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INTRO AUX WAN de CISCO
Avant de mettre en œuvre une interconnexion LAN to WAN, il est important de bien maîtriser les
notions de base des réseaux WAN.
• Les routeurs sont des unités qui offrent de nombreux services pour l’interconnexion de
réseaux (niveau 3 OSI) via des ports d'interface LAN et WAN. Ils permettent une grande
diversité de liaisons et de sous-réseaux, à des débits différents. Ce sont des unités de réseau
actives et intelligentes, capables de participer à l'administration d'un réseau. Ils fournissent
des services de connectivité et leurs performances sont fiables.
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• Les commutateurs WAN sont des unités de réseau multiport qui assurent les commutations
du trafic de type Frame Relay ou X.25 et des services de commutation de données haut débit
(SMDS). Les commutateurs WAN fonctionnent généralement au niveau de la couche liaison
de données du modèle OSI. La figure illustre deux routeurs situés aux extrémités d'un réseau
WAN, reliés par des commutateurs WAN. Dans cet exemple, les commutateurs filtrent,
acheminent et diffusent les trames selon leur adresse de destination.
• Les modems sont des équipements qui transforment les signaux numériques en analogiques
en modulant et en démodulant le signal, ce qui permet de transmettre des données sur des
lignes téléphoniques à fréquence vocale. À la source, les signaux numériques sont convertis
dans un format approprié pour la transmission par des unités de communication analogique. À
la destination, ces signaux analogiques sont reconvertis en signaux numériques. La figure
illustre une connexion simple entre deux modems sur un réseau WAN...
Les modems au sens large comprennent aussi les unités CSU/DSU ainsi que les adaptateurs
de terminal (TA) et les terminaisons de réseau (NT1) qui servent d'interface aux services
RNIS.
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A quoi on peut rajouter les liaisons WAN elles-mêmes qu’on symbolise par un nuage
pour représenter les réseaux commutés des opérateurs ou une ligne brisée pour les liaisons
point à point.
La couche physique
Les protocoles de la couche physique des réseaux WAN décrivent la façon de fournir des connexions
électriques, mécaniques, opérationnelles et fonctionnelles pour les services WAN. La plupart des
réseaux WAN nécessitent une interconnexion qui est fournie par un opérateur télécom ou un FAI
(Fournisseur d'Accès Internet).
La couche physique WAN décrit l'interface entre l'ETTD (équipement terminal de traitement de
données) et l'ETCD (équipement de terminaison de circuit de données). En règle générale, l'ETCD est
du côté du fournisseur de services et l'ETTD est l'unité cliente à connecter au WAN.
En général, l'ETTD est un routeur et l'ETCD est le matériel permettant de convertir les données de
l'utilisateur en un format acceptable par les unités du service de réseau WAN. Par exemple, pour une
connexion via le réseau téléphonique commuté (RTC), l’ETTD est un PC et l'ETCD est un modem.
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Parmi les ETTD, on trouve donc les modems mais aussi les différents adaptateurs vers les réseaux
WAN (terminaison de réseau 1 (NT1) pour RNIS, unité CSU/DSU.( Channel Service Unit/ Data
Service Unit) pour les liaisons E1/T1),…)
Le chemin de réseau WAN reliant les ETTD est appelé liaison, circuit, canal ou ligne. L'ETCD sert
essentiellement d'interface entre l'ETTD et la liaison de communication située dans le nuage du
réseau WAN. L'interface ETTD/ETCD est semblable à une frontière où la responsabilité du trafic est
transmise entre l'abonné du réseau WAN et le fournisseur de services de réseau WAN.
En Anglais ETTD se dit DTE (Data Terminal Equipment) et ETCD, DCE (Data Comunication
Equipement). Ce sont ces termes qui sont employés dans la mise en œuvre des routeurs.
