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La civilisation grecque a été l'une des plus brillantes
de l'Antiquité. L'héritage qu'elle a laissé à l'Occident
est considérable : le génie des Hellènes (les Grecs)
s'est particulièrement illustré dans les sciences,
l'histoire, les arts et les lettres. Leur culture s'est
diffusée dans tout le bassin méditerranéen. Les
Romains l'admiraient et y faisaient souvent référence
• Les Grecs ne sont pas unis dans un seul
royaume. Ils vivent dans des cités dispersées
tout autour de la Mer Méditerranée.
• La cité grecque (polis) est un territoire réduit
composé d'une ville et de sa campagne proche.
Chaque cité dispose de son propre
gouvernement (tyrannie, démocratie ou
oligarchie), de sa divinité protectrice ou de sa
monnaie.
• Les cités grecques les plus célèbres sont
Athènes, Thèbes et Sparte. Ouvertes sur la mer,
les cités grecques font du commerce, s'allient ou
se combattent au cours de guerres fréquentes.
La religion
*)La religion grecque est polythéiste. Les Grecs croyaient en de
nombreuses divinités. Contrairement aux dieux égyptiens, les
dieux grecs étaient le plus souvent représentés sous un
aspect humain.
*)Les Grecs honorent leurs dieux en construisant de magnifiques
Temples qui sont construits selon les mêmes principes :
-leur plan est rectangulaire.
-L'édifice est construit sur quelques marches qui forment un
podium.
-Il est entouré par deux rangées de colonnes monumentales.
-Ces colonnes ont des styles différents : l'ordre dorique est le styl
-Ces colonnes ont des styles différents : l'ordre dorique est le sty
le plus ancien.
-À l'extérieur se trouvait un autel, c'est-à-dire une table pour
les sacrifices d'animaux.
Les sanctuaires grecs
• Les Grecs venaient des quatre coins de la
Méditerranée pour vénérer leurs dieux dans des
sanctuaires. Ces espaces sacrés, généralement
entourés d'une muraille, étaient la demeure des
dieux.
• Les sanctuaires les plus fréquentés étaient deux
d'Olympie et de Delphes
Au théâtre:
Le théâtre est un spectacle
inventé en Grèce en l'honneur
du dieu Dyonisos
Toutes les grandes cités du monde
Grec possédait un théâtre : c'était un grand bâtiment à
ciel ouvert en forme de demi-cercle. Une série de gradins
en pierre et en pente permettait d'accueillir des centaines
de spectateurs.
La scène, qui formait un cercle, se trouvait en bas.
Grâce à une architecture savante, les spectateurs du haut
entendaient parfaitement la pièce.
2) Situation géographique :
La grece est un pays
montagneux
(2917m a l’olympe) au
relief fragmente
3) Aperçu sur l’architecture grec :
• a) les st yl es :
*Le style dorique :
Premier style chronologiquement Chapiteau de type dorique.
Les colonnes des temples doriques n'avaient pas de bases ;
elles possédaient de seize à vingt cannelures
leurs arêtes étaient vives. Elles avaient 16 rayons
On peut facilement reconnaître ce style grâce au chapiteau.
*Le style ionique :
Ce style, peu utilisé pendant l'antiquité, a toutefois été repris pour des
monuments modernes
Les colonnes possédaient 24 cannelures, 18 rayons et avaient des bases.
Leurs arêtes étaient à méplat.
Chapiteau de type ionique.
• *Le style corinthien :
Souvent utilisé par la civilisation romaine, ce style
se remarque surtout par la forme de son chapiteau.
Une colonne a 24 cannelures et 18 rayons, mais pas
de base.
Chapiteau de type corinthien.
b)Arc hi te ctu re d’u n te mp le :
• La construction d'un temple grec répondait à des
critères bien précis. Les frises pouvaient
représenter plusieurs choses : cela dépendait du
dieu ou de l'évènement célébré en cet endroit. Il
existait plusieurs types de temples, qui portaient
des noms différents selon leur nombre de
colonnes, leur disposition...
Les temples aptères (sans colonnes latérales) :
Temple in antis.
Il n'y a qu'une seule partie, le naos.
Temple prostyle.
Temple amphiprostyle.
Le temple périptère (avec des colonnes sur le
côté) :
Temple péristyle.
Il possède un nombre impair de colonnes sur le côté et un
nombre pair en façade.
