Ht la précoce maturité des t
cites gréeo-tatines. Tel est encore, d'une manière générale,
le rote que rentptissent les villes dans 'nos sociétés contnm-
poraines. Httes résultent d'une concentration qu'eties renfor-
cent. Elles apparaissent aux points où plusieurs courants
sociaux(eommerciaux ou autres) s'eutre-croisent etelles sont
produites par cet entre-croisement. Mais, en même temps, en
enfermant dans des limites définies et resserrées les éléments
dont elles sont formées, elles accroissent la vitalité du tout.
M. H. est ainsi amené à donner quelques aperçus sur la
nature des groupements urbains et sur leurs fonctions ~8C
et suivj.
Hutin. comme le sol n'a toute sa vateur sociale que par la
population répandue à sa surface et par ta manière dont it
est adapte aux besoins de ta vie collective, notamment nux
échanges, t'uuteur comprend dans cette étude du (acteur spa-
tial deux chapitres, t'un sur ta densité de la population et sa
répartition ~p. 3~-H~, i'autro sur les voies de commuui-
cation ~p.4U343':). <
s
3'tM/<-oHn<<<. Onrcprésentesurtescartestesfrontiores
comme des lignes mathématiques et fixes: mais cette reprc-
sentation n'est qu'une abstraction symbolique. Hicn loin
d'être quelque citose d immobite et de mort, la frontière est
te résultat du conttit de deux mouvements. Elle vient de ce
que l'activité d'un peuple, son mouvement naturet d'expan-
sion vient se heurter a l'activité contraire d'un peuple voisin,
ou a ta résistance que lui oppose un milieu inerte, impropre
à ta vie sociale ('acr, désert, etc. ). Aussi, ayant un ou des mou-
vements a sa racine, elle est ette-mémedans un état de perpé-
tucitemohititc. En dépit de toutes les conventions, un peuple
.~XU.VKS.–M<)Ht'tMt.')U))!UK'<);tt.U.t: M!J

ne s'arrête pas une fois pour toutes au point précis que lui
ont assigne tesdiptomates. Les forces intérieures qui font sa
vie avancent ou rectiteiit sans cesse, suivant qu'ettcs croissent
ou décroissent, et ta frontière reettc (ait de même. t'our la
même raison, elle consiste reettetneut non en une ti~ne. maia
eu nue zone plus ou moins étendue. Car elle correspond à ce
fait que lu rencontre de deux corps ~sociaux ou non~'tonne
naissance a des phénomènes périphériques très différents de
ceux qui se passent a i'intérieur et de t'uu et de l'autre. Or
ces phénomeuet demandent un certain espace pour se déve-
lopper. C'est cet espace qui est ta frontière véritable. C'est
donc parce qu'ette est quoique chose de vivant qu'ette il de
l'étendue et qu'ette est sans cesse en voie de transformation
'p. 44M-.M7).MOttoce qui précède u'i)!dif(t)'' pas tous les
mouvements qui jouent un rote dans la genèse de ta frontière.
Outre cette tendance à t'isotcment qui pousse tes peuples en
contact à se reptier sur eux-mêmes, il y a une tendance !')se
meter, à se confondre, a faire des échanges. La frontière est
un compromis entre ces deux tendances antagonistes. Ku t
même temps qu'ette sépare, elle sert de lieu de passage
(~:K)). –C'est même cette xonc-frontierequi existe seule à
t'ori~ine. Elle consiste dans un espace désert que ta tribu
laisse inoccupé et inexploité autour d'ette, et qui fait le vide
entre elle elles tribus voisines. C'est seulement à mesure que
ta voteur du sol est mieux appréciée, que !a société s'étend
jusqu'à ta limite extrême ou elle peut parvenir, c'est-à-dire
jusque ce qu'ette rencontre une autre société; ainsi, ta zone
frontière devient moins étendue, et. le besoin de la déter-
miner aidant, on en arrive au concept abstrait de ta frontière
linéaire ?6 et suiv. ).
H y a des dispositions de la surface du ~)obe qui font que
ta vie physique s'arrête a certains points de ta croûte terrestre
sans pouvoir s'étendre au deta ou. du moins, sans pouvoir
s'y
étendre d'une manière continue, et cela indépendatnment des
innuenees que peuvent exercer les groupes humains. Ainsi
elle était impuissante a dépasser te cap nord ators metn<;que
les hommesn y étaient pa:} parvenus cette qui se dévetoppo
sur lui versant, des Atpes ne rejoint pas cette qui se dcve-
loppe surt'autro versant, et il y a ainsientre le nord et le sud
de t'Hurope une séparation qui serait ce qu'ettc est, ators
memequete eoutineut ne serait pas habitf. Or, les mêmes
dispositions peuveut mettre obstacle & l'expansion de la vie
E.Un'KM)u.–AHnL-es..ci~t..t<t 3t
?? ).tX\);).<t)t:))t)."):[')'K.)!
sociate et etuUir une discontiuuite outre les groupes hmnaius
comme elltl'c'tes ntanifestatious de !:t vie physique. Quand tt
y Il ainsi coïneidencf entre les frontières poHtiques e~ ces
limites naturettes, on dit des prenneres aussi qu'étiez sout
««f<f«'<. t'ne frontière de ce ~nre n donc m'cessim'emeut
pour eftetdf créer un vide, ptus ou tnuins t'«n))))ct. Ghh'f les
peujftt-s. puisqu't'Ut' a pum- cut'itck't-istKjm.'df ~'ndt'c le sol
i))))!t))it!djk'tauùdtffst sin~< Aussi la ft-untio-cuaturette
parfiutc ne se tt-ou\'e.t.t't)<'qu'aux burucs cxh-~nx'sdc ta tfrre
habitabtc ;)';))-,p:n-tuu( aittcur! (psnhstiK'h'Stjui s'opposent
à i\p:'t)siot) tics sut'K't<sht' .ut)t ff))ft-f);t)t~ et profisoircs.
A itttt't'k'm' de cf-; thuitHS. il o'y :t pas de [rcoti'-n.'s natu-
retk's qui sui'nt cutnptctett~ut mfnmcitissattk~ ''t a travt't's
tesqucttcs t~'s pcuptfs n'an'h-cut a set-cjoindt't' M~ftsuiv.).
{)'<)(')l'.tutcut' f'ofichtt que la v:t)em' soria~' des ffontict't's
nitturctius est ~'fmdititc t't a ett' tt-upsm'{;<itc M!)).
Aift-i t'')tt<;uc,)afr<mti)'')-fpt))ith)Uf est un v-'titabtf organe
!{ociai:c'fst unw;Mnc p't'ipht'n')tn'.tntimctucntHc('.t toutce
qui se produit il i'intft-ifu)' (te t.t sucit'-tt', elle t-<'i!ctftout ce
qui s'y pas&e.Elle avance mt rt'cuk st'tott <)ttc la société e?t
envoie d'' cn'ih'e on d~cfoitM: sm- ics points ou h's {tH-ccs
sociatt's s'portent avec nue intcnsitc partk-ntiÈt-c.oa la voit
s'eufoncfr connue un coin (tans k's fronti~'t's voisines et, au
contt'itin', (.nhiir ta où ta vie est moindre, etc. Ce sout tous
ces tnouvcntents qui d'-to-tninext la (ornx' tcn'itot'iatt' de
i'Htat :;3~ et suiv.). Hntin. comme tout organe, ette a sc~
fonctions, fonction de pruh-ction, tonction déchantes avec
les nations t-tr:utKet'es,et< pourtesqm'ttesde~arraniremcnt:;
spéciaux sunt at-cessaire~ ~tjet suiv.).
~ou.s n'' ?:))')). p;)sdt' ftutres ~{.'tetu'.s~'o~t'.tpftiq'x-sdont
il est traite (tans ta suite de t'ouvra~ L'autf'U) étudie succes-
sivetncut, toujours du metne point df vue, tes dispositions
du sol qui scn'ent d<' passa}:)'entt'e ia t''rrc et ta )ncr (les
cotes, les presqu'Ues, ies Hcs p. ii;{)-<) te monde de
t'ean, tners, neuves,etc. 'p. ?M:i-t!4t;,et entin tes montagnes
et te-; ptaines p.oH-7t)<)L Ce qui pt-ecede sut)itaindiquet-
quel est t t'sprit du livre.
Si riche qn'it soit en aperçus, eu t'approchcmentsdc touto
sorte, ce qui e)t doit être surtout retenu, c'est ia conception
gcnerate. !) s'agit t<ien, on a pu s'en assurer, de constituer une
scit'ucc nouvctie. Sans doute, ta ~'o~rajmie poHtique ne date
pasd'ttier: mais, de toutes les parties de la geogr.tpiuM,c'était
– M'«U'H'tU«.m
AX.UA-i.KS. (.ÉXKK.U.t: {Htl

pénètre):) plus negtigee jusqu'à ces dernières années; suf-


tout H n'en était pas quiparut plus refractaire à ht forme pro-
pretuent scientifique. Simple inventaire de faits, elle racon-
tait, mais n'expiiquait rien. M. R. f~pire a trouer de véri.
tabtps fois. Sou entreprise est dune d'une grande portée et,
quoiqu'il ait des devanciers, sou ori~inaHtc reste conside-
t'abte. Il est piu-ticutioremcntintéressaut pour nous de voir tes
discipiiites, tes ptus etoi~nees jia~nO'tide ia .sm:io)o~)e,s'en
rappructter progressivement. H y a aiusi uu duubte tuouve.
nteot. qui est e~ittement uecessaire h) socioto~ic est néces-
sitée à sortir des ~'ueratites uù elle s'est jus<}u'npreseut
utatutenue pour entrer en contact avecles sciences speciates
(c'est a quoi uuus travaiUousici); et tes scienecs spéciale~
d'ettt's-nxhnes, tendent de ptus en plus Mse mettre en rap-
ports avec !a sociotojtieet à prendre une fortne socioiogique.
M. R., K''0){rapheéminent. ne rcfusemit pas, sans doute, la
quittitication de sucioto~ue.
Ainsi entendue, ta géographie poHtiquc apparat!, en un
seus, conimp une branche et presque comme nu autre nom
de ce que nous avnns appeté tnorphutogic sociale, puisqu'ette
traite destormesterritoriates des sociétés. Toutefois.)anotion
qm' s'en fait M. H. est encore bien Vi~ue et indéterminée;
nous avons signale cette indetertniuation en commençant.
maisit y faut revenir. L'auteur tlottecutru deux conceptions
tre-! difK'n'ntcs. Tuntot i! semble bien proposer comme objet
à la t~t~t'aphie politique les forme:, que se donnent les
sociétés en se fixant sur le su): et cet:),c'est la morphu)o}{ie
sociale proprement dite. Tantôt i) lui assigne comme but ta
détermination des efïets que les dispositions tnaterieHes du
sol )ucu\es. montagnes, mers. etc.) ont sur le deveioppement
potitfquedespeuptes. ttit'n pourtant de ptus distinct. Kneftet.
ce qui donne aux sociétés teHe ou tf!)e forme, ce qui fait que
les frontières sont munies ou non de forteresses, de<iuies
ou non, que tes voiesde communication y sont pius ou moins
nombreuses, les ~'oupcments urbains plus ou moins consi-
dct'ahtes, te territoire plus ou moins vaste, ce sont des causes
sociales, partant d'ordre moral c'est t'etat du prot;res écono-
mique, c'est t'apt!tudc inegatc des idées religieuses a se
répandre sur de larges surfaces, etc. tt est possibtc que tes
faits de ia gcograpbie physique y aient aussi quctquepart;
mais ils ne sont qu'une des causes qui contribuent a produire
tes phénomènes étudies. Ils deviennent, au contraire, la cause
53:! t.XS)!R'")t;H)).tK:~t't:.tt!U!<

essentiene et presque unique que l'on considère, si Fou se


donne puurotqet exclusif de rechercher ta tnauiere dont ils
auect('uHedevL'to))p(')neutde t'i~tat. <tr fauteur se ptace évi-
demment au premier point de vue quand il étudie tes fron-
tières poHtitjues et tem't'votution, iesystèmedes ec)t!)))ites.)a
densi~ snci:dp, ''te.; et d'aineurs, ('tx'nut) (.tisHut.H ne scfint
pas faute d'iuvoqm't' d''s causes qui n\))tt rict) de g('<[')n-
quc ttotatmnpnt ~i<*tsuiv. Af.)i: (.-)) tnOmctt'tops.ce
qui montre que )(*second point de vttf te pt'~ocettpct't nn''n)e
ïcdomiup, c'est qu'it voit dans le sol la buse détour'vie
coUcctivc,ic tien qui unit )e:; hotnmL's.Par ta, il entend te sut
tel qu'ilest natut'pttpntt'nt, :n':mt tontu ini-titutiott sut-iate,
puis<tuc tes institutions sociatcssont c''))Sffs\'trouver tcur
condition [)[-<?tni'< Aun'~tc.i) n'y a qu'a voit'tes titres de
c)tapitr''s.Ut- tMncm't" it's ntet' etc. Ct'tte amiti~uttc n'est
pas~tnsproduire une confusion qui trouLMe teetcur.
On po)u'r:)it'a)t'tnpnt)'cpro''ttf')-a t:) tm'Ufodct'insuthsancu
de "a ri::ucu)'. Lt's rapproctK'motts consistent ptutôt eu it)us-
trations qu'en comparaisons nu'tttouiqucs; les faits contrairM
sont rar('n)t'ntfxmnincs.c(,sttichnqu& suit t'M'udittotf <te
t'autcnr. on ne peut pas n'tptt-ppas frapp)' de t'ecat-t qu'i) y M
entre nnnttx'e <)'a'=scrtio))set les prfftvcs sur tcsquf«t'.< pfk's
reposent. ~:ds <'M sont iù des imperfections inhérentes a toute
science qui débute.

\tf)u. t.Kf.~Mf..U:f))~)' – La Géographie politique


'/<''<~t'~<AfC.U))H:t)')M)S,)).U?-)tt
(.)/<«'</<')!

)':tU~)'rn-:f-))))'t''SU)'i'nu'-<t'-M.tt.tt~'t.t.'t).)u<)).)!t)'-mrttt
sur'fVt~A't;/<<<<< t.))tt"u)'t):h'")''j!t;tn')''t-t'!)))'t la

~ot:r:(j'hi'')"~iti')'t'un'i ~n~h)~

~u~d~j~w~n~~
~t'')tt'r;)):dt'-t~tti)in<')'))ruc't'<t'hn~'s)in;t)ii)))).[ut)) )'))<')ti~p.).e.
L'))'J!'t'tt*t;t'tt<*St:i''a'=<ti\'i!i!'n'sitt')t')mn'nt'.<)t'r'h''t'h';
St' )'t'nh'at )t:m' ct't .uti'')<' av' m~' jL'tt'num;tti'jn n'unt
qu'i!s

)~t-:tt'U)..tn.t)tm.)tt''t!).<t'[H-)'tr(n)t'd'-M.tt:U.tt').t.sc.mct'))-

tiun~f~m).mt'-ut.)!ttt.-i~th'ntmu'~))t-)t!r!(t)tt''j'n''t;i'-iut).M.
-.t'))ttt'r.h~-tn<')Ut!t)u''c'ih'-t)t-t)~(ittH')<"i(ti\');M<jt'f)\'s<)'-ta)t<.

<tu)tt-ccut"-):t t;t'nt[.hi'')~)iti~n~. vint;<,)J(-uvi[t~L")itttitfS,


t':t;<t', ;<)"<t' ''h'-xM. ));()/<'), << '))t;).')<)si.trd't dM
tr'~suuvott
contu)ns'')n-u)';hh'nin'.t<t'i.<.

– Studiesinpolitioatareast.two-t'
)tAt'X):).. y"«)-«.u/t-t~
UuV.t~).1.
AX.U.YSt!<.
– U.H ETCEXStTÉ
Sum.U.E 533

U. – HAS'.KKT C)!i<StTÊSOctAt.E

\< MAYH – St~tisUk und Gesettsohaftsiehre.


II. Bevoe!keruugs stattatik .s'<<t/<~«('<'(.f-<f't«-<'
<ocf'<

/sY<~<.<«f f/<' /w/<.</f<fw/< t''r!bourg-en'Hns~tu,
Mohr, )8')' p. x-Mi.iu-
Cetivre fuit partie d'un traite pins étendu, qui doit com-
prendre toutes tes hrimdtcs de la statistique. – L'!)Ut<'ur
divise lasti(tisti<)Ut'e))dt'ux)M)t'tn's
divise):) stulislÍ/IUt'ell dl'l/x JlIII'lÍt'S la lu'el1lièl'e,(Iuïl appelle
tattrcmière.qu'ihtppeno
~f<<f.<<~<«' ~f('w(f/<«',:))''tf Mpost't.'d:ms)e tome t paruen i)'i9S.
Htte a pour objet de dt'tertnincr tu ttittm'e (h*lu statistique,
s:) n]<)tit'rc.ses mpports :nec )cs Huttfs sctOK'cs.tes pt'oeettes
qn'ette eniptoie. it s'n~it doue :)u fut)d d'uuc )n<'ttn)dt)iu~ieet
l'exjH'Gsstonde statistique ~'m't-ah' serait phts t)i)turet)e[ne))t
indiqut'e e:))'toutest.ttigti()ue,<;ot))metoute seieuce, est ueces-
sairetnent )heori()ue.
La scMttde partie est (h'nomttx'e '7~/M/«~ «~t~< Ktte
embrasse t'e)tsen))))edes ))):mifestittiunssociates que t'ohser-
vntiott statistique peut atteindre t. ), p. t~ Le terote nous
parait e~aienient impropre, ~ous ne voyons pas bieo eu
quoi de teties rechercites constituent uue science pratique
ou apptiqufe. Veut-ott dire par ta que les tnethodes <'t !es
principes exposés dans la statistique ~ouO'atu ou théorique'
y sont mis eu (mn'reet pratiques? Mais toute science est une
:)pp)icatio)t de ta (uethodcque s'est faite te savant pour étu-
dier l'ordre (te faits dont il s'occupe. A ce compte, par consé-
quent, toute scieHcesentit une .~ience appliquée. Ku reatité,
ce que fauteur appette statistique pratique, c'est ta statistique
proprement dite, c'est te corps même de tit science a taquette
il se consacre. – Xous n'insisterions pas sur ces questions de
terminologie, Si ces denuminations impropres ne paraissaient
dénoter ttuecertaiHe confusion dans l'idée que se faitt'auteur
de co que peut et de ce que doit être une recherche scienti-
fique.
Quoi qu'i) eu soit de ce point, t.) statistique dite appiiquee
comprend ette-mOne autant de branches qu'it y a de sortes
(te faits sociaux susceptibles d ett't' nx'sures et enregistrés.
)t. Mayr en confpte quatre espèces priucipates les phéno-
mènes démographiques, les ptteuomënes tnoraux, les pheuo-
S34 t.'AXXHH SUt:t()LUttt~CK. )?'

mènes d'ordre intettectuet. tes pttenomenes


politiques. Le
système comptet de ta statistique comprend donc. outre lit
statistique ~'nerftte, la demotojîie ou statistique de la popu.
tatiou, ):t statistique moraic, ta statistique ink'tte<'tuette
(~<'<«)t~«fM~). économique. politique. C'est ta première
seule qui est l'objet du tivre dont nous avons a
parier.
)-:iip a pour objet l'étude .< dos masses humaines
qui
peuptent la surface de ta terre 'p. 8:. On remarquera que,
dans cette dt'fmition, n'entre ni t'idw td )p mot de sndetÉ.
C'est ta poputation ttumahte (M«/M~«f<o,c'ett t'humanité,
tettpqn'cHc est répandue sur toute teteoduc dn ~tobe. qut
est pn'-sentee cotumc la matière immédiate de ta
donoto~ie.
Les sociétés partieutieres lie soat prises est cousideri'tion
que
secondairement § 9<))/<f<fjet le statistt'n'n doit tendre a
s'en de~er p. )4 Cependant, en réalité, ta population
n'existe jamai&qne (tans une société donnée et elle est fonc.
tion de celle société; elle est solidaire dt' la forme de ta
société, de son de~re de concentration politique, de son orga-
nisation familiale, etc. Le niveau normat de ta population, sou
mode normat de distribution varie selon tes peuples; et it est
autre pour une peuplade d'indiens et pour ta Cit~ anttque.
pour celle-ci et pour les grandes nations contemporaines, etc.
En détachant ainsi tes phénomènes
démographiques des
milieux snciaux dont ils font partie, on en fait quelque chose
d'abstrait et;de mort et on se met dans t'itnpossibititc d'aper.
cevoir tes conditions essentictics dont ils dépendent, les lins
a\ec tesquettes itssont en rapports. Sans doute, fauteur
parte
de causes sociales Mais ta seule presque qu'i) signate, la
plus
importante en tout cas, c'est t'etat économique; et ce qu'il
appette ainsi, c'est tout sitnptetnent le de~re d'aisance ou de
nusère <cnnon)iquc des /«~-<W«.<. Une telle cause M'estdonc
sociale que de nom; surtout, elle ne tient a la constitution
propre ni d'aucune société, ni d'aucun type social détermine
(p.m;-4'?). Ce n'est pas que, pour M. Mayr, la statistique, en
générât, et ta demotogie, en particulier, ne soient des sciences
sociales; le titre de l'ouvrage l'indique assez. Seulement elles
ont pour objet de résoudre ta masse sociale en ses etonents,
de ta décomposer; c'est dire qu'ettes écartent, par
principe
en quelque sorte, tout ce qui est proprement social dans teur
objet 'voy. t. {, § S et tO).
Pour étudier cet objet, la demotogie se
pose deux séries de
questions d'abord, elle doit établir, critiquer tes faits con-
.\S.\Lt-'Hs. – MASSE t:T U)!X'.n')! -)t:tA).H S36

crels qui sout ta matière même de ta science. C'est ta partie


préparatoire de ta recherche, t'uis,avec les matériaux ainsi
reunis, il faut faire ta science ctte-meme, c'est-à-(tire décou-
vrir, pur voie de comparaison, teif types et les fois.
~)is quand on lit cet ouvrage.qui est certainement le
travuitd'ensembtetejttusétenduetteptuscomptetqmait
paru sur la matière, on est trappe de la disproportion qu'i) y
a outre ta quautite considerabte de documents que ta statis*
tique a des Mprient rassemtnes et l'importancemédiocre des
résumais vraiment scientifiques auxquels elle est arrivée. Ou
a atigue beaucoup de chiffres, dresse ttcuncoup de cartes et de
tableaux mais les tois qu'on en a d~a~ees sont en bien petit
M)Mbre et ii en est moins encore (jui aient uuj!aud intérêt,
c'est-à-dire qui jettent quoique iunn~re sur ta icdes sociétés,
C'est que ta statistique ne peut, a elle sente, constituer uuo
disc!ptme scientifique. C'est un instrument de méthode, dont
doivent se servir les sciences sociales, ptus que ce n'est une
branche speciate de ta sociuto~ie. Pour comprendre les régies
detatnorateetdudroit. il est utite de savoir de qnette
manière ettes sont pratiquées, de tes voir en acte. et e'e~tta
statistique morate qui eu fournit les moyens. Pour étudier
t'orgauisfttiott économique, i) ne suMt pas de chercttct'com-
ment elle s'est formée dans t'itistoire; il faut encore observer
ta façon dont ette fonctiuune et tes conditions qui font varier
ce fonctionnement et c'est par la statistique économique
qu'il est pussibtc de tes atteindre. La science des mmurs,
la science des faits économiques ne peut donc se passer de
statistique. Mais ta proposition inverse n'est pas moins vraie.
Ou ne peut pas (aire de statistique toorate, économique, etc.,
si l'on n'est au courant des disciplines speciates qui se rap-
portent a ces différents ordres de faits. Autrement,on ne voit
les choses que du dehors. On aurait heau enregistre)' soigneu-
sement les variations par tesqueites passe te ponts nux
différents moments de lu journée, aax diiterents stades de ta
vie, par exempte; si t'en n'était pas en état de rapprocher les
renseignements ainsi reeueittis de tout ce qui est etabti par
aitteur~sur !a nature de la circulation, ou ne pourrait rien en
tiret'. La statistique n'est donc pas une speciatité; c'est un
procède dont chaque spécialiste doit savoir user a l'occasion.
tt en résulte que, quand cttc prétend exister par ette-mOMO,
e)!c se borne a entasser des matériaux qu'ctie ue sail pas
utiliser. Ht c'est ce qui arrive trop souvent car ni elle ne
836 t.XKH S~h'U'Ut'~E. tMM

sent assez qu'eue ne peut être autonome, ui tes autres


sciences ne savent toujours ussex lui taire la jttace Ataquette
etie a droit. Htte se trouve ainsi dans un état d'isolement
reiatit qui t'empêche d'être aussi féconde qu'eth' devrait.
Ceta n'est pas seuiemeut vrai de ta statistique eu ancrai,
mais aussi de ta dcmoto~ie. Cen'est qu'une branche de ta
morphuto~ie sociate. La Réputation qui remplit les cadres
géographiques d'un pays ne peut être étudiée, abstraction
faite décès cadres, de leur ('tendue, de leurs formes. Sa
plus
ou moins grande densité dépend de la nature et du nombre
des voies de communication, de sa technique architecturale
qui (acitite plus ou moins ta concentration materiette des
masses sociales sur uu habitat moins étendu, etc.
Mais ces reserves faites sur ta manière dont ces recherches
sont géoeraiement conduites, i) faut reconuattrcquete tivre
de M. Mayr est un tabk'au très documente de t'etat actuel de
ia démoto~e. Un y trouvera, non seulement de très nombreux
renseignements, mais encore de très justes observations sur
lu manière dont les données statistiques doivent être criti-
quées et interprètes. Chaque chapitre se termine par une
bibliographie très abondante et qui rendra de grands ser.
vices.

