Professional Documents
Culture Documents
MOLIÈRE
Le Bourgeois gentilhomme
Nouvelle édition
ISBN : 9782081236165
2,70 € – 192 p.
du spectacle et d’en comprendre les enjeux. La notion d’« art de cour » fait ainsi dialoguer le
cours d’histoire et de français au sein d’une séance d’histoire des arts ;
– la troisième partie, enfin, (« Mettre en scène Le Bourgeois gentilhomme aujourd’hui »,
p. 178) présente trois mises en scènes contemporaines de la pièce, qui reposent sur des
partis pris très différents : la mise en scène de Jean-Louis Benoit en 2000 à la Comédie-
Française choisit de modifier la musique de Lully et de mettre l’accent sur l’aspect grinçant,
presque sombre de la pièce ; celle de Benjamin Lazar en 2004 est au plus près des conditions
d’origine de la représentation ; l’adaptation de Philippe Car en 2009, enfin, propose une
adaptation originale de la pièce de Molière et en fait un spectacle onirique où les marionnettes
et les robots se mêlent aux acteurs, dans un univers marqué par les voyages du metteur en
scène au Japon. La confrontation de ces trois mises en scène a pour but de faire des élèves des
spectateurs attentifs aux multiples facettes des « arts du spectacle vivant », et des lecteurs
sensibles à l’actualité de la pièce de Molière.
Ces trois parties sont précédées de questionnaires de lectures permettant de vérifier que
la pièce a été lue et comprise par les élèves (« Avez-vous bien lu », p. 163, et « Au fil du
texte », p. 165).
1. DVD Le Bourgeois gentilhomme, Vincent Dumestre, Benjamin Lazar, Cécile Roussat, Le Poème harmonique
(2005).
© Éditions Flammarion, 2010
5
■ À la découverte de Molière
On corrige rapidement à l’oral les questions du dossier (« Molière en son temps », p. 163)
que les élèves ont préparées à la maison pour cette séance.
1. Quel est le vrai nom de Molière ? Jean-Baptiste Poquelin.
2. À quelle profession était-il destiné par son père ? Tapissier.
3. Avec qui monte-t-il sa première troupe ? Comment se nomme-t-elle ? Il monte sa
première troupe, l’Illustre-Théâtre, avec Madeleine Béjart et ses frères.
4. Dans quels théâtres Louis XIV lui offre-t-il de s’installer ? Le Petit-Bourbon, puis le
Palais-Royal.
5. Avec quelle troupe partage-t-il ces deux théâtres ? Avec la troupe des comédiens-
italiens, menée par Scaramouche.
6. Comment le roi témoigne-t-il son amitié à Molière ? En lui allouant des pensions, en lui
commandant des spectacles pour la cour et en acceptant d’être le parrain de son fils.
7. Où sont montées les comédies-ballets ? Les comédies-ballets sont d’abord montées dans
les palais du roi (Chambord, Saint-Germain-en-Laye, Versailles), puis elles sont reprises à
Paris, au théâtre du Palais-Royal.
8. Quels sont les trois arts qui se mêlent dans les comédies-ballets ? Le théâtre, la musique
et la danse.
9. Avec quel compositeur italien Molière crée-t-il de nombreux spectacles ? Jean-Baptiste
Lully.
10. De quand date Le Bourgeois gentilhomme ? 1670.
d’un souverain puissant, qui n’économise pas ses efforts pour le bien de ses sujets et la gloire
de son royaume.
Travail préparatoire pour l’évaluation no 1 : terminer la lecture de la pièce, et s’assurer qu’on
a bien compris l’intrigue à l’aide de l’exercice proposé dans le dossier, p. 164.
Le vieillard M. Jourdain
Les amoureux Cléonte et Lucile
Le zanni rusé Covielle
La soubrette Nicole
Le Dottore (le docteur) Le maître de philosophie
■ Exercice d’écriture
On termine la séance par un exercice d’écriture : si vous deviez jouer la pièce, quel
personnage choisiriez-vous d’interpréter ? Pourquoi ?
