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CIRCUITS

NUMERIQUES
1ère année

Ivan ESTEVEZ
Présentation
 Equipe MiCA
– Micro Capteurs Autonomes
 Phénomènes physiques
 Autonomie des microsystèmes
 Optimisation de la consommation
– Projets
 SYRENA : Innovation dans les turboréacteurs pour hélicoptères
(TM, Thalès, Sagem)
 I+E : capteurs médicaux (CEIT - Donostia)
 SUDOE: nanotechnologies (NanoGune - Donostia)

Électronique Numérique - ESTIA 1ère année - I. ESTEVEZ 2


Introduction - Origine

Bases de l’EEA

ELECTROTECHNIQUE ELECTRONIQUE

COMPOSANTS
ELECTRONIQUES
Simulation
Électronique

Conception
Électronique
2ème année
Systèmes
Microprogrammés

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Introduction - Organisation

Objectifs du cours
 Vous rendre capable de lire un schéma électrique
 Vous rendre capable d’interpréter une datasheet
 Vous rendre capable de concevoir un circuit numérique simple

Organisation du cours
Cours « magistral ».

 Travaux Dirigés (Séances d’exercices)


 Présence obligatoire
 Préparation des exercices à l’avance (passage au tableau)
 Travail pendant la séance (note d’évaluation continue
intégrée à la note finale)

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Introduction - Examen

Notation
 Examen final validant vos connaissances

 Support de cours autorisé

 Support de TD NON AUTORISÉ !

 Évaluation de la participation aux séances de TD (système de bonus/malus)

 Auto-évaluation (via interface web) – En fonction des possibilités des serveurs

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Relation ?

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Historique des fonctions logiques
Algèbre Boole
1847
Relais 1858

1913
Tubes à vide
1883-1904 2010

Microprocesseurs
1971
1980
1960

Circuits intégrés
1958

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Introduction - Electronique

L’électronique

ELECTRONIQUE Acquérir ou créer une information dans le but de


la traiter, de la transmettre, …

Avantages des signaux électriques

Rapidité de propagation (273000 km.s-1 ds cuivre)


Miniaturisation et faible consommation
Variété des fonctions et facilité de calculs
Traitement du signal
Stockage de données

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Introduction - Signal

Signal analogique S(t) représentation réelle continue

Signal numérique représentation approchée discrète

s(t)
 (t  kTe)

Peigne de Dirac

t
Te : période d'échantillonnage

fe : fréquence d'échantillonnage

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Introduction - Signal

Signal analogique S(t) représentation réelle continue

Signal numérique représentation approchée discrète


S (nTe)  S (t )   (t  kTe)
s(t)

Signal numérisé

t
Te : période d'échantillonnage

fe : fréquence d'échantillonnage

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Introduction – Exemple :CAN parallèle

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Introduction - Signal

L’électronique numérique
En électronique numérique, le codage des informations utilise deux niveaux de tension
(binaire) :

le potentiel de référence du circuit (0 V), noté VSS ou GND

un potentiel positif noté VDD ou VCC (typiquement +5V)

VSS <=> 0 logique


VDD <=> 1 logique

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Introduction - Signal

Aux 2 niveaux logiques correspondent en fait deux plages de


tension disjointes :
V
VDD
'1' logique

signal binaire
correspondant
=>
1 0 0 1
'0' logique t
VSS t 0 T 2T 3T
0 T 2T 3T

Le signal est interprété comme une suite de symboles logiques.


La manipulation des informations utilise les lois de l'algèbre de
Boole ou algèbre de commutation

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Introduction - Avantages

• Très bonne immunité au bruit


– Les circuits numériques utilisent une valeur codée et non pas la valeur
exacte des tensions des signaux traités

• La conception des circuits est plus simple qu'en analogique


– Les circuits numériques traitent des données binaires

• Les modèles de simulation sont très fiables


– Modèles plus simples qu'en analogique

• Bonne reproductibilité des circuits et pas de dégradation des performances des


circuits liée au vieillissement
– Conditions favorables à une fabrication industrielle à grande échelle

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Introduction - Avantages

• Grande capacité d'intégration


– Plusieurs dizaines de millions de transistors pour les processeurs les
plus récents

• Possibilité de stocker des grandes quantités d'information (HDD,SDD…)

• Maîtrise de la précision des traitements


– Choix du codage de l'information à traiter (nombre de bits)

• Possibilité de transporter des données de natures différentes sur un


même réseau et de les traiter avec les mêmes machines

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Introduction - Limitations

• La réalisation de certaines fonctions est beaucoup plus immédiate et plus


simple en analogique qu'en numérique
– Exemple : les fonctions de filtrage

• Les circuits intégrés numériques ne fonctionnent pas à très haute fréquence


( GHz)
– Les hautes fréquences sont principalement le domaine de l'électronique
analogique (ex : hyperfréquences)

• Et surtout : le monde réel est ANALOGIQUE !!!!


