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Selon Adam Smith, chaque pays est plus efficace que les autres dans la production d'un bien au
moins. Le pays en se spécialisant dans la production d'un bien ce qui signifie l'abandon de la
production des autres biens, approfondit la division du travail et ainsi la liberté des échanges va
accroître le bien-être de l'ensemble des pays. C'est l'avantage absolu dans la production d'un bien
qui détermine la spécialisation de chaque pays.
Selon Ricardo, ce n'est pas l'avantage absolu qui compte mais l'avantage relatif. Autrement dit un
pays, qui est moins efficace que les autres pays dans la production de tous les biens qui peuvent être
échangés, sera relativement moins inefficace dans la production d'au moins un bien. En exploitant
cet avantage comparatif, c'est-à-dire en se spécialisant dans la production de ce bien, le libre-
échange se révélera préférable à l'autarcie.
Ainsi, Ricardo développe l'exemple des échanges de vin et de drap entre l'Angleterre et le Portugal.
Avec un nombre d'heures de travail donné, le Portugal produit 20 mètres de drap et 300 litres de vin
tandis que l'Angleterre produit 10 mètres de drap et 100 litres de vin. L'Angleterre est donc
désavantagée dans les deux productions. Ricardo montre pourtant que l'Angleterre a intérêt à se
spécialiser dans la production de drap, où elle possède un avantage relatif, car avec 10 mètres de
drap, elle obtiendra 150 litres de vin portugais (contre 100 chez elle). À l'inverse, le Portugal devra
se spécialiser dans la production vinicole puisque l'échange avec l'Angleterre de 300 litres de vin
portugais lui permettra d'obtenir 30 mètres de drap anglais au lieu de 20 mètres de drap portugais.
L'Angleterre a un avantage comparatif dans la production de drap alors que le Portugal possède un
avantage absolu.
Cette théorie est aussi appelée modèle HOS car elle a été trouvée par Heckscher et Ohlin puis
complétée par Samuelson.
L’origine de l’avantage comparatif vient de l’abondance ou de la rareté relative des divers facteurs
de production dont sont dotés les pays.
Comme Ricardo, ces auteurs supposent l’immobilité internationale des facteurs de production.
Selon Linder, l'échange des biens manufacturés par opposition aux produits primaires ne peut être
expliqué par les seules dotations relatives naturelles. Le volume du commerce entre deux pays
dépend des préférences des consommateurs. La similitude des fonctions de demande des pays qui
échangent détermine la part dans le revenu national du volume des biens manufacturés échangés.
Plus le revenu par tête des pays est proche, plus l'intensité du commerce entre les deux pays sera
élevée.
Les hypothèses du modèle sont les suivantes : les individus touchant le même revenu possèdent la
même structure de demande quel que soit le pays auquel ils appartiennent ; la répartition des
revenus est la même dans les deux pays ; le pays fabrique un produit manufacturé que parce qu'une
demande domestique préexiste à une demande extérieure. Empiriquement, certaines études
montrent que des pays proches du point de vue du revenu par tête tendent à davantage commercer.
Toutefois d'autres variables pourraient expliquer un tel résultat. Il peut s'agir de la proximité des
pays (la distance semble être une variable pertinente et significative pour expliquer le commerce
bilatéral) ou bien encore de l'appartenance des pays à une même association de libre-échange.
Vernon combine l’évolution de la nature du produit avec les évolutions de son commerce
international. Il existe différentes phases :
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Section 2 : Les arguments en faveur du libre échange
Section 3 : Le protectionnisme
I) Définition
1) Origine et définition
Le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) est signé à Genève en 1947 par 23 PI et
PED. C’est un code de bonne conduite et un code de référence pour les échanges internationaux. Le
GATT organise des Négociations Commerciales Multilatérales (NCM) aussi appelées "rounds".
2) Objectifs
Le GATT cherche à promouvoir le libre-échange par l’abaissement progressif des droits à la douane
(lors de grands "rounds") et l’interdiction de pratiques discriminatoires et des barrières non
tarifaires. Son objectif principal est le bénéfice des gains du libre-échange (théorie des avantages
comparatifs). Il réglemente les désaccords entre les pays membres et organise les rounds ; il lutte
contre le protectionnisme.
La réciprocité commerciale
Un Etat peut faire des concessions en contrepartie de celles qui seraient faites par les autres parties
au GATT; a contrario, il lui est possible de ne pas les appliquer aux Etats qui ne respectent pas
leurs propres engagements
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Cette disposition exige de tout Etat ayant consenti une concession douanière à l'un de ses
partenaires du GATT, qu'il en étende le bénéfice à toutes les autres parties contractantes, c'est-à-dire
en pratique à presque tous les Etats de la planète.