Travail à faire pour la séance no 4 : relire les actes I et II, puis répondre aux questions 1 à 4 du
questionnaire du dossier « Au fil du texte » (p. 165).
■ Vocabulaire de l’analyse
On corrige le travail préparatoire donné à la fin de la séance no 3 sur les questions 1 à 4 du
dossier, « Au fil du texte » (p. 165).
Acte I
1. Quelles informations nous donnent les deux premières scènes sur le lieu où se déroule
l’action et sur le personnage principal, M. Jourdain (statut social, ambition, caractère) ?
Comment s’appellent les scènes de ce type ?
L’action se déroule dans la maison de M. Jourdain, qui apparaît dès la première scène
comme un riche bourgeois, soucieux de se comporter comme un gentilhomme, et prêt à payer
très cher pour cela, mais qui est méprisé par ses professeurs à cause de son manque de goût. Il
s’agit d’une scène d’exposition.
Acte II
2. Dans la scène 1, pourquoi les maîtres de danse, de musique et de chant se disputent-
ils ? Que remarquez-vous, concernant la forme des répliques et le rythme du dialogue, à
partir de « Tout beau, Monsieur le tireur d’armes : ne parlez de la danse qu’avec respect »
(l. 101-102) ? Quel est l’effet produit ?
Les maîtres se disputent car chacun revendique la supériorité de son art sur les autres.
À partir de « Tout beau, Monsieur le tireur d’armes : ne parlez de la danse qu’avec
respect » le dialogue s’accélère.
3. Expliquez la didascalie qui ouvre la scène 4. Pourquoi rend-elle comique la deuxième
réplique du maître de philosophie : « Un philosophe sait recevoir comme il faut les choses » ?
La didascalie précise que le maître de philosophie commence sa leçon tout en
« raccommodant son collet », c’est-à-dire en remettant en place son costume. En effet, il vient
de se battre avec les autres professeurs de M. Jourdain. Il affirme pourtant qu’« un philosophe
sait recevoir comme il faut les choses ». Le décalage entre les affirmations du philosophe, qui
prône la mesure, et ses actes rend cette réplique comique : doit-on comprendre que « recevoir
comme il faut les choses », c’est en venir aux mains dès qu’un adversaire ne nous donne pas
raison ?
4. Dans la scène 5, quel lien existe-t-il entre le dialogue de M. Jourdain avec les garçons
tailleurs et le ballet du deuxième intermède ?
Les garçons tailleurs viennent de soutirer un gros pourboire à M. Jourdain en le flattant.
C’est ce qui explique leur joie, qu’ils expriment en dansant le ballet qui constitue le deuxième
intermède.
2. Le couple élève-professeur
A. Observez le volume des répliques des deux personnages : qui a les répliques les plus
longues ? Qui domine le dialogue ?
Les répliques du professeur sont bien plus longues que celles de M. Jourdain. C’est lui qui
mène la leçon et le dialogue.
B. Le professeur de philosophie utilise-t-il davantage : des phrases affirmatives, des
phrases interrogatives ou des phrases affirmatives ? Quelle modalité de phrase domine, au
contraire, dans les répliques de M. Jourdain ? Comment expliquez-vous cette différence ?
Le maître de philosophie utilise des phrases affirmatives, tandis que M. Jourdain utilise
surtout des phrases exclamatives. Par exemple : « Ma foi ! oui. Ah ! Que cela est beau ! » ;
« A, E, I, I, I, I. Cela est vrai. Vive la science ! » ; « Ah ! que n’ai-je étudié plus tôt, pour savoir
tout cela ! ». Ainsi, le professeur se montre sûr de lui et de son savoir. Les exclamations de
M. Jourdain témoignent de son étonnement et de son enthousiasme face à son professeur.
■ Analyse d’image
L’édition propose des photographies de trois spectacles dans lesquels le professeur de
philosophie est mis en scène de manière différente.