L'intérieur peut également se composer de plusieurs parties
(c'est le cas du
Parthénon d'Athènes).
4 )Les cites grecques:
• Au regard d'une histoire de l'urbanisme, l'intérêt
que présentent les cités de la Grèce antique,
communautés de citoyens englobées dans un
site proprement urbain, réside autant dans la
réflexion sur l'art urbain que dans deux
caractéristiques notables de la structuration de
l'espace de la ville :
• d'une part, la division entre la ville haute,
d'une part, la division entre
portant l'acropole, et la ville basse, où se situe
l'agora ; d'autre part, l'invention du plan
orthogonal, dit «en échiquier» ou «en damier»,
ou encore «hippodamique», du nom
d'Hippodamos de Milet
*A l’origine il y a une colline où se réfugient les
habitants de la compagne pour se défendre de leurs
ennemies
*On distingue alors la ville haute (l’Acropolis ou se
trouve les temples des dieux),
et la ville basse (l’asty ou se déroule les activités
commerciales et les relations civiles)
mais se sont les parties d’un seul organisme car la
communauté urbaine fonctionne comme un tout unique,
quel que soit son régime politique.
Les organes nécessaires à ce fonctionnement
sont :
Le foyer commun, consacré au dieu protecteur de la ville,où sont
offerts les sacrifices, où se tiennent les banquets rituels et où sont
reçus les hôtes étrangers où résident les premiers dignitaires de la
ville (les prytanes) et prend le nom de prytanée. Il comprend un
autel avec une fosse remplie de braises, une cuisine et une ou
plusieurs salles à manger.
Le conseil (boule) des nobles ou des fonctionnaires qui représentent
l'assemblée des citoyens, et envoient leurs représentants au prytanée.
Il se réunit dans une salle couverte qui s'appelle bouleutérion.
L'assemblée des citoyens (agora) qui se réunit pour écouter les
décisions des chefs ou pour délibérer. Le lieu de réunion est d'habitude la
place du marché (qui s'appelle aussi agora), ou bien dans les villes plus
grandes, un lieu en plein air spécialement aménagé
l’organisme de la ville :
A/l’unité:
La ville est un tout unique où n’existent pas de zones
fermées et indépendantes. Elle peut être entourée de
murs, mais ne peut être subdivisée en enceintes
secondaires, comme les villes orientales.
Les maisons d’habitation sont toutes du même type, et se
différencient par la taille et non par la structure
architecturale; elles sont distribuées librement dans la
ville, et ne forment pas de quartiers réservés à des
classes ou à des populations d’origine différente.
Dans certains lieux spécialement aménagés — l’agora, le
théâtre — la totalité de la population ou une grande
partie de celle-ci peut se réunir et se reconnaître en tant
que communauté organique.
B/l’articulation:
L’espace de la ville est divisé en trois zones : les zones
privées occupées par les maisons d’habitation, les zones
sacrées— les enceintes des temples des dieux —, et les
zones publiques destinées aux réunions politiques, au
commerce, au théâtre, aux jeux du stade, etc.
Dans le panorama de la ville, les temples se détachent
nettement de tout le reste mais davantage par la qualité que par
la dimension.
Ils se dressent sur une position dominante, à l’écart des autres
édifices, et leur architecture obéit à certains modèles simples et
rigoureux
La structure architravée d'un
temple grec dorique du V siècle
av. J.-C. Chaque
partie du temple,même secondaire,
a un nom et une forme déterminés
A.Plan
1/rampe
2/ Péristyle
3/ Pronaos
4/ Cella
5/ opisthodome.
c/l’équilibre avec la nature:
La ville, dans son ensemble, forme un organisme artificiel
inséré dans l'environnement naturel, et lié à ce dernier
par un rapport délicat ; elle respecte les grandes lignes
du paysage naturel, qui en beaucoup d'endroits
significatifs est laissé intact, elle l'interprète et
l'intègre par des production architecturales.
La régularité des temples (plan parfaitement symétrique et
d'une colonnade régulière) est compensée presque
toujours par l'irrégularité des aménagements
environnants, qui se fond ensuite dans le désordre
du paysage naturel
.La mesure de cet équilibre entre nature et art donne à
chaque ville un caractère individuel et reconnaissable.
