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suffisance, ou d’absence de la concurrence, caractérisée • Ensuite, son intervention peut aussi être fondée sur une
soit par une situation de monopole (gaz, eau), soit par des hausse ou baisse excessive de prix suite à des circons-
difficultés durables d’approvisionnement (c’est le cas, tances exceptionnelles, par exemple, les cas de la “guerre
entre autres, pour les départements d’outre-mer), soit du Golfe” ou de l’ouragan en Guadeloupe en 1989. Ces
encore lorsqu’il existe des dispositions législatives ou régle- mesures doivent être temporaires, leur durée doit être
mentaires (notamment en ce qui concerne les activités à prévue par décret et ne peut être supérieure à six mois.
numerus clausus telles que les taxis, les pharmacies…).
3. LE NIVEAU DE PRIX
Chaque professionnel fixe librement le prix de ses pro- L. 420-5 C. com.). Pour être prohibé, le prix pratiqué doit
duits ou de ses services. Les prix peuvent donc être diffé- être abusivement bas par rapport au coût de revient du
rents pour des produits identiques, dans des enseignes produit. Le seul fait que le prix de revente soit inférieur
commerciales différentes, voire semblables (par exemple au prix d’achat ne suffit pas, il faut qu’il le soit de façon
dans les supermarchés, les magasins franchisés…). abusive.
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ment ce qu’il aura effectivement à régler et ce qu’il sur le bon de commande, car cela pourra servir de preuve
obtiendra à ce prix. dans le cas où le professionnel exigerait a posteriori le
Le prix annoncé doit correspondre à la somme totale à paiement de celle-ci.
payer (art. 1er, arr. du 3 décembre 1987). Il doit com-
prendre l’ensemble des frais tels que les frais d’embal- Les frais de livraison
lage, etc., sauf ceux pouvant correspondre à des presta-
Le consommateur doit savoir exactement si le prix
tions supplémentaires exceptionnelles, rarement
demandées, antérieurement acceptées par les parties. annoncé pour un produit s’entend livraison comprise ou
N’est pas considérée comme prestation exceptionnelle la non.
livraison, dans un rayon limité, de meubles, d’articles Le professionnel peut choisir de ne pas effectuer la livrai-
ménagers qui, par leur encombrement et leur poids, ne son, dans ce cas il doit en informer clairement le
peuvent être transportés par un acheteur seul (Cass. consommateur.
crim., 11 janvier 1982, Rev. Conc. Consom. 1982, n° 19). Il peut choisir de livrer le produit. S’il assure la livraison,
Le prix doit être exprimé toutes taxes comprises, en mon- il doit indiquer si elle est comprise ou non dans le prix.
naie nationale, soit depuis le 1er janvier 2002 obligatoire- Les frais de livraison des produits qui ne sont pas usuelle-
ment en euros, même si un double affichage est possible ment emportés par les clients (comme les meubles et
mais non obligatoire. articles ménagers) doivent normalement être inclus dans
Le consommateur doit être informé quand le prix le prix de vente, sauf si leur montant est indiqué en sup-
annoncé ne comprend pas « un élément ou une presta- plément (art. 2 al. 2, arr. du 3 décembre 1987). Si les frais
tion de services indispensable à l’emploi du produit ou du sont en sus, ceux-ci ainsi que les zones desservies doi-
service proposé » (art. 3, arr. du 3 décembre 1987), par vent être indiqués sur les lieux de vente et, le cas échéant,
exemple un jouet vendu sans piles ou lorsque le prix d’un sur la publicité.
appareil ménager ne comprend pas la fourniture d’un Le consommateur doit également être informé, avant de
élément de branchement, une installation ou une mise s’engager, du montant des frais de livraison lorsqu’il
en service particulière. Si le professionnel propose une achète à distance (téléachat, Internet, téléphone, voie
prestation gratuite, il faut penser à le faire mentionner postale…).
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disponibles à la vente doit être affiché ; c’est le cas des • Les viandes et charcuteries : le professionnel est obligé
articles contenus dans des boîtes ou rangés dans des d’indiquer le prix au kilo, sur un tableau d’affichage
tiroirs (chaussures, articles de mercerie…). visible de l’extérieur, le prix de chaque type de morceaux
en vente en respectant les dénominations prévues, telles
Les lettres codes sont-elles valables ? que “filet”, “entrecôte”, “gigot”… (arr. du 18 mars 1993).