Ytm.tLU. – Statistioa, ~n.t:u)f. Mihm.Hut'~i.p. xv.a~t,


iu-S
t-'thCK~. – B~vootkorungstehre u.
Bevoeikerumgspolitik.
t.i)'?.i! tiir-.rhf'-M,trr. i))-M\
H-:)Ht.UUS.– La Scions dolla popolazione. \uu\;) Anthot.,
.tVtitti'i'J.S.
A. )H).t).Uh. – La densité de la population française en i80i,
184~ 189& !.t<t<t«/t '<<f' mnr'- tM~.
)-:tu.)' .).- Jrt)t~t.).:i.- t.;tJ.-n.:it.: (.;)
.)nj!;tr. ~t:().)icp;n :m~)xtis-
'm. ut. t.:t cum:htsi..u ft :i~t~)';tt.
,)m.n )!)ist)ihu!i..)).).. )a d!n-
sitr ') )' t'c)ativ''t))'-nt ')).<t.m).'<t:ms )t- .'out- du -i~r)' Il \'a 1
p~m t;tnt d. ch;utm-))K'))ts .h~ a.
it)))"iH:u)t< .)))'; h' ta.-t..)n- d<t<-r-
min.'mt 'tt; la Jt-nsit' n'est p)n< ).' )n'nh'. Au <)<hut .[n .-i;'t;). t'était
ht )i.-).A" :~ri.-ott- .)«! attifait ).t ;).)j.ui:niu))
)nai))h-t);tnt, sont
t~ t-ich'). tnini''n;s (.-t mttushi'-)h-<.
t.\A).ysH-. – ).t:< (iML'MES HtHUX-~ ?7

111. LHSCHOUt'HSUXUAtXS
HT t.Kf)< ÉVOt.O'toX

n!ETSC)U:L fS)K).mt):h).– Markt und Stadt in threm


reehtlieheu Verhaettntsa Kitt ttei))'!)~ xur ):esct)ic)tte
(tef dfutschf'n StiKttn't'fitss<ttt~<7.<'
M~'r/~ ;<.
~'«r< ;'c~<ftf)M.
~u'f'ttM. Conh'ihntiMna ('histoire de t'or-
g!nns!)ti<mm'huim' t'n Atteuutgno. f.ei))xig, \'on Ycit,
tMM,vm- p.
aux viHf<;aHomuhtes 'me doubte tn'i~iue
L'.tuk'm'
assiette
t' (~t'tuih~s sont m''es din'ctcux'nL dos uucicnnes vine&
t'om!)ines <ff.'< et <-<<<c~«..tettes qm' Truves. Mitycnce,
Coh)}tue,etc. C'(''t:tit'ttt dfs ceutff:; de cf~tnnet'ce, pn n~me
k'tnps que des centres adtxmistt'atifs et )MtHt!tn'cs. Cette
i))))n)t't!)Bcespeciate tem- .nnit fait uott condith))! jttt'idi([us
pt'hi~K'e qui survt'cut aux hn'asions 'p. Hn uu sens,
cette prentio-f-ditïo'enciation estie ~erme de tout icdevetop.
pcment urbitiu <[ui suivit ~p. i!)U~.Atais rot'~HisHtiott des
villes rcmaitK's ttiilcndt c)K'm-cMMexpeu de t'ut'~uis:)tio)i
des yi))a}tes.(;'cst seutetnettt qn:tnd les cilles pt'otH-emeut
at)cmi)udesse constitttt'rent que )'cc.trt devint scusibte et que
la physi~nottttc des ~ruupetm'nts m'Limts devint vrititueut
carttctct'istiqut'.
Ces villes :)))etnandcs se {.n'mcrettt d'une tout autre
miUtifr' Hites ~ut un produit de) iustituthot des Mon-Ac')!.
Elles sont dues a ta vif cxet'ptiounfttemcttt htteuse que ces
grands concours d'acheteurs et de vendeurs evciHaicnt pério-
diquement sor f.-ertiUtMpoints detprfnint's du territoire eHes
sont t'organe de cette fonction.
Maisil y aeudestxa'ctx'sd'cspeces trèsditterentes. Hen est
qui se sont formesd'eux-metnei-, autonudiquetnent. t'eu a peu
tes marchands ont prisi'h.thimdede v'nira certains endroits,
a certains montOtt:.de j'unnt-c, et tes ~<ns de ta région, de
teur cote. ont attendu ces époques fixes pour s'approvision-
ner. Tels sont tes marches des (êtes patronates 'A'/n-AM«'M<
A'tT)t«'.«c.et tes grands marches annucts qui se tenaient de
préférence sur les confins de plusieurs pays dinet'cnts. Or
les nxMnonents lie population qui se produisaient ainsi lais-
saient parfois derrière eux des traces durables des etiddisse-
meuts pertnaMcutsse fondaient litou ils avaient Heu. Alors, le
?? t.\XXKK':«Ct))t.<n,WH.ttitS

vittage où s'était tenu te marche se transformait peu A peu et


de tui-meme en vitte. Mais ce cas est exceptionne) te ptus
souvent, ta foute asserntdee pour le marche se dispersait
quand it était, termine. C'esl a peine si Fon jteut cite)'
quelques exemptes de vittes qui soient nées dans ces condi-
tions'p.
Sous la réserve de ces quelques exceptions, tes marottes
qui donnèrent nuisance aux villes attemandes ne s'étaient
pas formes spontauetneut, tuais avaient été fondes detiberé-
meut par une autorité politique ou retigieuse. Pour facititer
leurs approvisionuetuents et dounet' plus de valeur a tours
domainei:, des rois, ou bien encore des évoques, des couvents,
des seigneurs qm'ieonques ()ui jouissaient sur leurs terres
d'un droit d'inxunuite, deptunnent ouvt'tf un marche regM-
lier ù têt on têt endroit dont ils avaient la pteine propriété
eertams priviK'~es étaient accordes aux marchands et aux
artisans qui venaient s'y établir. L'endroit choisi se trouvait
natureHentent a portée mit du patais raya), soit de t'élise,
soit de la cathedrate doit te marche dépendait celui-ci était
ainsi assure d'une protection etticacc; ce qui, en ces temps
troubles, était ta condition nécessaire de tout développement
régulier fp. tt et suiv.
Par cela metne qn'ettes avaient celle origine, ces agglomé-
rations présentèrent d'emhtee des caractères distinctes. Ann
qu'ettes pussent se développera taise, l'endroit choisi pour
ces sortes de marches ftait toujours situe a une certaine dis-
tance du château, de ta cathedrate. du couvent dont ils
dépendaient, et en dehors de ta tocatité dont cet établissement
était le centre. Les groupes nouveaux qui se formaient ainsi
ne résultèrent donc pas de l'accroissement spontané d'un
vitta~e préexistant c'est sur un sol vierge, en dehors de
toute espèce de viita~e, quoique à proximité d'un tieu hn-titié.
qu'ils prirent racines. Par suite, ils ne comprirent que des
commerçants et des artisans, mais pas d'agricuHeurs, et, par
ià, ils se dHft'reuciercnt très nettement des ~roupentents
ruraux .p. <H.. C'est ainsi que se constitueront, dans la
presque universalité des cas, les vittcs primitives de t'Atte.
manne: ta manier.; dont elles furent construites en fait foi.
L'auteur fait voir, en cnet, par de très nombreux exemptes
que. partout, la partie ta ptus ancienne de ta vitte forme un
tout défini, qui. très souvent, reste distinct du reste et conti-
nue a porter un nom spécial c'est ta vieittc viHe '<«-.WMw/f.
AS~H' – ).)!" <!tt<M')')!A t'tt)t.\tX!t !}99

Or CM vit'Utes villes sont visibtemcnt des dépendances


du marché: ce qui montre qu'eHesn'en sont
que des
pro)onf;emeuts. C'est nu marctté que toutes les rues abou.
tissent.h'autreptu't. ce qui prou vc()u'e)ies furent fondÉesde
propos (té)ihéré, c'est que, par opposition 0 toutes les a~io-
mérationsptus anciennes, elles sont bâties d'après un phn
très r'-sutier. Parfois, eXes affectent même désarme!!
géométnqut's fp. H)). Enfin, dans tous ces t'as. le marché et
ta partie de la vitte dont il est le centre sont situes a une
certaine distance de t'endroit on se trouvait le domain'i
ro;'f)touccctési!tsti<tuequi iui i( donne son non. Cet endroit
est quelquefois resté un vitia);e; quelquefois, il est devenu
une vitte. séjtarée de ta vieitte vitie. (rest ta Yitte Xeuve
</)<('.VfM.~<f~.tt arrive {tusg:que tes deux viHes on! <tt)ipar
se t't'unir; mais. même ators, chacune deHes conserve sa
physionomie distincte~?. Mt-tU<tctt~-)44).
Et on s'exphque comment ta constitution urbaine a
pu
prendre naissance dans des miHeux de cette sorte. Ce qu'a de
distinctif ('or~misatiott municipaledes viHes. c'est son c:u'ac
tere democrati<)ue.Le vittage était administre primitivement
par un son) et uniquefonctionnaire (~««'t~'r, /<«);«(',/<'<(-
<<<T. etc.) tout au ptus le voit-on parfois assiste de deux
adjoints. Au contraire, c'est nu conseit qne tes villes eurent
teur tête des )o début et, si eu conseil est hn-meme
préside
par nn ~f«'~<'<-M<'t.<f('),
celui-ci n'est qu'un ;M'<wtM«~r ~«)-M.
D'aitieur~, c'est unefonction dont ('origine est postérieure a
celle des asscmbtecs conununates fp. t(i3-X)tt. – Cette diffé-
rence d'organisation est un enet de la manière très différente
dont ces deux sortes de groupes étaient composés. Les mar-
chands et artisansquis'etabtissaientantourd un marche nou-
vettement (onde venaient de toutes tes directions Hsne se con-
naissaient pas les uns les autres. Ils étaient donc moralement
trop hétérogènes pour qu'une organisation unitaireet monar-
chique fut possibte. De plus, tes traditions, nécessaires à
t'institution d'un scmbtahte pouvoir, faisaient défaut par
définition. Le vittage, au contraire, se trouvait dans des con-
ditions d'existence tout à fait opposées (p. )C7). four des
raisons anaiognes, un droit nouveau prit naissance dans les
vit)es. Le droit auqne! étaient soumis tes habitants des vit-
)ages était fait pour les rotations .)« </<'M<'W.<
qu'entendre ta
vie agricole. Il ne pouvait donc convenir identiquement aux
viHes. puisque f'activité urbaine était essentiettement indus-
540 ).<KK!)(;H'U't.t'.)H;.))t'M
trieHe et commerciale et que le commerce et l'industrie
t'ectament une )'t'{:ten)entatioudit!erente. Lesinonenbtcs
n'étaient ptus. dans tes vitte. te centre de ht vie économique;
ils cessèrent aussi d'être t.'objet principal des dispositions
juridh{ues. Le droit personne) adroit des obti~ations. droit
eontractuet se (tevetoppa, tandis que )e ttroit n'et pprdh de
sou intpwtant'e KnntenK'temps, le droit devint ptustH~r.
moins traditiunnidistc: eu!'[Mttt'ittth-erie~ habitants, il htt-
tait que t'acces juridifjne des t-iHeshU iargonott ouvert, etc.
~p. t~ et sm\ t)':)i))ettrs. il ne faut nus se representpr le
droit urbain comme un droit purement eonnnerci.)) qui ue
s'app)i(;uerait ((tt'aux echanKesceonotniques, a ta viespeciate
du marche. Maist'est une tran-.formatio)) du droit rural qui
s'est moditie, de\-e['tppe. afin de s'adapter il ces formes nou-
vettesde la vie sociate qui apparurent avec h'sviites. – L'ne
fois que la constitution dont tes U~nt's~m'raies viennent
d'être indiqm'-es(nt parvenuea se déterminer, il arriva qu'on
en dota d'ofiice et d'un cou)) des viiia~es déjà existants. C'est
ainsi que. a partir du xn siècle, certains vitta~es furent
dit-eetement ériges en tienx de marehe et en villes. Mais ee
sont ta <tes formations secondaires et de peu d'intérêt pour
t'hist'tiredesviiiesatiemandes.
En rt'snnu-, tout en se rattachant n la théorie de Suhm sur
t'ori~ine des centres m-))ains,t'intéressant travai) de M. Hiets-
ci)et ta modi?ie et ta précise sur des points de première
importajtt'e.

HKHHL )\\)tL~.– Die Entstehnng des deutschen Staedte.


wesena ~'Mt;~<< '/t'<'«~'«t<.<'<t«~t )<f'/M<«t'f«
W/t'M'f'/M~.
Leipzig, tiit-xei,t~:)8, t~ p. in-M'.
Ce livre est surtoat un recueit de materiimx pour servir à
rhistoire des vHtes aHemandes. i.eA(uits ne sont ~roupesque
d'une manière assez extérieure et tes vues personneites sont
rares.
Lu première partie décrit te processus au cours duquet tes
vittes ont pris naissance. Cette evotution a eu, pour point de
départ, )x':ttn'oup moins tes ancit'nnesviHe.s romaines, qui
étaient pre.-que toutes d'une étendue insi~nifntnte (p. 7),
que tes bour~i' ~tt<rM<germaniques. Ces bourgs étaient
faits de deux parties juxtaposées, Il y avait d abord nn lieu
fortine, dont les )).)bitations étaient groupt'es autotn' (t'uu
<\u.~Ks. – ;.h'< <.)tutfK< mm).< ~) Il

château roya). d'un palais episcopat.d'uu couvent ou d'une


'tiM; c'était ~bu<H-spt'<'prcnje<tt dit. fuis, autottr de e«
noyau centra!. uoc a~tomeratiou t'xceotrique s'était formée
!<h'f~t''(w,)'f«-Cestce))ou'<'t<('t.;roup('me)ttsubur-
t~in qui. par teurn'-union.outforna'ta vitte. Toutefois.des
villes proprement dites ne se consUtuert'nt que sur tus points
ou des cottditiftns iocait"! particutieres t-tai~'ht de uidure il
aUh'cr les inn)ti!{'U)tssitu:di')ttS)M'(:i.dt'n)('ntf!t\'M-!dd('pour
le cutttnt''t'<;c,pruxuni~ de t'ici)c.'iscsnattu-uttes a ('xptoiterl'
otc.,p~
t'ne fois <<'t't))t'e,
ta \'t))c se trouva cmupt'eudt'c deux f(é-
ntCHts,te suM'r.tit)<'t ht cm))t))))tK'm'bittxt'. Le .suMt-ah)ctuit
tepropt-ictain' du hou)~ sm- le tct-rituit'f duqud ta ville ftait
foutlée c'était dune ou le roi, ou ua u~[ttc ou nbb< ou hieu
encore, )t):ds)du);hn'd,uuspi~ncut'hm)Uf.(Juau(((;'ct.)itt''
roi. it avait. mdurcUftuctttdaassaviUc tt'stn'~tx's droits re{;a-
liens qu'f)i))eurs. Mais phtsK'urs dp cc's }(rf)'o~atiws furent
tt'itUiintiM'spar te rui aux autres s('i;:)H'Ui-ssur te k'rrituit'e
dGs<jm.')sd''svi)tpss'c)pv<jreu(:c'est asavoit'tedroit de tc~r
eertidns itup~ts, uutatmueot'ceux des ntat-ht's. le droit de
frapper tnouuaic, de rt'uh'tm'tttcr les poids et tes nu-sures,
d'exercer la justice p. 4i-tU~ Ce soutcM jtret'o~athesoui,
eu pussaut progressivement des suzerains aux villes. tirent
peu a peu t'iudcpeudance udtuinistrativc et putitiquc de ces
dernières.
tjuant il t.) commune, elle était ette-metnc composée de
plusieurs eiemeitts. Mu premier lieu. il y av.tit t')nteude
(p~'ouretrouve ici ''otume au vitt.~c. Laoteu'' admet meuM
qu'ettc y jouait le tueme rote d'on it cottctut qu'it y avait
dans la mOue ville dotx poputations juxtftpnst't's. t'«tic t'ura)c,
occupée aux travaux agricoles, t'autre speciatemeut urbaine,
'p. X't). Maisl'assertion cstcontestee; et t'ona pu soutenir
que t'atmendc des villes était simptemt'ut utiti.ee pour t'ete-
vagc des bestiaux que t'-s citadins entretenaiettt comme une
ressource simplement accessoire et <'ompt''m<'))tairc.t~uant
aux éléments vraiment urbain' ce sont les mat't-hands, les
Juifs, Ilui sont dii.tit~m's des marcitands ordinaires (itsjouis-
S!tientdepri<i)e~psspeciaux'.t<'sartisans.p. h'mi L'auteur
cstainsiameueà examinerta t)<t'oriequi voitdans t'institution
des marches tori~ute d''svittesetit ta t-ejt'ttoaprt'sttuediscus-
siou par trop sommaire 'p. t:~t:~). Le droit urbain, dit-i!,
M'estjlas le droit des marches car le second lieconcerne que
SM ).'tXXHK.<Ut:)t)LUt:H~rti.tM!!

tes réfutions spéciales du marche(achat et vente;. tandis que


te premier s'applique a tout t'ensemhte de la vie. D'une
manière senerate, un nmrche est dans une vitte, il n'est pas
h) vitte il ht suppose plus qn'it ne se confond avec ette. Mais
ators, dirons-nous, pommentexpliquer que partout, dans les
textes du moyen a~e, wt'n'w<'«m/<'M<M sun'utpfnntovMs
t'ounne d<'si-yuonyoK'sde <'<'<<que ~«t /wt ait tH tuthne sens
quf ~«<<'<r~f' Ct't'tiUUMdt's «t'jt'etiuus ci-dessus peuveut, il
estvt'!u,~tt'e<)ppu~'(;s:))!)thcoricdeSuhn).))'itpt'('sSt)!m).
padIet.taviHescriutncudet'ctitbtissementd'untnarch'jau
sein d'un viU:tscpr''fxistant.t)fUts ce cas, il y aurait eu
sitttptc jnx(!)pus)tiott '!f< dfux ~roupfs et des deux droits
d'm)C~tL'.)c vieux droit rund pour tout ce qui conco'tx*
t'i~rit'uttut'f et k's i~ricu)teurs,et de l'autre, te droit du nmr-
ciK', pour ce qui n'ifarde tes affaires du marché, (h' te droit
urbain uept'('sentepasccHeduatite; c'est un droit quivaut
pour tous tes habitants de la vitte. tt faudrait donc expliquer
cotnmeuts'estpruduitecettefusi'jnquiesttacaractcristique
de t'ot'jfanisation urbaixe. A!aista question ne se pose pas si
t'en admet que te marKheet t'a~tomt-ration dunt il est. le
centre se snnt (ondes sur un terrain vierge et avecdes mar-
chands et des artisans exclusivement; car, ators, l'unité
morale et juridique de ta population était donnée du mente
coup. Sans doute, il ne faut pas davantage réduire exclusi-
vement te droit urbain au droit du marche qui est beaucoup
trop spceiat r est tout simplementte droit commun, avec sa
generatit):' ordinaire, mais transforme par cela seul qu'il se
trouvait transfère dans un milieu nouveau. Or ce qui fait la
nouveauté de ce milieu, c'est ta présence du marotte. Voita
dans que) ."enson peut dire que le marche a été le t;ernte
(tes vittes. Quantaux raisons pour tesquettes M.ite~et déclare
inconcevabte ~< t'«'/<i une vitte purement commerciale
etindustriette 'p. t! uousavouonsqu'ettes nous échappent.

MKt'RIOTt'An. – Des agglomérations urbainesdans


l'Europe contemporaine. Paris, Betin, t8U7, 47~ p. gr.
in-8'.

L'ouvrage a pour objet de déterminer quelques-unes des


lois suivant tesquettes se développent les a~tomerations
urbaines, ain:ii que tes causes cttes enets de ce devetoppe-
meat.
.tX\t.Y-.tis.–).K-iUMmt'JKiL')(U.U'<i SM
C'est un toit connu que les villes, et surtout les grandes
vittM. augmentent en nombre et eu population. Ainsi, eu
France, la popntation urbaine qui représentait a
))eine le
quart de la poputation totale et) )!~C, eu représentait beau.
coup plus du tiers eu )?(: !p. Mn. Si iesdeux mouvements
continuent. les deux poputations se h'ront équitibre vers
t) a même d<ex nous une diminution absoiue (tf la
poputation rurate tc-i viHes absorbant ptus (nte t ex~'dcut
r6(;u)ie)'dMla natatit)'' sur ta murtatitt:
(:HprueMsus n't'st (junnaspectpat'ttcu)ict'<<'t)t) procMftts
plus ~tn-rat <tuit'ntratnf les socit'tt's a se cuttccutn't- (tf plus
eu plus et, pom' amsi dire, & se ramasse)- sur e)tes-tn6)ttes.
C'est ce <)t<t'prouve notitnnuctit h) comparaji.on dfs tnouve-
meut.s(t'nn~rattou et d inuni~rattun au curnmotf'cmcttt et ù
ia tin de ce siecte. ))G)8~) a t84U,t'nn et t'autre utfmvonent
etuicuttrcsfaibtes; la popuhttiutt restait statiuuuairc p. tU8
et ni), hc phts, t'onigt-ation aftt'ctait ia ttiinorit< des
dfpar-
tonpnt-i. Au contraire, de t~~a t8U), Ut;départements nvuieut
utt exct-dent d\')))igratn)u otcurc, sur plus d'un point, l'émi-
gration lie s'est-elle at't'ct~'e que pa)' suite d une insuffisnute
nutaiitt- fp. ))~. Aussi, tandis que, jusque vers t8!~ les
départements en décroissanceétaient rares, (le t8i)! a tH''t;.
preseutaicnt une di)ni)mtion. et ce sont des relions entict'es
qui voyaient ainsi baisser le chitïrede teur popuhttiott .p.) )':).
C'est donc que ia société tend à se masser (te
préférence sur
certains points déterminfs. Les prosres des viiies ne (ont
qu'exprime)' ce mouvement de concentration d'une manière
piu'ticutién.'ment marquée c'en est i'apo~ée. Maison t'observe
également, quoique moins intense, font autour des grands
centres urbains la poputation y est pius dense
({ne sur le
reste du territoire et elle y croit plus et plus vite qu'ajUeurs
~p.''UL
t~ rapidité (te cet accroissement n'est, d'aitteurs.
pas lu
même partout elle varie avec l'importance des
groupements
urbains. C'est dans e). autourdes grandes villes qu'oiie atteint
son <M«.«M)<M<. D'oùta totformutecp.tr )t. Leviissenr !a furce
d'attraction desgroupes humains est, est générât, proportiou-
neHeata masse 'p. USt. )hus les toutes petites villes,
(lui
sont, par icurgt-aodenr, into-médiaires entre les communes
urbaines et les communes ruraics, les deux mouvements anta-
gonistes se neutralisent et it y u état stationnaire. Hiies ne
gagnent ni ne perdent seusibtement de terrain. Les villes
5t4 !b ).'t.\)!HK StM:H~t)).)~H. tiiUi!

de cette catégorie représentent eofnme un etetnent statdo


entre les poputatiun*!rnrate-: qui duninm'ut et te~ poputa-
tious vraiment urbaines qum'accroi'Mt'nt 'p.
Apres avoir constate ces faits en t-'rance, fauteur nn'nt'f
qu'ils se vérifient é{:atetnent dans tes autres pay" d'Hut'ope, et
ils sunt d'MUtimt.[)ius !cn<-6s qun ta civitisatioH y est plus
dcvciuppeG c)). v-x~.La sctth' dith't'fuef i)'))"'t'tantt' tjo'it y
ait il 'ii~m'tcr enh-f n'jh'f pays et les autn'~ s(n-H'tt''st'm-n-
pcfnm's. c'cst qtt' chci' non~, ù cause (te noU'f faihte xata-
titc. i'aect'ois-spmcnt d~'s villes etttrMttx' mt <)t''jK'u)')c)nfnt
abi-utn des cntupi'imcs. ['~t et~'t,(k'puis t~<t, le notnht't' des
comnumes t'undM de ~f' ha))it:)nt~ et. tnt-dessous seteve
r6i;une)'etnent. et, purmi ces t-'ummune-.m~mc", ce sont tes
plus petites qui (te\'ieu)K'nHcs plus ootubreusc! Ainxi, il y
a do plus en ptus de ~nntpemcuts t'm'itux 'fti, n' pouvant
ptus s'tttimetitGr, tendent il dispuritih' Au euutnm'e, chez
ies peupte-: d~tt fit p'jpuhttioa ftjjt'iœie, tout t't) subissant
une dinnuntioti t-ehtthe, tie taisse pus de s'.x'o'uth'e en \detn'
absotue, le ph'hmmfne inverse se produit: le <;hi(Irt' des
t)etitescn)nmunesde\ieut tuujom's fnuittdre p. !):)~ Or
cette ditterenee ne Yi''n) pu:, de ce 'jm; te ntonvenn'nt uti~ra-
toit'e vers les YittMe~t ptu.s viutext en Frunce ()u'niticm's il
y est. au contraire, plus htibte <)uenA"n)<'te)')'eet <{tt'c<tAHc-
nmgue. H est vnti<{u't)r a cu<n)))euceplus tut on dirait que
ce devetuppement anticipe a détermine um' sorte d'epnise-
ntent pr''tt)atm'c'pa iempëctte de se poursuivre aussi nonna-
temeut ~u'aitteurs.
Après avoir étudie ce mouvement dans t'ensonbtc des pays
d'Europe, t auteur te suit (tans te!' graudes viHes ettes-ntOnes
afin de \uir ce qu'il y devient. tci. ie processus ()<*eoticentra-
tion se trouve doub)'' d'une surte de processus d'expansiuu.
En ettet, dans toutes les grandes tm-tropotes européenne' si
la densité est plus grande au centre ')U'a lu p<ripi)erie. cepen-
dant eitf's se deve)"pp<'ttt toutes dans un .~eusexcentri'tue.
L'i)t;croi~sen)entperipitéri'tUGdépasse de beaucoup cetui des
quartiers intérieure 'p et suiv-, ~t~ et suiv. Hutin. eu
vertu de la même tendance, tes ))i)H)ieuesde.<grandes vittes
progressent ptnsnne les vittesettesntcmes. lie tX)'!àtS~H,
Paris a augmente de C~p. t')u et ta Seine de HM p. t0<) Ku
tMf?, ta bantieueneeontenaitquett,< p. t'Mde lu poputfttioH
totate du departemext CMt~ sa part était de m,~ p. X'O
(p. ~.).
.« 1. n"
AXAnstM.– t.)M<iKOtpi!!i
KMBAtXi: 84~
Les faits exposés, Aï. Meuriot essaie d'eu déterminer les
causes mais cette partie de son livre est d'une exiguïté regret.
table L'n citapitre seulement est consacré a ia question ~xm').
L'auteurse borne a reproduire tes interprétations courantes, on
les discutaut ou eu les commentant sommairement. Pour lui,
le phénomène dépend principalement de causes
économiques.
L'extension des pâtures, qui occupent peu de bras, auxdépens
de la culture des céréaies qui eu réclament davantage, le
développement de lu machinerie agricole, en privant de res.
sources un grand nombre de travailleurs ruraux, les auraient
détermines à émigrer vers les villes. La décadence des petites
industries locales aurait agi dans te même sens. En même
temps, les salaires plus étevés des centres industriels auraient
uatureitement attiré les travailleurs. Enfin. le développement
des voies de communication aurait aidé.à ces mouvements
migratoires, en tes facilitant. L'explication, comme on voit,
n'a rien de compliqué. Ht eu ettet, si l'auteur ne sarréte pas
davantage à la question, c'est qu'elle ne lui parait avoir rien
de bien obscur. tt lui semble qu'il n'y a qu'à choisir entre les
solutions proposées et à faire à chacune, avec un sage éclec-
tisme, sa juste part, sans qu'il soit nécessaire d'en rechercher
une neuve!te. En réalité, pourtant, le problème est plus com-
plexe qu'ou ne pourrait, croire. Le développement des grandes
villes n'est qu'un cas particulier de ce processus ptus général
en vertu duquei les sociétés tendent de plus en plus à se con-
centrer. Or ce mouvement de concentration est antérieur et à
la machinerie agricole et u la grande industrie il doit donc
teuir à d'autres causes qui doivent se retrouver, mais ampli-
fiées, à ta racine des phénomènes urbains. Ceux-ci font partie
de toute une évolution dont on ne peut les séparer, si l'on veut
comprendre leur signification véritable.
Laquestion des enetsest traitée avec beaucoup pins d'étendue
p 3:M-449}.Maisc'est que le sujet est inépuisable. Les réper-
cussions que peut avoir, sur les divers phénomènes sociaux
et sur les conditions de la vie individuelle eite-méme, le déve-
loppement des agglomérations urbaines, sont en nombre
infini. Aussi, quelque nombreux que soient les points traités
et l'intérêt des documents réunis, cette dernière partie de
fourrage constitue plutôt un utile Mf'w<'M<o qu'une étude per-
sonnelle et approfondie. L'auteur a cherche à être à peu près
complet il en résulte qu'il nous présente une série d'études
fragmentaires, juxtaposées les unes aux autres, dont beaucoup
– Année aoeiot., 1898.
E. DMMttEM. ?
f.'AXXtiK .«)<:«)).t)<i~t'K. iMft

sont nécessairement écoutes et qui ne laissent


pas d'im-
pression d'ensemble. Il eût «tteux vutu peut-être s'en tenir
exctusivement aux inftuences les plus
caractéristiques. Tout
au contraire, les conséquences les
plus importantes de la vie
urbaine sont un peu laissées dans t'ombre. Deux
pages seule-
ment sont consacres à la manière dont cite aftecte tes
des classes p. H'?). H convient toutefois de rapports
signaler le cha.
pitre x)Xsur l'accroissement du pouvoir politique des masses
urbaines, et les chapitres xx) et xxu sur tes
rapports des ntou-
vemeMtsmi~-atoires intérieurs doehaque Htatavec
!'i)nmit;ra-
tiou etraj)gere et tonigration ))ors
d'Europe du même État.
Kotous aussi un chapitre du début (u) oùl'ou essaie de défi-
nir les centres urbains. La définition reste flottante. Mais
il
était intéressant d'avoir posé ta question.