D/La limite de la croissance:
L’organisme de la ville se développe dans le
temps, mais atteint à partir d'un certain point
un équilibre qu'il vaut mieux ne pas rompre
par des modifications partielles. La croissance
de la population n'entraîne pas un
agrandissement
Progressif, mais l'adjonction d'un nouvel organisme
équivalent ou même plus important que le
premier (on appelle paleôpolis la vieille ville,
néapolis, la nouvelle ville, ou bien le
détachement d'une colonie dans un pays
lointain.
*)Chronologie des différentes
périodes de l’antiquité en grece :
ATHENES
• Le lieu où s'élève Athènes est la plaine centrale de
l'Attique, entourée d'une série de monts (à l'ouest
l'Aigaléos, au nord le Parnès, à l'est le Pentélique et
l'Hymette) et bordée au sud par une côte découpée.
Plan de l’enceinte sacrée d’Olympie, à la fin de l’époque classique
1. enceinte grecque dI’Altis
2. enceinte romaine de I’Altis
2. enceinte romaine de I’Altis
3.habitat helladique
4. temple d’Héra et de Zeus
8. stade
12. temple deZeus;
18. gymnase
19. palestre (partie du gymnase
grec et des thermes romain
21. bain grec
22. thermes
23. Hospitium
24. maison romaine ;
25. Église byzantine;
26. Ergasterion de Phidias (atelier)
30. porte de Néron;
31. Hellanodikéion ;
32. maison de Néron;
33. maison de l’Octo.
Plan et vue du théâtre d’Epidaure, le mieux
conservé des théâtres grecs.
1. murs d’enceinte; 2. Via Sacra; 3. Taureau
de Corcyre ; 4. base de colonne des
Arcadicns ; 5. statue de Philopoimên;
6. exèdre des nauarchoi ; 7. ex-voto de la
bataille de Marathon ; ex-voto des Argiens;
8. les Sept Chefs Argiens contre Thèbes;
9. cheval; 10. les Epigones; 11. les rois
d’Argos; 12. base des Tarentins; Thesauroi
(Trésors); 13. De Sicyone ; 14. De Siphnos;
15. de Thèbes; 16. De Potidée
17. d’Athènes; 18. De Syracuse; 19. Dit des
Eoliens ; 20. de Cnide ; 21. bouleutêrion;
22. base des Béotiens ; 23. rocher de la
Sibylle ; 24. témenos de Gaia;
25. Asklépieion ou témenos des Muses;
26. sphynx de Naxos ; 27. rocher de Latone;
28. portique des Athéniens ; 29. thesauros de
Corinthe; 30. Thesauros de Cyrène;
31. prytanée ; 32. mur polygonal et terrasse
de soubassement;
• entre les monts il existe de larges cois qui permettent de
communiquer avec les autres parties de la région; de plus, on
atteint facilement, par mer, les îles voisines de Salamine et
d’Égine, et celles plus lointaines des Cyclades.
• La plaine est traversée par deux rivières, le Céphise et j’Jlissus,
entre lesquelles se trouvent une série de hauteurs: le Lycabette
l’Acropole, l’Aréopage ,le Musée.
L’Acropole, qui s’élève à 156 mètres au-dessus du niveau de la
mer, est la seule qui offre une sécurité, grâce à ses flancs escarpés,
et un espace suffisant sur la plate-forme du sommet; elle fut le
lieu d’implantation des premiers habitants de la ville, et est restée
a la fois le centre visuel et le centre organisateur de la grande
métropole qui a suivi, et qu’Hérodote appelle « la ville en forme
de roue.
Aréopage:tribunal d’ATHÈNES qui siégeait sur la colline consacré a
Arès et qui surveillait las magistrat.
• La grande Athènes s’est formée lorsque les habitants des centres
mineurs de l’Attique ont été poussés ou contraints ,à se regrouper
autour de l’Acropole.
• Le centre de la nouvelle agglomération est la plate-forme, au nord
de l’Acropole et de l’Aréopage, où se forme l’Agora. Sur la colline de
l’Aréopage s’installe le tribunal; quelques sanctuaires importants,
restent sur le versant sud où s’étaient peut-être formés les premiers
quartiers d’extension, sur la pente la mieux exposée.
• Ainsi se crée un organisme différencié où chaque élément de la
nature et de la tradition est utilisé pour une fonction spécifique.
• Par ailleurs, la ville existe précisément pour unifier de nombreux
services différenciés c’est le centre politique, commercial, religieux
et le lieu de refuge d’une population en grande partie disséminée
sur le territoire.
Agora:place bordée d’édifices publics,centre de la vie politique
religieuses économique de la cité.