– Dans la mise en scène de Jean-Louis Benoit (p. 61), le maître de philosophie est assis à
côté de son élève et ne donne pas l’impression de vouloir le dominer. Mais, il est jeune,
élégant, ce qui accentue l’aspect ridicule de son élève, plus âgé que lui et habillé de façon
grotesque. Sur la photographie, on voit que ses vêtements sont déchirés et que sa bouche
semble amochée : le professeur de philosophie vient de se battre avec les autres professeurs
de M. Jourdain. Son vêtement et son maquillage renforcent l’effet comique de la scène,
puisqu’ils mettent l’accent sur les contradictions du personnage du philosophe.
– Dans la mise en scène de Benjamin Lazar (p. 67), M. Jourdain est habillé en blanc, et le
professeur de philosophie en noir, ce qui accentue l’opposition entre les deux personnages.
Mais le professeur de philosophie n’est pas moins ridicule : grimé à l’extrême, courbé en
deux, perdu dans des vêtements trop larges pour lui, il évoque une sorte de pantin vaguement
effrayant.
– Dans la mise en scène de Philippe Car (p. 65), le maître de philosophie est interprété par
une marionnette pourvue d’une immense bouche. Il n’apparaît pas comme un personnage
réaliste : le metteur en scène insiste au contraire sur l’aspect caricatural de ce professeur qui
maîtrise parfaitement la langue et s’en sert pour impressionner son élève.
À l’issue de cette séquence, on peut demander aux élèves de travailler par deux et de
proposer leur propre mise en scène de ce passage.
© Éditions Flammarion, 2010
11
Travail préparatoire pour la séance no 5 : relire l’acte III et répondre aux questions 5 à 8 du
questionnaire du dossier « Au fil du texte » (p. 165-166).
■ Vocabulaire de l’analyse
On corrige le travail préparatoire donné sur l’acte III (questions 5 à 8 du dossier, « Au fil
du texte », p. 165-166) à la fin de la séance précédente.
5. Dans la scène 4, relevez les apartés de Mme Jourdain, prononcés à l’insu de son mari et
de Dorante : que révèlent-ils de son jugement sur les deux hommes ? (attention, ces apartés
ne sont pas indiqués par des didascalies). Les scènes lui donnent-elles raison ou tort ?
« Il le gratte par où il se démange » ; « Oui, aussi sot par-derrière que par-devant. » ; « Oui,
nous ne le savons que trop ». Ces répliques montrent qu’elle considère que son mari se fait
duper par Dorante, qu’elle juge malhonnête. La suite de la pièce lui donne raison.
6. Dans la scène 7, quelle réplique de Mme Jourdain résume les deux intrigues
amoureuses de la pièce ?
« Ce n’est pas d’aujourd’hui, Nicole, que j’ai conçu des soupçons de mon mari. Je suis la
plus trompée du monde, ou il y a quelque amour en campagne, et je travaille à découvrir ce
que ce peut être. Mais songeons à ma fille. Tu sais l’amour que Cléonte a pour elle. C’est un
homme qui me revient, et je veux aider à sa recherche, et lui donner Lucile, si je puis. »
7. Dans la scène 12, quelle réplique de Mme Jourdain peut-on qualifier de tirade ? Quelle
idée cherche-t-elle à y défendre ?
Il s’agit de la réplique qui commence par « C’est une chose, moi, où je ne consentirai
point ». Elle y défend l’idée qu’il ne faut pas que sa fille épouse un gentilhomme.
8. Quelle péripétie Covielle annonce-t-il à la fin de l’acte III ?
Covielle annonce sa ruse : faire croire à M. Jourdain que Cléonte est le fils du Grand Turc.
■ Étude du texte
L’analyse de la scène est menée à l’aide du questionnaire proposé dans la fiche élève no 6,
qu’on distribue aux élèves.
« Quand il est une fois avec lui, il ne peut le quitter » ; « Que sa présence me pèse sur les
épaules ! » ; « Que peuvent-ils tant dire ensemble ? Va-t’en un peu tout doucement prêter
l’oreille ».
