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1. Introduction
2. Définition d’un SIG
3. Qu’est-ce qu’une carte ?
4. L’information géographique
5. Les Systèmes d'information Géographique (S.I.G.)
6. Bref historique : les premiers SIG
7. Applications des SIG
8. Intérêt des SIG
9. Organisation des informations dans un SIG
10. Les entités géographiques d’un SIG
11. Notion d’échelle
12. Fonctionnalités d'un SIG
13. Eléments et fonctions d’un SIG
Qu es ti ons d e r év is io n
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1.Introduction
Traditionnellement, les services techniques des collectivités locales, les
gestionnaires des réseaux souterrains et les services d’urbanisme utilisent des
plans papiers dans le cadre de leurs activités. Ces plans, souvent en exemplaire
unique, ont l’inconvénient d’être figés, encombrants, fragiles (surtout s’ils sont
anciens) et difficiles à tenir à jour. La numérisation vient en premier lieu faciliter
leur stockage et leur diffusion. Enfin arrive la cartographie moderne pour
simplifier considérablement leur mise à jour, mais celle-ci ne se satisfait plus des
seules informations géométriques du terrain ; on cherche de plus en plus à leur
associer des informations thématiques, par exemple associer à une parcelle de
terrain le nom de son propriétaire, la surface constructible ou construite.
Ceci ouvre la voie des systèmes de traitement numérique des clichés en
association avec des banques de données géographiques (SIG ou systèmes
d’informations géographique). Le SIG va permettre d’introduire de
l’interactivité entre les documents graphiques et les utilisateurs.
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4.L’information géographique
L'information géographique désigne toute information relative à un point ou
un ensemble de points spatialement référencés à la surface de la terre. Elle est
d'importance primordiale pour tous ceux qui ont à gérer un espace ou des objets
dispersés dans un espace donné. On rassemble sous la dénomination
d'informations spatiales des données aussi diverses que la distribution de
ressources naturelles (sols, eaux, végétation), la localisation d'infrastructures
(routes, édifices, réseaux d'équipements divers), les limites administratives et
politiques. Même des données statistiques relatives à la population, à l'emploi ou
à la criminalité entrent dans cette définition, dès lors qu'elles ont une extension
spatiale.
La définition de chacun des composants, système d'information et
information géographique contribue à en préciser le contour :
Système d'information : ensemble de composants inter reliés qui recueillent
de l'information, la traitent, la stockent et la diffusent afin de soutenir la
prise de décision et le contrôle au sein de l'organisation.
Information géographique : L'information est dite géographique lorsqu'elle
se rapporte à un ou plusieurs lieux de la surface du globe terrestre. Cette
information possède la caractéristique d'être localisée, repérée ou géocodée.
Un système d'information géographique a donc comme finalité de
renseigner sur un territoire en localisant les informations pour aboutir à un
processus de décision.
Les données géographiques ont deux composantes : les données spatiales et
les données attributaires.
Sur les cartes, les symboles et les textes communiquent une ou plusieurs
informations descriptives. Souvent l’information textuelle fournit un passage
pour accéder à de l’information supplémentaire organisée dans d ‘autres fichiers.
La carte devient alors un outil puissant pour référencer l’information.
Le même concept s’applique aux modèles de données spatiales. Une
capacité puissante des SIG réside dans le lien entre les données spatiales et les
données attributaires.
Voici quelques exemples illustrant la relation entre l’espace et l’attribut :
Une parcelle et son numéro
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Réseau
Hydrographique
Courbes de niveau
Une base de données géographique est le cœur d’un SIG. Elle se caractérise
par deux composantes :
Les données spatiales
Et les données attributaires.
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Symbole linéaire
Symbole surfacique
Symboles ponctuels
10.1. L e s p o i n t s :
Les points définissent des localisations discrètes de caractéristiques
géographiques qui sont trop petites pour être représentées par des lignes ou des
surfaces, telles que les localisations de cabines téléphoniques ou des immeubles.
Les points peuvent aussi représenter des objets non linéaires ou
surfaciques comme des points remarquables (ex : pic de montagnes), des points
géodésiques&, des points mesurés par GPS ou par levé topographique.
Un objet ponctuel est représenté par un couple de coordonnées (X, Y). Il
peut représenter à grande échelle des arbres, des bornes d’incendie, des
collecteurs d’ordures, ….etc. Mais à des échelles plus petites de type carte
routière au 1/1 000 000 °, il représente une capitale régionale.
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10.2. L e s l i g n e s :
Elles représentent des objets géographiques trop proches pour être
représentés par des surfaces (ex : les rues, les réseaux d’assainissement….) ou
dont la longueur est disproportionnée par rapport à la largeur (ex : ruisseaux,
routes, ..). Un objet linéaire est une série de couples de coordonnées X et Y
reliés par des segments de droites. Le premier et le dernier point sont appelés des
extrémités. Un objet linéaire est une suite cordonnée de points. Chaque point est
relié au suivant par un segment de ligne définie mathématiquement. La ligne
représente les réseaux de communication, d’énergie, hydrographiques,
d’assainissement, etc.