• Pour chacune des fonctions urbaines se construisent et
se perfectionnent, peu à peu, les équipements
monumentaux.
• Au centre de l’Acropole, qui devient alors un lieu sacré,
on élève entre le début et la fin du vie siècle un grand
temple. En 556 avant J.-C. on institue les fêtes des
Panathénées, et on aménage la voie sacrée qui, depuis
la porte du Dipylon, traverse l’Agora en diagonale et
monte à l’Acropole par l’entrée ouest.
• Pisistrate et ses successeurs construisent la première
enceinte (qui comprend une zone de 60 hectares), les
premiers édifices monumentaux autour de l’Agora,
l’aqueduc qui amène l’eau de l’Ilissus à la ville, et les
premiers éléments du théâtre de Dionysos, sur le
versant sud de l’Acropole.
Aqueduc:canal d’adduction d’eau ,aérien ou souterrain
Le développement de la ville d’Athènes,
durant six époques successives
• A Époque classique, montrant le tracé présumé des murs du
vi’ siècle
• B. Époque classique, montrant le tracé des murs de
Thémistocle
C. Époque hellénistique, avec le tracé du diateichisma (mur de
clôture, après la démolition des « longs murs» entre Athènes
et Le Pirée)
• D. Époque romaine, avec l’indication de l’agrandissement des
murs d’Hadrien et des murs intérieurs de la Basse antiquité .
• E. Époque médiévale, avec indication des vestiges des murs
antiques et des murs de la période franque (dits murs de
Valérien) englobant le quartier médiéval (53) ;
• F- Époque moderne, avec l’indication des murs d’enceinte
turcs, postérieurs au y’ siècle (56) et de la zone de
développement de la ville jusqu’au xix’ siècle
(en pointillé).
• Cette organisation qu’Athènes se donne à elle-même afin de rester
libre et puissante, ne correspond pas à un projet planifié : elle est
composée d’une série d’oeuvres gérais qui corrigent
progressivement le cadre général, et qui s’intègrent avec discrétion
dans le paysage originel; mais elle a également une extraordinaire
unité. Nous sommes habitués à distinguer architecture, sculpture,
peinture, ornementation, mais ici l’on ne peut séparer les différentes
choses.
• Même en pleine ville, les rues, les murs, les édifices monumentaux
ne font pas disparaître les aspérités et les plis du terrain; les rochers
et les entablements rocheux affleurent en beaucoup d’endroits à
l’état naturel, ou bien sont taillés et nivelés avec une respectueuse
modération.
• Les édifices anciens et en ruines sont souvent conservés et
incorporés aux nouveaux. Ainsi la nature et l’histoire sont gardées
présentes et constituent la base du nouveau scénario urbain. Sur
cette base fleurissent les nouvelles productions:
• statues aussi hautes que des édifices (par exemple l’Athéna
Promachos, en bronze, sur l’Acropole, que les navigateurs voyaient
briller de la mer)
• édifices, petits ou grands, construits en marbre pentélique,
finis comme des sculptures et colorés comme des peintures.
• la présence de l’homme dans la nature est rendue
évidente par la qualité et non par la quantité ; la scène
urbaine, comme l’organisme politique de la cité-état,
reste une construction à la mesure de l’homme,
entourée et dominée par les éléments d’une nature non
mesurable. Mais l’homme par son travail peut améliorer
cette construction jusqu’à imiter la perfection de la
nature, et peut établir, comme dans la nature, une
continuité rigoureuse entre les parties et le tout.
• L’ensemble des monuments de l’Acropole se voit de
toutes les parties de la ville, et les temples affirment de
loin leur structure simple et rationnelle ; puis en
s’approchant on découvre les articulations secondaires,
et les détails plus minutieux des sculptures, rehaussées
de couleurs un monde de formes cohérentes et liées
entre elles, de la plus grande à la plus petite échelle.
*)Plan de 1’Agorà d’Athènes à la fin de
l’époquehellénis tique:
1. emplacement présumé du Strategèion;
2. Tholos ; 3. enceinte des Héros
Eponymes ; 4. portique du Metrôon;
5. bouleutêrion ; 6. Héphaisteion ; 7. Temple
D’Apollon Patràos; 8. édifice hellénistique;
9. temple d’Aphrodite Ourania; 10. Horos
Du Céramique ; 11. Stoà de Zeus Eleutherios
12. autel des Douze Dieux; 16. stoà
D’Attale; 17. Bêma; 18. Argyrokopézon;
19. nymphée ; 21. stoà est; 22. stoà sud;
23. emplacement présumé de l’Héliée;
24. fontaine sud-ouest; 25. Stoà du milieu.