Les répliques de Mme Jourdain sont adressées à Nicole. Elles ne sont pas destinées à être
entendues de Dorante et de M. Jourdain. Dans les deux premières répliques, en effet,
Mme Jourdain exprime son exaspération face à la présence du comte chez elle. Dans la
troisième, elle charge sa servante d’aller espionner les deux hommes, sans qu’ils s’en
aperçoivent.
D. À la fin de la scène, que cherche à faire Nicole ? Comment expliquez-vous la réaction
de M. Jourdain ?
Conformément à l’ordre de sa maîtresse, Nicole cherche à espionner Dorante et
M. Jourdain. M. Jourdain a une réaction violente, puisqu’il lui donne une gifle : cela
s’explique par son souci de ne pas être démasqué par sa femme, et par son caractère
« bilieux », c’est-à-dire emporté, qui s’est déjà manifesté plusieurs fois au cours de la pièce.
3. La préparation de l’intrigue
Montrez en quoi cette scène prépare la suite de la comédie.
Dans ce passage sont annoncés des événements que le spectateur verra se produire sur
scène dans la suite de la pièce : le repas offert à la marquise Dorimène, au début de l’acte IV,
et le ballet imaginé par Dorante en son honneur, qui clôt le spectacle.
En outre, les précisions apportées par M. Jourdain et les soupçons qu’exprime son épouse
permettent de préparer la péripétie du début de l’acte IV : alors que M. Jourdain est à table
avec Dorante et Dorimène, et qu’il croit que sa femme dîne chez sa sœur, elle surgit à
l’improviste afin de le surprendre en flagrant délit.
Travail préparatoire pour la séance no 6 : dans la partie du dossier intitulée « Qu’est-ce que la
mise en scène ? » (p. 178), lire les deux premiers textes sur la mise en scène de Jean-Louis
Benoit et répondre aux questions qui sont posées.
2. Ce choix de mise en scène est aussi une interprétation des personnages : comment le
metteur en scène justifie-t-il son choix concernant Dorante ?
Dorante est interprété par un robot car, d’après le metteur en scène, il s’agit d’un
« personnage inhumain par excellence », qui « représente l’idéal de M. Jourdain, celui à qui il
rêve de ressembler. » Puisque M. Jourdain est joué par un homme, et Dorante par un robot, le
spectateur comprend qu’il ne sera jamais possible au premier de ressembler au second.
3. Selon vous, pourquoi, Philippe Car a-t-il choisi de montrer les « Maîtres » en pantins
manipulés par M. Jourdain ?
On peut penser que Philippe Car a voulu insister sur la différence de statut entre
M. Jourdain et ses maîtres : bien qu’il soit leur élève, il est aussi leur employeur, puisque c’est
lui qui les rémunère.
4. Pourquoi a-t-il choisi de faire des deux serviteurs des petites poupées de chiffons,
manipulées par leur maître ?
Là encore, cela permet de mettre en valeur l’opposition entre le groupe des riches
bourgeois (M. et Mme Jourdain et Cléonte) et des valets (Nicole et Covielle). C’est encore la
différence des statuts sociaux qui est soulignée.
5. Quel thème de la pièce font ressortir ces choix de mise en scène ?
Ces choix insistent sur un thème sous-jacent de la pièce, celui de la manipulation.
6. Quels adjectifs Philippe Car emploie-t-il pour décrire M. Jourdain ? Êtes-vous d’accord
avec le choix de ces adjectifs ?
Aux yeux de Philippe Car, M. Jourdain est un « nouveau riche, parvenu, sympathique » qui
n’est « ni odieux, ni méchant, ni hypocrite », mais avant tout « ridicule », et « naïf. » Il utilise
deux adjectifs plus imagés : « chamarré » et « flamboyant ». Ainsi, le metteur en scène voit
dans M. Jourdain un personnage plutôt positif.
■ Exercice d’écriture
On fait visionner aux élèves la cérémonie turque dans la mise en scène de Benjamin Lazar.
On leur donne ensuite un exercice d’écriture, avec la consigne suivante : observez
attentivement la mise en scène de la cérémonie turque de Benjamin Lazar et faites le récit de
la scène.