Il est possible d’utiliser le système d’un marquage par • Les carburants : le professionnel doit afficher lisible-
lettre code, au moyen duquel le client va se reporter à ment les prix depuis la voie publique, pour permettre
une affiche apposée dans les rayons pour savoir à quel une identification précise de chaque produit et de son
prix correspond la lettre mentionnée sur le produit, c’est prix, en plus de l’indicateur incorporé à la pompe (arr. du
le cas notamment pour les disques, livres… 8 juillet 1988 mod. par arr. du 10 avril 1990). Les négo-
ciants de fuel domestique doivent informer leurs clients
Le code-barres est-il valable ? sur leurs barèmes et leurs conditions de vente (arr. du
Le système “code-barres”, quant à lui, n’est pas suffisant 5 décembre 1985). Certaines stations-service affichent le
en tant que tel. En effet, si le(s) premier(s) chiffre(s) cor- prix du litre d’essence au millième d’euro. En principe,
respond(ent) au pays dans lequel l’article a été codifié, l’expression des prix s’arrête au centime d’euro, mais les
les cinq chiffres qui suivent au code du fabricant et les millièmes d’euro peuvent être utilisés pour les calculs
derniers chiffres avant la clé de contrôle au produit lui- intermédiaires concernant des produits ou services non
même, il n’éclaire en rien sur le prix du produit. Le prix achetés à l’unité (gaz, électricité…). Cependant, la règle
de chaque article doit être affiché lisiblement dans le de l’arrondi du prix final à payer à deux décimales doit
rayon, à proximité du produit concerné. Le consomma- être respectée.
teur pourra vérifier au passage en caisse l’affichage en
clair du prix du produit.
CONCERNANT LES SERVICES
Les ventes à distance et les tarifs des catalogues Le principe
Les modes de vente à distance (catalogues, Internet) sont L’information sur les prix doit être donnée par un docu-
considérés comme des lieux de vente car les produits ment unique et parfaitement lisible de l’endroit où la
sont directement accessibles pour les consommateurs. clientèle est habituellement reçue, en faisant une distinc-
Les contrats passés par ce moyen doivent bien évidem- tion, le cas échéant, avec des possibles suppléments de
ment obéir à l’obligation d’information sur les prix toutes prix correspondant à des prestations supplémentaires ou
taxes comprises, que ce soit sur Internet – où, sur le site, spécifiques.
il doit être fait mention des tarifs pratiqués –, pour le Pour ce qui est des services à caractère variable (travaux
téléachat et pour les catalogues, ou tout autre moyen de d’installation et de réparation), les prix et les autres
vente à distance (art. L. 121-18 C. consom.). conditions de rémunération doivent être affichés sur le
Attention, toutefois, aux droits de douane sur Internet ; si lieu de réception du public s’il y en a un, sinon le profes-
vous effectuez un achat hors de l’Union européenne, il sionnel doit les communiquer aux clients avant la
faudra ajouter au prix du produit le paiement de la TVA conclusion du contrat.
et des droits de douane qui seront réclamés au moment
de la livraison du colis. La tarification douanière est com- Il est toléré à titre exceptionnel que l’affichage soit rem-
plexe, elle varie en fonction de la nature du bien et du placé par un catalogue mis à disposition du public sur les
pays d’exportation, et est calculée en principe sur le prix lieux d’accueil lorsqu’il y a un nombre important de
de vente du produit. Pour obtenir des renseignements prestations (par exemple, les agences de voyages).
concernant ces tarifs, un numéro de téléphone est à la
disposition des consommateurs (numéro Indigo du Les régimes spéciaux concernant certains services
Centre de renseignements des douanes : 0 825 030 52 63). Pour certains services, il existe une réglementation spé-
Si vous effectuez un achat dans l’Union européenne, il cifique sur l’information des prix. On peut citer les
n’y a pas de droit de douane à payer. exemples qui suivent.