R. KUCXYNSK!– Der Zng n~ch der St~dt.


Sta-tistische
Studiea aberVorgaeage der
Bevoelkerungsbewegung
im dentschen Retche ~MttjjfMXMMt«-tf<(H(..~M~'j,x<(,.
~M/~MM.«M- nmMrcwf))~Jf ~0;<«<«(t'OK (~Mj!<'t'<)~(«'
<(~M(«)~. Stuttgart. Cotta, i8U7, p. xn.284.
De Graunt à Sussnuich, presque tous les
démographes ont
présente les villes comme des sortes de miuotaures qui
dévorent, et très rapidement, leur propre population. Les
hommes ne pourraient pas supporter très longtemps ta vie
très intense qui est propre aux groupements urbains, et ceux.
ci ne pourraient se maintenir qu'en empruntant au delturs
les eh'ments nécessaires a teur reuouvejtemeHt. La
campagne
serait comme le réservoir de forces vitales
auquel ils s'ali-
menteraient et sans iequei ils lie sauraient subsister.
Cette proposition a été récemment reprise et
développée en
Attemagne par Hansen et par Ammon, qui eu ont fait la base
de tout un ensemble de doctriues théoriques et
pratiques. Le
présent ouvrage a pour objet d'en contester l'exactitude. L'au-
teur n'entend pas nier la très grande importance de )a
popu-
lation rurale ponr te recrutement des villes il veut seulement
montrer que la cousomption progressive des
populations
urbaines et ):)nécessité où elles seraient de s'entretenir à
peu
près exclusivement par un apport de forces extérieures, sont
!oin d'être établies (p. <:?). Ses observations comme ses con-
clusions sont, d'uitteurs, limitées aux seules villes alle-
mandes.
AX.U.YSRS.– ).);s tjHfttpK~ t'ttM~X- S47

Deux groupes d'argumeuts ont été invoquas pour démon.


t'rer la théorie qu'il se propose de combattre.
En premier lieu, on argue do !a fuibte proportiond'habitants
indigènes que comptent tes villes eu générât, lu moitié de la
population recensée n'y est pas née. Onvoit dans cette parti-
cularité )Mpreuve que des vides se creusent régulièrement
dans les tuasses urbaines. – L'auteur s'cflorce de faire voir. à
t'aide de comparaisons statistiques, que d'autres causes
peuvent produire ce (ait ou, tout au moins, y contribuer.) y
a d'abord la pius grande mobilité des citadins (p. 8, )0; il y
a ensuite la présence, au sein des vittes, d'unepopulation miii-
tairequi vient nécessairement dudehorsfp. tu.:tS), et de nom-
breux domestiques qui, âpres un séjour plus ou moins long,
retournent ù la campagne (p. ~.S);. Sur le premier point,
fauteur donne bien peu de preuves à l'appui de son opinion
(p. t0) sur tes deux autres, au contraire, il a réuni un certain
nombre de faits qui tendent t'Hcctivcment a prouver que les
deux facteurs signâtes par tu! ne sont pas sans influencesur la
composition de !a population urbaine. La manière dont la
popuhtton se repartit entre les dinérentes catégories d'ares
parait a M. K. confirmer cette maniO'o de voir. En enet, c'est
à t'époque de ta maturité que la part des indigènes est à son
minimum; elle prend un nouvel essor aux dernières périodes
de ta vie (p. Ot~t). C'est donc que, de trente à soixante ansen-
viron, elle se grossit d'étrangers qui se retirent de la vie urbaine
une (ois qu'ils sont ptusuvances en âge par suite, la médiocre
contribution de t'indigénat serait simp!ementdueàune (orte,
mais provisoire, immigration d'uduttes, non à rionueuce mor-
t!(ere des villes sur leurs habitants.
Mais ce premier argument n'atteint le (ond de la question
qu'indirectement. Le meilleur moyen de prouver que les
villes ne sont pas en état de se suttire a ettes-metnes et de se
recruter par leurs seules forces, est de faire voir que les nais-
sances n'y compenseut pas les décès. L'auteur n'u aucun mal
à montrer que, à prendre les chiffres bruts, il y a, dans la
très grande généralité des cas, un excédent assez notable de la
natalité sur )a mortalité. JI semble donc que le budget dému.
graphique des villes ne soit nullement en déficit (p. 78.88).
Malheureusement pour sa thèse, it y a un facteur dont M. K.
ne tient pas assez compte c'est t'age. Lesvilles comprennent
une beaucoup plus forte proportion d'adultes que la carn-
pagne. Or les hommes de cet âge sont ceux dont la mortalité
S48 t.'ASXtiH
.SU<:<«).<M:)~)K.
~90
est minhna et dont lu puissance procréatrice est maxima.
Il est donc très possible que recèdent de naissances
que
présentent les villes tienne simplement au grand nombre
d'adultes qu'elles contiennent peut-être mémo Mt-it au-des.
sous der ce qu'il devait être normalement, étant donne
t'a~e
moyen des citadins. Pour s'en assurer et pour éliminer ce
facteur perturbateur, il faudrait comparer lu
population des
villes et celle des campâmes t)~ piu- :)g;e.M. K. fuit bien
cette comparaisua puur la tuurtatitc. M:} d'abord, e)te serait
paiement nécessaire pour la nataUtc. t)e ptus. des chittres
fn6tnes que rapporte M. K. ii résulte (;ue, puur une <nôH)c
catégorie d'âge, Ja dtme mortuaire des villes est plus élevée
que celle do lu catnpasno. à très peu d'exceptions près fp. ~t 4-
~?4). Tout au ptus y a-t-it quotques nusons de croire que ta
situatiou défavorable des a~omerations urbames tend a
s'améliorer depuis quoique temps, et les faits cités se
rappor-
tent a une période trop courte pour qu'on en
puisse rien
induire de bien eonctuttut. UMs'étonne, d'ailleurs, de voir
l'auteur omettre t'exameu de faits bien connus et
qui parais.
sent bien décisifs contre la thèse qu'it soutient. On sait
notannnent que, au moins en France, le aotnbre des enfants
par ménage est plus petit à ta ville qu'a la campagne, ce qui
condamne los (a)nittes urbaines a une extinction assez
rapide.
Ou n'a donc pas justifie les villes quand on a fait voir
qu'il
uatt plus de gens qu'il n'y en meurt ce résultat n'est obtenuy
vraisembtabtemout que gràce a une sélection qui attire dans
les villes la fleur de lu population. Mais ta vie
qu'on y none
parait bien abuisser au-dessous de la normale tes forces
vitales de cette élite.
On exprime souvent ce fait en disant que. si ta
population
urbaine restait stationnaire. c'est-à-dire si elle n'était
pas
renouvelée coMstamtnontpar l'immigration, elle
disparaîtrait
au bout d'un certain nombre do générations que los
démogra-
phes les plus pessimistes évaluent à deux. M. K. objecte à
cette thèse qu'elle repose sur une hypothèse contradictoire.
Htte suppose, en etîet, que, si l'immigration cessait, la
popu-
lation des villes continuerait à se comporter exactement de ta
même manière que si t'imm~ratioa avait toujours lieu avec
la même intensité. Or rien de moins logique.
S'tt n'y avait
plus d'immigrants, la concurrence serait moins âpre; par
suite, la mortalité diminuerait, tandis que ta natalité, au con-
traire, augmenterait pour des raisons à la fois organiques et
AttH's~. – t.E<OM'CfMt'HM.UXS !M«

économiques. Abandonna A ettes mômes,les villes pour.


raient donc parfaitement se suntre. et ccta pnrcoqu'eties no
seraient pas alors t'o qu'eues sont aujourd'hui p. 2tM).– Le
raisonnement ne taissu pas d'être assex spécieux. U est. en
cnet, très possibie que les groupements urbains, une (ois
débarrasses des immigrants, aient ptus de naiftsances,moins
de d~ces et puissent, par conséquent, se maintenir saus
secours extérieurs. Seutement, il faut ajouter aussi que les
agfi:iotné)'atiottsqui subsisteraient ainsi n'auraieat ptusvra!'
tnfnt te caractère urbaix. Car ce qui caractt'rise ta vitte, ce
n'est pas simplement le nombre brut de ses habitants, ma~
!eur quatitc et notamment teur a~re. Actueitement. les
hommes daus ta force de t'ase y sont proportionuettement
beaucoup ptus nombreux que les enfants et que tes vieitturds.
et cette disproportion ant'ctf profondetuent toute la vie
urbitine; car de t:')vient t intensité plus grande qu'ettc prf-
?entf, son état d'ftïcrvescence, le gont des nouveautés qui y
est si marqm' etc. Les nitea ne seraient plus tes vittes, si ta
pyramide des âges y était ce qu'ette est a ta campagne. Or
cette forte proportion d'hommes jeunes n'est possible que
{fraceu t'immi~ratiun. Si les vittes se recrutaient dans leur
propre sein. il n'y aurait aucune raison pour qu'un âge y fut
représente plus qu'il n'est ncrmat. Si donc il n'est pas
absurde de supposer que tes groupes qu'on appette ainsi ne
disparaîtraient pas an cas on t'immi~ration des campagnes
cesserait, en n'alite, ils seraient, parceia même. devenus très
dtHét'ents de ceux que nous désignons ainsi et ne merite-
raiettt pas ta même qualification.
Ou doit touer daus cet ouvrage un ctïort soutenu pour
secouer te joug des opinions reçues; malheureusement, l'ar-
gumentation. quoique consciencieuse et intéressante, n'est
pas toujours heurcust*.

XALLanfCun.. – Die Lebemsfaehigkeit der staedtisoheBund


taeadUohen Bevœtkerung (f.<7t<~ <M-<'<t-<-<'
t/a;M ~f~«~-
<t'oM
M'A'o'Mf
f~</</M
~</M/M/<t<t'Mt )897.
tw<t/f ).<'ipi!i~,
Ut)V):)!ftatu un )";u .n:mt j't-~c'nt et J'at) <'s)')itcxncte-
m''ttt <))))'ns<t) y <) ttt'-)u')))tr~ qttf t'pxc'~tt'tttJ<< naissantestiur
tt's d~f-t".<i!tt)stesvi))es<(sut toat daus t'-st;):)))dt'svii)«sti''))t cxdu-
sh<nx'ut :'t t'~oumx' j't'ojtut'tiund'a'tuth.'sjcum's<)uis'y trouvent.

MAtn.AXU(t-W.). TowmsMpamdborough f~cM~fAe7<)r<<


<<'e-
?0 ).'t'<XXHS))Cht).ttt!~tK.M'

fMf'('<t'MfAf'~ft<<f'f//<)/f/l!<)'(/m<b.('t)it. )')-t'S)i.)() p.~


in.8".t8~.

Ht:SK<< – NiederreMachot Staedteweaec. vornehmUch


im Mitteltdter. Hn-ttt. Km-hm-).)??, ).. ~M. in-tt".

V.Utt.HS. – Zur Entstehuag der deutsohen Stadtvorfaesung


y«/t~Mc/'<')'<w<f</<?Ao<«.M«'. a h')~ \)\ ).

tV. – tnVHKS
<j<ttt<t'f'<t;<'tt~
(Ft"f«/t'ummM)tKt<<ft,;(. ~«~t't'fff. /«<'<fft'
f/MA«&~«~t««~.)

L. BAttRERtS. – Lo Sviluppo dalla rete ferrovlarla


de~U Stati TFntti e le sue variazioni, cou prefaxione d!
K. Afasu-Uari.Torino, Ffitt. Bocca, t8')8, g. ht.8", iN8 p.
Ce travai) rassemble iuteHigemmGnt et ordonne d'une
ntauiure claire et iutcressaute un {;ra))d nombre déchiffres et
de documents. Une première partie cousidÈru le développe-
ment des chonius de fer aux Htats-L'nis rutrospectivemeut à
partir de teur situation en t8~t), par périodes dueenuates jus-
qu'en )8'M)et entin de t8UUà t8t)5. – Une seconde partie sna-
tyse l'état présent des chemins de fer voies ferrées de la
Xouvctte-Au~ieterre,voies ferrées entre Xew-York et Chicago,
entre l'Atlantique et les Atteghanies au sud de Washington,
entre les AHeghuniesetteMississipi au sud de l'Ohio, systutne
du nord et de l'ouest rayonnant de Chicago, système du sud-
ouest, chemins de fer du Pacifique. – Une troisième partie
essaie de déterminer l'avenir des voies ferrées amérifaines en
examinant les concomitants sociaux de ce mouvement.
L'accroissement des voies ferrées est compare u l'accroisse-
ment économiqueexprime de difMrentesmanières (production,
mouvement financier, caisses d'épargne, population et immi-
gration, importation et mouvement commcrcia),. 1'uis ce sont
les éléments financiers de ces entreprises, le taux décroissant
des tarifs, des bcncnces, etc., qui sont analyses. Et enfin une
comparaison est instituée entre les États-Unis et quelques
autres nations. Plusieurs graphiques sont joints au livre
pour illustrer les constatations et rendre manifestes les reta-
tious possibles entre les cléments compares.
– Der Ursprung und das Wander der Voel-
îtA'rX):).(t HtKtt.).
ker, geographisch beobaehtet. KmtcMittuit. Xor HiMieitun!;
.tXAU-StM.–tXVHttS {?<
ttiïd MuUtUttist-tn-!
ttt"! (//«<-««)<*f<
f<
(//M<-(~«)<' Mt('Mt'f(/('MM<
Mtt'f~Mjt f/M f/M~WM/~M
<WM<~M <</t~
yf'o~t'«~A«/t«'MM~. ttoich~' M'')"'t' t). Vt'ttuKt!. d. K}tt. MK'fttS.
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.)'.t'?~.ct')mtt<*)tt(-ivi)i~ti"t),[''<<'t):)ttft'tttt'))t!<t)!mst<'sc!tt':n-)t-)'f!i
dt)':o),d:n)'i)t"i('hu!:t'<t'()t's))t'u['t('<t-))vi)'K)t))!mt<,i'«Uj;)))<'nt!tti<'n
dt't'c.<t):n;t't':trcu)tn),(t')).'s-.tU)ttt's)'M<<J<(<'t'mm:m~(.<n)"u-
y('m<'))t'i)nim'a'oin's.t't)!:)'t~j)r):t)tt,t)oi('))tt''ntjn''tim)i()t)t'ct't''
j'tus eu t))us<-o)tsc«'nt-.t'[t'ah'tth'i. Aj'n's:n-oit'(''t!tt)tic''s )ui~,t'uutuur
't'~t'-fMitH'tfs cur:)ch''rf-i constants d<'s ttit~n')))' sork-s de tnum-c.
n)f))t'! de ta jx'putation il tt-aitc ttchfuit'' p.3t)<;ttt<tadef:nt< 'te
['c.<tcnsion )):u- dhisiu)), d'' lu t)-;m<pmtati"n ~!tt' un pcuptc vain-
'jttt'ur.t'tL'.

M.\)tH:H .it)t:n.). Siediungagebiet undSiodIungslage tmOcM-


aten unter Borûoksichtigung der Siodtung-en in ïmdonosion
/<«<'<t<t<t' y. /:7/«tu. Su))).)<;)m'nt;tU to). X), t8M8. t.cyd'
ttn)), )). tv- in-4*.

HtttdM-U)')M)notn('t))<'ntstnif:rnt))it'('!ij!t)t~)'Oc'tnit'('U'~tt)o-
ncsie,uiv!tnttt't)t'it)ci))usJ(')'~co))'t!u)<Mt!:t');d~[)')))nneteuM
')tt!t'St.'t.t'umUtious.

K.\f;FMAXX.– Die innere Kotonisatiom unddie Kolontsatioas-


politUt Russiandea naoh der Bauerbefteiung ~«Att. y. A«-
~'M)t.~Aw< MVt'itt898).

M)XD):).r:t't' tt:o..Mos). Thé OIUf Ruina of Canyon de Chilly,


Arizona (XYt' .h<H<M< /~w<-tf/'f/Ht'. o/MM., )). 80-tM).
Htudit: d'une tmnm''tc tris d~t<)i)iuGles huttitittions ttcs )t)di<*)~
t'<)cbtosttt't'Ar!('na;)!tt~ptu'titi<)t)<Je's<i)):t!{''set<'taMi!t'm''))t!t
itgricotcs, les fxm' ht disj"itio)) Jcs <-)):u)t)))'C!tes khas uu
<;)t<(mbt'<'s'.in-)vt'tp.<T4);t'x)))it)m'(p. )92) te!-rotations (ttt'ityn il
cntru tu 5t) Ut'turp(:L'~tu~i<}Uc du so) ~t t')tubit!)tiut).

K.UXUL.– Haus und Hof bei Huzulen (&t B<t' j«)' //a<M-
/wt't'/fKMyt'o ~M~vft'e/t). Viftinc, Hutth't', t807.

MtJXKHH.– Das Bauornhaua in der œstliehen MUtelstoier-


mark und in den benachbartem Gebieten (/< M«t«oM <~f~a~«t
daus ~« ~('c ew~v~e;. Mintt)!}'<L Authtup. Ccsettsett. zu Wicn,
t89T,XX\tt,p. n3,t9i.
~3j~b t.SKH so<:)))t.))(!)Qr)!.
iN!
Hftt CALUt). – Forechungen und Studien ueber das Haus t).
GogonBactze des oberdeustchen Typus und der laoNdUchen
HauaerFrankreiohs A'<«f/cm<M/m~t'
(/<-< HMt'.wtM '/<- ~«M~-
.t</fm«~<)e«nt'/<-<MOt~M ~M <-f<Mt/~«t'jj(-M
/«ttc<'t. (bit)., )' h'
2)0'-t t89S.t.X\Ym, p. 33-:i!i.
St:P')')HM)-;SHCT!

DtY!:hS

t. Kïnot.ocn: non.HCTtVE
)'nrm).).)')E(tJ)mK))K)M

A, FOt.'fLmR. – Faychotogte du peuple français. Paris,


Atcan, )89«. t vot. in-8". n-t pa~es.
Le livre de M. t-'ouittt'e demanderait un long examen si
nous noua occupions des questions pratiques ptus que des
probtemestth'oriqnes; ce sonteoetïet tes polémiquesactuelles
sur la dépopulation, l'alcoolisme, t'avenir des races iatines
qui t'ont suscité, t'ourtintt fauteur propose trois définitions
théoriques celle du caractère natiouai, celle du eaructëre
gantois, celle du caractère français.
Qu'est-ce qu'un caractère nationat ? M. KouitteeMeveut pas
réaliser une abstraction: il ne croit pas à l'existence d'une
âme collectivo, mais il n'est pas non plus partisan de l' '<ato- 1
misme » social. Pour lui, il y a une conscience, une inteUi.
gence et une volonté qui dépassent la conscience, t'inteïïi.
gence et la volonté des individus; la volonté nationale, c'est,
parcxempte, « tous lesvouloirs individuels, ptus leurs actions
réciproques et la résultante qui en dérive » )p. t3). – Dansla
conscience nationale, c'est ta volonté qui domine t'inteUi.
gence ne vient qu'eu seconde ti~ne. Quant aux facteurs phy-
siques et physiologiques, ils ont saus doute un rôle itnportaut,
mais non un rôle prépondérant un peuple ne dépend exclu-
sivement ni de son climat, ni de t'heredité, ni de sa situation
économique. « Unpeuple est avant tout un ensemble d'hommes
qui se regardent comme un peuple, « œuvre spirituelle de
« ceux qui le créent incessamment 'Lazarus;; son essence est
dans la conscience (p. f4). – t.'ne psychologie sociale est
donc possible, mais cette science n'a pas, comme les autres,
S54 L'XXt!n~(:M't.tH.)QH!.<8)M

le don de prophétie. car il y a dans l'histoire dos peuples deux


ététnents ineatcuiabtestp. 1~( les caractères individuels ou
collectifs d'une part, et de t'autre ta découverte progressive
des lois universelles trévo)utions «perces dans t'itistoh'e par
des accidents M comme la découverte do l'Amérique, l'in-
vention du ta bruche a filer, etc.i.
Appliquons au caractère français les méthodes de la psy-
chologie sociale. Le caractère français, selon M. Fouiiiée,
dérive du caractère gauiois, avec quelques apports de !'<M«c«-
<<«H(uou de ta ruée) tatine et de la <-«<'<' germanique (p. 177).
Quel est donc te portrait du Gauiois? Le (.iautoisest sociable,
généreux et vauiteux voitàpour ta seusibitttf; sou lutelli-
~encf iuvcutive est eu utOue temps cupabte de s'ussituiter tes
inventions d'autrui; sa voioHte est impétueuse et irritable.
Ses iustitutious nous tnoutreut uue faraude pieté pour les
morts, des dieux intelligents, une forte organisation sacer-
dotate. Ses uxBurs nous frappent par le respect (juit accorde
à ta (ennne. Tels sont les traits qui, puisque l'apport des
Latins et des Francs est retath'ement faible, doivent être fon-
dameutaux dans le carat'tere frauçais.
Les traits du caractère français sont les suivants une sen-
sibilité excitabie, le désir de se répandre au dehors, la gaieté
insoucianle du passé et de t'avenir; la volonté est explosive;
l'iulelligence prhnesautierc (et par ià superttcie)te\ amou-
reuse d'ordre et de Le Prancais ne se représente pas
vivement l'image des choses; il est plus raisonneur qu'obser-
vateur. Sa religiun porte la marque tie sa sensibilité le clris-
tianisme a dû prendre en France une forme sociale. Sa phi-
tosophic porte ta marque de son esprit elle est iulellectua-
liste, et cet intellectualisme se retrouve dans l'art français,
dans la musique comme dans la littérature: ~ous avons
inte!)eetuatisé et le sensualisme de lu mélodie italienne et le
mysticisme de t'harmonieattemande ~p. ~f). Mais le trait
essentiel do ce caractère, c'est qu'it est la fusion harmonieuse
d'éléments très divers: « Avec son n)étun(;e de climats dont
aucun n'était excessif, avec sou mélange de races dont aucune
n'avait une influence exclusive et absolue, la Gaule se trouva
plus dégagéeque toute autre terre des fatalités purement phy-
siques (p. ~7~t~.Aucun peuple n'est donc plus conforme à la
définition du peuple: aucun n'est au mêmetitre une « œuvre
spirituelle
Que deviendra ce peuple ? Est-il condamne à mourir de
~\).t!<Hs.–)!TM()).<)f!tt!<:(X.t.t{t:mt{ ?8

dégénérescence, d'atcoot ou d'épuisement? M. t-'ouittéene le


croit pas et. eu tout cas. il donne un remède. Si le peuple est
nu système d'idées et de sentiments et
que <-esystème soit
jnenacé, il suint de défendre tes idées elles sentiments dunt
se compose le caractère nationat, il suffit de les fortifier et de
les apurer pour traverser ta crise ti des maux moraux il faut
des remèdes moraux. M.
t-'ouittéeesthMed'aitteur.squete mat
«'est pas si grave qu'on veut bien te dire et que h) Ft-itueen'a
pus dépouitié sou caractère <)uiest sa raison d'être.
Fai~ns abstraction do ces dernières conséquences, d'un
ordre purement pratique. Puisque, selon M. t-'ouittée, ta
psy-
citolunie socinte Me saurait prévoir avec certitude, il est peut-
être téméraire de lui demander des
préceptes et des remèdes.
Sur les autres <tues(iot)s, nous n'avons
pas d'objection de
principe à présenter, ~ous pensons, comme M. t''oui)iee,
qu'une psychotoftiesoclnle est possible et qu'elle doit se Mons.
tituer sans croire a i't-xistence d'une âme cottecth'e. m:)isen
se bornant a coûter eitex les peuples ({u'eitt;étudie des
habitudes mentales suttisammeMtpersistautos et sumsantment
générâtes.
Saisit est il regretter que. surtout pour le
portrait du
Français, A!, t-'ouitteoit'ait pas appuyé ses opinions sur un
plus grand nombre de faits il n'a rien ajoute a ce qu'on a
si souvent dit de notre inteitectuatisme, de notre amour des
idées claires et de notre tegerete il
s'est trop souvent cou-
tenté de généralités.
On regrette, en second lieu, que les divers traits de carac.
tère ne soient pas
systématisés. Pourquoite Gaulois est-il eu
même temps vaniteux et inventif ? pourquoi ces
dispositions
s'accordent-elles avec une forte organisation sacerdotale Ce
sont sans doute des questions indiscrètes, mais une
psycho-
logie sociale doit rendre compte des concordances ou des
incompatibilités qui existent entre tel ou tel trait de carac-
tère, entre tel caractère et telle institution: c'est à cette condi-
tion qu'etto peut devenir une science explicative. La recherche
de ces concordances et de ces incompatibilités,
entreprise
aujourd'hui dans l'éthologie individuelle, doit être inaugurée
de même dans t'éthotogie cottective.
Peut être aurait-on tracé un portrait plus systématique (et
plus explicatif; du caruetéro français si l'ou en avait cherché
la clef, noHdansta volonté, mais dans t'intettigence.M.t-'ouittée
insiste sur notre intellectualisme, et pourtant ce n'est
pas à
SSO L'AXXÉK ÎMB
SOMtOLOCt~OK.

rintettipenco qu'il accorde le rôle important dans la forma-


tion du caractère nationa). Lui qui a jadis combattu ceux
qui refusent à t'intetti~enee toute influence sur te caractère
individuel, il sembtf leur Cfder quand it s'agit du caractère
national. X'cst-ce pas cependant dans les associations et les
oppositions d'idées, phénomènes intellectuels, qu'on peut
trouver l'explication des concordances et des incompatibi-
tites qui funt t'ori~inatite des caractères ?
En définitive, que) profit ia science sociale peut-elle tirer
d'une description du caractère français? C'est te privilège
du peuple français d'être conforme à la définition du peuple
qu'après Hen:m et d'autres nous donue M. KouiHee. Mais
peut-on tirer des inductions de ce cas privih'g!)' ? C'est un
fait social de haute importance que l'apparition d'un peuple
aussi libéré que le notre des fatalités physiques; maison ne
peut tirer de ce fait des conclusions ~Hucritiesqu'en admet-
tant chez les autres peuples une tendance à un pareil atïrau-
chissement. tt est vrai que cette opinion peut se soutenir.
P. L.