– Utilisation de convertisseurs analogique/numérique (CAN) et
numérique/analogique (CNA)

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Introduction – Types de circuits

• Circuits combinatoires: • Circuits séquentiels:


– C’est l’absence de mémoire – Les sorties sont fonctions
qui caractérise les circuits des entrées mais aussi de
combinatoires. l’état interne du système.
– Les sorties sont une fonction – A une configuration des
combinatoire des entrées: entrées peuvent
S=f(E). correspondre plusieurs
– A une configuration des configurations des sorties.
entrées correspond une – L’état interne du système est
configuration unique des une trace du passé du
sorties. système numérique.

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Première Partie :
LOGIQUE COMBINATOIRE

1. Généralités
2. Algèbre de Boole
3. Fonctions logiques
4. Circuits combinatoires
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En français …

1 et 1 font ………………?

… = 1 + 1 ?? …=2

…=1+1 …=1

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1.1 Généralités - Bases

1.1 La numération
Les systèmes (ou bases) de numération les plus utilisés sont les suivants:

Base 2 : Le système binaire utilise les chiffres 0 et 1

Base 8: Le système octal avec les chiffres 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7

Base 10 : Le système décimal utilise les chiffres 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9

Base 16 : Le système hexadécimal ayant les chiffres 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F

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1.1 Généralités - Nombres

La représentation des nombres

Pour éviter les confusions, on note :


(Nombre)Base

De manière générale, on peut exprimer un nombre :

(N)B=(an-1…a1a0)B=(an-1Bn-1+…+a1B1+a0B0)B

ex: (1984)10 = (1.103+ 9.102 + 8.101 + 4.100)10

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1.1 Généralités - Nombres

Exemples :
(1997)10 = (1.103+9.102+9.101+7.100)10
(25,75)10 = (2.101+5.100+7.10-1+5.10-2)10

(11101)2 = (1.24+1.23+1.22+0.21+1.20)2
(11,011)2 = (1.21+1.20+0.2-1+1.2-2+1.2-3)2

(5BF)16 = (5.162+B.161+F.160)16
(A8,6E)16 = (A.161+8.160+6.16-1+E.16-2)16

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1.2 Généralités - Conversions

1.2 La conversion entre systèmes


Base B vers base 10
On réalise l’addition : an-1Bn-1+…+a1B1+a0B0 en
exprimant les an en base 10

Exemples :
(11101)2 = (1.24+1.23+1.22+0.21+1.20)2
= (29)10
(5BF)16 = (5.162+11.161+15.160)16 = (1471)10

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1.2 Généralités - Conversions

Base 10 vers base B


On soustrait successivement la plus grande puissance de B

Exemples : conversion en base 2 et 16


(165)10 = (1.27)2+(37)10 = …
= (1.27+1.25+1.22+1.20)2 = (10100101)2

(165)10 = (A.161)16+(5)10 = (A.161+5.160)16


= (A5)16

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1.3 Généralités - Arithmétique

1.3 L’arithmétique binaire


La base utilisée par les systèmes électroniques (logiques) est la base 2 (0 et 1)

Un nombre N est représenté sous la forme

(N)2=(an-1…a1a0)2
Bit de poids fort Bit de poids faible

Pour réaliser des opérations, il faudra tenir compte :

Du format des mots


De la retenue

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1.3 Généralités – Binaires Relatifs
Sur n bits, on peut représenter les nombres compris entre 0 et 2n-1
Pour des opérations signées, on utilise le bit de poids fort comme bit de signe
(N)2=(an-1…a1a0)2

bit de signe bit


de
signe

an-1 = 0  (N)2 > (0)10 soit positif 0 1 1 1 1 1 1 1 = 127

0 0 0 0 0 0 1 0 = 2
an-1 = 1  (N)2 < (0)10 soit négatif 0 0 0 0 0 0 0 1 = 1

0 0 0 0 0 0 0 0 = 0

1 1 1 1 1 1 1 1 = −1

Complément à 1 : on inverse tous les bits 1 1 1 1 1 1 1 0 = −2

d’un nombre 1 0 0 0 0 0 0 1 = −127

Opposé d’un nombre = complément à 1 1 0 0 0 0 0 0 0 = −128

et on ajoute 1

(0)2 est positif


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1.3 Généralités – (Nombres négatifs)2
Si (00000010)2 = (2)10 on pourrait penser que (10000010)2 = (-2)10

En décimal:
(2)10 + (-2)10 = (0)10

Or en binaire:
(00000010)2 + (10000010)2 = (10000100)2

Soit selon la logique initiale


(10000100)2 = (-4)10 ≠ (0)10

IMPOSSIBLE !!