Travail préparatoire pour la séance no 8 : répondre aux questions 9 à 12 du questionnaire du
dossier « Au fil du texte » (p. 166).
■ Vocabulaire de l’analyse
On corrige le travail préparatoire donné pour cette séance (répondre aux questions 9 à 12
du questionnaire du dossier « Au fil du texte », p. 166).
Acte IV
9. Dans la première scène, quelle réplique de Dorante peut-être qualifiée de tirade ? Qu’y
décrit le comte ? Dans quel but ?
Il s’agit de la réplique qui commence par « M. Jourdain a raison ». Dorante y décrit le
repas qu’il a fait préparer pour Dorimène. Cette tirade a pour but de montrer à la marquise que
le repas qu’il lui a fait préparer est somptueux, et que lui-même manie la rhétorique à la
perfection. Il s’agit donc de se mettre en valeur, aux dépens de M. Jourdain.
10. Dans la scène 2, peut-on dire que l’arrivée de Mme Jourdain constitue un coup de
théâtre ?
L’arrivée de Mme Jourdain est inattendue pour les personnages, mais pas pour les
spectateurs, qui savent qu’elle est au courant des agissements de son mari depuis l’acte
précédent (acte III, scènes 6 et 7).
Acte V
11. Dans la scène 5, quelle didascalie permet au lecteur de comprendre le comportement
de Lucile ?
La didascalie « Reconnaissant Cléonte » permet de comprendre le changement de
comportement de Lucile.
12. Pourquoi l’arrivée de Mme Jourdain dans la scène 6 retarde-t-elle le dénouement ?
L’arrivée de Mme Jourdain retarde le dénouement ; en effet, celle-ci ignore les plans de
Covielle et s’oppose donc au mariage de sa fille avec le fils du Grand Turc.
2. Le comique de fantaisie
Il y a dans la pièce trois allusions au carnaval :
– Acte III, scène 3, Mme Jourdain dit à M. Jourdain : « Je ne sais plus ce que c’est que
notre maison : on dirait qu’il est céans carême-prenant tous les jours. »
– Acte III, scène 13, Covielle dit à Cléonte : « Il s’est fait depuis peu une certaine
mascarade qui vient le mieux du monde ici, et que je prétends faire entrer dans une bourle que
je veux faire à notre ridicule. »
– Acte V, scène 1, Mme Jourdain dit à M. Jourdain : « Ah ! mon Dieu ! miséricorde !
Qu’est-ce que c’est donc que cela ? Quelle figure ! Est-ce un momon que vous allez porter ; et
est-il temps d’aller en masque ? »
On peut dire que l’esprit de carnaval culmine dans la scène de la cérémonie turque.
3. La satire du snobisme
Le dossier de l’édition invite les élèves à comparer Le Bourgeois gentilhomme à une fable
de La Fontaine « La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le Bœuf » (p. 171). Lors de
la correction orale, on vérifiera qu’ils ont perçu les éléments suivants :
– M. Jourdain peut être comparé au personnage de la fable : comme la grenouille, qui se
gonfle pour ressembler au bœuf, le bourgeois se déguise pour ressembler au gentilhomme
qu’il voudrait être ;
– « Tout bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs » ne convient pas tout à fait à la
comédie de Molière. On peut en effet remarquer l’opposition entre M. Jourdain et les autres
bourgeois de la pièce, qui ne cherchent pas à cacher leur origine.
On donnera la définition de la satire, dont la classe gardera une trace écrite dans la fiche
élève : la satire consiste à dénoncer les défauts des hommes en les tournant en ridicule.
– De qui Molière fait-il la satire dans Le Bourgeois gentilhomme ?
Des bourgeois qui renient leur naissance et veulent passer pour des nobles.
Travail à faire pour la séance no 10 : réviser l’ensemble de la séquence.
Évaluation finale
Support → Fiche élève no 8.
L’évaluation finale porte sur un extrait de l’acte V, scène 7 ; elle consiste en deux points
(voir fiche élève no 8) :
– des questions portant sur la scène finale ;
– un travail d’écriture d’environ trente lignes : faire le portrait de M. Jourdain.