Plusieurs normes de couche physique définissent les règles qui régissent l'interface entre l'ETTD et
l'ETCD :
• EIA/TIA-232 - Norme courante d'interface de couche physique établie par l'EIA et la TIA, qui
prend en charge les circuits asymétriques dont la vitesse de transmission de signaux peut
atteindre 64 kbits/s. Elle est similaire à la norme V.24 et était anciennement appelée RS-232.
Cette norme est en vigueur depuis de nombreuses années.
• EIA/TIA-449 - Interface de couche physique très répandue, développée par l'EIA et la TIA. Il
s'agit essentiellement d'une version plus rapide de la norme EIA/TIA-232 (pouvant atteindre 2
Mbits/s), capable de prendre en charge des câbles plus longs.
• EIA/TIA-612/613 - Norme décrivant l'interface HSSI (High-Speed Serial Interface), qui fournit
un accès aux services à des débits T3 (45 Mbits/s), E3 (34 Mbits/s) et SDH STM-0 (51,84
Mbits/s). Le débit réel de l'interface dépend de l'unité DSU externe et du type de service
auquel elle est connectée.
• V.24 - Norme établie par l'UIT-T pour une l'interface de couche physique entre l'ETTD et
l'ETCD.
• V.35 - Norme de l'UIT-T décrivant un protocole synchrone de couche physique, utilisé pour les
communications entre une unité d'accès au réseau et un réseau de paquets. Le protocole
V.35 est très répandu aux États-Unis et en Europe ; il est recommandé pour les débits allant
jusqu'à 48 kbits/s.
• X.21 - Norme de l'UIT-T régissant les communications série sur des lignes numériques
synchrones. Le protocole X.21 est surtout utilisé en Europe et au Japon.
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• G 703 - Spécification électrique et mécanique définie par l'UIT-T pour les connexions entre les
équipements de l'opérateur télécom et l'ETTD utilisant des connecteurs BNC (British Naval
Connector) et fonctionnant à des débits E1.
• EIA-530 - Deux mises en œuvre électriques des normes EIA/TIA-449 : RS-422 (pour les
transmissions symétriques) et RS-423 (pour les transmissions asymétriques).
• Protocole SDLC (Simple Data Link Control Protocol) - Protocole de liaison de données WAN
conçu par IBM pour les environnements à architecture SNA (System Network Architecture) ;
en grande partie remplacé par le protocole HDLC, plus polyvalent.
• Protocole SLIP (Serial Line Interface Protocol) - Protocole de liaison de données WAN très
répandu pour le transport des paquets IP ; remplacé dans de nombreuses applications par le
protocole PPP, plus polyvalent.
• Procédure d'accès en mode équilibré (LAPB) - Protocole de liaison de données utilisé par
X.25 ; offre des fonctions étendues de contrôle des erreurs. Permet d'encapsuler les paquets
au niveau de la couche 2 de la pile X.25 sur les réseaux à commutation de paquets. Cette
procédure peut également être utilisée sur une liaison point-à-point, si celle-ci n'est pas fiable
ou si un délai inhérent est associé à la liaison, comme dans le cas d'une liaison par satellite.
Le mode LAPB procure la fiabilité et le contrôle de flux sur une base point-à-point.
• Procédure de liaison LAPF (Link Access Procedure Frame) - Concerne les services Bearer en
mode trame ; protocole de liaison de données WAN, semblable au protocole de liaison LADP,
utilisé avec les technologies Frame Relay.
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• T1, T3, E1 et E3 - Les services T sont offerts aux États-Unis et les services E en Europe sont
des technologies WAN très importantes. Elles utilisent le multiplexage temporel pour
"découper" et assigner des tranches de temps pour la transmission des données. Bande
passante :
• T1 - 1,544 Mbits/s
• T3 - 44,736 Mbits/s
• E1 - 2,048 Mbits/s
• E3 - 34,368 Mbits/s
• D'autres bandes passantes sont disponibles.
Les médias utilisés sont le fil de cuivre à paires torsadées et la fibre optique. Leur usage est
extrêmement répandu et leur coût est modéré.