• Les médecins : les médecins libéraux doivent afficher
Spécificité pour certains secteurs visiblement et lisiblement dans leur salle d’attente leur
Pour certains produits, cependant, il existe des modalités situation par rapport aux organismes d’assurance
d’information spécifiques pour l’affichage des prix, on (conventionnés ou non), leurs honoraires et fourchette
peut citer les exemples suivants. d’honoraires des consultations, visites à domicile,
• Le pain : la dimension et les mentions des écriteaux indemnités de nuit et de dimanche (arr. du 11 juin 1996).
posés sur les étagères et celles des affiches installées en • Les prestations à visée esthétique : le praticien doit
vitrine et à l’intérieur du magasin sont réglementées. Il remettre un devis détaillé quand le montant estimé de la
doit être précisé notamment les diverses catégories de prestation est supérieur ou égal à 300 €, lorsqu’il est
pain qui sont à la vente, s’il s’agit de pain surgelé, et leur nécessaire de pratiquer une anesthésie générale ou
prix (arr. du 9 août 1978 et du 3 novembre 1978). lorsque la personne examinée en fait la demande. Dans
• Le lait : une affiche avec la mention “prix du lait” doit ce devis devra figurer notamment le décompte détaillé,
être apposée à coté des rayons. Les dimensions et cou- en quantité et en prix, de chaque prestation et produit
leurs des affiches sont réglementées, le prix de vente nécessaires à l’acte prévu (arr. du 17 octobre 1996 mod.
devant être indiqué en litre, demi-litre ou quart de litre le 15 avril 1997).
(arr. du 1er avril 1981). • Le camping-caravaning : les établissements d’hôtelle-
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rie de plein air doivent afficher à l’entrée de chaque éta- les garagistes…, le devis est facturé (selon des usages
blissement et au lieu de réception de la clientèle les prix commerciaux).
TTC et service compris des prestations offertes, ainsi que
le règlement intérieur (arr. du 27 mars 1987). Le prix du devis est indépendant de la prestation éven-
• Les assurances : lorsqu’il existe un trop grand nombre tuelle future. Il ne s’agit pas d’un acompte sur le prix à
de tarifs, du fait de l’existence d’une pluralité de situa- payer. Un devis peut coûter 30 € et la réparation 10 €. Il
tions, il est possible de ne pas afficher la totalité de ces s’agit généralement d’un prix forfaitaire qui n’est pas
tarifs. C’est le cas pour les assureurs, qui doivent, toute- récupérable, sauf indication contraire du professionnel
fois, remettre à leurs clients une fiche d’information sur qui peut l’imputer sur le prix total à payer pour sa pres-
les prix et les garanties avant la conclusion du contrat tation.
(art. L. 112-2 C. assur.).
Annonce de réduction de prix et soldes
Le devis Toute publicité annonçant des produits en solde est
C’est un descriptif détaillé des travaux à exécuter par un réglementée par un texte spécifique (art. L. 310-1 à 7
professionnel, ainsi qu’une estimation du prix définitif. C. com.). Cette publicité doit mentionner la date du
Pour certaines prestations, tels le dépannage, la répara- début de l’opération, aucun réapprovisionnement du
tion et l’entretien dans le secteur du bâtiment et de stock n’étant possible.
l’électroménager, le devis est obligatoire quand le mon- La publicité de réduction de prix (autre que les soldes)
tant estimé est supérieur à 150 € (art. 3, arr. du 2 mars est réglementée par l’arrêté du 2 septembre 1977. Elle
1990 mod.). Pour les masseurs-kinésithérapeutes, lorsque peut être faite de deux manières :
le montant estimé de la prestation est supérieur à 150 € – hors des lieux de vente : dans ce cas, elle doit préciser
(arr. du 27 novembre 1995 mod.), de même pour les pres- l’importance de la réduction (mais pas obligatoirement
tations d’optique médicale, pour lesquelles l’établisse- le prix de référence) ainsi que la période durant laquelle
ment d’un devis est obligatoire (arr. du 23 juillet 1996). la réduction de prix est valable ;
Son établissement est en principe gratuit, mais le profes- – sur les lieux de vente : l’affichage doit préciser le prix de
sionnel peut décider qu’il sera payant. Dans ce cas, le référence et le prix réduit annoncé. Le commerçant doit
consommateur doit en être informé auparavant ; s’il satisfaire toutes les demandes, au prix annoncé par la
apprend postérieurement son caractère payant, il pourra publicité, faites pendant la durée de la publicité.
refuser de le régler. Notons cependant qu’en ce qui Contrairement aux soldes, il a ici l’obligation de se
concerne certaines professions, comme les architectes, réapprovisionner.