10.3. L e s s u r f a c e s :
Les surfaces (appelées polygones sous MapInfo) sont des éléments fermés
qui représentent la forme et la localisation d’entités du monde réel homogènes
telles que les limites administratives, les parcelles, les types de sol ou les plans
d’occupation du sol (POS). Un objet polygone se définit géométriquement par
une série de couples de coordonnées X et Y reliés par des segments de droites
formant le contour de la surface.
Un objet surfacique est défini comme étant l'intérieur de son contour. Il est
donc délimité par un objet linéaire fermé sur lui-même. On peut par extension
définir des spécialisations d'objet surfacique. Par exemple un objet surfacique à
trou est défini comme un objet surfacique dont une partie intérieure est délimitée
par un objet linéaire fermé. Elle peut matérialiser une entité abstraite comme la
surface d’une commune ou des entités ayant une existence géographique comme
une forêt, un lac, une zone bâtie, …
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11.1. G r a n d e é c h e l le :
Rivière (1/500°) Ville (1/25 000°)
11.2. P e t it e é c h e l le :
Rivière (1/25 000°) Ville (1/250 000°)
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Par exemple :
Si on représente une route de 4,8 Km par une ligne de 20 cm sur notre carte,
les formulations suivantes pourraient décrire l’échelle de la carte :
20 cm = 4,8 Km ou 20 cm = 480 000 cm ou 1cm = 24 000 cm ou encore
1/24 000.
Ainsi 1/24 000 signifie que « 1 unité papier représente 24 000 unités
terrain », ou « 1 cm papier représente 24 000 cm terrain ».
L’échelle de la carte peut être exprimée de plusieurs manières différentes :
Soit comme une fraction : 1 / 50 000 °
Soit comme une expression écrite (1 centimètre équivaut à 500 mètres)
Ou de manière graphique
0 1 2 3 4 5 Kilomètres
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12.1. Ab s t r a c t i o n :
C’est la modélisation du monde réel suivant différent prismes.
A quoi va servir la base de données ?
La construction du Schéma Conceptuel de Données permet de modéliser
la base de données en définissant les objets (classes d’objets), leurs attributs
ainsi que leurs relations. Cette étape est nécessaire avant toute numérisation, elle
sert de point de départ de la constitution des bases de données géographiques, et
de support de dialogue entre les différents intervenants (décideurs, utilisateurs,
prestataires, …). Le but de modéliser est de se faire comprendre par le plus
grand nombre.
La deuxième étape consiste à trouver le logiciel qui soit capable de
transcrire et de « stocker » le schéma. Chaque logiciel possède implicitement un
Modèle Conceptuel de Données. L’important étant le résultat, le logiciel n’étant
qu’un outil. L’outil SIG doit être capable de transcrire et de « stocker » votre
modélisation.
12.2. Ac q u i s it i o n :
Nous pouvons trouver l’information auprès des organismes nationaux ou
internationaux producteurs ou revendeurs :
Des données de références : INCT (Institut National de Cartographie et de
Télédétection), ANC (Agence National du Cadastre), INPS (Institut
National de Planification de la Statistique), CNTS (Centre National des
Technique Spatial) Spot Image, Michelin, …
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12.3. Ar c h i v a g e :
La gestion :
Les données acquises, il faut être capable des les stokers et de les
retrouver facilement. C’est une des fonctions les moins visibles pour
l’utilisateur. Elle dépend de l’architecture du logiciel avec la présence intégrée
ou non d’un Système de Gestion de Base de Données (SGBD) relationnel ou
orienté objet.
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12.4. A na l y s e :
La raison d’être des systèmes d’information géographique n’est pas la
constitution de plan ou de carte ni la seule gestion de données mais d’être un
outil au service de l’information géographique.
Analyse spatiale à partir de la sémantique : Description qualitative et/ou
quantitative d’un espace à partir de données alphanumériques stockées « dans »
l’objet géométrique ou dans une base de données externe via un lien. Cette
analyse peut se faire par requête, par calcul. La cartographie en est souvent le
support.
Analyse spatiale géométrique : Cette analyse se base sur la position de
l’objet, sa forme, et les relations qui existent éventuellement. La distance entre
objets est une des fonctionnalités simples de l’analyse spatiale. On peut travailler
sur les relations entre les objets, par exemple en sélectionnant suivant une
distance, une intersection, un positionnement, sans modifier les objets. On peut
travailler sur la topologie quand elle existe. On peut manipuler de la donnée en
la découpant, la joignant, l’excluant.
12.5. Af f ic h a g e :
Son but est de permettre à l’utilisateur d’appréhender des phénomènes
spatiaux dans la mesure où la représentation graphique respecte les règles de la
cartographie. L’affichage sert à communiquer.
Sur un ordinateur lors de l’élaboration d’une étude
Sur Internet en respectant des contraintes de poids, de couleur, de format,
…
Sur papier pour des documents de travail, des rapports, des documents de
promotion.
Si l’affichage n’est pas le cœur du système, il reste un élément très
important grâce au pouvoir de communication de la carte.
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Afin d’obtenir les réponses aux questions posées, une série d’étapes doit être
suivie pour le traitement de l’information. La combinaison de ces éléments
donne accès aux fonctions suivantes :
La saisie, le stockage et la gestion de données.
Le traitement, l’analyse, la sélection et l’affichage de données.
La production de cartes, rapports, tableaux et autres synthèses
d’information
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Travaux Dirigés
« Notions générales sur les S.I.G. »
Questions de révision :
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