La connectivité
Pour réaliser les connexions d'une liaison spécialisée, il est nécessaire de disposer d'un port série
synchrone d’un routeur pour chaque connexion (ETTD), d'une unité CSU/DSU et d'un circuit réel
fourni par l'opérateur télécom.
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Le coût
Les liaisons spécialisées de ce type conviennent parfaitement aux environnements haut volume avec
un débit de trafic constant. L'utilisation de la bande passante disponible pose un problème, car la
disponibilité de la ligne est facturée même lorsque la connexion est inactive.
Il est fonction du débit choisi par le client.
Le coût des liaisons spécialisées peut être important lorsqu'elles servent à connecter plusieurs sites.
Autres réseaux permanents
• xDSL (DSL pour Digital Subscriber Line et x pour désigner une famille de technologies) -
Nouvelle technologie WAN en développement pour un usage domestique. Offre une bande
passante qui diminue en fonction de la distance par rapport à l'équipement de l'opérateur. Des
vitesses maximales de 51,84 Mbits/s sont possibles à proximité d'un central téléphonique,
mais des débits largement inférieurs sont plus courants (de quelques centaines de Kbits/s à
plusieurs Mbits/s). D'un usage peu répandu, mais en augmentation rapide, son coût est
modéré et en baisse. Le caractère x indique l'ensemble de la famille de technologies DSL,
dont :
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comme un appel téléphonique ordinaire. La technologie RNIS est un exemple de réseau WAN à
commutation de circuits.
Les connexions à commutation de circuits sont établies à la demande depuis un site vers un autre site
et nécessitent généralement peu de bande passante. Les connexions d'un service téléphonique de
base sont généralement limitées à 28,8 kbits/s sans compression et les connexions RNIS, à 64 ou
128 kbits/s. Les connexions à commutation de circuits permettent principalement de connecter des
utilisateurs distants ou mobiles à des réseaux LAN d'entreprise. Elles servent également de lignes de
secours aux circuits à haut débit, tels que Frame Relay et les liaisons spécialisées.
Signalisation et Multiplexage
Les réseaux RTC et RNIS s’appuient sur les techniques suivantes :
• Gestion de la communication - Service qui établit et met fin à la communication entre les
utilisateurs des systèmes à commutation de circuits. Ce service, appelé signalisation, utilise
un canal téléphonique réservé uniquement à ce type de trafic. Sur ce canal, c’est un protocole
appelé CCITTn°7 qui est chargé de déterminer la route pour les appels, d’effectuer la
surveillance du bon fonctionnement de la communication sur tout le chemin entre l’appelant et
l’appelé et enfin sa libération.
• Multiplexage temporel - La bande passante est allouée sur un seul média aux informations
provenant de diverses sources.. Le multiplexage du trafic en tranches de temps fixes permet
d'éviter la congestion des équipements et les délais variables. Les services téléphoniques de
base et les RNIS utilisent des circuits de multiplexage temporel.
• Un équipement terminal 1 (TE1) - Désigne une unité compatible avec le RNIS. L'unité est
raccordée à une terminaison réseau (NT) de type 1 ou 2.
• Un équipement terminal 2 (TE2) - Désigne une unité non compatible avec le RNIS, qui
nécessite un adaptateur de terminal (TA).
• Adaptateur de terminal (TA) - Unité convertissant des signaux électriques standard au format
utilisé par le RNIS afin que les unités non RNIS puissent se connecter au RNIS.
• Terminaison réseau 1 (NT1) - Unité reliant le câblage à quatre fils d'un abonné RNIS à la
boucle locale à deux fils classique.
• Terminaison réseau 2 (NT2) - Unité dirigeant le trafic à destination et en provenance des
différentes unités de l'abonné et de la NT1. La NT2 est une unité intelligente qui assure les
fonctions de commutation et de concentration.