SIKORSKY. – Quelques traits de la psychologie des


Slaves. /<('rxt'/J«7<M~«'/<t<juin t898, p. MS a <!3!
Ce n'est pas un portrait de i'ame slave, ce sont « quelques
traits de cette âme que nous présente Aï. Sikorsky. Les
Siaves sont plus portes a l'analyse intérieure qu'à l'observa-
tiou de la nature; pourtant uno nature inclémente, qui eniève
chaque année habitants sur i 000, devrait attirer leur
attention. Ils connaissent peu le suicide (30 pour un miiHom
d'habitants France, ~t0 Saxe, t) et le crime '<() condam-
nés pour meurtre, eu <887, pour un tniition d'habitants;
96 en ttatie). Les Slaves ne sont pas paresseux s'ils chôment
souvent, c'est que leur religion a beaucoup de (êtes et que leur
pauvre nourriture ne leur permet pas de supporter un travail
prolongé. Ils sont tristes, patients et magnanimes. Uoués
d'une sensibilité délicate, ils sont itospitatiors et tolérants
l'auteur en donne pour preuve le fait que les ïsraeiitcs se
concentrent en Russie c'est là qu'habitent plus de la moitié
des Israélites du globe) et qu'ils s'y « attachent avec ténacité
l'antisémitisme serait-it donc en Hussie plus politique que
popuiaire? t'ne autre preuve de la même tolérance serait,
suivant M. Sikorsky, la facilite avec taquette les Husses se
– tfTXUDM:))!
AX.U.ït.tM. t:U).(.K':TnK S87
sont assimile les populations de l'Asie septentrionale et con.
tratf. Si ta fusion est aussi cotupteto et a été aussi pacifique
qu'il le rapporte, eXoconstitua un lait vraiment exceptionnel
dans l'histoire.
La méthode, par mattteur, est suspecte. L'auteur cite trop
souvent les porsonMafMS du t'uman russe; les observations
personnettes sont trop rares, t) faut signaler comme uu
modèle d'hypothèse sans valeur t'exptication de l'indécision
slave les Slaves, dit Fauteur, sont doues d'«/pM./iM'cM, tuais
ces forces « Mesont pas eucore suffisatntMoataecumu~cg
l'explication est purenteut verbale, et le mot force a trompe
l'auteur.
P. L.

LAt'IK (PAUt.). Les civilisations tunisiennes. Mu~ut-


muos, Israélites, Ëuropéeus. ~M~f p.~c/m~«' sociale.
Paris, Alcau, )8U8,304 p. )))-
et exptiquer les principales iNStitutious des
IsracHtes et des Atusuhnatts tuuisiens, deterntiuer les rap-
ports do ces civilisations, chercher comment elles se sout
tuoditiees sous l'iutlueuco europeeuue, toi est l'objet de ce
livre.
L'étude, quoique rici)e en observations, se présente sous
uue forme deductivc. L'auteur conunence par poser un prin-
cipe d expticatiot! qui lui sert de <ifconducteur dans les des-
criptions qui suivent. Ce principe, il le demande il une
analyse (tu caractère collectif, propre à chacune de ces popu-
lations. 11 montre, en enet, que ht race ne saurait reudre
compte des particntarites qui distinguent les m'furs et les
croyances de ces doux peuples; car il y ta toute sorte de
races parmi les Musulmans de Tunisie et, s'ii y a plus
d homogénéitéparmi les Juifs, celte homogénéitémémo con-
traste avec la variété de formes que présente, suivant les
milieux sociaux, la civilisation juive. Lareligion ne peut pas
davanta~ être coasideree cotume le principe de ces deux
sociétés car, si important que soit sou rote, ette est uu etiet,
non une cause. Du moins, elle n'est jamais qu une cause
seconde. KHesort de i'amc du peuple, du tempérament natu-
rel. C'est donc A ce tempérament qu faut remonter. Voilà
pourquoi cet ouvrage est bien réellement une étude d'éthoto-
gie sociale.
538 ttttM
L'AX'O~HSftMUt.tX.t~tK.

Le trait distinctif de t'A~be, c'est qu'it a « les yeux fixés


vers !e passé, le dos tourné vers t'avenir » (p. t9 Il a le culte
de ce (lui est ancien, si bien qu'il juge ancien tout ce qu'il
aime. Ue ta, ta fermetéqu'il montre dans ses habitudes. Mais,
eu même temps. il est imprévoyant. Ce qui est au delà du
facilité avec
présent n'existe pas pour lui. Vuita d'où vient la
avec
iaqueUe tt s'engage, et la facilite non moins grande
action n'a rien de
laquelle il oublie ses engagements. Son
prémédite ni de réttéchi elle est faite d'impulsions, parfois
violentes, mais passagères et sans continuité. Au contraire, te
catcutest l'essence du Juif. Son travail est éminemment voulu
et raisonne, et tout entier oriente vers t'avenir, t'our lui, le
tous ces
présent n'est rien et ne compte pas. Aussi méprise-il
charme do la vie. Le
plaisirs, légers et fugitifs, qui font le
De ta, sa facilite
passé est moius encore, puisqu'il est anéanti.
à oublier, a pardonner les otienses reçues. Ue là aussi son
egoïsme; car une telle préoccupation de t'avenir rend
matais~ le désintéressement ou a fort exagère la solidarité
juive (p. ~0).
Muni de ce principe, l'auteur étudie successivement la vie
économique, la famitte, ta religion, les conceptions poli-
tiques, esthétiques de ces deux peuples, et c'est par cette
diuerence foudamentate qu'il explique les différences secon-
daires qu'il rencontre au cours de son analyse. On trouvera
dans tous ces chapitres une multitude d'observations interes
sautes que nous ne pouvons reproduire i<'i.Xous recomman
dons tout particulièrement ceux qui traitent de ta vie écono.
mique et de ta tamittc. M. L. Il parfaitement senti et mis eu
relief t'abseuce d'intimité conjugatequi caractérise ta famille
arabe.) l'état d'extériorité où tes deux époux sont t'un vis à-
vis de l'autre et, au contraire, le caractère abstrait et rude
de la discipline domestique cbex les Juifs. Xaturettement,
chemin faisant, des inexactitudes ont été commises comme il
était inévitable en un pareil sujet. C'est surtout dans le f-ba-
pitre de la religion que se trouvent le plus de faits contes-
tables. Par exemple, fauteur croit speciates aux Juifs de
Tunisie des mmurs et des pratiques que leurs coreligion-
naires d'Europe présentent également.
Ces deux civilisations si différentes se sont maintenues
<;oteà cote précisément parce que, en vertu de leurs ditTé-
rences, elles se complétaient mutuellement. Mais elles ne se
sont pas unifiées. Chacune d'elles a conservé ses caractères
– OfKSDuX-!
AX.U.ÏSKS. t)K ~ATt-tT~t-H )}S9
propres. Depuis t'étautissement du protectorat francah. Juifs
et Musulmans s'ettorcent d'imiter les mours européennes
mais t'assiutitation, métne chez tes Juifs, reste supeWtciette.
Des compromis variés dissimulent la discordance profoude
qui persiste. Cependant fauteur ne désespère pas de voir la
fusion s'accomplir. Puisque c'est par leurs habitudes men-
tales que ces poputattuns dittërent, c'est sur ces habitudes
qu'il faut BRir par ta vole de l'éducation. Scuiotnent, pour
que cette entreprise pédagogique t)e soit pas vaiue, il faut
qu'ette s'adresse encore plus a l'élite ()u'a la foule (p. 2'n et
suiv.).
t.a partie du livre qui nous parait appeler le plus de
réserves est celle où t'hutueur collective de ces trois sociétés
se trouve caractérisée, l'u tonperantent, collectif ou indivi-
duel, est chose éminemment complexe et ue saurait être
exprime dans une aussi simple formule. Le caractère, dans
les groupes comme chez les particuliers, est le système même
de tous les éléments mentaux c'est ce qui en fait l'unité.
Mais cette unité ne tient pas simplement à ia prepouderauce,
plus ou moins marquée, de telle ou tette tendance particu-
lière. Aussitrouvc.t-ou quelque disproportion entre t'cxtreme
diversité des faits qui sont rapportés etcxptiqués et t'extréme
simplicité de ta cause par taquette on les explique. Mais ce
serait, sans doute, trahir ta pensée de l'auteur que de voir,
dans lu méthode suivie par lui, autre chose qu'un procédé
provisoire d'exposition, destiné à mettre un peu d'ordre dans
l'analyse. E. j).

!). – QUESTtOXSCH ))ËTUODOLOG)E


STATtSTtOUE
t'arMM.t'Ut:eAULft..tt~)tK))Hni

FECHNER, KoUektivmMsïehre (M(~«t' (~ «~f.~ <-n«pc-


<t/s),x-4'?Cp. Leipzig, Eugehnaun, tS97.
Fechner.morten t8~. avait iaissete tnanuscnt iuacheve
de cet ouvrage. En i8H5, la Société royale des se:enccs de
Leipzig chat'gea G.-F. Lipps (le le pubiiet. Lipps mit en ordre
les di<Mrontesparties et ajouta des cump~mcutsexplicatifs.
Les additions de Lipps sont imprintees entre crochets elles
sont parfois très étendues et compreuneMtjusqu'à des cha'
pitres entiers.
S(M t-'AXXHi! !'Ut:tut.OUtm.K. tMM

Fechuer avait projeté et commencé ce travail depuis )ong.


temps déjà. Son âge avancé t'empêchant de traiter complète-
ment toutes les parties de la science uouvelle dont il s'occupe
ici, il présente sou ouvrage ''omme uue simple ébauche de la
« science de la mesure des objet:}collectifs a. Les vues
qu'il
expose presententcfpendant un grand intérêt pour ta socio-
logie, puisque tes mesures collectives forment un des plus
importants objets de lu statistique. Fechner s'attache àconti-
uuer QuMtetet,qu it regarde comme le pore de ta science des
mesures collectives.
Pat-objet collectif, dit Fecbuer ~p.3). j'entends uu objet
qui se compose d'uu nombre tadutenuiué d'iudtvidus (A'~fMt-
p<<t<'f<n, diHereMtsles uus des autres par des variations acci-
deutelles, et réunis dans fe coucept d'une espèce ou d'un
genre. Aiusi i être itUtnain forme un objet collectif au seus
large; ietre humaJM deteruaue quaut au sexe, à rage. à la
race, fonne uu objet collectif au sens étroit. Voici d'autres
exemples tes conscrits <i'uu pays. tes épis d'un champ de
bié, la tempemiure u'uu jour de l'année dans un lieu donné,
observée pendant un certain Membre d'années, etc. Les indi-
vidus qui composent un objet collectif sont détermines par
des caractères qualitatifs et quantitatifs c'est natureDentent
de ces deruiers seuls que s'occupe la théorie des mesures
collectives.
Pour qu'une tentative de mesure collective ait chance
d'être fructueuse, il faut d'abord que les individus soient
assez nuatbreux pour que les lois du hasard, (lui exigeraient
un nombre infiniment grand d'individus, puissent s'y appii.
quer avec une rigueur approximative les cullectious dont
t'echuer s'est servi comprennent plusieurs centaines d'indi-
vidus au tninimunt. ta plus nombreuse est de ~«47. H
faut en outre que le nombre soit contptet, c'est-à-dire qu'it
comprenne, quand cela est possible, tous les individus qui se
présentent daus l'espèce considérée, ~uaud les individus sout
trop nombreux pour qu'on puisse tes mesurer tous, il faut du
moins que le hasard seul préside au choix que l'on est
obligé de faire. Si, par exemple, ou mesure la taille des cons-
crits, il ne faut pas éliminer ceux qui sont au-dessous de la
taille requise pour le recrutement. D'autre part, cependant,
il faut que l'objet collectif soit homogène (<tM<<MtM<~) si, par
exemple, on considère ta taille, il est clair qu'it ne faut pas
réunir des hommes et des femmes, ou des enfants et des
.tX~LYitKi!.– Ot'KSTtOXt!)))! ST\Tt.<Tiu''R !!6i

adultes. H se présente souvent lei des dimcuttés quand on


mesure une collection de crânes, i) faut éliminer ceux qui
pt~Mntent des déformations morbide, mais it n'est pas ton.
jours facilede séparer te malade du soin.
Une fois remplies ces conditions, on mesure tous tes indi-
vidus dans i'ot'dre dans lequel ils se présentent on dresse
ainsi une lisle primitive ~o. Cetteliste permet d établir
lu moyenne arithmétique. Quand it s'agit de mesures astrono.
miques ou physiques, on peut se contenter do ta moyenne
arithmétique, parce qu'H s'agit sentetnent de compenser des
erreurs d'observation et que l'on a chance de trouver la
valeur vraie ou de s'en approcher beaucoup en prenant la
moyenne d'un nombre assez éteve de mesures. Mais dans la
mesure des objets collectifs il n'y a pas de valeur vraie, uu
ptutôt toutes les valeurs sont vraies, c'est-à-dire appartiennent
à des objets réots que t'on no peut pas négtiger. Des statisti-
ciens, pour cette raison, ont indiqué, on outre rie ia moyenne
arithmétique, les sommes d'écarts dos mesures individuelles
et l'écart moyen. Mais il est d'autres quantités qui contri-
buent a donner une représentation plus complète tie ta phy.
sionomie quantitative d'un objet cottecttf, et c'est de celles-là
que s'occupe surtout Fochner.
Pour les déterminer, on dresse d'abord une tnbte primaire
on inscrit dans une colonne toutes les mesures que l'on a
trouvét's 'et que Fcehncr désigne par~, en les rangeant dans
t'ordn'numérique et en les exprimant en centimètres ou en
mittim<'tres, ou mêmeen unités de mesure pius petites, seton
que ton a cru devoir faire ou que t'on a pu faire des me-
sures plus ou moins rigoureuses. On inscrit ensuite dans une
deuxième coionne, en face de chacune de cps quantités «,
le nombre – Xahi) des individus auxquels
appartient ta

mesure. Quand cette tabte primaire n'est pas trop irregu.
tiérn, on trouve que les nombres tes pi us étcvés sont ceux
qui correspondent aux quantités f<moyennes; tes devien-
nent moindres pour tes parties extrêmes de ia tabtc. Onpeut
prévoir A t'avance qu'il en doit être ainsi mais en outre
Fochner l'a vérifie sur des tables donnant la mesure du con-
tour vertical et du contour horizontal de 4~!0crânes euro-
péens et sur d'autres tableaux donnant dos tailles de cons-
crits. – Mais quelquefois aussi la tabto primaire est très
irré~uiière quand par exemple l'unité de mesure est très
petite, il arrive que les mesures sont séparées par des
K. UmKttetM.– Année sofMh, tMX. 36
u62 ).tXXHt!K(:)ftt.U'tK.tMM

intorvattosvariables et que les nombres sont très peu étevôs.


D'ailleurs, même tes tables primaires les plus régutiéres ne
présentent jamais unerégutarité parfaite. Le probtéme générât
est donc de passer des résultats de ht tabte empirique aux
résultats idéaux d'une t:tb)e idéate, et c'est il quoi l'on arrtve,
au moins approximativonent, par te moyen de ta réduction.
Lu réduction consiste a diviser ht tabte primaire en sec-
tions égaies. :')prendre la moyenne des « de chaque section,
a additionner les nombres d'individus correspondant!! et à
attribuer h) mesure moyenne ainsi obtenue au nombre tota!
des individus correspondants. Quand les mesures « sont
équidistantes, cette opération est tacite. Mais ettes ne le sont
presque jamais dans les parties extrêmes de ta tabte primaire
il faut rétablir t'équidistance en intercalant des zéros dnns
ta coloulledes x, de façon a maintenir partout te ni~rneintcr-
vatto entre deux quantités (1consécutives de la tabto n'duite.
Quand ce manque d'équidistance entre les mesures appa-
rait daas toute l'étendue de ta table primaire, ce (lui a chance
de se produire si t'unitc de mesure employée est très petite,
on fait ta réduction en choisissant destntervatips commodes,
en comptant les nombres d'individus correspondants et en
leur attribuant comme mesure commune celle qui se trouve
au milieu de l'intervalle. On peut, si cela est nécessaire,
pousser la réduction plus loin, en opérant sur la table réduite
commeon a opéré sur ta table primaire. Hn regte genërate.
il fautconsidérer la réduction comme sutnsante quand il se
manifeste une marche regntiere dans la table, au moins dans
la partie de la table où se trouvent les valeurs les plus grandes
de – Une dernière question relative à la réduction con-
cerne la façon de couper ta table primaire en sections si
l'intervalle est déterminé par quatre mesures « de la table
primaire, il y a quatre sectionnements possibles. H est bon
(te les essayer tous ou d'en essayer deux au moins, et de
choisir comme le meilleur celui qui conduit la table réduite
la plus régulière.
Une (ois ta table routière obtenue, on peut déterminer les
valeurs intéressantes autres que ta moyenne arithmétique. Je
me borne à indiquer les deux plus importantes de ces valeurs.
–L'une est la valeur centrale (~'MN'ahf'r~ c'est la valeur
de <t qui se trouve au centre de la table, c'est-à-dire qui a
autant de quantités p)us grandes au-dessus d'ette que de
plus petites au-dessous four la déterminer, on compte le
\U.t'.): – '~HsTt'tSSt<KSftTt.<Tt~L't: M3
nombre totat des individus mesurés. Soit m ce nombre la
valeur centrale est lu mesure de l'individu dont. le rang est
donne par le nombre 1;'2 )w-<-t). Si l'on veut ta déterminer
avec ptus fterit;ucur, it fi'ut tour compte (l'une légère co<n-
ptication provenntitde ce que ta mesure ainsi obtenue n'ap-
partient ordinairement pas a nn seul individu, mais & un
nombre plus ou tnotns étcvé une tortnute assex simpte per-
met do fait'o la dt'tL't'txination rigourpust' de la vnh'ur CHU-
tt'atc. – L'autn' vah'ut' est ht vutcur lit plus dense (<h')'t~'c/t-
Mc t) f'<t) c'est h) v:dem' de « a )a'p)c!!o correspond je
oombro j le plus élevé. Lu stmpte iospeetiott de la table
rMtutte fait conxnitre cette vitteur. Mais on n'obtient ainsi
que ta Videur empiriquement ta plus dense. Pour la déter-
miner avec rigueur, il faut faire des ''aicuts compliqués.
Lipps y consacre un chapitre et donne plusieurs formules,
ntais reconuatt qu'ettes ue sont pastre!. commodes. 11est vrai
que, si t'en comparefp. t~Y-tHS~diverses séries de valeurs
empiriquement les plus denses avec les séries correspon.
dantes ou ta valeur ta ptus dense est déterminée avec rigueur,
on n'y trouve pas de grandes difTérences.
tt est un cas dans tcquet lit moyenne arithmétique, ta valeur
centratc et la valeur la plus dense coïncident c'est celui où
ta table est symétrique, c'est-à-dire où les écarts positifs
correspondent a des écarts négatifs é~au~, avec mémo valeur
de A défaut d'une symétrie parfaite, que les tables empi-
riques ne peuvent ~uere fournir, il peut exister une symétrie
probable, et les trois valeurs coïncident encore, ou bien elles
ne diiï&rent que de quantités négligeables. Mais ta symétrie
est une exception ta plupart des tables sont asymétriques, et
c'est ce 'lui fait i'intéret de la valeur centrate et do la valeur
ta ptus dense comme caractéristiques d'un objet eottectif.
Knnn Fechnerétudie. en s'appuyant sur une loi découverte
par (!auss, les lois qui régissent la répartition des nombres
d'individus par rapport aux dinérontes mesures. Mais cette
partie de l'ouvrage est essentiellement mathématique, et par
suite présente un moindre intérêt pour la soeiotogie.
FOL'CAO.T

)t()HTKEWtTSCH (t.. \<j\). – Daa Gosetzder Kleimen Zahlen


~< ff<'j!~f/f'~
wwtt)'<'<). ).i)')!t! 'ft'tttm't. <8M.p. \t-M. mk.
).a statistique,d'erJinain*. u'u"'o)'ttc pas (itande attention aux
SM t.t:<<)!t!St)Ct"t.Cf,)(~t!.)t!))X
petits nombres, parce quf lu part des causes ac<-idt'ut<')t<y est trop
marquée. L'autt'uf fntrppn'nd de tnontn')'. pin' dt's cnnsidet'atiot)!t
nmthematiqut's. ))ue ''< petit'. no)nt'r<"< couibrntcht très t'xac-
tempnt. aux luis du hasard teUf~quete tnathetnaticicn les détermine.
Soit, par exempte. )e <-hit)'reanftUf) des suicides fcminixs commis
dans un tr'< petit ~t:)t d'.Uh'matine it e-t. tn'-s pt'u )')<-Vt\Or. tt'unc
onnt'c il )'!))ttt'< )'' notuhrc en v:i)i<'t)~ seusit))t'tn''ut conxn'- )('
cutt'u) <[<"< prot')t!'i)ih'< ;)(-)'m''U:tit <h')<' ['t'oit'. C'est on Ut'ftt <)w
MOSMin<-c qu'il <t)))'t't['' ht lui ')<"<pf'tix ncmt'n's. -~f n'uXat
jxn'ittt d'ittwd eu cuntra'tit'tK'n .tyc f fait connu 'jnf tes m-auds
Kt'mbt'Md'* ta "tati'-ti'juc, an cuntmi)' n<' s'' 'mfot'nt<'t)t pit'*du tt'ut
il <'t'~tn~mc~ rnnnut' Mnii.r:mt<'u) faitvtth- que ta <'mtt)!h)ictn)t)n'est
()u'Mp))nrcnt<Si. :'t )'int''n''m' d''< v:)s)t's t'hHtn)' d'ohsovHtiun 'tux-
ttue~ se t'apport~'ut ces mand~ ))~)ui~')'<.<u)consi~'it: dM ct't-ctcs
ptus r<tt'it)t' on \"it la tn'~tn'' t't:u!t))'it< n''nppara!U'< t~t lui dfS
petits wtttt't'«' )<"ii.'t.-xtt).)K))))b''(" – Lu co)tf)u-
t't'tf'f'ut)' <).<))<
sion, d'apr's .\). !< ~'c<t que t''< t:)it< <'t)rp~i!;tt'< par ht s(:tti-'ti'[m'
sont )<*prn<tnit d'' <'ct't:ttnc-t t nn))iti<ux t!tn')!))f's, a C:Ktum (les-
f)uctfM 't'fiti)t' <)u"<'<.'h'<'i<f''nt''th'~!t)~)<')ittfttr :Mti"n. <~f's[t'in-
Oufnrc ttf <'< <'itus< fm-tuit''s <))«'tat«i dt*<p''HtAmm))))'<'sn)<*tt')it
en tvidf'n't': (t ainsi ):< t<i!utatih'' ~e Gf)!c~MWf.<t~tt'~d''s don-
nées st:ttisthj)u s..jui parait !)y~ir pf'rdu tout t-r'dit par soi)'' d<
mépris' d<' ~u't('h't.') d<' scs<)is''ip)t"t. n'pr'-ndmit. d'' <'<-point de
vue. toute sav;d''U)' u. – t/t'uvra~' est pr'<<'nt~ <'om)ncun d'ftop-
pcment dt's tt'aMUXdf W. t.t'xis. notan)n)''t)t df s~t) )i\-)'c/«;' y/tfoWc
<<fr .)/t.<MMt'<'«'Ae<MM«ycM (M </<-<'WMMe/t~c/tfM CMC/<t'Ao/!(t!i77) ''t
des ;trt";h"! /AM ~tf'A/ft-A/.ttw/M~/Mt'.M</f~ Cf&o)'fM'')t'<M<~</<
t)~)'M7t<'tM~'e/fA<'t7.«'<tM«Mf/ ()M'r6<'t ('f&ft'tft'c 7'/<wft'r S/a&t-
<t'~<'f~f)'.<<f<fM<w/«'t) ~t/fn pmusdatts t<s~</«'&.df Conrad.
E-U.