Traitement national
Traitement national: égalité de traitement pour les étrangers et les nationaux (art. 3 du GATT)
« Les produits du territoire de toute autre partie contractante ne seront pas soumis à
un traitement moins favorable que le traitement accordé aux produits similaires d'origine
nationale. »
L’histoire du GATT va être associée à une longue série de négociations multilatérales, appelées «
Cycle »
ou « Round ».
Le dernier cycle de négociation a été lancé en Uruguay. Il a duré de 1986 à 1994 sous l'égide du
GATT devenu, avec la signature de l'accord de Marrakech en 1994, Organisation Mondiale du
Commerce (OMC).
Le conflit agricole y a occupé une place centrale. En effet, l'agriculture avait jusqu'à présent
toujours été exclue des négociations internationales et du mouvement de baisse des droits de
douanes amorcé à la fin de la seconde guerre mondiale.
Ce fut une négociation très longue qui vit la naissance de l’Organisation Mondiale du Commerce
(OMC).
I) Présentation de l’OMC
L’OMC est l’Organisation Mondiale du Commerce, signée à Marrakech en avril 1994 et qui est
entrée en vigueur le 1er janvier 1995.
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Fiche signalétique de l’OMC
Nature : Le GATT était un ensemble de règles, sans fondement institutionnel, appliqué à titre
provisoire. L'OMC est une organisation permanente ayant un cadre permanent et son propre
Secrétariat.
Portée : Les règles du GATT s'appliquaient au commerce des marchandises. L'Accord sur l'OMC
vise le commerce des marchandises, le commerce des services et les aspects des droits de propriété
intellectuelle qui touchent au commerce.
Règlement des différends : Le système de règlement des différends de l'OMC prévoit des délais
précis et il est donc plus rapide que le système du GATT
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Chapitre 3 : La stratégie du produit internationale
- De la gamme exportée
- De la marque utilisée
- Du design du produit
- De l’étiquetage
- De la qualité
La politique de produit internationale est conditionnée par les choix de stratégie internationale de
l’entreprise. Ces choix sont eux même mêmes en partie dictés par les contraintes existants sur les
marchés étrangers.
- stratégie de standardisation : offrir un même produit sur tous les marchés cibles.
- stratégie d’adaptation : offrir sur chaque marché visé un produit en adéquation avec les
besoins spécifiques de ce marché.
Les facteurs qui incitent les entreprises à adopter d'une stratégie d'adaptation :
• Forte concurrence
En dehors de quelques produits, pour lesquels on observe une certaine standardisation des goûts ou
pour lesquels les critères de segmentation sont internationaux, la politique d’adaptation du produit
reste prédominante. Cette adaptation est à la fois technique et commerciale.
Section 2 : La démarche
Une norme est une spécification technique d’un bien ou d’un service, élaborée par consensus entre
toutes les parties concernées et approuvée par un organisme reconnu. En cela elle se distingue des
règlements techniques établis par les pouvoirs publics et dont l’application est obligatoire.
• Sources d’information
Les sources réglementaires sont les traités internationaux (directives européennes par exemple) et
les états nationaux. Etats fédéraux avec plusieurs niveaux possibles de réglementations)
• La certification
La conformité aux normes n’est pas suffisante en elle-même ; elle doit être prouvée par une
certification ou un label de conformité.
La certification est obtenue directement auprès du laboratoire d’essai étranger chargé de délivrer le
label ;
Le dépôt de brevet permet d’éviter la copie des produits et des procédés de fabrication et de lutter
contre la contrefaçon les brevets sont délivrés au Maroc par l’OMPIC - Office Marocain
de la Propriété Industrielle et Commerciale.
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Chapitre 4 : Le contrat de vente international
I) La démarche
1) La préparation de la négociation
Il s’agit de :
La préparation permet :
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- La définition des objectifs assignés à la rencontre
2) L’argumentation
La construction de l’argumentaire suppose au préalable qu’une réflexion ait été effectuée sur les
besoins du prospect.
En effet, l’argumentation prend appui sur la motivation du client .L’argumentation doit conduire à
prouver au client que les caractéristiques techniques ou commerciales du produit peuvent satisfaire
son besoin.
L’argumentation est alors constituée d’une liste d’arguments correspondant aux motivations
identifiées chez le client.
En particulier, il faut traiter les objections formulées par le client qui marquent son intérêt, ses
préoccupations.