Si maintenant
(11111101)2 +(1)2= (11111110)2 = (-2)10
alors:
(00000010)2 + (11111110)2 = (00000000)2 = (0)10

POSSIBLE !!

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1.3 Généralités - Arithmétique

Un nombre + son complément à 1 vaut 2n-1


n : nombre de bits du nombre
Exemple : 1010
+ 0101
= 1111 = 24-1

Représentation de nombres signés sur n bits :


De 000…00 à 011…11  0 à 2n-1-1
De 100…00 à 111…11  -2n-1 à -1

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1.3 Généralités - Arithmétique

Longueur des nombres

Pour des opérations non signées :


N bits nombre compris entre 0 et 2n-1
La capacité de calcul sur N bits est donc 2n-1

Pour des opérations signées :


N bits nombre compris entre -2n-1 et 2n-1-1

On peut obtenir un résultat négatif en additionnant deux nombres positifs

On parle alors de dépassement de capacité

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1.3 Généralités - Arithmétique

Exemple : 64+65 en représentation sur 1 octet

(64)10 = (0100 0000)2


(65)10 = (0100 0001)2

(64)10 + (65)10 = (129)10

(0100 0000)2 + (0100 0001)2 = (1000 0001)2 = (-127)10

15-10 (15)10 = (01111)2


(10)10 = (01010)2
(-10)10 = (10110)2

(5)10 = 1 (00101)2
2 opérandes de signes opposés : On ignore la retenue sortante (ou dépassement)

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1.4 Généralités – Codes Binaires

1.4 Les codes binaires


Le code Décimal Codé Binaire (DCB ou BCD)
Il permet de coder en binaire chaque puissance de 10 d’un nombre décimal

Exemple : (145)10 = (0001 0100 0101)DCB

Le code Gray ou binaire réfléchi (CBR)


Codage binaire Codage Gray ou
Codage décimal
classique binaire réfléchi
Il permet de passer d’une 0 0000 0000

représentation codée à la 1 0001 0001

suivante en ne modifiant qu’un 2 0010 0011

bit (utile dans les capteurs 3 0011 0010

optiques,…) 4 0100 0110


5 0101 0111
6 0110 0101
7 0111 0100
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1.4 Généralités – BCD vs Gray-Code

BCD : Changement de deux bits à la fois

Gray : Changement de 1 seul bit à la fois

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1.4 Généralités – Exemple utilisation
Roue codeuse : capteur de position

Avantage:
Un seul bit ne changeant à la fois, il est facile de vérifier l’intégrité du code. Si un ou
plusieurs bits changent en même temps  le système est défaillant.

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1.4 Généralités – Codes Binaires

Le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange)


Ce code alphanumérique permet de transmettre l'information
entre les ordinateurs et leurs périphériques
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Il utilise 8 bits sur 1 octet , ce qui lui permet de coder 2 =128
caractères différents
010000100110111101101110011010100110111101110101011
100100010110000100000011101100110111101101001011000
110110100100100000011011000110010100100000011000110
Bonjour, voici le cours de circuits 110111101110101011100100111001100100000011001000110
010100100000011000110110100101110010011000110111010
numériques 101101001011101000111001100100000011011100111010101
101101111010010111001001101001011100010111010101100
101011100110000110100001010

Les codes redondants


Ces codes permettent de détecter et éventuellement de corriger les erreurs de
transmissions de données.
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2. ALGÈBRE DE BOOLE
OU
LES MATHÉMATIQUES DE
LA LOGIQUE

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2. Algèbre de Boole

Une variable binaire a 2 états: Vrai ou Faux


1 ou 0
High ou Low
V
VDD
'1' logique

'0' logique
VSS t
0 T 2T 3T

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2.1 Algèbre de Boole - Postulats

On définit trois opérateurs : ā : complément


x : produit (conjonction)
+ : somme (disjonction)