BE~Xt~) «t.). – Le comMcMioai simpatieho iN demogrraphia


j/.M MM<A'<t<!t'.tt.K.t
<K)/~<</«'/KMfH f/CW~t'~Aff). «)\. ttM). di
sociot., <898,t))at's. p. t!i:t~t.
Certaines cmnhinni.~ntts de faits snciaux ont ti<'u avec une fré-
quencc j)ht<j!);u)'t~ 'juc ne )<' )''rait prévoit' te catcui des pt'obithiti-
tés. t'a!' expntpk', )'- t.tit <)ttf )<<d'')tx )~)'~)x sont tous deux h'ttt'es
OUtous deux iiteUr'~s.ou qu'its sont tfus deux vcuf!i, ou tous deux
Ct'-tihatairM.on tous deux divo)''M. s<'produit, dans t'enscmtdf des
combinaisons matritnuniates. t'eaucoup p)us peuvent que les math~'
ntatitjues ne le feraient supposer. C'est qu'i) i)it''rYtfnt ici un hc'tcur
particulier dontle calcut des probabitit~s ne peut pas tenir compte, «
savoir la sympathie qui entrainr les uns vêts les autres des époux de
même culture ou d't même état civil. Mais ta comparaison des don-
)~MStatisti')BM avec les resuKats du catcut permet d'estimer la gran-
AXAU-~S. – t/AX-rHKUt'UWCMUMifE BOS

d<m- t-ctuthc Jf celle f.)t'<;«ntM:))t'; c'est )'t'


<tuc fauteur appeHe te
cut-r)tt;ieutdMsyutjMtthi. Si. par t-xotn~«,d'' deux <<tttbuMi!K)usde
et' ){<e, )'uac :) tien 'tuuttt' fuis ptu.. suuvt.~ dans tu MttJi~
.juo
U'.tpt'-s ))- t'ideut ft t':(utrc .scuL'nx'ttt <tt-ux fois..01 du-it <~)(. te
eu~ntctfttt d.- .:Y)t)))!)ttm.t-st th-nx h.is )))us ){):md.tons In
pr.'tMict-
cas que ttiU).;t.' .<pMt)J.M. U.. c~Hu
d'a;))~ umUtodf, détermine
quet~uct-un:: Je CMt-ot'fti(.ie))t~.

Ut.–L'AKTUHuPOSOCtOLOtitt:

t'ttrM.O.MtftAX~.

U. DE LAt'OUCE.– Les lois Mmdamentatea de l'Anthro-


poaoeiotogie, Mf)-tM.s'ftf«<</<(~K',3U octobre t8~.
The fondamental Laws of Anthropoaooiotogy, ~ox~
tM~ o/'fo~(t<'<~~coMOMt/.Chica~o). décembret89' Le
leg~e fomd~mentaU deU' antroposoctotogia, /<)p<~a
/<a<«tMa</<.w<')<<«, inmo t, (asc. 3. t8!)7. Maté-
riaux pour l'Anthropologie de l'Aveyron (eu coUttbo-
ration avec le U' Uuraod ntt}Crus), /~<'«M ~f h Mct~ <<<'
T.ftM~Mf~cffWtf< (;)/t«', t. XX, 3" et
J/MMf;)f«/<'r,
4'trimestres t8U' t. XXt.t~tt-iux'sU-et~M.
L'article sur les <.<M/bK</fOM<'Kt< </c<K~'op<M<M<b~«'a
été puhtic ctt abregMdans la 7tf)'«<'.dfM~~uf et
integraie-
meMt dans les deux périodiques étrangers cités en titre.
Après avoir constate que J'appHcation de t'Anthropotogie
à ta solution des proMemes historiques et politique paratt
avoir uue importance plus décisive que telle autre branche
des sciences sociales, t'economique par exon))! l'autour
indique rapi()e)nent )a {tenese de t'«M</«-~)<Mnfwhy<f. Elle
date eu reatitè de )'&M«<sMr /'uw~<<<c(/Mntt'M AMMt«utM
publiée par M. de Uobiueau t de 18Si!à t854 pratiqueoteat,
0) Ctuntth')'«<)<fcrni<')-et)!nn<les ut't)K'sD'sen't"nous [t~iientnns n
nus h't'tt-ttf!'tm tohtf.'t))
)h'str:<v!m\ )t()Uitay<'n!i
dcoumdeil ftin <)<*< ')ttHthr<'p(.sfci()toj{i.t)ue
jtartiixmsde t't'-cu)t;.
(2 )t !e!t f<~nd< fM)MKi. <nAUt'ux~ttp. tUK'~<-).~<!<&iH<-«tt (tt'Mtte
sic~e sueiateiit a )-'rib.t)))~.i.-B.. <-tqm ft )K,nrj.r.-si.t.-tttte pff'h-itscut
bchettxtnn.'ttum)« «t~topville.Lu.SM<-«.<<' <;<)t<MfmtO.nbiMMtt-VGrein!-
avxM
t!Ut)f!) t'tt tXM uoecentaine ()<-ox.'tttbrf!!)-')<
butest <)ef<nrcfou-
«aitre par ()<-stMdu'-tions..ie!) r~ditioM.et ta pttt'timtinn<)')n)tm)!)frita
encoreinédits.les<'heh-<t'<t-M\ rc titt~mire!historiqueit et itcit-ntiMqoe!!de
ce ~randttumme.très oubliéen t'ftmcc.tuaiit iioMutieretnent anorecie&
t'ctt-augef.
8<M t.txst!Hs«t:tt't."(j~t'H.t~s

_t.·s
elle s'est _a. _h_
constitua comme m_
hrancite distincte ({'études depuis
)e couri}libre professe :t Moutpettier par M. de Laponne tui'
même. de IMUa t8M, et depuis la puhtication eu Attema~ne,
eu t890, des recherches d'Ammon sur les conscrits Hadois'.l,
)t. do Litpou~o detittit t'Msniteun certain nombre de ternK's
anthropoh~iques, déjà connus (tes teetcurs de t'.tKKf~.s'wfn~-
~t</t<t' esquisse )H r~jtartitiuu ~f}!)'h'f[~ des deux t~c.
meuts dutuiuattts fu Hurope /«/'o~<-Mifet /t~<«MA'
rAu~tetfrrc. i'AHona~ncduXurd, t:) Ho))andG,htSeaMdi)m-
vie, les Etat~-Uuissottt pcuptes df A''«'n~tt')Md'unetnattiere
predomiuaute /t~«t«f) donnne eu t''tanee, en Suisse, dans
J'itafie du Nord, t'AXemasoe du Sud, t'n Autriche, daus )a
Péninsule Hatkaniquc, en t'oto~ue, t'u Asie Mineure, en Arn)t'-
nie et dans le Caucase. Danste midi de t'Hurope, des étefncnts
très divers, <}tt!))ifMi,prot'ison-entent de Méditerranéens.
viennent se mëh'r aux deux étemeuts principaux.
A ta suite de cet expuse, M.de Lapuu}f'' (urmute les princi-
pales lois de i'Anthroposuciuto~ie, en précisant pour chacune
l'aire d'applicalion actuetteinent connue.

Loi de répartition des richesses. /~M.f~jtM~ <!Mt'<«M~<'


<«rtf~Mt' croit f'M<'(«.W<j
f<«'<)~t')«-.)/~<'<f)M, ;Mf<<' (/e ftHf~ft'
<«f<«/t«'. Cette lui a été étudiée plus en détail par M. de
Lapouge daust'articte intitute 6'</f'<M/tit/<HaK<f<'A'</<'
dire c<«<<f/«t'. dans Revue d'~conmnie Potiti)jue, mars i8U'?,
et par M. C.C. Ctosson dans Mf ~<c<'«t'<tt/f)/ ~tM-op<'«<t~«''<'<
daosi'A)nertcanJournat()fSucio<ogy.Ctncago,noven!bre!)0'?.
Loi </<<(fff(<x~c. –Dans ies relions un coexistent H. Euro-
pit'us et H. Atpinus, le pronier se iucatise dans les basi-es
attitudes.
)'(/<<(.– Les vittes importantes sont
/.otf/<'<'<~«'f</<w<<<f'
presque exclusivement iocatisees dans les régions dolichocé-
phales et dans les parties tes moins brachycephates des régions
braehyccph:t)es.

(f AtttHh'n..)<f~«'<<)'/MtY<t'« (,f<«fL'Amt'/M,et' tt:mthnur!t. t!ich(t.t'.


)M'0.
t.9<\ir t'.t<«t<v Au.-<u.Kt-.)?!).-)!<)T. p. :.? (n..tc t) .nvient de
supprhm'r < ):)))s
'-t-ttctmt'')'' h-fot'-M..M<</t/<'<'<M)x'tM.
f))ji.f'o'of pnrana-
)<~i<; avet')c!texprt"t<!)'!t)-!tintu-coufsIl. ~to-o/ta'tM
et M..t/~u«M.Mt
ht-Mth'un;) tr'~)Y~tx'et t'ntnprcnjr'titdes typti!'j~r tr~)t'titfcreMt!.
(ï) \')tir<'n')-t!Mce sttjet J. )h.ni)ipr. ttn<-<( < ft't"~)f, dans )'.<M-
Mtapo/<'i/«', t8NS,j). U3et sui~tttM.
~AH'SKS. – t.tXTtttttt)'()St)mut.t)U)K SC7

Loi<<~~M<<t-M Mf~fMjt.–– L'indice


Mt'M Mf~afMjt. L'h)()ifn
emphatiquedes
t'Unhntittttf* <!no nnn.ttn-
popula-
tions nrbaines est inférieur à celui des
populations rurales
qui les enrobent immédiatement.
Aot (/'<'ot!;j;t'«f«~(.
– Uans une population en voie de disso-
eiatiun par déplacement, c'est t't'tement te moins
brachycf-
phate qui t''mii;re.
Loi (/M /b<'MW<-<~<<.– L'indice cephatique des individus
issus de parents de pays dittereuts est infenem- .'<la
tnoveune
des pays d'ongine.

/.M</<'cnK(-('M~-(~'Mi,/M ~~r/toM<'<. Leseictnettts mobi-


lises par la dissociation se cmteetm-eut par attt-acUon dans
les centres dotichoîdes.
Loi <rfi<M«K~(<oHx~ww. – La vie urbaine opère une sélec-
tion qui détruit ou rejette les éléments les
ptus brachyce-
phates.
Loi f/t'~Y</<c«~M!.– L'indice cepttaiique va en diminuant
et la proportion desdoticocephates cnaugmentantdesctasses
iuh'rie'n'es aux classes supérieures dans chaque iucatite.

Loi </<<<'Mft'</<'t'f«t'
– Dans les catégories des travailleurs
intellectuels, les dimensions absolues du craue et particuuc.
rentent la tur~eur sont plus élevées.

Loi (/<( fpo~tM. Depuis les temps


préhistoriques, l'indice
c6phi)tiquo tend à augmenter constanuueut et partout.
Entin la tendance de ces lois est de rentrer les unes dans
tes autres, et elles viennent eonnuer dans la loi
generate d'ac-
tiou majeure de t'/A A'«~«'tM que Ctosson
propose d'appe-
ler Loi (~'/.«p0f<jjff.
Depuis l'apparition de t'articio de M. de Lapouge, l'excel-
lent périodique intitule CcK«-<~M«~ ~/tHo-
/<«-.t)t~«-n~f~n</f<
a
~!<')Ut<<yt'M-AiF~< édite urestau, librairie lieru, par le
Dr Huschan. a publié nombre d'informations
(lui apportent
pteinect entière confirmation aux lois formutécs ptushaut. A
l'appui de ta<o«/M<~)<M, nous citerons fas''ieute ), page H~
!??, t'auatyse d'un article de J. Hanke, pour la Maviëre
même (aseicu)e. pages 39.4), analyse d'un article de
ttiippe,
(t) O'Mson.t<f /t«'r«t'<tt'<'
</<<
f~cM<'<f)'<A'MMm,
thn:!~f«t' ;M<['n)«-
t<e««<e</c.ot-t'o/ff'~t',
{umtftU!
!!(M <tXXMf~'CH~Kti~LK.
MM!
pour lu Créée;
Ct'6ce; pages
pMges ? et suivantes,
suivMutes, le comp
compte rendu dcf
travaux présentera ta section anthfopdogique du eongrfs
iuteruatiouai (le médecine de Moscou (t~.tK août. I8U7)et
notamment du travail de M. Arbu, médeciu-mujor a Chris-
tiania, sur !'<M</«'ftv~/M~M"es A'o<'t'~<ou l'auteur se ruttie
aux vues d Ammanet de Lapouge de l'article du proiesseur
Anoutschin, deAtoscun, d après lequel des cr<)uesextraits de
tu<uu)idu )X"!m .\r sieetesuut eu très gr:mde majorité doit-
chucephutes, tuudtit que tu puputtttiuu de la nt6me r~iouest
aujourd'hui mcsaticepitaie uu br.tfttycfph.de. OaMSle h'sci'
cuie~ deht tttétxe attuw, pa~e t tH,):t Joittes ép0({uese~t cottf!)'-
mee pour ia Uusuie par Weisbuch. « Pin-tout, cuMune dit
M. de Lupou~e, tes ruées brat;hy''ephtttet. teudeut &se substi-
tuer uux ntccs dutit'ttucepitaies pm' le seul tittt des sétccHoU!)
sociales. Ce fait d'uueK'audeiufportuucesoctotu~iqucestt'uu
des ptus aueit'uueuteut acquis du rauthrupuiu~s.
Ces dinerentestois out provoque de nouthreuses objections,
notanHMentde ta part de M. t-'ouittee, dans son livre <«
t'/w~tf ~<(~c«~t' «f~«M,et daus deux articles de revue cites
plus loiu,
AJ.deLapou~eapublie eu outre daus le ~M~M </<'/<?~o<<
<(«~Mf<~t'«'tt<«'
</<'~<'o~<ff~A<fune série (le trois articles inti-
tulés .Mf~c'/Mtu'pMw<'««</t<«' <h'<tf<OM, eu cottabo-
Ijorationavec le i)' UuraHdide Cros).
«ans ic prctHierarticie, it expose i'osteotn~U'ieet itt cranio-
Mtetriedes restes hu)t)aJMStruuyesdatts f'At'eyrot), et prove-
nant de repuque patcoiithique, de lu oeoitthiquo, de celle du
cuivre, de celle du bronze. du premier u~e du fer, de l'époque
{(ittto-rouaiue, de i'epuque barbare, du tuoyeu aj~e et de la
population actuelle. îi rësuttc de cet exu«)euque, puuri'Avey-
ro)). il n'y a plus ricu de eoHxxutt entre les popuhttious
actuettesetcettesdu jtâMe, qu'un etonent ethnique a disparu,
remplacé par uu autre dont aucune iuvasiou. aucune cou-
quête ne vient expliquer ta substitution inte~rate au premier.
Depuis l'époque ttcotithique jusqu'à (tosjuurs, t'indice cepha-
lique s'etève re~utieretnent et d'une façon de plus en plus
rapide, de 7t,4 pour les crânes fossiles du pleistocone supé-
rieur jusqu'à !~t,8 pour tes craues du commencement du
xtx' siécte. Depuis,ta brachyccpbaliMa fait eucoredes propres.
et l'indice ntoyoi actuel du département est environ «6. AJôme
au point de vue du volume, il y a eu diminution l'augmenta-
tion des crànesdans la largeur n'a pas compensé la forte dimi-
AXAH:))M. – L'AX'tMMOMiiUCtOLtM~: !!0!)

nution dans la longueur. C'est une vérification très nette de


ta loi des <MM.
Le second article est consacre & t'anthropogeographie de
l'Aveyron et, en particulier, à la repartition geograpluque de
1 indice eepitalique. L'ensemble du département est très bru-
chyc6phtde, avec un indice moyen de 8S,~t et beaucoup des
cantons accusent des indices moyensde 80 à 8M.Sur aucun
point du département i'iudice cepualique ne descoud au-des-
sous de ?.
La vérification des lois fondamentales de t'anthroposocio-
logie fait l'objet du troisietne article. La loi des attitudes
se veritie pour l'Aveyron jusque daus les derniers détails.
La toi des iudtces urbains e~aienteut cette loi d'aHteurs a
été découverte par buraud de Gros, preciseuteut en com-
parant des urbains et des ruraux de l'Aveyron. Dans tout
io département, le crâne urbain est plus capace, plus
loug et plus étroit que le crâne rural. La loi de stratin-
cation est connnnee par les chiures suivants classe lettrée
indice ccphaUque, ouvriers, 84; paysans, 86 ou 86,S;
dans la classe tettree en outre, les dimensions absolues
sont plus lui-tes Los élèves congréganistes comparés a ceux
du tycee sont un peu moins brachycephates'. « Unsent qu'à
h'ternent analogue il celui qui fréquente le lycée se joint un
élément d'une conformation cranienne ptus élevée. Cet élé-
ment provient très probaMement des enfants de la classe
supérieure dont nous avous constate ta moindrebrachycepha'
lie. MLesélevés de l'école uormate d'instituteurs de Itodez ont
a peu près le même indice que lu population rurale, 87,t}, mais
avec des dimensions cephatiques plus fortes. Au poiut de vue
des taittes, la différence des classes socialesest également très
accusée. Quant Mla loi des époques, ou loi d augmentation de
l'indice cephalique &travers les âges, elle est admirablement
illustrée par l'exemple de l'Aveyrou.
Bien que. sur certains points, par suite de l'insuffisance des
matériaux, cette monographie anthroposociologique de l'A-
veyron présente des lacunes signalées par M. de Lapouge lui-
même, elle a le mérite de montrer une voie à suivre et il serait

«t Vnirte!.rtsu)t!tt!i:nM)o):m's (hut «''<«' 'M<f''<)«-


p-'urSamt-Urieuc,
<tutt~ftic.'<<K'Mu'/tf.
itu\t:u)hr<:
tSM,p. 797.
H) ))ctM~OM qtm !}tHMt-Mcue,M<')'Mextt. t)ttH,
f<e~<M;MoifM,)tove<ubre
t). MH.
-1
C7U L'AXXKH K. <??
StM:«tj.t)).t~(
à désirer qu'on eut pour tous nos département:} des études
aussi couscieucieuses et detaittees.

ML'n''AX<i.–EcoMerset paysans de Saint-Brieuo.dans


/<t't')<c
«t~'rH<~«o«(<<'
</<' .Sf)<'<u~«',novembre t8~.
Cet article contient ta veriiieatiou.sur des dénuées recueittics
par l'auteur, de plusieurs (tes lois anthroposocioto~itjue!.
euoncees ptus haut loi de stratiiication; loi des indices
urbains: loi des iutellectuels.

U\ [. – Saergto di geoeraSa del mititarismo in Italia,


(~«</<'.st<r~<~M/f<~t«' ~« M<f(«-<.«ttf<-H~f<<«').HiturnM
sociate. tMn. –DettoSvituppodet corpo(SMt- /<'<~f<~)
pf'M''Hf(<t«-m'< ttoma, Voghera, !S97.
î.
Uaus la première t)e ces brochures ~<.«« .<t<r<fff/~r'tfc
'/« M<~«n.Mt('(')t/ff~«'i~t. Livi arm'e auxeouetusioussui-
vuutes
t La carriet'c militaire est beaucoup plus t'ecJtercheedans
les villes que dunsles campagnes et beaucoup plus dans tes
gruuds ceutres ut'baius que daus les petits:
Les habitants du midi de t'ttatie uumifesteut pour la car-
rière tnititaire moins de ~out que ceux du nord;
3" Uaus le nord même, le goùt pour la carrière militaire est
plus accentue dans le i'ie))<out.t'Ktnitie et la Lisurie; il l'est
moins dans la Lombardie et la Vcuetie.
Eu rapprocttBHtde ces couctusious les faits d'*jaconnus par
les publications antérieures de M. Lh'i sur ta répartition des
tailles et ue l'indice eepbatiquc, ou coucluru aisément que,
pour l'aptitude militaire aussi bien (jue pour l'aptitude écono-
mique, le premier ran~ sembte appartenir à Il. A'wf~a'Mf!; le
second, a M..«/«Kt<.<;lu troisième aux éléments méditerra-
néens, tels que ceux qui dominent dans t'itatie meridionate'.
Dansta seconde broctture '.S<«'/f fMt-<fm<'M<<<«t-o~ etc. i,
M. Livi étudie ta taille et le périmètre thoracique t~ar rapport
à la profession et à la condition sociale. U a pris pour base de

t) \ir"tnm"n. MM~f'ff '/<«feMM.dans ?<')'<«' <M~t<M/mMf<</<-


.ncw/tt'. mar!) –
)K:)!i. ).;t))uu)!c.
<<t!/«<t«M.t /)wtmww</? ftMf/tt-c
p. ?!<et !!tHY:)ntc!,
<'<</)«<<~m'. ttau!!ta ~frw f/'ffHMwMtf m;fn!
~'<<)'/<~)M.
iitMT.– C).t«ttt.~</tft't(«~<« </M<-«CM t«/<'<-M«<mM'~f
CM)~)f<'MMt'~(<h'mf
t/C~'urtu~t.- jttittt!j~.
"n. 'i.

A<i.\).t'*H'<.–).*tXmM)tt'().StM:HH.U'i)H S7t

cottoetude statistique têt conscrit!; nés de )?'!)&t80. j) cons-


tate <}ue,dans te même temps, certaines conditions sociales
sont favorables au devetopponent de la taille et defavorabtcs
au devetoppement du périmètre thoracique, ou inversement.
Les étudiants et les ~ens de professions sédentaires ont avec
une tititteefevee un peritnetretttoraeitjue inférieur; tes maçons
et tes paysans qui travaitteut an grand air ont plus de péri
mètre thoraeifjue que les menuisiers et tes forKHronsqut tra-
vaittcHt dans des Htftx'rs dos. ti peut sembler particutiere'
meut rcgretttthte que les classes cutth'ecs, favorisées ()naut a
la tuittc, soient inférieure:; au poiut de vue du peritttcU'Mtito-
racique, et cela par des causes m'x pas uaturettes, tnais tout
Ot'tifich'itcs.Une coHeitMiottpratique, c'est qu'H cotn'ieMtde
dcveiojtper dans tes classes sociales etevees le ~oùt des exer-
cices p)tysit{ues.de ta vie au Kraudair, afin deles atneuer i't un
dcvetoppcment thuracique suffisant. M. Livi peuse d'ailleurs
<tne.si t'on étudiait les conscritsne.;depuis )StM.M)trouverait
dcjù uue autetiuratioj), ~-Hff' a l'extension accordée depuis
quelques années à l'éducation physique dans les écoles.

SEttCt. – 1 dati antropotogici in sooiologta- ~< ~«t<x'<<


MH</u'opo~«/«M<'n.w(-(f~/«' ttivista itatiana di sociotogia,
janvier )??. – Aril e Italici. Turin. Boeca, t8U8, ) vot.,
n'8 pages.
Dans i'itrticte de ta ~)-~< f. ri. S., M. Sergi insiste sur
l'importance de i'anthropoiogie au point de vu<*de l'élude et
de t interprétation des faits sociaux; dans son volume ,)<'« <'
~<~<c<,il ctat'tit que t'anttu'opoto~ieest t'auxitiah'e indispcn-
sabto de ta phitoto~ie, de i arctteoto~ieet destraditions légen-
daires pour ta reconstitution des événements préhistoriques,
et expose une théorie personnelle sur tes origines et ia forma-
tion des populations italiques.
D'après M. Ser~i, il importe tout d'abord de rejeter en socio-
logie lu notion ethnique trop vague, proposée par M. Cum-
ph'wicz, de hordes humaines primitives, iHnombrabtes et
hétérogènes, et de remplacer cette notion vague par des don-
nées anthropologiques précises. Tandis que. par exempte,
pour M Gmnptowici!,les peuples italiques dits Latins, tiques,
Votsques, etc., sont des groupes ou des descendauts de
groupes hétérogènes, pour t'anthropotogistoau contraire, tous
ces petits peuples appartiennent par leurs caractères phy-
~i. ..)