*) L’Agora d’Athènes à l’époque romaine:
A Acropole
S stoà (portiques)
O odèzon
T temples
C bouleutênon
• Autour de l’Acropole et des autres lieux publics, nous
devons imaginer la couronne des quartiers d’habitation.
Les rues sont tracées de manière irrégulière, excepté le
DromOs rectiligne qui va de l’Agorà à la porte du
Dipylon.
• Les maisons, certainement modestes, ont disparu sans
laisser beaucoup de traces. On peut en avoir une idée en
prenant pour exemple les maisons de la même époque
mises au jour à Delos, dans le quartier du théâtre .La
simplicité des maisons découle du peu d’importance de
la vie privée; la majeure partie de la journée se passe à
l’extérieur, dans l’espace public aménagé et articulé
selon les décisions prises en commun à l’assemblée.
• Les monuments disséminés dans chaque quartier
rendent partout présentes les coutumes et les
cérémonies de la cité perçue comme la maison
commune.
Plan approximatif d’Athènes
au temps de Périclès : les quartiers résidentiel
(en pointillé) sont distribués autour
des édifices publics
B. — La grande Athènes,
au yt siècle av. J.-C. ;
les « longs murs » relient la ville
au port du Pirée.
Le quartier du port à Délos ; les maisons
mises au jour dates du 111e et
II’ sièclesav. J-C. et correspondent à un
type répandu dans toutes les villes
grecques à partir du Ive siècle av. J.-C.
Démosthène écrit que lespremières
maisons de ce type, avec cour à arcades,
étaient construites dans la périphérie
d’Athènes vers le milieu du Ivt siècle.
Les insulae I, II, IV et VI à Délos et deux
maisons de l’insula II.
Plan d’Athènes à la fin de l’époque classique
• L A LEGENDES
• Plus tard Athènes s’étend à l’est dans la plaine
située au-delà de l’Olympien et l’Acropole se
trouve au centre exact de la figure urbaine, qui
ne changera plus malgré les nombreux ajouts
hellénistiques et romains les deux nouveaux
portiques sur l’Agora, le portique d’Euménês au
sud de l’Acropole, la nouvelle Agorà romaine, les
odèion d’Agrippa et d’Hérode Atticus, la
bibliothèque et enfin la « cité d’Hadrien », c’est-
à- dire l’aménagement définitif de la zone
d’expansion orientale, avec le nouvel Olympien,
la palestre et les thermes
• A la fin de la période classique la grande
Athènes tombe en ruines et l’agglomération se
réduit à une petite zone centrale autour de
l’Acropole et de l’Agorà romaine. Cette petite
Athènes devient dès lors une petite ville
secondaire jusqu’en 1827 lorsque prend fin la
domination turque .En 1834 Athènes est choisie
comme capitale de la Grèce moderne, et
commence à s’étendre de façon désordonnée,
ne laissant libres que les hauteurs — l’Acropole,
les collines du sud-ouest, le Lycabette — mais
atteignant Le Pirée et couvrant toute la plaine,
du pied des montagnes jusqu’à la mer.
• L’Acropole, l’Agorà et les ensembles formés par
les principaux monuments sont aujourd’hui des
zones archéologiques protégées, où les fouilles
se poursuivent. Il a été proposé récemment de
dégager une grande partie de la surface de la
cité antique en démolissant les quartiers les plus
vieux au nord de l’Acropole. L’image de l’Athènes
antique peut être reconstruite en visitant les
ruines et les musées ; les temples de l’Acropole,
encore bien visibles de toutes les parties de la
ville, constituent la mémoire évidente et
suggestive d’un des hauts lieux de l’histoire
humaine, mais flottent, égarées sur une triste et
chaotique ville du tiers-monde, qui n’a de
commun avec la ville antique que le nom .
Plan d’Athènes à la fin de la domination turque ; vue
d’Athènes au moment de la fondation du nouvel État
(1835).
Plan de la nouvelle Athènes en 1842, d’après le
plan régulateur de Léo von Klenze.
• La ville s’étend encore complètement au nord de
l’Acropole.
• RESTE LA VUE A ENLEV2E