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tout autre justificatif. Elle doit obligatoirement mention- Le professionnel doit respecter les prix qu’il annonce. S’il
ner le nom et l’adresse du prestataire, les date et lieu de ne le fait pas, il pourra être condamné pour publicité
l’exécution de la prestation, le nom du client, sauf oppo- trompeuse (CA Riom, 10 janvier 1991, INC Hebdo n° 740).
sition de celui-ci, le décompte détaillé (facultatif en cas Par exemple, si chez un commerçant les prix figurant sur
de devis préalable) en quantité et prix de chaque produit le tableau d’affichage et ceux figurant à l’étal ne sont pas
ou prestation fournie, la somme à payer HT et TTC. en concordance, cela est de nature à tromper le consom-
mateur sur les prix réellement pratiqués.
Le prix annoncé n’est pas respecté
En principe, la vente ou la prestation de service est Si, dans un magasin, l’on relève régulièrement des diffé-
conclue aux conditions de l’information fournie, c’est-à- rences de prix entre le prix affiché et le prix enregistré par
dire au prix annoncé. En cas de différence entre deux éti- le code-barres, son responsable peut être condamné
quettes ou entre l’étiquette et le code-barres, le contrat pour infraction aux règles d’information sur les prix, car
pourra être conclu aux conditions les plus favorables on peut considérer que ces pratiques tendent à tromper
pour le consommateur. Si le prix lors du passage en volontairement le consommateur (T. pol. Orléans, 11 mai
caisse se révèle différent de celui indiqué dans les rayons, 1989, Mon. CI 1989, n° 1475, p. 753), ou que cela consti-
il est usuel que l’on demande au client de payer le prix le tue une publicité trompeuse (TGI Paris, 25 février 1991,
plus faible ; cependant, il faut savoir que ce n’est pas une BID 91 n° 12, p. 49).
obligation légale, mais un simple usage (Circ. du 19 juillet
Le consommateur peut être tenté d’échanger les éti-
1988).
quettes des produits, en espérant payer moins cher le
Dans le cas où il y aurait une annonce simultanée de deux
produit souhaité. Attention, cette pratique est constitu-
prix différents, le professionnel sera en infraction si cette
tive d’une escroquerie, qui est un délit pénal, punissable
anomalie repose sur une publicité inexacte ou si l’étique-
d’une peine de cinq ans d’emprisonnement et de
tage n’est pas conforme aux textes réglementaires.
380 000 € d’amende.
Le professionnel pourra être passible de sanctions
pénales pour infraction à la publicité des prix, voire pour
délit de publicité trompeuse. LES POURBOIRES : SONT-ILS OBLIGATOIRES ?
Pour certaines prestations courantes, se pose souvent la
Lorsqu’une erreur matérielle d’étiquetage a entraîné la question de la rémunération supplémentaire, ou pourboire,
vente d’un produit à un prix sans rapport avec sa valeur notamment pour les restaurateurs, cafetiers, coiffeurs…
réelle, le vendeur peut faire annuler la vente. Si celle-ci est La circulaire ministérielle du 19 juillet 1988, commentant l’ar-
consentie à un prix dérisoire, elle est dépourvue de rêté du 3 décembre 1987, indique que le service ne peut être
contrepartie. Donc, si le vendeur veut obtenir la nullité réclamé qu’à la condition d’être mentionné expressément sur
d’une vente pour erreur d’étiquetage, il faut que le les documents affichés à la vue du public ou mis à la disposi-
tion de la clientèle. Le taux de service (généralement exprimé
consommateur ait payé un prix dérisoire. Ce caractère est
en pourcentage) doit être précisé. Si rien n’est affiché, le client
apprécié souverainement par les juges. Par exemple, une
ne peut être obligé de payer un supplément pour le service.
personne avait acheté chez un grand bijoutier une bague Les prix doivent être affichés avec indication du service
affichée à 15 244,90 €, alors que pour le vendeur la valeur compris, ainsi que le taux pratiqué pour la rémunération de ce
réelle du bijou était de 70 126,55 € ; la vente n’a pas été service.
annulée car les juges ont estimé que, pour le client, le prix Cependant, le client est libre de verser un supplément à titre
affiché pouvait correspondre à la valeur réelle de la bague de pourboire s’il est satisfait de la prestation fournie, mais ce
(Cass. crim., 4 juillet 1995, Bull. civ. I, n° 303, p. 212). n’est pas obligatoire.