8~ ). AXX~HSttMMUXi~LK. 1(!M8

siques à une seule et même race, répandue ators sur tout te


bassin de lu Méditerranée par conséquent, les luttes qu'ils
soutinrent tes uns contre les autres nétaieut pas des tuttes
de races, fondées sur la diversité de leurs origiues. mais sim-
ptftMCtttde!) luttes entre etements aoatosues et semblables,
luttes livrées selon les lois fatates de la coucurreuce vitale.
M. (Jumplowicz édifie sa sociologie sur i'hypothme d'un poty-
genistue qui ne s'appuie lui-même sur rien. Or l'hypothèse
potygeuisto doit s'appuyer sur des faits et des principes de
<ueMteordre que ceux qui sont adoptés pour la eiussiucattou
zootogique.
M. Sergi expose ensuite sa méthode d'auatyse ethnique.
foudée sur les diitéreuces des tonnes erauieuuei! plutôt que
suriesditferouees de i indice céphatique, et propcsc uaectas-
t)i)icatiou uouvette des espèces humaittes actuei~meut repre-
seutées eu Europe. D'après lui, ces espèces seraient au uotHbre
de deux t'A'<«'<(/<w«<K<' L'Eurafricaine se
et i'A'<«.<t«f«/M~.
diviserait eUe-meme eu trois races i'.)/Wc<fMfpropremeat
dite; ta Méditerranecuue (tes dolichocéphales bruns de divers
auteurs; et lu race du nord, cette derutere cut'rcspoftdaut a
i'M. A''«o/~t'fMde Linné ou aux dohchoeephate!! btouds de
MM. Ammou et de Lapouge. Quaut a l'espèce Eurasiatique,
elle correspondrait a t't~<««A de Lium'. ou aux brachycc-
phah's bruns.
JI est douteux que Ja classification proposce par AL Herg)
t'emporte sur lu ciassitication finneenne dont tesdenotnina-
tions.vieiitesd'uusit'cteetdemi. ont la priorilésurles {ennuies
nouveiies.en vertu des conventions sur ta notnendature* M.
Mais si M. Ser~i s'ccat'te à ce point de vue de M.de LHpou~e,
il est d'accord avec Jui quand il soutient qu'uu suciofo~uedoit
connaitre les données anthropologiques exactes des groupes
humains qu'it étudie, et savoir queis sont dans ces groupes
les éléments ethniques predominauts.
Maissi t'unthropoto~ie est indispensable au sociologue,elle
lie l'est pas tnoinsa celui qui recherche J'ori~ixedes popula-
tions et descivitisations preitistoriques. C'est ce que M. Sergi
a voulu démontrer dans le votume .t<< c ~«<<c<, étude sur
i Itafie préhistorique.
L'auteur démontre d'abord que i'archeoto~ie et la philologie
sont iusuttisautes pour résoudre les problèmes qui se poseut

p. )).
() t.apoujf<S<'<<*<)')M.<<'«'tft<t'.<.
t!<.U.MM. – t/AXTHtMMfMMMMMt! 87~

à propos des populations et des races primitives; t'anthropo-


to~-ioseule ne suillrait pas non ptns; mais t'union de ces trcis
sciences doit ahoutir a des n'Ruttats féconda.Lesarciteoto~uHa.
par exemple, sont dans le plus complet désaccord sur tes
poputatiuns qui hnhitaient les 7'o'tVfMf~vet les ~<<tf<- des
vattees du i'~ et de ta Suisse. Les phitotoi.;ues ont autrefois
~taMid'après tes données de ta tin~uistique une ctassitieatioM
et unefitiatton des races humaines qui aujourd'tmi sont ju~t'es
avec raison inadmissitdes. Mais on ajoutant aux laits etiddis
par t'arctteotojtiept lu Unguistique les donnas rec'tcitties sur
les pièces osseuses provenaut de diverses sépultures, M. Ser~i
arrh'o a cette conclusion que t ttatie, comme t'Eut-ttpc tout
entière, fut habit~'Rdans les temps pr6))istoriques par une 'a<'t;
dotic))oeép))ate brune, dite méditerranéenne, subdivision fte
t'especeeurafricainect a taquette appartiennent les peuptes
<tU'itqualifie d'Itatiqnos ~~<<«-<Ces poputations dulichocé-
ptMfes auraient bien antérieurement aux invasions ce).
tiques de t'histoire, rcfouiéesdu nord de!'Ha)ievers)csn(t par
une vaste imtnif;ration d'Aryens (.t~f, population brachyce.
phale, oriRinaired'Asie, appetee par Sergi espÈceeurasiatique.
Ces Aryens brachycéphales se seraient etabtis non seule.
ment dans le nord de t'itatie, mais dans toute l'Europe cen.
trate, en refoutant vers le nord. en Scandinavie, en Annoter) f.
en Danemark, l'autre portion des doiichoccphatcs primitifs
Sergi identifie en e<retles do)ichocep))aiesbtomts du nord ut
tes dotichm'ephates bruns du midi. Pour le cas particnticr de
ritatie, il appelle t'rotocettes et Protostaves tes envattisseurs
des temps préhistoriques, pour les distinguer des Celtes et des
Slaves de l'histoire. Ils introduisirent en Itatie t'usée de la
crémation, la conservation des cendres humaines dans des
urnes de terre cuite et l'usage du bronze; quant aux popula-
tions italiques, elles pratiquaient l'inhumation des morts et
ne se servaient que d'instruments de pierre.
Les conclusions très hardies de M.-Ser~isur t't'xtt'nsion de
la race méditerranéenne est Eumpp aux temps préhistoriques
ne sont guère d'accord avec tes théories ~'neratement admise-
Pour lui, les Aryens sont brachycephates. tandisqu'en t-'ranct'.
en Allemagne, en Amérique, on reserve gcneratement le nom
d'Aryens aux dolichocéphales blonds. On éviterait ces défini-
tions contradictoires d'un même terme en s'ert tenant à ta
nomenclature tinneenno préconisée par M. de Lupouge. Ha
entre, il est difficile, jusqu'à plus ampledémonstration, d ad
S74 ).'AxxtfKsm:tnM(.)QrE.t)i98
mettre avec M. Sergi t'identit'* d'ori~'ue des dotichocephates
Houdsdn nord et des dotichocephntMbruns du midi do )'Hu-
rope. Mius t'autcm' rccoumth hn-tn~ttc les objcetiotts aux-
queUes il s'expose et parait avoir voutu surtout provmtucr (te
oumcHes n'eherches et pos<')' des questions aux~ueUGs il
psp<:rfqu'un ttvcnir procimin apportera une solution satisfai-
sante'.

\v. nn't.HY. Thé racial geography of Europe, a aooMogicat


atudy. dtms /'<<~< St'fc;«' .)~uM<A/)/.Afph'tM),~ew-Yotk, dc-
pui-)'t'\rit't't8t~.

M.W.)U)t)~y.j'turt'ft.'))t-t)'In'![iH)ttt'' t<'c)u)'))u::i<'(h')to~ton
M:t-.M'hn<<'Hs).:tt)«''s:n"h'<'tHt~'M'm'i<'n<t'))n')t)tt'<'tt''iHi(tH)s)c't
t)')cutttt')))';<;Ktnnt'tn')':))tttn''))'<ftt't;i)'()(")();)nt!))i')t)s<')tt't'))wtm('
n<jus[)t~cnh'ttatt'it't.'t<jm'[':)~'uu('.<t)tt('<h'y))t)h't~"in~u)tats
««(ttis. ''t't<'<))n'f()'tfd'ns'')tt)'t('<t'')!tt')Ktt-)itm))~(Mr:t-
)')ti'jU''d<<)-M<'t'4)'ttKur~p~.t)n)<Htjuc)Mn-(uut )<uut'c(;d'u))t'c!.
tt's<ttu'Ht'i)n':t<:ti))'t'c<j)ti})t't')n('U''t'ontr''<)<
<f(nt''ut'intti')ttL'm'Ht'n)rttt!iUt't'sc!u'(<"t)Mdit~t')h'('nh-<')M
duHt')tu~)'hN)<<)f')!n:c tm''dik')'):ttt'<*)m)',ht uns et d<;p<'titctmHt'.ft
t''<d")i':))u'j'tt!d''sdnu<!n)tt''i'Kut't)))<i()otnts(;t<h'h:)utt'tam<
:tyan( )t'ur nirt' ~'('xpnnsiun et) ScuntHmnit' <'t pn .\n)ih?tc)'r('. t.<'s
t)t:n't)y<)t:))''< .«' )"c:di.<c))[''Mtn' tt's dcux, et )cu)- ))!)))!(:))M~'c)'
t:tf'M-t)t'rut)('')infj)ti))!tt'tit!ti)'t';)'Etu't'))('nt-i<'nt!.t)t',j)u<s)'raitj':u'-
d'su~ ics Atpf'~et ')<i)tt ta fointo serait Vt't A)< t'yt~nt''t's. ).)i<
tna,:nt't'st)tu)n-!mtsittit<n-))<;v!(t-.u)'t;t)i~)n'dc))at'ta):cdt"tt!tc)'i!;
!sud(".t())us)'t'a';ttyc~[!hft)(';)(~))t)t'd,ptt)!<dutic)tuct''j'))!t)('.t'm'
t'!Ht''J~)(ij)h'y.('):mis)'))''t'Mj"'ttt''t';<'ht'n'montn'cmn)nt;nt)<i
hrnchi''<ph:[tf's (')«'<)?<'<')). ~c ruttachfttt aux btnchyc~phnk's n~in-
ti')))').<))t!n')tyt'<)hM)p.s'L-tcmh'ntt'ntm('naj))x'd''))tt).;<')))th)!!
):tt'Hcan)f'u)'u'<)t)!tvan''<'v(')')'Ot'i<'nt.t.'it)'tt'p!<Yt'<'))cot'cp))
.i(.))OU)'aHeim)rt'~t))naxitnun)t)itn~t'it'ct'))(mh'.t'uis,it it
.'<t)Musst'(Ic)M)tt<)n{tm<'sur''<))t''t'u)).ttM))<.eYfr:it('ii''t''t''sd);
t Occan t'acittqo' L )nde et t'.U'attie sout en Asie les st'tttcs n'-gions
<L')i')t"c'('hatc!
Ajoutons <)U<* )(;t<'xt<*de )ti)')<'y c'.t PXtu'tti tt'ttt) (!)':)ttdxontbtc de
~))ututyj)it'<.n')m<duis!)nt)(.)')incijMU)xtyp''At)U)))Mi)t< ():())!!tourtes
(taysd'Kurope.

':).OSSO?t. – The hierarchy of Europeam races (/.f</«'c~)'c/f«'

f)) Y"ir auMi de Ser~i, sor ht tn)'')n<*


~ne~ttoo. )':<)'ti'')eit))it)t)' <f'tcr
</<'«m'yeMa))t~<'M Hfi/tCM'/t'af&ct'~fM .!tur )e type des tteittoo~racber~
tt.mt C'<'H~'«Wft«/'a<tM<A)'a~o/o.tt<'
tttrettatt. Kent'a Verta)!),ttOt, t.
AXAt.Y!.E!–)/AXT)))M('«'«)<:)t)).u'.tK 5~
</M )W<.<f-M<f«ttM), ttt ~m<.t'H;!tH
J.tUft). “)' Socioiucy ))) 3
nm-.)8~ (Chicago)'.

)~u~n~t~j~~)~
dn~~sp~~)~
Ut.-t<'nu.~T<-<).< tt.tt)),<J!'tr.'t))'ni<));tt-MM.
dt.).!)tM)U)tt.<.t
U~t~M~t~p~
n~~s~M~Y~ it
n.<tM(.U.-()ui<i.t)h')n)x div.-rs.-s r:tcc<nn'dn.-rmn.Mt)''),.
))~T:t)Unh'-n'~ntd..c.)nq.i)n'r:'ts.-s(-(,n..tusi.))t.<c<-)).)u(.f.)nt-.
n~t.utdt.sstatist~)UMd'nn!~tn.urdr.parMe)))[.)t.)a!,t.(ti-:ti.)U(:
'tcnmh)tdn~cih')):n-M.'i!t-t)')'tt!t.;tuti.,)i<jtte((.'t!tvi.')))t.t'tt))t-
dM~)MdHKrc~p:tys.H~Mtk.d'hi)r~s.-it.sp!t.-)!~M..uc
~n~~nccdt-n)()tnichh.dMnsutt.-)tU))u):)tiun<.stt;)tt-:tis.<ninw).s('
dt-)apn'p<t)'ti<'ndf)s<)t)!;Mt'y<'tt ()<)'<')!<)ti.-nt;t'~ttt)t'st)!ttioM'<
)' j'tus t-iches ..). t'.t~<n<-nk (tutit-ttu.-rjthut~ ht.xt.t-)ui tout-t)i<st-ot
)<-t)~indr<-c(.))tit.t:tttjass~i.).s ..( )..s Mt'"Uj.<t.t..),s .t.iK)~s
")t Aot~t-ifjttt.,ctmMt-tfnt ;.v. «tx
t itpttht.).~ct-inlin'-)).. sjx'chttf M
~HrpMysd'ur)Mht<u)aisn~n-)h-m<'u[uss(-x.t!tt!t:tvct;))ut-~)ni-
-.t't-c.'th.sttmit'uttt'dcf.ttic.
t.'tn.stitut )Mt<-t-))!~i.)n.t)
d.. Stittisti.)m' a dr<'s.~ et) t898 UMustati~-
H.)')Hindi.tuaot tavip pt'uhitt'tccth tit. M..y(.ntn'.t:)MSiu~ditï~rt.t.ts
pays. Voit-:t)m'h)m'< c))in'<c'!d'ttj'rt.s );<tnwt;(m.; cut)st:tt<!t't.t) t)j8<
;'11~91

Sm'-dt-ctXun.ii:- \).'<n..y.')Ut. souns 3 taux


.\)tt:h'tt'tT'<U:!(n<s- – ),
)-'t'M)t(;t' – –
"<' – – :n
Au'richc – 33 – 8
t-:s)n~n<' 32 4

Lit comparais do ct-s<)i<rw-)tt):<~a[isti~a'-s<))tti))n<-t)o))<t-n


)''s)'.tt')nt.)))t,)(".vtt).)<'A.C.<<:h)M<'n.

0; Tmdtttt d)H)t Ht't'Kf «<h'<'M'<<mK<f/f ~<«t'f'()/fty«'. juin )!<)M.


(~ Musot. t'ouxt-tt/m Mf~/t .S<ntt ( ;«« t/tMM-t-t.M textrait )tt) ~<f/c<<t,
~<<w</<-Mf,< x. ). TintMeA part.-)). tterter. ttuttM. W..
– AntUys<-<)aus .S<<«(;yw.
r.~tt~c~ctu~'t' )M)S-)!M, p. :)'.):
~) <'M[.orti.)n )))oye«M de!t h..)))icidps jM.t-mitt's ittnnittrM am Htats-
rnis(<)'ap)'<e)to)t);t);.

:wt<Mt.XotTi'):)<'me)))iMmi<(Htr
):,<).t't)ridttMi' )j
ttft~OMtjft' j~
CtMttdicttit. 't tr~Md~M.
)'ttt'~)'
Attt'MMtdt. ') s<
Ani:hit~tjf<MMit. lu )tft)M!<
M'UMM')),)
87G L'<X~t!()Ch)K)UWt!.«!<Kt
L<"ttth'M!< nnthroposQciotopiqMt'cxjmst't'it dans tes urticks que
oot< t'f.'ttMtts<)<'cit<'t'out < <'ttftt))~ discuta)! et criti<t~M A ())?-
rcHts puiots d'' \-t)' n'jtntnm<')tt ditnt tes (U)v)':)t:<*sot in'tictt"! sui-
vaMtf

A. t'O)tt.).):)' – L'anthroposoctologie. 'hun ~<'<«' f'otowtfxtHHh'


.oc/n~f. n)ni )tt"'t. – Le peuple grec. d<m"~t'w ~Kf-

.t/"t(f/M. )'~n):u )S98. Psychologie du peuple firançaiB. t v"),
)':)))-t<)ft. tMS.

t.. )X).\«SKY. – L'aathropoeoeiotogie. 'toos if ~)VH~' <!ocf(!


tn.t-'<<?"<.
TARLR HHS MATt~HHS

Pttt'MCt! r

PREMtËBK PARTtE

MÉMOIRES ORIGINAUX
t! t. Ce <a <M<!«W<M
des phénomènes fe~teujt,
par M.H. DfH):M)sm. <
H.EsMtSMrtaMtMfeetta~MMondMtMfMce.pat'MM H.Mc-
ttKKTet MAMCtit.
MArs. 09
gj)

DECXtËMË PAMTfK

ANALYSES

PXEMtf:ttK SHC-DOX. Sociologie ~ë<-a<e,


pur MM. )t.)L.:).); et P.\)tt)t)t.

t. – M&r))OUO).UC)E
A. – SofMo~fff/ /tM~etf-f.
'S'!r" und noue '9M la der
MMK (TendaMMMciennctettMxvctte~de eeBchtchtxwi.eM.
<?
e<-ien<:cde)'hi5toir<').
LAMLOM et StfMSMttos. Introduction MX étude*
MttoriqMs. <M
DAxn;. Sur t'état aotuel et la méthode des Minces
seetatea itS
B. .Soffe/o~te<*<
p.ty(-Ae/o.y)e.
T*KM. LetMtteetatM.
°S~ Représentations !di~dMtt..etr.pr.ot.U.M col-
4~0
GMLOT.-EeMiMrhetMtiBMtiendMMieacet. tM
C. – ~«-ft-
~'totoS' der Sociologie (te P~ de la
sociolollio), IlIU
Ë.
E. DfMMttU AwM~ft«~~t~t
UKMfMMM.– Annfe sociol., ttUM
)<!?. 3i
878 TAHt.E
M< M~T'AttM
MATzMMWtin. Die BeciotogiBche ErttCMtniM .1 (t.a conMaitxauce
!UCH')og'i')H<*). t<i0
XoTtcM. – Huppxrt.–Uaritn:i. –'l'.uua'i'ini. –Tungorn. –SmaH.
–Kohter.–Xenke)' t61

)L-)mt.U~Ot')))HS()t:tA).K
tiTtftt). – Me Sociale Frase im Uchte der Philosophie (La 'tm'ttiua
sociatt*&la tumieM<jt-lit )))Kf<'i!<t~))i< tOi!
L)!)tTt!H WAM.–DynamicSoetotoay tSocK~u~e(t)'n<mti')up'The
ptyohte Factors e! Civilisation ~'<n'teur!)pitychiques de taetvih.
Mtitm'.–OuttioMeofSoe)oiogy(E!")tti<!e<)ein)citt)t)j{ipt. t6?
YMM'fT. The tMiat Mind and Mneatton (L'exprHsocial et t'ëdu-
eatu')~ ttt
B~<.u)f)x.–ito~.ti dud «n<M~ iaterpretattott in mental Dewetop-
ment '~nterpretatidii:o<:t~)eet <t<ora)e
du d~vetoppementmonta)) ttt
Sonctis. – Sam-YKtcitrtin. – Honuann. – T"eMtt!e!. – Mismer.
H))on i78

)U.– m\'HKS.
Annales de t'tMtitut international de Sooiologie itfO
ËspofAs. tes Origines de la technologie iM
~t
t:)tnt'pA).t. –LeteorteBocMegtchediAtrdtgo~L~socMto~HidAt-Jtg~.

Goitpt.owtcz. Soctoteaia et politique tM
TAnu)!. Etudes de psyohologie eeciate <)?
fonos.s. – StuMtMUt. –SchMttte. – Mursett). – SM'<( y t'et'h.
Rm*. Mo<td)tini. ttaunou. Winiarsky m

DËLXH~MESECTtOX. – SocMogte ~MgMuse

1. TKAtT&S
CË'<~HAL'X.MËTXOOE
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at)'-)cn!)jm)f)))'at)jot!r<)'huit. ;og
7 ~'t"c and ~Y et ~n-nerie
'M'
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nritive au p.
"érou', ilS
UAx. – ~e ettpeMUUemdM juii<
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ditin <U. mn.tde deomitttnox <hnt. la tntdecinc
[)f.;tutairc<y.t)pa.
thirlue IItl1'r..I), 'lU
fonces. – )hMe. ()<thr.)ï. – th'tmcs. TttchtnMn. 2~
t\. CMYAXCM
ET KtTESKHt.ATtM
AL-X
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The ''aMeioat tyttem ot China (Sy<ittu.e
la Mtigicux de
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tombeauj: ôgypUMt xao

V. Ct't.TtM ):X<!È\Aft\t.t't.M St'tctAt.KMHM'AnR.UMHS


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Ms
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tuudernc, Mo
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v<<dif)ue 213
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ReH~M~Mehtthte (My.
thotogte et histotro de la religion det Uree~ ~B
880 TAMhE MM MATtÈHHS

tÏKtEXtM Thtf
Bar Nttt<T
SM ~afder ftttt~~ttmtt~M
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matière de l'épo.
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et chrétien! j!72
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\m.
t.Ki!)SSTtT);TtOX<MOXACAt.KS
KTASC~Q~ES
(t'M)M. tht<*et HmMT).
X'tCKt.ER.
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KoTtCM.– TraMbe. – Xisacn. Marin 277
TAMLKMM M.n~HK!: {?(

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MUH
M ).HSt)MAX))HS
UH).HSt)MAX))HS)t)j).tU)ONS
)t)j).tU)ONS
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rAnetuegM). M:
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des paysans dans t'AUetMagoe du Sud au moyen dge) ae),
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T<t))f)ubt. 9~
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r<tMt:))uit<') 3t:
KoneM. – tteibMMyr. PtoM. – Weinhutd. – Ghicki. – Dure).
–MuHer.–Canonge. ~<
H. )~ Mm).).E)faf M.tt~).
CMow. Me M)t9M)nt))chenSrundtaamt der MottwhMTMhxtt
(BaM<econofni<)Mef)dMMtatna)'cat). 3~
KovAt.)!~K).-t.'o)r9t)t)Mtt!enedeI Clan net Dtgheattn ;)/f.ManMa.
UondttaMdaMtehacheetan). 9~
ft Bo~sH.– les populations 6anetaM des ta<ahtt de la
SMMtfov
VetgaetdehKama. 3~
6<M TABLEBHSMATtÈHEt

Ctsz~wsKt.– MMtUche Verwandtchatt beibel den SOdttavènt)'are)'«


SOdttavAo
ttrtiMfiettpcheziotStntMttut'ud).
MtiM'-ienccheïtotStatMdu~ 3!i
)tAMçt)! – De*parente et des aUteeMCMBBiMea en droit matutatan. M4
LKfAx.– t/edaptien testamentaire a Rome. 3i!5
Cow'in..– ContribMtion &t'etude de la patria petettat 3M
~oT'cc! – Thoitms. – t-'techtfr. Uor~cy. – Me. Cee. – Hfthtt.
–~Mhufen.–Kem. 3!8

V. LEMAtttAtiH
~r M. ~.Mt.*).
MMTCMtxsox. Marriage cuatemt in many Lands tCuututtK'!u'tptMtp!)
t)n)n)e''diYe)'tp~yi!.). Mt

LocuKt. Hochsoitsbrafiche in der Turhe! ~L'itagesnupthux en
Tm'<)uie). ïït

AitMtt. The Jewish Law o! Divorce (La fui juive sur le dhoree). 330
S<:H!<)T!!)!)t.
– KathctiBchM Ehereeht (Uruit cuncn conceruNMtte
MartH~c). 339
ME\x)At..– Le Mariage aprét les invasions 3U
KoTtc)!ii.– X't't)-ttusa. – )<u)o\v.– Me Xair et thtftuw. – UeMti-
tUt.–f)at)tM.–Um)Ui. 3t3

1. LKDMOtT t'K t')tO)'tt)M:(jar MM.8. Ut ft t)tM.t.n.).


– Studt "aHe' origini detta ïeadaUta (ttecherchcssur les
BAtTA<!).tA.
ori~mcsttctafCf'datit' 344
CtKE).u.–ItaproprietaBOoiate(Lmpropriét6!!t)ci)tte). 3t0
StMco.x.– Primitive OtvUizatioM(Civtti!tatioM primitives). 348
XfTtCt:s.– BeMtxtouin.– Oppenh~ituer.– Sehmidt. – Bellerud.–
Afktty. 349

\)t. t.R)')<(J[T
t'ÉXAt.)['ar)131.)-\cœx)«T
et U''MM)tt).
CMMAM t't! STEF.i. – !t dMtto ponate nell' HamaMn (Le druit
pénuidanxmatUtMCttj. 3iM
LMWMSTMt). – Abergtaabe und Strafrecht (Supcntition et droit
p<!tr<n)" 3M
EMTEM. – Der Landesverrat (t.!t (mbi~n envers ta patrie~ 354
< K*Ms.–Etude Mrtadetit et la peine en droit caaen. 3M
S.tt.<!t).u:~–L'IndMdnaHB<tiondetapeine. 3M
MACAHEWtcz. – Evolution de la peine 3C4
KoMt-ett.– Studien ans dem Stretrecht (Le droit pénal des statuts
it!<)i<'n~ 365
D.tLttAX. – Die richterliche Berechtigkeit im Atten Teettment. (L<t
justice (ieatrittunKux'htnitt'AufieuTestatnpMt). 3titi
Xom:<s. – HeiU'cn'. – Mexedeno. – Fttiie. – Pu)id' – t.eni!.–
Cutdschntitit.– ite ttiMrasserte. – ttecttu'euit. 3<!U

\)t).-t.AtHi~)'ONSAM)).tTf:tmrM.t'ttCM!<tH).
A. – Y.«~eit/)e<MM&tH/~
/x'M<f.
))<MOx.–Déterminisme et retpenMMMtë. saï
SoncE!).– LtMt. – Cattter. – StMUttter. 309
TAMU!
BBSMATt&HKS {M3

U. – ~M/XMfMMfM <-)<'<'<<
<.mA)m.– Mtnuet etementaiM de dfoMromain 971
MM)!At!Det4M<peMa)!iMtAcMie. M
JoBsEMsu.– De la responsabilité du fait des choses inanimëee 37t
S*t.t:t)j.tis.
Les accidente de travail et la MtpoMaMtita ci~Ue.. 378
IX, OtUiAXMATtnX SO<:)At.K)!Tt'OUWf! f~r H)).M..M.L*n.. Omm..).
ftot. DieSochb OHederungim nerdantUichentnd!ettMBtt<tdh<t'B
Zett().'<'<'ganiMtion!!afi<t)edanst'tti<ic(t<tX~fd.Etf; gjM
U)!)..tG)tA!!)!):)ttK.–L'EtttttédeMttt. 389
CAVAouEx). Fantitent puMiche e attt amministrativi (FuncUoM
pubtxjUMctactcx'tdmmistnttih).
SonctB.–Gtbt-hct.–Metchinft.–Otdenberj! 993
X. tt)\ Ë)(Sf(.MMM.Ltr.t t.t tttMMm).
LtTOt.MMt.. rEvetation de t'edoeaMon dans tM diverses races
huttMinM.
STKtXNm. OH aattcht :eoattiah giaridtci centro i debtteH
(Moyettsprttumh ttc cuereitiou contre les df'MteuM) 3M
NoTMM. Dedion. t'fatr. – Cot~ioM.– Ytottet. Tnftort.
Ft-cmm). He\-i))oMt. Mayf)-. – Cicotti. We~terM~rek.
Mord. – Atxira.– 8)Muck t)ur(;rottgc. – Uernhoeft.–
~yrnpp MO

QUAT)t!)HME
SECTtOX. Sociologie cn~neMe
(pitrM.C.Hto~Mttt.

Avant'propM.
t. SOCfû).omE
KR!Ht'<EU.f!
t!T~TATMTMUE
MORALE
A. .Ut'</to~e.
Bosco. La ttat:<t!ea civile e penate. etc. (Lastatistiquecivile et
ne.
na)e,etc.).
B. – Fo)-Ma<tOH
</« ~<w)H~. C..tMh)a<iM fM/anH/f.