Comme l'illustre la figure, les points de référence RNIS sont les suivants :
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• L'interface S/T définit l'interface entre un équipement de terminal (TE1) et une terminaison
réseau (NT). Elle permet également de définir l'interface entre l'adaptateur de terminal (TA) et
la terminaison réseau (NT).
• l'interface R définit l'interface entre un équipement de terminal 2 (TE2) et le TA.
• L'interface U définit l'interface à deux fils entre NT et le nuage RNIS.
Il existe deux services RNIS : l'accès de base ou BRI (Basic Rate Interface) et l'accès primaire ou PRI
(Primary Rate Interface). L'accès de base (BRI) fonctionne principalement sur le câblage téléphonique
à fil de cuivre utilisé actuellement. Il fournit une bande passante totale d'une ligne de 144 kbits/s
divisée en trois canaux distincts. Deux de ces canaux, appelés canaux B (Bearer), fonctionnent à un
débit de 64 kbits/s et permettent d'acheminer un trafic de voix ou de données. Le troisième canal, le
canal D (Delta), est un canal de signalisation de 16 kbits/s qui permet d'acheminer les instructions
indiquant au réseau téléphonique comment traiter chacun des canaux B. L'accès de base (BRI) est
souvent appelé canal 2B+D.
L’accès primaire fonctionne lui à 2 Mbits/s et fournit 30 canaux B à 64 kbits/s et 1 canal D à 64 kbits/s
Le RNIS procure une grande souplesse au concepteur de réseau, car il est possible d'utiliser chaque
canal B séparément pour des applications vocales ou de données. Par exemple, un canal B RNIS de
64 kbits/s peut télécharger un long document à partir du réseau d'entreprise pendant que l'autre canal
B consulte une page Web ou sert à téléphoner. Lorsque vous concevez un réseau WAN, prenez soin
de sélectionner les équipements dotés des caractéristiques appropriées afin de tirer pleinement parti
de la souplesse des RNIS.
D’un point de vue protocolaire, vis à vis des couches OSI, il faut distinguer les canaux D et B,
Le niveau 1 est commun aux 2 canaux. Le canal D, qui sert à la signalisation, offre un service jusqu’au
niveau 3. Le canal B transport les données. Si ce sont des données informatiques, le protocole de
niveau 2 est le plus souvent PPP. Par contre il n’a pas de couche 3 : c’est le protocole réseau
utilisateur qui y passe (IP, IPX,…).
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Pour le transport de la voix, il n’y a pas de protocole, ce sont les échantillons de voix numérisés qui
passent sur le canal B.
Le dial on demand
Le routage à établissement de connexion à la demande (DDR) est une technique qui permet à un
routeur d'ouvrir et de fermer dynamiquement des sessions à commutation de circuits chaque fois que
les stations d'extrémité émettrices en ont besoin. Lorsque le routeur reçoit un trafic destiné à un
réseau distant, un circuit est établi et le trafic est transmis normalement. Le routeur gère un compteur
d'inactivité qui est réinitialisé uniquement lorsqu'un trafic intéressant est reçu (un trafic intéressant est
le trafic que doit acheminer un routeur). Si le routeur ne reçoit pas de trafic intéressant avant
l'expiration du délai déterminé par le compteur d'inactivité, le circuit est coupé. De même, si le retour
reçoit du trafic inintéressant et qu'il n'existe aucun circuit, il abandonne le trafic. Lorsque le routeur
reçoit du trafic intéressant, il établit un nouveau circuit.
Le routage à établissement de connexion à la demande permet d'établir une connexion téléphonique
standard ou une connexion RNIS uniquement lorsque le volume de trafic réseau l'exige. Ce mode de
routage s'avère plus économique que les liaisons spécialisées ou multipoints. La connexion est établie
uniquement lorsqu'un type de trafic spécifique déclenche l'appel ou lorsqu'une liaison de secours est
nécessaire. Ces communications à commutation de circuits, indiquées par les lignes pointillées sur la
figure, sont établies au moyen de réseaux RNIS.