Ainsi, 0=1 1=0


0x0=0 0+0=0
0x1=0 0+1=1
1x0=0 1+0=1
1x1=1 1+1=1

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2.2 Algèbre de Boole – Règles de calcul

Commutativité : a+b=b+a
axb=bxa

Associativité : a + (b + c) = (a + b) + c

Distributivité : a x (b + c) = a.b + a.c

a + (b.c) = (a + b) . (a + c)
a+a=a a.a = a

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2.3 Algèbre de Boole – Théorème de Morgan

Théorème de De Morgan
Le complément d’un produit logique est égal à la
somme logique des compléments de chaque terme de
ce produit
a.b = a + b

Le complément d’une somme logique est égal au


produit logique des compléments de chaque terme de
cette somme
a+b = a . b

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2.3 Algèbre de Boole – Table de vérité

Une table de vérité est une manière sémantique de représenter le calcul


propositionnel classique.

Utilisée en électronique numérique (fonctions logiques)

Utilisée en informatique (fonctions de test)

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3. Les fonctions logiques

3.1 La fonction NON (ou complément)


On la représente par une porte inverseuse
Si x=0 alors f(x)=1
E S f(x)= x
Si x=1 alors f(x)=0

Table de vérité x+x=1


E S
x.x=0
0 1
1 0 x=x
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3. Les fonctions logiques

3.1 La fonction NON (ou complément)

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3. Les fonctions logiques

3.2 La fonction ET (produit – conjonction)


On la représente par une porte ET (AND ou &)
E1
S f(x,y) = x . y = xy
E2
Si x=y=1 alors f(x,y)=1
E1 E2 S
0 0 0 Sinon f(x,y)=0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
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3. Les fonctions logiques

3.2 La fonction ET (produit – conjonction)

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3. Les fonctions logiques

3.3 La fonction OU (somme disjonction)


On la représente par une porte OU (OR)
E1
S f(x,y) = x + y
E2
Si x=y=0 alors f(x,y)=0
E1 E2 S
0 0 0 Sinon f(x,y)=1
0 1 1
1 0 1
1 1 1
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3. Les fonctions logiques - Chronogramme

3.3 La fonction OU (somme disjonction)

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3. Les fonctions logiques

3.4 La fonction NON-ET


On la représente par une porte NAND
E1 S
E2 f(x,y) = x . y = xy

f(x,y) = x + y
E1 E2 S
0 0 1
0 1 1 Si x=y=1 alors f(x,y)=0
1 0 1
Sinon f(x,y)=1
1 1 0
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3. Les fonctions logiques

3.4 La fonction NON-ET

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3. Les fonctions logiques

3.5 La fonction NON-OU


On la représente par une porte NOR
E1
S f(x,y) = x + y
E2

f(x,y) = x . y

Si x=y=0 alors f(x,y)=1

Sinon f(x,y)=0

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3. Les fonctions logiques

3.5 La fonction NON-OU

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3. Les fonctions logiques

3.6 La fonction OU Exclusif


On la représente par une porte XOR
E1
S f(x,y) = x ⊕ y
E2

E1 E2 S Si x=1 ou y=1, mais pas les 2,


alors f(x,y)=1
0 0 0
0 1 1 Sinon f(x,y)=0
1 0 1
1 1 0
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3. Les fonctions logiques

3.6 La fonction OU Exclusif

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3. Les fonctions logiques
Récapitulatif

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4. Circuits combinatoires

Circuit logique combinatoire : Un circuit électronique est dit combinatoire sa(ses) sortie(s)
dépend(ent) seulement des valeurs d’entrée.

une ou plusieurs entrées, E

une ou plusieurs sorties, S

les sorties sont des fonctions combinatoires des entrées:

S=f(E)

où f est une simple fonction combinatoire

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4.1 Circuits combinatoires – Table de vérité

E1
S1
E2 Système
Logique S2
E3
E1 E2 E3 S1 S2
0 0 0
0 0 1
0 1 0
0 1 1 n variables d'entrées
1 0 0 2n lignes (combinaisons possibles)
1 0 1
1 1 0
1 1 1

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4.2 Circuits combinatoires – Description d’une fonction
logique

1. Ecriture de la table de vérité

2. Description de l’état de la fonction (sortie)


description par "1"
description par "0"
3. Simplification mathématique
propriétés de l’algèbre de Boole