At.MXEL. Étttda BtatttttqM sur ta* entaata traduits en {Mttce. M!
MMtt. D!e}angatan und die zttetten Verbrether fConiM-rjt!. et y,
tcraM du crhno). ~Q
XoTtcM.–Cttn-erot. ~g
C. –p<e<'M<HMH)c~coHem<~t«c«a erf)K)Ha<M.
thMO). VMbMchenund ProaUtuttem ah Matah Krankhettter.
tchttnungen (Le crime et ta prostitution co)n)nemanifeatathtM
sociales morbide)).
NMM'cM. La deUnquenM :n Sarde~M <).. tmninaHte en SarL
daigne)
NtMpM..-Cr!miMMta t.dtzteae economische in SMMa (Cri-
minalitéet condttMM eMMmiquM en Sicile) 4it
FoMAMn.m Ymct:. Le morti par paMagr., a!et.Utm.. B~
CtdMin ttatia tL<-smnrt!!.t.teoit ta ptXn~e. A MfnnXione et au
suicide en Uaiie). 411
884 DESMATtÈHE:.
TAMLE

U. – t'tM'Mtftt/ft'MM€</ttC<tM)'t(<<))Mf
</<*<«Ct'tM)i<)<t<<M.
Dt-pouv. – La pfMtittttten dans l'antiquité .4M
MATtexox.–LeButeideenOMne. 4S~
MttAnB. Sur ranareMe. Mt
OttctttxstiY.– Les crttntneh russes et la theorte de C. Lombroto 4!T
F)CA).– 1 MetCctwti Motoatet e tochU det reott eexuaM(Ccefti-
'~Bt9ntxbiologiques et sociaux de~délits xcitue):) 4ST
KHTtctis.– Puglia. –SMtcer.– TMMri. LcsK'ne. – Cliristison.
– Si~heff.

t). M AXTXHOt'Ot.'X.tH
f~'UXtATMtH CH)M)!fBH.E
OTTouxaHtet Ross). – DoeMnte ertminate e prostitute (Deuxcents
criminels et prostituées) 42!!
GHOSX.– CrimtMtptyehotogie (Ptychotuffico-iminene) ~t
Ft-MMstu.– Etude*sur te cerveaa. 433
GtUfM)!D*-K)!out!)«.–SuHa d:gn!ta mo'Mejttea de! segnt dett! de-
generathd (Sur la valeur nturphoi~ique des signes dits d~g<i)t6-
rat:h) M3
Ze:tMhrNtMrMmtMtanthMpetc3te M~
NoTtce.–Starr. 435

)t). tMVEMS
FsoHt. – La justice pénale 435
PMMtitt.– Dn tatouage chez tee ertmtneb. 4:<T

CtNQUtËME SECTtOX. – Sociologieéconomique, par M. Sm~sn.


Avant-propos. MM

). t)EtJt i~CttMCE
C'MCEtTMX ËCOXOMXJUK
NceHomff.~H~-«<<e< t/~en~Mf.
Bt)M)tE)t.– Die Ent*tehun9 der Vett<w:rtMt)t<t (La formation de
t'ëtonotniexatioMto). 440
8cMou.Mt. – Ueber elnige 6rnnd!raaen der SotittpeMtik.etc. (De
qMe!quMquMtioMfnn)htmFnt)tte!)depoMi')aewcittte,et< 4M
CA<;w6s. L'économie politique nationale 450
Sf'MCM.–TheprinctptMotSocMogy.vut.Ut 4M
NoTtcm. –Bunge.– Sherwood. – CarcUi. Petit. Stroever.

–Caronna. – Marchai). Savatier. Watras. – Pantateoni. <&9

!). ËCOXOM))! mtM)T)t~


))S t'KUPt.ES
BuMMM.– Der WirtMhaMiche UMUttand 4M
BKttCttM. DieWirtsohaft der Natm'vetker (L'ëcoao)niedes peuples
dénature). Mt
Scauttri-. – 6mndh<s einer EnttttebungegMcMehte des Cetde*
(Abr~t!<'d "ne hi!)t«irc')c~ origines tte la )))on)KU< 4St
TAMLKM< MATmBK!t ?8

Mroi)!. Ut~eteMettte ~) de*


<tM AetterbtUtM
AakarhattM und
Mnd der
dat Vtehtuaht
Vtthituaht tniatniff
(Histoire
prtuntivedo)'at:ri('u)t')re). 4M
KcTtKM. t!ar«ntki. H<thn.– )t)rt. Saivio)). BM. Gi-
f!)i")i. 4M

HL HTM"YKX
C).ASS)U':H
ASTtUUtTK AUK UCCtUHXTAf.
A. – .M<)Mt'eM<'M< </HMjt
AttHOMtx~M)' ~'«M~tjftttM.
Aft.tiK. – Dte SecMMterm tm Attertum 'L<tn'fuftne itocintedans
t'tUttiquM). 4M

X"TM:t! Mcyer. Weber. – Sotaf). Betuch. – Souchua.
Swoboda.–Sehutten. Mt
M. – Ot-faMMOt")))
</M))!<*t<f)'N
«MMtpyeM
~<
EeKmMfT. MtgtBterinm und Fraternita* 462
XoTtMs.–Uamt'ifMio. tti3
C. – ~cottuMttea.t<'teo~f(wo~pMd~f).
SwK)! – tta~ehtM~e. – Ua* Mt<ret. 4M
B. ~cwtomtccomawcta~e ftnoyen 4){e).
XoTtCM.– Sommcrtad. – Schnube 463
E.–«"
XftTtMs.–Sf'hni.–Dettibbc. 4M
t\ f:t:OXO!mK
MHOHttXt!
ETOcat))!STA).H
~). – Mt.tMMt;C<JXOM~t-KS
OfHcodutrovoit.–LatMtoeiationeouwtiAMBdepredMtien. 464
Travauxdivers !.u)'la coopération(\axwei)er. Vantaer. Mer-
tin. –Einhaueer. –Coutare). –Bureau). 4W

K))T)CKS
t.–taCeop~'M/tOtt.
Crtieger.– t.evetu!t. – Kockttt. liancel 4'!)
2. Divers.
t.iefmann.–SchaeMe. 4T!
B. – (:t.ASSesSOCIALES
ScMuon.M. MtEttMtx. WAKXTtc.– (Sur )a ctassc moyenne) 4!3
L~MssMft.– !oav)'ter américain. n5
L.-M.8*mox.–DemetUcMrwice (Service utmtMtique). 484
KAHo.KM.OMindewMena Cetinderecht in DeateeMand 'Uotoe:-
ttcité et droits des domestiquesen AHema~nc 4S4
S. et B. WMB. – ladustrial demecMcy fDentotmtie ioduittrieUe.. 486

XM1~M
< – t'<!M~Mm<. o
Machay. AKhroM.–MttctMtorbtrj;.– ttendeMon.– Penbody.–
Yun CaH. Lueuing. Parturier. MO
?6 TABLR
DESMAT'ÈtMM

2. –t'/f<~
'/f.<c~tw.<
t<M)')-<Af<.
Uueker!)t<)0'. – UyhMMforth. – m)"n')))~r}:. – t.icbich. – LcfMfr. Mt

3. – Uf'/ftM<«<«««! /<f"fMf«<fM('fj'.
BtCftucf. – Munan~eï. – t:untet. – Kynmrd Mt)

4. – M'<M.
<jut.MM)'f.–BernfB~Uederung und Reiehtum O'i'itrit'utit'ndesfotn:.
Uo)tSM''(momit)m-~ftrichcMe. Mt
Boiico. – La Sottiavitu 'Sur ffictuva~; Mf

t'. – Mnf«)Atx

). –
~t/Wm<t~t'u/t ;'<M/)ft'<«'<
t'AUffM. – L'~eonomte sociate de la France MM Henri tV. 509
\OTtt;ËS. – t-uiex. – f)t;s(::tt<-uts. – M<t!tni<'r. ~te

S. – .<<<t~M/t'~Mf
<tf(/<M~'«'</t'<)fU/t'M<un<tFM<
KoU)))Hnn. – \'uM Scheet. – (.r~'t~r. 5))
– t'tf </f ~< /M'M</«<'<f'un f~ <M</<~<f)'<<t.nfrMMC.
Mf/<'«'u~<'
ti<ttt<!d.– ).r"tnnnn. – Ho~h'rt. – K~tfmtmtt. – ttadu. – X'ib-
bono oH

t. – .W«Mr<'<«f«<
)««;«;
A)dfi<-h. – (!rcp)t<iU. –BienuM. – t-'runftce. – Kuteotimn. !)t2

– Ltt.tSt.~Ttux sm.t.tt.)!
Douh. – Die Virkung der Schut~beBtimtnungea Mr die jagendti-
chen und weiMichen Fabriharbeiter Ktrets (t< tt~~ort's )'r«)''K.
trict-s cuncernattt )e travait dM fL-uuttei et dus cnfaxtsj 3t3

XnïtcKS

). – A'~ f~ /« f<f/M«/MM. /.f~/t.th/t'Oft<T<'<'t~f.


Richter. – A)M- – ).H)nh)'<-<'))ts.– Siwn.– )tie!f<')<f.– Pi<–
Schw!ed):itni. !<t5

2. –– ~'f~< W P/Mt/f.
Pic ?t B)f'uith<!t. – Lambert. – ttist. – S.:)mi<-d)and. !.)?

3. – .<t~s~M.
Zacher. t*. Vivier. M6

R. – )to<:THt\):<!
'«'a.UJiiTM
Mettard. – Uestr~e et Vandprvetde. – .\)<-ftint'. – t'totter. – Liehtcn-
ttcr({er.–Cr"Kc.–\VenKk!!tMr<).–S)«ni')Mki.–Efrert: ?tt?

– S':ttX(:E ST ).KCtSt.ATX(X
HX.tf!:t<;tt)!
Kict'a Sa)enm. – Myrbat-h. – (totdbcrxer. – t'i<;);r' – Tra:)tsch.
– Uct"w. – Scttuhter. – Wtber. – Snyuus. – Lexn )&
TAMLK
DMUATt&RK't N87

StXtËMESECTtON. – Mofpho~fesocMe (pat-M. K. DuMmBXt).


tntrodncttun. MM

t.–MORt't)0).0(i)Rf!t'!)ÈRAt.K
tU~KL. – PoUtiMhegéographie (C<-<'gr~phi<;
poHtiquc: M2
MoTtCM.–idtt)dcht)tac))o.–HttMt.??

t). MAS.)!t-.T)))-:XStTt :;UC)A).H


YcxMAVx.– BevtBtkerungMtatitttik(Stt)ti!ti<)Mde ta )m))u)nti"))).!i33
XoTtCEs.
– \'ir)}iUi. – t-'irfk*. – t'err'tfift. – .\tith<mt) 53C

t)t. (.K~f!Mt)t;)')SL'MJUXS Kf t.)!L't<


H\U).t.'T)OS
Mtf!Tscut:t.. MM'tttund Stadt in ihrem rechttiehen VerhfettntM
(LeuMrehf-eUxtitk). M7
UtiUEt..– Dt9 Eatstehnng des deatMhen StMdteweMne ()-))-ma-
tiua de t'or~utUMtio)))tt'h!tin<'eu A)k')u"t!n<i~ StO
~~t;H)')T.– Desaggtomtfctiotn urbaineB dam t'Europe centempo-
ratne SU
K';cnfs);t. – Der Xug nach der Stadt (L'hmui~rutiuuurbaine). MO
– ~tuittand. – t,i<;se!;uMj<.
XoTtKt.ii.– HMOott. – Var~t' 5t9

)Y.-t)tYHKS
– Lo Mitnppo deHa reta terrcwiahe de~U St<tUUait!
BAttXKMts.
~.edt'vett'j)[n'nu'ntd)'!Y"icsfcrr''es'mxf:tut!i-L'niit; MO
MATMt..– Der UMprttag und das Wander der Veatkar (Origineet
nugrati')M<)''<)'eHp)e!!). MO
XuT<ct:s.– Mahk'r.– K.tufttmnn.–))itn)et<))'. – Knindt. – ttunker.
–ttoMt'ittttn.Mt

SËi'TtÈME SECDOX. – D<MM.


). – HrmtLOOH (~r MM.~HE~t Um'-Mt))').
COt.LKCTtYH
Fftutt.u!)!.– P~yohetegiedu p<ap)e tratt~ie. ?!!
SMOMiKt.– QaetqMMtratt* de la ptychotcgie des StavM 'iM
L.u'tt!. – Le* civilisations tuniMenne* M)7

)[. UCKSTtOXA UK))f;TtMt'ULOUtH STATMTHJCK tj~t MM.t' et thMM.M).


~MMXKt). – KotteekHwmaMtehre (Thunriedes cbjets cuUcuif-!). MU
UottTMwns';)).– DasCeMtz der !He!nenZaMen .Lu tt'i des jtctitit
nombre!).i<)3
– Le comMnazient simpaUche tn demegraphia (Les com-
Bt:xt<t!:t.
bi)M)M<n!)sytt~Mthitjucsen dt'ttmgrnpbie). Mt

)tt.-t.'AXTtHt()t'<)SUUMt.Oti)t-)at.M.))rmM).
M)!LAfocuB.– Travauxdivere tar tee tcie de rantbrepeeedotegie. M&
– Ecotiert et payeant de Saint-Meuc.
M).tfA!t<i. KO
888 TAMLEDM MATt~OH

Ltvt. – Sa~gto di geegrapMa det militarismo )n ttaMa (t!6ugraph)&


du mtUtariaxte en Italie). DeHoMUuppodet eerpe (Sur te dé.
vetoppeMentducurp"). SW
S)!)to(. t dati anthrepeto~ici in sociologla (Lesdont~e~anthrc-
poto~iquc*eu swiut~te;. – Ariie HaMei (Aryetm't tt)tti()MC!t~ !m
Ktpt.fY.– Thé metat geography ot Europe, a sociological etody
(U&)~ntphiedet Mt'< CMHufupe, ctmte de toetoh~te. &*t
Ct.o!tsox.– Thé Merarehy ot EuMpMa races (tti~faffhicdM rMM
europfenne! b74
?ieT)c<F<~)it)tt.–WiniaMky.. Me
tNUEX
MS MATtf:HEi}
COXTEXCKS
t)A\S LA t)ELX~:ME PAtmE

Jf<'«~. Pxyehotc~iede t' –, M). .<MM~<Mc<Le droit & t' – en AtM*


~<M<~<en)Mt<)t. –
Les dans tes ditte. rifjnp.~tt).
rentit paye. t<&. ~~Mt'HMfM. Le* – !)fM:iatct, 5t9.
.<<M.t't)i;u~hie<t<-t't89.
<)<<0~<a«OH. L'– dans tes eocMte!. ~fM«-. H!!ttt)irc du –, Mt.
)~cHt!&. Ma~<<?M)f. Exetusion <)p< parents du
J<~MtMM<ro<iaK. tMtiniUonde t' –, –. 3<H. Symhute du –, «tn oH-
:<9: gine. 2~3.
L'–teittaMMntatrcet )a. Mt'f~/tf/Mc. Mpthutte – et) toctotosiO)
.<<tOM.
dfo~ation, 3<< Ses origines roti- tM-tM), tst. t!!5. FondemoMto
gieuoe!),!!)*). de la ~oc~tC. iCO.
.<9H«<'?Me. Cann'tÈre– de la famiUe
''«/M<M<'t-. t.e chrétien. 270. !.e
)MH!tUh)MttC,NJ'4.
.<f/«ttt'<'< –
t<i(M eM~ncm), M) et Mttyft. M. t.e ~gypUen.2&5.
CH~i/tttMMtf.
)ttttv.).eur<ro(tporhave<;tesf~tC!! C<«'«t~t-f. CrhnioatUé et KO.
<;))reUenne!t,3(K). ).e – nationat, gaulois,
/<9<'a<'<«Mtf.!)H. fmtn;')}!t. S&3.
fM/M. Les dans l'Inde. 3<6.
.<«'o<e. Le tra\'ni) –, tM.
CAuM<aj)< Le et le trade-unic.
.<.t<<«MMtv.t.'–et <ese"m<ittMM,
MO. niM)M\ 4M.
CttKp<w<Le–. dotnicitedstmort*.
~M)et«~.).' dérive de la \'c))- 2~.
gea))ccpHb)i()ue,3')!<. f't'<'t'<M<ctWM. S8S.
~t))e<. Sort des dM: le ~no~ti- C'Mt. ~tubitiM dcx-.5t7.
cisme. ?5. C~m. OtKanimtioM dit –95.3)8,330.
.<oa<'c/tM~.!.e crime ~!H<.La C/«MM. Les sociales, t7i!. For-
doctrine –, 4!Si.Ptychotueie do Mtathtt) des –. 4t?. Les et les
r-,4~. CMtex. ;!?. Leit – ouvriOre~, MT.
~t)~«'<)/mto<y'f. L'otc d' reM- La – moyenne. i73.
gieuse. 83? et Mt. CeKM<f<'{vfM/. Sotre idt'e d)) –, 44!.
J<)//tt-opopAa~tf,~M.)!tt. Ce)MtMf<'c<Le grund H3.
<<M</tM/KMftc«)ta</tc. Cetttse de l' –, Con)M«'<-<-t<f/M. Les entente* –. 4?t.
!)?. Loisde M6. CoMtMtMHt'oM. Hfttt'acitede ta–, S3)
.~)-«t<<MH~.L' – obtigatotre,ttt. iH6.
ttc~tetoentationde )' t9S. La – des ooctete*
C<'Kce)tttVf<MM.
~f6)<fa~. L' industriel,48t 49t. Mt)' eHenoenteit. :'H.
.tt-f/Mt. tMnnt~mtion<t' – bMchy- CoM/)')'«e. La – et la corporation,
t'uphatesen KuMpe,M3. 4C~.
.~<'e<t<tMf,i!7t.1. C'o~'Mi/ftf. Faiblesse du lieu-, dans
'SNO 'KMKX

)')<am<t!!e~.3:');a&)mna.3t3. M'~prh'f!) ft HfMc. 3ft.1.


MœuM – t'n Uenmmie. 34< dnns ~Mt'fft~ U)it;itt<! deit X)).
t'An<ttt!tgned"tnoycna<:e.MT. Ilfll/II'I/pltirl" httt"<*)~'o dl!
Jlllbll!IICU de la
ta
CoM~. ttapportit dea – avec les ~t'MH'/f'H/ttf/tfm.
*ytU()Mt))it't)rtctfo))!'–.Mt.
tnythes.XtU.Le!t–<«)))«'e.fp) t- ~ANH~O'/t'f')*)).
catxmdctanoture.ïUO. ~f/rM<f;)MWt' ffHffcmf~Hf. Tf)<*urie
CoH/'w' L'idée <te ta–.)5)<. du tM.
t'«K~'Wf'M/MM.Ledn'ttdt'9–d'U)f ~<'f"7 <-))t'i!)e!) Tcitt'remii~ea. 2M.
les Statut.! it!))i<'tt!t.M~. eu Chine. :!<:i.
CoM<<'ff<.Ot'"i)des–MH"t)tc.:iT~. OMtVM. Origines rc)if{k'uM!t du –,
L'Ba<tf rchttif aux –. ?'). t.e – 3').
d'-tn\-«it.mu.Lt'–t:<'tte(-tff.4' ~f'<'«.f-.(:)f)!titi)-otiuttdes-~<)N)M)<
4tT. Vt'di!))tf. ~i3; chex tcsTehc)~-
CoM.t'Mtt'c.La–!H)c)~t')'tt'!3. nttMM.Ï~H.
t'o'~<f</<oM. f.'idcc 't'* -–. Mt. ~<'m;~)f~«f. t.t* <'u!)<' –. MO; ~'n
Co-~om/t'uM. Uri:!t(t'' ')<' )'t –. t0. <Mtt!'n!!))r)'t<'t'"v<u)t'<'A)'itMnm)'-
).<t – "btin'ttturc. 171. ttt. tatitt'r.
<0<WH/f')'< j.'idt'' –. Ki~. ~'t'tKH~MM.~)i.i.
CoM~'<M<M. heK – j)"tm)airM, 93i. Mfx'cc. t.e – t'tx'x tt's Juifs, 33fi.
t'Wmf. Conccpti'tU 'ht – daus le Origines du en France. ÏM.
systeute cfm~itjttc. K.'iX.Uct)utti"n /~m< Le – chrétien, !!M muttt)-
(ttt–.3mt.(:f)ttc<'ptiotH))rin)itivc!! tmn,~)t7.à.
du –. 3M. Chmittcttinn f)e!t – Pe<)t<<('(oM. La des anitxnux
dan! t'Rrythft'e. 3.)). t.M –de t~xe- et ses urittiM". 4' et ~'6. )~t
majf!)t<' MttuutF, :M. t.c – t'<!ntr<: etr~rh-tttture.4!'U.Lft– des
t'Ëttt chez )< Ufonain! 3M. Les p)ant<"i..K.t).
de t)t)t)i!ton.3M:dfU)t le sys- ~met/K-W. Ktctntixtt de la –. <K<i.
tème ft'u'tft), ?&. Le – ''oHtff la //o//«'W~M< La clusse en Atte-
paix {'ub)!ft<te, 3<t(i. Cettetc de la tnttffnc. tXti. Les !!<;ni('M Mt.
notion do – pasfthtnn''),:)' Le – Leronotnip –. ttt.
<')t<'xles Shtves M' Hpiteptie et –. //u~, donoee & la feunoe par le
430. t'ut-teuM sociaux du –, ~T. tMttri,33t.i.
C''tm't)~</t'. Kvo)uti"n de )<–. i: Oott<tt<vde la juive divorcée, M?.
La – <'voh<tive et ta – attviqt'e, ~«tt/cMf-.La et le plaisir au point
US. t'a<-tc))r!' de lit atavique, de vue mt'iat. tM.
MM. ).!t–rtM!te.4!!T.iOt. Ten- /ot7. Hvututif'n du –. i!9T. t'hii)'-
dance <)c ta a )'')')'<o<'iati"n, ti!T. sophie du 2!Kt.L'idée d'un –
t-'acteur individoetdan~ta-. t)!). Mturctn'aricn de tMMttif.ii9t.Le
P))K'<'de lu Safdaittttc dan* ta et i'Ktat. M&. SOt. Le – prtv<
italienne. m'. et )e publie, NU. Histoire du
6'f-tM.fMff.Crhncet t28. CtnitMtde p)))))i< ~ut).Le – germanique, tOO
m'. Le – pr«fe!!)if'nnet. t)2. 0)U!)))t))an, tUtt.
).e–tt'h'tt<itt)')'4t2.ForttMti"n t'o;/ pM«<.Happort <tu – moderne
<iu –dans la societt* moderne. <t3. avec le ''atton. :?' Etapes de
Maia<)te!< mentnh") che!; les – t'hbtoite dtt – penai. :)Tt. Mé-
ti!7. Lea – nés, 4jt). foute –. thode dan!! le fuMpar<3(K<. MO.
428. zone en Sardane. t)U ~Me/. Le – duos ia sociologie, 4!8.
en Sieite. HT. ~/<tff)Hfj;Mf.La–!t)cia)e,i<)9.
C)tMt«to<o.~ffetdrcit pena).3C3. 368.
C~'MtMt. Les – et le cMma~e, 478. t'c/MM~f.Théorie de Smith sur )' –.
C<'o~<tocM.origine des-religieuses, tH. L' entre les tribus, <S6.
1!18. R<'t)ede l' dam le xysMmo de
CM~f. Matcric) du chez ICBTche- )'ec('Mmie.4!i3.
rémisses, ~9. t'cttM'/t't. Nution des ~erritM –,
<M.
~Mence. La 43t. La et B<'o<«.Création des – et naissance
le crhHe, 4M. des communes, 3M.
tXDRX -––
~coHfWft'f. La )t)ëUtndo en –, <i0, )' – unitaire. 3M. Le domafne de
tX~,M't.).aH)cH)n'toMfH)h)){i<)m) r-.Mï.
<;n-.M!).t:it,t}t.S'-k'm-ea)- La tf~htaHon <o-
~)A-mteM~(ftw).
)<'t't«Md<'de)'–.t.iM. <<-)<)))- f'MtecootOtCtttotend'–en toein-
'i'j"c.<tt<tj)pt)rt!)<)et'–ttvpc )<'?" S~. < et) itwMogteJM.
t'ht<)tet)(.()roit.U'<m'<-tc!!
))m')t)r!)t'(tf()r)ti).ttit.L'–rt'u-
dM)e.m:Mr)Mit)e.tH;HMtit)n<t)< fH&t-.f/Mf. b) –, dcrutefh'pe indu<-
triel, 4H.
t~.it:).Hu.4:.0.'
~w«/ Ahitetx-fd'inHn)it<'– chez
~MMtt~Mf.Ty)JMdcr(')!itn<'–.
tM <hu(t)))M.
tMitOt.Vue }{<'tt<-)-)().; 3ï9.
ttet'(')tu))'in t'OMt. Th<-<)fi& de ta – d'ttp~it
–,).).t'«tft<)t't'<'Vut))ti('U–, Atueke, t.'iM. t'<tib)eo!tedu lieu de
m.~turc-d<')')x'tnmc,t&t. – d)m!t
)M)e<tu f<tctpnr-. dm)!' t'histoira. )'J)))ttm<teM. 3S).La – dans
ttt. ftM))))f))-t;( )o druit ruumin, ~i*. – chez
de t'ettd – aVKf le
les .\U«){fMe)t de Itussie,Ï)iï. fur.
fiy}fte.t't<)t-<'o)iMtt'fH!).(~!tt)!- toct ditefiic~<fet<t en Tunitie.
!"di<')t d<' tu Sit'itt'; )!f!)mjtporttt
K3){.
M<'ct)n'ri)t)itmtit):.m.)))t)m'm-e
t'NM-«)«/)OM. S)t.
<t<'tt:'t!)t–ur)Hcrimi<mtit''Mftte, f<M<</t.<Mff.
t)0. Le;) t'MMditiont de ln '-)-)- Le -et tad~mucMtit-.
3M.
)nit)N)it<jitt)<!)-Un.4):t.L'<'Mt–
et les [)ro'-es <'i\'it!t. tOut<Xi. ~'fww. La – dans t'Anfien Testa.
tuent. ÏH. Lit– dantt~tt'tuiM.
if'ex)K'riun;ut!t(i<))tt.')UttatiGf<'–,
tOt). << Utt'ohf~ de ):( (!t'<'ce, 313. Conditionjoridifjue de ta –
?!. CunceptiKn de tu fn-K'ttte – chex les 'rch~r~ui!t!!e<.320. tnd~.
d'a[)r<~Sctt))wU<'r.4t!i. fx-ndanfe de ht en Gomanie.
tWMm~MM.t.' – puhfhjMc et ta di- Ma. L'ethnographiede la –, ïtt.
La – dan)!t'Anetnatfnedu tnoyen
Yi!tif)f)dt)travt)i).3!<6.)/–fH[.
tMtiwo) te )t)itit<msth<}'Jf. ).' – dge (ian<!les eotunie!!ffattmtttM,
itH. Situ«)i'.)) efïa'~e de'ta
<tcienti(i')U('t't la )-e)it!iun.:)Mt. t.'–
M)!. )'rh-i)t.xei)de )K pendant
t)uNi<)t)<'et)adt'nnK-f))ti<i<!)T.Evo-
foticn <)<* l' –, :<Ht.t.' lu ttfMae~sc.MX.
runliée a
un fft)ft)<'nn<tir<:opteia) <-he!!tes K.<c)Mif<t) de la – dan:t)e TMde-
~tn<ttM!X't. UMmnhtue.'t'Xi.TtavttUde! – et
des enfant!)d<t)M(e<fabriquesen
~S~f. f)it)'uxion priMtithe de t' – ;.<t.
1.
f))f<'tifnM.?t). At)e))[a)j;ne.
~M<tM<Mt-jt. t)h)nit(')t chez les
~K/YtHf.<. \'<-))t<-dC!t – H ttotHf. 39t. Juifs. ~:ehM tettTcherëtniMe~.
~a'tf. t'tiu-K miet' – dans lu vie 22'
de l'ouvrier Mtxcrifftin. li9.
~u</<~<'f<Origines de la –, :tM.
C~j<'< (~«sps ~ot'tohttfinuM de AV<<w. ).p<– nt)'!t)es;tearMmetere
t'–.2:iU.
!!ptci)i<)ue.Mi).
~MCf. tnOucm'cdut'–iturin ff/«'Af.<. Ctttte des au Togo
euut)')<'xit):de)(!)tn'i<'t~.NS'7;!Ut'' rapport avec le toMmittne, 20t.
)'e!![tfitdexf«ttMns.MT. ~'«M<fy.Tahutt des !):)5.
f~wM.(:)aMiHf<ttinu!tdM'-hu-! ~'f'M«H<;f<'t<. S<-tunce–. E)8.
t)mi)tt:!t.M2. ~wt«t-f< MobilitédM–, 5M. Zone
JT!c/a('«9<))i!.tt'ircdet'–d)H)s – et tineaire, Mt. Les n&.
t'atttiqttitc. )00. L' a<t![ Ë)nh- t«r<'))ett,KjM). La – <-oMtoeo)'g<mo
Cnif'.tW.M. social. ~0.
N</fM«yMf.Antagoniittnede~ftfoupes t'Mx'~wjt. Itites –. i!M. Rites –.
–,t!!).Ya~uc de )a notion– des Mordve*.227. Xhtoiro des
fhex (<ut))j)htwi<'i:. 57). Méthode offrande!'et Mcrineet–. NS.MitM
de)')jH)tty!!e–,B7Z. – ça Chine. N2.
~af. Evohttiondet'–.MT.tie.) ¡
tteee de )'–. tM. )-'at))i))e pxtriar. CeHtM.Les de la nature et !c
cale et !?. L' Kd~fatif et aulte des morb, S96.
M~ tSMS