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Frame Relay, le service de commutation de données haut débit (SMDS) et X.25 sont des exemples de
technologies WAN à commutation de paquets.
Les réseaux commutés peuvent acheminer des trames de tailles variables (paquets) ou des cellules
de taille fixe. Frame Relay est actuellement le type de réseau à commutation de paquets le plus
répandu
X25
Technologie ancienne, mais encore largement utilisée, elle offre des fonctions étendues de vérification
des erreurs héritées du passé, où les liaisons WAN étaient plus sujettes aux erreurs, ce qui la rend
fiable, mais limite sa bande passante. Avec une bande passante pouvant atteindre 2 Mbits/s, d'un
usage assez répandu et d'un coût modéré, le média type est le fil de cuivre à paires torsadées.
FRAME RELAY
Version à commutation de paquets de la technologie RNIS à bande étroite. Elle est devenue une
technologie WAN très populaire par ses propres mérites, plus efficace que la technologie X.25, tout en
offrant des services similaires.
La technologie Frame Relay est conçue pour des équipements numériques haut de gamme à haut
débit. Par conséquent, sa capacité de vérification des erreurs et sa fiabilité sont minimes car elle
compte sur les protocoles des couches supérieures pour prendre en charge ces fonctionnalités.
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La bande passante maximale est de 44,736 Mbits/s. Les débits de 56 Kbits/s et de 384 Kbits/s sont
très populaires aux États-Unis.
Technologie très répandue, son coût va de modéré à faible.
Les médias types comprennent le fil de cuivre à paires torsadées et la fibre optique.
Les informations contenues dans les trames partagent la bande passante avec d'autres abonnés
Frame Relay. Contrairement au multiplexage temporel, Frame Relay est un service de multiplexage
statistique qui utilise des identificateurs de connexion de couche 2 (DLCI) et des circuits virtuels
permanents. De plus, la commutation de paquets Frame Relay recourt au routage de couche 3 qui
insère dans les paquets les informations d'adressage de l'émetteur et du récepteur.
Frame Relay est une technologie de communication de données à commutation de paquets capable
de connecter plusieurs unités sur un réseau WAN multipoint, comme l'illustre la figure :
La conception de réseaux WAN Frame Relay peut affecter certains aspects (notamment les mises à
jour " split-horizon ") des protocoles de couches supérieures, tels que les protocoles IP, IPX et Apple-
Talk. Frame Relay est une technologie à accès multiples qui ne diffuse pas de broadcasts, car elle ne
comporte pas de canal de broadcast. Les broadcasts sont transmis à travers Frame Relay par l'envoi
des paquets à toutes les adresses de destination du réseau.
Frame Relay définit la connexion entre l'ETTD (Équipement Terminal de Traitement de Données) du
client et l'ETCD (Équipement de Terminaison de Circuit de Données) de l'opérateur télécom. En
général, l'ETTD est un routeur ou un FRAD (Frame Relay Acces Device, commutateur spécialisé
Frame Relay) et l'ETCD, un commutateur Frame Relay côté opérateur (dans ce cas, l'ETTD et l'ETCD
renvoient à la couche liaison de données et non à la couche physique). L'accès à Frame Relay
s'effectue à un débit de 56 kbits/s, 64 kbits/s ou 1,544 Mbits/s.
Frame Relay constitue une solution économique pour remplacer les réseaux WAN point-à-point.
Chaque site peut être connecté à chacun des autres sites par un circuit virtuel. Chaque routeur
nécessite une seule interface physique avec l'opérateur télécom. La technologie Frame Relay est
mise en œuvre principalement en tant que service fourni par un opérateur télécom, mais elle peut
aussi être utilisée dans des réseaux privés. Le service Frame Relay passe par un circuit virtuel
permanent (PVC) qui est une liaison de données non fiable. Un identificateur de connexion de liaisons
de données (DLCI) permet d'identifier un circuit virtuel permanent. Le numéro DLCI est un
identificateur local placé entre l'ETTD et l'ETCD qui identifie le circuit logique entre les unités d'origine
et de destination. Le contrat de service précise en bits par seconde un CIR (débit de données garanti)
par l'opérateur télécom et auquel le commutateur Frame Relay doit transférer les données (ces sujets
sont traités en détail au chapitre 6 du semestre 4 CISCO).