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effectif du produit, prix figurant sur la facture, majoré des cement le prix soit plus élevé, sinon cette pratique pour-
taxes sur le chiffre d’affaires et des taxes spécifiques. rait être condamnée par la suite sur le fondement de la
publicité trompeuse (art. L. 121-1 C. consom.).
Prix emporté
Il s’agit du prix sans le service de livraison. Prix de référence
Lorsqu’un commerçant indique sur une marchandise Un rabais est toujours pratiqué par référence au prix
“prix emporté”, cela fait croire au consommateur que antérieur du même produit ou service. Ce prix corres-
celle-ci est immédiatement disponible dans le magasin pond en fait, généralement, au prix le plus bas effective-
concerné par la publicité. Si, en pratique, le produit en ment pratiqué par un commerçant pour un article simi-
question ne s’y trouve pas, la clientèle a été induite en laire dans le même établissement au cours des trente
erreur sur la disponibilité de cet article, ce qui peut donc derniers jours. Ce sera au professionnel de justifier le prix
être sanctionné pour publicité trompeuse (Cass. crim., qu’il pratiquait avant la réduction.
14 juin 1988, n° 87-83.494).
Prix d’usine
Prix franco de port La pratique de la vente à prix d’usine est réglementée
Lorsque le prix est dit “franco de port”, le prix de la livrai- (art. L. 310-4 C. com.). Ces ventes ne peuvent être faites
son est en fait incorporé dans le prix global. Générale- que par des producteurs vendant directement au public
ment, il s’agit d’un prix forfaitaire, qui est donc le même la partie de leur production non écoulée par les ventes
quelle que soit la distance entre le lieu de production du classiques ou faisant l’objet d’un retour. Ces ventes
concernent les productions de la saison antérieure uni-
produit et le domicile de l’acheteur.
quement, ce qui justifie les réductions de prix par rapport
aux prix pouvant être pratiqués dans les lieux de vente
Prix de lancement plus classiques, comme les grandes surfaces.
Le prix de lancement est une technique utilisée par les Les prix d’usine ne peuvent être effectués par des reven-
professionnels pour inciter les consommateurs à tester deurs divers (T. corr. Poitiers, 14 octobre 1991, Contrats,
un nouveau produit. Il s’agit généralement d’un prix conc., consom 1992, n° 109, p. 16) ou lorsqu’il y a un ou
avantageux par rapport à celui qui va être pratiqué ulté- plusieurs intermédiaires (Cass. crim., 8 octobre 1985,
rieurement. Il faut cependant qu’après la période de lan- Bull. crim., p. 791).
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VI. PRINCIPAUX TEXTES
• Article L. 113-3 du Code de la consommation relatif à • Arrêté du 18 mars 1993 relatif à l’information donnée au
l’information donnée au consommateur. consommateur relatif aux viandes et charcuteries.
• Arrêté du 3 décembre 1987 relatif à l’information du • Arrêté du 8 juillet 1988 modifié par un arrêté du 10 avril
consommateur sur les prix. 1990 relatif à l’information donnée au consommateur
• Circulaire du 19 juillet 1988 portant application de l’ar- concernant les carburants.
rêté du 3 décembre 1987 relatif à l’information du • Arrêté du 5 décembre 1985 relatif à l’information don-
consommateur sur les prix. née au consommateur concernant le fuel domestique.
• Article L. 121-1 du Code de la consommation relatif à la • Arrêté du 11 juin 1996 relatif à l’information donnée au
publicité trompeuse. consommateur concernant les prestations des médecins.
• Arrêté du 9 août 1978 et arrêté du 3 novembre 1978 • Arrêté du 17 octobre 1996 modifié par un arrêté du
relatifs à l’information donnée au consommateur 15 avril 1997 relatif à l’information donnée au consom-
concernant le pain. mateur concernant les prestations esthétiques.
• Arrêté du 1er avril 1981 relatif à l’information donnée au • Arrêté du 27 mars 1987 relatif à l’information donnée au
consommateur concernant le lait. consommateur concernant le camping-caravaning.
Julia BRECHET
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