C~fe~/t'~Mf. tnuuence
C~oa~ep/t'~Mf. tnOuence du facteur ~)<<~t..)t.MiteJe)'M7.L'-
~x'<M~
–Mtrt'evotutMOMtiate.SK. ct)retMt)tte.i!70.
Gt~t'~Me. t'afticutttnone de la fett- /M<v. ).' – cotnMte Moyen d'atU-
gion–f. rer la bonne fortune, K)!
M~t-ft. Les – en divers pay~t. ;it2. ~Ht't'M<<e<t.
L' – dam la vie iiuciatu.
Les aux Ëtah-Unix. t'f7. itU. t.'– sot'tate et la tffhittation,
)7".
t<t'<tt</if<«ft)<< /«<t<t«t«<t. t'uiMawe
tttfttctive des –, pfcportifnneHe /<«~MM. Lf!t peuples dits –. M3.
&teuruM!0,3M. ~««tMMtf. XMpportx du avec le
Mtt&t~oM. L' principe des rap. )touttdhisM)e,i')<i.
p()r)<s"ci(tU!(,4N').).'–tte!ttn. jM~tt-f. X..)ionjutvc <)eta–.36U.
diens Puebh't. M). DivMt'euBei-
fruaitMiUe de t'&yt'ntt, mi.
gnetneot* sur les –, Nut-K' t'iM ideate de la –p~attte, H)C.
M<'<'<7<f<w. Lf! – <Htt~ et it /'n't/ dam
tedftdtumsuhMtm.Mt. AotoM. Le* – en (terumnie. 23S.
MMottf. Caractefea jtmpre!) de t' –.
i~.).tt<t<w-io)uxie,tt:i.tt.)e /<«'/M'/f. Origittt'i! soeititt'* du –t
des individmtHK' des i'tee~ daMx *!?.
)'–)?. t'hitumphieder–.tti). La – M<ci<t)e<tttxËtat!t-
/.<«'<«<<wt.
M«Mt<t't</f. L ht)p")stun –, ttC. L – Lttis. Hfi. État de )!i – sot'iate,
ettttnn'e.M~. !it;i. La – iodustrieUect te trade-
unioniMtx, ttt.
h<tt<af"<M.t4Tet)ï(). te«)'<' </<* cAMM'/c.Jlistuire de la –.
/<Mmtjiff«<foM. Causes et ct!e)s de r– MO.
uftMtne,~t&. /.<'t'ttt~. Traces du – dan: lu te-
~OMXt~tM f/< f<)M< Croyances de t:cnde de Mnetope, i!ti).
la (irece relatives A l' –, ~t5. )ns- t~MM/At-o~tf. La – et la txetemp-
tHuiiontt'urretpundunt il CM )tyeo!)<t!ti9.
efoyant'e<,2)&. jM«c/<t~f./<<f (/p <M–. tTU.
/He«<)<«i'<'fM.!)S. .Mn~te. La – et la rctt{;)OM.2M. La
//)ce«<f. t't'uhtbition! de tnariage –aUaby)nne.ï)ï.))i!!tuifedettt
pour enuse d' dans te dn'it ot- –. ~0!). Explication psyrhut"-
n'm, X4t. L' – chet les Tchen: fti~ttt' de ta –. ftM. h[!tttf)itance de
tt)tM<')).!tï)).L'–ct)acf«iM- ''ettecxpticatiot),2t).
mettt,3)t. i. .M~h/Mf.t-'urxtutes -)eur ta-
ht~tc'f<'t'«f~t'/M< ).' – setun te3 nt- ttMetM-e.~tti.
ttttxtex, !i«t!-S69.Aet'Mbaetnent de .Wa««a' ).c – dans te droit rotoain,
)'–au t'oufs de)'h)stt)ire. 5tiT. :)?!. Le – en Gertnanic. Ntt!. Ça-
7<)~)t<f/<<. )/ ettaM-iete. )77. 183. mcifre aarraotentaire du dans
Rûtedc)'–d!tM)a<-u))et'thit< rË)t)!M;<aiti8;ui)ifat)n)).:M').t))-
~ttt.Education de l' et ivolu- tcrdifttont du – d'acres tes nn-
tiondct'eiipece.na. neesde mbstmce des epoox. ÏOS.
<<t<<«'MK«tM«<f«H. L' – de la peine, M)e des mtcrmediaires dan): te
:<'?. t.'–de la peine fondée sur –)H. )t)te!tct<'<))tttm)etdu
h<<'M"t<Wff.N:i9. tMarx~e, ~7. N60. :a), :)3t et3M.
/H<<<t'K~M«~MM)< L' et la n'gle- La ctasst' <'a))it'dixte et le txo.
nx'ntationMcbue.tM. JM«'.tcH.Type de la dans tes vil-
/<toftt''(<MH<e.tntt-r'~t de t'–et in- ta~cs allemands, 3ut. La ett
térèt de )aMt'iete,)'i:). Weittphtttie. ~60.
~)</<M<t'<f.l.es ntodea de l' –. tM- .Won/M)f</<f. Le – aux Ètat~-Uata.
4tt.nt!H'iredet'–.&)0.«Mt()ire HT.
de ta~rande–en France. 5t0. Dé. te6. i!M.
.Vf<M<'t<t~MM)f/tM<ot-t~«f,
terminattHn do la pettte –, 4tS. .Mah'~M«n«t<. Mégimc–.SM.Lc
L'–<~rieutc.3M. fe~itoe – dans tes villages aUe-
~)/<!«<t<e. t~uM* de la erituinatitc tnandt. :M.
-,<t0.4n. Jtfatft'MMo*<7.Le –, 23S.
MBtCt CM;
~a~wMt. tnttueMe du – sur les N~xMt. Lex d'E~tt~, :M. Les
retigtuns de l'Asie. tM. païen!) et ehfeticBt. Mt.
AffMf. t.a chrétienne. 9t)T, M9. ~f/f. Le maladie du t'M~gei
NMtO'c. La – des objets collectifs, Ma. Les fonctton< Meiotogtqueo
SN'. du S4T: Baw rihten~ du –.
Af<«M/<
La – nsy<'t)oge<t''tit)ue en ~ts. Happurt des – avec )'en-
s~-i.)tu)!ie. t0t. La – graphique "e)))bt' de ta civitiMMun. XM
en suciniogjc, tj}t. La – stafjs <tWt-ta Bt-iencedu tempa. NN. Les
ti'~te et ta monogmphtfjMe en – x«r la vie et la t))<tft chM les
fccnutnip, tW. TeherCuti~M!). ~').
?/«-< Les Cot-pt de –H). L<' .M~/A~Mfjr. Les t)~)odiea –; 202.
mt-tier ()(tM l'économie urbaiMe.
«Ï. Ortfttniftitan des – dans le .YoMf.Vertu du –. Mt. Les dl-
tt'tde-nniuniamc. 489. tMgtemen. viM; leur ))erM)n))tf)f<Hten,29!.
tatinn de ta pM~M!!ion dans le –, .\<'M)f«/M'Mt< Le et le lien terrlto-
t'Jti. rm). SXt.
JX~tft/utt~.MuttYetnettts–ettOeea- .Vomt<w. Le* petits et leun va.
nie et ttutone~ic, Nht. r~ttone. Mit.
~<i/tf~t'ot«. Les intérieures et tf .VoMemM.M~. )(ifpB tttttt;if)ue<taon-
développement des \'it)e)). U7. cernant les :<))t. Exposition
Rapport des internes et ex- de* a ttotoc. ??.
ternes, MO. Les – (teo peuples et A'«/<<<~o. [''«nnoUttis – des difM.
leurs conditions. Mt. rent!)peupte<. 331. BenÉdiction–
Militaires. Distribution des vocu- chrutienne. ~U.
tions – en ttatif. !ift. A'«/!<«)M;t. Ls~es – on TMftute,
<f(tt<'<t<w. CoudatHnationi) de dtttts 3!M des anciens Luaitunions, XM.
la Seine. iMt. X'xnbre 'ies – pr<
terves 'joi retotnhext. 408. Part t)t'<;M</MMW Ot ~tt't/MMf, :'09.
des anciens cieve! en correc. O~XMt~mi. )/ – dalls les h)ts so.
tinn. dans ta population des mai- fi'tux. tt7.
sons centrales. 10U. tMtita prin- 0~/aMMMtfoosociale. L' des Oma-
cipaux des –, tt)t. tnftm'nce de has. ~U7; de< tMdipntOM~ea.SM;
t'instruction snr in crimioatite en M~httteitio. :<3.
des-.ief.. Otf/ftMtwf?. Les -–sociaux et les-
JtfoKac/fMmf.Le – occideiatat. ~Tt. tudividueti. tH.
Expiit'ation du –. 27(i. OfptMMf. Kapport! de)' –avec les
Jfottatf/ttf. t:voiuti"n de t'idee de '-r"yttncp~ il t'itttmortatite de
t82. t'Ame. ~)7.
J<Wttt<«'e.I.Différentes sortes de –, OMt-'wt-. t.' aux États.L'ni! 4T&.
45S. Caractère religieux de MMCtwx.AatOt'iatium–de ptoduc'
cer.
tains objets de–. tM. La –in- ti"t). 4''t. Le: assocMtit'n* –aux
terieure et la extérieure. t;<((. ~taUf-Cnis. 4T(i. Organioation
La – dans t'ceonotnic h'odate, <tj. inttjrnatixttnk. ut3. t.e~ a~ocia-
La – (taM ta tribu. M7. Appari. tiom–en t'mMce depuis t7M.SM.
tion de la – en Attemapne. <)tK).
J)foM09)-f</)/t~)«'. La tnt'tb'Mte – en ff«<'M/< X<n)))'nctatt)rei de –. 329.
snciototfie erimineiie. tt&. S<m Traces de – cottectfve chez les
ittsuftisaMe, <(). T'-h~renti~se~, :HO. t.a – artif)-
~(Mte/M/f. j'biinsophie ~i. du –. M: <'i<*))ett)M les Slaves, S!t. Au
Jth"t«<AcMH«.f'ormation du – Jah- Caurase, 330. La artiMciette
veistc. ~M. quant au mariaj;c. 3ï(i; chez les
Jtf~/te/o'/tf. La – sooate en quoi Tt;her<itt)i!tte!t. ~).
elle consiste. S2t. t'Mt-MtH. ttnportaMe des fonetions
j)far/. Croyanfes sur la –enOnne. du 30t.
295. t'<«'~c(/<a/'o<t. La – aux beneBcea.
JMot' Culte des – mis a tt base de M7. tTO.
t'evntution religieuse, ifï. f'a~c''«f. Le regune et ses con-
E.t)t;tt):M)!tH.-A)tnfcoocM.,iM8 ss
S94 MMX
dttioM, tM. FormaOondes eom- ~vMf. XatManeedela –, 4M.
)nunauMB–,4M. M~aMmeauSian).905;au
Pefft-oeHe.Puissance 3!7. mort.ÏM.'fraMfonnatim) d'une
fa<)'ta)'<'a<. Caractère – (te l'orga. collective CM– individuelle,
nisation famitiate et feudate en ÎOti.
ChtM.&Mi. <'<w<;< Caractère du <?. Ka-
fo'ona~f. Le mdmtriet en Amé- turc du
anti-economtque -–. <?.
rique, t8). Scrtation des en rhatMura.
PttMpM~Mf. Le en An~teterre. eh'. son inexactitude, 4M.
MO.M7 aux État~-L'uM.SOT en t'rtJMH.La – dM< le droit catton.
Autriche. 507. 337.
fo~f/M <!mtw.tdëes id(,earelativesau-
retath-es au – ~fCfMKf~oMte dtmt'ttaMtaten,itM.
MtUféee, 2<!). t'<'ot/Mcf!w). Httpportt de )<t – a h
fo~aH. Situation du att tttoyen fonton))n<tHon, ttt. f:t<ttde la –
âge, 307. industrielleet agricole, 5tt.
Peine. La – d'aprt! l'école ita' ~'t'o/f~tCMH~.Keceo'entent en
lienne, 3S9. La n'a pa!. pour At)cnMt!"<'tStt.
but l'expiation, 36!. tndividuaU. t't'ogt'M. Le – ioeiat,
sation de la 3M. Coaceptiott: ~'<~<< broit de –, S93.ttbU'ire
primitives de ta –, 372. La et de la –, ïH!. La grande – dans
les cotnpo~itioasp<!cunia!)'es.36t. t'emptre romain. Mit. Originede
Les patriarcales, MS. !)!?. la ~rfUtdo–. 349. La sociale,
tente* origines de lu –, 30t. t'ac. :)M.PMM):<'de[a–con)M<uneaIi
)cu)'religieux de la –. 30! E\'o- – indh'iduette. 8Ï5. hrcit de

)uti"n de la 43'i. htdeterntina- à ttume, XT2.Probteme de ta –,
tion des dans le droit canon. 4M.
3S(i. La – canunhjMereste une ~'e~f/M~f.Formation de la dans
vengeance, !Mi7. la société moderne, U3.
Mnat i)Mit – derb-t!du droit pu- <'t'tM<)'<«fm/t La en Attentagnc,

k)M'.Mt. Uruit et mnrate. !)?. 3tt. tfbtaire de ta –. 4~. t-rtoet
PfHt~KM.ttistoirc de ta –, 273. La diversesde la –, 4&
dans le druit canon, 3S7. ~-utwtM.Les – ({racketta yic
Mt-f. hruit du – sur la vie de t'en' économique, Hit. Etudes diverses
faut it )<<))))€. 327. sur )t': –, ?9 et !<uh'.
/'<'«h ptt~. ttaison dVtte des –, ~<M/o'y<f. Speciticitedcta– in-
!.iM. dividtielle, <M. La et ta soMio.
7'f«~/e. Qu'est-ce fju'un – XM. tofie. t4' <M.tXt. t!iC.t6)!.
M)M<tjy«' et science des re)ij{tcM. ~c/)M<oatf yKt/t<a'<'< La – et
Stt. t'anthropott'giecriminelle, 431.
f/tt'/oMN/ttt sociale. Histoire de la ~c/to/o~tyMF. Fondetxenb – de
-,)03. ta société, ttiX. La vie et 'n-
t'f~tvM.Cultedes theï les TfM- ciate.)7t.
remisM!), ~ tt. fM~fur. Evofutiundes idées reta-
t'o~fe. Origines de )a –, Mt. La – tives&ta-.SM.
en
poputafre AOeHMffne. Kap- 306.
ports(le la – avec la tHythoto~ie. ~MM<teM Mfxtte. La « ta tumiere
2tX. S!:)!. de la philosophie.)C2. La–dant
M<h/«e. L'et-otutiun –. <St. SM. )'anti(tt)it<460.Le~–enAM)e.
Origines du pouvoir 2a< Di' rifjue.tM.
ter.<ite des idées en Tunisie.
?!<. Hf'fc. ExpUcatioades faits sociaux
Traces du – dans ta
Mit/AfMMte. parta–, 4t9. t.ee et tctdh'ene*
Hibfe. ?9. <-h't)iBatioB*deT))«iMe,S57.Repa)'-
f<~M~<otoMO~MM. Origines de la tition des- en Europe.!iM.La
349. méditerranéenne, :M. CapaciM
inconnue dan: t'Ha-
t'fe'eWp<wt, econnmiquedes – c«rop6ennM.
masen, 3!H. La vie moyenne et les –, !'75.
~Mx 89S
WfMtf" Rapports de la – avec ta être représente par ce taux. 478.
cruuiaametufimtite.HO. Le – des femmes, H7. Le* –
/Mc«/ft'M<f. fiente (tu–,ttg. axrit'oiesautnoyenaKe.aOS.
H<'h)cft)'«afte<t.t)"ctrinc de ta –.
.m/B6.
i!t«. .So<MfHm<M. Sature des –, S3S.
Mf<t<'Mt<LtH!de)'evotution- .~h-c/t'oo. La – en soelologle, 181.
tW. .~M~Mt-c. La – en Chine: son ea-
Sciencede ta – sa me'
Mt'/tOtt. raMtorefauuiiat. ÏM.MS.
thode, tM; t9)t. La science des .SMM. Ketatiou des – dttne te*
est utte sciencedhUnde. <i!!t vitta);e< atfeuMOd).XOS. MfBUfo
sa méthode,t89. tnHuencedc< – relatives au tomMert-e des –,
prttttith'f*Iur ta vie tiocmte.!!00.Ktt. Vie économique dechaque
La – d<!fh'<:e <ieta t'oasciencf per-
– chei! les pr:n):tih, 4~' tHvi.
Mnnette. )<)7. Type~de-J'apf&x '<n du travail entre teS~, <SU,
TieteJW. Le< –cnTuni!io. Mf. -SMMfMp. Evotutinn de la tHoratiM
Latth'cnitedeit–pnTnnMe –.3)2. CritniMUK–,t]!T. Mœur<
n'cxptiqnepa! la diverait)-des fi. – chez te! 'rch~~toi~te!. 320.
yitiMtn'M.M' "t<t«t<MM< .~of/t'ap/t~M~.– ttt))ttence
Mp<t<v<<tuM ('o'~c, dcrivtp de la vea.
de )'t sur la vie sociale, SM.
geance privée, !tS. tnnuence de la selun qu'elle
Ke~oMwtMM.Etftnentt différents est centrale <'u périphérique,!)~.
de l'idée de –. :UiO.Cuncpjttion .Sot-fatMMtC. Le de la chaire, tt9.
spiritualistede ta–. Sait.Théorie .ot'Mt/Mf/f.LesdoctriHes – couune
de la partielle, ?9. Théorie faitstMt'tMx.XtC.
dftt'r)ninittodcta–)!.La– ~off~f~ <'e~<e<MM <e<<'t'<M. SOC,M~:
des anh)taux. N!. La des lia. Ma~TX.
rent! dans le trime de trahiioo. .HCtefua'f. Specifteitcde la –, Ht.
~h'.La–d[H)!)edrnitcMnn, La fritnmette et ta – compa-
?*). La penatf. :Mi9.La – pe. ree.M3.
t)a)et't)a–rivi)e.:<6't.La–ci. .So(t~H)-W. – tunnaine, tOC.
vile et tafaute.ïH.!)~ Theu-
.oMt't'm.Cuttc des –. 2ïC.
rio,objecti\e de ta -civile, 3TL
.7<!t<f~~fM<'K</< t?t.
La du fait des choMit,3M. La .S<<t<M/t~M< La et la méthode
–detictueUe rnmenée a ta–-
ntu))f'){rapMf)ue,W'. La – et ta
contractuelle,X7S. La – et ta science juridique. tM7.La – ne
tht'orfedu ri!')ue, 377. La des constitue pas une science, S:i&.
entrepreneurs daM le droit an. .S<<tt'M<'«o''<tf<.La–ett'an-
t!)ai:. M3. tttropotngie cnttfinetie. Ma. Mé-
?<<. Le–derh'eda mythe parthode de ta –, Mï. La – et la
Brinton.Mt. diversité des législations, <0t.
Ht<t-«M.r. MegreMiondes groupe- -S/n/M~tM ~ft«/c. Comparaisons
H)ent<– en France, SU. intefMatiunntesdans ta –, 40t.
~<t<«M <~ </x*K~.Coutume d'en'
nattât. Caractère du sabbat sa <'hat)ter)cs-3i.
j!Ct)emfite.S6S. SM~îf~f mf«t<. Xaturc dH–, Mo.
~acrf/!cft. Les – che!!te* Tchere- .s««;«/c. Les – de créanciers. t23.
))))S!e:,SM. MutedesfemtMMdans La vie domestique suurce de
ces 2S8. Le~ – de cfw)ruc- 4!:3. Les couvents bouddhistes et
tion, !!30. le –, 4M. rapports du avec
.aiHf-.S)M)()<)M)))<Sur)o't9S. retnteco)M<ni<jue, 49t. Fréquence
~«Mx. Etude potitive du –. <?. du – en Chine. 4Ï3. Ueiit et –,
(~Me=.dtt-.t7S. Le réel. <M. 128, Le – cite::les Stavcs. !?(!.
t'roMemedu nounna) et du – .SM~«'~ff<fo<M. Les – des juiht ottn.
recl, 475. tHttueafe du ret{iM)e mans.2t:<.t~:s–dans la méde-
protecteursur les –, t)M. Les cine popuiaire. 9)4. tunuence des
dans la dome'ticMe. <?. Taux sur tes crimes, 3M.
etotundu –, 49!. t)f({rede bien. ~M<Hc«<.Le mouvement –, SOS.
t~MX
Le tuuttveutcut – dans t'M~'icu).
Le)UuttYemMut–(tM)tt'M~-icu).
IYYYw~ <.cuu«M)
MuuotUMjUMdfta famitte -)«).
turefrttncKi~,M)i. Apparitiou tat-dho de to famUte
–. ït<i. Xbtoire de h fntUttte –.
'r<fto<M.BM<t.
?'<««< h)t)u<ueH des conditions M. 3:<U. Kapportjt de )t)itttino –
<n'eeJe<h)m'tit.)~()t'rc)tttitWt3i!)!.
cmtett:urh–,u?). 1.
'rntceKtietHiKtit~–rhe~tM
r<(<oM~M. Kmde st.tU)itn)Me sur tew ~.< 'M,t.r.,)t,iMM.
"nmha.t.ïSt;
–, 4~. ).cttr t'MMftf-re intth'iduc)
<'hM les cruttiaf)! ~dMek'vten)t<)rt'itdeLa
HX. MMCtjtM.Mj.
rfMtWf. )'ty<-h«h)!:ie<)tt –.Ht-m.
r<'<'t't'<o<'(«<.
Les furmet – et leur
)'«<M)'h'!ur6deht–.)M.))oc.
<;vt<tuti.)tt. 5~t. trittM sur )a –) tM.
ï'<'jt/«<iNjtu<-p. L'tnhmtiuu – et t'ht-. <<'M</<tM«,j)it. 1.
rédi MO. tf't~.t.a-ttMtta tribu.t57.
?'«<<'M~ serait potterteuf aux t<'Mtf. SacrUtce do ta en dhine
groupes tarriterinux, :'))!. !M.
!t'm<Mtf.Mt.2M.j~.a:tO. )'MfcoMomff/Mf.)-'urmes diverses de
T~tf/e-MttfUMwnf.n<dyse scienti- ta est TuMiiiic. K5S.
)if;ne du tXU. t-'unctidtï )tn –, ) tMtf'/ft. Le* types de vi(ht:e.< nOe.
~!)U. Sotl ur~HtU!'Mth')) d'-tUOCM-
)u.-md!i. :Wi. Mœuf!) dam t~
Hquc.W.tiune~httiua.W.jH- induu~. 309.
ftetttent sur le tM'J. t'<MM. Oriftine e) miMH d'~tfc des
ï<'« M«<.La division du –,HH. t/as- 5:!S. Oritfine (tox en AUe-
MK'iati~.ndtt–.Hu. ))t'~nc.M7. )tù)edt!!nuarrhë!t datH
ï'~pfttta/mM. Ufjjfittes t-ctiK'euMs ta furnMtion des – 'ttionaudeit,
d<:ta-.i2t3. M' tthtiactiou tle )a vieille villu

t'M<o«M~ P~stutjtts de )':n-tif.n – ctdetaMMveviUe.Mtt.UMpjMtti!


de!' t~'ef ~-)) ))ourf<!tgcrutMt-
4M.
f)tte<)H).E)''t)t<'u)ftdh'ar!tde);t
<H;MM.s.«ettttiotts entre k'!t –. 4X9. fH. th-ve~'))j)<;)))ent excoa-
t''<<'o'M. Le druit – et le dt-t'tt de:<
h-i'jue de.<j;t!tttdMa–. XH. Si tes
)narcht's.!)H. 1. se reertttcnt aux depctts des
L'~ttttMf. Ot'ijtitx' da h) t-')Mtituti"tt
''ott)p't)fne!t.:iH}. X'tiitMm'fset
–.M')'Mrt<t<t<hmtu')ti')u<ct dectsdiUM les –, iif!. !)tt.
dctUtititairc.tdtuixt.tpnpnt~tion (o«'ï /f<t't'M-. t~vetuppeuient des
–.5H.CGf(u'<'))t'devi<ttdt'!ttt!ian!t – «ux Htats-L'niit. &5U.
t'it))tni);;r<tti"ttrttfa)<f)ti(. tf'M.~MMf/f. t.a scieupe d~'it – an
t'/<'r;n<'(ou ttttttharcatei. Cause* t;(<m'ra).3~e(it)U.

tYtt:CX,<Mt')(tM):)tt)!Ot:<:ttA))).t:~t)t)ttS!)RY

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