3) Conclusion et suivi
Le vendeur doit identifier les signaux qui montrent que le client est prêt à conclure le contrat
En cas d’accord, la prise de congé permettra de préserver l’avenir des relations commerciales ;
Quelque soit le résultat de la négociation il est utile d’analyser ce qui s’est passé pour découvrir les
points faibles et y remédier ou pour déceler les points forts afin d’en tirer le meilleur parti possible.
La méconnaissance des habitudes culturelles et des pratiques des affaires va être source de
malentendus qui vont altérer le contenu de la communication et influer sur le déroulement de la
négociation.
Connaitre les différentes composantes de la culture du pays dans lequel on négocie va faciliter
l’adaptation du négociateur international à son interlocuteur
Cultures explicites
Cultures implicites
Les principes juridiques sont différents ce qui accroit les risques juridiques. Il en est ainsi par
exemple des conditions de formation d’un contrat ou de la responsabilité contractuelle qui diffèrent
en droit français, en droit germanique et en common law.
Aussi, est il recommandée d’insérer une clause spéciale dans le contrat prévoyant l’annulation des
documents échangés pendants les pourparlers. Cette clause spéciale peut être formulée comme
suit : « Tous les pourparlers et la correspondance antérieurs à la signature du présent contrat
deviendront caducs après signature »
Par ailleurs, les négociateurs peuvent être amenés à conditionner l’acceptation d’une clause
contractuelle à l’ensemble des clauses du contrat. Cette façon de procéder risque de présenter un
danger latent, selon les dispositions de la loi locale des deux contractants. L’une des deux parties
risque de se trouver, partiellement engagée juridiquement avant même de signer l’accord définitif.
Ainsi, les négociateurs doivent –ils s’imprégner du contexte juridique dans lequel ils se trouvent en
se familiarisant avec les grands systèmes de droit contemporain.
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Section 2 : Les clauses du contrat
1) Les parties contractantes
2) L’objet du contrat
3) Prix
4) Modalités de paiement
6) Obligations du vendeur
7) Obligations de l’acheteur
9) Transfert de propriété
Le moment de transfert est négocié par les deux parties. L’intérêt du vendeur est de transférer la
propriété le plus tard possible alors que celui de l’acheteur est l’inverse.
S’il n’est pas précisé dans le contrat ⇒ il est prévu par le droit applicable au contrat
Matérialisées par des demandes de cautions auprès des banques qui s’engagent à payer une
somme convenue si le client ne peut tenir ses engagements financiers et commerciaux
Remporter les délais, prévus dans le contrat, d’une durée équivalente à celle de l’événement qui
retarde l’exécution du contrat
I – POURQUOI S’INTERNATIONALISER ?
1/ RAISONS STRATEGIQUES :
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• productivité du travail importante et qualification de la main-d’œuvre (production
horaire/salarié et VA/salarié)
La baisse des coûts de production due à la délocalisation permet d’augmenter les ventes, donc de
réaliser des économies d’échelle (diminution de coût de production unitaire obtenues grâce à une
augmentation des dimensions de l’unité de production) au niveau de la production, des
approvisionnements, de la mercatique, de la recherche développement et des ressources financières.
• L’EXPORTATION DIRECTE
Elle évite les intermédiaires. Elle permet donc de faire l’apprentissage des marchés étrangers et
d’éliminer les rémunérations des intermédiaires. Mais elle est difficile et coûteuse en pratique car la
firme méconnaît les rentabilités locales, les modes de consommation locaux, les pratiques
commerciales locales et les règlements. Il y a donc un risque d’erreur important. De plus,
l'entreprise va devoir entretenir sur place des stocks et un service de distribution coûteux.
* Sans force de vente - Par ex: par des foires et salons à l’étranger
* Avec force de vente : Par ex : avec un agent commercial à l’étranger ou avec un représentant
salarié
• L’EXPORTATION INDIRECTE
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Est mieux adaptée à la phase initiale d’exportation.
Les investissements directs à l'étranger (IDE) sont le moyen de l'internationalisation des firmes.
Ils consistent en des achats de titres d'entreprises par des agents non-résidents afin d'obtenir "un
intérêt durable et la capacité d'exercer une influence dans la gestion"
Son objectif est le contrôle ou la création d’une entreprise à l’étranger : création de succursales,
achats de biens immobiliers, prêts à une filiale, achat de 10% du capital d’une société
(investissement productif)…
Les investissements indirects concernent les achats de titres émis par des agents non-résidents mais
dans une optique de placement, pas pour prendre le contrôle de l'entreprise dont les titres sont
achetés. Ainsi, les investisseurs placent leur argent dans une optique de rentabilité : les
investissements de portefeuille sont donc des placements.
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