Deux topologies courantes peuvent être utilisées dans une solution Frame Relay :
• La topologie à maillage global - Chaque unité Frame Relay est reliée par un circuit virtuel
permanent à chacune des autres unités du réseau WAN multipoint. Toute mise à jour
transmise à une unité est vue par toutes les autres unités. Avec cette topologie, l'intégralité du
réseau WAN Frame Relay peut être traitée comme une seule liaison de données.
• La topologie à maillage partiel - Ce type de topologie est également appelé topologie en
étoile ou topologie " hub-and-spokes ". Dans une topologie à maillage partiel, les unités du
nuage Frame Relay ne sont pas toutes reliées aux autres unités par un circuit virtuel
permanent.
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Circuits virtuels
Les réseaux à commutation de paquets utilisent la technique des circuits virtuels.
Contrairement à un circuit point-à-point, un circuit virtuel est un circuit logique qui permet d'assurer
une communication fiable entre deux unités de réseau. Il existe deux types de circuit virtuel : les
circuits virtuels commutés (SVC) et les circuits virtuels permanents (PVC).
Les circuits virtuels commutés s'établissent dynamiquement sur demande et se ferment lorsque la
transmission est terminée. La communication sur un circuit virtuel commuté comporte trois phases :
l'établissement du circuit, le transfert des données et la fermeture du circuit. La phase d'établissement
implique la création du circuit virtuel entre les unités d'origine et de destination. Le transfert de
données implique la transmission des données entre les unités via le circuit virtuel et la phase de
fermeture du circuit implique le démantèlement du circuit virtuel entre les unités d'origine et de
destination. Les circuits virtuels commutés sont utilisés pour des transmissions de données
sporadiques entre les unités. Ils consomment plus de bande passante en raison des phases
d'établissement et de fermeture du circuit, mais ils réduisent les coûts liés à la disponibilité des circuits
virtuels.
Un circuit virtuel permanent est un circuit virtuel établi en permanence comportant un seul mode : le
transfert de données. Les circuits virtuels permanents s'utilisent pour effectuer des transmission de
données constantes entre les unités. Ils consomment moins de bande passante lors de
l'établissement et de la fermeture du circuits, mais ils augmentent les coûts en raison de leur
continuité de service.
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Sans fil
Aucun média n'est nécessaire car les signaux sont des ondes électromagnétiques. Il existe une
variété de liaisons WAN sans fil, parmi lesquelles :
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• Le CPE placé chez le client pour l'opérateur (CPE) - Équipement installé physiquement dans
les locaux de l'abonné. Il comprend le matériel appartenant à l'abonné et celui qu'il loue à
l'opérateur télécom.
• Point de démarcation de service - Point auquel se termine l'équipement placé chez le client
pour l'opérateur et commence la partie de la boucle locale du service. Ce point est souvent
situé au point de présence d'un immeuble.
• Boucle locale - Câblage (généralement de cuivre) reliant le point de démarcation de service
au central téléphonique de l'opérateur télécom.
• Commutateur de central téléphonique - Unité de commutation assurant le point de présence
le plus proche pour le service de réseau WAN du fournisseur.
• Réseau interurbain - Unités et commutateurs collectifs (appelés lignes réseau) situés à
l'intérieur du nuage d'un fournisseur de réseau WAN. Le trafic de l'appelant peut passer par
une ligne réseau pour se diriger d'abord vers un central primaire, puis vers un central de
section et vers un central régional ou international lorsque l'appel doit traverser de grandes
distances pour atteindre sa destination.
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