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4.3 Circuits combinatoires – Diagramme de
Karnaugh
Un tableau de Karnaugh sert à simplifier des équations logiques ou à trouver l'équation logique
correspondant à une table de vérité.
La méthode utilisée est graphique et simple. Elle utilise également le Code de Gray ou binaire
réfléchi, qui a comme propriété principale de ne faire varier qu'un seul bit entre deux mots
successifs.
La variation d'un seul bit est appelée distance de Hamming. A chaque variation d'un bit, il faut
s'assurer que ΔH=1.

xy Code Gray
z 00 01 11 10

But : Arriver à la forme la + simple d'une équation logique pour


réduire le nombre de circuits à employer
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4.3 Circuits combinatoires – ex. de Diagramme de
Karnaugh
Soit la table de vérité suivante : Dont le diagramme de Karnaugh est le suivant :
A B C D S
CD
0 0 0 0 0
AB
00 01 11 10
0 0 0 1 1
0 0 1 0 0 00 0 1 1 0
0 0 1 1 1 01 0 1 1 1
0 1 0 0 0
0 1 0 1 1 11 0 1 1 1
0 1 1 0 1 10 0 1 1 0
0 1 1 1 1
1 0 0 0 0
1 0 0 1 1 On fait des groupements de 1 à 2n valeurs
1 0 1 0 0
1 0 1 1 1
Le premier groupement vaut D (seule valeur
1 1 0 0 0
1 1 0 1 1
exclusivement à 1)
1 1 1 0 1
1 1 1 1 1
Le deuxième groupement vaut :
ᾹBC + ABC = BC

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4.4 Circuits combinatoires – Circuits intégrés

Les circuits intégrés logiques possèdent

- Une masse (référence pour le 0)


- Une alimentation (référence pour le 1)
- Des fonctions logiques (AND,OR,NAND,NOR,XOR)

Électronique Numérique - ESTIA 1ère année - I. ESTEVEZ 59


4.4 Circuits combinatoires – Circuits intégrés

Exemple :
Soit un circuit combinatoire à 3 entrées (a, b et c) et une sortie f.
f est active lorsque :
- Les 3 capteurs associés aux entrées sont à 0,
- Le capteur associé à c est à 1 et celui associé à b à 0,
- Le capteur associé à b est le seul à 1.

Table de vérité
Réalisation à l’aide de portes logiques
Simplification mathématique
Simplification par tableau de Karnaugh
Câblage de l’équation simplifiée

60
Électronique Numérique - ESTIA 1ère année - I. ESTEVEZ
4.5 Circuits combinatoires – Temps de propagation

NON
E 50%

E S
t pHL
90% t pLH
S 50%
tr : temps de montée
10%
tf : temps de descente
tpLH : temps de propagation pour la
tf tr
transition 0  1
tpHL : temps de propagation pour la
transition 1  0 t pHL  t pLH
tp : temps de propagation moyen tp 
2

Électronique Numérique - ESTIA 1ère année - I. ESTEVEZ 61


4.5.1 Circuits combinatoires – Temps minimal
d’impulsion

Les temps de propagation s'additionnent le long d'une chaîne logique

E S1 S2 S3

E Impulsion minimale : 2tp

S1 E
S2 S1 Sinon pas de transition sur S1
S3 tp
tp

Électronique Numérique - ESTIA 1ère année - I. ESTEVEZ 62


4.5.2 Circuits combinatoires – Erreurs dues au
temps de propagation

Elles peuvent se produire si une entrée est retardée

Exemple : S = Ᾱ.A = 0 S = Ᾱ+A = 1

A S A S

A A

Ᾱ tp Ᾱ tp

S S

Électronique Numérique - ESTIA 1ère année - I. ESTEVEZ 63


4.5.3 Circuits combinatoires – Th. Du consensus

bc
a 00 01 11 10

F  a  b   a  c 
0 0 0 1 1

1 0 1 1 0
.b  c 
Si b=0, c=0 F  aa = 0 mathématiquement, mais …

Si b=0, c=1 F  a.a.0 = 0 mathématiquement et


technologiquement

C’est le théorème du consensus (ā+c)(b+c)(a+b)=(a+c)(b+c)

Électronique Numérique - ESTIA 1ère année - I. ESTEVEZ 64


4.5.3Circuits combinatoires – Th. Du consensus

bc
a 00 01 11 10

0 0 1 1 0

1 1 1 0 0
F  a. b  a. c
 b.c
Si b=0, c=1 F  aa = 1 mathématiquement, mais …

Si b=0, c=1 F  a  a 1 = 1 mathématiquement et


technologiquement

C’est le théorème du consensus a.b+b.c+a.c = a.x+b.x

Électronique Numérique - ESTIA 1ère année - I. ESTEVEZ 65

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